jeudi 3 février 2011 - par D.BENCHENOUF

Egypte : Le complot des Forces noires, contre les peuples !

Ne nous y trompons pas ! Le retournement de la situation en Égypte, au cours de ces dernières heures, où on a vu des populations « civiles » venir soutenir le président Moubarak et son régime, procède d’une partition de haute facture, composée par ceux qui tiennent le monde entre leurs mains, et jouée par des virtuoses de la manipulation planétaire.

Il y a quelques heures seulement, pour tous les observateurs politiques, la chute et le départ du président egyptien n'était plus qu'une question de jours, voire d'heures.

Le sursaut stupéfiant du peuple égyptien n'a laissé aucun doute sur la suite des évènements, y compris parmi les chefs d'état des grandes puissances eux-mêmes.

Mais c'était oublier les immenses répercussions, au niveau régional, et même mondial, que cette révolution aurait provoquées, s'il elle avait été menée jusqu'à son aboutissement.

Les Forces noires occupées à leurs calculs, ont été prises au dépourvu...

Tout le monde, et particulièrement nous, les peuples arabes et musulmans, ou les deux à la fois, savions que la chute de Moubarak aurait entraîné, à terme, plus ou moins court, celle de tous les despotes arabes, sans aucune exception, et l'avènement, pour nous, d'une ère nouvelle, non pas de régression obscurantiste, comme le rabâchent sans discontinuer tous ceux qui utilisent cet épouvantail, pour une raison ou une autre, mais enfin la renaissance tant attendue, un éveil des masses, pour une réelle démocratie, dans de véritables États de Droit, des républiques sociales, ou des monarchies réellement parlementaires.

Mais cela aurait été aussi, pour Israël, non seulement la perte d'une carte maîtresse, dans sa politique régionale et arabe, et surtout pour son principal objectif de ses futures frontières, une vraie catastrophe, et un avenir incertain, pour cet État, qui a bâti sa présence sur la manipulation et le complot permanent.

Israël prépare, en effet, depuis des années, en douceur lorsque cela est destiné à la consommation occidentale, et avec une extrême brutalité pour ce qui concerne les Palestiniens, son projet, qui n'en est plus qu'à ses dernières finitions, d'un État avec des frontières définitives. Non pas celles des lignes de 1967, mais du mur qu'il est en train d'achever.

Toutes les vaines tractations, et autres négociations toutes vouées à l'échec avant même qu'elles ne soient entamées, n'avait pour seul but que de faire illusion, jusqu'au fait accompli, jusqu'à l'achèvement du mur, et le ralliement des quelques gouvernements occidentaux qui renâclent encore, bien timidement il faut croire, à cette monstrueuse idée.

Un autre projet secret d'Israël, ou censé l'être, et qui changera notablement la donne stratégique dans toute la région du Moyen-Orient sera la séparation définitive, et consacrée, du Kurdistan irakien du reste de l'Irak. Un futur Kurdistan souverain, qui s'accaparera de larges territoires pétrolifères, en plus du fait que la plus grosse réserve prouvée en Irak, se trouve entre Irbil et Halabja, en plein Kurdistan.

Des milliers d' »experts » israéliens se trouvent déjà au Kurdistan, depuis des années, dont la vraie mission est de préparer le séparatisme, et l'avènement d'un Etat kurde totalement inféodé à Israël.

Ce sont ces « experts » qui ont encadré les opérations d'exploitation et d'exportation de pétrole kurde, contre la volonté du gouvernement irakien.

Des milliers de Kurdes se trouvent, en ce moment même en Israël, sous divers motifs, mais qui, dans la réalité, sont préparés pour l'opération de démembrement de l'Irak.

Et dans ces deux grands projets d'Israël, ainsi que dans une politique globale de contrôle de la situation, le Président Moubarak était une pièce maitresse, avec le Roi d'Arabie Saoudite, le Roi de Jordanie, en plus des nombreux figurants que sont presque tous les autres rois et présidents des pays arabes.

C'est pour cela, malgré l'exécrable publicité qu'ils lui avaient faite en s'exprimant contre son départ, qu'Israël n'a pu s'empêcher de jeter des cris d'orfraie, à l'idée que Moubarak puisse être éjecté, ainsi, avant la mise en place d'un plan « B ». Parce que cela aurait eu un effet dominos, sur tous les alliés d'Israël, qui tiennent d'une main de fer tous leurs peuples. Et il ne faut pas être particulièrement perspicace, lorsqu'on connait, un tant soit peu, le monde arabe, pour savoir que la chute de Moubarak aurait été d'une gravité incalculable pour Israël, puisqu'elle aura perdu, en une seule fois, tous ses gardes-chiourme.

