vendredi 18 mai 2012 - par Argo

Dans le sillage de Titan Salvage (3/5)

L'équipe Titan Salvage investi le Cougar Ace, désemparé avec 60 degrés de gite, 150 milles nautiques au sud des Iles Aléoutiennes. Suite de l'épisode 2

Chaque homme a revêtu un harnais muni de deux mousqquetons. Habib dispose un fort cordage sur lequel il noue des boucles, créant ainsi une série de poignées espacées d’environ un mètre. A la façon des alpinistes, on descend en capelant alternativement un des deux mousquetons d’une boucle à l’autre, de façon à toujours rester attaché. Environ aux deux tiers de la descente, il y a une rampe qui sert à la circulation des voitures lors de leur chargement et de leur déchargement. Son extrémité s’enfonce sous l’eau sur une longueur d’environ 5 mètres. Bien qu’elle soit garnie d’un épais joint de néoprène, Habib pense qu’elle n’est probablement pas conçue pour être étanche. Sous la pression, elle doit laisser passer l’eau. Et de plus en plus, à mesure que le navire s’enfonce.
Trepte poursuit seul. Dans le faisceau de sa lampe, l’eau reflète de larges taches luisantes. Des dizaines de Mazda se sont désarrimées. Elles sont effondrées contre le bordé, agglutinées les unes sur les autres. Trepte confirme que le joint est endommagé et fuit lentement, menaçant à chaque minute de céder et de provoquer l’envahissement brutal de la cale qui signifierait leur trépas à tous, en moins de temps qu’il ne leur en faudrait pour s’extraire de ce piège de métal. Habib rassure ses troupes. Ce joint a tenu jusqu’à leur arrivée, il devrait pouvoir résister encore un moment.
 
La masse d’eau forme un coin entre la coque et le pont, sur la longueur de la cale. Armé d’une sonde à main, Trepte entreprend d’en mesurer le volume tandis que Marty Johnson griffonne quelques formules de trigonométrie sur un bout de papier. Trepte a disparu dans l’obscurité ; on entend le choc du plomb de sonde, le bruit du ruban métallique qu’il dévide et rembobine, sa voix à chaque fois qu’il annonce les chiffres à Marty. Habib longe également la cale afin d’évaluer la masse des voitures entassées contre le bordé. Au moment où il marche sur une sangle d’arrimage, la boucle cède et une voiture dégringole dans un fracas épouvantable. Trepte lève la tête et prend conscience qu’il est train de ramper sous une avalanche de voitures à deux doigts de se déclencher.
 
 — Hé ! Boss, n’essayez pas de me tuer, hein ?, crie-t-il à l’intention d’Habib au-dessus de lui.
— Hoo !, lui répond un écho.
 
Johnson achève ses calculs. Entre le coin d’eau et les voitures désarrimées on a environ 1 000 tonnes de lest sur bâbord. D’après ses premières simulations, assécher le fond de cale et mettre du poids dans les hauts du navire sur tribord devrait suffire à le redresser. Il faudrait pomper exactement 161 tonnes d’eau dans les ballasts latéraux supérieurs tribord. Surtout pas plus. Au-delà, indique le modèle, le navire partirait de l’autre bord.
 
— Tu veux parler d’une bascule ?, demande Habib.
— C’est exactement cela, lui répond Johnson.
 
La situation est plus délicate qu’Habib ne l’avait imaginée. En enlevant du poids au fond sur bâbord pour en mettre dans les hauts sur tribord, on crée un couple de rappel qui va ramener le navire droit, au prix d’une perte de stabilité importante. En clair, si on remplit trop les ballasts tribord, le Cougar Ace repartira dans l’autre sens. Les voitures désarrimées seront catapultées d’un bord sur l’autre, entraînant au passage d’autres voitures, et le poids de l’ensemble fera instantanément chavirer et couler le navire.
La quantité d’eau à pomper doit être déterminée avec la plus grande des précisions. Johnson le sait, c’est son affaire. Dans un monde parfait, il renseignerait son modèle avec le contenu exact des 33 ballasts et tanks du navire, puis il indiquerait la position et le poids précis de toutes les voitures sur les 14 ponts de chargement, puis… Dans un monde parfait. Pour l’heure, il est hors de question de collecter l’ensemble des paramètres nécessaires à un calcul rigoureux. Pour une part, il va devoir y aller au pif, se fier à son intuition.
 
