vendredi 6 octobre 2017 - par Claude Courty

Du ruissellement des richesses de la société

Quoi qu’en pensent ceux qui refusent la théorie du ruissellement, cette métaphore est d’autant plus judicieusement utilisée pour illustrer les avatars de la distribution des richesses de la société, qu’elle est associée à la représentation pyramidale de celle-ci ; c’est la raison pour laquelle il en est d’abord rappelé quelques une des caractéristiques :

- La base de la pyramide sociale – là où se situe le niveau zéro de la richesse – est inamovible, alors que son sommet n’a pas d’autres limites que celles des ressources de la nature.

- Le volume de la pyramide sociale étant admis comme représentatif de l'importance de la population qui l’habite, ses variations expriment la diminution ou l’augmentation de cette dernière.

- La hauteur de la pyramide sociale exprimant l'écart de richesse entre les plus pauvres et le(s) plus riche(s), croît proportionnellement à son développement en volume (augmentation de la population globale).

- Dans une société répartie en 3 catégories sociales (pauvres, classe moyenne et riches) face à l’échelle de sa richesse collective, le volume de chacun des 3 segments de la pyramide sociale indique la population se partageant chaque partie correspondante de cette richesse.

Ceci rappelé, le processus de ruissellement peut être décrit comme suit :

 

D'abord remontée vers les niveaux supérieurs de la pyramide sociale, comme par convection, la richesse de la société y est réinvestie, ou épargnée en attendant de l’être. Par cet investissement, par la rétribution de cet investissement et de cette épargne, telle que requise pour assurer leur renouvellement constant ; sous forme de rémunération des populations contribuant par leurs activités solvables et non solvables à l’enrichissement commun ; par l'assistance apportée aux populations inactives, etc., la richesse ruisselle alors vers la base de la pyramide sociale, à la manière d'un flux entraîné, comme par gravité, par la consommation de tous pour remonter ensuite vers son sommet, en vertu de l'effet de convection déjà évoqué. Ceci dans un mouvement perpétuel semblable – pour demeurer dans la métaphore – à celui de la pluie qui, tombée de sa source qu’est l’accumulation nuageuse, ruisselle, s’infiltre, irrigue une masse fertile pour s’évaporer à nouveau selon un cycle où rien ne se perd ni se crée ; sauf qu’en ce qui concerne les richesses de l’humanité, leur partie non consommée s’accumule à chaque cycle.

 

Au cours de sa descente, le flux de richesse s’est dispersé dans un réseau capillaire parcourant la pyramide sociale et s'y est diffusé, hormis la part qui en a été distraite par "pertes de charges", "évaporation", "transpiration”, naturellement récupérée par le flux ascendant. Mais ce flux descendant subit un double effet de dispersion croissante ; d’une part du fait que les habitants de la pyramide sociale sont de plus en plus éloignés de sa source, et d’autre part en raison de l’augmentation de leur nombre, proportionnelle à cet éloignement. C’est ainsi que le flux qui s'est progressivement réduit, finit par se tarir avant d'atteindre la base de la pyramide sociale, lieu du dénuement total. Alors qu'inertie et capillarité devraient en assurer l'irrigation totale, la captation du flux par consommation, détournement, gaspillage, rétention, au cours de sa descente – et pas seulement aux niveaux les plus hauts.– conduit à son assèchement avant qu'il atteigne les niveaux les plus bas. Et plus la pyramide est peuplée, quel que soit l'accroissement de la richesse collective qui puisse résulter de la production et de la consommation de cette population, plus son sommet s'éloigne d’une base que le flux a de plus en plus de mal à atteindre.

 

Le recours à la métaphore met donc en évidence ce que la plupart des théories économiques ignorent ou masquent : 1° le fait que les inégalités sociales (ici considérées en termes de richesse matérielle) vont croissant avec le temps. 2° que les causes de cette augmentation résultent conjointement de l’accroissement de la population humaine et des richesses qu’elle crée par ses activités.

 

Il est dès lors clair qu’une meilleure répartition des richesses de la société passe moins par une archaïque lutte des classes et ses errements que par une maîtrise de la démographie humaine et de sa production de richesses ; ce qui exclue nullement une lutte contre toutes formes de déperdition au cours de leur ruissellement.

 

 



55 réactions


  • Clocel Clocel 6 octobre 2017 15:26

    Non ! J’ai bien regardé, on n’est pas le premier avril...


