mardi 5 février 2019 - par Coeur de la Beauce

Dix morts dans un incendie criminel à Paris, victimes d’Essia la « déséquilibrée »

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Source de la photo et, en partie, de l’article : https://francais.rt.com/france/58796-incendie-dans-xvie-arrondissement-paris-morts-bilan-pourrait-alourdir

Tous les médias vous en parlent ce mardi 5 février 2019 : c'est un "fait divers" tragique, presque une pseudo-fatalité, qui serait responsable de la mort de dix parisiens dans un incendie criminel, suite à l'attitude irresponsable d'une pauvre femme dénommée Essia...

Anne Hidalgo, M.Castaner et l'ensemble des représentants de nos pouvoirs publics pleurent à chaudes larmes devant ce sinistre survenant dans un quartier "bourgeois" de la capitale, le seizième arrondissement, rue Erlanger. On pourrait presque croire que c'est la fatalité qui aurait frappé les innocentes victimes, de braves citoyens qui travaillaient le jour et dormaient la nuit sans rien demander à personne. Et pourtant...

Une lecture attentive des divers articles ainsi que la mise en activité de l'esprit critique de notre cervelle nous amènent à nous interroger sur certains points étonnants, ces petits détails qui auraient "chiffonnés" le lieutenant Columbo. Ainsi, Essia, dont personne ne précise l'origine familiale et culturelle, venait de sortir d'un long séjour à l'hôpital St Anne, haut lieu de la psychiatrie lourde parisienne, réservé à des patients dangereux. Elle a été libérée sans suivi. Première question : Comment s'est-elle retrouvée logée dans un immeuble "select" (ou un HLM de standing le cas échéant) ? Qui l'a placé à cet endroit ? Qui a pris en charge son loyer et ses factures énergétiques ?Que faisait-elle de ses journées ?

Ensuite, on apprend que d'innombrables plaintes pour tapage la visaient, que des voisins hurlaient "il y en a qui travaillent demain", que certains ont prévenu la police qui a estimé que le cas n'était pas urgent... On notera une fois de plus le côté très zen des gardiens de la paix parisiens, à l'image de leurs réactions quand un soir de novembre 2015 des passants les appelaient près du Bataclan pour signaler le comportement louche des passagers d'une voiture garée à proximité de la boite de nuit. Le tapage nocturne étant un sport courant dans les grandes villes françaises, peu réprimés (de modestes amendes de 68 euros quand un individu transforme son logement en discothèque, au mépris de la tranquilité de ses voisins) et les conflits de voisinage fréquents, nos forces de police se contentent de canaliser les trafics de drogues et de verbaliser les bagnoles mal garées pour rentrer de l'argent dans les caisses publiques. La protection républicaine des braves citoyens, ce n'est pas la priorité.

On attend avec impatience de savoir qui a logé Essia au beau milieu des braves gens, au mépris de leur sécurité et de leur bien-être. Notez le "mépris", car ce n'est pas dans le 5ème arrondissement des bobos électeurs du PS et de LREM, pourtant militants du "vivre-ensemble" et de la "diversité" (chez les autres, il est vrai) que notre furie a été placé. C'est chez les bobos conservateurs, cathos et anti-migrants de l'ouest parisien, histoire de leur apprendre à rencontrer les "autres". On a vu le résultat !

Essia, qui a survécu au carnage, ne sera pas jugée car irresponsable de ses actes. Ce sont ceux qui logent les fous chez leurs concitoyens qui doivent l'être. Espérons que notre justice sera aussi ferme avec les (ir)responsables publics qu'avec les gilets jaunes casseurs et vandales...

Encore une chose : Que personne n'ose dire que le cas d'Essia est un dérapage. Votre narrateur, qui a vécu dans un HLM parisien, peut en témoigner. Un toxicomane, prostitué du Bois de Boulogne, avait été logé dans notre groupe d'immeuble. Un jour, il a tenté de se suicider en ouvrant le gaz de son appartement : c'est un vrai miracle si tout n'a pas sauté ! Le type n'a même pas été déplacé... Autre cas de figure, une autre prostituée avec quatre gosses de quatre pères différents qui a retourné toute la cage d'escalier par son bazar et ses inciviltés. Elle fut expulsée car elle ne payait pas son assurance habitation. Tiens, au fait, qui était l'assureur d'Essia ? 

A croire que pour obtenir un logement social à Paris de nos jours il faut être déséquilibré(e), prostitué(e), trafiquant de drogue ou bandit de droit commun. Dehors, les braves gens intégrés qui bossent et qui sont éduqués !

Il ne faut pas se leurrer : cet énième fait divers n'en est pas un, c'est un fait politique, témoin de l'inversion des valeurs, de l'hypocrisie, la négligence et l'abrutissement d'une partie de nos élites. Un système où chacun se refile les problèmes, sans assumer ni faire acte de courage. Le "vivre-ensemble" n'est qu'un baratin pour esquiver le refus de protéger les innocents et d'enfermer, ou d'expulser, les "autres". Dix parisiens l'ont payé de leur vie, paix à leur âme, en espérant que chacun en tire les conclusions qui s'imposent...

 



64 réactions


  • Xenozoid 5 février 2019 18:59

    c’est trop tôt ou trop tard,...mais si on se met a déconstruire tout pour se mettre une bonne conscience...je ne vois pas la chandelle,j’appelle cela fouiner la merde,j’aimerais que ce soit aussi rapide pour tout le monde hélas 10 morts et c’est parti mon kiki,c’est triste tout ça....ressenble au grenouille de bénitiers

    si ils étaient si prompte contre nos psycopathe au pouvoir ça se saurait


    • Ouallonsnous ? 11 février 2019 19:21

      @Xenozoid

      "Dehors, les braves gens intégrés qui bossent et qui sont éduqués !

