vendredi 21 mars - par suispersonne

Des policiers peuvent se montrer bienveillants, mais pas avec n’importe qui

IL Y A TROIS ANS : FEDERICO ARAMBURÚ ASSASSINÉ PAR L'EXTRÊME DROITE EN PLEIN PARIS
C’était il y a trois ans à Paris. Dans les derniers jours de la campagne présidentielle, le 19 mars 2022, deux néo-nazis agressaient un homme, non-blanc, qui leur demandait une cigarette. Les injures racistes avaient fusé, et un rugbyman argentin célèbre, à la carrière internationale, s’était interposé : Federico Martín Aramburú. Avec son ami, ils étaient roués de coups par les néo-nazis. Le plus violent, Loïk Le Priol, ancien du GUD – groupuscule violent d’inspiration fasciste, exhibait un brassard de police.
L’altercation ne s’arrête pas là. Les néo-nazis reviennent, armés, dans une jeep. Loïk Le Priol abat de plusieurs balles dans le dos Federico Martín Aramburú. Le père de famille meurt peu après. Assassiné par balle, en plein Paris, pour avoir réagi à une agression raciste. Ces faits, à eux seuls, auraient dû provoquer un séisme politique avant l’élection. Il n’en est rien. Les médias, qui se précipitent sur le moindre fait divers, ont été d’une discrétion sidérante. Il ne fallait surtout pas gâcher la fin de campagne de Marine Le Pen ou, pire, risquer une présence de la gauche au second tour.


Le Ministre de l’Intérieur, qui publie plusieurs tweets par jour à propos de l'insécurité ou des immigrés, n’avait pas eu un mot pour la victime. Ce meurtre est pourtant une affaire d’État. Quelques jours plus tard, le tueur était arrêté, non pas par la police française, mais à la frontière ukrainienne où il s’apprêtait à rejoindre le front. Chez son complice, les enquêteurs ont retrouvé un buste d’Hitler et plusieurs armes. De quelles complicités ont-il bénéficié ? Comment le tireur a pu parcourir ces milliers de kilomètres après avoir exécuté un homme au cœur de Paris ?
Le tueur, Loïk Le Priol, avait déjà été condamné pour des actes de torture et de barbarie sur un de ses camarades fascistes, et était donc en principe interdit de séjourner à Paris. Il avait aussi fait l’armée et avait étranglé, sans la tuer, une femme à Djibouti, alors qu’il était soldat. Le Priol se vantait d’avoir « buté plus d’un mec ».
Au « domicile de Loïk Le Priol, des effets siglés Police, entre autres, ont été retrouvés ». Encore plus fou : un policier de la DRPJ, la direction régionale de la police judiciaire, avait passé une partie de la soirée avec Le Priol et Bouvier, avant l’altercation puis les coups de feu. Chez son copain, les enquêteurs saisissent une dizaine d’armes à feu de différents calibres, un gilet pare-balles siglé Police, mais aussi un exemplaire, en allemand, du livre Mein Kampf et une statuette de son auteur, Adolf Hitler.
Les complicités entre police et criminels d’extrême droite sont encore une fois avérées. Oui, c’est une affaire d’État.

Deux néo-nazis ultra-violents, poursuivis pour des actes criminels, se promènent armés à Paris – alors qu’ils sont sous contrôle judiciaire et interdits d’aller dans la capitale –, ils passent la soirée avec un gradé de la police, avant d’assassiner un homme par balles. Relisez cette phrase. Mesurez-en la gravité. Et interrogez-vous sur le fait que la totalité des médias nationaux ont organisé une omerta sur cette affaire.
C’était il y a trois ans. Et la famille de Federico Martín Aramburú, en deuil, attend le procès des tueurs, alors que les fascistes ont chaque jour toujours plus d’influence en France, dans les médias, dans la classe politique et dans la rue.

 



30 réactions


  • xana 21 mars 18:22

    Hélas... Ce n’est pas surprenant.


  • V_Parlier V_Parlier 21 mars 19:00

    "Quelques jours plus tard, le tueur était arrêté, non pas par la police française, mais à la frontière ukrainienne où il s’apprêtait à rejoindre le front. Chez son complice, les enquêteurs ont retrouvé un buste d’Hitler et plusieurs armes.« 

    -> Vous n’avez donc pas compris que dans ce cas c’était un »bon nazi« . Un authentique bandériste qui défend les »valeurs" de l’UE. Donc tout est parfaitement logique.


