lundi 29 mai 2017 - par emmanuel muller

De la politique comme système : des partis aux parties

Crise de système vous dites ?

La politique ancienne semble morte.

Une politique nouvelle doit apparaître.

Essais sur une révolution politique simple :

Les parties pour remplacer les partis.

La droite, la gauche.

L'extrême droite, l'extrême gauche.

Les macronistes, les hollandistes, les sarkozistes.

Les chapelles sont closes, totales, absolues, incompatibles, et totalitaires.

Le ni droite ni gauche lui-même me semble être une chapelle politique totalitaire à laquelle on adhère ou pas, mais on n'y tolère pas plus qu'ailleurs le fait de n'adhérer qu'à une partie du projet préétabli.

La carte politique est ainsi faite de projets clés en mains, on doit se placer politiquement et défendre le tout.

Impossible de défendre dans un programme social-libéral une face et de rejeter l'autre. C'est d'ailleurs ce qui a coupé la gauche en deux.

Impossible de défendre dans un programme de droite humaniste l'aspect économique en rejetant la part humaniste, ou le contraire. C'est d'ailleurs ce qui a coupé aussi la droite en deux.

Les anciens partis explosent, et les nouveaux reproduisent ce qui a fait exploser les anciens : il faut adhérer au tout, et choisir par le tout, par le projet total, ficelé indiscutable.

C'est précisément ce qui a interdit le rapprochement Hamon - Mélenchon aux présidentielles, la vision totalitaire d'un "programme-tout" qu'il est tabou de traiter par morceau.

C'est tout ou rien.
Donc c'est de l'ancien !

Selon moi ils exploseront à leur tour car le temps du choix par le tout est révolu.
Il est rendu impossible par la quantité d'information politique qui arrive à chacun.
Le système qui porte le savoir politique populaire n'est plus compatible avec cet agencement pyramidale des propositions.

Un autre système est-il possible ?

La réponse la plus simple qui soit dans ce nouvel océan de complexité des choix c'est :

Créer des parties.

Pas des partis, des parties, "i" "e" "s", au féminin, des portions.

Imaginons ...

L'écologie par exemple, a du mal à se situer sur des options purement économiques. C'est normal, c'est pas son sujet. Même si on peut y étendre certains principes.

La partie écolo n'aurait pas besoin de le faire, elle serait une partie qui concernerait l'écologie, et rien que l'écologie... ce qui peut être plus ou moins vaste suivant les entendement, limites qui restent à définir partie par partie, forcément !

Diversité oblige, il y aurait la partie écolo-sociale, la partie diversité, genre Hulot, qui s’opposerait à d'autres parties écolo strictement naturalistes par exemple.

Chaque élu pourrait choisir d'appuyer son programme sur telle ou telle vision de l'écologie, plus ou moins étendue, positionnement facilement compréhensible.

L'économie c'est un gros morceau, on connaît les parties en cause, il y a les libéraux qui s'opposent aux parties qui veulent un contrôle économique d'État, voilà au minimum deux parties économique.

Et quoi d'autres ? On peut en faire plein d'autres, les pro-redistribution contre les anti-impôts, c'est distinct du libéralisme ça, et ça peut même ne pas être opposable, j'en connais qui sont pour les deux en même temps.

L'administratif, plus ou moins, c'est des parties ça aussi, et surtout comment, humaine ou éléctronique, imposante ou discrète, il y a des tonnes de sujets complexes et passionnants qui méritent des groupes dédiés de travail de chaque principe et de chaque idée.

Et la solidarité ? On traite ça sur le mode Hulot, sur le mode impôts, les deux ? Le social-libéralisme que l'on a connu ces 5 dernières années c'est déjà un menu à la carte, mais on n'a jamais pu définir avec précision le social qui était en cause, ni le libéralisme dont il était question, ou après coup, mais il n'y a pas de réflexions de parties sur les libéralises possibles, sur les principes sociaux possibles, et sur leurs opposables.

J'insiste pas, vous avez compris.

Il me semble alors que plus une partie est ciblée, simple et précise, et plus elle a de puissance, de force de conviction.

Et plus la partie est diffuse, complexe et alambiquée, ou téléguidée par le haut pour un projet total à l'ancienne, et moins elle a de sens, et de poids électoral.

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Logo du noyeau libre Hurd.
Schémas d’un fonctionnement par brique logique, imageant une proposition politique faite de parties, au féminin pluriel.

Principe déjà théorisé et aisément pensable ?

La principe intellectuel sur lequel j'appuie cette thèse est celui d'Edgard Morin.

J'ai eu du mal à comprendre son éloge de la complexité, étant moi plutôt pour un éloge de la simplicité, et j'ai fini par comprendre que le complexe dont il parle c'est le simple plus le simple, avec parfois le simple qui en émerge.