      « 

      Je pense que les faits et le buzz fait autour de la présumée responsable nous démontrent que l’idéologie qui régente les »résidants" du 16éme et de l’ouest de Paris et leurs rues privées (lieu de non droit) vient de s’exprimer en incendiant par proxy un immeuble social qui empiète sur leur pré carré !


  • bisou 5 février 2019 19:03

    Bonjour,

    Je vois le fait divers dans le point ou l’express, je sais plus, direct je me dis

    « Une vielle radicalisé a foutu le feu a un immeuble de bourgeois ! »

    Après on me sort les antécédents psychiatriques et les 10 morts, je corrige.

    « Une vielle folle vas être internée et on saura jamais qui a foutu l’feu. »

    Ensuite, je constate qu’il est pas si riche que ca, le bloc d’habitation incendié...

    « Encore un fait divers anxiogène a la con, dont la lecture ne m’a rien apporté ».

    ++


  • La Voix De Ton Maître La Voix De Ton Maître 6 février 2019 01:26

    en espérant que chacun en tire les conclusions qui s’imposent...

    L’euthanasie ? L’enfermement à vie ? C’est dommage de pas aller au fond de ta pensée, t’étais si bien lancé... Columbo


    • Fergus Fergus 6 février 2019 13:44

      Bonjour, La Voix De Ton Maître

      Bien vu ! L’auteur donne dans la démagogie avec cet article qui comporte de surcroît des éléments faux.

      Un exemple : il n’y a pas de malades dangereux à Sainte-Anne, ou de manière très temporaire ! Ces derniers sont placés dans la dizaine d’« Unités de malades difficiles » implantées sur le territoire.

      Quant à remettre en cause les expertises ayant conduit à relâcher les malades dont le profil n’est pas jugé inquiétant, c’est choisir délibérément le maintien en internement de milliers de patients qui ne se livreront jamais au moindre acte de violence directe ou indirecte — sur autrui !

      Or, c’est un fait avéré : la psychiatrie n’est pas une science exacte et il y a fatalement des accidents qui surviennent un jour ou l’autre. Exactement comme avec les islamistes radicalisés : on ne peut, dans une démocratie digne de ce nom, en enfermer 12 000 sous prétexte que quelques-uns risquent de commettre un jour un attentat !


    • ASTERIX 6 février 2019 14:10

      @La Voix De Ton Maître
      LE 1ER responsable est le chef de patrouille qui savait et voyait que cette dame était ivre morte et lisait son lourd passé psy ETAIT ARMEE AVEC PORT D ARME ,,, ?? AURAIT DU L HOSPItALISE A L INFIRMERIE DE la PREF DE POLICE !!!!!

      LE COMMISSAIRE DU 16 EME EST AUSSI CORESPONSABLE surtout de la FORMATION DE SES HOMMES CA ne doit pas etre simple surtout avec un député ABOYEUR GOASGUEN on est dans le 16 EME PAS DE VAGUES DOIT ETRE LA CONSIGNE  !!

      le plus grand responsable est MR CASTAGNEUR lamentable ministre de l’intérieu filleul de C PASQUA ET DE LA PEGRE MARSEILLAISE QUAND FERA T IL FORMER LA POLICE A L USAGE DU LB 40 ET DES GRENADES DEFENSIVES (cela devra etre interdit bientot ) et les policiers en patrouille et appelés sur de tels ACCIDENTS UNE DAME ALCOOLIQUE AU LOURD PASSE PSY DEJA INCENDIAIRE ET AGRESSIVE 3 FOIS ON PEUT LE SAVOIR SANS TOUCHER AU SECRET DIT MEDICAL !!!!!!! QUELLE GROSSE BETISE MA FRANCE A MAL DE VOIR LES FORMATIONS MINABLES DE SES FONCTIONNAIRES DE POLICE OU AILLEURS !!!!!!!!!!!!!!

      CHUTE PAS TOUCHE AU 16 EME ARRONDISSEMENT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

      castagneur degage tu es incompetent comme 99% des deputes marcharriere


    • ASTERIX 6 février 2019 14:13

      @ASTERIX

      MANU 1 ER LE BLABLATEUR CONTINUE SA CAMPAGNE EUROPEENNE PAYEE PAR NOS IMPOTS DEGAGE AVEC CASTAGNEUR GRIVEAUX LEGENDRE ET 99% DE SES DEPUTES INCOMPETENTS A PART POUR LE BLABLA  !!!!!!!!
      MINABLES


    • tartemolle 6 février 2019 14:40

      @Fergus
      Cet article semble accréditer l’idée que cet immeuble est un immeuble de logements sociaux. Ça donne un éclairage intéressant sur ce drame... et comme on ne mord pas la main qui nous nourrit, il va falloir être prudent sur les témoignages des occupants...


    • Fergus Fergus 6 février 2019 15:39

      Bonjour, Cadoudal

      Autre exemple :
      Lorsque FRS écrit : « A croire que pour obtenir un logement social à Paris de nos jours il faut être déséquilibré(e), prostitué(e), trafiquant de drogue ou bandit de droit commun. Dehors, les braves gens intégrés qui bossent et qui sont éduqués ! » on est dans la manipulation mensongère. 

