lundi 14 novembre 2016 - par Boogie_Five

Démocratie représentative et fascisme : un bon marché

« Franzaizes, franzais : Moi, Emmanuel Macron, ze déclare être candidat à la prézidence. »

 

Voizi la fameuse phrase que guettent tous les journalistes politiques hexagonaux. Un candidat qui zozote défit toute antipathie, la commisération des uns face à ce handicap étouffe tout le réalisme de ceux qui ne croient pas qu'un défaut d'élocution aussi flagrant limite sa crédibilité. Honnêtement, je serais le premier heureux à célébrer la première élection d'un « handicapé », un autre président qui bégaie ou zozote, ça donnerait un peu de légèreté et de bienveillance aux politiciens corrompus ou trop zélés – (ah, non, cette fois-ci c'est bien un Z à l'origine).

Pendant que n'importe quel candidat à un vulgaire poste de représentant commercial ou de cadre dans une grande entreprise se ferait sèchement renvoyer chez lui, Macron, Rastignac 1.5. – (pour les logiciels, lors d'une nouvelle version ou extension, on ajoute un numéro), intronisé « grand prêtre » par la machine multimédiatique et sacré grand gardien des saintes reliques de la numérocratie télévisuelle, le nouveau prélat des technologies avancées serait immunisé contre toutes les attaques minables qui sont le lot de la démocratie représentative, vieillerie aristo-bourgeoise (qui sera l'objet de la rubrique suivante de l'article), ordre traditionnel qui ne pardonne aucun écart dans la compétition oratoire, que ce soit de grammaire ou d'élocution. C'est dommage mais c'est ainsi.

La question à poser sur cette candidature est le niveau d'aveuglement dont souffrent apparemment la gauche libérale, une bonne partie des médias et un certain nombre de conseillers provenant de grandes écoles technocratiques : sont-ils à ce point désœuvrés pour s'en remettre à un aussi jeune candidat dont le charisme est moyen et de surcroît, ne s'est jamais soumis au vote de la population ? Malgré le candidat, la dérive de cette gauche libérale tourne à l'introspection lorsqu'il présente son diagnostic à son meeting de Strasbourg (pour les citations, j'ai retiré les zozotements, pour qu'on comprenne…) :

« C'est, au fond, vous avez aujourd'hui une démocratie d'irresponsabilité qui s'est installé dans le pays et qui pourrit parfois les extrêmes. Mais en tout cas, ce sentiment chevillé chez nos concitoyens qu'on pourrait tout dire, s'engager à tout, ça n'a de toute façon aucune conséquence. Et donc cela mine poids de la parole publique, et ce qu'on pourra faire dans les prochaines semaines. Et puis, vous avez aujourd'hui, une démocratie perçue comme inefficace ».

Diantre ! Un populiste ! Macron découvre la démocratie comme un légume l'eau chaude. C'est incroyable de parler au peuple, apparemment ça fait du bien après cinq années d'enfermement dans la ploutocratie hollandaise. Heureusement, avec encore un peu de persévérance, la gauche libérale va réussir la fusion tant attendue entre démocratie et populisme. Ni de gauche ni de droite, populaire, social-libéral, et « En marche ! ». Sauf qu'un petit détail fait obstruction à toute cette démagogie qui a l'audace de zozoter : tous ceux qui l'entourent sont les « ratés » du hollandisme qui ont été au pouvoir pendant cinq ans et en veulent toujours plus grâce à leur nouveau candidat, un poussin qui n'a jamais percé la coquille du système électoral.

Toutefois, Macron reste un jeune pousse sympathique qui fera bien rire les français pendant quelques mois et il serait bête de ne pas en profiter, au milieu des Le Pen, Zarkozy (oups ! C'est moi qui zozote cette fois), Valls, tous ces ratiocineurs de la République agonisante. Toute cette longue descente aux enfers de notre système politique (qui avait commencé dès la fin du mandat de De Gaulle avec Mai 68) fait partie d'une évolution globale qui connaît l'affaiblissement généralisé de cette organisation politique qui s'était étendue en même temps que la colonisati…euh, enfin la mondialisation plutôt : il s'agit de la démocratie représentative.

