mardi 19 juillet 2016 - par Taverne

Crise de confiance : quelles solutions ?

La crise de confiance est partout mais les élites dirigeantes avouent leur impuissance à y apporter des réponses. Il est vrai qu'avant de prétendre trouver des solutions, il faudrait que les gouvernants disposent déjà d'une méthode qui permette de bien définir ce qu'est la confiance, de poser un diagnostic précis de crise, pour enfin, poser en face de chaque problème, une réponse adéquate. Cette entreprise est réalisable à condition de prendre consicence de la confiance dans toute sa dimension et dans ses différentes formes. 

Encore faut-il qu'il y ait une véritable volonté d'agir sur la confiance. Or, on constate que les politiciens n'apportent aucune réponse aux inquiétudes et aux déceptions des attentes des citoyens. Leur principal - sinon unique - souci est de capter la confiance à leur avantage à des fins électorales. Quant aux médias ils fabriquent l'information ; leur vocation n'est pas davantage de répondre à la crise de confiance. Prenons donc les choses en main et voyons dans un premier temps comment on peut définir la confiance. Nous énoncerons dans un second temps quelques solutions possibles.

I - QU'EST-CE QUE LA CONFIANCE ?

On peut débattre à n'en plus finir de la crise de confiance, mais le faire sans avoir défini préalablement le concept de confiance dans ses diverses formes, ce serait comme enseigner le droit du divorce sans avoir évoqué d'abord le droit du mariage.

La confiance est une fonction à vertu structurante de chacune des trois dimensions humaines primaires. Chaque mot ici a son importance, comme nous le verrons.

La Confiance n’est pas une dimension banale.

Il s’agit d’une dimension qui se distingue de toutes les autres ; elle est, en effet, la dimension humaine par excellence parce que la confiance est l’être et que l’être est de toutes nos dimensions et de toutes les temporalités : le présent, le passé, le futur, l’imaginaire. La Confiance est indissociable de l’être ; on pourrait presque dire qu’elle est l’être lui-même.

La confiance n'est jamais une faiblesse, c'est une force.

Elle n’est donc pas cette confiance naïve et commune qui habite certaines personnes crédules qui se laissent abuser parce qu’elles ont des a priori trop favorables envers des congénères patibulaires. Elle est au contraire une force, une puissance vitale. La confiance qui serait faiblesse n’a pas de sens. La Confiance – avec majuscule – est le fondement de tout. Elle est innée, sortie du bain amniotique du ventre maternel.

La confiance nous transmet de sa force, ce qui est beaucoup moins le cas du désir. Quand Nietzsche écrit « ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort  », ce ne sont pas les épreuves qui l’accablent qui le renforcent mais bien la confiance qu’il sait voir sortir renforcée des épreuves.

La confiance peut mobiliser au-delà de nos ressources, c’est ce que l’on appelle alors la synergie, de plus en plus rare par les tmeps qui courent. La confiance qui cimente le groupe ca créer un phénomène cumulé d'énergies qui va jouer un rôle multiplicateur d’effet positifs.

Elle est dimension intérieure

On rencontre la confiance toujours à l’intérieur, pas dans la réalité physique extérieure. A l’intérieur de notre Soi, à l’intérieur de notre chez-soi, à l’intérieur du cercle des proches de soi. En résumé, la confiance est intérieure et intime, très rapprochée du centre de l’être. Cette intimité, cette proximité, assurent confort et réconfort.

C’est pourquoi, lorsque l’on veut établir la confiance chez un petit groupe de personnes, on les dispose souvent en cercle et de façon assez rapprochée (mais pas trop, pour tenir compte des distances vitales définies par la théorie de la proxémie).

II - LA DIMENSION DE LA CONFIANCE

Nous sommes trois choses : une forme vivante en croissance, un contenant de ressources, une chose reliée.

A chacune de ces trois composantes correspond une dimension. Il existe ainsi trois grandes dimensions humaines primaires : la dimension projetante (besoin de croissance), la dimension ascendante (besoin de juger : valeurs), la dimension reliante (besoin de lien). L'enfant, dans les premières années de sa vie, n'évolue que dans deux dimensions, celle du lien (l'attachement) et celle de la croissance (désir projeté ves l'extérieur de lui) animé par un vif sentiment de curiosité. Vien ensuite, avec l'école, la dimension structurante, des valeurs et des principes qu'on lui inculque. En devenant adulte, il jugera de plus en plus ses choix et ses actes à l'aune des sytèmes de valeurs, en particulier au regard de l'oppostion du bon et du mauavais, du bien et du mal. Moins enthousiaste, moins spontanée, il juge et évalue avant d'entrer dans une dimension projetante.

La Confiance est la dimension guidante.