      Il a vécu en HLM à Paris. Moi aussi. Et mon épouse également. Et mes soeurs. Et d’autres parents. Et des amis. Cela durant de longues années. Et certains y vivent encore. Ai-je et ont-ils eu affaire à ce genre de locataires ? La réponse est non. Et si cela a été le cas, ces personnes ont été suffisamment discrètes pour ne pas attirer l’attention sur elles !


    • L'Astronome L’Astronome 6 février 2019 16:29

       
      @Fergus : «  il n’y a pas de malades dangereux à Sainte-Anne »
       

      Exact, ils sont au gouvernement ou à la mairie de Paris.
       


    • Fergus Fergus 6 février 2019 17:38

      Bonjour, L’Astronome

       smiley

      Cela dit, il y en a également chez les Gilets jaunes, à commencer par Eric Drouet et Maxime Nicolle !

      Le moins que l’on puisse dire est que ceux-là desservent le mouvement. Ils portent même sans doute une part de responsabilité dans la remontée de Macron dans tous les sondages depuis des semaines (+ 6 points aujourd’hui).


    • L'Astronome L’Astronome 6 février 2019 20:21

       
      @Fergus
       
      Dans le cas présent, les responsabilités sont à partager entre le corps médical qui a relâché une personne déséquilibrée, la police qui n’a pas cru bon de donner suite aux plaintes réitérées contre E. Bou... et finalement la mairie de Paris, qui lui a octroyé ce logement.
       


    • Fergus Fergus 6 février 2019 20:57

      Bonsoir, Cadoudal

      Je serais vraiment curieux de voir cette étude. Voir surtout si un regard analytique objectif est porté sur ces « incendies criminels ».

      Autrement dit s’il est fait mention de la grande vétusté des habitations ciblées, et du fait que nombre d’étrangers vivent dans des immeubles insalubres exploités par des marchands de sommeil, et cela dans des conditions d’hygiène indignes et d’insupportable promiscuité favorisant les conflits entre « résidents ». 


    • Fergus Fergus 6 février 2019 20:58

      L’immeuble de la rue Erlanger n’est évidemment pas concerné par les situations décrites ci-dessus. 


    • Galilée Galilée 10 février 2019 23:05

      @Fergu
      Il y’a aussi beaucoup de psychiatres hallucinés , résidus cicatriciels de l ’ antipsychiatrie soixante huitarde qui préférent le millepertuis aux antipsychotiques retard .
      Un peu l’ équivalent des juges d ’application des peines , animés d ’un humanisme béat , et d ’une vision christique de la rédemption des péchés..


    • velosolex velosolex 11 février 2019 02:31

      @Fergus
      Effectivement, un écrit d’amateur, ne connaissant rien au domaine évoqué, faisant des supputations stupides, à but de manipulation. Difficile de trouver pire. 
      -Le nombre d’hospitalisations qui a concerné cette personne ne préfigure et ne peut préfigurer en rien de la gravité de ses problèmes, psy ou autre. Et en particulier au moment de cet acte. Il semble que pour certains cela soit pourtant arithmétique…
      Difficile de faire le compte de la bêtise. Ce n’est pas parce que l’auteur aura écrit par exemple 15 articles aussi stupide que celui ci qu’il aura une indulgence s’il provoque un incendie. 
      Le fait d’être hospitalisé et d’être reconnu irresponsable n’ont rien à voir. La responsabilité d’un patient est le travail d’un médecin expert, qui fera un rapport en ce sens. Il restera au juge d’apprécier. Dans des cas comme celui ci, forcément plusieurs expertises devraient être faites. Il n’appartient à personne de se prononcer avant. Mais il faut savoir que certains patients pensant se protéger en évoquant la folie, ou en se faisant hospitaliser, sont souvent surpris que les choses ne se passent pas comme elles l’espèrent. Les cas d’exonération de la responsabilité les plus évidents sont liés à des états psychotiques et délirants manifestes. Ici apparemment nous avons une personne alcoolisée, ce qui est plutôt une circonstance aggravante pour elle, le fait de boire étant un choix, pas un accident, o une fatalité. 
      Sinon, il est toujours aussi étonnant d’entendre un jour des gens se lever pour protester le sort lamentable de personnes qu’on tient contre leur gré en hospitalisation, et les mêmes s’émouvoir devant ce drame, s’étonnant qu’on ne boucle pas les fous à vie….


    • Lancelot 8 août 2019 06:25

      @velosolex
      Tu m’a l air aussi incompétent que tout ces abrutis d’experts psychiatre qui relâchent des fous dans la nature tout les jours !!La psychiatrie c’est du charlatanisme en plus de faire du business sur des médocs qui bousillent la santé de ceux qui en prennent et ça ne les guérit pas non ça les fout ko pour que les docteurs soit tranquille !


  • Garibaldi2 6 février 2019 02:29

    ’’Ainsi, Essia, dont personne ne précise l’origine familiale et culturelle, venait de sortir d’un long séjour à l’hôpital St Anne, haut lieu de la psychiatrie lourde parisienne, réservé à des patients dangereux.’’


    C’est faux, St Anne n’est pas réservé à des patients dangereux. Il est spécialisé en psychiatrie, neurologie, neurochirurgie, neuroimagerie et addictologie. Vous croyez que les accros au tabac ou à l’alcool sont des fous dangereux ?!

    ’’Ainsi, Essia, dont personne ne précise l’origine familiale et culturelle’’. Vous vous préoccupez également de l’origine familiale et culturelle des pompiers qui sont intervenus au péril de leurs vies ?