Pendant ces journées héroïques, de la révolution de Jasmin, puis de la révolution du « million », puisque c'est ainsi que les Égyptiens ont qualifié leur propre soulèvement, sans doute en comparaison avec la révolution algérienne, dont ils disent qu'elle est la révolution du million de martyrs, tous les peuples arabes, les peuples qui leur sont apparentés, même s'ils ne sont pas arabes, comme les berbères d'Afrique du Nord, et les peuples musulmans, chiites ou sunnites, attendaient tous la chute du tyran égyptien, pour se lever simultanément, en une sorte de déferlante, pour balayer leurs régimes corrompus et criminels.

Effet dominos...

En Algérie, tout particulièrement, une lourde ambiance de révolution imminente a vissé tous les gens, jusqu'aux enfants, devant leur poste télé.

Le compte à rebours avait commencé, en réalité, partout où les peuples de cette grande région subissaient le joug d'oligarchies brutales et voraces. Même en Lybie, où le « Guide » avait mis en place un vaste plan mi-corruption des masses, mi-représsion préventive, un vent de liberté avait commencé à soulever le sable du désert. Au point où ce président échappé d'un cirque avait imposé un couvre-feu, et procédé à des dizaines d'arrestations spectaculaires, au même moment où il tentait de relancer une contre-révolution en Tunisie.

Un autre rôle du Président égyptien, d'une extrême importance, aurait fait défaut à la stratégie des « Forces noires », si ce dernier était tombé.

Ce rôle, où il était un acteur de premier plan, notamment grâce à la prestigieuse institution islamique « El Azhar », liée intimement au pouvoir égyptien, consistait à attiser la haine entre musulmans sunnites et chiites. Le besoin de maintenir vivace, et mortelle, la haine séculaire entre les musulmans orthodoxes, et les musulmans dits schismatiques, a été très payant non seulement pour les monarchies du golfe, qui ont pu ainsi occuper leurs sujets dans la haine irraisonnée du « mécréant » qu'était le chiite, et de se prémunir ainsi de la contagion révolutionnaire iranienne, mais surtout pour les Forces noires qui ont pompé sans aucun problème, des décennies durant, des fortunes inestimables de cette région. Au moment où les peuples musulmans des deux bords se perdaient en malédictions mutuelles, les uns contre les autres.

Lorsque le besoin s'est fait ressentir d'attiser ces braises qui commençaient à se refroidir, et presque à s'éteindre, du conflit sanglant entre ces deux grands courants de l'Islam, les « Forces noires » n'ont pas hésité à créer une grosse farce sunnite, si elle n'était tragique, qui s'appelle « Al Qaida », et dont la mission principale, en plus d'aviver la vindicte contre les Chiites, était de faire le plus de victimes possible parmi eux. Simple à vérifier, il suffit de faire la comptabilité meurtrière d'Al Qaida, pour découvrir que les trois-quarts de ses victimes sont des musulmans Chiites. Les attaques contre les « mécréants » et les « croisés » sont destinés à noyer la baleine.

J'ai voulu revenir, de façon presque anecdotique, sur ces quelques données souterraines de la stratégie des « Forces noires », pour permettre à ceux qui n'en ont pas connaissance, de faire une lecture plus appropriée des évènements qui se déroulent, en ce moment même en Égypte, et où va se jouer la suite de la partition qui a été écrite pour étouffer les cris de colère de peuples entiers.

Comment s'est passée la réaction ?

Rarement dans l'histoire des peuples, le mot « réactionnaire », aura été investi, avec un tel réalisme, de son véritable sens.

La révolution de Jasmin et celle du « million », quoiqu'en disent les observateurs politiques qui se spécialisent dans la lecture de l'après coup, pour pontifier avec des airs de Monsieur Sait-tout, ont pris de court tous les gouvernements, et toutes les officines, y compris le plus redoutable et le plus informé d'entre eux tous, l'un des principaux outils des « forces noires », le Mossad.

Personne ne s'attendait, même si une vague impression de catastrophe flottait dans l'air, que des peuples aussi paisibles, et qu'ils croyaient définitivement soumis, au point où en Tunisie, le Président Benali préparait sa propre succession par son épouse, et que le Président Moubarak avait quasiment désigné son fils pour lui succéder, allaient se soulever contre les deux régimes parmi les plus policiers, et les plus brutaux de monde.

Puis, après l'immolation par le feu d'un citoyen tunisien, presque un fait divers pour le régime, mais qui a été ressenti jusqu'aux tréfonds du peuple tunisien, parce qu'il exprimait tout le désespoir de ce peuples opprimé, ce fut une colère de la rue tunisienne qu'on n'avait jamais connue, qui allait monter crescendo, jusqu'à arriver à son paroxysme. Jusqu'à une implication de tout un peuple. On dit aujourd'hui que ce sont les Américains qui avaient demandé à l'armée tunisienne de ne pas ouvrir le feu sur les manifestants. Cela est possible. Mais rien ne dit que si cela n'avait pas été le cas, l'armée tunisienne ne se serait pas rangée du côté de son peuple. Et rien ne nous dit que l'attitude des Américains n'avait pas été dictée par des considérations purement stratégiques. Il n'en demeure pas moins que le peuple tunisien s'est libéré sans l'aide de personne, si ce n'est celle de toute l'opinion publique mondiale, qui a beaucoup compté, puisqu'elle a empêché le bain de sang.