La Confiance est la fonction guidante qui anime ces trois dimensions. Elle est transversale aux trois dimensions primaires, ce qui est logique puisqu’elle elle est intimement soudée au noyau de l’être. C’est elle qui mobilise ces dimensions ainsi que les énergies qui sont en nous (désir, pulsions, volonté) pour nous amener à poursuivre nos trois buts essentiels : le bonheur, la liberté, la vérité.

C'est la confiance qui, en animant les trois dimensions humaines, structure l'ensemble de notre être et de notre projet.

Enfin, la confiance qui joue pleinement sa fonction repose sur une coopération pleine et entière, c'est-à-dire, sur des collaborations permanentes entre individus, des organisations au sein desquelles chacun se voit attribuer une tâche bien définie et dont il aura à répondre. Or, le grand défaut français, c'est la responsabilité très diluée, du fait notamment des liens hiérarchiques et des décideurs pléthoriques. L'absence de rôles identifiés et responsables, le cloisonnement, minent la coopération et donc la confiance. Chaucun ignore même ce que fait l'autre.

La confiance est coopération et elle doit s'adapter spécifiquement à chaque dimension, car la confiance se décline en sous-fonctions.

III - DES PROPOSITIONS DE BON SENS

Retenons avant tout la définition donnée en début de propos : la confiance est une fonction à vertu structurante de chacune des trois dimensions humaines primaires.

1°) La dimension projetante

La confiance agit ici sur la mobilisation du désir et de la volonté comme énergies au service de la poursuite d'un but déterminé, d'un projet déterminé. Cette projection se dirgie de soi vers l'extérieur de soi. Le désir conduit à deux sous-dimensions : la dimension possessive (désir de la chose), la dimension amoureuse (désir de l’être).

La crise de la confiance se traduit, dans cette dimension, par une démobilisation autour du projet. Différentes causes sont possibles : par exemple, le projet est contesté dans sa finailité, les moyens mis en oeuvre ou par référence à des valeurs qu'il vient heurter. Mais l'homme lui-même est projet pour lui-même. Il y aura démobilisation autour de l'homme comme projet s'il est déconsidéré et vu comme un simple consommateur, voire une marchandise, si on veut le modifier génétiquement ou techonologiquement, si on développe des modes de procréation douteux, si on en fait un destructeur de la nature, etc.

La crise de confiance comme fonction structurante de la dimension projetante est la démobilisation.

2° La dimension ascendante

Ici, la fonction de la confiance consiste à élaborer et entretenir tout un réseau de principes et de valeurs auxquels l'individu peut se référer dans ses choix quotidiens. Ces valeurs sûres et ces principes supérieurs sont le plus souvent incarnés, ce qui offre à la société des modèles : des héros, des prêtres, des enseignants, des pompiers, des philanthropes, des artistes engagés, des philosophes, etc. La liste serait longue. Ils sont aussi mis en scène régulièrement par des rites de communion festive ou solennelle (la fête nationale, par exemple).

La crise de confiance se traduit, dans cette dimension, par une forte défiance vis-à-vis des institutions qui ont trop déçu les attentes des individus. Mais aussi par le dégoût devant le spectacle que donnent des individus sans scrupules qui passent toujours au travers des mailles des filets de la justice. La crise peut aussi résulter d'une inchoérence entre ce qui est proclamé et la réalité qui est vécue par les gens.

La crise de confiance comme fonction structurante de la dimension ascendante est l'effritement des systèmes de valeurs ou un désaccord sociétal profond sur les valeurs communes.

3°) La dimension reliante

La confiance reliante agit à trois niveaux : le niveau vertical (transcendance religieuse, relation maître à élève, parent à enfant, etc.), le niveau horizontal (le climat de confiance entre les gens), le niveau circulaire (une bonne entente au sein des cercles intimes : famille, cercle d'amis, collègues, etc.).

La crise de confiance surgira dans la dimension reliante par une rupture de lien, un "divorce". C'est le lien qui est mis en cassé, les valeurs et le projet pouvant n'être pas contestés. Les dégâts causés peuvent aller jusqu'au délitement, jusqu'à l'atomisation, le soupçon, la crainte de l'autre...

En conclusion, pour rétablir de la confiance, il faut agir dans les trois dimensions humaines primaires et même décliner les propositions de solutions en fonction des sous-dimensions. Il convient surtout ne pas oublier que la confiance est une fonction à vertu structurante de chacune des trois dimensions humaines primaires. La voie d'une coopération franche aux rôles bien clais et définis est à favoriser entre toutes.



36 réactions


  • Taverne Taverne 19 juillet 2016 12:47

    Erratum (à la fin de l’article)

    « C’est le lien qui est cassé, les valeurs et le projet pouvant n’être pas contestés. »


  • Taverne Taverne 19 juillet 2016 12:56

    Pour les non initiés à la nouvelle philosophie :

    Pour faire simple, remplacez provisoirement « dimension projetante, ascendante, reliante » par « action », « pensée », « sociabilité ». Cela aide à comprendre.