    ’’Elle a été libérée sans suivi. Première question : Comment s’est-elle retrouvée logée dans un immeuble « select » (ou un HLM de standing le cas échéant) ? Qui l’a placé à cet endroit ? Qui a pris en charge son loyer et ses factures énergétiques ?Que faisait-elle de ses journées ?’’. Et votre enquête vous permet de répondre à ces questions ? Qu’est-ce-qui vous permet de dire qu’elle n’était pas suivie médicalement ?

    Je passe directement à la fin de votre post tellement le reste en est indigeste :

    ’’A croire que pour obtenir un logement social à Paris de nos jours il faut être déséquilibré(e), prostitué(e), trafiquant de drogue ou bandit de droit commun.’’. Pour laquelle de ces raisons notre ’’narrateur, qui a vécu dans un HLM parisien’’ a-t-il pu lui-même bénéficier de ce type d’appartement ?!!!

    Il y a des gens qui puent de la gueule, d’autres qui puent des pieds, vous vous puez du cerveau !



    • Rincevent Rincevent 6 février 2019 12:48

      @Garibaldi2

      Vous me coupez l’herbe sous le pied, c’est exactement ce que je m’apprêtait à répondre à l’auteur. Il y avait un moment déjà que je n’avais pas lu un article aussi puant ! Tout y est : le racisme, une vision erronée de la psychiatrie, le mépris (les ’’braves gens’’ sont dans le 16 ème...). Bref, à vomir.


    • Fergus Fergus 6 février 2019 13:49

      Bonjour, Garibaldi2

      « C’est faux, St Anne n’est pas réservé à des patients dangereux. Il est spécialisé en psychiatrie, neurologie, neurochirurgie, neuroimagerie et addictologie »

      Je viens moi aussi de souligner un peu plus haut que cette affirmation est fausse. Les malades dangereux sont tous placés dans des unités spécialisées (UMD) en province !

      Quant à l’origine d’Essia, on voit bien quel genre de culture aurait aimé cibler l’auteur.  smiley Excellente réponse avec les pompiers !

      Et excellente conclusion de votre commentaire !


    • ASTERIX 6 février 2019 14:33

      @Garibaldi2
      POUR LE DERNIER PARAGRAPHE je suis d’accord pour avoir un logement social a paris il faut etre enfant de député truand ;; ; du show business comme FRIGIDE BARJOT ou fils d’archeveque OU MAFIEUX GROS dealer venant d’afrique du nord ACTIONNAIRES D AIR COCAINE ou peripatéticenne ou cadre superieur du public ou du privé ou commissaire
      comment payait elle son loyer quel ministre senateur commissaire député maire la financait comme si elle etait leur DANSEUSE ENTRETENUE ,,,, ???????????

      LES FLICS VENUS AVANT L INCENDIE ETAIENT ILS ENCORE UNE FOIS CORROMPUS  ?????? OU SAVAIT PAS UTILISER LEUR ORDI POUR CONNAITRE SON LOURD PASSE PSY ET D INCENDIAIRE

      LA FRANCE A MAL QUAND ELLE VOIT CELA ET QUE MANU 1ER CONTINUE SA CAMPAGNE EUROPEENNE A NOS FRAIS

       smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley  smiley

    • Louise Louise 7 février 2019 07:35

      @Fergus
      Il existe une UMD à Villejuif. Cela ressemble à une prison à l’intérieur d’un hôpital psy « classique ». Peu de patients en sortent...


    • velosolex velosolex 11 février 2019 02:58

      Tous placés dans des UMD..
      Pas vraiment ; là l’insuffisance du nombre de places est encore un problème. Comme dans toutes les structures psychiatriques.
      La psychiatrie étant le parent pauvre du secteur de la santé qui est moribond. La grève de la faim du personnel soignant de l’hôpital de Rennes, est dans toutes les têtes ; des gens qui ne luttent même pas pour leur salaire, mais pour leurs conditions de travail. 
      L’article est stupide, et haineux, mais permet de rebondir sur le problème des prises en charge, et des responsabilités. On cherchera effectivement à faire souvent le lien d’un passage à l’acte avec une sortie hospitalière, qui aurait été mal faite…..Des psychiatres se sont vus par la passé condamnés pour avoir par exemple laissé sortir des patients qui se sont suicidés, ou qui sont passés à l’acte sur un tiers quelques jours plus tard.
      Par là des juges signifient que leur travail d’évaluation est en rapport avec une science exacte, relevant de la divination, méprisant même le cadre de la loi, car pour le cas que je pense, le patient étant en hospitalisation libre, c’est à dire ayant toute latitude pour exiger sa sortie quand il le veut, et l’exige. 
      On ne boucle plus comme avant « les fous »...et les marginaux ou les éprouvés. Et c’est parfois bien dommage d’ailleurs quand on considère que l’hôpital faisait alors faisait souvent fonction d’asile, de lieu de vie n’ayant pas forcément à voir avec un enfermement. Les mots, les photos, et la manipulation outrancière, vous le devinez sont à prendre avec délicatesse, car ils sont signifiants, et on peut s’en servir, et inverser le mal en bien, et inversement. Reste que notre société du profit et de l’économie planifiée s’est vite fait de se gargariser de liberté pour liquider ses responsabilités, en fermant des lits, des hôpitaux, en amputant de budgets, et en envoyant dans la rue les gens que hier elle protégeait. Avec le risque que cela amène, dans ce jeu des chaises musicales, pour les patients, l’entourage, et leur famille, qui se perd dans l’impuissance et l’épuisement. 

