vendredi 13 février 2015 - par Disjecta

Dracula ou le capital : abolition de la propriété lucrative

A époque orwellienne, raisonnement orwellien. Pour nos journalistes, valets de leurs propriétaires, les marchands de canons et les milliardaires, le travailleur est un coût et le détenteur de capital un "créateur de richesses". Ou Dracula transformé en donneur de sang.

Outre l'affrontement du gouvernement de Tsipras en Grèce aux forces de la rente et de l'oisiveté capitaliste, deux événements passés relativement inaperçus doivent être relevés.

Le premier a été mis en avant sur le site d'Agoravox par Laurent Herblay : pour résumer, Lion Capital, détenteur des surgelés Picard, va augmenter la dette de l'entreprise de 750 millions d'euros, non pas pour investir mais pour verser un dividende de 602 millions à ses actionnaires (dont le principal est évidemment Lion Capital lui-même).

Le second est l'emprunt de 17 milliards d'euros lancé par Apple, entreprise qui dispose pourtant d'une réserve de cash de 145 milliards de dollars. L'objectif : investir pour sortir une énième version à la con de leur Iphone, acheté par des millions de nigauds ? Eh bien non : la somme sera utilisée pour verser des dividendes et racheter ses propres actions. Pendant que des milliers de chinois se tuent à la tâche soixante-dix heures par semaine et finissent pour certains par se suicider, écoeurés par leurs conditions de vie de serfs, chez les oisifs détenteurs d'actions d'Apple à l'autre bout de la planète (l'autre monde), on va pouvoir se gorger de fric sans en avoir foutu un bol et aller s'ennuyer et picoler sur son yacht (même pour la gestion de leurs capitaux, les oisifs disposent de petites mains : il ne leur reste plus qu'à acheter des croûtes et des baudruches pour plusieurs millions, ouvrir des musées et créer des fondations pour se faire passer pour des bienfaiteurs de l'humanité).

Devant ces scandales sans nom, le laïus de nos meilleurs éditorialistes, dont il est de toute façon inutile d'attendre un autre refrain de pareils zombies puisque leurs employeurs sont les mêmes qui profitent de ce type d'événements, le travailleur est un "coût" qu'il convient d'abaisser au maximum et le détenteur de capital est un "créateur de richesses" qu'il convient de dorloter au maximum (on lui ouvre en exclusivité les portes de Versailles ou du musée du Louvres, on lui organise des parties fines avec les jeunes filles et garçons enlevés par Dutrou, quoi d'autre ?).

Pour beaucoup d'entre nous, une bonne partie de nos salaires passe dans les loyers. Mais qui sont nos propriétaires ? Sont-ce les ouvriers qui ont empilé les briques et les pierres pour nous abriter ? Sont-ce les carriers qui extrairent lesdites pierres ? Sont-ce ceux qui fabriquèrent les tuyaux de plomberie, les cables d'éléctricité ? Eh bien non ! Tous ces gens, ces travailleurs qui ont fait nos toits de leurs mains, avec leur seule force de travail, ce sont des "coûts" mes braves gens. Des "charges". Le vrai propriétaire c'est celui qui n'a pas mis une seule brique, un seul tuyau, un seul câble, qui a hérité ou qui avait du capital pour acheter et qui aujourd'hui fait payer parfois plus de la moitié de leur salaire les travailleurs qui, pour avoir mis toutes les pierres, toutes les briques, tous les tuyaux et les cables de l'immeuble, en plus d'avoir construit les routes, les voitures, les vélos, les chaussures, les trains qui permettent de gagner nos logements, sont des "coûts".

Qui est le véritable "créateur de richesses" et qui est le "coût" dans l'histoire ? Comment ? Vous avez encore un doute ?



21 réactions


  • howahkan Hotah 13 février 2015 11:25

    Salut.......

    Ceci est vrai mais intégralement prévisible..
    depuis 5000 ans nous avons soit induit,soit accepté connement deux mythes faux

    celui de la compétition et celui du meilleur ,deux mythes qui seraient sensés donné ce qu’il y a de meilleur ....c’est la base accepté par tous sauf ultra rarissime exceptions ...
    Alors ce que décrit l’auteur est simplement un des effets de ces deux mythes ,et il n’y a donc rien à dire..car cette situation telle que décrite ne peut etre que la meilleure possible au moment ou elle existe...