    • Pépé le Moco 7 octobre 2017 15:56

      @Clocel
      Je crois que certains sont restés bloqués intellectuellement, le jour où ils ont lu leur premier livre (« Oui-Oui mène l’enquête » ?). Çà devait être un 1er avril ?
      L’article commence mal : « la théorie du ruissellement ». Le ruissellement n’est pas une théorie, mais une croyance.
      En effet, l’Économie est une science humaine (« une science molle »), avec ses convictions, ses croyances, ses « modèles » et ses certitudes, bien éloignée des lois scientifiques telle que « La théorie de la relativité » d’Einstein. Pour preuve, la perspicacité avec laquelle, les économistes, éditocrates et autres oligarques ont anticipé la crise économique de 2008.
      Pour en revenir à l’article, l’auteur écrit ceci : "La hauteur de la pyramide sociale exprimant l’écart de richesse entre les plus pauvres et le(s) plus riche(s), croît proportionnellement à son développement en volume (augmentation de la population globale)« .
      Là, on ne tombe plus dans la croyance, mais dans l’ignorance ou le crétinisme.
      Quelques données :

      • Évolution de la population entre 1996 et 2017 : 12.61%. Évolution du TOP 500 des plus riches 713.75% pendante la même période,
      • Évolution de la population entre 1997 et 2017 : 12.23%. Évolution du TOP 10 des plus riches 1051.52% pendante la même période.

      Conclusion (à l’auteur) : on peut avoir des croyances en tant qu’ »Ecologue, humaniste et dénataliste. Concepteur et fondateur de la pyramidologie sociale« et se cantonner à ses seules »compétences" (ou incompétences) dans ces matières. Mais svp, ne faites pas perdre le temps des lecteurs de AV.

      Merci d’avance.


    • Claude Courty Claudec 7 octobre 2017 16:56

      @Pépé le Moco

      À crétin crétin et demi. Et rien ne vous oblige à perdre votre temps ici. Je dirai même que si vous alliez ailleurs le perdre (et le faire perdre à autrui) j’en serais ravi.

      Quant à vos chiffres, ce n’est plus du crétinisme et demi mais de la stupidité que de faire la comparaison que vous faites, à 20 ans de distance, ne serait-ce qu’en raison des à-coups de l’économie, précisément pendant la période que vous avez choisie.

      Par contre, je me répète, davantage pour ceux qui nous liront le cas échéant que pour vous-mêmes, qui ne semblez pas faire preuve d’une perméabilité intellectuelle suffisante pour comprendre ce que ça signifie :
      - An 1 de notre ère 250 millions d’habitants.
      - An 2 000, 7 Milliards, dont 2 milliards environ de pauvres profonds, soit 20 fois la population de la planète, toutes conditions confondues 20 siècles auparavant. Et ceci quel que soit l’avantage qu’aient pu tirer et puissent continuer de tirer du progrès, les autres catégories sociales.

    • Alren Alren 7 octobre 2017 17:25

      @Claudec

      "[Vous] ne semblez pas faire preuve d’une perméabilité intellectuelle suffisante pour comprendre ce que ça signifie :

      - An 1 de notre ère 250 millions d’habitants.- An 2 000, 7 Milliards, dont 2 milliards environ de pauvres profonds, soit 20 fois la population de la planète, toutes conditions confondues 20 siècles auparavant. Et ceci quel que soit l’avantage qu’aient pu tirer et puissent continuer de tirer du progrès, les autres catégories sociales."

      Il serait bon que vous le précisiez pour les gens n’ayant pas assez de perméabilité intellectuelle dont je suis (sans le savoir pauvre de moi).
      Car la notion de pauvreté est évidemment relative, justement lié à la pyramide sociale et au mode de vie de ceux qui la compose.

      Car peut-on dire qu’un Indien d’Amazonie vivant encore à l’écart de la communauté mondiale est archi-pauvre puisqu’il n’a ni automobile ni smartphone, ni eau courante chauffée, ni ... ?

      Est-ce qu’un roi comme Louis XIV n’apparaît pas comme « pauvre » puisqu’il n’a bénéficié d’aucune anesthésie lors de la très douloureuse opération de sa fistule ? N’était-il pas plus pauvre que la plupart d’entre nous puisqu’il devait subir les cahots de son carrosse pour quelques lieues de voyage à 10km/h de vitesse moyenne au lieu d’emprunter le TGV, une limousine ou même un avion privé ?

      La théorie du « ruissellement » de l’argent volé par les parasites sociaux exploiteurs aux travailleurs pourrait se discuter si l’intégralité de l’argent volé par le biais du capital était dépensé dans la consommation.

      Mais outre que la consommation occasionne des pertes de valeur -la nourriture par exemple disparaît du circuit économique de même que le carburant ou l’usure et la panne des produits- l’accaparement de valeur insensée par les 1% les plus riches ne revient pas évidemment sous forme d’achats de biens et services qui alimenteraient sainement l’économie et l’emploi. La majeure partie de cet argent est retiré du circuit pour aller dans une spéculation ridicule qui fait bondir sans raison les cours des actions en Bourse.