    Une fois bien compris l’essentiel du propos, il vous apparaîtra que la dimension projetante est plus que la simple action (puisqu’elle inclut le concept de projet donc de conscience humaine), que la dimension ascendante est plus que la pensée (puisque l’application automatique de valeurs n’est pas de la pensée pure), et que la dimension reliante est plus que la simple sociabilité (puisqu’elle inclut la relation de soi à soi et de soi à dieu).

    J’aurai l’occasion de donner des précisions dans les commentaires et d’apporter des exemples concrets de dimensions spécifiques...

    Merci de votre compréhension je me suis efforcé de faire le plus simple possible.


    • Taverne Taverne 19 juillet 2016 17:27

      Après avoir progressé, utilisez plutôt les expressions suivantes : dimension agissante (1), dimension jugeante et mobilisatrice (2), dimension reliante et fondamentale (3). Comme promis, des exemples :

      Quand vous agissez, vous activez la dimension jugeante pour donner sens à vos actes. Mais, en réalité, le plus souvent, nous leur donnons du sens après coup. Nous connaissons la raison de nos actes après avoir agi et ce que nous pensons après avoir parlé. Mais, peu importe, c’est la dimension 2 qui agit dans tous ces cas.

      Quand vous manquez de confiance en vous, c’est la confiance fondamentale qui faiblit  : Votre enthousiasme est fébrile et laisse poindre de l’émotion ? Vous manquez de confiance fondamentale (attachement maternel) et c’est pourquoi vous craignez la « douche froide » en présentant avec enthousiasme votre projet, idée ou travail.

      vous sentez-vous jugé ou mal assuré dans vos valeurs ? La dimension 2 est en ce cas négative et prend le dessus sur la dimension 3 fondamentale.

      Certaines (sous) dimensions sont bi dimensionnelles : le désir sexuel est projetant (appel extérieur) et reliant (relation amoureuse).

      Dans la poursuite de votre désir, la dimension 2 est primordiale, c’est elle qui mobilise votre énergie (désir, volonté) et vos ressources (savoir, pensée, systèmes de valeurs et de sens) pour concrétiser votre projet.


  • Wilemo Wilemo 19 juillet 2016 13:53

    Bonjour,Je m’intéresse au sujet de la confiance dans le cadre de l’étude des croyances. Je serais plutôt d’accord avec le début de l’article, selon quoi la confiance est 1/ une dimension essentielle et structurante, et 2/ indissolublement attaché à l’idée d’humanité.Toutefois, et paradoxalement, il me semble que dans un cadre structuré, dans une organisation, la confiance ne peut se restaurer qu’en tendant à la faire disparaître des règles d’organisation de la structure... tout en sachant que c’est impossible. Par exemple, dans un cadre institutionnel classque du mandat des députés, une restauration de la confiance passerait par une augmentation des contraintes du mandat, afin de connaitre, a minima, ses déterminants du jugement. Ainsi, si je sais que celui ci est contrôlé de façon automatique, c’est à dire dans le cadre des obligations de son mandat, alors j’aurais plus confiance, et ce sujet arretera d’être central pour moi. Il s’agit donc bien ici de supprimer (plus exactement, de tendre vers la diminution) les éléments qui me permettent de douter.Par ailleurs, si vous explorer la notion de confiance dans ses dimensions, je ne vois pas quelles sont les solutions que vous proposez (tout au moins des exemples possibles), j’entends par là des propositions au niveau des organisations communes et collectives. Car si votre proposition devait in fine se limiter à une attitude personnelle à adopter pour restaurer une confiance collective, alors on se retrouve de plain (plein ?) pied dans des concepts de psychologie individuelle, de type « colibris » : chacun doit faire sa part, sans obligation exterieure. Mais ça ne dira rien de ce qu’il se passe pour ceux qui ne s’y obligent pas. Et dans des phénomène de croyance se basant justement sur la confiance dans la survenue d’un événement pour que celui ci survienne (la confirmation d’hypothèse, ou prophétie auto-réalisatrice).