 

 

Démocratie représentative et populisme : un bon marché

 

Comme beaucoup le savent, et autant d'autres qui ne le savent pas ou feignent de l'ignorer, le gouvernement représentatif a été conçu et mise en place à partir du XVIIIème siècle lors des révolutions bourgeoises pour réformer le féodalisme. À cette époque, au moins la moitié de la population était paysanne et analphabète, le dialogue social était parfois réduit à des émeutes et à des guerres sociales sans fin lorsqu'il y avait un problème d'organisation. La religion était en parallèle un des vecteurs essentiels pour faire de la politique et de l'administration. Toujours avoir ces idées en tête lorsque le « Siècle des Lumières » est évoqué.

Le cas d'Emmanuel-Joseph Sieyès est le plus connu mais il reflète bien l'esprit de son temps. Celui qui disait que le Tiers-État est tout, et donc que la noblesse n'est rien, n'en concluait pas que toutes les parties de la population étaient égales pour autant, et le tout du Tiers-État doit être géré par une minorité politique assez fortunée et instruite. Un despotisme éclairé audacieux qui peut faire l'économie de la tyrannie, et plus tard de la « terreur ».

Il est compréhensible qu'instaurer la démocratie après plus de 2000 ans de monarchie, suite à la chute de la démocratie athénienne en – 411, était impossible à réaliser dans l'immédiat. Le gouvernement représentatif, issu d'élections à suffrage censitaire qui écarte les classes moyennes et pauvres de la politique, a été adopté comme un système qui permet la transition entre l'Ancien régime et une éventuelle démocratie future, que le désir d'instaurer a toujours légitimé et justifié le pouvoir des bourgeois sur les autres classes : nobles, prêtres, paysans, militaires, petits commerçants et fonctionnaires – pour ces derniers les futurs employés de la société moderne. Le gouvernement représentatif est fondamentalement le pouvoir d'une élite minoritaire sur le reste de la société, qui à l'époque, est imprégnée de traditions féodales, en rapport avec le mode d'occupation des territoires ruraux, construit par les seigneurs et les paysans. Dans cette configuration, le nouveau bourgeois apparaît comme un autre seigneur qui parle au nom du peuple et de la nation plutôt que de parler au nom de dieu et du roi.

Au cours du XIXème siècle et jusqu'à la Première Guerre Mondiale, les bourgeois ont dû affronter de nombreux concurrents, les monarchistes tout particulièrement, la caste militaire, elle aussi porteuse de progrès, les travailleurs pauvres des villes, de plus en plus nombreux, et les nouveaux employés très qualifiés de la grande industrie et des services, encore restés à la marge des classes dominantes. La solution, afin d'éviter la fin des tous les espoirs pour instaurer un ordre social plus pacifique que le despotisme, fut d'intégrer au nouveau régime des parts de plus en grandes de la population dans la délibération politique. Dans un premier temps, ce fut l'éducation citoyenne et nationale pour tous, et en parallèle, le suffrage universel, pour que le gouvernement puisse asseoir son autorité sur une base qui soit la plus large possible. Cependant, avec toutes ces réformes pour élargir le corps politique, le périmètre très étroit des institutions représentatives (assemblée nationale, conseils municipaux, etc) ne permettent pas aux classes populaires de vraiment participer à la discussion, et l'autorité des classes bourgeoises dirigeantes ne cessa pas d'être attaqué de toutes parts.

Dans un second temps, pour remédier à la contradiction que la citoyenneté de tous est garantie par le gouvernement de quelques-uns, les partis de masse font leur apparition : c'est l'apport du fascisme et du communisme à la démocratie représentative. Alors que la mémoire n'a retenu de cette période de l'entre-deux guerres que les crimes de masses et le terrorisme d'État, cela cache qu'en arrière-plan l'entrée des masses populaires dans les institutions politiques a été sauvagement organisé : les institutions représentatives ne le permettant pas dans leur fonctionnement habituel, il fallut recourir à des lois d'exception en tous genres, dont l'expression globale fut un nationalisme effréné, meurtrier et suicidaire, qui aboutit à la Deuxième Guerre Mondiale.