    • Pépé le Moco 7 octobre 2017 18:29

      @Claudec,
      Désolé si je vous ai vexé avec le terme « crétin », et je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses.
      Mon commentaire n’avait pas pour but d’infirmer que l’augmentation de la démographie n’a pas de conséquence sur les problèmes écologiques avenirs, mais mon désaccord porte sur le l’utilisation de la croyance du ruissellement, une lubie d’économistes, pour justifier ce problème.
      Votre réponse à mon commentaire suscite néanmoins quelques questions (en dehors de celle exposées par Alren) :
      En l’an 1, sur les 250 millions d’habitants combien étaient pauvres profonds dans les chasseurs-cueilleurs ?
      Quelle est la définition d’un pauvre profond ?

      Dans l’attente de vous lire, merci d’avance.


    • Claude Courty Claudec 7 octobre 2017 22:08

      @Alren


      Pauvreté et richesse existant l’une par l’autre – Sans riches pas de pauvres et inversement (sauf au paradis égalitariste bien entendu) –, il est possible d’étudier la pyramide sociale dans leur relativité, pour autant qu’il soit par ailleurs conventionnellement admis que le volume de la pyramide sociale représente l’importance en nombre de ses occupants.

      La pyramide sociale est alors scindée en 3 (ou n) parties représentant autant de catégories sociales, se superposant face à une échelle de richesse commune, non seulement à ces trois catégories, mais aux époques successivement observées, quels qu’ait été le niveau de bien-être de l’homme à ces époques. Cette échelle de richesse allant, comme la pyramide sociale, de zéro à un sommet n’ayant pour limites que celles des ressources de la nature, croît au fil du temps du fait de l’industrie humaine.

      C’est ainsi qu’un calcul du niveau de la quatrième indique, sans entrer dans le détail de fluctuations imputables à d’innombrables facteurs, qu’en toutes circonstances la population humaine se répartit, objectivement, en 3,7% de riches, 24,3% de représentants des classes moyennes et 70% de pauvres, se partageant par tiers leur richesse commune. Ce que j’ai imprudemment pensé assez évident pour en faire mention sans plus d’explications dans le schéma accompagnant mon article, ainsi que divers autres, offerts à la lecture sur Agora Vox depuis des années.

      Les articles ainsi que leurs commentaires laissant peu de place aux aspects méthodologiques du sujet dont ils traitent, j’invite à nouveau ceux que cela intéresse suffisamment à visiter mon blog ou à lire mon “Précis de pyramidologie sociale”. Version papier & ebook (avec option gratuite).

      Pour revenir au ruissellement et à ce qui est de “l’argent volé par les parasites...” il s’impute à ce que je qualifie “d’évaporation”, mais pas davantage que la disparition d’une part des richesses par consommation, cela ne met en cause le processus de ruissellement. Cela contribue au contraire, à mon avis, à démontrer qu’il existe bel et bien, avec ses défauts grands et petits. 



    • Claude Courty Claudec 7 octobre 2017 23:05

      @Pépé le Moco

      Appréciant votre courtoisie, j’accepte volontiers vos excuses, qui m’amènent à vous offrir les miennes concernant la vivacité de ma réaction.

      J’espère que ma réponse à Alren vous aura apporté quelques éclaircissements et réponds ci-après à vos questions :

      - Est de nos jours considéré comme pauvre profond, tout être humain dont le revenu quotidien ne dépasse pas 1,9 Dollar. Ce chiffre est calculé par l’ONU et actualisé régulièrement. Objet de bien des critiques, il constitue néanmoins une référence largement admise partout dans le monde.

      - Le concept même de pauvreté profonde ma paraît être difficilement applicable à une partie de la population ayant vécu au début de notre ère, en raison de ce qu’était alors la richesse collective de la société, comparée à ce qu’elle devenue depuis. Plus nous reculons dans le temps plus nous constatons que nos ancêtres étaient logés à la même enseigne. Si des différences pouvaient alors exister dans le bien être dont bénéficiaient les uns et les autres, elles n’étaient pas amplifiées comme elles le sont de nos jours par le progrès en tout, auquel permettent d’accéder des moyens beaucoup plus différenciés, précisément en raison du creusement de l’écart de richesse entre base et sommet de la pyramide sociale. Vous pouvez constater à ce sujet que le schéma illustrant mon article mentionne les pauvres profonds à la base de la pyramide sociale en l’an 2000, alors qu’ils ne figurent pas sur celle de l’an 1.

      Cordialement

  • gogoRat gogoRat 6 octobre 2017 15:33

    bis repetita ;

    Mais non, a affirmé le Premier sinistre (peu importe son nom, encore fort méconnu par les téléspectateurs ...), les marcheurs n’en sont plus à la théorie du ruissellement ! :
     ils veulent seulement amadouer les maîtres chanteurs qui menacent de déserter la solidarité nationale et la France, et trahir la confiance réclamée à leurs salariés pour aller investir, ou vendre ailleurs qu’au pays, les biens et notoriétés qu’ils ont amassés ici !