    Alors ce que décrit, avec justesse, l’auteur , est certes « dérangeant » mais n’est rien d’autre que un des effets de ce que l’on a choisit comme mode de vivre ensemble,c’est a dire les uns contre les autres, car la compétition c’est cela entre autre,mais aussi la guerre, le vol , la tricherie etc etc

    tout ceci est initié subtilement par le voleur qui depuis 5000 ans dirige la planète...pas tres dur avec des béotiens pareils..

    si pour moi même j’avais la mentalité d’un élite ,ce que je n’ai pas pour certaines raisons ,franchement je ne vois pas pourquoi je me gênerais d’en piquer un max partout ou je peux...

    pourquoi arrêter ??

    Le bon peuple est d’accord sur les règles...il a accepté le mythe de la compétition et du meilleur comme étant vrai et la seule solution , pourquoi ? parce que il a exactement les même motivations profondes que les élites, avoir plus ,gagner etc etc

    mais alors c’est le peuple qui a créé les élites ? BIEN SUR !!!

    les élites ne sont que la partie du peuple qui a réussi à « niquer » les autres...ce qui est exactement ce que nous voulons tous,sauf exceptions..

    Quand à comprendre même cela et qui n’est encore qu’en superficie des vraies raisons profondes en nous même.....alors là........tu peux te brosser Monique.. smiley


  • SamAgora95 SamAgora95 13 février 2015 12:35

    Tout système comporte des excès, l’erreur consiste à juger le système uniquement sous l’angle de ce qu’il génère de négatif, bien sûr que notre système n’est pas parfait d’autant plus que ceux qui nous dirigent truque les règles !


    Mais si l’on est a ce point révolté par la condition de vie des ouvriers Chinois et du monde moderne, par souci de cohérence il faudrait peut-être commencer par jeter son ordinateur et sa connexion internet et passer d’avantage de temps à faire du bénévolat plutôt que d’écrire des articles ou des commentaires sur des blogs !



  • lsga lsga 13 février 2015 13:37

    Bon ; bis repetita : 

     
     
     Le moment où le taux de profit des entreprises devient nul, et où la dette remplace le profit, est nommé « phase impérialiste du Capitalisme » par Lénine (il ne dit pas exactement ça comme ça, mais mathématiquement, c’est équivalent). Pour rappel, dans l’économie Capitaliste, le profit sert de boussole : c’est l’élément fondamental servant à déterminer où doivent être fait les investissements. À partir du moment où il n’y a plus de profits, le Capitalisme perd sa boussole : c’est la crise systémique. On passe donc dans une économie planifiée, soit par la bureaucratie Étatique, soit par la bureaucratie bancaire. 
     
    Cette planification se fait de manière irrationnelle, sur la base des pseudo-sciences financières privée de leur étalon profit, et en dehors de tout critère démocratique. 
     

    • alinea alinea 13 février 2015 14:09

      Sauf que pendant très longtemps, le profit plafonnait à 3% ; aujourd’hui, une entreprise est en faillite si ce même profit n’atteint pas quinze pour cent !!
      Ce capitalisme a fonctionné grâce à l’honnêteté du travailleur qui faisait bien son boulot. Cela se fait de moins en moins ; il faut bosser vite, pas cher...et mal !
      Quand tous les travailleurs travailleront comme des cochons, les spéculateurs s’apercevront qu’ils ne sont pas si inutiles que ça !!
      Alors, oui, que ce système indécent se casse la gueule, très bien, sauf qu’évidemment ce seront toujours les mêmes qui trinqueront !
      La révolution mondiale sur le modèle connu, il ne faut même pas en rêver ! En revanche on peut rêver d’un deuxième monde qui se substitut subrepticement au premier : coopération, scoop, ateliers auto gérés,etc.
      Mais l’esprit d’autonomie, la dignité sont bien mal en point ;une force d’inertie énorme ralentit la volonté de prise en main de sa vie ; la démission de soi a fait des ravages ... seul l’évènement donnera l’illumination, source d’énergie immédiate...
      Cet article a ceci de lumineux qu’il pointe le paradoxe, paradoxe toujours enseveli sous d’obscurs énoncés ; d’un autre côté, la plupart des travailleurs ( chez nous, tandis qu’ailleurs ils fabriquent du superflu que l’on s’efforce de rendre indispensable !) aujourd’hui ne « font » rien, que du vent... pas de quoi redorer le blason du prolétaire...


    • lsga lsga 13 février 2015 14:18

      n’importe quoi, tu confonds profits et rendements action. Les profits, c’est la Top Line sur le bilan comptable, les bénéfices réels. 