      Il va de soi que ces considérations sont générales, et n’ont rien à voir avec le cas développé ici.


  • Ruut Ruut 6 février 2019 06:08

    Il faut croire que les traitements de St Anne sont inefficaces a la vue de l’état des patients qui en ressortes.

    Une question me taraude, comment le feu a il pris si vite et pourquoi l’accès aux pompiers était si mauvais ?

    Un problème d’urbanisme ?

    Ce qui est triste c’est que encore une fois les informations reçus de nos médiats sont incomplètes et peux explicatives....


    • foufouille foufouille 6 février 2019 06:29

      @Ruut
      certaines maladies ne soignent et elle avait certainement pas pris ses médocs.
      l’histoire est dans des tas de journaux. absence d’extincteur, d’issue de secours probablement.


    • Trelawney 6 février 2019 09:58

      @Ruut
      C’est un bâtiment construit avant l’année de modification de la législation incendie. C’est à dire que l’escalier n’est pas enfermé et donc le feu peu se propager dans tous les étages. De plus c’est trés rare qu’il existe des extincteurs dans des bâtiments collectifs et de toute façon ils ne serviraient à rien.
      La nouvelle loi demande à installer des alarmes incendie dans chaque logement mais qui le fait réellement ?

      Pour ce qui est des maladies mentales, on ne peut malheureusement pas en guérir et la seule chose que l’on peut faire c’est de réduire les effets de ces maladies par la prise quotidienne de médicaments. Faut-il pour autant ostraciser ces malades ?

      On vit dans un monde où l’on veut systématiquement chercher des coupables, mais des fois c’est a conjonction d’éléments qui crée la catastrophe et « la faute à pas de chance » a tout son sens. Dans ce cas on ne peut que se sentir affecter par l’ampleur de la catastrophe


    • Garibaldi2 6 février 2019 10:30

      @Ruut

      Les informations fournies par les médias ont été très ’’explicatives’’ : immeuble construit dans une cour avec un accès impossible pour une grande échelle, donc obligation d’utiliser des échelles à main (avec des crochets pour progresser en façade . Encore une fois, et c’est bien triste, vous pensez que ce que vous ne voyez pas ou n’entendez pas n’existe pas !

      https://www.bfmtv.com/societe/la-perilleuse-intervention-des-pompiers-qui-a-permis-de-sauver-plus-de-50-personnes-1626587.html

      https://www.cnews.fr/videos/france/2019-02-06/incendie-paris-une-intervention-compliquee-pour-les-pompiers-810204


  • zygzornifle zygzornifle 6 février 2019 08:24

    Heureusement pas de CRS pour crever les yeux des survivants et des pompiers ....


  • zygzornifle zygzornifle 6 février 2019 08:27

    Avant on mettait ces malades en internement avec soins appropriés , maintenant on leur paye un loyer et on leur file une alloc d’adulte handicapé des médocs qu’ils ne prennent pas et on les laisses dans la nature se débrouiller , forcément ça dérape a un moment ou un autre , regardez combien par an il y a d’attaque de déséquilibrés a coup de couteau ou autres .....


    • Rincevent Rincevent 6 février 2019 13:14

      @zygzornifle

      on les laisses dans la nature se débrouiller. Faux. Il existe, dans chaque secteur, des équipes dédiées aux soins à l’extérieur des HP, avec un lieu en ville, bien identifié. Ça s’appelle un CMP, les patients n’y sont pas laissés seuls avec leurs médicaments. Après, le suivi est encadré par la Loi : on ne peut pas obliger quelqu’un à un suivi s’il n’a pas été placé sous contrainte.

      Un peu de lecture pour vous, ça vous évitera peut-être de balancer n’importe quoi : http://psychiatriinfirmiere.free.fr/hospitalisation-psychiatrie/placement-psychiatrie.htm


    • Paul Leleu 6 février 2019 13:38

      @zygzornifle

      « Avant on mettait ces malades en internement avec soins appropriés »...

      euh, non... pas du tout... avant les hospices c’était un mélange d’Oliver Twist et des « disparues de l’Yonne » ...

      a psychiatrie (notamment l’internement) reste d’ailleurs largement une zone de non-droit... en effet, il est difficile de savoir dans ce domaine ce qui relève de la médecine et ce qui relève du droit... les cas de maltraitance, de viol, d’extorsion de fonds, d’expériences médicales, et autres délires restent courants sur ces personnes vulnérables...

      je ne dis pas que les schizo ne sont pas dangeureux... mais au niveau statistique, ils sont en fait largement plus victimes que coupables de violences (et de manière massive).


    • zygzornifle zygzornifle 6 février 2019 13:52

      @Rincevent
       ha ouais ,
      j’ai travaillé avec un de ces grand malade qui piquait des crises au boulot , il ne prenait plus ses médocs et n’était pas suivi , ça a fini qu’il a rousté sa copine et l’a laissé a poil sur le balcon la nuit en hiver ou la pauvre gueulait jusqu’a l’arrivée des secours qui ont dus défoncer la porte pour la chercher .....


    • Rincevent Rincevent 6 février 2019 14:58

      @zygzornifle

      Et d’un cas vous en faites une généralité…


    • eric 6 février 2019 17:59

      @Rincevent
      Ça, c’est la théorie. Ma famille suit un patient. Les médecins ont dit, « pas de problème, il peut être autonome ». On leur a signalé qu’ils n’était pas capable de suivre régulièrement un traitement : expérience familiale plus diagnostic des traitants précédents. « mais non, mais non, on suivra en ville ». Résultat : Double tentative de meurtre, fuite nu dans Paris pour finir a Saint Anne aux urgences.

