« L’Europe doit se préparer pour le cas de cessations de paiements » vient de déclarer André Sapir, conseiller du président da la Commission au journal El Pais.En ligne de mire la politique toujours hasardeuse des banques.Directeur général de la BIS, Monsieur Karouana, indiquait se référant aux banques : « la perpétuation de politiques d’appui en vers ce secteur génère des dangers d’ordre éthique ». « Continuer à garder les taux très bas, cela a un prix qui ne fait qu’augmenter avec le temps : l’expérience nous prouve que garder longtemps les taux à des niveaux minuscules ajoute de l’ombre aux évaluations de probables dangers, stimulent des besoins de performances etretardent des politiques visant l’équilibre » En d’autres termes, et de manière moins diplomatique, le conseiller affirme que les banquesempruntent sans fin au coût des cacahouètes et continuent à miser cet argent à des investissement de produits à haut risque puisque, de toute façon, si ça va mal cela ne leur coute pas grand-chose tandis qu’elles empochent les gains si ça va bien. Karouana « conseille » la FED et la BCEd’augmenter les taux d’intérêt envers le secteur bancaire, comme celui ci le fait vis à vis des Etats.
Les crach test devront être généralisés (de 60 à 120 institutions bancaires) et ne plus concerner que les fleurons du système (une vingtaine). « On se rendra compte dans ce cas » dit-il, « que les choses sont bien plus graves qu’on ne le croit ». Les banques devront aussi prouver leur solidité en cas de faillite de certains pays membres. Suivez mon regard : à pousser les Etats à emprunter à des taux de plus en plus élevés, c’est votre propre tombe que vous creusez. Et quel est le pays où les banques sont les plus exposées ? On s’en doutait : l’Allemagne. D’après Pricewaterhouse Coopers, les banques allemandes sont exposées à des prêts qui dépassent les 213 milliards d’euros. C’est à dire une somme qui a plus que doublé en espace d’une seule année. (2008-2009). « Il est normal que personne ne veuille parler de cela, de peur d’effaroucher le marché » poursuit le conseiller. « Mais il est plus que urgent de se préparer à partager les pertes entre pays membres, en cas de désastre ». En contradiction avec la Commission qui applaudit des deux mains la création d’un coussin par le gouvernement grec pour aider ses banques en cas de difficultés, il « s’interroge » « je ne sais pas, et je ne veux pas savoir si quelqu’un à la commission réfléchit à la répartition proportionnelle des pertes probables, mais j’ose espérer que ce quelqu’un existe ». Georges Soros proposait déjà de mettre en quarantaine l’Allemagne et ne pas accepter sa politique de rigueur quitte à ce que l’Europe s’en sépare : « la sortie de l’Allemagne de l’union monétaire pourrait sauver le reste de l’Europe » déclarait-il. Veux pieux bien sûr mais qui indique les tensions et les dangers d’une nouvelle "bulle financière" bâtie sur la politique des Etats membres envers le secteur bancaire.
En tous les cas, même si Soros s’en va en guerre contre Berlin, ses constatations ne sont pas anodines : « nous ne vivons pas une crise financière, ni même budgétaire ; ce que nous vivons c’est une nouvelle crise bancaire ». En effet, il n’y a qu’a observer la courbe des emprunts bancaires : rien qu’en Espagne les banques, en Mai - Juin ont emprunté à la BCE 85 milliards d’euros c’est à dire ce que la Grèce, pour sortir de la crise compte emprunter en trois années… Le gouvernement espagnol vient de céder par ailleurs 11 milliards d’euros (de son propre budget) aux caisses de dépôts pour éviter leur faillite due aux prêts immobiliers désormais insolvables. Yurgen Stark, membre du conseil d’administration de la BCE enfonce le clou : « un an pour rien ; nous sommes retombés à la situation où les banques ne font plus confiances les unes au autres. Elles préfèrent rendre à la BCE leurs liquidités de surplus plutôt que de le prêter à d’autre banques ». Elles ne font pourtant que suivre les conseils de la BIS : « cessez de prêter à d’autres banques de l’argent bon marché ». Le système mondial de confiance « a fini par en pâtir ».
Les « coussins » mis en place, de part et d’autre de l’Atlantique, par certains pays membres aussi, avaient comme objectif de générer de la confiance. Il semblerait que ils sont en train de créer des nouvelles paniques et à renforcer des bulles dans les quelles s’engouffre le marché, inconscient des conséquences. Le « non répondant » des prêts dénude le secteur bancaire de peu de confiance qu’il avait péniblement acquis, et annonce la énième catastrophe.
Nationalisons les banques sans aucune contrepartie. EIles se sont suffisament engraissé sans apporter le moindre avantage à la zone euro. Au contraire, elles ont fragilisé ce qui reste, malgré tout, comme la première zone économique mondiale.
