vendredi 29 juillet 2011 - par HERVE

Elio Ciolini

Le nom d' Elio Ciolini traverse les 40 ou 50 dernières années de l'histoire de l'extrême-droite et de l'escroquerie.

Il a notamment fait parler de lui en Bolivie, en Italie, en Suisse et en Belgique.

En Belgique, il a été proche de la "bande Haemers" (une bande spécialisée dans les attaques de fourgons et qui a aussi "enlevé" l'ancien premier ministre Paul Vanden Boyenants). Il s'était fait connaître sous le faux nom de "Colonel Bastiani".

Il a touché de l'argent de la bande Haemers (pour un financement occulte ?). A l'époque (27/03/1991), le journal belge "La Dernière Heure" avait publié deux articles intéressants mais le journaliste responsable (Gilbert Dumont) ne semblait pas s'être rendu compte du rôle qu'Elio Ciolini avait déjà joué en Bolivie ( il était particulièrement proche de Stefano Delle Chiaie) ainsi que dans la Loge italienne P2.

En Italie, Elio Ciolini a lancé des fausses pistes après l'attentat de la gare de Bologne en 1980 (notamment une "loge de Monte Carlo"). Les enquêteurs ont perdu beaucoup de temps à clarifier la situation. Il a alors fait de la prison en Suisse (Champ Dollon). Il avait un certain humour car une des sociétés "écrans" qu'il a créées en Belgique s'appelait "Dollon".

Ce qui m'a frappé il y a quelques années, c'est que les journalistes italiens ne semblaient rien connaître de son passage en Belgique (où il a aussi été condamné mais était en fuite) et réciproquement.

Il a encore fait parler de lui en lançant des rumeurs de préparatifs d'attentats ...

Il y a peu il a été arrêté en Suisse dans une très grosse affaire d'escroquerie. Il est en attente de jugement à Rome. Cette escroquerie était-elle destinée à un financement occulte (de l'extrême-droite) ?

On a dit de lui (et il a dit de lui-même) qu'il travaillait pour la CIA ... ou pour les services secrets français.

En fait, il a rarement déclaré toute la vérité et rien que la vérité ... et il reste énigmatique. Il doit cependant savoir beaucoup de choses sur les "années de plomb" en Amérique latine et en Europe.

Je crois que des journalistes devraient s'y intéresser à un moment où l'on parle loge P4 en Italie et où un nouvel attentat d'extrême-droite vient de se produire.



29 réactions


  • jako jako 29 juillet 2011 11:15

    Peux être un morceu de gladio ?
    Beau cv le lascard


  • HERVE 29 juillet 2011 11:57

    Vous avez bien raison de parler de Gladio.

    Voici un autre article (en italien) :

    http://www.pmli.it/scopertapoliziaparallelanuovagladio.htm

    Il faudrait aussi parler de son passage par l’Espagne.

    En ce qui concerne la Belgique, voici ce qu’écrivait le magistrat belge Godbille :

    Si les activités en Belgique d’Elio CIOLINI, alias BASTIANI, se disant colonel de l’armée française font l’objet d’une instruction de M. Collin, il a lieu de noter que l’intéressé est connu de la magistrature italienne comme membre de la loge P2 et pour avoir dénoncé l’extrême gauche (sic ?) aux magistrats italiens chargés de l’enquête sur l’attentat de la gare de Bologne qui a fait 85 morts, le 2 août 1980.

    ( ... )

    Philippe LACROIX intervient également dans le cadre d’un autre dossier ouvert au nom de CIOLINI Elio pour ses activités suspectes d’une société SA SIS ou SOBELIS (société belge d’Intervention Spéciale) dont les administrateurs sont le Baron René Paulus de Châtelet, Luc PEIGNEUR et Jo FINKELSTEIN.

    ( ... )

    En Belgique, Philippe LACROIX et Thierry SMARS (qui s’est suicidé depuis lors dans les circonstances non encore éclaircies) ont travaillé pour ce personnage qui a également travaillé sous le couvert de la SA DOLLON avec Luc PEIGNER et David SYFER.

    Pour en savoir plus, il y a un article récent (7 juillet, en italien) sur le site d’Antonella Beccaria : http://antonella.beccaria.org/


  • beneolentia beneolentia 29 juillet 2011 22:58

    le nom c’est rigolo fait penser moi a E.Coli, de la merde :) Elio Ciolini


    • beneolentia beneolentia 29 juillet 2011 23:02

      Je pastiche la citrouille mdr

      t trop fort beneo, de rien, faut bien avec Jl qui me colle au cul

      euh, viens pas Jl t’a promis, c’est rien qu’un article de merde ici

      me suis pas...


  • HERVE 30 juillet 2011 11:22

    Merci à « soulmanfred »  pour les articles du journal « La dernière heure ». Elio Ciolini y est présenté comme un « escroc », ce qu’il a en effet été aussi … mais le journaliste ignorait sa dimension internationale.

    Philippe Lacroix, qui a fait partie de la bande Haemers mais a purgé sa peine et a changé de vie, a cru que Ciolini était un agent des services secrets français. Ses méthodes font en effet penser à celles d’un « barbouze » mais au sein de quelle « organisation » ?

    J’emploie ce mot à dessein : Patrick Haemers a déclaré qu’il était protégé par une « organisation » et il a précisé qu’il s’agissait de fous furieux mais que lui-même n’était intéressé que par l’argent.



  • HERVE 30 juillet 2011 11:23

    Il faut se souvenir de certaines hypothèses émises par des personnes connaissant bien les dossiers. C’est ainsi que Guy Bouten affirme dans son livre sur les Tueurs du Brabant que plusieurs bandes ont été « employées » (celle de Patrick Haemers, celle de Dominique Salesse, etc) et ont partagé des habits et des armes. Cela semble en effet compatible avec les faits.

    ll faut aussi se souvenir du témoignage de Gaetano Orlando. Cet extrémiste de droite italien, en fuite, a téléphoné en Suisse (à qui ?) : « on » lui a donné le nom de l’avocat du baron Benoît de Bonvoisin et il y a trouvé refuge (avant de passer en Espagne ?). En Belgique, il aurait même rencontré des officiers de l’OTAN. Le « baron noir » était très impliqué dans des trafics d’armes, comme son avocat (dont on retrouve le nom dans le dossier de  l’angolagate !).


  • HERVE 30 juillet 2011 11:23

    Cela fait clairement penser à une organisation d’extrême-droite internationale utilisant des méthodes de services secrets et offrant notamment un support pour cacher les fugitifs.

    Le nom importe peu et on pourrait continuer à parler de l’ « organisation ». En ce qui me concerne, je pense actuellement à Frank Wisner Sr (et Jr ?). Il faut étudier les débuts de la CIA à la fin de la seconde guerre mondiale pour comprendre comme une structure secrète aurait pu exister (et existe encore).

    Il faut aussi étudier la biographie de Stefano Delle Chiaie.


  • galien 30 juillet 2011 11:28

    Porte flingue du Gladio, peut être, mais combien sont ils ?


  • HERVE 30 juillet 2011 12:49

    Des livres ont été écrits sur Stefano Delle Chiaie et Wikipedia donne déjà beaucoup d’informations.

    Il y a cependant des gens pour lesquels on ne sait pas encore assez de choses. Je pense notamment au baron Carl Armfelt ou à Jean-François Buslik.