  • leypanou 21 mars 21:08

    CNews ne risque pas d’insister sur ce genre d’évènement.

    En plus, il n’y avait pas un groupe FB ou d’autres choses avec des membres des FDO qui disaient ouvertement leurs pensées limites et il n’y a pas eu de suite ?


  • suispersonne 21 mars 22:45

    Un petit pour la route.

    PARIS : LA POLICE CHARGE LA MANIFESTATION FÉMINISTE ET PROTÈGE L’EXTRÊME DROITE ET LES SIONISTES

    Ce samedi 8 mars, des manifestations ont lieu partout dans le monde à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et des minorités de genre. En France, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté. À Paris, le groupe d’extrême-droite Némésis et le collectif pro-Israël Nous Vivrons avaient annoncé leur intention de s’incruster au sein de la manifestation pour provoquer et générer des tensions.

    Il s’agit pour ces collectifs d’instrumentaliser la cause féministe au service d’une propagande raciste et coloniale. En réponse, un cortège féministe et anti-raciste s’est constitué pour empêcher leur opération. Mais il a été férocement réprimé. Des personnes ont été frappées au visage, gazées ou arrêtées. De leur côté, les collectifs Nous Vivrons et Némesis ont pu marcher sous haute protection. La police est une milice privée au service de l’extrême droite. Ces groupuscules ont d’ailleurs scandé « merci la police ! » Une police régulièrement dénoncée par les féministes pour son inaction face aux violences sexistes.

    Pour rappel, le 8 mars 2024, un cortège pro-israélien avait déjà organisé une provocation insensée lors de la marche parisienne. « Nous vivrons » s’était inséré au cœur de la manifestation avec un important service d’ordre masculin, cagoulé et armé, venu jouer les gros bras. Après avoir chargé le cortège, ce service d’ordre s’était replié derrière les lignes de police.

    Le 8 mars 2021, des membres de groupes fascistes tels que la Cocarde, Zouaves Paris, l’Action Française ou Némesis, avaient attaqué la manifestation parisienne en fin de parcours. Les agresseurs, parfaitement identifiés, ont bénéficié d’une impunité totale.

    Le 7 mars 2020, la police avait violemment réprimé la marche féministe nocturne parisienne : gaz, coups de matraques, charges, arrestations, et femmes traînées dans les escaliers du métro !

    La France est l’un des seuls pays du monde où les marches féministes du 8 mars subissent une telle violence d’État.


  • xana 22 mars 09:15

    C’est typiquement le comportement de la police dans une dictature.

    Qui pourrait encore croire que la France serait une démocracie ?

    Seuls les petits vieux collés devant leur télévision...


    • Goldo Du 22 mars 11:55

      @xana
      Cela ne suffit certainement pas à qualifier une dictature. A moins d’être un simplet collé devant son ordinateur.


    • suispersonne 22 mars 13:01

      @xana

      Vous avez parfaitement le droit de simplifier, et de déclarer que ces évènements ne seraient pas possibles dans une démocratie réelle.


      1- L’extrême bourgeoisie LRNREZ, comme ses affidés sotssialisses en peau de lapin, ou les rares rescapés communisses fatigués des saillies ineptes de roussel, n’ont pas d’autre choix que de verrouiller tous les organes d’information au service de leur propagande, répétitive mais ridicule.


      2- Avec le rétablissement de la peine de mort sans jugement pour refus d’obtempérer, c’est encore plus visible.