Il faut, dit-il a peu près, pour bien traiter un sujet, l'analyser à tour de rôle par le tout et par le détail, et recommencer.
Dit autrement passer les idées du cartésiannisme du cerveau gauche à l'empirisme du cerveau droit, et réciproquement, jusqu'à obtenir une bonne assimilation, comme on mâche à droite et à gauche avant d'avaler.

Les parties ne seraient donc non pas un remplacement, mais un complément de poids égal pour traiter les sujets en détails, voir s'il sont intégrables ainsi, à quoi, voir le tout obtenu, et revenir à une correction par le détail, pour créer une nouvelle proposition.

Plus de dogme par le tout, mais un équilibre entre les convictions et leurs poids, une négociation entre parties et partis sur leur intégration.
Une partie écolo peut se créer un poids politique, négocier son adhésion, et adhérer à plusieurs programme de partis.
Un parti peut choisir entre plusieurs parties écolo.

Ainsi le système politique explose, au sens où il se diversifie. Et la politique devient une affaire de négociation entre représentants des programmes, d’échelle présidentielle et représentant des sujets, d’échelle législative.

Et dans cette négociation, les citoyens on peut alors se saisir à bras le corps d'un sujet, et le pousser et lui donner de la force, sans être otage des guerres politiciennes.

Principe d'adhésion et de rétrocontrôle.

Mon rêve serait donc que les parties s'occupent de sujet précis et de leur insertion. Rien n'empêche ces parties d'avoir, comme les pièce d'un puzzle, des "oreilles", des formes compatibles ou non avec les autres.

Exemple : un parti sur la culture peut inclure que pour être utilisée cette pièce doit disposer d'une entrée financière dédiée correspondant à tel budget. C'est le plus simple, mais chacun peut définir précisément ce qu'impose pour être inclus dans un programme.

La partie dont moi je rêve je l'ai déjà définie ici et elle concerne l'information. Elle me fait penser a une sorte de partie "RSF", et justement, je trouve que ces parties pourraient mieux que jamais être défendues par des organismes de ce type, qui comme Hulot en 2012 pourrait faire des propositions à réaliser sur lesquels les élus s’engageraient ou pas.

La grande force de ce système, que je crois simple, c'est que les parties pourraient rédiger leurs lois au lieu de les laisser faire par les grands groupes comme on l'a connu pour la loi dite "Vivendi Universal" et beaucoup, beaucoup d'autres. Ce qui déjà prouve que le système a ici une lacune. Les parties seraient partie prenante de la réflexion sur les lois, et surtout, surtout, elles pourraient s'en faire juge ensuite.

Car si les appareils sont moribonds, c'est qu'ils ne peuvent avoir d'autocritique sur des points précis. Or les parties peuvent se développer en restant à la marge, soit relativement, soit totalement, soit pas du tout, mais chacune serait libre de sa position, et libre de se forger au fil du temps un poids électoral qui rendrait la validation de leur proposition génératrice de vote, ou pas.

Mécanisme imposable "par le bas"

Enfin, pour conclure, il ne serait pas nécessaire d'avoir un avis sur tout ni d'atteindre une masse critique de fonctionnement pour faire changer les choses. Par exemple connaissance libre 2017 met déjà ça en pratique comme l'avait fait candidat.fr avant lui, ça reste hyper confidentiel, mais puissant dans le cercle qui s'intéresse au sujet.

Il reste donc à multiplier ce type d'action "externalisée", et à ce qu'un grand parti à l'ancienne en fasse la promotion pour que ça commence à se faire. Un ou plusieurs, parmi ceux qui se disent être non pyramidaux, c'en serait enfin la preuve, mais aussi une proposition pour réellement changer le système.

Changer le système c'est pas nier les frontières, genre ni droite ni gauche, ni vouloir tout péter, genre anti-système (la notion mortifère par définition), non changer le système c'est changer la façon dont le système s'organise.

Comme le corps humain, le corps politique a besoin d'organes. Or, faute d'organe, on a des amas cellulaires qui se bataillent tous la tête, et aucun qui se spécialise dans les poumons, ou le cœur, si ce n'est au sein d'une bataille pour obtenir la tête.

Mais il nous faut des poumons qui ne s'occupent pas de prendre la tête, et alors là, enfin, on va pouvoir respirer !



6 réactions


  • pallas 29 mai 2017 15:38

    Bonjour,

    Et sinon avec Poutine cela c’est bien passé ?, pas de méchanceté j’espère, cela semble avoir durée peut de temps.

    Salut


  • gogoRat gogoRat 29 mai 2017 16:02

    D’abord, n’oublions pas et ne négligeons pas nos classiques !