« Il semblerait que ils sont en train de créer des nouvelles paniques et à renforcer des bulles dans les quelles s’engouffre le marché, inconscient des conséquences. »
Le marché est, par définition, inconscient : c’est une machine à réflexes conditionnés.
Dans la nature, il est interdit de nourrir les animaux. Renflouer les banques en cas de faillite est évidemment, ce qu’il ne faut surtout pas faire : « surtout » parce que c’est une mauvaise réponse à un mauvais problème.
Il y a quelques jours seulement la BCE annonçait garder le taux d’intérêt à 1%, ce qui permet aux banques de continuer à se goberger
Quand ça va craquer ce sera un kracq à tiroirs car les montants détenus par les banques n’ont pas leur équivalent en liquidité
Et même problème pour l’Or L’Or papier (boursier) n’a pas son équivalence en or physique
Cela veut dire que si demain chacun retire en cash ses avoirs en banque ou veut transformer son or papier en or physique , en lingot (à condition de vérifier qu’ils ne contiennent pas de tungstène - autre scandale !!), c’est la double chute et croyez moi c’est vers ce scénario que l’on s’achemine
Ceux qui seront à plaindre seront encore une fois les petits car les autres qui savent d’où va venir le mauvais coup ont tout mis à l’abri (la remontée des prix de l’immobilier en est un exemple !!!!!)
Une fois de plus redoublez de prudence si vous avez des placements ou avoirs importants en banque
Il y a quelques mois, (en avril) certaines banques n’ont pu fournir les liquidités nécessaires au paiement des indemnités chômage et certains paiement ont dû être retardés de plusieurs jours
Ca n’a pas fait la une des journaux, évidemment !!!!!!!!!
Gardez vos valeurs, regardez l’évolution du monde : reconstruisez un système.
Des etats et des hommes comme des gamins énervés sur des jeux trop intelligents ou ils ne peuvent que perdre ...
Que fait un enfant dans ces cas là : de lui même il voudra changer les règles : ou changer de jeux.
On se plaindrait que les machines font le travail à notre place ? Dans quel système ?
Comme prévu : le marché de la robotique, gonfle , comme une bulle : qui peut s’autoentretenir et s’autoentreprendre cette fois ci.
Qui que vous soyez : Êtes vous prêt pour les dix prochaines années ?
Il y aura de la place pour tout le monde : il y aura toujours des plus et des moins ( comprend qui peux ) : il y aura toujours des choses à faire pour des êtres biologiques ( politique intérieur et extérieur ) : mais dans ce monde là , ce sera libre à nous de choisir quoi faire : ou comment vivre tout simplement ?
Comment vie un humain dans une tribu africaine ou chinoise ? Cela peut aller du tout au tout : mais si l’organisation est bonne : travailler a en crever : ca n’est pas une coutume humaine.
Que voulez vous que je dise ? Que l’on va encore faire des erreurs, comme discuté maintes fois ..., que ce pourrait être la dernière erreur ? également discutté ... Et comment évitez tout cela : également discuté et bien avant que cela se passe : vous ne pourrez pas réagir ( pour une autre forme de système ) : il faut agir maintenant , ou il fallait s’y prendre avant : ce que vous n’avez pas fait.
Je suis entièrement d’accord avec vous Mr Koutouzis.
La crise du crédit a été induite par les politiques laxistes de crédit du début des années 2000. Il fallait alors compenser la perte de liquidités suite à l’effondrement de la bulle internet par une autre, bien plus dangereuse, celle de l’immobilier, Dangereuse parce qu’elle touche cette fois la majorité de la population et concerne un besoin primaire de logement, obligeant les populations à s’engager dans la spirale du crédit pour pouvoir s’offrir un toit.
Mais les gouvernements naviguent à vue et parent au plus urgent. A chaque fois qu’une bulle d’actif menace de se dégonfler, ils sont obligés de produire encore plus de liquidités pour éviter une récession généralisée.
Une remontée des taux serait vertueuse, mais elle entraînerait un ajustement des valeurs mobilières et immobilières vers des niveaux réalistes. Or, notre économie est déconnectée du réel, puisque la croissance, les dépenses publiques et privées dont devenues exclusivement dépendantes des valorisations du capital.
Lorsque les syndicats opposent aux logiques d’équilibre budgétaire, l’actif de nos pays, ils adoptent une logique purement capitaliste, puisqu’ils lient automatiquement les dépenses sociales à la valorisation des actifs. En défendant des taux d’intérêts nuls afin de libérer des liqiudités, ils défendent une politique spéculative, en favorisant les bulles d’actifs , l’investissement en capital plutôt que sur le travail. Ils sont en complète contradiction avec leurs intérêts mais ne semblent pas en avoir conscience.
Cette fuite en avant ne peut avoir qu’une issue. Une implosion généralisée du système. Personne ne peut bien sur s’en réjouir, mais l’absence de courage et de bon sens mène inéluctablement au naufrage.