vendredi 20 juillet 2007 - par Frédo45

Egalité et solidarité : des idées obsolètes ?

Au travers de discussions diverses, j’ai pu me rendre compte que pour bon nombre de citoyens, les idées défendues par l’aile gauche du Parti socialiste et par le Parti communiste français apparaissent comme obsolètes. La gauche française est considérée comme la plus archaïque du monde par ses homologues de droite et l’on ne cesse au PS de parler rénovation. D’où vient ce sentiment que la gauche n’est plus en phase avec son époque ?

Un premier élément de réponse peut être trouvé en comparant la vision du travail défendue par les hommes politiques de droite et de gauche. Pour la droite, elle est très claire : « Travailler plus pour gagner plus ! » Et l’on comprend ainsi aisément que pour l’UMP notamment, la notion de travail est indissociable de la notion d’argent, et en est même l’élément moteur. Et c’est sûrement quelque part la raison des récentes victoires de la droite. Elle a compris qu’il fallait donner un sens au travail et que le rôle nourricier de l’emploi devait être mis en avant. Ainsi, on travaille uniquement pour manger. Et devant l’absence d’alternative proposée par la gauche sur cette question pourtant centrale, on s’est enfermé dans cette vision uniquement nourricière du travail renforcée par les problèmes du chômage et de la précarité.

La gauche, quant à elle, enfermée dans ses querelles fratricides et rongée par le clanisme, n’a pas su faire l’analyse de ce phénomène - qu’elle n’a d’ailleurs peut-être pas perçu - et a donc laissé une espèce d’individualisme au travail se développer, les valeurs de solidarité et d’égalité étant dès lors reléguées au second plan.


Et si le travail n’était pas seulement une affaire d’argent. Et si chaque emploi revêtait à nouveau une valeur collectiviste. Je ne travaille pas pour moi ni même pour mon employeur mais pour la société entière. Le blé que je sème et récolte ne sert pas uniquement à me nourrir mais à nourrir les autres. Le pain que je fais cuire ne sera pas uniquement l’élément moteur de mes bénéfices mais aura aussi une valeur sociale. Et c’est dans cet oubli d’un travail solidaire que la gauche pêche depuis des années. Car, quand on y regarde de plus près, un des principaux reproches faits à la gauche est celui de donner une impression de laxisme et de faire la part belle à la société des loisirs en opposition à la société du travail prônée par la droite républicaine.

En fait, la véritable rupture à gauche ne serait-elle pas celle qui consiste à opposer à l’UMP, une vision différente du travail ? Comment le travail peut-il permettre à notre société de vivre, de prospérer et de progresser ? La droite a su y donner sa réponse. A la gauche de plancher sur cette question pour casser cette image de « gauche paresseuse ». Et alors, on pourra revoir de vraies confrontations de fond, deux véritables choix de sociétés s’opposer.

Par ailleurs, cette rénovation des idées de gauche devrait dès lors s’accompagner d’une profonde réflexion du patronat français (que l’on targue souvent des mêmes maux que la gauche : conservatisme, immobilisme, archaïsme). Les chefs d’entreprise devraient dès lors montrer l’exemple, se montrer solidaires et plus collectivistes.

 
Le titre de cet article est volontairement provocateur car je crois malheureusement que, quoi qu’il arrive, les conservateurs tournent toujours en ridicule ceux qui veulent changer les choses de manière humaine. Beaucoup de Français sont pour un monde plus juste mais beaucoup y voient là une utopie. Et aujourd’hui, cette utopie apparaît comme obsolète tout comme les idées qu’elle véhicule : solidarité, humanisme et égalité. La faute à une gauche qui n’a pas su réfléchir à une possible valeur ajoutée du travail !



19 réactions


  • NPM 20 juillet 2007 13:25

    « Je ne travaille pas pour moi ni même pour mon employeur mais pour la société entière. »

    Et ? Le libéralisme ne dit pas autre chose..