    Si, quand le peuple suffisamment informé délibère,
     les Citoyens n’avoient aucune communication entre eux,
    du grand nombre de petites différences résulteroit toujours la volonté générale,
     et la délibération seroit toujours bonne.
    Mais quand il se fait des brigues, des associations partielles aux dépends de la grande,
     la volonté de chacune de ces associations devient générale par rapport à ses membres,
     et particulière par rapport à l’Etat ;
    on peut dire alors qu’il n’y a plus autant de votants que d’hommes, mais seulement autant que d’associations.
     
     Les différences deviennent moins nombreuses & donnent un résultat moins général.
     
    Enfin quand une de ces associations est si grande qu’elle l’emporte sur toutes les autres, vous n’avez plus pour résultat une somme de petites différences, mais une différence unique ;
    alors il n’y a plus de volonté générale, & l’avis qui l’emporte n’est qu’un avis particulier.
     Il importe donc pour avoir bien l’énoncé de la volonté générale qu’il n’y ait pas de société partielle dans l’Etat & que chaque Citoyen n’opine que d’après lui.’

     
     
     
     L’éclairage de notre actualité, par ce texte datant des ’Lumières’ (cf ’Du contrat social - de JJ Rousseau) nous montre que le prétendu dépassement des ’brigues’ (partis : associations partielles) par celles et ceux qui nous intiment de ’marcher’ n’est en fait qu’une mise au pas de toutes les autres associations par une seule : une différence unique : un avis fort particulier !
     

     Partant, je ne vois mal quelle différence conceptuelle pourrait sous-entendre la substitution de ’parties’ à des partis. Il me semble par contre beaucoup plus parlant, et plus clair de vouloir remplacer le paradigme de ’représentants incarnant le peuple’ de ’programmes politiques’ ayant ’en même temps’ un avis sur tout (et n’importe quoi) et le prétendu choix par chaque citoyen d’une ’famille’ d’un ’papa’ ou d’une ’maman’ du peuple ... par une approche mature distinguant chaque sujet politique, chaque proposition citoyenne, chaque doléance citoyenne .
     Le débat citoyen gagnerait à se focaliser sur des idées, des options, des propositions et choix citoyens circonstanciés plutôt que sur des plans sur la comète prétendant évaluer des personnalités ou la prétention alimentée par ’une différence particulière’ à ’représenter’ l’ensemble de ses frères !
     
     
     Rappelons que ce qui donne à la technique du scrutin un potentiel atout théorique pour réaliser un choix pertinent, c’est le théorème du jury de Condorcet ... qui illustre bien la pertinence de faire intervenir, au moment du choix, la plus grande multitude possible de différences.
     ( En gros, plus il y a de jurés, votant sans se concerter, et avec une chance raisonnable (>= 0.5) de ne pas se tromper individuellement, plus le jury a de chance de désigner par son vote la réponse vraie, à supposer que cette réponse vraie existe )
     
     N’est-il pas déjà souvent plus que délicat de se figurer qu’il existe une réponse plus pertinente que les autres dans bien des débats pourtant bien délimités et circonstanciés ? Comment, alors, se figurer qu’il puisse être plus pertinent de croire à une possible réponse juste concernant le choix d’une personne en devenir, ou de tout un ’programme électoral’.
     
     Est-ce qu’en démocratie un élu peut avoir plus de prétention que de se contenter du rôle d’arbitrage voulu par notre actuelle Constitution pour notre président de la République.
     Voir alors la proposition de cahiers de doléances évoquée dans mon ’profil’ ...


    • pallas 29 mai 2017 16:24

      @gogoRat

      C’est terminé le temps de la nov langue, bienvenu dans l’ancien temps, le fort gagne et le faible disparait.

      C’est mieux et plus simple, ainsi et tellement plus amusant et mon gout (rire).

      De choix il n’y en a pas, c’est un fait

      Salut


    • emmanuel muller emmanuel muller 29 mai 2017 21:25

      @ Pallas
      J’ai du mal m’exprimer.
      Rien à voir avec macron.
      Je l’ai écris plusieurs fois.

      @gogoRat

      Merci infiniment d’avoir pris la peine de citer ce texte, c’est très judicieux.
      Mais c’est justement une réponse technique en pleine résonance avec ce texte.
      Enfin il me semble.

      C’est judicieux par ce que les brigues c’est les partis, ce que moi j’ai appelé le choix par le tout
      Ce principe écrasent les opinions et casse la diversité, je partage le constat.

      L’idée que je défends s’y oppose mécaniquement en défendant des briques par sujet.
      Pas des brigues qui sont des brigades de pouvoir qui cassent la diversité, non
      Des briques de pensée, des pavés par sujet, qui s’imposent au préalable.

      Alors, pour que je comprenne sur un exemple, en quoi le pacte écolo de hulot en 2012, une brique, une partie, qui c’est imposé aux brigues, aux partis, en quoi ce pacte écolo allais a l’encontre des propos de rousseau ?
      Par ce que moi ce dont je parle c’est de généraliser cette façon de faire, pour créer un contre pouvoir dans l’organisation même des choses politique.