    Or je ne pense pas que ce soit votre cadre de pensée, puisque dès le début, vous cadrez votre raisonnement dans le cadre du’ne crise de confiance vis à vis des élites dirigeantes.En effet, Si l’on reprend votre phrase initiale : « La crise de confiance est partout mais les élites dirigeantes avouent leur impuissance à y apporter des réponses », je suppose que c’est dire implicitement que la confiance est nécessaire pour ces élites, et qu’une crise de celle ci leur pose des problèmes au point qu’il faille y apporter des réponses, ce à quoi ils sont impuissants. (parce que, si ce n’était pas un problème, pourquoi s’emm... à chercher une solution ?). Ce qui aboutit (en simplifiant) à :
    1/ La confiance est nécessaire pour gouverner/diriger. Nous devons avoir confiance en nos dirigeants.
    2/ Nos dirigeants ont besoin de notre confiance (leur nécessité). Elle doit donc, pour leurs intérêts/facilités à diriger, être restaurée.
    3/ Nous devons avoir envie de faire confiance (notre désir). 
    (et 4/ - selon moi - ils doivent (devraient avoir le désir de) nous faire confiance dans notre capacité à être défiant vis à vis d’eux, en fondant leur nécessité de confiance sur un besoin pour nous de les contraindre, pour restaurer notre confiance, d’où l’idée de prendre en compte la dimension de la confiance dans une approche qui tend à diminuer la portée de celle ci. Ce qui aboutirait à leur obligation/contrainte institutionnelle à se faire contraindre par nous. Nous somme là dans un cadre contractuel contraignant d’où est exclue la confiance... pour mieux la restaurer !)
    Vous pourrez trouver sur mon profil le seul article que j’ai écrit sur AV, et qui concerne la notion de confiance/défiance. Cdt smiley

    • Taverne Taverne 19 juillet 2016 14:17

      @Wilemo

      Cela fait beaucoup de remarques et de questions à la fois. Je vais donc y répondre en plusieurs fois (comme cela vous pourrez éventuellement réajuster mon propos). Je vais zyeuter votre article...

      La confiance construit un savoir par défaut qui pallie le déficit de connaissance réelle. Plus elle repose sur un savoir réel et plus elle est solide. Plus l’incertitude est grande et plus la confiance doit trouver des renforts ailleurs que sur le savoir.

      Par conséquent, pour l’exemple du député, je souscris à ce que vous dites. Elargir le champ de la connaissance, c’est renforcer les conditions de la confiance réelle (et pas simplement ressentie). La transparence sur les intentions et sur les conditions d’exercice des fonctions permettent au citoyen de baser ses opinions sur une confiance plus réelle.

      Pour ce qui des propositions, je ne pouvais pas entrer dans le détail dans le cadre d’un propos purement philosophique. Mais si voulez, en voici un criant d’actualité : l’attentat de Nice.

      1 - Les gens étaient-ils en confiance ? Oui.

      2 - Sur quoi leur confiance reposait-elle ? Sur un tas de choses : un cadre familier, l’esprit de vacances, l’état d’urgence, les forces de police mais aussi le fait de se sentir bien en famille (creuset de la confiance) dans un cadre agréable, conscience (fausse) des faibles probabilités d’un attentat...

      3 - Les conditions de la confiance étaient-elles toutes déployées ? Non, comme on l’a vu. La mise en réelle confiance aurait consisté à bloquer efficacement l’accès, à poster des tireurs non loin de cet accès pour tirer du gros calibre et stopper net le camion, à déclencher une alarme ou un message immédiat au micro, enjoignant la foule à se presser sur les côtés et dans les commerces.

      La confiance des gens était acquise sans reposer sur une connaissance parfaite des conditions de sécurité. La confiance ne doit pas être une faiblesse.

      Mais on voit qu’en descendant dans le concret, on perd un peu de l’esprit philosophique du propos...


    • Taverne Taverne 19 juillet 2016 15:27

      @Wilemo

      Comme vous, je reproche aux politiques d’invoquer la confiance uniquement pour leur cause. Mais je les accuse en plus d’être incapables de mettre en place une méthode efficace pour renforcer la confiance entre les citoyens et entre eux et le peuple.

      De fait, ils ne savent pas définir la confiance, ils n’en maîtrisent pas les différentes dimensions. Quelque chose est révélateur : la plupart ne comprennent pas que la question de l’argent est un point de crispation de la confiance. Pourtant, chacun peut voir par lui-même ce que donne l’ouverture d’une succession ou la procédure de divorce sur le plan patrimonial : c’est la guerre ! Il y a de la naïveté et de l’ignorance chez les députés à s’imaginer qu’on leur fait confiance, par exemple, sur l’usage de leur indemnité spéciale, très conséquente, et sur laquelle ils n’ont aucun compte à rendre.


  • Sozenz 19 juillet 2016 13:56

    Quand arrêterez vous d associer confiance avec le groupe ?
    la confiance groupe c est le fait d’accepter les erreurs , les nôtres , mais aussi celles des autres , oui ça demande de la lucidité . de connaitre les limites , les siennes et celles des autres , en sachant ce qu est capable une personne on accepte donc le risque X que cela engendre . .
    Dépasser les épreuves , c est apprendre de nos erreurs , c est apprendre à connaitre nos limites et d expérimenter pour dépasser certains freins liés à nos conceptions parfois erronés ou liés à nos peurs . la « peur » , la méfiance est utile comment la confiance . c est ce qui empêche la crédulité . par contre on doit trouver son juste milieu afin de ne pas tomber dans le pathos .
    la confiance n est pas l unique moteur pour aller de l avant . il y a aussi le lâcher prise . le lâcher prise mental. apres avoir analyser des erreurs , on rentre dans un système du lâcher prise mental pour aller dans le cadre de l intuition .et le vivre le moment présent .