    Il y a aussi d’autres hypothèses, parfois étonnantes mais qui montrent qu’il faut une approche internationale. Voici deux extraits de presse sur Patrick Haemers :

    Haemers, du blouson doré au cerveau du rapt de VDB

    HAQUIN,RENE

    Page 1 ;6

    Mercredi 1er mars 1989

    Source : Le Soir 1/3/89

    La chasse contre Haemers s’organise

    GUILLAUME,ALAIN ; HAQUIN,RENE

    Page 9

    Jeudi 2 mars 1989

    ( ... )

    Deux précisions, pour rectifier le portrait de Patrick Haemers publié dans nos éditions de mercredi. La police norvégienne a bien saisi la Mercedes noire de son amie Denise Tyac en octobre 1986 lors de l’embarquement du véhicule sur un ferry, mais cette saisie touchait à des enquêtes ouvertes non en Norvège mais bien en Suède (après une attaque contre Securitas à Malmö et l’assassinat d’Olof Palme). Le signalement d’un des agresseurs relevé lors d’attaques contre Securitas en Belgique et en Suède semblait en effet correspondre à celui de Patrick Haemers.

    ( ...)

    Ces articles sont d’autant plus intéressants qu’ils mentionnent la société Securitas.

    Certaines personnes pensent que des responsables de Securitas en savent plus qu’ils ne disent sur les attaques de fourgons (financement occulte ?). Il faut aussi se pencher sur la biographie d’ André Moyen (qui voyait des communistes partout).

    Voir notamment deux articles du « Pourquoi pas ? » de novembre 1986 (Christian Souris).

    Par ailleurs :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Aginter_Press

    http://www.rue89.com/jean-yves-camus/2010/01/27/lassassinat-de-pierre-goldman-entre-barbouzerie-et-fascisme-135751

    Si jamais vous avez des informations :

    http://www.killersbrabant.be/


  • HERVE 31 juillet 2011 08:45

    Un article qui vient de sortir (en italien) :

    http://www.ilfattoquotidiano.it/2011/07/30/bomba-2-agosto-1980-stragi-di-mafia-p2-storia-del-depistatore-impenitente-elio-ciolini/148946/


    Bomba 2 agosto 1980, stragi di mafia, P2 

    Storia del depistatore impenitente Elio Ciolini


  • HERVE 24 août 2011 20:40

    Un article très récent qui montre que le présent rejoint le passé :

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/07/15/le-monde-magazine-jean-pierre-stirbois-l-apparatchik_1549049_823448.html

    Les numéros deux du Front national (2/4) : Jean-Pierre Stirbois, l’apparatchik

    LE MONDE MAGAZINE | 15.07.11 | 17h36 • Mis à jour le 01.08.11 | 19h46

    (...)

    La liste qui a remporté la victoire compte des chiraquiens, des centristes et des frontistes, dont le numéro deux du Front national, Jean-Pierre Stirbois.

    Une semaine auparavant, ce dernier avait bousculé l’échiquier politique avec le « coup de tonnerre de Dreux » : sa liste obtenait près de 17 % des voix au premier tour et il allait réussir l’exploit – obliger les droites à fusionner avec le FN. L’homme de cette victoire historique qui fait connaître le Front national aux Français est l’inverse de Jean-Marie Le Pen. L’un est austère, l’autre brillant, l’un est un tribun, l’autre un apparatchik.

    Jean-Pierre Stirbois est un fils d’ouvrier né en 1945. Adolescent, il est proche de l’OAS-Métro-Jeunes. En 1965, il participe à la campagne présidentielle du candidat d’extrême droite Jean-Louis Tixier-Vignancour, dont Jean-Marie Le Pen est l’animateur. Stirbois y rencontre à cette occasion une militante prénommée Marie-France, qui va partager sa vie affective et politique.

    La déroute électorale qui suivra va provoquer une lutte fratricide entre Tixier et Le Pen. Stirbois choisit le premier puis s’en va participer au lancement du Mouvement jeune révolution. « Solidariste », ce groupe réunit des anciens de l’OAS-Métro-Jeunes, leur idole est le capitaine Pierre Sergent. Au retour de son service militaire en 1969, Stirbois prend en charge le secrétariat national. "C’est là que vont se former le style et les méthodes d’organisation du futur numéro deux du FN", estime l’historien Jonathan Preda.

    Stirbois veut construire une élite révolutionnaire apte à l’action clandestine. Il est lié avec Aginter Press, une officine portugaise de contre-subversion très impliquée dans les actions terroristes qui frappent l’Italie. La découverte dans sa cave d’armes et de matériel destiné à la production d’explosifs lui vaut d’ailleurs un an de prison avec sursis en 1971. L’organisation vit alors des crises successives. En 1975, Stirbois renomme son noyau de fidèles l’Union solidariste et fonde une imprimerie. Dix ans plus tard, elle tournera à 90 % pour le FN.

    ( ... )

    Je vous ai envoyé cet article mentionnant AGINTER PRESS parce que Delle Chiaie y a travaillé et qu’il connaissait bien Elio Ciolini (qui y a peut-être été aussi ... il faudrait le vérifier)

    Voir

    http://www.derechos.org/nizkor/bolivia/libros/cocacoup/cap4.html

    (...)


  • chapoutier 24 août 2011 21:52


    bonsoir, je déboule comme un chiot dans un jeu de quille mais cela m’interpelle, c’est la premiere fois que j’entends dire que stirbois étais lien à aginter press

    vous avez peut-etre des infos sur les liens existants entre ciolini et les tueurs du brabant
    et entre aginter press et stirnois notamment guerain serac ?

    Guerain serac et Delle Chiaie sont à la tete de agintepress, ils sont totalement impliqués dans les attentats du 16/12/69 par l’intermédiaire de guido giannettini, apres laa revolution portugaise, guerain passe en espagne de franco (groupe paladin) et à la mort de franco par à caracas , dans le texte en espagnole , il ressort un lien tres fort entre la bolivie ( caracas n’est pas loin) et les attentas de bologne.

    D’autre part le sieur ciolini apparaît dans les tueurs du brabant. Or les tueurs du brabants forte implication des gladios.


  • chapoutier 24 août 2011 22:32

    Le massacre de Bologne du 2 août 1980 a été attribué à des terroristes néofascistes. Le 16 janvier 1991, The Guardian écrit que : « les pièces ayant servies à la fabrication de la bombe (...) venaient d’un arsenal utilisé par Gladio (...) selon une commission parlementaire sur le terrorisme » [6] En novembre 1995, les terroristes néofascistes Valerio Fioravanti et Francesca Mambro sont condamnés à la perpétuité comme exécutants du massacre de 1980 ; Licio Gelli, le chef de la P2, est condamné pour « obstruction à l’enquête », de même que Francesco Pazienza et les officiers du SISMI Pietro Musumeci et Giuseppe Belmonte. Stefano Delle Chiaie, le fondateur d’ Avanguardia Nazionale, qui a été arrêté à Caracas pour être jugé lors de ce procès, est aussi accusé d’être impliqué dans l’attentat [7] [8].adio »



    • chapoutier 24 août 2011 23:06

      allez débitez vos sornettes à ceux qui ont envie de les lire.


    • chapoutier 25 août 2011 00:35

      Merci pour sollicitude à me remettre dans le droit chemin, mais l’association des familles des victimes ne croient pas un instant à cette nouvelle donne !



      2 Agosto, dalle carte di Brescia
      una nuova pista sui mandanti

      I familiari : riaprire le indagini. Istanza ai magistrati

      La Procura è pronta a riaprire la caccia ai mandanti della strage alla stazione. A chiedere ai magistrati di far luce sulla complessa rete in cui avrebbero operato gli autori materiali dell’attentato del 2 agosto 1980 è l’associazione dei familiari delle vittime.

      L’ISTANZA DEI FAMILIARI - Una ventina di membri del consiglio direttivo ha presentato in Procura, attraverso l’avvocato Giuseppe Giampaolo, un’istanza di nuove indagini. Si tratta di una rivisitazione giudiziaria che, alla luce delle carte del processo di Brescia sulla strage di piazza della Loggia, e in base alla rilettura di procedimenti giudiziari che negli anni hanno coinvolto personaggi vicini a Valerio Fioravanti, Francesca Mambro e Luigi Ciavardini, chiede ai pm di scrivere il capitolo ancora mancante sulla strage, quello sui mandanti del più grave attentato contro civili del dopoguerra.