Le jour décline quand les 4 hommes remontent sur le pont, après plus de trois heures passées dans le ventre du navire. Le soleil a disparu sous l’horizon ourlé d’une bande de brume orangée. Habib décide de ne pas demander à l’hélicoptère des Coast Guards de les évacuer. Entre chien et loup, l’opération est trop risquée. La mer est assez calme pour que l’équipe descende par la plage de manœuvre arrière jusqu’au raz de l’eau, à bâbord, avant de rejoindre le Makushin Bay par une échelle de corde.
 
Mais ce qui, de prime abord, paraissait assez simple, est en réalité loin de l’être. Le pont, sur l’arrière, est hérissé d’obstacles : treuils, cornières, bollards d’acier. Et il y a plus grave : sans énergie, les cuves de CO2 du système de lutte anti-incendie n’ont plus été réfrigérées depuis des jours. Elles se sont réchauffées, et les soupapes de sureté crachent le trop-plein de gaz. A intervalles réguliers, un nuage toxique de CO2 à moins 110 degrés s’élève sur le pont. Toute exposition directe peut entraîner des brûlures graves. Sans compter les risques d'asphyxie, la plage arrière de manoeuvre étant semi couverte. Habib teste la teneur en oxygène. Il rassure ses hommes : l’air reste respirable. Il suffit d’éviter les panaches blancs. A présent, la nuit tombe. Et personne n’a envie de la passer à bord du Cougar Ace.
 
Assis sur la poupée du treuil de manœuvre tribord, les jambes dans le vide, Johnson fixe le pont avec anxiété, il guette les panaches toxiques, tente d’en prévoir la fréquence. Il va lui falloir passer cette zone assez rapidement et cela promet d’être difficile à cause des 15 kilos de matériel qu’il emporte dans son sac à dos. Magone les presse d’évacuer le navire. Il commence à descendre, suivi de Trepte et Bergman. Une soupape de sûreté crache un nuage blanc constellé de paillettes de glace. Les trois hommes protègent leurs visages, puis reprennent leur progression. Johnson est de plus en plus nerveux. Entre le gilet de sauvetage, le baudrier et le pesant fardeau, sur son dos, il est gêné dans ses mouvements. Il s’en ouvre à Habib qui lui propose d’aller chercher un des cordages restés sur la zone d’hélitreuillage. On y attachera le matériel de Marty et il n’y aura qu’à le laisser filer jusqu’à l’aplomb du Makushin Bay. Johnson accepte. Tandis qu’Habib repart vers le pont supérieur, il décapèle son harnais et commence à se tortiller afin de dégager ses épaules, l’une après l’autre, des bretelles du sac à dos.
 