      3- Avec les violations inacceptables de la démocratie lors des covidioties,
      confinements aberrants et inefficaces,

      - qui auront essentiellement servi à parquer les gilets jaunes, comme l’a déclaré le crétin à l’écharpe rouge chez bfmerdia,

      - préparant la fortune totalement imméritée de big pharma en reclassant l’antiviral le mieux connu dans ce monde parmi les substances vénéneuses dès janvier 2020,

      - terrorisant une population majoritairement débile au point d’ostraciser les soignants du voisinage,

      - visant à rendre obligatoire, à tout prix, un traitement expérimental largement inefficace et dangereux, en violant sans vergogne le code de nuremberg,

      - agitant des statistiques totalement manipulées de malades et de décès, tellement visiblement fausses que le parallèle avec la propagande de goebbels est aveuglant et légitime,

      - avec la complicité de pseudo spécialistes obséquieux et psittacistes,

      - l’insignifiant inégalitaire autoritaire éborgneur giflé -qu’ils viennent me chercher-,
      dit "le beauf d’école de commerce" (cit rance infaux),
      dit "le pire président de tous les temps" (cit tv guadeloupe),
      outre qu’il nous a largement démontré être un zéro au carré,
      montre qu’il est au service exclusif de ces feignants :
      les zaxionnères et les milliardères,
      comme dans toutes les dictatures du passé et du présent
      qui nous coûtent 17 mille fois le total du rsa (calculs dépassés depuis 2019).

      cqfd.


    • Eric F Eric F 22 mars 17:42

      @suispersonne

      ’’L’extrême bourgeoisie LRNREZ, comme ses affidés sotssialisses en peau de lapin, ou les rares rescapés communisses fatigués des saillies ineptes de roussel,...’’

      il ne reste donc que le seul et unique LFI, avec peut être les écolos (quoiqu’ils soient pour la guerre).


  • Eric F Eric F 22 mars 10:28

    Le néo nazi en question est en prison préventive et mis en examen pour assassinat. Vu les antécédents et le risque, on peut espérer une perpet’ avec période de sureté, ...s’il n’est pas poignardé auparavant. 

    Concernant l’instrumentalisation du féminisme, c’est la course à l’échalote entre antisionistes et ultrasionistes, la cause des femmes passe au second plan.


  • Boaz Boaz 22 mars 12:47

    C’est aujourd’hui que l’extrême gauche vient exposer sa connerie dans la rue.


  • anaphore anaphore 22 mars 13:01

    @suispersonne continue à l’être !


  • suispersonne 22 mars 13:06

    Ce topo a une caractéristique intéressante.

    Il ne reste pas grand chose aux moinsseurs compulsifs.

    Il laisse muets les suprémacistes, à peine capables d’éructer des insultes, sans aucun argument.

    Et les rares qui osent se montrer ont bien du mal à cacher leur haine.


  • Boaz Boaz 22 mars 16:01

    Le défilé des antiFrance antisémites a commencé.
    Défiler avec ces gens, c’est trahir vos enfants.


  • suispersonne 22 mars 16:13

    Répéter des âneries semble l’essentiel des excrétions douloureuses des ânes suprémacistes.

    Ce qui serait intéressant, c’est qu’ils nous expliquent pourquoi ils elles sont devenus des ânes racistes assumés.

    Il y a peut être des contextes personnels qui les ont aveuglés, et qui méritent d’être analysés, surtout dans leur intérêt, à condition qu’ils ne soient pas bouché(e)s à l’émeri.

    Parce que dans notre intérêt, cela n’a aucune importance.

    On comprend leur cheminement depuis leur sensation de base : la haine d’autrui, à notre connaissance insoluble.


  • Boaz Boaz 22 mars 17:17

    « À bas l’État, les flics et les fachos » et ensuite « À bas l’État, les Juifs et les fachos ».

    Voilà le vrai visage de cette ’marche contre la France’, contre la police, contre les Juifs. Une honte absolue, un vomissement de haine gauchiste en plein cœur de notre pays. Ces slogans ne sont pas seulement abjects, ils sont une déclaration de guerre. La gauche, dans toute sa splendeur haineuse.



  • Dudule 22 mars 19:23

    Ouais, c’est à nouveau les années 30, avec les Arabes (pardon, il faut écrire « musulmans danger pour la laïcité ») qui joue le rôle de bouc émissaire qui était celui d’une autre minorité à l’époque.

    Avec une presse tout aussi ignoble.

    L’oligarchie défend bec et ongle son bout de gras, avec les mêmes méthodes. C’est qu’elle n’est pas très inventive...