      INCHIESTA BIS - L’istanza è confluita per ora nell’inchiesta bis nata dalle conclusioni della commissione Mitrokhin. L’indagine (contro ignoti) sulla pista palestinese è arrivata alla battute finali e, salvo colpi di scena, pare destinata all’archiviazione : terminata la traduzione delle carte di Berlino, il procuratore capo Roberto Alfonso e il pm Enrico Cieri potrebbero interrogare Ilich Ramirez Sanchez, noto come Carlos lo Sciacallo, il terrorista venezuelano che ha attribuito la strage a Cia e Mossad e che ha chiesto di essere riascoltato.

      LE CARTE DI BRESCIA - La richiesta dell’associazione verrà trattata con grande attenzione dai pm che presto acquisiranno tutte le carte di Brescia (ma non solo) e in futuro potrebbero aprire un nuovo fascicolo. Gli spunti d’indagine avvalorano il contesto cristallizzato nelle sentenze, e cioè la complessa ragnatela di rapporti tra neofascisti, servizi segreti deviati, criminalità organizzata e massoneria. Ma fanno anche passi avanti nella direzione di un disegno eversivo preciso voluto da poteri occulti, portato avanti dai terroristi neri e coperto dai depistaggi, ampiamente documentati, dei servizi segreti. L’assunto da cui parte la richiesta di nuove indagini è l’inconsistenza dell’asserito spontaneismo dei Nar. Per l’associazione, i nuclei armati rivoluzionari erano in realtà inseriti in una rete molto più complessa.

      NOMI « CALDI » - Uno dei contributi riguarda l’incontro, avvenuto pochi giorni prima della strage nella villa di Francesco « Ciccio » Mangiameli, leader siciliano di Terza Posizione poi assassinato in quanto testimone scomodo, tra Mambro, Fioravanti e Gaspare Cannizzo, ex funzionario regionale inserito in una loggia massonica frequentata da mafiosi. Un nome che emerge nella relazione dell’alto commissario antimafia sull’omicidio del presidente della Regione Piersanti Mattarella. Un assassinio che stando alle dichiarazioni di Massimo Ciancimino sarebbe stato ordinato dalla mafia a pezzi di criminalità romana e neofascisti come scambio di favori. Un altro nome caldo è quello di Amos Spiazzi, il generale dell’esercito prosciolto nell’inchiesta sulla Rosa dei Venti, uno dei vertici dell’Os, l’organizzazione di sicurezza dell’esercito creata per intervenire in casi di insorgenza. Non mancano poi legami tra Nar e ordinovisti, avvalorati dalle testimonianze di due persone che avrebbero saputo da personaggi legati a Massimiliano Fachini, uno dei vertici di Ordine Nuovo in Veneto, dell’imminente realizzazione della strage.

      Gianluca Rotondi
      04 marzo 2011



      Le 2 août 1980, eut lieu dans la gare de Bologne, en Italie, l’un des attentats les plus sanguinaires des « années de plomb ». 85 morts.

      On attend toujours (31 ans après…), et les parents des victimes attendent toujours de savoir qui sont les responsables de cet attentat. Le saura-t-on jamais ?

      Certes, trois néo-fascistes (qui ont toujours nié) ont été condamnés : Francesca Mambro, Giusva Fioravanti e Luigi Ciavardini (depuis, ils ont d’ailleurs été libérés).

      Mais voici que, 31 ans après, et alors que pas grand monde ne croit encore, en Italie, à la culpabilité de ceux qui ont été condamnés, on vient de rouvrir une piste.

      Quelle piste est donc rouverte ? Voyons, un rien d’imagination…

      Nous sommes en 2011. Et dans un mois, que se passe-t-il ? Dans un mois, Monsieur, la Palestine va demander à l’ONU sa reconnaissance en tant qu’Etat.

      Et donc, Monsieur ? Oh ! Ce n’est certainement qu’une coïncidence, mais c’est juste le moment où, 31 ans après les faits (c’est ce qu’on appelle de la rapidité !), la Justice italienne vient de rouvrir la « piste… palestinienne » !

      Selon les indiscrétions de la presse italienne, les suspects seraient (répétons : 31 ans après les faits…) deux anciens du « terrorisme rouge » allemand : Thomas Kram, qui a aujourd’hui 63 ans, e Christa Margot Frohlich, qui en a 69.

      La « piste palestinienne » serait que l’attentat aurait été organisé par le Front Populaire de la Libération de la Palestine, et par Ilich Ramirez Sanchez, dit «  Carlos », actuellement emprisonné en France.

      Résumons. 31 ans après les faits (des faits tragiques : une bombe qui a fait 85 morts et 200 blessés), on a eu trois « coupables », trois extrémistes néo-fascistes à mon avis fort fades, trois petits criminels de Droit commun.

      Et maintenant, revoici la « piste palestinienne », juste un mois avant septembre 2011 (septembre 2011, le mois où la Palestine demande son indépendance), avec deux suspects qui ont quasiment 70 ans, comme de vulgaires ex-nazis.

      Seul ennui, cette « piste palestinienne » est considérée semble-t-il comme ridicule par Paolo Bolognesi, qui est le président de l’Association «  Associazione familiari delle vittime del 2 agosto« . (Association des familiers des victimes du 2-8-1980).

      Ainsi Paolo Bolognesi aurait-il appris, comme tout le monde, la nouvelle par la lecture des journaux transalpins. Une nouvelle (celle de l’inculpation des deux septuagénaires allemands) au sujet de laquelle on peut d’ailleurs nourrir des doutes, la nouvelle pour l’heure étant seulement journalistique.

      Espérons qu’avant une centaine d’années, après avoir condamné trois petits néo-fascistes, et mis 31 ans à dépoussiérer la « piste palestinienne », l’on finisse par s’occuper aussi des autres « pistes ».

      Ainsi, selon ce qu’affirme la presse en Italie, Carlos prétendrait que les commanditaires de l’attentat de Bologne seraient la CIA et le Mossad (les services secrets israéliens).

      Naturellement, les affirmations d’un personnage comme Carlos demanderaient – y compris pour les réfuter, le cas échéant – au moins qu’on se penche sur la question.

      D’autant plus – et c’est troublant – que sa thèse est plus ou moins aussi celle de Francesco Cossiga, ancien président de la République italienne (mort tout récemment, le 17 août 2010), ou encore celle de Francesco Pazienza.

      Certes, ce Francesco Pazienza a été condamné pour « dépistage », mais il a toutefois encore exprimé ses thèses dans un livre paru en 1999, livre intitulé : “Il disubbidiente”.

      Ce livre ( tiens ! ) est aujourd’hui impossible, ou presque, à trouver…


      Couverture du livre de Francesco Pazienza


      Tout ceci pour dire que l’idée que les services secrets américains et-ou israéliens puissent avoir quelque chose à voir avec l’attentat de 1980 dans la gare de Bologne, est une thèse encore à analyser, à étudier ou à démontrer, mais c’est une thèse qui circule et qui, vraie ou fausse, n’est certainement pas exclusivement celle de « Carlos ».


      Corriere della Sera

      31 ans après, le mystère de la gare de Bologne demeure donc entier, ce qui est inquiétant pour la célérité de la justice italienne et, tout simplement, pour la recherche de la vérité. Quelle qu’elle soit…

      Il serait temps de suivre toutes les pistes


  • HERVE 25 août 2011 05:42

    L’article suivant est aussi une nouveauté pour moi :

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2011/07/15/le-monde-magazine-jean-pierre-stirbois-l-apparatchik_1549049_823448.html

    Les numéros deux du Front national (2/4) : Jean-Pierre Stirbois, l’apparatchik

    LE MONDE MAGAZINE | 15.07.11 | 17h36 • Mis à jour le 01.08.11 | 19h46

    _ _ _

    Je vous conseille aussi la vidéo

    http://12160.info/video/natos-secret-armies-2009-47

    notamment sur les tueurs du Brabant

    _ _ _

    En Belgique, Elio Ciolini s’est fait connaître sous le nom de « colonel Bastiani ».

