Emmanuel Macron complice de crimes de guerre commis au Yémen
Le dernier rapport de l'ONU sur le conflit au Yémen est sans appel : la France est complice de crime de guerre. E. Macron assume la vente d’armes françaises à l’Arabie saoudite, sachant qu’elles sont utilisées contre des civils” au Yémen. Le Comité Contre la Famine au Yémen demande la publication des personnes responsables de ces crimes internationaux identifés et transmis à la haut-commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet. Thierry Paul Valette TPV.
Le dernier rapport de l'ONU sur le conflit au Yémen est sans appel : la France est complice de crime de guerre. E. Macron assume la vente d’armes françaises à l’Arabie saoudite, sachant qu’elles sont utilisées contre des civils” au Yémen.
Pour les experts à l'origine du rapport publié mardi 3 septembre, personne n'a les mains propres.
Des personnes responsables de ces crimes internationaux sont identifés et transmis à la haut-commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet. Seulement, cette liste reste confidentielle.
Pour rappel, cette guerre a fait des dizaines de milliers de morts dont de nombreux civils. Elle a plongé le pays dans la pire crise humanitaire au monde.
La coalition menée par l’Arabie saoudite au Yémen depuis 2015 pour soutenir les forces progouvernementales contre les rebelles houthistes est appuyée par la France via les ventes d'armes. Emmanuel Macron avait pourtant nié considérant qu'aucune arme française n'était utilisée dans le conflit Yéménite. Or, le 15 avril, le média d'investigation Disclose avec ARTE, rendait publique une enquête au sujet de l'utilisation des armes françaises au Yémen. Ce documentaire se basait sur une fuite d’une note “Confidentiel-Défense”. Un document qui démontre que l'exécutif est bien au courant de l’usage intensif d'armes françaises par la coalition dans le conflit au Yémen.
L'experte Hélène Legeay (vente d'armes et en droits humains ) considère que les armes sont "potentiellement utilisées pour des violations graves du droit international humanitaire" et des "crimes de guerre".
Pourtant les experts de l’ONU demandent encore aussi à la communauté internationale de s’abstenir de fournir des armes susceptibles d’être utilisées dans le conflit.
Certes la légalité des transferts d'armes par la France est réelle seulement elle demeure discutable.
Les conditions de complicités sont maintenant remplies pour que la France soit tenue responsable de l'aide et de l'assistance qui alimente le conflit au Yémen.
Le Comité Contre la Famine au Yémen exige que l'identité des personnes responsables de ces crimes internationaux soit publique. Elles sont identifées et la liste a été transmise à la haut-commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet. Seulement, cette liste reste confidentielle.
Thierry Paul Valette TPV