      Hospitalisation sous contrainte ; Mais depuis peu. les unités ne peuvent plus êtres fermées semble-t-il. Du coup, fugues à répétition. appel de commissariat, d’hôpitaux : « vous devez aller chercher un tel à l’autre bout de Paris ». Le médiateur de l’hôpital, ancien patron, explique comment il a introduit Foucault dans l’établissement ; En résumé, pour eux, le malade n’est pas vraiment malade, c’est la société, la famille. La société, à l’exception bien sur des médecins, qui eux seraient extérieurs à la dite société. Il est un fait que c’est un milieux à part. ils ne respectent les textes que quand cela les arrange, ils sont abonnés, pour les patients, exclusivement à Libération et leurs services se nomment Louise Michel, rosa park et Avicenne.

      Après, la société se débarrasse certainement sur eux des gens problématiques. Parfois impossibles. A les entendre, ils n’ont pas de moyens.
      Cela suffit pour comprendre qu’ils ne peuvent recruter que des gens ayant une très forte vocation ou alors pas le choix ou des problèmes personnels à régler sur le dos des malades ou des familles. On n’a pas la fine fleur quand on ne paye pas les gens qu’ils n’ont pas de moyens et se sentent abandonnés.

      L’article me semble caricatural au cas précis, car il n’y a absolument aucune information qui pourrait étayer ses hypothèses.

      Mais d’expérience, toutes les hypothèses ici soulevées pourraient aisément correspondre à la réalité.


    • Rincevent Rincevent 6 février 2019 22:47

      @eric

      Bonsoir, beaucoup de choses dans ce post, je vais essayer d’y répondre.

      - A propos de votre patient, la position du psy semble effectivement plus que ’’légère’’. Après, dans les services, c’est toujours le même problème : il faut faire de la place en prévision des urgences du week-end, ce qui pousse à faire sortir (en général le vendredi...) des gens que les équipes intra auraient voulu garder plus.

      - Les services pas fermés : la plupart oui et depuis longtemps, heureusement. Mais, si besoin, il y a toujours la possibilité d’en créer un fermé pour des patients trop problématiques. (sur demande médicale et l’administration dit rarement non.)

      - La référence à Foucault (et au courants antipsychiatriques voisins) : ça existe encore ? Je croyais cette vision des choses devenue assez obsolète dans la pratique des services. C’est où cet HP ‘’historique’’ ?

      - Pour ce qui est de se débarrasser des gens… Il y a effectivement une tendance à psychiatriser facilement et une augmentation des placements sous contrainte avec un retour à des pratiques anciennes qu’on croyait disparues à jamais (contention). Cette situation est aggravée par le fait que le personnel infirmier n’est plus vraiment spécialisé. La formation est généraliste, avec quelques modules de psy, alors qu’avant les infirmiers (ères) psy se tapaient 3 ans de formation ! (il y a un peu plus de 20 ans que c’est fini) Résultat : on a facilement peur de ce qu’on ne connait pas (ou peu) et dans ce cas, la relation thérapeutique…


  • alanhorus alanhorus 6 février 2019 09:13

    La personne qui se plaignait de la musique trop forte a appeler la police pour le tapage, la police est venue ils ont juger la femme comme très calme, c’est le plaignant qui a du quitter les lieux pour aller dormir ailleurs.

    Il faut se demander : qui le lui a demander ? Est-ce la police ? Dans ce cas il y a un problème car il font du plaignant une cible. Dans la tête de cette malade mentale ils lui donne un prétexte pour se sentir plus forte et agir encore plus loin. Un tapage nocturne est déjà une agression un manque de respect du voisinage.

    En ont-ils conscience ?

    Savaient-ils les antécédents de cette femme qui avait déjà mis le feu lors d’épisode de folie précédent. Sinon il y a un grave manque dans les fichiers que la police peut consulter.

    En tout logique la police aurait du demander à cette femme de les suivre afin d’éviter ce drame. Un simple contrôle d’alcoolémie les y autorisaient.

    En l’occurrence la police n’a pas fait sérieusement son travail.

    Une garde à vue de la malade mentale pouvait très bien donner lieu a un contrôle psychiatrique car il est évident que cette femme était en crise.

    Une pensée pour toutes les victimes de ce drame....


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 6 février 2019 09:32

    Alors pour résumer le texte de Fabien :

    1) j’émets plein d’hypothèses.

    2) Attention, je ne sais pas si elles sont vraies, je ne peux pas être pris en flagrant délit de désinformation smiley

    3) Cela dit, je fais exactement comme si.

    Un peu facile comme ligne de défense.


  • Olivier 6 février 2019 09:55

    Eh oui, une fois de plus les joies du « vivre ensemble ».

    Dans cette affaire ce sont tous les dysfonctionnements et aberrations de la société française qui s’étalent au grand jour : assistanat social ruineux, immigration de masse, système de santé en déroute, police aux abonnés absents (sauf pour toucher les amendes), bien-pensance des privilégiés sont « pour l’accueil inconditionnel des migrants » (dixit le freluquet présidentiel) à condition que ce soient uniquement les « petits blancs » qui en subissent les conséquences, et qu’on entend glapir quand ils sont eux aussi touchés...