    Il a été introduit par Robert Wellens et a créé une société avec René Paulus de Chatelet.

    Il a loué un logement chez Thierry Smars qui faisait partie de la bande Haemers - Lacroix.

    Si l’on suit la thèse développée dans le livre de Guy Bouten, cette bande a été instrumentalisée, comme d’autres, dans les Tueries du Brabant (avec un « pot commun » d’armes et de vêtements).

    Deux forums de discussion qui pourraient vous intéresser :

    http://tueriesdubrabant.winnerbb.com/t1372p150-ciolini-elio-bande-haemers-loge-p2-en-italie?highlight=ciolini

    http://tueriesdubrabant.winnerbb.com/t2275p60-l-organisation#51978

    et un article (traduction en anglais d’un original en néerlandais) :

    Note : en néerlandais, les « Tueurs du Brabant » est traduit par « Bende van Nijvel », ce qui explique la traduction en anglais « Nijvel gang ».

    http://database.statewatch.org/article.asp?aid=1964

    Belgium : Prosecutors want 2 year sentence for CIA man

    Statewatch bulletin, vol 6 no 5

    Brussels prosecutors have demanded that Elio Ciolini, a CIA agent who was active in Belgium between 1985 and 1991 and is now being tried in his absence after escaping from an Italian jail, should receive two years imprisonment for a series of crimes he allegedly committed during his time in the country. Ciolini operated in Belgium at the high point of the « Nijvel » gang murders. He was also linked to other organised crime gangs in Belgium, as well as operating within far-right circles.

    Ciolini first appeared in Belgium during the latter part of 1985, which happened to be roughly the period when the « Nijvel » gang, since allegedly linked to the Gladio project, were robbing warehouses on Overijse, Eigenbrakel and Aalst. The robberies led to the deaths of more than 15 people in what has since become known as the Brabant massacres. He was then introduced to far-right circles in Brussels through the businessman Robert Wellens.

    Using these contacts Ciolini founded a number of small companies dealing in everything from arms to personal security. He quickly developed contacts with the Belgian underworld, in particular with a Thierry Smars, a member of the Haemers gang. Smars who was later found dead in mysterious circumstances, was alleged by the magazine Humo to have been recruited by Ciolini to membership of the Spanish anti-Basque death squads.

    After his name had started to appear frequently during the Haemers trial the Justice department decided to interrogate Ciolini whilst he was in prison in Italy. During questioning Ciolini freely admitted that he was an agent for the CIA and that his companies were nothing more than a front for espionage.

    Although most of his activities were known to the Belgian authorities since 1986, it took a remarkably long time for any decisive action to be taken against Ciolini. It appears that some pressure was exerted on the Justice department to drop the enquiry but they decided to proceed with the case just before the statute of limitations would have saved him from prosecution.

    According to the De Morgen newspaper Ciolini was involved in far-right politics since the seventies. They claim that he was a member of the so-called « Black International » which was active in Spain, Italy, Bolivia and Belgium in the late seventies and early Eighties. He is supposed to have taken part in a meeting of far-right activists in Madrid in 1982 where they plotted to murder Alexander Haig, then Secretary-General of NATO, as well as Francois Mitterand. He was then involved in Bolivian death-squads. Later on he is alleged to have accused the « P2 » lodge of being behind the Bologna bombing in which 80 people died. He was in jail in Italy waiting to tried for providing false information following this accusation when he mysteriously vanished from his cell. He has not been seen since.

    De Morgen 26.9.96.


  • HERVE 25 août 2011 11:57



    Pour information :

    http://www.guardian.co.uk/world/2001/mar/26/terrorism

    Terrorists ’helped by CIA’ to stop rise of left in Italy

    The Guardian,
    Monday 26 March 2001 02.15 BST

    US intelligence services instigated and abetted rightwing terrorism in Italy during the 1970s, a former Italian secret service general has claimed.

    The allegation was made by General Gianadelio Maletti, a former head of military counter-intelligence, at the trial last week of rightwing extremists accused of killing 16 people in the bombing of a Milan bank in 1969 - the first time such a charge has been made in a court of law by a senior Italian intelligence figure.

    Gen Maletti, comannder of the counter-intelligence section of the military intelligence service from 1971 to 1975, said his men had discovered that a rightwing terrorist cell in the Venice region had been supplied with military explosives from Germany.

    Those explosives may have been obtained with the help of members of the US intelligence
    community, an indication that the Americans had gone beyond the infiltration and monitoring of extremist groups to instigating acts of violence, he said.

    « The CIA [Central Intelligence Agency], following the directives of its government, wanted to create an Italian nationalism capable of halting what it saw as a slide to the left and, for this purpose, it may have made use of rightwing terrorism, » Gen Maletti told the Milan court. « I believe this is what happened in other countries as well. »

    ( ... )

    • chapoutier 25 août 2011 12:14

      Those explosives may have been obtained with the help of members of the US intelligence
      community, an indication that the Americans had gone beyond the infiltration and monitoring of extremist groups to instigating acts of violence, he said.

      "The CIA [Central Intelligence Agency], following the directives of its government, wanted to create an Italian nationalism capable of halting what it saw as a slide to the left and, for this purpose, it may have made use of rightwing terrorism," Gen Maletti told the Milan court. "I believe this is what happened in other countries as well."

      par le biais d’aginterpress qui est le cache sexe de la cia dans cette opération


  • HERVE 25 août 2011 20:59
    http://tadmur.blogspot.com/2010/06/pablo-hervas-chiriboga-o-christian.html

    Traduction :

    Dans le premier cas, un agent secret français de l’Italie, Elio Ciolini semble révéler aux autorités judiciaires italiennes les noms des auteurs de l’attentat terroriste le 2 août 1980 dans la ville italienne de Bologne. En vertu de ces révélations ont été accusés d’avoir tué 85 personnes, en plaçant une bombe à la gare de Bologne, l’italien néo-fasciste Stefano Delle Chiaie, Maurizio Giorgi et Pierluigi Pagliai, le néo-nazis allemands Joachim Fiebelkorn et Oliver mercenaire français Danet. Selon le commandement Ciolini terroriste était dirigée par Delle Chiaie et obéi aux ordres de Licio Gelli, le Grand Maître de la loge maçonnique appelée « Propagande 2 ».

    Dans ses déclarations vaste, Ciolini prétend avoir vu les quatre premiers en Bolivie. Delle Chiaie dit qu’il était à La Paz, au moins depuis avril 1980, il a été embauché par le ministère de la Défense, mais assigné à l’intérieur du ministère, qui se disait ou Alfredo Vincenzo Modugno et avait un passeport sous le nom de la Bolivie Ramiro Fernandez Valverde, qui était un ami proche du colonel Luis Gomez Arce et plusieurs terroristes avaient italien, allemand et français à son commandement.
    .
    Le magazine « Panorama » rappelle à ses lecteurs que Delle Chiaie est un dangereux terroriste, responsable d’innombrables crimes politiques en Italie depuis 1969, un fugitif de la justice italien, fondateur de la « Nazionale Avanguardia » néo-fasciste et principal promoteur de l’Internationale dite de "Black  ».