  • epicure 30 mai 2017 21:33

    hamon - mélenchon :

    clivage sur l’europe, donc stratégiquement important .
    Mais aussi le problème du passif du PS ces dernières décennies et surtout la dernière présidence, les députés ou eurodéputés du PS qui ont voté des textes de droite.

    Bon maintenant avec macron président les choses vont se décanter, l’aile droite du PS le rejoint.

    Par contre les membres du PCF ont jugé que les points communs avec Mélenchon étaient plus importants que ce qui divise.

    En fait au sein de chaque parti, il y a divers courants, mais des fois les clivages peuvent être trop importants.

    IL y a des divergences qui ne sont que des différences de point de vu d’un problème, mais quand on touche des problèmes idéologiques, que les buts des choix sont trop différents, il devient impossible de trouver une entente.

    En fait UMP/LR tenaient grâce au culte du chef de la droite, c’est à dire qu’une fois le chef choisi tout le monde se mettait en rang derrière lui ( dans la pratique il y a eu quelques fortes têtes ).

    En fait ton système n’aide pas forcément, car si on est rigoureux, pour la grande majorité des sujets politiques, il y a quatre grands choix possibles, plus les nuances, les mélanges (un peu de ceci ici, un peu de cela là ) selon les visions politiques, parce que les choix purs ne sont pas forcément adoptables tels quels.

    Pour les impôts il y a plusieurs problématiques qui se posent comme  :
    - à qui et combien ?
    - pour quoi ou pour qui ? et réparti comment ?

    Et les réponses n’ont de sens que dans une logique politique, car toute réponse n’est qu’un choix. Ces choix peuvent impacter la vie des citoyens en bien ou en mal.
    Sans logique, qui implique des buts et des moyens , il n’y a théoriquement pas de bonne solution.

    Au moins un programme comme celui de Mélenchon a le mérite d’être cohérent, c’est à dire que c’est un programme pensé pour que toutes les solutions poussent la société dans le même sens, suivent en gros la même logique. Il y a des solutions qui n’auraient pas de sens en son sein.


    • emmanuel muller emmanuel muller 1er juin 2017 09:40

      @epicure

      Et les réponses n’ont de sens que dans une logique politique, car toute réponse n’est qu’un choix. Ces choix peuvent impacter la vie des citoyens en bien ou en mal.
      Sans logique, qui implique des buts et des moyens , il n’y a théoriquement pas de bonne solution.

      Est-ce qu’on en est bien certain de ça ?
      C’est l’objection logique a mon propos, merci pour cette bonne lecture.

      La réponse est dans la partie sur la théorie, sous l’image.

      1- Réflexion sur les solution hors partis, par sujet
      2- Montage des briques compatibles entre elles dans les partis
      3- On ajuste et on recommence, au 1, encore et encore.

      En fait la politique se ferait ENTRE les deux, ENTRE les avis par sujets et les partis.
      Aujourd’hui elle se fait dans les partis par sujet, on ne réfléchis que dans les chapelles.

      Donc je reprend votre exemple pour répondre avec :

      _ Clivage fort sur l’europe entre Hamon et Mélenchon, oui.
      _ Des éléments peuvent ne pas avoir de sens placé dans un programmes d’ensemble, oui.

      (Cohérent ou pas c’est hors sujet pour moi. J’évite le politicien pour rester à l’échelle de la mécanique générale de la politique.)

      Par contre la question sur l’Europe est un bon exemple : est-ce que les positions technique de chaque ne peuvent pas créer des mouvements rien que sur cette question ?

      _ Une partie bras de fer, genre refus de soumission et rapport de force (tendance mélenchon)
      _ Une partie évolution par l’intérieur vers un parlement économique (tendance hamon)

      C’est trop schématique dis comme ça, mais l’important c’est que des mouvements de pensés sur l’europe pourraient se faire par « parties », et ce qui est opposable ou pas pourrait faire jour AVANT que tel ou tel position devienne l’engrenage de tel ou tel programme globale.

      Moi je pense que si l’idée de l’Europe avait été traité en amont il n’y aurait que 2 courant : les pro réforme, et les pro sortie.
      Mélenchon parlait menace de sortie pour obtenir la réforme.
      Si le mouvement « phy » avait du choisir, le mode de réforme aurait été un sujet politique préalable.

      Vous imaginez ... un grand débat hors période électorale avec le sujet de la réforme de l’Europe traité directement, avec des chapelles, des sondages, des mouvement d’opinions, et les partis qui s’y adapteraient ensuite en vue des élections ...

      Moi j’imagine ça comme un système politiques des idées.
      Infiniment plus adapté au élections parlementaires, soit dit en passant, puisque les singularité de chaque élus serait incarné par des briques de pensée connues.


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