    • Taverne Taverne 19 juillet 2016 14:44

      @Sozenz

      Pour pouvoir lâcher prise, il faut déjà se trouver en situation de confiance, sinon vous risquez gros.

      La confiance de la dimension reliante est forcément reliée au groupe. Dans cette dimension, on ne peut pas penser « confiance » sans penser « groupe ». Et ce qui renforce la confiance au sein du groupe c’est bel et bien le « travailler ensemble » (la coopération). C’est en réalisant un projet ensemble que l’on apprend à se connaître et à se faire confiance, quand on est comme on dit sur le même navire et que chacun dépend des autres . Il n’est pas exclu, dans certains cas, de procéder à des tests préalables par des mises en situation jouées.


    • Sozenz 19 juillet 2016 16:08

      @Taverne
      le lacher prise , c est arrêter les stratègies mentales qui sont bien souvent des pollutions et des freins à la créativité , à l intuition , et au vivre le moment présent . quand il n y a plus de confiance ... c est tout au contraire ce lacher prise qui peut faire ^« reprendre les reins » au lieu de les aggraver par des attitudes qui ne seront pas adaptées , mais influencer par le mentale qui lui n est pas en confiance ...
      Vous n avez peut etre pas connu ces situations . mais les ayant vécu donc expérimenté , je peux vous dire que ça fonctionne, et même très bien .. .


    • Sozenz 19 juillet 2016 16:11

      @Sozenz
      ps :reprennez mes interventions sur vos articles sur la confiance . entre autre quand je parle de la pyramide de maslow inversée.
      apres c est certain que ce n est pas forcement facile à concevoir , temps que nous ne sommes pas passer par les expérimentations personnelles .


    • Sozenz 19 juillet 2016 16:34

      @Sozenz
      reprendre les rênes*


    • Taverne Taverne 19 juillet 2016 16:47

      @Sozenz

      En effet, je me souviens de votre thèse. Cependant, j’ai ma propre thèse : elle est de construire une pyramide du sens à côté de la pyramide des besoins & motivations de Maslow. Mais, il n’est pas impossible que les deux idées se rejoignent en fin de compte.


    • Sozenz 19 juillet 2016 18:04

      @Taverne
      je ne pense pas qu il y ait des idées contradictoires .de bonne ou de mauvaises méthodes la vie n est qu une multitude de nuances par lesquelles nous passons .pour mieux en ressentir leur importance et la totalité de ce qui nous forme (consciemment ou inconsciemment ) .
      Nous sommes en plus différents avec des besoins différents . ce qui pourrait paraitre absurde dans le fonctionnement d une personne est cohérent pour une autre car il répond à la nature de la personne .( pour faire court ) .
      je pense par contre que la loi du juste milieu est l une des plus fondamentales . prenez n importe quel thème ou n importe quel mot et poussez le dans son extrême ou en accentué . vous y verrez son coté « destructeur ». mais tout est utile au final .


  • MagicBuster 19 juillet 2016 14:02


    Quand il y a eu la crise en Algérie en 1962, ce sont tous les Français qui sont revenus sur en métropole.

    De nombreuses personnes pro française (comme les pieds noirs) ont également été contraint de quitter le pays ou ils sont nés.

    Nous sommes dans une situation exactement inverse.

    L’Algérie Française a échouée, la France Algérienne a échouée.
    ==> Chacun chez soi.


    • Allexandre 20 juillet 2016 09:21

      @MagicBuster
      Vous comparez des situations aux antipodes, tant sur le plan chronologique que dans la forme et sur le fond. 

      Les Français sont arrivés en conquérants (personne n’avait fait appel à eux) alors que les Algériens sont, pour partie, venus à l’appel du gouvernement français. Relisez l’Histoire qui seule peut vous aider à comprendre.
      Ensuite, quand vous dites chacun chez soi, que faites-vous des Français d’Algérie qui étaient à plus de 50% d’origine allemande, suisse, espagnole et italienne ? Vous les renvoyez chez eux aussi ? Cela va faire beaucoup de monde dites moi ! On ne peut pas apporter des réponses simplistes à des questions aussi complexes ;

    • Allexandre 20 juillet 2016 22:17

      @covadonga*722
      Et Dieu sait si côté simpliste vous vous y connaissez, n’est-ce pas ?


  • gogoRat gogoRat 19 juillet 2016 15:28

    ’La confiance nous transmet de sa force, ce qui est beaucoup moins le cas du désir.’
     >> Intéressante cette idée d’opposer désir à confiance. Cela fait penser aux vieilles rengaines (?), pas si dépassées que ça, opposant matérialisme et spiritualité ...
     