     Le gouvernement fait donc des cadeaux à celles et ceux qui menacent cyniquement de rejoindre leurs copains les fuyards, déserteurs et traîtres,
     (sans oser leur imposer quoi que ce soit en retour : sans quoi ce ne serait pas cadeau ),
     en nous demandant de croiser les doigts jusqu’au prochain non-bilan (quand un Premier ministre devient nouveau Président de la République qui n’a pas à répondre d’un bilan qui n’a rien à voir avec ses nouvelles promesses ...) !

     On notera seulement l’incohérence d’appliquer deux principes diamétralement opposés pour réagir contre deux déviances factuellement fort néfastes à notre pays :
     - contre le monde du mal ou terrorisme (envoi de l’artillerie lourde et guerres arbitrairement décidées ; état d’urgence permanent ; mise en suspicion du petit peuple d’abord ; renforcement de la surveillance et du flicage des fraudeurs en puissance aux minima sociaux ...)
     - contre le chantage à la désertion et à la traîtrise, pratiqué par les plus puissants et les plus choyés : cadeaux et cajoleries idolâtres !!


  • foufouille foufouille 6 octobre 2017 15:42

    "Il est dès lors clair qu’une meilleure répartition des richesses de la société passe moins par une archaïque lutte des classes et ses errements que par une maîtrise de la démographie humaine et de sa production de richesses"
    non car un riche veut être riche, c’est juste le nombre de riches qui diminue mais pas le nombre de pauvres.


  • Michel DROUET Michel DROUET 6 octobre 2017 15:43

    Tuons les pauvres, cela fera davantage de richesses pour les riches dont les 10 % qui possèdent déjà la moitié du patrimoine.


    • petit gibus 6 octobre 2017 16:16
      @Michel DROUET

      Woué mais si tu tues les pauvres
      dans la pyramidologie,sociale 
      y a forcément des riches qui vont prendre la place des pauvres

      c’est la quadrature du cercle smiley
      Que faire d’autre à part de tuer tout le monde ?

    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 6 octobre 2017 16:36

      @petit gibus

      même si on met un riche à la place d’un pauvre, il sera jamais pauvre, môssieu !
      paskeu c’est pas des fégnants, des siniks et des estrêmes !

      faut nous débarrasser de tout ça au karsher et supprimer la base de la pyramide : comme ça, y aura plus que des riches et le circuit de la richesse sera raccourci

      on se demande pourquoi on s’embarrasse avec cette engeance de jean-foutres qui font rien qu’à trainer dans les rues pendant que les riches s’échinent pour leur verser les allocations !



    • petit gibus 6 octobre 2017 17:02
      @ jeussey de Sourcesûre

      oui mais le prob n’est pas de savoir ki est fégnant sinik ou estrême
      mais celui de la forme d’une pyramide smiley

      Si tu retires un morceau de sa base,
      elle ne fait que de descendre d’un étage mais ne disparaît pas pour autant

      L’auteur nous pose un prob de géométrie 

      Faut il transformer la pyramide en cercle en carré ou lui donner la consistance 
      géométrique d’un chamalow ?

      C’est un prob qui fait intervenir une forte connaissance des intégrales mathématiques smiley


    • Claude Courty Claudec 6 octobre 2017 18:25

      @petit gibus


      Plusieurs erreurs, dont :
      - Non, la pyramide ne descend pas d’un étage ; elle ne fait que se reconstituer, diminuée de ce qui lui a été enlevé mais avec la même structure.
      - le niveau de compréhension, pour ceux qui pourraient en avoir envie, est de la quatrième.

      Voir à ce sujet « Précis de pyramidologie sociale ». Version papier & ebook (avec option gratos pour les nécessiteux et éviter à l’auteur de faire fortune )

      https://www.amazon.fr/dp/1549526200/ref=sr_1_1?s=books&ie=UTF8&qid=1503304992&sr=1-1&keywords=Pr%C3%A9cis+de+pyramidologie+sociale


    • petit gibus 6 octobre 2017 20:48
      @Claudec

      « mais avec la même structure »

      c’est bien ce que je dis avec ma remarque
      la soluce pour éviter un ruissèlement 
      transformer ta pyramide en forme de chamalow smiley



    • Sozenz 7 octobre 2017 07:36

      @petit gibus
      les riches n ont besoin d avoir toute leur richesse , juste pourvoir garder le pouvoir , le pouvoir d edicter les lois et les regles . ils n on aucunement besoin de toute leur richesse pour vivre . la raison pour laquelle il est impossible que le ruissellement se fasse . ils perdraient du pouvoir .



    • Claude Courty Claudec 7 octobre 2017 07:59

      @Sozenz


      C’est précisément pour cela que le ruissellement est une réalité. C’est par lui que fonctionne ce qui enrichi toujours plus la société, au bénéfice de tous, à commencer par les riches, puisque ce sont eux qui sont en haut de la pyramide sociale, donc les premiers servis. Ce qui explique que le ruissellement soit perpétuel. Qu’il cesse ou que son flux se réduise (ce qui se passe en situation de récession) : les riches le sont moins mais les pauvres crèvent de faim, étant d’autant moins irrigués.