    Selon un rapport publié par la CIA américaine, citée par Ciolini, Delle Chiaie fait équipe avec l’Argentine Mario Mingolla (un autre terroriste au service du ministère de l’Intérieur bolivien, qui a également appelé lui-Paul Hervas Chiriboga ou chrétien) et George Lynch à éditer un magazine internationale néo-fasciste appelée « Confidentiel ». La direction du magazine a été à Buenos Aires, Sandro Saccucci et Maurizio Giorgi. Ce dernier a aussi travaillé avec la police politique du régime de Pinochet et, comme Ciolini, est impliqué dans l’assassinat à Buenos Aires, le Chilien général Carlos Prats adversaire. Comme Pierluigi Pagliai (un autre des accusés dans le meurtre de Bologne), Ciolini réfère également à la rapport de la CIA mentionnés ci-dessus, ce qui confirme allé par le nom de Mario Pagliai Bonomi, qui travaillait pour le Service de sécurité et de la Bolivie " est un tortionnaire notoire. "

    Se référant à l’allemand Joachim Fiebelkorn (qui a dit qu’il était Chiaie Delle homme qui a travaillé comme instructeur militaire à Santa Cruz pour le compte du Ministère de l’Intérieur et au même moment a organisé le service de garde Roberto Suarez Gomez, le « parrain » du trafic de cocaïne en Bolivie Mafia), confessant que se termine Ciolini il servait en Bolivie Delle Chiaie de 1980 jusqu’en fin avril 1981, avec les pouvoirs des inspecteurs du ministère du Revenu, ministère de l’Intérieur à Santa Cruz et le salaire du "Département Siège septième des Forces armées boliviennes, alors dirigé par le colonel Zurita.« 

    Le second des témoignages postés par »Panorama" a un caractère différent. C’est une histoire vraie de néo-nazis mercenaires en Bolivie, racontée par l’un d’eux et axé sur le personnage de Joachim Fiebelkorn. Leur intérêt est évident. Voici son mot à mot :

    « Tout a commencé à la mi-1978. Nous avions été recrutés en Allemagne. Nous avons tous été « noir ». Nous nous étions rencontrés sur les clubs de la même nuit et dans les brasseries mêmes. Il était le chef, Joachim Fiebelkorn. Il avait un sac d’argent. Il avait remporté quatre prostituées de Francfort exploiter. La police a été chaud sur les talons. Il a dû plier bagage et fuir vers l’Amérique du Sud. Les baby-boomers, Joachim était un fanatique. Armée fédérale allemande déserteur, avait terminé à la Légion étrangère espagnole.
    .
    Recueillies uniformes, drapeaux, insignes et des armes de l’armée nazie, et surtout les SS. Il avait un uniforme noir. Ils l’ont mis dans la soirée officiers boliviens de gala. Avant de venir à Santa Cruz, en Bolivie le deuxième centre ville et d’affaires de sombres silhouettes, Fiebelkorn avait été au Paraguay.

    Dans la capitale, les nazis sont les bienvenus. Sur le Parana, à la frontière avec le Brésil, qui abrite le Dr Mengele. Soins pour les enfants et les populations autochtones apprécient qui protègent à la fois les services secrets israéliens. Parmi les Allemands d’Asuncion, tous plus ou moins nostalgiques de Hitler, Joachim gagné une bonne réputation. Il est resté à l’Hôtel Guarani. Il a fréquenté les bordels de luxe, tels que Sting Red House Mami, l’Impériale, 741. Il est arrivé dans la nuit à cheval avec un pistolet dans sa ceinture. Un soir, à la fléchette rouge en face d’une belle prostituée, a suggéré à Adolf Meinike, un ancien SS 63, jouant à la roulette russe. Le vieil homme prit son P38. Joachim a été chanceux. Mais Meinike mort. La police de Stroessner, dictateur de la Asuncion, le surprit. Pendant plusieurs jours il a été torturé après avoir été libéré à la frontière avec l’Argentine.

    Fiebelkorn venu à Santa Cruz et là, progressivement constitué le groupe de mercenaires allemands. Ici, ils sont un par un. J’ai été, un ancien boxeur poids moyen. Il a été Ike, c’est à dire Kopplin Herbert, 52 ans, Berlin, l’ancien SS Division blindée du général Steiner. Jusqu’en 1952, il avait été emprisonné en Russie savait démonter et remonter toutes les armes. Le plus beau fut Hans Juergen électricien ancienne voie ferrée, un alcoolique qui est décédé après avoir trop bu. Le conducteur a été plus habiles Manfred Kuhlmann, un Allemand de la Rhodésie, un nain cinglant, toujours prêt à se battre avec Kay, l’allemand et le Chili ont fui depuis l’époque de Salvador Allende. Rudi, un Autrichien toujours sans argent. Et Jean, en français. Son vrai nom était Napoléon Leclerc. En Algérie, la Légion avait torturé plusieurs personnes.
    Il était toujours en uniforme et des grenades à main à la ceinture. Il a payé les factures dans les affaires et a vu les communistes partout.

    Un ami proche de Joachim fut, cependant, Hans Stellfeld, 65 ans, un ancien de la Gestapo, ont fui vers l’Amérique du Sud à la fin de la guerre. Instructeur militaire, la céramique, distributeur d’animaux exotiques, trafiquant de drogue, les gardes du corps, de l’importateur d’armes en provenance des Etats-Unis, Stellfeld suicidé il ya quelques mois.

    Notre groupe de neuf personnes a été en contact direct avec le centre de La Paz nazie, dirigée par Klaus Altmann, un ancien capitaine SS, les grands marchands d’armes et de conseiller auprès du gouvernement. Dans la seconde moitié du 78, notre tâche a été un seul : pour démontrer notre capacité à organiser.

    A Santa Cruz, nous avons été le plus savant des armes. La police a traité le pistolet avec une dextérité limitée. Les soldats ne savaient peler les pommes de terre et de mâcher des feuilles de coca. Quand un verrou arme fusil, les services secrets, armée ou la police nous a amené à le réparer. Nous avons travaillé pour tout le monde, y compris Lidia Gueiler, le président a quitté. Des mitrailleuses fait faire par jour et la nuit nous nous sommes amusés comme des fous. Notre point de rencontre était notre restaurant, en Bavière.

    Pour les officiers supérieurs et les trafiquants de drogue majeur, le service était gratuit, y compris les femmes. La Bolivie colonels heureux d’entendre l’hymne de la SS. Pour impressionner, mit son uniforme noir Fiebelkorn. Là, en Bavière, il a préparé le coup d’État du général Garcia Meza. Les gens avaient peur de nous. Partout en Bolivie a été dit que « les Allemands » de Santa Cruz a eu un oeil ’aigle aux ennemis. "

    Notre protecteur était le général Hugo Echeverria, commandant de la Deuxième Corps d’armée basé à Santa Cruz. Nous sommes allés aux États-Unis pour obtenir des armes sophistiquées et il nous a assuré amis et des missions importantes. Echeverría a été l’homme de la mafia de la drogue. Il a payé Roberto Suarez, l’un des cinq rois de la cocaïne.

    Un Suárez devons notre fortune alors. « Don Roberto", des pions que l’on appelle, avait besoin d’hommes forts, dignes de confiance, honnête. En Bolivie, le trafic de drogue, chacun trompe l’autre. Suarez ne pas manquer. Nous a offert un manoir luxueux au Paragua la rue (téléphone 32 543). C’était la « caserne Fiebelkorn ».

    Toyota Landcruiser voyagé en verre foncé. Nous avons été les superviseurs de trafic de cocaïne. En Bolivie, la coca est légale. Ils sont partout sur ​​le territoire de Cochabamba. Chaque bolivienne a droit à une ration mensuelle de feuilles pour faire du thé ou de mâcher. Mais au moins les deux tiers de cette production est transformée en un cadre juridique « pâte noire », le produit semi-fini qui raffineurs extraire des cristaux de cocaïne. Un kilogramme de ’pasta’ sur le marché de coûts de 8000 $. Un millier de grammes de « neige » coût de 52 000 $. C’est une entreprise énorme qui enrichit les militaires au pouvoir.