     Les pétitions de principes n’étant pas ma tasse de thé, j’aurais tendance à leur opposer cette citation de de J. Robert Oppenheimer :
     “Si ... on s’abuse aujourd’hui, c’est en espérant trop de connaissances de l’individu et trop de synthèse de la société.”

    bis répétita :
    Le propre du phénomène d’émergence n’est-il pas d’aboutir à un tout dont les propriétés et capacités sont plus que la somme de ses parties ?

    La force potentielle d’une vraie démocratie n’est pas à espérer dans la hauteur d’analyse éclairée que pourraient atteindre quelques individus, voire même un maximum d’individus. Elle réside dans une propension de chaque citoyen à l’humilité de savoir se reposer sur le partage des efforts développés par chacun dans ses domaines de prédilection et de compétences.
    ...


  • gogoRat gogoRat 19 juillet 2016 15:38

    ...
     La question de la confiance restera toujours centrale dans toutes les interactions du vivant puisque par étymologie, il s’agit de credo, de foi (’se fier’), ensemble.
     Même la discipline des logiciens est fatalement contrainte à se baser sur un préalable formalisme abstrait qui ne saurait être ni déduit ni infirmé par la raison. Les plus puristes et les meilleurs des théoriciens politiques en arrivent aussi à envisager la nécessité d’une sorte de foi commune voire de religion d’etat , tel notre JJ Rousseau : cf http://oeil.chambery.pagesperso-orange.fr/CR%20RELIGION%20CHEZ%20ROUSSEAU.html

     
     De là à se perdre dans des guerres de ’religions’ ou de croyances ? Trancher entre croire, croire croire, ou croire ne pas croire ? Il faudrait sans doute se pencher ardemment sur les travaux d’un certain Gödel ... et là, ce qu’on ne réussit pas pas gagner en conscience pure, on le gagne au moins en perception de nos limites ’
     
    ’La confiance se gagne en gouttes et se perd en litres’  ?
     en tous cas elle ne se commande pas et ne saurait être exigée : elle ne peut venir que comme un cadeau fragile qu’il serait stupide de traiter comme un dû !


    • Taverne Taverne 19 juillet 2016 16:39

      @gogoRat

      La confiance est effectivement incontournable. Sans elle, on ne pourrait plus agir du tout. La confiance se construit sur le principe de l’induction (mode de pensée logique qui s’appuie sur notre expérience : le coq a chanté tous les jours, il chantera aussi demain. Mon épicier n’a toujours servi, il me servira demain...).

      En résumé, c’est donc la foi que nous avons en notre savoir inductif. C’est la garantie que ce qui est prévisible et familier se reproduira. Ce savoir inductif est un savoir par défaut (puisque, s’agissant de l’avenir, la preuve certaine fait forcément défaut) qui parie sur la forte probabilité d’une chose.


    • Taverne Taverne 19 juillet 2016 16:44

      @gogoRat

      Vous avez raison de souligner que la confiance et la logique sont deux dimensions bien séparées. D’ailleurs, mon travail actuel porte sur la confiance. Dans un second temps bien distinct, je travaillerai sur la faculté raisonnante de l’homme. Enfin, j’ai déjà commencé, mais d’une façon bien à part.


    • Sozenz 19 juillet 2016 18:31

      @Taverne
      si vous parler de la foi , il y a cette foi en la vie . celle qui permet de se « lancer sans filet » .
      Quand une personne entreprend , elle ne connait pas l avenir .. même avec des garantis , rien ne garantit le succès ou rien ne garantit que des embuches ne seront pas sur le chemin . donc c est cette confiance en la Vie qui fera tenir la personne en vie car elle saura regarder l expérience comme un facteur de sagesse acquise ou à acquérir , au delà du projet lui même qui peut d un instant à l autre s effondrer .il n y aura pas de confusion entre vivre une expérience et rester sur l essentiel . la construction de soi même .
      les projets en eux mêmes n ont aucune valeur à proprement dit . combien de personnes courent toujours après avoir atteint leur objectifs ?
      par exemple « je veux avoir ma maison » ; vous verrez qu après avoir eu sa maison , il voudra autre chose . ou je veux ce travail . après vient , je veux une promotion , je veux être reconnu , je veux ....qui vit réellement sans se mettre tout le temps des objectifs parce qu il ne sait pas s arrêter. comme je vous disais encore la dernière fois . le désir est un moteur , mais peut être aussi un poison . 
      sur la confiance et sur tous ces thèmes , le bouddhisme (sans devoir y adhérer , hein ^^ je ne suis pas là pour faire l apologie d’ une religion) donne une excellente approche de tous ces principes.


    • Taverne Taverne 19 juillet 2016 18:40

      @Sozenz

      Selon ma thèse, quand vous vous jetez en toute confiance sans projet, vous êtes encore dans une dimension projetante. Cette dimension ne se réduit pas l’idée de projet. C’est la dimension qui nous pousse, nous projette dans la vie et notre devenir.