Ce fut le signal pour tous les peuples qui vivaient dans des conditions similaires. C'est à dire tout le Maghreb, et tous les pays Arabes. Le président libyen ne s'y est pas trompé, lui qui a condamné le soulèvement populaire en Tunisie, et qui a tenté de le contrecarrer, avec une promptitude qui en dit long sur son inquiétude.

Israël, la face visible des Forces noires...

Alerté par ses mentors israéliens, le président égyptien tenta de prendre les devants, en s'assurant de la fidélité de l'armée, et du soutien des Américains, mais aussi de toutes les démocraties occidentales.

Les premiers à lui apporter leur soutien, parce que la rue égyptienne, et internet surtout, donnaient des signes d'énervement au sein de leurs propres populations, furent l'Algérie et la Lybie, qui voulaient exorciser la menace, et toutes les monarchies du Golfe, qui offrirent leurs bons services, les seuls qu'ils peuvent rendre, en arguments sonnants et trébuchants.

Israël, comme à son habitude, dont l'efficacité et certains moyens de persuasion ne sont plus à démontrer, se fit un devoir d'infléchir la position américaine, par trop laxiste, à son goût, et qui faisait la part trop belle aux peuples arabes, au détriment de leurs gardes-chiourme.

On ne sait pas comment les choses se sont faites, mais il ne fait plus de doute que le président américain a reçu des injonctions, voire une sommation, de revoir sa copie. Et il a obtempéré.

Pour Israël, ne serait-ce qu'à court-terme, il n'était pas question que Moubarak soit jeté comme un malpropre, à l'instar de Benali. Cela aurait eu un effet immédiat sur tous les pays « amis », dont nul n'ignore que les peuples haïssent profondément Israël, pour tout ce qu'il a fait subir au peuple palestinien.

Israël a exprimé, presque publiquement, son intention d'empêcher que de nouvelles situations, qui menaceraient sa « stabilité », puissent s'installer dans la région. Sans que les « Forces noires » puissent en contrôler le déroulé. Et il ne faut pas être particulièrement perspicace pour imaginer que toutes les monarchies arabes, ainsi que la Lybie, l'Algérie et le Maroc, ont dû peser de tout leur poids, avec leur ami israélien, pour contraindre le Président Obama à mettre un bémol à son enthousiasme. Et comme de bien entendu, qui dit pression d'Israël, lorsqu'elle est majeure et intransigeante, dit aussi celle des lobbies américains les plus puissants, ceux qui sont le fondement même des « Forces noires », avec Israël.

Le fait que le président américain soit resté plus de trente minutes avec Moubarak laisse comprendre qu'il n'était plus question de préparer un départ imminent, mais de gérer une prise en main adéquate de la révolution, pour la neutraliser, et avoir le temps de dévier le cours de la contestation vers un exutoire contrôler. Un « statu quo ante », pour le moins.

Le fait d'avoir préparé Souleiman à la succession de Moubarak, un homme très « sûr « , un pro-israélien pur beurre, le grand patron des services secrets égyptiens, qui n'a jamais déçu Israël, ni encore moins représenté la moindre menace pour lui, n'était plus une garantie suffisante.

Trop d'inconnues subsistaient, trop d'impondérables, notamment celle d'un El Baradei dont on avait appris qu'il avait eu des contacts avec les Frères musulmans, et l'intrusion soudaine de ceux-ci sur la scène, après qu'ils aient observé une réserve très prudente, trop prudente pour Israël, qui voyaient en eux, les organisateurs souterrains de la révolte.

Et donc, au moment où la suite des évènements ne faisait plus de doute, la contre-révolution se mit en place, en un temps record.

A la veille de la manifestation annoncée par l'opposition, qui appelait à un rassemblement d'un million de manifestants sur la place au nom prédestiné de « Libération »(Ettahrir), tous les trains, les autobus et les taxis collectifs, à destination du Caire et d'Alexandrie, furent immobilisés. Pour empêcher ce rassemblement, et le tourner en dérision, puisque tout a été fait pour qu'il ne dépasse pas le nombre de quelques milliers.

Malgré cela, et malgré toutes les autres méthodes pour empêcher le succès de cette manifestation, l'objectif des organisateurs fut largement dépassé, puisque le nombre d'un million aurait été largement dépassé.

La contre manifestation « spontané » pour le « Raïs » bien-aimé...

Puis, avant même que le « Raïs » ne fasse son discours, la machine se mit en branle. Tous les transports publics furent mobilisés, pour aller racoler, souvent avec des promesses mirifiques, mais aussi avec de petites sommes d'argent, dans toute la campagne environnante, des ouvriers agricoles journaliers, qui chômaient bien plus qu'ils ne travaillaient, dont personne ne s'était soucié auparavant, et qui végétaient dans des conditions infra-humaines, puis, dans tous les quartiers misérables de la ville, des chômeurs de toute sorte, des chiffonniers, qui se comptent en dizaines de milliers dans la seule ville du Caire, et tous les laissés-pour compte, complètement ahuris que les représentants de l'Etat lui même, viennent leur demander de soutenir le Pharaon en personne, contre les « ennemis du peuple égyptien », qui voulaient vendre le pays à Israël. Rien que cela !

