lundi 12 octobre 2020 - par Jacques-Robert SIMON

Ein Reich, ein Volk, ein Fraülein !

 

 La Gauche et la Droite ne se distinguent en rien sauf par le fait qu’elles s’insultent l’une l’autre. C’est évidemment vrai en économie, mais c’est également exact pour les lois dites de société liées à l’homosexualité ou au féminisme.

 De 1791 à 1942, soit pendant plus d'un siècle et demi, le législateur français n'avait pas jugé nécessaire d'incriminer l'homosexualité. La législation pénale ne prévoyait pas pour les attentats aux mœurs commis par les homosexuels un traitement différent de celui applicable aux mêmes actes dont l'auteur était hétérosexuel. Une ordonnance du gouvernement Vichy a rétabli le délit d’homosexualité pour les attentats à la pudeur. Cette incrimination fut confirmée à la Libération. En 1980 :Toute discrimination d’homosexualité concernant des majeurs est supprimée, mais les actes commis sur des mineurs de 15 à 18 ans, même avec leur consentement, restent interdits. 2013, la loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels est votée. 

 0,3% des hommes et des femmes n’ont eu durant toute leur vie qu’un partenaire du même sexe. Toutefois, des expériences homosexuelles avant l’âge de 18 ans sont plus fréquentes. Le ‘micromilieu des bac+5 parisien’ de 40 à 50 ans montre un pourcentage significativement plus élevé d’homosexualité.

 La protection des minorités est évidemment importante. Il a été recensé en une année 200 agressions physiques homophobes. Dans le même temps, dans le corpus général, il y eut 970 victimes d’homicides et 260 000 victimes de coups et blessures.

 En 1967, la "loi Neuwirth" autorise la fabrication et l’importation de contraceptifs. En 1974, la loi autorise l’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) dans un délai de 10 semaines. La loi ne prévoit pas le remboursement par la Sécurité sociale. En 1982, la loi instaure la prise en charge par l’État des dépenses engagées au titre des IVG. La loi crée en 1993 un délit d’entrave à l’interruption volontaire de grossesse. En 2000, la loi permet l’allongement du délai légal de 10 à 12 semaines de grossesse. En 2013 la loi rend gratuite l’IVG pour toutes les femmes, quelle que soit la méthode (instrumentale ou médicamenteuse). En 2014 la notion de détresse des conditions de recours à l’IVG est supprimée. En 2020, il est proposé de porter le délai à de 12 à 14 semaines.

 En France, il y a de l’ordre de 800 000 naissances par an avec une décroissance continue d’année en année. Il y a dans le même temps entre 215 000 et 230 000 interruptions volontaires de grossesse, nombre constant au fil des ans.

 En 1944, le Gouvernement provisoire de la République française accorde le droit de vote et l’éligibilité aux femmes. En 1965 la loi modifie le régime légal du mariage du couple, les femmes peuvent gérer leurs biens propres et exercer une activité professionnelle sans le consentement de leur mari. En 1972 une loi pose le principe de l’égalité de rémunération entre les hommes et les femmes. En 1975

la loi autorise le divorce par consentement mutuel. En 1990  la Cour de Cassation reconnaît le viol entre époux. En 2000 il y a la promulgation de la loi tendant à favoriser l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux. En 2014 se produit la promulgation de la loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes pour combattre les inégalités dans les sphères professionnelle, publique et privée.

 Il est difficile de ‘désimbriquer’ les apports de la Droite et de la Gauche dans les mesures prises. Mais il est de toute façon impératif d’aller au delà. En Mathématiques on examine souvent les cas aux limites pour vérifier la véracité d’une proposition. Une société véritablement apaisée doit peut-être combattre plus volontairement les hommes, voire les ‘éliminer’ pour reprendre une déclaration récente : "Il faut à notre tour les éliminer", ("les" étant les hommes). 

 Pourquoi pas ? Chacun sait de quoi les hommes sont capables et on peut certainement s’en passer ! Quelques conseils purement techniques peuvent être formulés pour faciliter cette démarche.