    • Barbathoustra Barbathoustra 20 juillet 2007 14:16

      Zut, pour une fois je suis d’accord avec vous NPM ...

      Libéralisme et individualisme sont pour moi 2 choses différentes. Car dans une certaine mesure, le libéralisme est largement anti-individualiste. Voilà pourquoi les libéraux ont par exemple tout intérêt à combattre ceux qui comme moi, au nom de leur propre individualisme, résistent à se livrer à quelque acte impersonnel que ce soit ; au nom de quelque intêret collectif que ce soit, fut-ce t’il même pour l’intêret d’une petite entreprise.

      Le libéralisme, nous expliquant d’un coté le caractère inée de l’individualisme pour mieux chercher à le brider de l’autre, reposerait donc sur une vérité tronquée. Voilà pourquoi, de cette contradiction fondamentale, le libéralisme est appelé selon moi à se mordre la queue. Evoluant du libéralisme vers le néo libéralisme puis dérivant vers le social libéralisme, il ne sera demain plus qu’une sorte de gigantesque communisme de marché avec sa police et ses infatigables discours à la gloire du travail. Que dis je .... il les a déjà !


    • nicolaskuhn nicolaskuhn 20 juillet 2007 14:42

      NPM, le libéralisme suppose que la somme des intérêts individuels va dans le sens de l’intérêt collectif, mais dans ce système, chacun travaille d’abord pour soi-même, et effectivement, comme dit Sarkozy « pour gagner plus ».

      Par exemple, si un entrepreneur s’aperçoit qu’un nouvel additif alimentaire développé par un laboratoire va permettre de multiplier la vente de yaourt par dix en suscitant une envie nouvelle chez le consommateur, il va se lancer dans le projet pour faire grossir son chiffre d’affaires et ses revenus. Si le produit n’est ni toxique ni interdit par la loi, il a le droit de le faire, la liberté de le faire puisque nous sommes dans un système libéral (avec encore quelques freins, heureusement).

      De même, lorsqu’une entreprise bénéficiaire comme Arena (ex fabricant français de maillots de bain), après avoir été rachetée par des fonds d’investissement, décide de délocaliser sa production en Chine (sans baisser le prix de vente de ses produits), simplement pour remplacer des salaires occidentaux par des salaires chinois, le système libéralisé lui permet de le faire sans entrave, et sans avoir à demander son avis à la collectivité.

      A aucun moment, la décision n’est prise au niveau collectif en se posant la question de l’intérêt de tels choix pour la société.

      Avec la financiarisation de l’économie qui prend des proportions inquiétantes, on s’aperçoit de plus en plus clairement que l’enrichissement de quelques-uns ne profite pas nécessairement à la société dans son ensemble. Les choix industriels qui sont faits par les grands actionnaires ne vont pas forcément dans le sens du progrès social, du respect des droits de l’homme, de la protection de l’environnement ou d’une meilleure répartition des richesses.

      Et c’est logique. Le boulot des industriels et des financiers est effectivement de prendre des parts de marché et de s’enrichir.

      En revanche, le rôle des politiques, qui représentent la société pour tous les choix qui engagent la population dans son ensemble, est justement de limiter la toute puissance des puissants. Car le gâteau n’est pas infini. Et le fait qu’une toute petite minorité s’accapare la majorité des parts crée un déséquilibre social, une mise en danger des plus pauvres et des frustrations qui finissent par se transformer en violences sociales dont tout le monde souffre.

      Se poser la question de la valeur du travail aujourd’hui n’est donc pas stupide. Le travail ne représente pas seulement une valorisation qui peut se chiffrer en nombre d’euros par heure. Il transforme le monde qui nous entoure, il est un lien social, il peut permettre dans certains cas à l’être humain de se valoriser à ses propres yeux.

      Engager cette réflexion peut conduire à une autre vision du travail, et surtout, à terme, à une autre organisation du travail, plus respectueuse de l’être humain et bénéfique à la société.