    • Garibaldi2 6 février 2019 10:53

      @Olivier

      Et dire que nous sommes condamnés à vivre ensemble avec des zozos comme vous !


    • berry 6 février 2019 13:46

      @Olivier
      « bien-pensance des privilégiés qu’on entend glapir quand ils sont eux aussi touchés... »
      C’est exactement ce qui arrive à Pierre Liscia (LR) et Pierre Le Texier (LREM).
      Ils ont transformé notre pays en un enfer multi-ethnique par leurs choix politiques, mais à présent qu’ils sont concernés, ils n’hésitent pas à déménager pour retrouver plus de tranquillité.
      Ils abandonnent à leur sort les français pauvres qui ne peuvent pas en faire autant et ils continuent à nous donner des leçons !
      https://ripostelaique.com/liscia-lr-le-texier-lrem-deux-immigrationnistes-qui-fuient-les-immigres.html
      Je connais un prof de gauche qui a fait exactement la même chose.


  • ZenZoe ZenZoe 6 février 2019 09:57

    Je trouve certaines remarques de l’article complètement déplacées. L’origine sociale ou culturelle, la source de revenus, le statut du logement, qu’est-ce que ça a à voir avec l’histoire ?

    Il reste que :

    *La police n’a pas fait son boulot quand on l’a appelée pour tapage nocturne.
    *Les toubibs n’ont pas fait leur boulot en laissant une déséquilibrée dans la nature.
    *Les autorités n’ont (probablement) pas fait leur boulot en ne contrôlant pas l’immeuble.

    Un peu moins de laxisme, et on aurait sans doute moins de drames.


    • Coeur de la Beauce France Républicaine et Souverainiste 6 février 2019 14:43

      @ZenZoe
      L’origine familiale et le statut du logement, c’est pour comprendre comment et par quels biais cette asociale s’est retrouvée logée au milieu du public !


    • Albert123 6 février 2019 16:49

      @ZenZoe

      « L’origine sociale ou culturelle, la source de revenus, le statut du logement, qu’est-ce que ça a à voir avec l’histoire ? »

      avant d’avoir un avis sur une situation donnée, j’aime bien connaitre tous les éléments.

      après si votre but reste de de ne rien comprendre tout en vous voilant la face, effectivement refuser d’ appréhender la réalité aide beaucoup.


  • Esprit Critique 6 février 2019 18:09

    On finira par apprendre que c’est une très longue série de « Dysfonctionnements » organisé par la bien pensante gochos.


  • claire1549 claire1549 6 février 2019 18:39

    La psychiatrie ne soigne pas,ne guérit pas,c’est une imposture qui fait de nombreuses victimes,ce nouveau drame ne fait que confirmer,hélas,cette triste réalité !
    Andreas Lubitz qui a entraîné dans la mort 149 personnes,avait un lourd passé de “traitement” psychiatrique et de prescription de psychotropes comme le le Lorazepam [un anti-anxiolytique], aux effets secondaires dangereux tels que hallucinations,manies et une série d’autres comportements anormaux.
    La plupart des auteurs de tueries,pour ne pas dire tous,sont sous l’emprise des effets secondaires de ces « médicaments »qui favorisent le passage à l’acte.

    Il est incroyable que certains dans les médias prennent encore la défense d’une « profession » responsable de millions de morts alors que des innocents sont poursuivis pendant des années par une justice qui manque parfois d’impartialité ! 


  • stef 6 février 2019 19:41

    Les experts psys ont été très mauvais sur ce coup en ne décelant pas la dangerosité de cette personne et le juge s’est probablement basé sur le rapport de ces dits experts 

    Voilà une femme qui aura coûté très cher en soins psychiatriques pour en arriver à un bilan d’une rare intensité car le drame de lundi soir est ENORME


  • stef 6 février 2019 19:45

    Honte aussi à tous ces tenants de mixité sociale (idéologues obtus ) qui pètent dans la soie car en effet faire cohabiter des cas sociaux qui n’ont jamais travaillé et qui emmerdent ouvertement des gens qui se lèvent tôt le matin lesquels accessoirement financent ces cas sociaux n’est pas une très bonne idée 


    • Xenozoid 6 février 2019 20:22

      @stef

      génial on fait des ghetto puis des camps on fabrique des murs pour la liberté de travailler avec des mirrador,on les tatoos,c’est ce que tu veux ?

      déjà vu ?


    • Xenozoid 6 février 2019 21:01

      @Cadoudal

      et après ? si un blanc met le feu on les brule tous ? fait attention a ce que tu dis


    • Xenozoid 6 février 2019 22:04

      @Cadoudal

      je te laisse a dakkar et a tes obsessions,et tes ukrainiens


    • Xenozoid 6 février 2019 22:06

      @Xenozoid

      et tes faits d’hiver(oups),tu dois te faire chier quand même


    • Garibaldi2 7 février 2019 03:32

      @Cadoudal

      Vous êtes inconscient, vous allez chercher des infos dans la presse des gochos, un merdia qui ne dit jamais la vérité !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


    • Lancelot 8 août 2019 06:40

      @Xenozoid
      Ont devrait t’enfermer avec ces fous ça te ferait du bien !


  • EL Yagoubi 11 février 2019 00:32

    Quand le paradigme psychiatrique infecte le regard de la société et ses superstructures sur la « maladie mentale ».


    Faudrait-il une démarche artistique pour transformer les accusations psychiatriques en objet d’art ?