 Sans hommes, la reproduction sexuée est difficilement concevable. L’accouplement ne perd certainement pas de son charme mais la pérennité de l’espèce n’est pas assurée. La procréation médicale assistée (PMA) est un premier pas pour résoudre cette difficulté. Le ‘don’ de sperme doit être gratuit et normalement anonyme. Cependant, une sélection de spermatozoïdes de haute qualité reste possible. Des entreprises mettent à disposition une vaste sélection de donneurs au monde avec identité révélée ou pas. Mais il est scientifiquement possible d’aller bien plus loin. En 2010, il est annoncé qu’une bactérie possédant 482 gènes codant des protéines a été artificiellement synthétisée. Nul doute que des efforts soutenus dans ce domaine permettront d’avoir bientôt accès à un génome humain artificiel qui possède pourtant 40 fois plus de gènes codants, ce qui complique la tâche mais ne la rend pas impossible. Une nouvelle ère peut s’ouvrir : on choisira un spécimen possédant les caractéristiques chromosomiques de son choix : taille, couleur, QI et bien entendu sexe.

 Reste à assurer la période de transition car actuellement l’humanité est composée de 50,4% d’hommes, presque 4 milliards d’entre eux sont à éliminer. Des expériences douloureuses furent conduites en Europe mais hommes et femmes furent indistinctement exterminés. Pour obtenir la sélectivité requise, les plus performants furent les chinois qui appliquèrent une ‘politique nataliste’ à partir de 1970. Dans ce cadre plus de 10 millions d’avortements furent réalisés chaque année. Cette politique a conduit à des stérilisations autoritaires et des avortements forcés. Les infanticides et l’abandon dès la naissance furent également pratiqués, les bébés furent aussi tués ou on les a laissé mourir en bas âge. Il est malencontreux de constater que la naissance d’un garçon était préférée à celle d’une fille, ce qui conduisit à ‘éliminer’ 500 000 filles chaque année après un examen par échographie pour déterminer le sexe de l’enfant à venir. Au total, le ministère de la Santé chinois avance le nombre de 336 millions d’avortements depuis le début des années 1970, ainsi que 196 millions de stérilisations.

 Il y a donc moyen de mener une politique volontariste de Droite comme de Gauche pour éradiquer la gent masculine de la sous-espèce Homo sapiens sapiens ce qui permettra enfin de prendre le métro sans avoir à sentir les odeurs d’urine d’hommes qui ont uriné sur les murs. Il faudra cependant trancher le cas des hommes homosexuels ? Méritent-ils de vivre même si leurs efforts pour se démarquer de la mâlitude sont exemplaires ? Certains hommes militants acharnés du féminisme peuvent-ils également échapper au carnage annoncé ? Faut-il créer une réserve protégée pour les uns comme pour les autres ? Ces problèmes humanistes restent à résoudre.

 Heil !

 



21 réactions


  • Étirév 12 octobre 2020 10:24

    « La Gauche et la Droite ne se distinguent en rien sauf par le fait qu’elles s’insultent l’une l’autre. »
    C’est le petit jeux de la « démocratie », conséquence de l’évolution sociale et morale de l’humanité.
    Rappelons-nous que dans les temps les plus anciens, les hommes n’étaient distingués entre eux que par la connaissance, la VÉRITÉ était la base même du pouvoir, celui qui SAVAIT enseignait et cela lui conférait une puissance sociale, une autorité ; ensuite on prit en considération la naissance et la parenté ; plus tard encore la richesse en vint à être considérée comme une marque de supériorité ; enfin dans les derniers temps, on ne juge plus les hommes que d’après les seules apparences extérieures... qui sont toujours trompeuses.
    L’ignorance est la source de toutes les divisions.


  • eddofr eddofr 12 octobre 2020 10:24

    Bof ....


  • Clark Kent Séraphin Lampion 12 octobre 2020 10:33

    Les termes « gauche/droite » n’ont plus le même sens que sous la quatrième république.

    Aujourd’hui, ils signifient « démocrates/républicains », « mondialistes/isolationniste ». 

    Pour comprendre les mots, il faut ouvrir un dictionnaire bilingue, pas le Littré !