Puisqu'il est avéré que la démocratie représentative engendre autant de conflits, en permettant à des partis de masses organisés de s'accaparer tous les pouvoirs et de mettre en place un État totalitaire, par rapport auquel même une monarchie sanguinaire d'ancien régime ne soutient pas la comparaison, il serait temps de réfléchir à deux fois sur le bien-fondé des élections et du gouvernement représentatif.

Après la guerre, l'État providence a été mise en place pour réguler l'économie, mieux contrôler la population, améliorer les conditions de vie, mais à aucun moment il a été question de traduire ces avancées sociales dans le fonctionnement du gouvernement. Ce dernier, bien qu'il se modernise d'un point de vue technique et communicationnel, reste le même dans son fondement depuis les révolutions libérales du XVIIIème siècle. Malgré l'élection de fascistes, de communistes, de monarchistes et de populistes en tous genres, le gouvernement représentatif sanctionne et récupère toutes les dérives. Jusqu'à quand ?

La limite aujourd'hui, se constate. C'est de sa propre autorité que le régime représentatif se dissout en lieu et place de régimes autoritaires qui peuvent violer tous les droits. Non pas le peuple, mais une bonne partie du peuple, sous prétexte de majorité électorale, demande aux élites d'arrêter de faire de la démocratie, afin d'exclure une autre partie du peuple et de leur retirer le peu de droits qu'ils ont. Et dans ce processus, les dictateurs modernes ont tous maintenu la forme parlementaire, même si elle réduite à une chambre d'enregistrement. C'est-à-dire que le régime représentatif contient en lui des germes de l'Ancien régime, qui dans sa manière de produire le législatif, le rend compatible avec toute forme de dictature personnelle. Tandis que dans une démocratie directe, dans le cas d'une opposition frontale entre plusieurs parties de la population, il y aurait immédiatement une scission du corps politique en deux ou trois ou quatre « nations », avec plusieurs régimes démocratiques qui se font face – (une petite démocratie en guerre contre une autre petite ne vaut-elle pas mieux qu'une grande tyrannie en guerre contre une minorité ?) –, dans la démocratie représentative, une courte majorité a le droit de vouloir supprimer une partie du peuple, sans aucune contrepartie, en élisant un tyran le plus normalement du monde.

Quid des élections en Turquie, aux Philippines, en Inde, au Japon et maintenant aux USA avec Donald Trump qui couronne cet élan populaire vers la tyrannie ? La démocratie représentative n'a jamais eu comme fondement l'égalité politique des citoyens, puisque ceux qui sont élus, avec les votants qui les soutiennent, ont plus de droits que les autres dans la délibération, établissant ici une hiérarchie entre des personnes, là où il faudrait une hiérarchie au niveau des actes, c'est qui n'est pas du tout la même chose.

Par exemple, dans la démocratie directe, les majorités ne se forment pas à partir de personnes ou des groupes de personnes, mais changent à chaque contexte suivant l'objet du débat. Ce sont les actes politiques qui forment les majorités, et non pas le contraire. La personnalisation du pouvoir est quasi impossible, même avec de très grands orateurs, et surtout, avec le tirage au sort, aucun n'a un intérêt particulier pour gagner encore plus de pouvoir, quand bien même il peut être corrompu pendant le temps qu'il exerce son devoir. Il ne s'agit pas de dire que la démocratie directe est un régime politique merveilleux où les êtres humains sont plus vertueux et les idées plus pures, mais il semble que c'est une organisation plus juste et concrète, qui permet une meilleure mesure des choses, où la puissance est plus adéquate à toutes les possibilités envisagées et les manipulations sociales moins ravageuses. Alors que le régime représentatif fait presque tout dans la démesure, la grandiloquence, l'ubuesque et souvent une certaine forme d'impuissance sur les objets desquels il veux agir. De plus, il autorise l'organisation d'un régime totalitaire, c'est un fait historique indiscutable.

