samedi 5 mai 2018 - par Emmanuel Glais

Du nécessaire retour de l’absolu en politique

Vous avez raison, Monsieur Macron.

Il y a une forme de petitesse mesquine à lutter contre la réduction des aides au logement de 50 euros par mois. Les jeunes des classes populaires doivent sortir de la zone de confort dans lesquelles l’État providence les a installé.

Il ne faut plus s'accrocher à une redistribution risible, qui aide les travailleurs à supporter les rentiers. Il est temps de revenir aux fondamentaux. De renouer avec les grandes idées, des idées basiques, des principes d'une certaine profondeur.

Les classes laborieuses doivent tout simplement remettre en cause la propriété privée. Concrètement, cela signifie que la collectivité doit limiter l'appropriation de l'espace et des ressources minières de chaque individu.

Cela fait sens.

Nous venons d'apprendre que si chaque terrien vivait comme un français moyen, nous n'aurions plus de ressources à brûler pour le reste de l'année. Partant, il est temps de limiter la propriété privée, sinon de la supprimer. Tout le monde doit pouvoir posséder son espace de vie, ou bien personne. Il faut donc favoriser l'accès à la dignité des travailleurs. Comment ? Doubler le Smic et augmenter tous les salaires modestes. Empêcher la spéculation immobilière. Préserver les communs : côtes, forêts, nappes phréatiques, sables, tourbes…

Le sens de l'histoire, s'il y en a un, c'est de réaliser l'utopie d'un pays où tout travailleur dispose d'un espace de repos à lui (logement), sinon d'un espace d'autonomie (terrain). C'est de vivre dans un pays où personne ne travaille la moitié du temps pour le compte de son propriétaire.

Il faut supprimer le système locatif néo-esclavagiste subventionné.

Il faut que l'épargne des économes puisse être drainé vers des projets beaux et utiles aux générations futures, cesser d'empiéter sur les zones de culture et les zones humides, empêcher l'érosion et la stérilisation des sols.

Il n'y a pas besoin de construire des logements, d'installer des pauvres dans des HLM, il faut utiliser les villas, appartements et bureaux vides.

Ce sont vers ces absolus anciens (la mise en cause de la propriété privée comme droit de l'homme naturel) et modernes (préoccupations écologiques), diamétralement opposés à ceux qui vous animent, que nous devons tendre.



9 réactions


  • Jean Roque Jean Roque 5 mai 2018 18:33

     
    L’absolu politique de l’ex-France Soumise :
     
     
    « Il n’est pas 6ème République que les sparadraps soient roses, donc réservés aux blancs ! »
     
     
    La grande philosophe Natte ‘i touffa Diallo, chérie de l’ex-France Soumise a déclenché une nvlle grande lutte des classes :

     
    Avec l’islamo gocho Obono et Négrier La Baudruche, dit « Chances pour Soros », c’est la grande pensée conceptuelle gogochonne...
     


  • Sozenz 5 mai 2018 21:48

    <wouahahaha ; voilà un texte joliment tourné !


  • Jean Roque Jean Roque 6 mai 2018 11:23

     
     
    IMMIGRATION = BÉTON HLM
     
    26m2 / seconde au Boobaland
     

    sans immigration 45 millions de français
     
    => IMMOBILIER 3X MOINS CHER

     
     
    (au Japon et en Allemagne avant la traite, l’immobilier a baissé)
     

    LE GLAND REMPLACEMENT EST AUSSI FINANCÉ PAR LES LOYERS, LES EMPRUNTS, ET LES APPARTS DE + EN + PETITS
     


  • BA 6 mai 2018 14:03

    Dimanche 6 mai 2018 :


    Les rémunérations des patrons du CAC 40 en hausse de 13,9 % sur un an.


    Les patrons du CAC 40 ont gagné en moyenne 5,07 millions d’euros en 2017.


    Avec la reprise de la croissance économique, les rémunérations des dirigeants des plus grandes entreprises françaises ont progressé de 13,9 % sur un an.


    Après une année de pause, la rémunération des grands patrons du CAC40 est repartie à la hausse.


    En moyenne, selon une étude pour le Revenu réalisée par la plateforme digitale Ethics & Boards, les principaux dirigeants des grandes entreprises ont progressé de 13,9 % sur un an en 2017.


    La rémunération moyenne, qui comprend la part fixe, la part variable et les stock-options, est de 5,07 millions d’euros, contre environ 4,5 millions l’an dernier.


    Avec des écarts de un à six : Eric Olsen, le patron de Lafarge, prend la tête du classement avec une rémunération de 11,20 millions d’euros, contre 1,75 million pour Stéphane Richard, le PDG d’Orange.


    La bonne performance des entreprises


    Une progression qui va de pair avec la bonne santé du CAC40 : en moyenne, l’indice parisien a gagné 9,3 % en 2017, avec des bénéfices nets par action en hausse moyenne de 10 %.


    Ainsi, grâce à une hausse de l’action AccorHotels de 21,4%, la rémunération de son patron, Sébastien Bazin, a grimpé de 89,6 % en 2017 à 5,35 millions d’euros.


    Même chose pour François-Henri Pinault : l’action de Kering a performé de 84,2 %, ce qui a permis une rémunération en hausse de 57,6 % à 5,90 millions d’euros.


    Mais la palme revient à Carlo Bozotti, le patron de STMicroelectonics qui a vu son salaire augmenter de 116 %, à 2,94 millions d’euros, grâce à un titre en hausse de 69 %.


    http://www.leparisien.fr/economie/les-patrons-du-cac-40-ont-gagne-en-moyenne-5-07-millions-d-euros-en-2017-06-05-2018-7701249.php



  •  C BARRATIER C BARRATIER 6 mai 2018 19:31

    J’en conclus qu’il faut devenir patron, apres tout ce n’est pas interdit et ceux qui le deviennent chaque semaine ne demandent l’avis de personne.
    Auteur, vous avez fait quoi vous ?


  • zygzornifle zygzornifle 7 mai 2018 12:49

    La politique c’est comme la religion ça fout le bordel la discorde partout et amène parfois la guerre interne ou externe ....


  • eddofr eddofr 17 mai 2018 16:13

    Il est juste que chacun puisse posséder la maison où il vit.

    Cela ne semble pas absurde.
    Cela constitue une sécurité et une liberté pour chacun.

    Est-il juste que certains puissent posséder la maison où d’autres vivent ?
    C’est déjà plus discutable.

    Est-il juste que le système, à coups de subventions et de crédits d’impôts, favorise « l’investisseur locatif » (c’est à dire celui qui désire acheter un bien dont il n’a pas besoin pour tirer un revenu de celui qui en a besoin) au détriment de celui qui souhaite acquérir le logement où il vivra ?
    La discussion tournera, je pense, assez vite court (je ne parle pas d’efficacité là, seulement de justice).

    Je veux bien que parfois, pour être efficace, il faille être un peu injuste.
    Mais le problème c’est qu’aujourd’hui on ne mesure l’efficacité qu’en termes de profit (autrement dit, on joue à un jeu où seul le riche gagne et qui n’est jugé efficace que quand le riche gagne).

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