Magone, rendu sur le Makushin Bay, aperçoit Johnson qui n’a toujours pas entamé sa descente. « Que fait-t-il perché là-haut ? » se demande-t-il. Et il lui ordonne de le rejoindre « Au suivant ! ».
Pour toute réponse, il obtient un juron, suivi d’un hurlement. Johnson a perdu l’équilibre. Son harnais n’est plus capelé. Il dégringole du haut du pont, frôle Bergman, rebondit sur un jambage en acier, tournoie, percute un bollard, un pantin désarticulé dépasse Trepte. Personne ne peut intervenir. En moins de cinq secondes, Marty a dévalé une hauteur de 35 mètres et achève sa chute sur le treuil de manœuvre bâbord, où sa tête vient donner avec un craquement sourd. Il ne bouge plus. Le sang commence à ruisseler d’une profonde entaille à son front, formant une rigole sur le pont, jusqu’au dalot, avant de s’écouler dans l’océan qui commence à rougir.
« Merde ! Merde ! Merde ! » jure Trepte avant de contacter Habib par la radio.
— Boss, Marty a fait une chute.
Sur le pont supérieur, Habib enroule un cordage autour de son avant-bras. « Une chute » marmonne-t-il tout en continuant de lover le cordage. Rien de bien méchant… Jusqu’à ce qu’il réalise que Trepte n’est pas du genre à l’appeler pour une simple glissade et que, venant de lui, « chute » peut signifier tomber d’un avion sans parachute. Ça doit être sérieux.
— Il est conscient ?, s’enquiert Habib
— Non, répond Trepte d’une voix lasse.
Habib se rue vers l’arrière. Il empoigne la ligne guide et, sans se soucier des explosions de gaz, descend aussi vite que possible. Magone a appuyé l’étrave du Makushin Bay contre le tableau arrière du Cougar Ace et tâche de maintenir la plage avant de son bateau aussi proche que possible.
— Il respire encore ? lui crie Habib.
Magone ne peut lui confirmer. Du Makushin Bay, il ne voit pas Johnson qui git sur le treuil bâbord, mais le filet de sang qui s’écoule du dalot lui fait craindre le pire. Il rejoint Habib sur la plage arrière. À deux, ils réussissent à dégager le blessé et à le déposer aussi délicatement que possible sur le pont du Makushin Bay. Le visage blême de Johnson porte l’empreinte de la terreur, son front est couvert de sang et ses yeux, écarquillés, fixent Habib sans cligner. Il ne semble pas respirer, mais son pouls bat encore. Il est en vie. Le cœur d’Habib bat la chamade. Trepte et Bergman sautent à leur tour sur le Makushin Bay. Habib, à genoux, tente de réanimer Marty en lui faisant du bouche-à-bouche. Il reste une chance. L’Emma Foss, un remorqueur d’assistance les rejoint. Vite ! Ordonne Habib. On charge Johnson à bord. L’Emma Foss doit le déposer sur une vedette des Coast Guards équipée de matériel d’assistance médicale. Le pouls de Johnson bat toujours. « Il peut le faire ! ». « Il va s’en tirer ! », s’encouragent ses camarades.
— Courage, Marty ! lui hurle Habib au moment où le remorqueur s’éloigne. On va te sortir de là. Tiens bon ! Seulement quelques minutes.
 
Sur la vedette des Coast Guards, les équipes médicales attendent Johnson. Une liaison radio a été établie avec un chirurgien, à terre. Habib attend sur le pont du Makushin Bay balayé par une pluie glaciale. Sous le choc, il n’a pas bougé depuis l’évacuation de Marty. Il reste là, vide, impuissant désormais, il s’en remet au diagnostic médical, espérant l’heureuse nouvelle qui le sortira de sa torpeur. Titan, la mission, le fric, le froid qui mord, le vent qui transperce ses vêtements humides, ce maudit Cougar Ace, plus rien n’a d’importance. A 23 heures, la radio grésille. C’est le capitaine des Coast Guards. Marty Johnson est mort. Cette nuit, Rich Habib ne dormira pas.
 
 
Lundi 31 Juillet. 100 milles au sud des Aléoutiennes.
 
Au matin, un pâle soleil peine à percer les nuages d’ardoise. Le ciel et la mer se déclinent en teintes de gris dans un carrousel de couleurs éteintes. Un canot fend l’eau épaisse en direction du Makushin Bay. A son bord, un lieutenant des Coast Guards vient enquêter sur ce qui s’est passé et s’assurer de l’état psychologique des membres de l’équipe Titan. Trepte et Bergman semblent tenir le coup. Trepte a passé la nuit dans la bannette de Johnson « Il n’en aura plus besoin » confie-t-il au lieutenant. Habib, lui, est abattu, découragé, il évoque un possible rapatriement de l’équipe, avant qu’une nouvelle vie ne soit perdue. Peut-être est-il temps d’abandonner le Cougar Ace.
Il résume les faits au jeune officier. Il raconte comment il a essayé de réanimer son équipier, des sanglots dans la voix. Il revoit Marty, dans ses bras, les yeux exorbités, son corps qui se fige au fur et à mesure que la vie s’en échappe inexorablement, il ressent à nouveau sa détresse et sa propre impuissance à lui venir en aide. Sa rage, aussi. En parlant, Habib fixe un point imaginaire sur l’horizon. Et dans son regard, il y a des larmes. Marty était un de ses hommes, un des meilleurs architectes navals du pays. Et il en était responsable.
 