  • Étirév 12 octobre 2020 10:37

    Avant les conséquences il y a les causes.
    L’homosexualité : quand, comment et pourquoi ?
    On sait que l’homme cherche mille moyens pour satisfaire ses besoins physiologiques ; on sait que la pédérastie, la sodomie, la zoolâtrie ont toujours existé parmi les hommes.
    On peut appeler ces pratiques une déviation du sens génésiaque puisque la satisfaction de l’instinct masculin doit avoir pour conséquence, et pour excuse, la transmission de la vie à un nouvel être.
    Ne souhaitant pas entrer en détails sur cette question, vu la répugnance qu’inspire un tel sujet, mais afin de faire comprendre comment on est arrivé à donner à la femme les vices masculins, par réflexion sexuelle, et comment on est arrivé à lui imputer des crimes sexuels que l’homme seul commet, nous renvoyons le lecteur de ce blog au livre de G. Carré « Les maisons de tolérance » (1892)
    La lecture de cet ouvrage fait ressortir ces deux faits : la tendance de l’homme à prendre le rôle de la femme, d’une part ; d’autre part, une sorte d’orgueil secret qui le pousse à ne pas abdiquer devant la femme, à se révolter au lieu de se soumettre, même quand il s’agit de la satisfaction de ses instincts physiologiques.
    M. Romain Bierzinski dit : « Il y a dans la naissance de l’amour une part d’abdication ; on se laisse aller comme au cours de l’eau, avec une volupté tremblante On voudrait résister et on n’ose. »
    Les pédérastes sont des hommes qui ont osé, C’est un excès d’ORGUEIL. Comme l’amour commence par un hommage, nous les voyons enclins à rendre à l’homme cet hommage, comme s’il l’en croyait plus digne que la femme, qu’ils affectent de mépriser ; leur atavisme les force à jouer la comédie de l’amour, mais leur orgueil les empêche de rendre même l’apparence d’un culte à la femme.
    Tous ces faits de la psychologie masculine devaient être rappelés afin de faire comprendre comment, en vertu du système de réflexion sexuelle qui consiste à imputer à la femme ce que fait l’homme, on devait arriver à accuser les femmes d’amours unisexuelles.
    Il y a dans ce système une justification et une vengeance.
    L’homme croit se justifier, quand on l’accuse, en répondant : la femme aussi, ce qui ne justifie rien puisque la femme a une impunité sexuelle que l’homme n’a pas.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 12 octobre 2020 11:08

      @Étirév
      Je ne suis aucune théorie concernant l’apparition ou non de certains comportements intimes et l’objet du texte publié n’est pas celui là.


  • Ruut Ruut 12 octobre 2020 10:45

    Ah le progressisme en Marche...


  • Arogavox Arogavox 12 octobre 2020 10:51

    petit joueur !
    Pour ’améliorer’ la vie, (et, qui sait ? , y aseptiser l’Amour ?) des techniques bien plus prometteuses sont à l’étude :

    cf ces qq mots de la video https://youtu.be/xUEu6tSL-Gg?t=1168 :
    19:28 ... pour un système capable d’évolution darwinienne, il faut chercher des traces de polyélectrolyte ...
    19:45 ... polyélectrolyte pouvant servir de support d’information ...


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 12 octobre 2020 11:10

      @Arogavox
      Je connais assez bien les polyélectrolytes, mais la liaison avec Darwin n’est pas évidente.


    • Arogavox Arogavox 12 octobre 2020 11:46

      @Jacques-Robert SIMON
       C’est peut-être parce qu’il n’y aurait plus de sélection naturelle, dès lors que des apprentis sorciers (financés pas une ’Ré-publique’ ?) auront pris le relais de cette broutille dépassée par leur grande sagesse ?
       (peut-être cet angle d’approche de la LYFE -annoncé par la video précédente pourra-t-il éclairer le contexte pouvant suggérer l’intuition d’une telle liaison ?) 
       


  • alinea alinea 12 octobre 2020 19:24

    Combien de millions de morts, en 14/18 ? Combien en 39/45 ?

    Il me semble que le « trou » s’est très vite rebouché.

    L’Homme, même majuscule, ne peut pas tout, il faudra bien qu’il s’y fasse un jour.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 12 octobre 2020 20:11

      @alinea
      Une épidémie de peste a tué 1/3 de la population mondiale. Le problème n’est pas là.


    • alinea alinea 12 octobre 2020 20:53

      @Jacques-Robert SIMON
      Il est où ? Même en empêchant des naissances, même en faisant des génocides, l’humain ne pourra pas franchir la ligne des lois de la nature.


    • Jacques-Robert SIMON Jacques-Robert SIMON 13 octobre 2020 06:38

      @alinea
      Il est impossible de vivre en collectivité sans une règle intangible reconnue par tous (tous les membres de la communauté). Il existe des règles qualitatives (Dieu, morale...) ou quantitative (argent, informatique...). Les secondes tentent d’être imposées mais elles présentent de graves manquements.


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