vendredi 1er juillet 2022 - par Valentin Lagorio

Courriel adressé aux députés français siégeant au Parlement européen au sujet du traité de libre-échange avec l’Océanie

Mesdames et messieurs les députés.

 

Nous nous permettons de vous contacter sur un sujet très important qui vous concerne, car vous serez certainement amenés à donner votre avis.

 

L’Union européenne s’apprête dans les prochaines semaines, à signer un accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande, accord qui est dans les cartons depuis quelques années.

 

A n’en pas douter, les agricultures européenne et française ne sortiront pas gagnantes de ce traité.

 

Car actuellement, les droits de douane sont élevés pour la Nouvelle-Zélande, ce traité les baisserait, ainsi, le continent européen verrait déferler davantage de produits laitiers, de la viande, du vin.

 

Quel gain pour la France ? Pour l’Europe ? Aucun, l’Europe exporte déjà des produits industriels, cela renforcera simplement les échanges.

 

Il y a danger en la matière car ce traité va une nouvelle fois déstabiliser le marche européen, les productions françaises.

 

Qui garantira les contrôles aux frontières (encore faudrait-il savoir de quelles frontières l’on parle !) pour s’assurer de la conformité des produits ? A quoi sert l’article 44 de la loi EGALIM qui vise à nous protéger des importations ne respectant pas nos normes ?

 

Gardons à l’esprit, aussi, que la Nouvelle-Zélande a passé des accords de libre-échange avec la Chine, Hong-Kong et d’autres pays asiatiques.

 

Nos gouvernants, français et européen, continuent de nous assommer au quotidien avec leur envie de verdure, de localisme, mais continuent à chercher des produits alimentaires venus de l’autre bout du monde. Le « en même temps » n’est pas seulement la philosophie politique de la macronie.

 

L’agriculture française est une nouvelle fois mise à rude épreuve, il est temps que la France récupère sa souveraineté, afin qu’elle puisse soutenir, protéger et conserver ses activités agricoles.

 

Chers députés, soyons tous sûrs d’une chose : nous ne pourrons pas bâtir une indépendance agricole, nous ne pourrons pas nous doter d'une exception agricole française, nous ne pourrons pas faire revivre la PAC régulatrice, protectrice et rémunératrice, sans changer fondamentalement l'ADN de l'Europe, cet ADN actuellement défini par le libre-échangisme globaliste et le mépris des réalités nationales !

 

Mesdames et Messieurs les députés, il est de votre devoir de vous opposer à cet énième traité de libre-échange qui représente une nouvelle menace envers nos agriculteurs.

 

Soyez assurés de notre engagement et de nos salutations républicaines.

 

Le Bureau national de l’UPF.



1 réactions


  • ZenZoe ZenZoe 1er juillet 2022 12:24

    Mais il est très bien ce traité ! Il permettra à l’Allemagne d’exporter ses engins agricoles en Nouvelle-Zélande et à la France d’importer des produits agricoles de Nouvelle-Zélande.

    Et puis, les milliers de km, les tonnes de carburant, la pollution engendrée, qu’est-ce qu’on en a à cirer ? Ici, on en fait déjà beaucoup pour l’écologie en emmerdant les automobilistes à fond, on ne peut pas être partout non plus !


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