    • Sozenz 7 octobre 2017 13:31

      @Claudec
      vous dites exactement le contraire de ce qui je dis .. menfin ..

      les riches font de la retention de richesse . c est ainsi qu ’ ils maintiennent le peuple et qu’ il achètent les personnes , les lois ,
      ils ne sont pas plus intelligents que certains . ils sont pluis avides .. plus ambitieux et sans scrupule .

      si les riches etaient moins riches et qu ’il n y a pas accaparement des terres et des ressources . les pauvres ne crèveraient pas de faim .
      les gens achètent des terres des , etangs ( ou points d eau ..( interdiction d entrer ou pire pollution des eaux par les industries ) certains vont dire oui , c est de la propriété privée . mais si tout est acheter , comme peut vivre une pauvre si tout est pris ..
      de meme ceux qui ont plus qu un lopin de terre , pourra imposer ses principes. par de multiples moyens ...
      un exemple comme un autre .
      http://www.lafranceagricole.fr/actualites/foncier-lafrique-face-alaccaparement-des-terres-1,0,1378958585.html
      mais dans le monde entier c est ainsi . affiché plus ou moins violemment . mais cela fonctionne ainsi .
      Vous vous faites donc avoir par cet aspect de celui qui a beaucoup donne beaucoup ... il n y a pas de ruissellement car l avidité est la base de la richesse .


    • Claude Courty Claudec 7 octobre 2017 16:25

      @Sozenz
      L’homme est avide sans avoir besoin d’être riche. Il est le seul animal sur terre qui sache s’inventer des besoins, et capable au surplus de les satisfaire, serait-ce en pillant sans vergogne les ressources de son habitat. Là est son avidité, largement partagée par tous les membres de la société, à tous les niveaux de la pyramide sociale.

      Et vous qui me mettez en garde contre ce que serait ma crédulité, méfiez-vous, rien de pire qu’un nouveau riche.

  • François Vesin François Vesin 6 octobre 2017 16:02
    Si l’on s’en tient au graphique,
    les éleveurs de riches on choisi « PAL »
    Si même les chiens en raffolent...

  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 6 octobre 2017 16:14

    Il parait que la connerie fonctionne de la même façon : d’abord elle monte par capliarité jusqu’au sommet, puis elle redescend et imprègne tout le monde, mais actuellement, un phénomène tend à bloquer la connerie en haut, ce qui se traduit au sommet de la pyramide par une concentration dangereuse.


  • Stupeur Stupeur 6 octobre 2017 16:45

    Vous n’avez jamais eu cette impression qu’il suffisait de renverser les belles promesses et les contes de fée récités par les élites ploutocratiques, pour comprendre leur réelle signification ?
     
    Le ruissellement de l’argent des riches (du haut) vers les pauvres (du bas) :
    vous renversez la pyramide, et l’argent ruisselle vers les plus riches (ce qui se vérifie dans la réalité).

    Liberté, Egalité et Fraternité pour le peuple :
    Vous renversez la proposition, et vous constatez que ces belles promesses ne concernent absolument pas le peuple (juste une petite élite).

    Les USA = gendarme du monde :
    Vous renversez, et ça donne les USA = impérialiste belliqueux, qui sème le chaos et la destruction partout où ça l’arrange (le contraire d’un gendarme protecteur).

    Je vous laisse continuer...

    La France modèle de démocratie et chantre des droits de l’homme :

    Tsahal, l’armée la plus morale du monde :

    Marchés non régulés = concurrence libre et non faussée = que du bonheur pour les consommateurs :

    etc... smiley


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 6 octobre 2017 16:47

      @Stupeur

      Israël, terre promise...

    • Stupeur Stupeur 6 octobre 2017 17:07

      @Jeussey de Sourcesûre smiley
      Rien de tel qu’un bon lapsus (là c’est dans le bon sens, pas besoin de renverser...) :
      Attali : « faire en sorte que le monde soit légèrement moins bien après moi qu’avant moi, c’est mon obsession »...
      Macron : « j’ai décidé qu’en novembre prochain nous sortirons de l’Etat de droit »


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 6 octobre 2017 17:20

      @Stupeur

      Sarkozy :


      « Je veux mettre au service des injustices plus de moyens »

      « Les Français se disent : au fond, il fait une politique pour quelques-uns et pas pour tous. Si les Français croient ça, ils ont raison de le croire.... » 


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 6 octobre 2017 17:30

      @Stupeur

      Claude Guéant a aussi appelé les membre de l’Assemblée nationale à s’en remettre au « gode électoral  », alors que Brice Hortefeux, en voulant parler d’empreintes génétiques, a évoqué les « empreintes génitales », et Rachida Dati a passé le mur du çon par son désormais célèbre : « Quand je vois certains qui demandent des taux de rentabilité à 20, 25 %, avec une fellation quasi-nulle... ».. un pur chef-d’œuvre !