       
      Les profits aujourd’hui sont NULS, et certainement pas à 15%. D’où l’endettement et la sorcellerie financière pour sortir des rendements à 15% sur le marché action.
       
      Sinon, pour rappel, la petite épicerie poujadiste des années 50, elle margeait à hauteur de 50%. 

    • lsga lsga 13 février 2015 14:45

      demande à ton épicier de quartier, il marge encore dans ces eaux là. Il n’a simplement pas le choix, le faible volume de ses ventes ne lui permet pas de marger moins. 

       
      Le poujadisme : tu marges à 50%, tu vis avec moins que le Smic, et tu vas à la messe le dimanche. C’était tellement mieux avant.... ou pas. 

    • alinea alinea 13 février 2015 19:18

      Le profit, c’est ce qui reste après !! quand toutes les charges sont payées, les investissements faits !
      Faire la culbute pour un commerçant ne lui donne pas 50% de profit ; profit ou bénéfice si tu préfères !


    • lsga lsga 13 février 2015 19:48

      oui, des poujadistes, comme tous les petits commerçants, tous les petits restaurateurs, tous les artisans, tous les petits agriculteurs, tous les indépendants : DE LA PESTE ANTI-RÉVOLUTIONNAIRE.

       
      Quand on est de gauche : ON MANGE AU MAC DONALD, c’est à dire dans des grandes entreprises où le travaille est socialisé, composées à 90% par des salariés qui ont intérêt à ce que le temps de travail diminue et à ce que le contrôle de l’appareil de production soit partagé entre tous. On ne va pas chez les petits patrons grands connards, qui veulent rester seul maître à bord de leur coquille de noix et qui sont fier de travailler comme des esclaves. 
       
      Alinea : les mots ont une définition. Le profit tend à disparaître, c’est prévu par toutes les théories économiques classiques, dont le Marxisme (qui l’explique par le développement technologique)

    • Doume65 14 février 2015 00:23

      @ Isga

      « Soit on fait une révolution planétaire »...

      Volontier, Isga, mais quand-même, avant de faire la révolution, je veux savoir quel monde on va construire sur les ruines du précédent. Je veux savoir quelles seront les règles de vie, de représentation, de pouvoir, de contre-pouvoir, celles de l’exécutif et du législatif...

      Parce que je crains que derrière le mot « révolution », chacun ait son but qui n’est pas forcément celui de son voisin.

      Mourir pour des idées... au moins savoir lesquelles !


    • julius 1ER 14 février 2015 08:30

      les gens découvrent ou feignent de découvrir la nature profonde de ce qu’est le Capitalisme.....

      il faut se rappeler que pendant plus d’un siècle fin XVIIIie et XIX ie siècles la nature du capitalisme sans fard était ce que vivent les chinois aujourdhui (plus le travail des femmes et des enfants) pour des salaires de misère...... 
      mais c’est la nature même du système capitalisme que de privilégier l’actionnaire,..... le salarié ou le prolétaire ne sont que des agents permettant la « rentabilisation du Capital » qui est le but ultime et avoué du Capitalisme.......
      d’ailleurs depuis 30 ans nous avons assisté à un mouvement de concentration du Capital, comme jamais dans l’histoire à la faveur des restructurations( appelés fusions-acquisitions) à chaque augmentation du Capital, nous avons eu droit à des licenciements massifs, avec comme corolaire augmentation des dividendes...... ce système fonctionne parfaitement bien contrairement à la vision que beaucoup en ont, et ce n’est pas être cynique que de le dire.....
      il fonctionne et remplit parfaitement son rôle pour les actionnaires et c’est ce qu’on lui demande, le système n’a jamais été prévu pour assurer le bonheur de l’humanité......


    • julius 1ER 14 février 2015 08:52

      Quand on est de gauche : ON MANGE AU MAC DONALD, c’est à dire dans des grandes entreprises où le travaille est socialisé, composées à 90% par des salariés qui ont intérêt à ce que le temps de travail diminue et à ce que le contrôle de l’appareil de production soit partagé entre tous. On ne va pas chez les petits patrons grands connards, qui veulent rester seul maître à bord de leur coquille de noix et qui sont fier de travailler comme des esclaves.


      pauvre ISGA qui s’emmêle les pinceaux dans les contradictions du Capitalisme.....
      alors toi tu préfère la« World company » à de multiples entreprises à taille humaine, 
      car même si les patrons de petites entreprises ne sont pas la crème de l’évolution, ils ne sont que le résultat de la concentration capitaliste qui fait de la PME-PMI un simple sous-traitant des multinationales........ 
      quand à la socialisation de Mac-do où autre multinationale, il y a loin de la coupe aux lèvres si je puis dire, car même si demain on nationalisait une multinationale, cela n’en ferait pas une entreprise socialisée !!!!!! car pour qu’elle soit socialisée, il faudrait que cette entreprise devienne autogérée pas les ouvriers/employés et là on est à des années lumière de cette tendance .....