    Roberto Suarez produit la même feuille, mais la collection a été produite par les petits planteurs. Son centre de la Floride a été avant les films à Santa Cruz. Juste le "noir momie », son manager, a rassemblé 200 kilos de ’pasta’, nous avons porté à l’aéroport. Suarez avait 28 petits avions avec un aigle noir sur le fuselage. Deux d’entre nous a accompagné le projet pilote est d’atterrissage dans la zone forestière de Beni, près de la frontière brésilienne, et on s’attendait à des intermédiaires colombienne.

    Le « capos » de la mafia bolivien avait acheté de grandes surfaces à Beni pour cacher leurs affaires. Il y avait une petite piste à travers les arbres, où l’avion a atterri. Avant notre intervention, c’est arrivé très souvent que les Colombiens paient les paquets et les préparations contenant quelques dollars et beaucoup de papier et d’échapper aussi vite que possible tout en tirant salves de mitrailleuse. Mais Fiebelkorn fait installer deux postes de bazooka autour de la piste. Depuis ce jour, les Colombiens ont commencé à payer régulièrement. Ils la peur et la colère que nous Allemands.

    Il était agréable de faire le voyage de retour à Santa Cruz avec un avion rempli de « vert ».

    Une fois que j’ai eu mes mains sur quatre millions de dollars, nous avons besoin de quelque chose Suarez et nous avons payé cinq mille dollars par mois, une somme importante pour la Bolivie. Nous ne savions pas où le dépenser, car en Bavière c’était gratuit pour nous. Il y avait cinq filles allemandes, plus Gerlinde, un favori de Joachim. Avec les sœurs Marianna et Mara, deux cabarets ancien Treff, Feldberg dans la Taunus de Francfort, des films courts Gerlinde il a joué dans pornographique. Les Boliviens se préparaient à des colonels et ils ont perdu leurs têtes.

    Un jour, il est venu visiter Klaus Altmann, puis conseiller à la sécurité boliviennes ministère de l’Intérieur. Il a dit : "Le temps est venu Il est nécessaire de sauter ce gouvernement avant la Bolivie devient un Cuba avec d’autres camarades étrangers (y compris Delle Chiaie et Pierluigi Pagliai, NDR) sont un service de sécurité de montage Vous devez collaborer... mais bien sûr, doivent être testés. "

    Nous avons commencé à suivre les manifestations syndicales de signer l’opposition de menacer et de punir les rebelles. Bien fonctionné. Nous avions même une prison privée pour la torture, qui, cependant, nous laissons les Boliviens. Notre conseiller politique Ustárez Adolf était l’avocat, l’un des plus célèbres de la Bolivie, administrateur de la succession (y compris le trafic de drogue) de l’ancien président Banzer. « Nous devons tuer tous les communistes", a déclaré Ustárez. Et notre commandant a répondu : "Comptez sur nous, nous sommes prêts pour n’importe quoi.."

    Depuis lors, nos relations avec Roberto Suarez a commencé à distance. Nous étions dans le service du putsch. Nous avons repris l’entraînement militaire.

    Notre tâche fixée par les conspirateurs, était la conquête du centre-ville de Santa Cruz. Agression d’une voiture que nous aurions dû prendre les forteresses de la rébellion. Le jour du coup d’État, cependant, il a été très laborieux. Les militaires avaient prévu de l’abattage.

    Nous sommes allés pour des actions importantes, mais pas très sanglante et sans utiliser l’assaut de voiture. L’avocat nous a félicité Ustárez et nous célébrons sa nomination à titre de contrôleur général de la République.

    Le régime de García Meza nous mettre sur un plateau d’argent.

    ( ... )


  • chapoutier 13 mai 2012 11:12

    http://diariopamperodocumentos.blogspot.fr/2009/10/los-asesinatos-masonicos-del-9-12-de.html
    http://87.248.112.8/search/srpcache ?ei=UTF-8&p=%22C%C3%A9sar+de+la+Vega%22&fr=sfp&u=http ://cc.bingj.com/cache.aspx?q=%22C%C3%A9sar+de+la+Vega%22&d=4794618584565680&mkt=fr-FR&setlang=fr-FR&w=a547b4d3,18b3cd49&icp=1&.intl=fr&sig=RKAeXS5Aw5jrfhvt7z0V1Q—
    http://pimpinturtle.com/2008/03/18/movers-and-shakers-of-the-sovereign-military-order-of-malta.aspx
    http://www.litaliano.it/index.php?Itemid=270&catid=1:ultime&id=766:intervista-esclusiva-a-licio-gelli&option=com_content&view=article


  • HERVE 13 mai 2012 12:31

    Cesar de la Vega est très intéressant. Il est bien possible que ce soit lui auquel Paul Latinus (WNP) fait référence dans un schéma publié dans le livre de René Haquin ( « La Vega »).

    Il a été ambassadeur à Paris de 1972 au début de 1974 et a sans doute gardé des contacts par après (avec « JMP » = Jean-Marie Le Pen ?)

    Il faut se souvenir que le WNP avait dérobé des telex OTAN au début des années 1980, lors de la guerre des Malouines ...

    Il faut aussi savoir qu’à l’époque, Alexander Haig (très probablement lié au WNP via Paul Latinus) penchait du côté de l’Argentine (ce qu’il n’a certainement pas dit à Mme Thatcher lors de sa rencontre « historique » ... voir le dernier film sur Mme Thatcher.

    Le vol des telex de l’OTAN est-il lié à ce conflit et destiné à aider l’Argentine ? Cela me semble très possible ...


  • HERVE 7 septembre 2012 06:27


    Elio Ciolini, qui avait été libéré avant son procès et avait, à nouveau, pris une fausse identité,,. vient d’être arrêté et sera sans doute extradé vers l’Italie.
     

    Espérons qu’il dira enfin toute la vérité ! (et rien que la vérité)

     

    http://www.ilfattoquotidiano.it/2012/09/06/ciolini-p2-e-leliminazione-di-licio-gelli/344414/

    Ciolini, la P2 e l’eliminazione di Licio Gelli


    di Antonella Beccaria | Bologna | 6 settembre 2012

    (...)


  • HERVE 19 septembre 2012 10:43


    Il y a quand même une image de Elio Ciolini (bande Haemers-Lacroix)

    http://www.firstpost.com/topic/organization/fifa-strage-bolognadepistatore-elio-ciolini-estradato-in-italia-video-uG8csMVUlzk-4495-2.html

    http://www.youtube.com/watch?v=uG8csMVUlzk&feature=player_embedded


     
     



     
     
    Dans la presse, on lit qu’un de ses co-inculpés est Flick Volker.
     
     
    A mon avis (à vérifier), il faut voir :
     
    http://marcoliguori.blogspot.be/2009/04/milano-finanza-volker-flick-interessato.html
     
    Il s’agit donc bien de la famille qui est actionnaire de Daimler - Mercedes ...
     
    http://it.wikipedia.org/wiki/Flick
     
    La famille Flick est une famille d’industriels allemands et de politiciens, les héritiers d’un empire industriel avec de nombreuses industries différentes, mais surtout dans l’acier et le charbon. La famille Flick possédait également une participation minoritaire dans Daimler AG.
     
    Le fondateur de la dynastie était Friedrich Flick (10 juillet 1883, Ernsdorf - 20 juillet 1972, Constance), établi comme leader industriel à la Première Guerre mondiale, pendant la République de Weimar.[b] Il était également un membre fondateur du parti nazi.[/b] Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il a tiré de grands profits de l’expropriation de Juifs par le gouvernement nazi en place. Il était également l’un des principaux fabricants d’armes et de l’équipement du Reich, en utilisant massivement les camps de travaux forcés (on estime qu’il y avait 48.000 prisonniers, dont 39.000 sont morts avant la sortie).
     