    • Stupeur Stupeur 6 octobre 2017 18:22

      @Jeussey de Sourcesûre
      Ils sont impayables ! smiley


  • Xenozoid 6 octobre 2017 16:49

    c’est la domestication, des chiffres sur un papier ,dans un ordi,une illusion qui a besoin de la domestication,et une banque ,bien réelle et obligatoire...


  • confiture 6 octobre 2017 17:27

    superbe photo d’anus pour votre pseudo smiley


    • Claude Courty Claudec 6 octobre 2017 18:30

      @confiture

      « pseudo » – comme vous dites – qui en a piégé plus d’un.
      Vous devez tout de même être curieusement conformé si votre anus ressemble à ça ! 

  • Taverne Taverne 6 octobre 2017 17:29

    Quant à la théorie du ruissellement des classes moyennes vers les classes inférieures (perte de pouvoir d’achat, déclassement, fiscalité alourdie des classes moyennes), elle ne devrait pas non plus être négligée...


    • foufouille foufouille 6 octobre 2017 17:40

      @Taverne
      faut faire pauvre si c’est mieux que tes 4000€


    • Claude Courty Claudec 6 octobre 2017 18:44

      @Taverne

      Remarque pertinente trouvant sa réponse dans les « « pertes de charges », « évaporation », "transpiration” » phénomènes évoquées dans l’article, se produisant à tous les étages de la PS et pouvant, en quittant de la métaphore, se nommer : spoliation, détournement, etc.

  • Le421... Refuznik !! Le421 6 octobre 2017 18:10

    Effectivement.
    Le ruissellement des 40 milliards de CICE a bien été effectif !!
    La France est devenue recordman d’Europe du versement de dividendes.
    Et le taux de pauvreté augmente tout doucement.
    Le chômage, un poil plus rapidement...
    Sans le système social français, y’a longtemps que ça aurait pété.
    Excellent article... J’ai bien ri !! (ou presque !!)


  • BA 6 octobre 2017 18:23

    A propos de la ministre des Armées Florence Parly :


    Pendant que la SNCF touchait le fond, la ministre Florence Parly y gagnait 52 569 euros mensuels.


    La dette de la SNCF s’élève aujourd’hui à 42 milliards d’euros... et pourrait atteindre les 63 milliards en 2026. Cela n’empêche pas l’entreprise ferroviaire de payer grassement ses cadres dirigeants. Sur les six premiers mois de 2017, la discrète ministre des Armées, Florence Parly, a en effet reçu pas moins de 52.569 euros net mensuels, soit 315.418 euros, de la part de l’entreprise publique, dont elle était directrice générale chargée de SNCF Voyageurs, la branche dédiée aux trajets de longue distance. L’équivalent de 35 Smic.


    https://www.marianne.net/politique/pendant-que-la-sncf-touchait-le-fond-la-ministre-florence-parly-y-gagnait-52000-euros


    « Un raz-de-marée de la misère »  : le président du Secours populaire particulièrement touché par les retraités qui demandent à manger.


    En marge de la manifestation des retraités contre la hausse de la CSG, Julien Lauprêtre, président du Secours populaire, a témoigné jeudi 28 septembre sur franceinfo du « drame » des personnes âgées touchées par la pauvreté. Celui qui le touche « le plus ».


    "Le nombre de personnes âgées qui viennent demander de l’aide au Secours populaire français est en augmentation croissante, a-t-il détaillé. L’année dernière, nous avons aidé trois millions de personnes en France et il y avait parmi elles de nombreux retraités. C’est un raz-de-marée de la misère."


    « C’est le drame qui me touche le plus, voir des retraités qui ont travaillé toute leur vie et qui viennent demander à manger au Secours populaire, c’est vraiment douloureux. »


    Julien Lauprêtre a également pointé « le drame de l’accès aux soins » qui est « difficile ».


    "Nous avons créé « les médecins du Secours populaire ». Nous avons passé un partenariat avec l’Ordre national des médecins pour essayer de soigner les personnes qui n’ont pas les moyens de le faire", a-t-il expliqué. 

    http://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/un-raz-de-maree-de-la-misere-le-president-du-secours-populaire-particulierement-touche-par-les-retraites-qui-demandent-a-manger_2393236.html


  • gaijin gaijin 6 octobre 2017 18:56

    sauf que plus une pyramide s’élève sur une base étroite moins elle ressemble a une pyramide et plus a un immeuble ....la bonne forme ayant été définie par les égyptiens avec chéops
    les immeubles ne dureront pas mille ans ......