    • julius 1ER 14 février 2015 08:53

      les gens découvrent ou feignent de découvrir la nature profonde de ce qu’est le Capitalisme.....

      il faut se rappeler que pendant plus d’un siècle fin XVIIIie et XIX ie siècles la nature du capitalisme sans fard était ce que vivent les chinois aujourdhui (plus le travail des femmes et des enfants) pour des salaires de misère...... 
      mais c’est la nature même du système capitalisme que de privilégier l’actionnaire,..... le salarié ou le prolétaire ne sont que des agents permettant la « rentabilisation du Capital » qui est le but ultime et avoué du Capitalisme.......
      d’ailleurs depuis 30 ans nous avons assisté à un mouvement de concentration du Capital, comme jamais dans l’histoire à la faveur des restructurations( appelés fusions-acquisitions) à chaque augmentation du Capital, nous avons eu droit à des licenciements massifs, avec comme corolaire augmentation des dividendes...... ce système fonctionne parfaitement bien contrairement à la vision que beaucoup en ont, et ce n’est pas être cynique que de le dire.....
      il fonctionne et remplit parfaitement son rôle pour les actionnaires et c’est ce qu’on lui demande, le système n’a jamais été prévu pour assurer le bonheur de l’humanité......

    • Vipère Vipère 14 février 2015 11:05
      Isga

      « demande à ton épicier de quartier, il marge encore dans ces eaux là. Il n’a simplement pas le choix, le faible volume de ses ventes ne lui permet pas de marger moins. »

      L’épicier arabe est la démonstration du contre exemple le moins significatif !

      Quid des grands groupes qui ont bel et bien augmenté leurs marges en délocalisant leurs productions dans des pays en voie de développement, lesquels produits reviennent en France et Europe avec des prix en adéquation avec le niveau de vie des pays riches ? n’y a-t’il pas là des marges importantes ? 
      C’est le capitalisme apatride qui fait son beurre, en dehors de sa crèmerie d’origine ! 


  • ddacoudre ddacoudre 13 février 2015 14:12

    bonjour disjecta..

    j’ai écrit le capitalisme est la preuve que nous sommes encore à l’âge préhistorique. au XXI siècle personne n’apprend la déclaration universelles des droits de l’homme et ne sais toujours pas comment fonctionne un cerveau avec lequel il va devoir passer sa vie, mais ils ait tout de la manière dont fonctionne ses muscles pour devenir un athlète que l’on exhibe dans les compétitions. j’explique sou_vent que l’organisation capitaliste n’est faite que pour faire du capital et que ce qui contribue à cela est le plan comptable aussi quelle que soit la position politique idéologique que l’on soutiendra, si le travail de l’humain est considéré comme une charge plutôt qu’un apport équivalant capital, bref nous vivons toujours sous le rapport séculier et inné dominant/dominé. de sorte que toutes les constructions systémiques que nous élaborons se contente d’en être des paradigmes, pire elle finissent par devenir des « dominants systémique » qui s’impose par l’enseignement comme irréversible, et n’accepte que ceux qui se conforme à la structure qui les coopte. ainsi ce qui est la structure de notre organisation humaine aujourd’hui est qu’essentiellement nous comptabilisons notre activité économique sur la base d’un plan comptable qui n’est pas le résultat d’un génie , mais la permanence du désir des hommes d’être le dominant référentielle, et donc la nécessite de s’accaparer ce qui est rare parce que désiré par les autres. personne ne se bat pour acheter de l’air, enfin pour l’instant nous en sommes bien arrivés à payer l’eau. aujourd’hui nous avons une autre relation à trouver au travail car d’une part les entreprise ne sont pas faite pour créer des emplois et nous n’auront pas dans ce siècle besoin du travail de tout le mode, déjà en France 28 millions d’actifs nourrissent 68 millions de citoyens.
    mais ce n’est pas en abolissant la propriété que nous y parviendront puisque tout homme a besoin d’un périmètre de certitude pour savoir que là il pourra vivre, il convient donc de reconnaitre cela à ceux dont la propriété ne sont que leurs bras, et que ceux-ci ne se loue pas comme ont loue un tractopelle, pire se réglè au prix le plus bas puisque esclavage est interdit malgré que nous fassions des citoyens des graines d’esclaves , car l’on entend dire que pour trouver du travail il faut savoir se vendre. Un autre monde à penser dans un univers ou le capitalisme est triomphant et où les citoyen ignorent qu’ils en sont, où tous les jour on leur vide le cerveau de leur intelligence et que l’on s’étonne qu’il ne vote plus ou vote fasciste.
    cordialement.