Le gouvernement représentatif est bonne pour des paysans analphabètes et rugueux, mais beaucoup moins pour des employés administratifs et des ouvriers qualifiés.

 

 

Fascismes d'hier et d'aujourd'hui

 

Le fascisme est la suspension extraordinaire du régime parlementaire, en ajoutant à celui-ci un dispositif militaro-policier aux pouvoirs illimités afin de réorganiser toute la société. Il peut apparaître sous différentes formes, y compris communistes, qui partagent tous quelques traits communs :

– Refus de toute opposition et suspicion généralisée.

– Propagande de masse, personnalisation du pouvoir.

– Anéantissement plus ou moins absolu des ennemis.

– Encadrement militaro-policier des activités.

– Maintien du parlement, sous une forme atrophiée.

– Concentration de tous les pouvoirs dans l'exécutif.

Avec la crise de 2008 et la montée de la xénophobie dans le monde, beaucoup d'intellectuels font la comparaison entre les « fameuses » années 30, qui font suite aux « roaring twenties » des années 20, en français les « années folles », d'un nouveau capitalisme qui s'affichait avec insolence, avec ses nouvelles machines, ses grandes usines et son cinéma spectaculaire, ce qu'on oublie très souvent de rappeler.

Le parallèle est bien sûr très intéressant mais il est souvent biaisé parce que les années trente sont décontextualisées vers aujourd'hui, donc toujours dans le sens du futur, alors qu'il est aussi intéressant de remonter le temps pour avoir une vision à rebours. La bonne question à poser est : qu'est-ce-qui, aujourd'hui, est vraiment issu des années 30 ? Et non pas une vague ressemblance à travers le temps en analysant seulement les mouvements d'aujourd'hui comme post-nazis, post-fascistes, comme s'il y avait une véritable continuité.

Ce qui est continu depuis les années 30 est l'organisation scientifique du travail, le fordisme-taylorisme, encadrement de masse de salariés dans de grandes unités de travail, qui se traduit aussi dans l'habitat avec une urbanisation faite de grands ensembles. C'est aussi le début de New Deal, lancé par le président démocrate Roosevelt qui met au cœur du système un État régulateur et interventionniste, en créant beaucoup d'emplois et en haussant fortement les impôts. En somme, une quantité d'énergie politique phénoménale pour récupérer la crise de 1929 et la politique libérale qui l'avait favorisée.

Le régime parlementaire libéral qui gère un État-nation est l'autre grande continuité, malgré sa suspension en Europe pendant la guerre. Et là aussi, un gigantesque accroissement de ses compétences qui n'a pas cessé depuis les années 30. Les peuples étaient enfin entrés sur la scène politique et ne vont plus jamais en sortir.

En revanche, selon les espaces et les périodes considérés, il y a des différences de taille qui empêche une trop grande comparaison. C'est à propos des structures de la population et la place des militaires dans la société. Autant rassurer tout de suite, la mise en place d'un régime fasciste dans les pays développés n'est pour demain. Impossible parce que les populations des pays riches est beaucoup plus vieille et la jeunesse n'est pas autant militarisée. Qui fournirait aujourd'hui les nouvelles chemises brunes et autres gardes rouges, indispensables pour faire régner la terreur ?

D'autre part, la culture contemporaine des pays développées ne répond pas aux mêmes attentes, elle beaucoup plus diversifiée et elle ne reprend pas autant de stéréotypes inspirés du monde ancien dans lesquels chacun puisse se reconnaître. La population a changé et elle fabrique elle-même ses schémas ou ses images-types, la plupart du temps en totale déconnexion du pouvoir (c'est peut-être un problème de retrouver une certaine cohérence à la postmodernité).