Et bien sûr, pour encadrer toutes ces malheureuses victimes du régime égyptien, et qui allaient affronter leurs frères d'infortune, pour voler au secours de leur propre bourreau, les services qui ont été chargé de lancer la contre-révolution firent appel aux agents des sinistres « Moukhabarates », les services secrets égyptiens, dont la mission était de chauffer à blanc ces foules hébétées, à qui des portraits du Raïs et des drapeaux égyptiens avaient été distribués. Il faut savoir que les effectifs des Moukhabarates, permanents ou agents infiltrés parmi la population, sont plus de 500 000, pour la seule ville du Caire. Une ville peuplée de 17 millions d'habitants, sans compter tous ceux qui s'y rendent pour la journée, avant de rentrer dans leurs villages. Ce sont des dizaines de milliers de ces agents des Moukhabarates qui ont manifesté leur soutien au « Raïs » On rapporte même une scène de ces zélateurs du régime, et donc d'Israël, qui ont brûlé le drapeau d'Israël sur la place « Ettahrir ». Une grossière manipulation, pour tromper le petit peuple égyptien. Ou plutôt pour tenter de la tromper.

Et ainsi, de façon fulgurante, quelques heures seulement après le discours du Raïs, le monde entier, qui suivait la Révolution égyptienne en temps réel, fut-il surpris de voir surgir du néant, des milliers de contre-manifestants, qui étaient venus, selon la télévision égyptienne, de façon « spontanée », défendre leur « Raïs et leur pays, contre l' »ennemi de l'extérieur », contre les « fanatiques islamistes », et même contre l' »ennemi sioniste ». Des contre-manifestants tellement spontanés, qu'ils portaient tous les mêmes portraits, les mêmes drapeaux, qu'ils hurlaient les mêmes slogans.

Des manifestants tellement spontanés qu'ils s'attaquèrent violemment à tous les journalistes qui tentaient de les filmer ou de les prendre en photo. Parce que la pire chose qui pourrait gripper la machine de la contre-révolution, serait que les agents des Moukhabarates, que la population connait très bien, malgré leur statut d'agents secrets, soient reconnus dans les photos ou les reportages filmés des télévisions étrangères. Et que ces manifestants « spontanés » pour leur Raïs bien-aimé, s'avèrent ce qu'ils sont en réalité, des agents des Moukhabarates.

C'est pour cela que toutes les équipes de télés, et les photographes de presse ont été empêchés de faire leur travail, et qu'ils ont été contraints de se confiner dans leurs hôtels. C'est pour cela aussi, que parmi la foule des contre-manifestants, il y a de nombreux hommes masqués.

Algérie, Libye, petits trucs de compères...

La « Réaction » ne se sera donc pas faite attendre...

Logique, serait-on tentés de dire. Les « Forces noires » n'allaient pas accepter que la situation échappe à leur contrôle. Et leurs gardes-chiourmes qui se vautrent sur leurs trônes d'infamie, et qui saignent à blanc le bétail qui leur sert de peuple, avaient compris, avec la révolution de Jasmin, que s'ils ne réagissaient pas vite, très vite, ils seraient faits comme des rats, et très vite contraints d'aller rejoindre leur compère Benali, dans ce repaire de despotes déchus qu'est devenue l'Arabie Saoudite, jusqu'au jour, peut-être, où le peuple saoudien se lèvera aussi. Quand il comprendra enfin que sa servilité a été acheté, en bons dollars, comme on achète du bétail au souk du coin.

En Lybie, les milices de Khadafi sont en train de procéder à l'arrestation des tous les opposants potentiels, et le « Guide » a décidé, pour une énième fois, d'une distribution de grosses sommes d'argent aux populations. En veux-tu, en voilà ! Tant que tu courbes l'échine, et que tu baisses les yeux.

En Algérie, les généraux du DRS et les détenteurs des plus grosses fortunes, acquises à la faveur d'une incroyable gabegie, tentent de convaincre le Président Bouteflika de démissionner, pour raisons de santé. Une sorte de fusible qui arrêterait la propagation de la colère, serait-ce pour quelques mois, le temps de remettre des choses en ordre, de neutraliser les forces qui s'étaient organisées ces derniers mois, et qui menacent de constituer des centres de ralliement, pour des populations qui ne savent plus à quel saint se vouer, dans ce pays où tous les partis qui ont une existence officielle mangent au râtelier du régime, à l'exeption d'un seul parmi-eux, qui ne s'est pas compromis, mais qui été complètement neutralisé, « ghettoïsé » dans une seule région du pays, sérieusement infiltré.