Et puis, son regard revient se fixer sur le Cougar Ace, et ce qu’il voit est désespérant. Le navire se dresse au-dessus du Makushin Bay comme une lame géante qui attendrait son heure pour déferler. Il n’est plus qu’à 100 milles des côtes de l’Alaska, et on annonce une détérioration des conditions météorologiques, avec des vents de trente nœuds et des vagues de plus de trois mètres, pour les jours qui viennent. Cela rendra toute intervention impossible et, pendant ce temps, le Cougar Ace continuera de dériver vers les côtes. Rich Habib le sait. Il doit au plus vite se remettre au travail avec son équipe. Les Coast Guards, les pêcheurs locaux, Mitsui, Mazda, tous lui ont fait confiance, tous dépendent de lui et de ses hommes, et il est là, paralysé, comme rendu aveugle par la perte de Johnson. Il observe le Cougar Ace, la mer. Et il prend sa décision. Il fera le boulot. Mais pour cela, il lui faut réclamer de l’aide au siège de Titan Salvage, en Floride. Et espérer que les renforts arrivent en temps.
 
Dans la soirée, le vent fraîchit. Par les sabords de la timonerie, Habib observe la mer en train de grossir. A 23 heures, L’Emma Fos réussit à prendre en remorque le Cougar Ace et s’efforce de le maintenir dans l’axe du vent, Sud-Sud-Est, pour lui éviter d’embarquer trop d’eau. Au sommet des moutons, de plus en plus nombreux, l’écume commence à voler. Cela ne peut signifier que des ennuis supplémentaires.
 
A 00H45, Habib est réveillé par le battement furieux de la pluie contre les superstructures du Makushin Bay. Le roulis s’est amplifié. Il contacte Gary May, le patron de l’Emma Fos. Il lui demande d’aller inspecter les manches d’aération du Cougar Ace, sur bâbord. Ces bouches, situées sur le pont principal, sont prévues pour évacuer les gaz d’échappement des véhicules lors des opérations de chargement et de déchargement. En temps normal, elles sont à plus de 20 mètres au-dessus du niveau de la mer, et comportent des volets de protection destinés à empêcher la pluie de pénétrer dans les garages. Mais sur le Cougar Ace, vautré sur le flanc, elles ne sont guère à plus de deux ou trois mètres au-dessus de l’eau. Si la houle venait à augmenter, le roulis s’accentuant, les vagues finiraient par atteindre les manches d’aération. Elles défonceraient les volets de protection et l’eau s’engouffrerait alors dans les cales, coulant le Cougar Ace en quelques minutes.
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Gary May confirme les craintes d’Habib. L’eau affleure. On doit envisager la perte définitive du Cougar Ace. Le seul espoir serait de le mettre à l’abri au plus vite dans la mer de Béring, au-dessus de l’arc des Aléoutiennes. Les autorités hésitent à prendre la décision. Remorquer ce monstre par une passe battue par le vent et parcourue de courants violents fait peser un risque énorme sur l’environnement. Habib insiste. Le Sea Victory, puissant remorqueur de 7 200 chevaux est attendu sur zone dans la journée. A deux, avec l’Emma Fos, ils feront prendre au Cougar Ace la passe Salmaga, entre les îles Chuginadak et Umnak, et le conduiront à l’abri en mer de Béring, sous le vent des Aléoutiennes. De toute façon, il n’y a guère le choix. On est à moins de 100 milles des côtes. Rester ici à attendre que le temps se gâte serait la pire des solutions.