Mais ce qui donne largement plus d'inquiétudes, c'est la situation des grands pays émergents (Chine, Brésil, Russie, Mexique, etc). En effet, tous les problèmes évoqués ci-dessus sur la population, la militarisation, la suspension du régime parlementaire, la crise économique, prennent dans ces pays une acuité redoutable qui donne crédit à toutes les suppositions. Lorsque le premier ministre indien, Narendra Modi, élu en 2014, et à sa suite le sulfureux président philippin, Rodrigo Duterte, élu cette année, encensent l’œuvre d'Adolf Hitler, ce n'est plus la simple figuration nostalgique du IIIème Reich dans un bar caché à Lille de quelques bandes de skinhead habillés comme des hipsters, c'est une grande lame de fond, auquel se greffent en bout de course Shinzo Abe, le premier ministre japonais qui célèbre la gloire des chefs militaires au sanctuaire de Yasukuni, ou alors Viktor Orbán qui cherche lui aussi à revivifier un nationalisme d'un autre temps.

Au milieu de tous ces événements, passés et présents, existe-t-il un lien qui les traverse tous et donne une explication générative d'ensemble ?

Difficile à estimer, étant donné la pluralité des acteurs, mais ce qui peut être observé dans un premier temps est une impression de désorganisation générale de la politique économique ainsi qu'une redistribution de la carte géopolitique – en Europe de l'Est, au Moyen-Orient et en Asie orientale principalement. Le continent Eurasiatique bouge beaucoup et les puissances dominantes du vingtième siècle ne savent toujours pas comment répondre à ces bouleversements.

En tout état de cause, il serait préférable à l'avenir de réformer le fond du système représentatif, en le destinant davantage aux questions purement locales et freiner cette concentration excessive au niveau de l’exécutif national, pour éviter que les grandes masses soient manipulées par un démagogue qui veut prendre tous les pouvoirs et résoudre les contradictions sociales en faisant simplement la guerre aux minorités et à ses voisins.

 



2 réactions


  • howahkan 14 novembre 2016 11:18

    Salut

    pour moi je vois que toute société basé sur une hiérarchie verticale et la compétition qui cache une élimination des autres, une spoliation au mieux, donc qui va avec ne peut que produire ce qu’elle produit depuis 3000 ans

    et les voleurs qui dirigent depuis 3000 ans veulent que la masse continue à ne pas voir cela, qui est une condition essentielle de leur pouvoir...le pouvoir est toujours violent...une guerre ça demande de la préparation, du temps, de l’organisation etc donc une volonté organisée derrière..seul le pouvoir criminel, violent et hiérarchisé peut faire cela..

    on vous a dit qu’il n’y avait pas le choix que c’est comme cela depuis le début....sans l’ombre d’une preuve absolue..et si cela était totalement faux ???

    Croyez vous vraiment que La Nature des choses soit l’émergence de cet être devenu par choix criminel et mauvais ?? c’est impossible..

    Ou alors si oui achetons tous des armes...et entre-tuons nous ..ce sera bon pour le PIB et le business..après tout seul cela compte ..tout est bon pour essayer d’oublier que naître c’est mourir....ce qui est impossible..car on ne sait plus que ce qui dirige nos vies nous est devenu inconscient du fait de la perte de nos autres capacités...

    nous régressons...le sentez vous ce malaise ? Oui bien sur...

    ce qui reste de cerveau ne peut vivre cela....nos anciennes capacités elles savent le faire...elles sont là pour tous ,endormies....Siddhartha avait vu juste...

    Mais quand on est en mode fuite, quoi fuit quoi ? mystère !! donc en mode peur, ah fuir est peur ? donc ignorant de soi, du fait de vivre etc etc ......ce genre de propos est au mieux totalement inepte, ne parle pas du tout..quand au pire je vous laisse apprécier cela..par et pour vous même....

    merci d’avoir lu cela..

    homo sum, et humani nihil a me alienum puto


  • Xenozoid 14 novembre 2016 15:41

    cela revien de temps en temps


    « La démocratie parlementaire est par définition pourrie, parce qu’elle ne représente pas la voix du peuple, qui est celle du chef sublime. »

    « Doctrine dépasse la raison et science est toujours suspect. »