    • Frédo45 Frédo45 20 juillet 2007 15:46

      Je n’ai pas une seule fois employé le mot « libéralisme ». Pourquoi en parler ? Ce n’est pas le thème de cet article...


    • NPM 20 juillet 2007 18:13

      « Voilà pourquoi les libéraux ont par exemple tout intérêt à combattre ceux qui comme moi, au nom de leur propre individualisme, résistent à se livrer à quelque acte impersonnel que ce soit ; »

      C’est plus de l’égoisme façon 68 hard qu’autre chose, votre position..

      « simplement pour remplacer des salaires occidentaux par des salaires chinois, le système libéralisé lui permet de le faire sans entrave, et sans avoir à demander son avis à la collectivité. »

      Encore heureux ! Et ? C’est trés bon pour la collectivité. Certes, quelques cetaines d’ouvriers perdent leurs emplois. Parce qu’ils volaient leurs clients. Et donc, la majorité peut maintenant s’acheter les produit aretruc. La richesse global dela société a augmenté.

      « A aucun moment, la décision n’est prise au niveau collectif en se posant la question de l’intérêt de tels choix pour la société. »

      Personne ne peut déterminer ce qui est bon ou pas pour la société, il y a des milliard de paramétres instables, c’est impossible.

      « Avec la financiarisation de l’économie qui prend des proportions inquiétantes, on s’aperçoit de plus en plus clairement que l’enrichissement de quelques-uns ne profite pas nécessairement à la société dans son ensemble. »

      L’humanité et les français n’ont jamais été aussi riches de toute leur histoire !

      « En revanche, le rôle des politiques, qui représentent la société pour tous les choix qui engagent la population dans son ensemble, est justement de limiter la toute puissance des puissants. »

      Non. Les gens votent pour les Lois qu’ils veulent Que l’Etat LEUR imposes, pas pour les Lois qu’ils veulent imposer aux autres.

      « Car le gâteau n’est pas infini. Et le fait qu’une toute petite minorité s’accapare la majorité des parts crée un déséquilibre social, une mise en danger des plus pauvres et des frustrations qui finissent par se transformer en violences sociales dont tout le monde souffre. »

      Le gateau est infini et les probléme de la France, certes réel, viennent d’un refus du libéralisme voir même du capitalisme.

      « Engager cette réflexion peut conduire à une autre vision du travail, et surtout, à terme, à une autre organisation du travail, plus respectueuse de l’être humain et bénéfique à la société. »

      Ce ne sont pas des « rélfexions » qui vont changer le monde réel, et les Lois de l’économies !


  • faxtronic faxtronic 20 juillet 2007 14:13

    A l’auteur

    L’homme en general est mauvais par nature. Il ne bouge son cul que si il a un flingue sur la tempe. Il veut survivre, quitte a tuer son prochain, mais prefere vivre au depends des autres. Il exploitera son prochain, quitte a le tuer. Les bons samaritains n’existent pas Cela fut toujours vrai, cela est toujours vrai, cela sera toujours vrai.

    A partir de la tu peux choisir ton monde, sachant que cela sera toujours monde de predateurs.

    Alors oui un monde plus fleur bleu est une utopie. Mais qu’est ce qu’un monde plus juste ? Explique toi sur ce principe. Moi je ne vois pas.

    D’apres toi, la justice peut etre celle la. Il est juste que je protege mon enfant, quitte a lui verser un heritage. Donc il est juste qu’il y est des riches hereditaires et des pauvres hereditaires. Il est juste que chacun soit recompensé a la hauteur de son travail, par ses propres qualités, donc il est juste qu’un PDG soit payé 100 000 plus qu’un ouvrier, car il y a 1 pdg pour 100 000 ouvriers, et que le PDG est arrivé la par son travail.

    Ou bien il est juste que chacun vivent de la meme maniere, repartition egalitaire des richesses, mais dans ce cas la il est juste que chacun obeissent par la force a une regle absolue. Il est juste que les peuples soient en harmonie entre eux, donc il est juste que les deviants soient mis hors societe.

