Crise de Foi Républicaine
Bien que depuis le décret du 20 prairial an II, le 8 juin 1794, le baptême civil est été institué, comment garder la foi et en quelles institutions ?

Malgré le passage de Tonton Mitterrand, je n’ai jamais assimilé Dieu et le Président de la République. Mais j’ai aimé cet article.
Maintenant, confrontons ces deux institutions qui représentent une forme de « Foi ». Religion et République. N’étant ni un philosophe ni un théologien, le plus sage pour moi, reste l’humour. Inspiré par olivier cabanel, pourquoi ne pas reprendre le style : "Félicie aussi".
La Religion, surtout la catholique que je connais mieux, repose à l’origine sur un bain de sang. Nous avons, pour les anciens, l’image des martyres qui permirent son développement. La liste des Saints persécuté meuble le calendrier grégorien.
La République aussi. Avant qu’un ministre de l’éducation décide de rayer de nos livres d’histoire cette période, souvenons-nous de la révolution. C’est également par un bain de sang qu’elle vit le jour.
La Religion repose sur la foi en des écrits, sur des commandements. Dans le Décalogue, une personne sensée, admettra la justesse de certains principes. (meurtre, mensonge.., c’est pourquoi je souligne : certains). Malheureusement, les enseignants ne sont pas toujours les meilleurs pratiquants. Pour ne garder qu’un exemple des aberrations de la religion : l’inquisition.
La République aussi. Toutes les démocraties repose également, non pas sur un décalogue, mais sur un catalogue du bien vivre ensemble. Une Constitution. Confiée à des sages, Conseil Constitutionnel. L’actualité nous démontre (compte de campagne de Balladur), que notre confiance n’est pas à l’abri de forfaiture.
La République aussi. Les grandes messes républicaines que sont les élections ne mobilisent plus les foules en cette croyance. Comme dissent les jeunes, c’est un Bide. Seul le groupe Bilderberg inspire la crainte, et nous ne votons pas pour lui. L’abstention aux scrutins prend les mêmes proportions que les places vides sur les « Prie-Dieu ».
La République aussi. La politique d’un pays repose également, sur la conception d’un homme. Je ne vous ferais pas l’injure de comparer l’action du Général De Gaulle avec le locataire actuel de l’Elysée. Claude Dulong-Sainteny, est l’auteur d’une "Vie quotidienne à l’Elysée au temps de Charles de Gaulle", évoque ici de nombreuses anecdotes.
Avec l’aval d’une poignée de fidèles, un homme peut contre l’avis de son peuple, déclencher une guerre (pudiquement : l’opération en Libye) ou renverser un « Dictateur » (La France et Laurent Gbagbo, élection pourtant validé par le Conseil Constitutionnel Ivoirien). Aucun homme n’est parfait, mais certains canalisent plus de rejets que de plébiscites.
Ce sujet pourrait inspirer un intellectuel pour en écrire un essai ou un livre. Conscient de mes possibilités, je ne vous propose qu’un article comme bien d’autres auteurs sur ce site. Juste un espace de réflexion.
Pour conclure sur les dérives de la foi, pour les dirigeants fautifs, la même sanction : Soit le Purgatoire, soit le sursit. Pour ceux qui la ferme, l’Enfer ou du Ferme !
J’ai commis un autre article plus débridé, pour ne pas le qualifier de « Loufoque » sur une autre Crise de foie (toujours dans la pléthore des bons articles en modération). C’est une autre approche, un autre style ; mais le même chant de petite révolte. Avec son talent de Jean Ferra chantait :
M'en voudrez-vous beaucoup si je vous dis un monde
Qui chante au fond de moi au bruit de l'océan
M'en voudrez-vous beaucoup si la révolte gronde
Dans ce nom que je dis au vent des quatre vents
N’étant pas une « plume » influente sur ce site, je ne risque par de changer de direction en fonction du vent ! Irrécupérable le Papy avec ces jeux de mots….Poubelle ou plus belle la vie, j’ai choisi mon destin.
Illustration : Un crédo, bianquis.chez-alice.fr