  • LeMerou 23 mars 06:26

    @ L’Auteur

    Votre diatribe idéologique est un bel exemple, de ce qui se passe depuis plus années déjà, La généralisation, l’amalgame, les exceptions faisant règle, la minorité représentant l’ensemble surtout lorsqu’elles arrangent une idéologie, là au service d’une tendance « politique ».

    Cela fini par fonctionner, à cause d’un martèlement, incessant, finissant par conforter le/les auteurs qu’ils sont dans le vrai. Normal en un sens, puisque son idéologie le force à ne fréquenter que des semblables. Ensemble comme la méthode Coué, ils/elles se persuadent, se rassurent, voir bien plus. C’est ce que l’on appelle le communautarisme, le vrai. Attitude, comportement et langage commun, finissant par rejeter tout ce qui provient de l’extérieur.

    Extrayez n’importe lequel ou laquelle d’entre eux, tentez de discuter et la similitude de rhétorique apparait brutalement comme une leçon bien apprise. Toutefois, cette dernière terminée, lorsque vous aborder le sujet des contres exemples, avec évidemment preuves à l’appui, le sujet est perturbé, il ne sait plus, son aboiement argumentaire n’ayant aucun effet, arrive en premier lieu un phénomène de rejet global quasi instantané, la majorité devenant l’exception et en fonction du degré d’imprégnation vos preuves sont mensongères, construites, l’interrogé se réfugiant derrière le fait que vous êtes un suppôt du système.

    Il se réfugie ensuite soit dans le mutisme intégral ou un déluge de faits sans fondements, mais qui le rassure, le protégeant mentalement en fait..

    Puis arrive alors la fameuse loi de Brandolini, (exacerbée par l’apparition des réseaux sociaux) rendant tout dialogue long, pesant, voir pénible. C’est fort dommage d’ailleurs, car au fond, de leur « revendications », il y en a certaines dont le fondement est perclus de bon sens. Seulement, ils/elles ne font plus la différence, ne se rendant plus compte, que la majorité de leur comportement tant physique que sonore, les desserves.

    Les chiens aboient quant la caravane passe dit-on. Mais l’absence de dialogue concret avec des « autopersuadés » peut être dangereuse dans le temps, leur rang gonflant doucement, frappant les esprits faibles, cible privilégiée. C’est une technique politique très connue, ayant produit dans l’histoire de grands troubles, dont les initiateurs n’ont pas souvent payés le tribut, une fois la situation retournée ?

    Bref, cette fameuse absence de dialogue soit par lassitude ou lâcheté fini par être nocive pour une société, qui je l’avoue n’est pas foncièrement égalitaire, mais cet idéal existe t-elle vraiment, à t’elle existée hors peuplades disséminées sur notre planète ?

    Bon samedi des « gens » ont manifestés, à ce que j’ai pu voir, ils étaient peu nombreux, nombre de « fidèles » les suivant bien au chaud, ne sont pas venus battre le pavé avec eux.

    Faut-il y voir des signes d’alliances contre nature, d’alliances bassement électoralistes ? Quant au slogans éculés, rien d’étonnant !


    • suispersonne 23 mars 14:00

      @LeMerou
      Votre logorrhée veut nous faire croire que vous avez un cerveau.
      Raté.
      Si vous enlevez de votre texte tous vos préjugés, il ne reste que votre haine, hideuse, maladive et mortelle pour les pauvres neurones rescapés de votre cerveau reptilien.
      Vous voyez, je sais faire aussi.


  • colibri 23 mars 08:30

    « 2022 ,deux néo-nazis agressaient un homme, non-blanc »


    2022 , et depuis il y en a eu d’autres ?  

    combien de blancs tués par des non blancs ?

    fais les stat tu verras que c’est 1 par jour qu’il y a des viols , meurtres et tentatives de meurtres sur les blancs par des gens de couleur comme on dit pudiquement ..


    • Eric F Eric F 23 mars 09:35

      @colibri
      De même il y a des milliers de cas de refus d’obtempérer, de véhicules fonçant sur les forces de l’ordre ; mais c’est assassinat quand un policier tire sur celui qui l’entraine en redémarrant en trombe.


    • suispersonne 23 mars 14:03

      @Eric F
      On a là des vedettes ...