      La foi est une dimension qui associe la dimension de la confiance et celle de la croyance.


    • Sozenz 19 juillet 2016 20:54

      @Taverne
      "La confiance est effectivement incontournable. Sans elle, on ne pourrait plus agir du tout. La confiance se construit sur le principe de l’induction (mode de pensée logique qui s’appuie sur notre expérience : le coq a chanté tous les jours, il chantera aussi demain. Mon épicier n’a toujours servi, il me servira demain...)."
      En résumé, c’est donc la foi que nous avons en notre savoir inductif. C’est la garantie que ce qui est prévisible et familier se reproduira.

      le risque dans ce type de phrases : si vous vivez toujours les mêmes habitudes , les mêmes types d expériences et qu’elles sont négatives , vous pouvez devenir un fataliste , perdre en confiance et ne plus vouloir vous ouvrir au nouveau qui peut se présenter...
      s appuyer sur la confiance de ce que l on vit ou ce que l on a vécu face à l extérieur peut être un frein . donc la confiance doit venir de sa construction personnelle et non de ce que l on attend de l extérieure ( événementiels cycliques) .etudier le comportementale comme approche est déjà plus judicieux à mon avis .
      il y a trop de projections, de plus, faites par les parents qui dès l enfance , projettent sur leur enfants leurs propres expériences et ralentissent le process des expériences individuelles dès le plus jeune âge .


    • Sozenz 19 juillet 2016 20:58

      @Taverne

      Selon ma thèse, quand vous vous jetez en toute confiance sans projet, vous êtes encore dans une dimension projetante. Cette dimension ne se réduit pas l’idée de projet. C’est la dimension qui nous pousse, nous projette dans la vie et notre devenir.

      La foi est une dimension qui associe la dimension de la confiance et celle de la croyance.

      pourriez vous plus développer . je dois dire que vos phrases me mettent un peu en déroute car j arrive à voir les points forts et une certaine justesse . mais cela reste encore assez flou . Merci par avance .


    • Taverne Taverne 19 juillet 2016 21:15

      @Sozenz

      Je développerai très volontiers, mais je ne veux pas précipiter ma réflexion. Je commence à peine à réfléchir sur les différentes dimensions qui habitent les trois grandes dimensions primaires : celle du désir, de la foi, etc. Mais je veux avancer avec prudence et méthode. Cela dit je m’en approche, cela ne me prendra pas des semaines. Pour le moment, ce ne sont que des schémas d’idées.

      J’expliquerai sur ce site quand ce sera en bonne voie, même si, comme c’est le cas pour cet article, je tâtonne encore. Mais, c’est en tâtonnant et en se trompant que l’on avance. Et chacun peut suivre mon raisonnement et me voir trébucher au grand jour.


    • Sozenz 19 juillet 2016 21:50

      @Taverne
      merci pour votre réponse , votre franchise et votre honnêteté ^^
      Bon cheminement à vous ...


    • Sozenz 19 juillet 2016 21:58

      @Sozenz
      Prenez le temps qu il vous faudra . le temps n a pas d importance quand il y a Sincérité et Précaution.
      "Le but n’est pas seulement le but,
      Mais le chemin qui y conduit." (Confucius)


    • Taverne Taverne 19 juillet 2016 22:13

      @Sozenz

      Ce que je peux vous révéler déjà, c’est que, en osant m’affranchir un peu de mes maîtres Descartes et Spinoza sur un point essentiel, j’ai eu une intuition. Pour les deux grands philosophes, l’homme vit dans une dimension duale - l’esprit et le corps - même s’ils l’affirment de manière différente. Mon intuition a été que la dimension de l’homme était triple. Cette seule intuition a complètement modifié la perspective. Cela dit, je marche quand même toujours dans les pas de Descartes et Spinoza. Nous nous sommes trop longtemps fourvoyé en restant persuadés que l’homme était à deux dimensions. Mais, bon tout ceci sera expliqué plus en détails le moment venu.


    • gimo 19 juillet 2016 22:27

      @Taverne   bien et juste 

      je tâtonne encore. Mais, c’est en tâtonnant et en se trompant que l’on avance. Et chacun peut suivre mon raisonnement et me voir trébucher au grand jour. 
      beaucoup de gens fuient l’echec 

    • Taverne Taverne 19 juillet 2016 22:46

      @gimo

      Comment l’enfant apprend-il à marcher ? En tombant et en se relevant.

      Comment l’homme peut-il approcher la vérité ? Selon la même méthode mais il ne prendra jamais le chemin de la vérité si, par orgueil, il déclare que trébucher c’est échouer.

      Les adultes ne se moquent pas des tentatives de l’enfant, la vérité ne rit pas des efforts du philosophe.