    Il a été jugé pour crimes de guerre en 1947 et a été condamné à une peine d’emprisonnement de sept ans.
     
    Plus tard, de retour aux commandes de son groupe, il se consacre à la reconstruction et la réorganisation : à sa mort en 1972, il était l’un des hommes les plus riches du monde. Il a jusqu’à la fin refusé de verser une compensation financière à ceux qui avaient travaillé dans des conditions inhumaines pour son entreprise. Son empire passa à son fils Friedrich Karl Flick (1927-2006).
     
    La famille a été impliquée dans un scandale politique en 1983 : à la suite d’enquêtes, il a été constaté que des politiciens allemands avaient travaillé pour la famille et reçu des pots de vin afin de lui faire obtenir des avantages fiscaux. En raison de la clameur soulevée par ce fait, Friedrich Karl Flick a décidé de vendre en 1985 la plupart de ses participations industrielles à la Deutsche Bank pour un montant de 2,5 milliards de dollars.
     
    Aspects controversés de la famille
     
    La famille Flick a été citée à plusieurs reprises pour ses liens avec le nazisme. Cependant, elle a toujours refusé d’indemniser les victimes du système concentrationnaire.
     
    En 1997, l’Université d’Oxford a refusé un don de £ 350.000 faite par Gert Rudolph Flick pour créer une chaire pour l’étude de la pensée humaine au Balliol College, en raison de la pression de la communauté juive et des professeurs de l’université.
     
    Une tentative de Friedrich Christian Flick exposer sa collection d’oeuvres d’art dans un musée de Zurich a été rejetée par les autorités suisses. En Septembre 2004, la collection était encore exposée à la galerie Hamburger Bahnhof de Berlin malgré les protestations de groupes juifs.
     
    Membres de la famille Flick
     
    Friedrich Flick (10 Juillet 1883 au 20 Juillet 1972) - fondateur de la dynastie et co-fondateur et membre du parti nazi.
     
    (...)
     
    Flick Volker - exploitation dans le bâtiment (avec Vinicio Fioranelli, ferait partie d’un groupe qui serait intéressé par l’acquisition de l’AS Roma).


  • HERVE 2 octobre 2012 20:49


    Malgré ce que dit Wikipedia, il semble qu’il y ait des homonymes « Flick Volker » et qu’il ne s’agisse pas de la même personne. Cela ne change en rien les opinions d’extrême-droite de Elio Ciolini.

    Ce dernier vient d’être arrêté et est en prison en Italie.

    Il s’agit de la suite d’une énorme tentative d’escroquerie (« IBOE ») dans laquelle il est impliqué (pour qui ?). Il était notamment complice d’un certain Jonathan Todd Clinard qui n’a pas pu être arrêté. Par contre, une dénommée Kimberly Evette Butler vient d’être jugée au Texas car elle avait tenté de négocier certains de ces « papiers ». Un certain Michael Graham Shandiman est aussi en prison (en Thaïlande, depuis un an).

    Au sujet de ces IBOE, voir

    http://tesoro-del-alma.blogspot.be/2011/12/ucc-1-filing-of-phony-iboes.html

    Tuesday, December 6, 2011

    UCC-1 Filing of Phony IBOEs

    The documents below are from a UCC-1 filing in the State of Washington concerning the Trask Group of Companies and The Clinard Family Living Trust.

    (...)

    Jonathan Todd Clinard as we stated in an earlier blog escaped from police in Italy for trying to use a phony IBOE like the ones listed below with his own name on it.

    (...)

    Voir aussi :

    http://law.justia.com/cases/texas/first-court-of-appeals/2012/01-11-00414-cr.html

    Kimberly Evette Butler v. The State of Texas

    (...)

    Appellant presented two fraudulent bills of exchange, each with the face value of 5 billion dollars, to a Wells Fargo bank in Dallas, Texas. The documents were transferred to another Wells Fargo bank in Houston, Texas for processing.

    The documents were determined to be fraudulent.

    (...)

    The payee on the documents was identified as Jonathan Todd Clinard.

    (...)

    Vous pourriez être intéressés par (en italien) :

    http://it.paperblog.com/profumo-di-chanel-storia-di-565-miliardi-di-titoli-usa-falsi-e-di-vecchi-nomi-che-riemergono-473158/

    A mon avis, le monde de la finance devient de plus en plus complexe et incompréhensible et il va être difficile de démêler le vrai du faux ... même dans des institutions officielles.

     


  • HERVE 28 octobre 2012 18:56


    http://www.de-sede.net/index.php?option=com_content&view=article&id=57&Itemid=57&tmpl=component

    (...)

    C’était le cas pour la trop fameuse loge italienne P2 dont le Grand Maître Licio Gelli, après avoir travaillé successivement pour les fascistes italiens, pour les nazis et pour la CIA, parvint à contrôler les postes clé des services secrets et du haut commandement, à se faire des amis dans la presse, dans la grande industrie, dans la banque, dans la Mafia italo-américaine et au Vatican, et profita pour fomenter des attentats, des provocations et des tentatives de putschs contre la République italienne.

    Je sais qu’on a contesté la régularité maçonnique de la P2. Pourtant, Gelli avait été reçu au Grand Orient d’Italie en 1965 par le Grand Maître de l’époque, Gamberini, membre du parti social-démocrate et grand ami du général américain Lemnitzer, commandant suprême de l’OTAN de 1963 à 1969, lui aussi maçon. Si je ne me trompe, il était donc habilité à conférer des initiations. Et en 1974 c’est le Grand Maître Salvini qui chargea Gelli d’organiser la P2. Il faut savoir que, si le Grand Orient d’Italie avait été mis hors la loi sous le fascisme, il existait aussi une Maçonnerie de tendance fasciste surnommée la Maçonnerie Noire, dont le théoricien était l’ésotériste Julius Evola et qui était représentée par la Sérénissime Grande Loge Nationale. Il faut savoir aussi qu’au lendemain de la guerre c’est la Maçonnerie américaine, par l’intermédiaire de Frank Giliotti, conseiller en chef de l’OSS, organisme qui deviendra la CIA, qui remit en selle la Maçonnerie italienne et qui présida, en 1960, à l’unification du Grand Orient et de la Sérénissime Grande Loge, de sorte que les fascistes, sous diverses étiquettes « spiritualistes » entrèrent massivement dans la Maçonnerie réunifiée. Ainsi, la P2 ne provient nullement d’une génération spontanée.

    (...)

    En France :



    http://www.glnf-musee.fr/matrice.asp?ARB_N_ID=11

    (...)

    A l’origine, les Francs-Maçons se réunissaient au gré des possibilités. C’est avec le XIX° siècle que l’habitude fut prise de disposer de locaux permanents, souvent à l’intérieur du siège social des Obédiences maçonniques. Ainsi, à partir de 1967, le siège de la G.L.N.F. fut-il installé dans un immeuble du Boulevard Bineau à Neuilly, dont la première pierre avait été posée en 1964 par le Général Lemnitzer, chef d’Etat-Major de l’O.T.A.N.

    (...)


  • HERVE 22 novembre 2013 11:21

    Un extrait du livre de Antonella Beccaria sur Elio Ciolini (« Il facciendiere »), page 204 :

    (...) Nel curriculum di questo strano faccendiere, ci puo entrare poi una storia del 2005, quando fu indicato come l’estensore di un prospetto legato a una richiesta inviata a un ufficio di Bruxelles per ottenere una trentina di milioni di euro con cui finanziare presunte attivita paramilitari. (...)