      CARAMBOLAGE POLICIER

      C’est une scène mythique qui a fait rire et rêver toute la génération des années 1990 : dans la série de films Taxi, les policiers sont présentés comme étant totalement stupides et incompétents. C’était l’époque où l’on pouvait encore rire des forces de l’ordre sans risquer de finir en garde à vue.

      Dans le deuxième épisode de Taxi, une longue scène montre des voitures de police se rentrer dedans les unes dans les autres, au point de former un empilement de véhicules sérigraphiés. Dans la comédie anti-raciste Blues Brothers, sortie en 1980, pas moins de 103 voitures étaient détruites dans une scène spectaculaire où les voitures de police qui poursuivaient les héros s’empilaient à la chaine. Dans ces deux films, effet visuel et comique garanti.

      Samedi 22 mars, à Paris, au petit matin, la réalité a presque dépassé la fiction. Selon la version officielle, un véhicule aurait « refusé d’obtempérer aux injonctions des policiers », ce qui a provoqué une course poursuite à toute vitesse dans les rues de la capitale. Le véhicule poursuivi a percuté un feu rouge. Jusqu’ici, rien d’extraordinaire.

      Mais une première voiture de police s’est encastrée dans le véhicule poursuivi, à pleine vitesse. Puis une deuxième. Et une troisième  ! Que s’est-il passé ? Les images de vidéosurveillance montrent le carambolage : il semble que les policiers n’ont même pas essayé de freiner. Ils ont arrêté leurs voitures dans celle de leurs collègues. Tous les conducteurs ont-ils été testés à l’alcool et aux stupéfiants ? On peut en douter.

      10 policiers ont été « légèrement blessés » selon la presse, de même que les trois occupants du véhicule poursuivi. Celui-ci n’était d’ailleurs pas signalé volé, comme l’ont prétendu les premières sources. Tout ça pour ça.

      Pour rappel, les policiers ne peuvent engager une course poursuite que pour les délits les plus graves. Et pas pour des refus d’obtempérer, qui sont exclus des consignes officielles. Quelle était la nécessité d’une manœuvre aussi dangereuse dans les rues de la capitale, risquant de blesser ou tuer des passant-es, des cyclistes ou d’autres automobilistes, alors que la ville est truffée de caméras et qu’il est facile de noter la plaque d’immatriculation  ? Aucune, à part jouer les cowboys et de mettre tout le monde en danger. Finalement, des policiers ont failli s’entretuer. Seront-ils mis en examen pour tentative d’homicide sur forces de l’ordre ?

      En décembre 2023, déjà à Paris, un homme 84 ans qui traversait sur un passage piéton lorsque le feu était au vert pour lui, avait été fauché en pleine après-midi par des motards de la BRAV, la police mobile ultra-violente, qui roulait à toute vitesse sans respecter le code de la route. Cet homme est décédé le lendemain. Des habitant-es parisien-nes et des élu-es s’étaient « plaints depuis des mois des comportements dangereux » de ces policiers à moto avant l’accident.

      Dans la nuit du 8 au 9 janvier 2020 à Rennes, c’est une animatrice périscolaire de 21 ans, Maëva, qui avait été percutée de plein fouet sur un passage clouté par une voiture de police banalisée, sans gyrophare ni sirène. Elle était décédée. Le policier mis en cause, un ancien agent de la BAC, avait déjà commis 8 infractions pour excès de vitesse. Il avait écopé de sursis.

      Bref.

      Des policiers qui n’ont rien à voir avec des gardiens de la paix.


    • pemile pemile 23 mars 14:31

      @suispersonne

      La vidéo digne de la pousuite dans les blues brothers !

      https://twitter.com/i/status/1903398679089680785


    • Astrolabe Astrolabe 23 mars 19:39

      @pemile
              
      En effet !
      Ce triple suraccident démontre surtout une absence de communication en temps réel des 3 équipages.
      La première je veux bien, mais les deux autres .. ! smiley


  • Boaz Boaz 23 mars 09:02

    A quand une manifestation pour défendre la France, l’Etat, les flics et les juifs ? Pour répondre aux vociférations haineuses de la France Insoumise, du PS, des verts, de la CGT...


  • Aristide Aristide 23 mars 14:50

    Et ben, il a ben raison le Mélenchon, la police tue !!!!


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