    Il n’y a nullement ni bien ni mal séparés, chaque medaille a son revers.

    Explique toi !!!


    • Barbathoustra Barbathoustra 20 juillet 2007 14:45

      « L’homme en general est mauvais par nature. »

      Recemment, des chercheurs américains ont démontrés que l’homme possède un sens innée de l’empathie ( Cf science&Vie du mois dernier ) plus ou moins développé suivant les individus. Depuis Schopenhauer, beaucoup avaient pourtant fondés leurs theories sur le fait que l’homme ne serait qu’une créature purement et strictement individualiste, que la compassion ne correspondrait qu’a de l’égoisme refoulé et qu’aller contre cette « vérité » serait aller contre nature. Or il semblerait bien que tout ceci soit faux. La même observation avait d’ailleurs déjà été faite il y’a quelques années sur des tribus de gorilles. Le singe n’est ni complétement égoiste ni complétement altruiste. Ce serait un centriste en quelque sorte ...


    • Frédo45 Frédo45 20 juillet 2007 15:48

      D’apres toi, la justice peut etre celle la. Il est juste que je protege mon enfant, quitte a lui verser un heritage. Donc il est juste qu’il y est des riches hereditaires et des pauvres hereditaires. Il est juste que chacun soit recompensé a la hauteur de son travail, par ses propres qualités, donc il est juste qu’un PDG soit payé 100 000 plus qu’un ouvrier, car il y a 1 pdg pour 100 000 ouvriers, et que le PDG est arrivé la par son travail.

      Je ne vois pas à quel moment j’ai pu dire cela. La justice justement, c’est que les effets de la naissance soit réduits afin de garantir une certaine équité.


    • NPM 20 juillet 2007 20:07

      « Donc il est juste qu’il y est des riches hereditaires et des pauvres hereditaires. »

      Si les pauvres travaillent, ils ne seront plus pauvre, et pourront faire hériter leur enfants.


    • Hakim I. 21 juillet 2007 02:01

      C’est malheureux de définir l’humanité de cette manière. Vous n’agissez que par instinct de survie ? Je vous plains mon pauvre...

      C’est pas étonnant que les gosses aujourd’hui ont de plus en plus de mal a définir le bien et le mal...

      Dans ce monde de plus en plus consumériste et individualiste, la personne de bien est celle qui n’a reculé devant rien pour arriver à ses fins, le mal devient le fait d’avoir eu des freins "moraux.

      Le bien contre le mal s’est transformé en winners contre loosers.

      C’est triste, tellement triste...


    • Frédo45 Frédo45 23 juillet 2007 13:37

      Encore faudrait-il leur fournir à la fois travail et salaire suffisant...


    • Frédo45 Frédo45 20 juillet 2007 15:51

      Parce que la droite tout simplement n’a jamais mis en marche des outils pour favoriser l’équité... C’est une première bonne raison. A moins que vous trouviez un contre-exemple... Mais comme vous n’avez pas tout lu... En même temps, vous n’avez pas lu jusqu’au bout mais vous avez pris le temps de laisser un commentaire... Assez étonnant...


    • nicolaskuhn nicolaskuhn 20 juillet 2007 16:39

      C’est un peu comme si on disait : « on ne peut pas faire le bien, parce que certains font le mal »...

      C’est vrai, certains d’entre nous font le mal, certains ne veulent pas partager, certains ne voient pas que le bonheur de leurs propres enfants passe aussi par le bonheur des enfants des autres, car l’homme est un animal social et que nous sommes tous, d’une manière ou d’une autre, en relation les uns avec les autres.

      Mais ces quelques individus qui se la jouent perso n’empêchent pas pour autant les autres de faire le bien s’ils le veulent, de partager et d’avoir une vision humaniste de la société. Ils sont d’ailleurs de plus en plus nombreux à ne pas se satisfaire de cette vision égoïste.