    Une note renvoie à l’article suivant :

    http://archiviostorico.corriere.it/2005/luglio/05/Dssa_galassia_destra_cacc ia_fondi_co_9_050705222.shtml

    Dssa, la galassia di destra a caccia di fondi

    (...) Al broker ex deputato arriverà in fretta e furia un prospetto redatto da Elio Ciolini, personaggio torbido, « superteste » di professione condannato più volte per calunnia, depistaggio e truffa. Non proprio la carta vincente per « sfondare » a Bruxelles. (...)

    _ _ _

    Pour mieux comprendre :

    http://www.liberation.fr/societe/2005/07/05/un-commando-fasciste-italien-revait-d-enlever-battisti_525627

    Un commando fasciste italien rêvait d’enlever Battisti

    Laure STEPHAN 5 juillet 2005 à 02:51

    Un projet d’enlèvement de Battisti en France par des barbouzes italiens ? L’hypothèse est réelle. Et vient de prendre corps avec une série de révélations dans la presse italienne. L’enlèvement de Cesare Battisti, membre des Prolétaires armés pour le communisme, aurait été ainsi préparé par le Département d’études de stratégie antiterroriste (DSSA), « bureau » d’extrême droite fondé en mars 2004. Avant que le projet soit abandonné à l’automne après la fuite de l’écrivain. C’est ce qu’a rapporté dans son édition de dimanche le quotidien italien Corriere della Sera, tandis que l’autre grand titre de la Péninsule, La Repubblica, indiquait de manière lapidaire que le DSSA, un « groupe de néofascistes [...] nourrissait l’espoir d’arrêter le terroriste en fuite Cesare Battisti ».

    Fantasmes. Un espoir plus qu’un projet concret, à en croire Marco Imarisio, journaliste du Corriere et auteur de l’article sur le rapt envisagé de Battisti : « Le DSSA aurait eu deux fois le projet d’enlever Battisti. D’abord, alors qu’il était encore à Paris, ses membres ont voulu mettre sur pied un commando ; et ensuite alors qu’une rumeur laissait penser qu’il se cachait en Corse. Mais on ne peut pas parler de plan véritable, les membres du DSSA fantasmaient plus qu’autre chose », explique-t-il. Il n’empêche, le DSSA aurait compté 150 personnes : ses deux dirigeants, Gaetano Saya et Riccardo Sindoca, qui se réclament tous deux de « filiation fasciste », sont aux arrêts domiciliaires depuis vendredi.

    Le Corriere della Sera livre quelques extraits des documents de l’enquête préliminaire, reprenant notamment une conversation téléphonique du 14 septembre 2004 entre l’un des dirigeants du DSSA, Riccardo Sindoca, et un agent de police pénitentiaire, Marco Campidani : il est question de « Bruno Rossi », nom de code pour indiquer les Brigades rouges et désigner également Cesare Battisti, aussi surnommé « le Porc » ou « le Porc rouge », « prêt à être enlevé ». Battisti est alors en fuite depuis le 21 août. Les membres du DSSA avaient-ils des informations sérieuses sur la localisation de Battisti ? Selon Marco Imarisio, la conversation téléphonique interceptée coïncide avec la parution d’un article dans le Giornale, quotidien italien, selon lequel Cesare Battisti était alors en Corse. Mais dans les conversations, les membres du DSSA parlent aussi de contacts. Les éclaircissements sur le degré de préparation du rapt de Cesare Battisti seront sans doute donnés par les premiers interrogatoires qui doivent avoir lieu mercredi à Gênes.

    Pour autant, les ambitions principales du DSSA semblent avoir été d’abord d’« éliminer le terrorisme islamique et protéger le pape ». Dans le but de lutter contre le terrorisme, la structure organise ainsi des filatures, elle surveille des lieux soupçonnés d’être des couvertures et filme plusieurs individus.

    C’est au milieu de ces activités qu’émerge le projet Battisti. Ce qui semble incongru à certains. Sa réussite aurait pourtant, selon la presse italienne, permis de légitimer les activités du DSSA, qui cherchait des appuis aussi bien politiques que financiers. « Les membres parlaient souvent de Battisti en l’insultant, continue Marco Imarisio, il ne faut pas oublier que ce DSSA était formé de personnes d’extrême droite qui haïssent Battisti d’un point de vue idéologique. Mais c’était aussi le projet le plus ambitieux d’un point de vue de l’image, toute l’Italie parlait alors de Battisti. »

    Police parallèle. Si le projet d’enlever Battisti risque peu d’émouvoir la Péninsule, la révélation de la formation d’un groupe de police parallèle crée, elle, un petit malaise. D’abord, parce qu’elle intervient alors que le gouvernement est en pleine polémique avec les autorités américaines. L’Italie dément formellement avoir été informé de l’enlèvement de l’imam Abou Omar par la CIA, en plein Milan, en 2003. Et les institutions italiennes affirment de nouveau ne pas avoir été au fait des activités du DSSA, ce que contredit pourtant l’un des dirigeants de cette officine, Gaetano Saya.

    Mais ,surtout, le ministère de l’Intérieur craint que d’autres groupuscules « parallèles » aient mis un pied dans les forces de l’ordre italiennes ; aujourd’hui, 24 policiers, gendarmes ou agents de la répression des fraudes sont mis en examen dans l’affaire du DSSA.

    _ _ _ _ _ _

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Stay-behind_en_Belgique

    (...)

    En 1996, un article du quotidien Le Soir fit sensation en révélant qu’un plan de base de la défense militaire de la Belgique, composé en août 1995, déclarait qu’« il n’existe aucune menace ouverte en Belgique mais il existe bien une menace clandestine permanente » émanant des « communautés immigrées ». Le plan de l’ITC (commandement territorial interforces) prévoyait la constitution d’un réseau d’espionnage afin d’infiltrer la société civile, pour empêcher des actions de subversion d’« agents ou sympathisants » issus « des milieux diplomatique, culturel, commerciaux et religieux » étrangers en Belgique. Confrontées aux accusations de racisme, les autorités militaires belges ont par la suite affirmé qu’elles modifieraient le plan.[réf. nécessaire]

    Tout comme l’affaire du Département d’études stratégiques antiterroriste (DSSA) en Italie, ce plan de 1995 incline à croire[Qui ?] que les réseaux stay-behind n’ont pas été complètement démantelés depuis la révélation de Giulio Andreotti. Il est certain que la Belgique reste, comme au temps de la guerre froide et du fait de sa situation géographique et de sa position au cœur de l’Europe, une porte d’entrée et une fenêtre béante pour tous les subversifs étrangers. l’OTAN et la Commission européenne sont conscients des dangers qui les menacent autant que de l’efficacité et de la nécessité de l’emploi de moyens qui ont fait leurs preuves. Cependant, à la suite du scandale Gladio les réseaux stay-behind n’ont été officiellement dissous dans leur totalité qu’en Belgique, ou plutôt, la Belgique a déclaré ne plus avoir de service SDRA 8. Mais rien n’empêche et même tout pousse la Belgique à avoir (re)créé des réseaux stay-behind. Les anciens membres du SDRA 8 n’ont pas perdu leurs récentes motivations et il doit en être de même dans d’autres pays. En Italie, c’est en juillet 2005 que la presse[Qui ?] apprend l’existence du DSSA, une « structure de police parallèle » mise en place par deux dirigeants de l’Union nationale des forces de police (Unpf), un syndicat présent dans chaque service des forces de l’ordre. Les deux chefs, Gaetano Saya et Riccardo Sindona, ont affirmé être d’anciens membres de Gladio. Apparemment, Fabrizio Quattrocchi, assassiné en Irak après avoir été pris en otage, était là-bas « pour le compte du DSSA », selon le site internet - désormais fermé - du DSSA. Selon les enquêteurs, le DSSA tentait de se faire reconnaître internationalement afin d’obtenir des financements pour ses activités parallèles.

    _ _ _

    D’où la question : Elio Ciolini était-il un membre des réseaux Stay-behind ?

     

     

     


Réagir