Cette dernière trouvaille de pousser le président Bouteflika à une démission en douce, pour raisons de santé, devrait, selon les concepteurs de cette idée, dégonfler la colère populaire qui couve, et qui attend d'exploser, du jour au lendemain. Elle aurait le mérite, en plus de gagner quelques mois, de permettre à la famille Bouteflika de pouvoir partir paisiblement, ou de rester en Algérie, et de pouvoir jouir, sans être inquiétée, du butin faramineux qu'elle s'est constituée, depuis que le grand frère préside aux destinées de cette foule, ce ghachi, comme le président Bouteflika lui-même appelle le peuple algérien.

Et cette démission, aurait le mérite, par ailleurs, et surtout, de ne pas déranger la « grande bouffe » qui se prépare, pour le plan quinquennal qui va être lancé incessamment, et dont l'enveloppe est de 300 milliards de dollars.

Tout comme elle permettrait aux « Forces noires » de garder l'Algérie, cet important allié, dans le pré-carré des gardes-chiourmes. A fortiori que ce sont les généraux algériens qui gèrent la carte de l'AQMI, donc de la future politique américaine du Sahel, et de l'endiguement de la Chine, pour l'empêcher d'y prendre pied d'une façon qui menacerait les intérêts bien compris de qui on sait, et pour ne pas nous répéter indéfiniment.

Vers la naissance d'un Peuple du Monde...

Les mécanismes de la contre-révolution ont été activés. Ils sont multiples et complexes. Mais ils tendent tous vers un même objectif. Empêcher, coûte que coûte, les peuples arabes et musulmans d'entrer dans des logiques révolutionnaires. Et empêcher, par les mêmes mécanismes, une prise de conscience planétaire, des peuples du monde, sur la vraie nature des Forces noires, ces énergies mauvaises, occultes et toutes puissantes, dont les seules représentations visibles sont Israël, les grands groupes financiers multinationaux, et les cercles qui dirigent en sous-ordre les grandes « institutions » financières internationales, comme la Banque Mondiale, le FMI et l'OMC, les grandes banques de financement, entre bien d'autres.

Toutes ces constructions financières, et autres grands trusts qui ont fait main basse sur les méga industries, comme celles de l'armement, du pétrole et de ses dérivés, de l'industrie nucléaire, du médicament, des biotechnologies végétales et de tout ce qui représente le Grand Capital et le contrôle politique des populations, s'emboitent les unes dans les autres, pour former un ensemble monstrueux,, sous la direction de milieux occultes, qui décident de tout ce qui doit être, ou ne pas être, à une échelle planétaire. Ce sont ce que j'appelle les Forces noires.

Ce sont ces milieux qui ont décidé de siffler la fin de la partie en Égypte, et qui vont certainement mettre en branle tout un dispositif de réaménagements stratégiques.

Il ne leur coûte absolument rien de changer le personnel politique de leurs gardes-chiourmes. Il vont entreprendre des actions qui vont faire illusion, et qui vont faire croire aux peuples opprimés que des changements inespérés se sont produits dans leurs pays. Le personnel va être remplacé par un autre, plus présentable, moins brutal, dont le discours aura des intonations révolutionnaires, voire anti-impérialistes. Des grands leaders vont naître du néant, qui vont même s'attaquer à l'hégémonie des Américains, voire même à l'intransigeance d'Israël, mais qui seront, en réalité, les plus sûrs alliés des uns et de l'autre.

Mais tant va la cruche à l'eau...

Aujourd'hui, un autre contexte s'est mis en place. En lançant internet, ou du moins en acceptant qu'il soit vulgarisé à toute la planète, les Forces noires ne savaient pas qu'il allait devenir ce qu'ils est devenu aujourd'hui. Des effets « pervers » ont dévié la grosse manipulation de ses objectifs initiaux.

Et il n'est plus possible de faire marche arrière. Les peuples prennent conscience, chaque jour, que leurs intérêts sont intimement liés, où qu'ils se trouvent dans ce monde devenu trop étroit.

Ce n'est pas pour rien que Finkielkraut, pour ne pas le nommer, a qualifié Internet de « Grande poubelle ». Parce que ce moyen est celui qui va accélérer la libération des peuples, et qui va éclairer l'humanité entière, sur la vraie nature des Forces noires.

C'est pour cela, qu'instinctivement, dans le monde entier, hormis dans les castes qui se sustentent du sang de leurs semblables, où des os que leurs maîtres leur jettent, un formidable élan de sympathie est allé au peuple égyptien. Parce que nous commençons à apprendre, en marchant, que l'union entre tous les peuples de la terre sera notre seule planche de salut.

Soutenir le peuple égyptien, contre les Forces noires qui tentent de le réduire, et de le renvoyer à son statut d'esclave, est un acte de résistance.

C'est le moment, pour le peuple mondial de jouer pleinement son rôle.

L'heure a sonné, pour la Révolution de l'Homme, contre le Mal absolu.