  • MagicBuster 19 juillet 2016 15:42

    Le communautarisme a pris trop d’importance et a engendré des personnes non ré-insérables pour la société.

    http://www.lepoint.fr/faits-divers/hautes-alpes-un-homme-blesse-a-l-arme-blanche-une-femme-et-ses-trois-filles-19-07-2016-2055489_2627.php

    Trop de racailles.
    Sortis de leurs cités, confrontés à la réalité de la société (française) .... C’est le drame !!!!


  • MagicBuster 19 juillet 2016 15:54

    Vous remarquerez comme la culture banlieue est la même de Marseilles à Trappes, de Vaux en Velins à la cité des 4000.

    Je ne sais pas comment vous expliquez cela.
    Pour ma part, j’explique cette homogénéité non pas par une culture commune,
    mais par une absence commune de culture.
    (Etant Français, je ne parle que de la culture Française)

    La langue « officielle » des terroristes devrait être interdite sur notre sol, dans nos trains/gares, dans nos entreprises, dans la rue etc .. .. . .

    J’appelle le numéro vert terroriste SNCF - à chaque fois que j’entend parler arabe dans le train.
    C’est une HONTE d’entendre parler cette langue au quotidien.


  • gaijin gaijin 19 juillet 2016 17:07

    curieux titre
    comme si la question était lié a une perte de confiance .....
    on pourrait aussi dire : « trahison des dirigeants quelles solutions ? »

    autre proposition :«  la démocratie est elle compatible avec la lucidité ? »

    a part ça tout se résume a l’équation mouton + confiance = méchoui


  • Taverne Taverne 19 juillet 2016 18:22

    Dernier avancement de la thèse et de la méthode :

    La confiance est une fonction qui a une vertu structurante pour chacune des trois dimensions humaines primaires. Mais comment opère-t-elle ce travail de structuration ?

    1 - La confiance qui structure la dimension projetante est dite « confiance motrice ».

    Aristote a fait du désir le « moteur » de la vie.

    Contenu de cette dimension projetante : désir, volonté, motivation, imagination (visualisation positive).

    Crise de confiance 1 = risque de dépression (manque d’envie)

    2 - La confiance qui structure la dimension jugeante et connaissante est dite « confiance guidante » :

    Contenu de cette dimension : valeurs, faculté de jugement, savoir, connaissance, imagination conceptualisante.

    Crise de confiance 2 = perte de sens ou de valeur et donc d’assurance et d’autorité.

    3 - La confiance qui structure la dimension reliante est dite « confiance liante »

    La confiance liante comprend la confiance fondamentale qui naît dans le bain amniotique et au cours des premières années de l’enfance (attachement maternel).

    Je parlerai moins de contenu ici que de structure. La confiance agit ici comme une force de tissage. La confiance liante solide est consistante par que tissée comme une étofffe.

    Crise confiance 3 = risques notamment d’isolement, de méfiance, de haine.

    Comme vous l’aurez remarqué, je fignole peu à peu ma théorie qui n’est pas complètement terminée. smiley


  • Taverne Taverne 19 juillet 2016 19:15

    Quelle pourrait être la raison d’être de chacune de ces trois dimensions ? Je dirais :

    - Dimension projetante : la croissance de l’être,
    - Dimension ascendante : la maîtrise de soi, voire la sagesse,
    - Dimension reliante : l’identité (les liens créent de appartenances).


  • egos 21 juillet 2016 00:31

    « Le contrôle renforce la confiance »


    Principe dissymétrique également partagé entre ttes les structures de pouvoir hiérarchisées ou d’individus bénéficiant de moyens dédiés.

    Dans la pratique il se formalise par des systèmes de contrôle (écoute, surveillance, analyse, tri,ciblage, reporting, plan d’action, intervention curative et ou préventive) et porte une signification singulière : la confiance répond à des besoins psychologiques s’exprimant sur un mode dichotomique (en soi, aux autres, aumône extérieur), circonstancié, dépendant du contexte et des cadres ou ce sentiment aurait à s’exprimer.

    Certains actes , situations ou décisions recourent nullement à ce registre, les automatismes acquis notamment éducatifs, l’expérience pratique (psy, sociaux, techniques) suppléent au recours à cette disposition.

    Ce qui parait le mieux définir ce concept réside dans la capacité de l’individu a trouver en lui les ressource lui permettant surmonter ou contourner les obstacles qui seront nécessairement dressés sur son parcours ou ses espérances, pour le briser, l’exploiter, le manipuler.


    « la différence entre les pessimistes et les optimistes tient à ce que les premiers sont généralement mieux informés que les seconds »

    nb 1 : nos concitoyens, ceux que je cotoie, ont une confiance absolue en la capacité de nuisance de notre classe politique

    nb 2 : cette approche gagnerait à explorer, au niveau de la psy individuelle, celle d’assurance (terme ambigu s’il en est)

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