    • Claude Courty Claudec 6 octobre 2017 20:04

      @gaijin

      La remarque pourrait être utile à la réflexion, d’autant plus qu’un « immeuble » peut être de forme pyramidale, dont la pointe coiffe la partie généralement occupée par le plus fortuné de ses habitants  ; mais il néglige que toute pyramide comporte un sommet – un point –, opposé à une base d’autant plus réduite que la pyramide est haute (à volume constant). Ce qui exprime (en pyramidologie sociale) que plus les riches sont riches moins il y a de pauvres profonds, et inversement.

    • gaijin gaijin 6 octobre 2017 20:36

      @Claudec
      ce qui exprime plutôt que plus l’écart entre la base et le sommet est important moins la pyramide est stable ......


  • Claude Courty Claudec 6 octobre 2017 21:06

    D’accord avec vous, mais je trouve qu’il serait plus pertinent d’écrire « ce qui exprime aussi » au lieu de « ce qui exprime plutôt ». Plutôt marque en effet un parti-pris, alors que « aussi » me semble plus objectivement indiquer une éventualité.

    À noter que cela ne change rien au fait que plus la PS est élevée, moins elle compte de pauvres profonds et inversement (à population égale).


    • gaijin gaijin 7 octobre 2017 07:18

      @Claudec
      non non : plutôt est bien ce que j’ai voulu écrire et oui ça exprime ce que vous appelez un parti pris mais que je considère plutôt comme un point de vue sur la société ........


    • Claude Courty Claudec 7 octobre 2017 07:45

      @gaijin

      C’est votre droit que de refuser de tenter d’être objectif. C’est un effet du ralliement à la pensée dominante qui ne change rien à la réalité des faits et de chiffres

  • Le421... Refuznik !! Le421 7 octobre 2017 09:01

    Il y aurait bien une solution.
    Faire ruisseler suffisamment de liquide pour que ces « salauds de pauvres - bien fait pour leur gueule !! » tout en bas, se noient...
    Ca débarrasserais !!  smiley


    • Claude Courty Claudec 7 octobre 2017 11:56

      @Le421

      Il est en tout cas moins pénible d’en rire que d’en pleurer, mais vous avez raison, c’est une question de nombre.
      Plus nous sommes nombreux, plus nous nous enrichissons collectivement, et plus nous sommes riches collectivement, plus difficiles à résoudre sont les problèmes de partage, jusqu’à devenir insolubles.
      Toutefois la dénatalité suffirait, pas besoin de noyer quiconque. Mais il faut croire que collectivement toujours, la société aime tellement ses pauvres qu’elle ne peut pas imaginer en produire moins.

  • Eric F Eric F 7 octobre 2017 09:30

    Selon le modèle, il faut des riches pour investir. On pourrait avoir le même effet si l’ensemble de la population avait suffisamment de revenus pour épargner un peu, le cumul de cette épargne servant à l’investissement. Evidemment c’est un « modèle » théorique et utopique, tout société comporte des inégalités et un hiérarchisation, mais elle pourrait être considérablement plus réduite.
    L’optimal semble être un mix de ces modèles, car l’investissement est aussi/surtout issu de l’épargne des étages intermédiaires, qui apportent les deux carburants à l’économie : consommation et épargne pour l’investissement.
    Le problème de la situation actuelle est que l’argent remonte bien vers le sommet, mais une grande part est stérilisé dans le circuit financier où il tourne en rond, ce n’est pas de l’investissement mais du placement [spéculatif], moins de un demi pourcent va aux entreprises (augmentations de capital, introduction en bourse). Bien sûr, il y a l’investissement direct notamment celui des propriétaires/fondateurs, qui est d’une autre nature, mais les mesures fiscales incitatives ne font plus la différence -alors que le précédent ISF la faisait.


    • Eric F Eric F 7 octobre 2017 09:32

      @Eric F
      précision : dans le circuit financier, il y a accumulation, donc ni investissement, ni « ruissellement » en tant que consommation


    • Claude Courty Claudec 7 octobre 2017 15:52

      @Eric F


      Je suis comme vous convaincu qu’un optimum existe, mais mon étude de la question me porte à croire que cet optimum est une pyramide sociale “équilibrée”, c’est à dire dont les proportions sont telles que son sommet ne soit jamais trop élevé, pour empêcher que les écarts de richesse ne se creusent démesurément comme c’est actuellement le cas, ni trop bas, pour éviter un appauvrissement généralisé de la population qui la priverait de toute initiative. Sachant que le niveau zéro de la richesse ne peut disparaître, la solidarité publique pourvoira aux besoins vitaux des plus démunis, comme cela a d’ailleurs déjà tendance à se généraliser mondialement (cf. ONU, chiffres sur la régression de la pauvreté profonde dans le monde).

      Pour faire court, une pyramide sociale régulière, voire équilatérale, dont le volume et les proportions résulteraient d’un contrôle consenti de la population mondiale, d’abord réduite par dénatalité jusqu’à obtention d’une empreinte écologique compatible avec son environnement, puis maintenue à ce niveau, par une maîtrise de la fécondité moyenne humaine (des politiques familiales adaptées en sont parfaitement capables).