D.Benchenouf



21 réactions


  • Ariane Walter Ariane Walter 3 février 2011 11:15

    @ L’auteur,

    J’ai lu votre article en modération puis celui de Voltairenet ce qui m’a donné l’idée de mon article.
    Quelle nausée ! Mais nous serions naïfs si nous imaginions qu’Israël et les Us puissent laisser faire en comptant les points.
    Mais en Egypte, vu le nombre de morts, la situation est un véritable tragédie.

    La suite ?
    On voit en tout cas ce que c’est que ce bobard : « l’armée est avec eux ! »
    Et la position d’Obama, si généreuse !
    J’ai écouté la vidéo de Tarpster (excusez l’ortho !) sur Obama. Quelle lucidité !

     


    • V 3 février 2011 11:43

      nous serions naïfs si nous imaginions qu’Israël et les Us puissent laisser faire en comptant les points.

      Inutile d’agiter le chiffon rouge Israélien sous les yeux du peuple Égyptien, la n’est pas sa préoccupation.
      votre obsession tourne à la manipulation mais les Égyptiens ne se trompent pas, ils reconnaissent tous ceux qui veulent détourner l’attention de leur vrai combat.
      Pas un seul drapeau juif brûlé, pas un seul slogan antisioniste...
      NE VOLEZ PAS LA LUTTE D’UN PEUPLE POUR LA LIBERTÉ.

      votre propagande ne marchera pas. Les Égyptiens ont d’autres soucis que votre trauma psychologique.


    • Ariane Walter Ariane Walter 3 février 2011 12:18

      Vous me faites de l’honneur , cher V, de répéter deux fois la même chose sur deux fils différents, sous mon article et ici avec les mêmes mots !


  • Alpo47 Alpo47 3 février 2011 11:23

    Je pense qu’il est évident à tout le monde, qu’il n’allait pas suffire que quelques milliers de personnes défilent dans la rue, voire même allument quelques feux ... pour que tout un système s’effondre.

    Evidemment, le système en place, avec ses « profiteurs », ainsi que tous ceux à l’étranger qui l’inspirent, se devait de réagir.
    D’abord, en tentant de mettre d’autres marionnettes en place (comme le vice président et le premier ministre) et en lachant quelques « boucs-émissaires ».
    Deuxième réaction : créer du désordre à l’aide de ceux qui sont dépendants du-dit système (en Egypte aussi, les casseurs sont souvent des policiers), et pourquoi pas, provoquer une « réaction populaire » qui décrédibilise le mouvement, à défaut de le faire reculer.
    C’est ce à quoi nous assistons en ce moment même en Egypte.
    Et il reste encore l’armée qui semble vouloir fixer des limites. On sait sa dépendance des USA.
    J’ajoute que pour la Tunisie, pays géo-politiquement moins important, cela s’est un peu mieux passé, mais ce n’est pas encore terminé.

    La liberté va devoir se gagner durement, hélas...

    Evidemment, d’abord Israel et les USA sont sur la défensive, tellement la politique locale, dépend en grande partie du soutien d’Israel.

    Beaucoup d’intérêts divergents, donc, de forces hostiles ... et le peuple Egyptien va avoir fort à faire pour ne pas se faire confisquer son début de révolution.

    Pour ce qui est de l’Algérie, au vu de la force et de l’implication de l’armée dans le pouvoir, je crains que ce ne soit pas facile de chasser « Boutef » et sa clique.
     Bon courage, en tout cas.... Le monde vous regarde.

    Quand à nous ... on regarde. Nous sommes nombreux à étudier ce qui se passe ailleurs. Cela va surement nous servir ...


    • Pelmato 3 février 2011 19:07

      Je me demande si Bouteflika n’est pas mort (vu qu’il était en mauvaise santé)… En effet j’ai appris qu’il n’avait pas réagis quand le Tunisie s’est révolté, ni au départ de Ben Ali, ni a ce qui se passe en Egypte et pas même à ce qui se passe en Algérie… C’est bien le genre des du pouvoir algérien de continuer à faire croire que le président va bien (en montrant de brèves apparitions à la TV de celui-là qui ne serait en faite que des redifs’) pendant que le frère tiens toujours le pays !
      En tout cas parait que la fin de l’état d’urgence a été enfin levé en Algérie aujourd’hui !


  • Furax Furax 3 février 2011 12:27

    « les « Forces noires » n’ont pas hésité à créer une grosse farce sunnite, si elle n’était tragique, qui s’appelle « Al Qaida » »

    Je me posais justement la question : des opposants menés par les frères Musulmans se font tirer comme des lapins par les partisans de Moubarak ...
    Ils sont où les glorieux combattants d’Al Qaïda ??? Les martyrs explosifs ???
    Vous dites ?.. Une création de la CIA ? Oh my God !


  • pigripi pigripi 3 février 2011 13:01

    A vous lire, on ne peut être que rempli d’admiration pour ces quelques millions d’israéliens qui contrôleraient plusieurs dizaines de millions d’arabes et de musulmans !