A suivre...



3 réactions


  • gordon71 gordon71 18 mai 2012 18:48

    bonjour 


    génial, comment ai je pu louper les premiers épisodes, haletant on s’y croirait 

    chapeau bas, le marin

  • easy easy 18 mai 2012 21:02

    Très intéressant et dépaysant
    Merci Argo

    Je suis fortement surpris que ces hommes ayant toujours à intervenir sur des structures penchées aient développé si peu de réflexes de sécurité. La moindre des précautions consisterait, tant qu’on n’est pas dans l’eau, dedans ou dehors, à être sécurisé par une corde, un harnais (ce qu’ils ont fait) et ne jamais s’en défaire si on est à plus de 2m de chute potentielle (ce que Johnson n’a pas respecté)

    (15kg de matériel c’est broutille. Bien des soldats ont eu à sortir des barges de débarquement avec 40 kg sur le dos. Bonjour la noyade s’ils n’avaient pas pied)


    Le coup des boucles faites tous les mètres me semble également bizarre tant il existe de systèmes spéciaux permettant de descendre et de se bloquer à la hauteur qu’on veut. 



    Cette opération de reconnaissance tenait, comme toutes les opérations de ce genre, bien plus de l’escalade que de la plongée. Je considère qu’il leur fallait donc porter une combinaison, une Fenzy Aéris confort permettant de supporter les ambiances irrespirables quelques minutes (il y a toujours des vapeurs toxiques et des risques de mise à feu dans ces cas là). Une torche frontale non feu, un harnais, des mousquetons de descente et de montée, une balise et un casque de canoé kayak. 




    Ici, il aurait suffit de 160T de plus ou de moins sur un bord pour revenir à l’horizontale. 
    Dans d’autres cas, il faudrait peut-être 10 000T soit un volume de 200x10x5m d’eau.

    Pourquoi ne pas concevoir des airbags géants qui seraient déployés au choix soit en un éclair sur réserves de gaz comprimé (comprimé à 100 bar, la moitié des bouteilles de plongée, ça ferait des citernes de 100 m cube) soit progressivement avec un compresseur. 
    Un navire comportant au-dessus de sa ligne de flottaison et dans un repli de la coque des airbags périphériques pourrait se transformer en pneumatique, insubmersible, rester horizontal, accessible, vivable, remorquable, et accessoirement amortir une collision avec un autre navire. Ce gaz contenu en réserves serait pauvre en oxygène mais respirable afin qu’en cas d’incendie, il puisse être injecté depuis la cale pour réduire les incendies. 


    Toute personne embarquée sur un navire devrait avoir en permanence sur elle un gilet Fenzy de flotaison (qu’elle peut gonfler à la bouche), une petite réserve d’oxygène à bouche, une balise, un sifflet et une torche. C’est quasiment la règle pour quiconque fait du ski, ça devrait être la règle dans la marine. 

    D’autre part, tout navire ayant un problème devrait lâcher en sa périphérie quelques cordes flottantes avec flotteur lumineux au bout. Dispositif à normaliser pour adéquation aux sauvetages et apontages
     
    Concernant les transbordements avec les bâteaux d’assistance, je renoncerais définitivement aux verticales donc aux abordages à flanc. Les navires d’assistance resteraient toujours au loin et les transbordements se feraient toujours en tyrolienne motorisée tant à la descente qu’à la montée (avec dispositif de maintien de tension égale)
     


    • Radix Radix 20 mai 2012 13:35

      Bonjour Easy

      Très intéressantes suggestions mais qui ont malheureusement un coût... Incompatible avec la loi du marché qui tend toujours à aller vers le moins cher.

      D’ailleurs, économiquement ne serait il pas plus rentable de construire ces voitures aux États Unis plutôt que les transporter à travers le Pacifique ?

      Radix


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