      Resterait la richesse collective, qui ne cessera de croître eu égard au progrès technique et à de nouvelles technologies se substituant à l’homme pour produire, toutefois dans les limites des ressources auxquelles la nature lui donne accès et dont il a trop longtemps abusé.

      Le tout bien entendu à condition que le petit cochon ne nous aie pas tous mangés avant.
       


    • Eric F Eric F 7 octobre 2017 18:41

      @Claudec
      Malheureusement on constate que hormis une forte réglementation étatique (plafonnememnt, taux élevé pour la tranche supérieure des impots...) la pente naturelle conduit à une augmentation des revenus -et donc de la richesse accumulée- tout au sommet, alors que les écarts se resserrent dans le reste de la pyramide (en revenu réel après redistribution).


  • Taverne Taverne 7 octobre 2017 09:43

    Si quelque chose suinte du haut des pyramides, ce ne peut être que la sueur des esclaves.

    « Zéro crachat »

    Monsieur Macron. Il ne faut pas mépriser ceux qui travaillent dur, ceux qui suent et qui souffrent pour nourrir leur famille. Zéro mépris, svp. François Bayrou n’aurait jamais dit une chose pareille. A défaut d’être humaniste, soyez au moins respectueux.

    « Merci pa’cron ! »

    Le président ne doit pas se comporter en patron , ni - encore pire- en patron jugeant. Ceux qui vous horripilent en foutant le bordel ne sont ni des fainéants ni d’infâmes voyous mais des travailleurs courageux. Simplement, ils gardent l’espoir de rester chez eux, ayant l’exemple Whirpool en tête. Ils ne vont pas anticiper leur départ. En disant « certains », vous faites un amalgame qui stigmatise tous les ouvriers de l’usine. Certains, justement, pourront aller travailler plus loin si cela est nécessaire. Maintenant, au patron peut-être de faire un effort pour les y inciter...


    • Taverne Taverne 7 octobre 2017 09:50

      J’ajoute que, contrairement à ce qui a été dit dans les médias, 53 % des sondés qui disent ne pas être choqués par la petite phrase sur le bordel, cela ne veut pas dire que ces 53 % des sondés approuvent cette saillie.

      Cela veut dire que les gens s’habituent à recevoir des propos de mépris de la part de leurs présidents : Sarkozy, puis Hollande avec les « sans-dents » et maintenant Macron qui cherche à battre tous les records en quelques mois seulement.

      Mais nous ne devons jamais nous habituer à nous faire mépriser : jamais !


    • William William 7 octobre 2017 10:31
      @Taverne
      « justement, pourront aller travailler plus loin si cela est nécessaire. Maintenant, au patron peut-être de faire un effort pour les y inciter... »
      Tout à fait, on pouvait s’attendre qu’il dise au patron de l’entreprise qu’il visitait : « on vous finance la reconversion de ceux que vous embaucherez ». On veut CULPABILISER les Français sur la question des emplois non pourvus, au lieu de concentrer les efforts de Pole Emploi et le budget de formation pour pourvoir ces postes, qui du reste ne sont pas aussi nombreux que certains chiffres qui circulent.

    • Taverne Taverne 7 octobre 2017 15:53

      @William

      En France, on est les champions de la morale et par conséquent aussi les champions de l’idée de la faute. Ailleurs, on prend le travail pour ce qu’il est : une nécessité et rien de plus. En France on veut en faire une vertu supérieure, une valeur et l’on ne peut s’empêcher de fustiger à coups de morale soit le travail soit les revenus qu’il rapporte. On est aussi beaucoup plus prompts à critiquer qu’à agir.


  • Pyrathome Pyrathome 7 octobre 2017 12:43

     la théorie du ruissellement


    Ça, c’est la même chose que la théorie officielle du 911......
    Des bobards éhontés...

  • Laulau Laulau 7 octobre 2017 13:31

    La lutte des classes n’est ni moderne ni archaïque, ELLE EST UNE RÉALITÉ.


    • Claude Courty Claudec 7 octobre 2017 16:33

      @Laulau

      Rien n’empêche, hélas, qu’elle soit une réalité ... archaïque.
      Et trompeuse de surcroît. Ne serait-ce qu’en s’attribuantt le mérite de progrès sociaux qui sont en fait dus au progrès tout court, qu’elle a toujours et partout plutôt freiné qu’encouragé, sous le prétexte fallacieux qu’il profiterait aux seuls riches.

  • Laulau Laulau 7 octobre 2017 19:08

    «  sous le prétexte fallacieux qu’il profiterait aux seuls riches. »

    L’accroissement constant des inégalités sociales en France depuis des décennies vient sans doute de la supériorité génétique des patrons. Vous êtes un rigolo.... mais pas très drôle.


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