    Vos « forces noires » sont non seulement diaboliques mais, vu le rapport de force, il faut croire que Yahvé est plus puissant qu’Allah smiley)))

  • zelectron zelectron 3 février 2011 13:21

    En resumé le peuple égyptien est pris entre 2 feux d’un coté les « fidèles » à Moubarak (nervis + police secrète) et de l’autre les « frères musulmans » qui libèrent leurs coreligionnaires mélangés avec un peu de droits commun pour faire bonne mesure du genre assassins, violeurs etc... Cette valse mortelle a 3 temps ne va pas aider à la victoire de la démocratie. Moubarak risque désormais, c’est lui qui l’a voulu, d’être traité comme Ceauşescu, c’est à vomir.
    Et qui a parlé du « profil bas » des frères musulmans ?c’est une blague de mauvais goût.


  • Pelmato 3 février 2011 13:53

    Excellentissime article !!!! C’est bien expliqué… claire et net.


  • Pelmato 3 février 2011 14:11

    Je me doutais que l’attaque des journalistes ne venaient pas des manifestants anti-moubararack comme semblait le laisser croire FR2 ce matin. Heureusement France 24 était plus modéré dans ses propos à ce sujet.

    Le peuple Egyptien est seul dans sa lutte face à de nombreux épouvantails…
    C’est à lui de tenir et rien qu’a lui contre les forces islamistes (qu’on tente de réhabiliter ici pour nous faire croire que c’est la seule alternative là-bas), financière, politique…

    La révolution Française avait bien moins de force opposante dans une société bien moins compliqué…Le combat des Egyptiens en sera d’autant plus dur et difficil.

    Que la force soit avec eux ! smiley Mais la bonne seulement.


  • grimmy grimmy 3 février 2011 15:53

    Bonjour Madame Ariane Walter

    Pouvez vous me donner le lien de la vidéo sur Obama ?

    Grand merci !


  • D.BENCHENOUF 3 février 2011 16:04

    @Marc Gelone

    Les démocraties occidentales n’ont pas toujours été ce qu’elles sont aujourd’hui. N’est-il pas ?
    Est-il interdit d’esperer ? 

  • Taverne Taverne 3 février 2011 18:29
    C’est le grand araboralbol !

    Ils avaient sonné l’halali
    De tous les dirigeants honnis.
    Le vieux président Ben Ali
    Et le chef égyptien Hosni
    Les ont tellement fait rager
    Qu’ils se sont tous ensauvagés.

    Les loups, ououh ! ououououh !
    Les loups vont gagner leur pari.
    Sans la vieille France, la Germanie.
    Les loups vont gagner leur pari.
    Fini de rire ! Sur la place Tahrir,
    On se bat comme en Tunisie.

    On leur avait coupé Internet,
    On leur avait frappé sur la tête
    Frappés à mort, ça s’lève encore
    Même après quelque trois-cent morts.
    Ne les arrête aucun couvre-feu
    Il ne sert plus à rien de faire feu… alors

    Les loups, ououh ! ououououh !
    Les loups vont gagner leur pari.
    Sans la vieille France, la Germanie.
    Les loups vont gagner leur pari.
    Finis de rire ! Sur la place Tahrir,
    On se bat comme en Tunisie.

    Voris Bian


  • chuppa 3 février 2011 18:38

    Concernant le complot sioniste au kurdistan pourriez vous citer vos sources.
    merci


  • D.BENCHENOUF 3 février 2011 19:12

    @chuppa

    Mes sources sont directes, et totalement avérées. C’est un ami kurde qui m’a rapporté ces détails que je vous ai livrés, et bien d’autres encore. Sinon, il est loisible de les vérifier, puisque de très nombreux « experts » israéliens sont entrés dans le pays, dès 2003, sous la couverture d’experts en agriculture et d’ingénieurs des Travaux publics. Un journal israélien le Yediot Aharonot a révélé, en 2004, un volet important de cette opération. KUDO, une société écran, a conduit une grosse opération de formation de commandos Kurdes, dont le stage s’est déroulé en grande partie en Israël. En 2006, la chaîne de télé BBC a pu filmer des séquences de cette formation. Ce qui provoqua un certain malaise en Israël. Mais l’affaire fut étouffée, alors que tous les grands médias occidentaux avaient eu vent de cette histoire, bien sûr. Dans le programme de formation de ces commandos, figure un « module » qui conditionne les futurs commandos dans la haine de l’« arabe ».
    Aujourd’hui encore, des formations en tout genre, de Kurdes, sur le territoire israélien, continuent de se pratiquer. Des formations d’experts en tout genre, mais qui toutes sont prévues pour répondre aux exigences qui naîtront de la séparation du Kurdistan d’avec l’Irak. L’un des « managers » de cette opération est un homme d’affaires israélien qui s’appelle Shlomi Michaels.
    Les relations de Barzani et de son clan, avec l’état hébreu, qui datent des années 50 ne sont un secret pour personne. Vous pouvez trouver toute une littérature sur la question sur le net.
    De toutes les façons, après des années de secret sur la question, qui était tabou au kurdistan, les choses se sont « décantées » depuis, puisque même Talabani ne cache plus ses relations avec Israël, et c’est devenu un secret de polichinelle, au Kurdistan, qu’Israël pilote une politique, par pallier, pour la séparation du Kurdistan avec le reste de l’Irak. Il reste juste à s’approprier certains territoires qui jouxtent le Kurdistan. Si vous êtes intéresses par la question, vous pouvez mener votre propre enquête, dans les milieux kurdes en France, par exemple, qui pourraient vous en apprendre beaucoup.