    « Ainsi, Essia, dont personne ne précise l’origine familiale et culturelle, venait de sortir d’un long séjour à l’hôpital St Anne, haut lieu de la psychiatrie lourde parisienne, réservé à des patients dangereux. Elle a été libérée sans suivi".

    Il y a de quoi s’interroger sur le traitement dégradant et inhumain des centaines de milliers de personnes par le système psychiatrique médicamenteux et par le complexe médiatique.

    Cette citoyenne est coupable d’avoir franchi le seuil des hôpitaux psychiatriques et d’être catégorisée de dangereuse, de folle, de schizophrène, de non rentable et ne n’importe quoi.

    J’ai appris dans des articles en cascades sur ce drame que Mme Essia a été privée de son enfant, placé dans une famille d’ « accueil », et désespérée dans ses démarches pour le voir. Une maman vivait seule, isolée et peut-être rejetée par le système du voisinage habitué à condamner des personnes en souffrances psychiques. Je me permet ici de pointer mes critiques fondamentales sur le système d’accompagnement des personnes victimes à la fois des formes de maltraitance psychiatrique et de négligences sociales surtout si elles sont placées sous le régime de tutelle et curatelle dans le cadre de « la protection juridique des meneurs », qualifiées dans un langage absurde de « incapables ».

    Où sont-elles ces soi-disant associations qui sont engraissées et gavées des subventions pour porter un peux de chaleur humaine et atténuer un peu ses souffrances ?

    Pourquoi le silence violent est maintenu sur des interactions fortes et dévastatrices des médicaments psychiatriques avec le système cognitif ?

    Il y a de quoi s’interroger encore plus sur les récits de la presse et des voisins pris pour des réalités dans l’accusation de cette citoyenne, dépourvue de tout espoir pour se retrouver avec elle-même dans son identité personnelle et sociale au sein d’une société frappée par l’individualisme et l’entre-soi. Une véritable maladie d’une civilisation qui se décivilise chaque jour. https://www.humanite.fr/edgar-morin-une-civilisation-veut-naitre-aujourdhui-il-sagit-de-changer-de-voie-604835

    Il suffit d’un signalement d’une ou deux ou trois personnes frustrées pour enclencher des procédures complexes pour interner une victime dans un centre psychiatrique sans se soucier d’une forme d’authenticité si minime qu’elle soit des pratiques du voisinage.


    Si je m’insurge contre des récits belliqueux tenus pour des vérités par des acteurs du pire c’est parce que je suis témoin direct de ces pratiques criminelles qui par leurs effets dévastateurs ont été déterminantes dans le processus de la destruction psychologique et physique de ma compagne à Aix-en-Provence après une hospitalisation d’office concoctée par le voisinage, sortie avec des « soins » imposés jusqu’à sa destruction totale à l’âge de 43 ans. Et pourtant, tous les services concernés ont été alertés à l’aide des rapports détaillés dans lesquels j’ai démonté les mécanismes de la production des mensonges des voisins pris pour des vérités et j’ai même demandé d’être auditionné. Aucune réaction et aucune pitié. Le lien ici : https://mars-infos.org/aix-en-provence-chronologie-d-une-445


    Le système du soi-disant santé mentale est une véritable arnaque des processus dans lequel des acteurs criminels agissent aux visage découverts. Ils excellent dans la spéculation et le marchandage sur les processus.

    Si cette citoyenne fait l’objet d’un traitement inhumain dans les médias pour être psychiatrisée plusieurs fois, il est tout à fait légitime de se poser des questions sur ce que veut dire soigner dans le système psychiatrique. D’autant plus, il serait aussi plus important de questionner les logiques du suivi et de l’accompagnement. Malheureusement, ce sont des questions qu’on évite parce quelles dérangent le système.


    Je reste solidaire de toutes les victimes des horreurs psychiatriques légales. Leurs souffrances et leurs désespoirs sont symptomatiques d’une société qui par ses pesanteurs institutionnelles, sociales et culturelles a choisi la voie de la déshumanisation et de la criminalisation des personnes vulnérables en les accusant de (psychiatrisés, troubles mentaux, dangereux, fous, de bipolaires, multipolaires, barjots, déni, altérés, délires mystiques, entendeur de voix et de n’importe quoi). Cependant, il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste ou intelligent pour comprendre que la psychiatrie avec son arsenal médicamenteux soutenue par les acteurs de la santé mentale, acteurs de la faune des faussaires n’est qu’un instrument bien entretenu dans un système capitaliste et financier pour servir l’industrie de la « folie » et non pour soigner. Faudrait-il une démarche artistique pour transformer les accusations psychiatriques en objet d’art ?


    La psychiatrie ne soigne pas. La psychiatrie tue.


    L’urgence s’impose pour Dé-psychiatriser : http://depsychiatriser.blogspot.com/




    Non à la psychiatrisation du fonctionnement cognitif !


    Non à des hospitalisations psychiatriques forcées et aux soins imposés en conformité avec les principes des droits de l’homme et la CDPH-ONU ! http://www.un.org/disabilities/documents/convention/convoptprot-f.pdf

    Non à la criminalisation et l’accusation des personnes en situation de souffrances psychiques !

    Les souffrances des personnes psychiatrisées concernent la société entière. Personne n’est à l’abri des causes matérielles et sociales dont on refuse d’en parler et qui mènent inexorablement à la perte du contrôle de soi quand les ressources psychologiques sont épuisées et l’ignorance volontaire devient une arme des dominants.

    Condoléances aux personnes victimes et pitié pour Essia victime plusieurs fois.


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