    http://ddacoudre.over-blog.com/article-ne-faites-plus-de-votre-existence-une-charge-109884008.html
    http://ddacoudre.over-blog.com/article-le-capitalisme-est-la-marque-de-l-homme-prehistorique-120716748.html
    http://ddacoudre.over-blog.com/article-le-capitalometre-112977777.html
    http://ddacoudre.over-blog.com/article-donnons-une-ame-a-notre-existence-116454167.html


  • Francis, agnotologue JL 13 février 2015 16:03

    Ce matin sur France Culture, il était question d’évasion fiscale et de paradis fiscaux.

    L’un des intervenants expliquait qu’à l’époque de l’économie numérique, il était devenu difficile, voire quasi impossible de justifier l’impôt sur la propriété industrielle.

    J’ai une excellente proposition à faire à ce propos : Il convient aujourd’hui d’abolir la propriété industrielle.


    • ddacoudre ddacoudre 13 février 2015 16:49

      bonjour jl

      je vais certainement te choquer, mais je suis opposé la qualité d’entité morale de l’entreprise et pour moi elle n’ a pas à payer d’impôt, puisque elle le facture aux clients, mais seulement un impôt sur les revenus nominatifs de toutes sortes, relevable et ajustable tous les ans en fonction de la réalité des services que l’on a consenti a mutualiser par l’intermédiaire de notre représentation qu’est l’état, et pour les entreprises imposer les dividendes, puisque ce sont eux qui vont constituer des revenus, et également définir une comptabilité spécifique pour les filiales en tenant compte des divisent distribué par la maison mère au prorata de la part du chiffre d’affaire réalisé sur le territoire.. mais ce n’est pas une solution durable bien sur car le capital s’y ajustera mais au moins ce sera nominativement visible car aujourd’hui une entreprise s’en fout d’être condamné puis que en tant qu’entité morale elle l’incorporera comme une charge et c’est le client qui paiera.

      cordialement.


    • Francis, agnotologue JL 13 février 2015 19:59

      Bonjour dd,

      ce n’est pas seulement une question d’impôts : c’est aussi une question de privatisation du vivant ou non.


    • ddacoudre ddacoudre 14 février 2015 23:03

      re

      là effectivement l’on est devant le problème l’appropriation d’une découverte, elle doit rester à celui qui l’ a découverte en tant que personne physique. les entreprises elle s’approprie les découvertes de ceux qu’elles emploient sans jamais être redevable à la société de les avoir instruits. pour nourrir des actionnaires. en créant la société anonyme nous avons créer une hydre, une hydre qui ambitionne de remplacer les états.

      cord.


  • Le421... Refuznik !! Le421 13 février 2015 18:59

    Tiens, un exemple à la con...
    J’ai bossé x temps dans le service après-vente télévision et apparenté.
    J’ai toujours entendu que j’étais une charge, un fardeau, un boulet*, une perte nette, etc...
    J’ai jamais entendu un type avec suffisamment d’intelligence pour se poser la question du nombre de clients qui venaient acheter parce qu’il y avait des installateurs et des dépanneurs.
    Maintenant, ces métiers ont quasiment disparu.
    Je m’en tape le coquillard à fond et je me marre, vous pouvez pas savoir !!
    Tous ces cons qui se sont coupé un pied et qui pleurent en boitant !!
    Perso, je me débrouille un peu dans tous les domaines et ça marche.
    San trop me casser le baigneur, je vis et je gagne ma vie assez bien.
    Mes clients sont contents.
    Rarement moins de cinquante ans.
    Les jeunes, la cafetière, la chaudière, la bagnole, l’armoire, les lumières, le frigo, tout déconne ??
    Du moment qu’il y a trois barres minimum sur l’I-phone pour filer sur Facebook....

    * Ouais, d’accord !! Je ne suis pas bon !!...  smiley)


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