      Il y aura forcément toujours des obtus qui ne pensent qu’à leur plaisir personnel, quitte à écraser leurs voisins. Il y aura toujours des gens plus riches que les autres. On pourra toujours trouver des moyens pour tirer parti du système, quel qu’il soit. Mais cela n’empêche pas de vouloir freiner ces agissements égoïstes grâce à des gardes fous, des systèmes de régulations.

      Le pouvoir politique sert justement à ça...

      Sans lui, c’est la loi du plus fort.

      A moins que vous ne pensiez que la loi du plus fort puisse faire office de philosophie politique...


    • NPM 20 juillet 2007 18:17

      « C’est vrai, certains d’entre nous font le mal, certains ne veulent pas partager, c »

      Partage tant que tu veux, mais tu n’as pas à obliger les autres à la faire -surtout avec le bilan qu’on a maintenant sous les yeux !

      « car l’homme est un animal social et que nous sommes tous, d’une manière ou d’une autre, en relation les uns avec les autres. »

      Oui, avec les salariés chinois, aussi.

      « Il y aura toujours des gens plus riches que les autres. On pourra toujours trouver des moyens pour tirer parti du système, quel qu’il soit. »

      Arf ! Les riches n’ont pas besoin de toi, mais toi tu as besoin d’eux. Idem pour l’Ett : les riches n’en ont pas besoin, le monde est vaste !

      "Le pouvoir politique sert justement à ça...

      Sans lui, c’est la loi du plus fort."

      Exact. C’est pour cela que votre position est intenable. Vous en voulez à la minorité riche que vous voulez écraser parce que vous êtes les plus fort ! Ignoble. Au fond, vous n’êtes qu’un jaloux, comme tout les gens de gauche, rien de plus.


  • masuyer masuyer 20 juillet 2007 20:18

    Fredo45,

    je trouve les commentaires bien injustes. Car tu poses à mon avis la bonne question : qu’est-ce que le travail, et quel est son rôle pour la société ?

    Je ne sais pas si tu connais Michael Albert, il est l’auteur d’un ouvrage titré « Après le capitalisme, éléments d’économie participaliste ». J’envisage d’ailleurs un article sur le sujet.

    Les valeurs de solidarité semblent tombées en désuétude par un individualisme forcené qui va à l’encontre de l’idée de « contrat social ». Mais on en voit les limites et je pense qu’il ne faut pas désespérer.

    Cordialement


    • NPM 20 juillet 2007 20:21

      « Les valeurs de solidarité semblent tombées en désuétude par un individualisme forcené qui va à l’encontre de l’idée de »contrat social« . »

      Rend déja notre argent, on verra aprés.


    • masuyer masuyer 20 juillet 2007 21:21

      Fais-moi parvenir un RIB.

      Et comme intérêts je t’offre un stage intensif d’orthographe. Pour un gars de la Haute Société comme toi, ça fait désordre.


  • moebius 20 juillet 2007 22:28

    Est ce que vous travaillez pour la société entiere ? est ce que cette société entiere comprend les scaphandriers aux semelles de plomb, les habitants vivants dans immeubles ayant un numéro pair, les jeunes filles au pair avec des yeux bleus a faire damner un pape. « La sociéte toute entiere » n’est qu’une abstraction et qui travaille pour une abstraction ? et qui sait au juste pourquoi il travaille ? et pire encore pourquoi il ne travaille plus ?


  • Bof 23 juillet 2007 08:23

    Le titre n’est pas provocateur du tout. Il a toujours été prouvé qu’il fallait apprendre à pecher et non donner un poisson si l’on veut aider son prochain ; (Ceci est un geste criminel car il participe à la dévalorisation des lois de la Nature ; ) Il serait donc préférable de parler >>d’ EQUITE<<. Il semble bien que l’on y perçoive d’avantage la notion de mérite et de justice . La justice vécue ces dernières années ...le vote des Français a l’air d’avoir dit ce qu’ils en pensaient : tout pour les partisans de l’ état ,rien pour les autres et ceci au nom de l’état. Gonflé !!mais, ça a marché.


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