  • D.BENCHENOUF 3 février 2011 20:47

    @Halal, ou cacher...

    Soucoupistes oui, à la différence que nous ne parlons pas de petits hommes vers, mais vert-de-gris...

  • lloreen 4 février 2011 08:34

    bonjour mr benchenouf
    Vous avez fait une brillante démonstration du problème qui préoccupe actuellement les citoyens tunisiens , égyptiens et bien d’autres dans votre côté du monde.
    Si vous me le permettez, je remplacerais dans votre titre les mots « les peuples » par les êtres humains.Les forces sombres contre les êtres humains.
    Ce sont ces forces sombres qui se jouent des humains par le biais de la soif du pouvoir, la cupidité, l’ignorance, la violence et qui ont établi tout leur système vampirique à l’aide des laquais que les citoyens tunisiens et égyptiens fort médiatisés à juste titre pour l’instant arrachent ou cherchent à arracher de leurs attaches.Partout dans le monde, le constat est le même (citoyens opprimés ouvertement (Palestiniens, Afghans et la liste serait longue).
    Ces forces sont inhumaines dans le sens où elles sont en totale contradiction avec ce qui est l’essence de l’humanité : la soif d’idéal, de paix, de fraternité.
    Ces forces sombres (d’autres cultures parleraient de forces démoniaques, de golem mais cela reste encore et toujours le problème essentiel.)
    Elles perdent chaque jour un peu plus de leur influence sur le monde d’où cet assaut désespéré de leurs représentants gouvernementaux et cette violence exacerbée que vous décrivez en Egypte.
    L’humanité est en surnombre face à ces parasites, c’est d’ailleurs la raison pour laquelle leur objectif dévoilé au grand jour ( je me remémore les paroles de N.Sarkozy concernant le nouvel ordre mondial (le leur, pas le nôtre... « nous irons tous ensemble, que vous le vouliez ou non vers un nouvel ordre mondial ») ne marchera pas.
    D’ailleurs ce fameux « que vous le vouliez ou non » m’a marquée de façon indélébile parce que ce que je ne veux pas (et sûrement pas ce nouvel ordre mondial satanique) je ne le veux pas.Point.
    Et sans les armes, aveu ultime en soi de leur impuissance , ils ne sont rien.
    Demandez à un homme armé de jeter son arme à terre et parlez lui en face.Ce n’est plus le même homme.Ils sont forts dans l’opposition, la ruse, le mensonge, la tromperie.
    Ne vous trompez pas de cible : ce ne sont pas les humains sont l’ennemi mais ceux qui le vampirisent en s’en servent comme d’un jouet pour arriver à leur fin : la destruction de l’humanité.
    Les citoyens tunisiens, égyptiens et tous les autres citoyens opprimés de la planète poussés par leurs souffrances ont montré au monde qu’ils ne sont pas dupes et ils ont réagi.J’ai tous les jours une pensée pour eux et tous les autres.
    Grâce à internet, ce magnifique outil à notre service (c’est pourquoi il a été coupé ainsi que tous les moyens de communication, encore un aveu de leur faiblesse) les citoyens communiquent et grâce aux blogs et sites ils ont un moyen d’échapper à la propagande éhontée des médias officiels.
    Surtout ne permettez pas que des fantoches remplacent d’autres fantoches pour garder au pouvoir les forces sombres que vous décrivez si bien.Continuez s’il vous plaît votre travail d’information et réfléchissez aux nouvelles structures qui ne permettront plus à ces systèmes parasites de vivre au crochet de l’humanité.Ceci est valable dans chaque coin du monde.
    La violence est le signe d’une ultime souffrance, pour chaque camp.L’heure est au changement.


  • Domino 4 février 2011 09:57

    Ne pas oublier l’arrivée récente du sulfureux Frank G. Wisner en Egypte, mandaté par Washington et mettant l’actuelle ambassatrice US sur la touche. (CIA, Enron, Kosovo, Sarkozy, etc...).


  • HERVE 6 février 2011 09:06

    Frank Wisner est arr !vé en Egypte :

    http://www.voltairenet.org/article168329.html

    Pour en savoir plus sur Frank Wisner Sr & Jr (outre Wikipedia), il y a des documents sur :

    http://www.scribd.com/BEGHINSELEN

    Cela devrait nous remettre de mieux connaître l’OPC.

    En ce qui concerne le livre de Ian Johnson, ce dernier a un site :

    http://www.ian-johnson.com/


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