    La suprématie du fondamentalisme religieux dans et sans le gouvernement exerce cette bannière avant tous les autres. Quell est la raison face à la foi du zélote ? la science est devenu un navire édulcoré pour le dessein Intelligent, et les vérités irréfutables de données empiriques sont passées sous silence. Spencer Tracy, dans le film « Inherit the Wind », avait avertit : « le fanatisme et l’ignorance sont toujours occupés et ont besoin d’alimentation. Et bientôt, votre honneur, avec bannières aux vents et tambours battant marcheront en arrière, vers l’arrière, à travers les époques glorieuses de ce XVIe siècle, lorsque les bigots brûlaient l’homme qui osait porter des lumières d’intelligence à l’esprit humain. »

    « L’identité nationale est fournie par les ennemis de la nation ».

    Cela a été avec nous depuis des générations maintenant. Notre nation nous défini par comparaison a l’ennemi, à l’Impérial totalitarisme, puis par des décennies de comparaison au communisme. Le terrorisme a supplanté toutes ces notions, martelé en place depuis un mardi en septembre 2001 par les actions de fous. Nous ne sommes pas eux, tous est justifiée dans la lutte contre eux, et donc nous sommes définis.

    « Argument équivaut à trahison. »

    Tout ce qu’il faut faire pour voir cela en action est de passer quelques heures avec la chaîne tfi FR2 et toutes les autre voix de la liberté. Frites de la liberté. Pourquoi vous détestez le monde libres ?
     ? Vous êtes avec nous ou vous êtes avec les terroristes. faites gaffe.

    « Perpétuellement en guerre, l’État doit gouverner avec les instruments de la peur. »

    La manipulation de cette population par la peur a été cruellement efficace. Nous ne voulons pas la preuve d’être un champignon atomique. Armes de destruction massive et d’al-machina en Irakistan. Conceptions nucléaires en Iran et empoisonée en syrie. mac guyver etait une série. Alerte orange. tout argument devient équivalant à la trahison, tout simplement parce que tout le monde a été fait pour sentir la peur en permanence. Une population effrayée est facilement gouvernée ; Cette leçon a été bien apprise et maitrisée. Cette leçon ont été magistralement appliqués (une fois de plus.) a tout les citoyens politisés, et le troupeau de se déplace comme un seul corps. Même la surveillance des citoyens innocents par l’État est brossée comme un mal nécessaire. N’oubliez pas : vous êtes surveillé.

    « Les citoyens n’agissent pas ; ils jouent le rôle de soutien du »peuple« dans le grand opéra qui est à l’État ».

    Une fois, nous avons vécu par la simplicité glorieuse du vote. Coulée un bulletin de vote a été le seul devoir patriotique qu’un citoyen pourrait effectuer, une affirmation de tout ce qui a lieu de cher et de vrai. Aujourd’hui, nous vivons dans la nation de l’électeur en voie de disparition. Alimentation a été coupée tellement loin des gens par ceux qui ont l’argent et l’influence que la plupart voit le vote comme une perte de temps. Ajoutez à cela la commande croissante des outils de vote et dépouillement par les sociétés a actions partisanes et vous comprendrez que la voix du peuple n’a jamais été que de la cendre sous le feu.

    Nous devons nous dégager de l’idée que nos institutions, nos traditions, les barrières qui nous protègent contre les pouvoirs absolus et autoritaires, ne peuvent pas être décomposées. Ils sont démantelées une brique à la fois. La séparation des pouvoirs a déjà été anéantie. C’est un fascisme chuchoté, pas encore en marche dans votre rue et qui cogne à votre porte au milieu de la nuit. Mais il est lá, et il jette des racines profondes. Nous devons écouter au-delà du fascisme chuchoté d’aujourd’hui et entrevoir le fascisme triomphant de demain. Nous devons aller au-delà des mensonges et des mythes, au-delà des dogmes, par lequel nous dormons."

    Alors pourquoi diable avons-nous peur d’eux ? ... Car ils ont peur de nous.



Réagir