Enseignants : « Nous n’en pouvons plus ! »

Nous n'en pouvons plus.
Nous avons choisi ce métier dans l'idée de transmettre nos savoirs, d'aider les enfants à grandir, mais au quotidien, nous sommes des animateurs de centre récréatif, des conseillers d'orientation, des assistantes sociales, des psychologues, voire des psychiatres, et nos matières passent au second plan.
Notre qualité première, c'est la patience, et elle est mise à rude épreuve tous les jours ; on nous demande de comprendre. Comprendre quoi ?
Qu'un enfant qui insulte un camarade, ce n'est pas bien grave. Qu'un élève qui ne fournit aucun travail, qui n'a pas même la décence de copier le cours, ce n'est pas bien grave. Qu'éructer en classe, ou flanquer un coup de poing à un camarade, ce n'est pas bien grave. Qu'un jeune se permettre d'être insolent avec un adulte, ce n'est pas bien grave. Qu’un élève crache dans le dos d’un enseignant, ce n’est pas bien grave. Qu’un adolescent menace physiquement un adulte, ce n’est pas bien grave. Que si ces actes sont répétés et nuisent à l'ensemble de la classe, voire de l'établissement, on n'y peut rien. Et si nous sommes plus exigeants, que nous sanctionnons ces agissements, nous serons remis à notre place, car punir, c'est mal. Cela peut nuire à l'estime de soi des enfants. Mais quelle estime des adultes ont-ils dans ces conditions ? Quelle idée de notre monde peuvent-ils acquérir ? Et cela ne nuit-il pas à l'estime de soi des personnels que d'être désavoués et malmenés au quotidien ?
Notre rôle, aujourd'hui, est d'être des adultes patients, à l'écoute, qui passent un temps incalculable à préparer des activités ludiques pour des enfants soi-disant stressés. Car non, nous ne faisons plus cours. Nous mettons les élèves en activité. Et si certains élèves sont stressés, n'est-ce pas par cette ambiance délétère qui ne permet pas d'étudier dans de bonnes conditions ?
Où est passé le goût de l'effort ? C'est aujourd'hui un gros mot. Sauf pour les adultes des établissements. Des efforts, nous en faisons, tous les jours. Nous subissons les incivilités, l'agressivité, le manque de reconnaissance et de soutien de la société.
Sauf que nous n'en pouvons plus, et nous sommes aujourd'hui tellement épuisés et usés que nous sommes au bord du gouffre, prêts à craquer. Et si nous craquons ? Au mieux, l'indifférence. Au pire, les poursuites judiciaires pour un geste ou un mot dont certains élèves font, eux, usage au quotidien. Dans les deux cas, nous nous retrouvons rongés par le doute et le sentiment de ne pas avoir été à la hauteur, d’avoir failli à notre tâche et de ne pas avoir su apporter la bonne réponse face à la situation qui s’est présentée.
Nous avons une mission, celle de préparer au monde réel les générations futures dans lesquelles il faut aussi bien évidemment prendre en compte les enfants dyslexiques, les non-francophones, les perturbateurs, ceux qui ont des situations familiales et sociales désastreuses… Or, nous devrions, armés d'une cuillère en plastique pour soulever ces montagnes, les bercer d'illusions pendant toute leur scolarité ? Nous n'en pouvons plus. Nous avons besoin de moyens humains, de soutien, de considération. Actuellement, les conditions ne sont propices ni au travail des élèves, ni à celui des personnels.
Ne soyez pas surpris des difficultés grandissantes à recruter de jeunes enseignants, surveillants, CPE...
127 réactions
-
Hubu 2 mai 2013 17:48
Une critique vraiment bien trop facile et hyper cliché :
Etre enseignant ne se limite pas à des cours les élèves on du travail chez eux à faire souvent et les professeurs toujours !!La correction des copies des contrôles c’est très chronophage !!Et n’oublions pas les réunions parents- profs et les conseils de classes. -
appoline 3 mai 2013 12:59
Le corps enseignant a fait son propre tort maintenant qu’il en assume les conséquences. Il est interdit d’interdire comme disait un tocard bien connu, n’a fait qu’engendrer tous les problèmes que vous rencontrez.
Vous êtes tout tellement bornés, que vous n’admettez pas vos erreurs et naturellement, tout le monde est coupable sauf vos petites personnes.Arrêtez de pleurer et relevez la tête, bon sang, vous avez fait assez d’âneries -
Ruut 2 mai 2013 12:39
prof ce n’est pas un métier facile.
Mais beaucoup en abusent aussi.Sur l’ensemble de la scolarité j’ai connus 6 très bon professeurs , 12 incompétents ou toujours absents et le reste dans la moyenne.Lorsque ma fille vas en cour, cette année, ils étaient 10 ils furent renvoyés chez eux car il n’y avait officiellement, pas assez d’élèves.Au lieu d’en profiter pour bosser avec eux leur lacunes, non pas de cours...... -
Mr Dupont 2 mai 2013 12:50Comme quoi se sentir cocufier ne fait jamais plaisir
Avant de vouloir vous plaindre vous, j’ai 1 500 chômeurs/ jours à plaindre avant vous
En attendant vous pouvez toujours aller battre le pavé comme au bon vieux temps du sarkozisme
L’air du printemps vous fera du bien comme aux enfants que vous pousserez devant vous
-
appoline 3 mai 2013 13:12
Ils l’ont voulu, ils l’ont eu. Quand on ne se remet pas en question, voilà ce qui arrive, la situation se dégrade, mais non, c’est pas leur faute à ces petits là
-
Piere Chalory 2 mai 2013 13:00
Enfin un professeur rédacteur sur Agoravox qui ose afficher son nom et sa photo, un bon point pour vous !
-
Le péripate 2 mai 2013 13:09
On aimerait bien vous plaindre, si ce n’est que vous avez largement participé à la création de ce monstre, l’Ed Nat.
J’enseigne aussi, dans le privé et temps partiel. Je récupère des jeunes adultes auxquels on a brisé toute autonomie, toute estime de soi. Des étudiants même pas assis mais couchés, qu’ils s’agit de remettre debout.On n’y arrive. Mais que de temps perdu avant de pouvoir passer à la la chose importante, l’instruction, la transmission des savoirs.Nous aussi on a marre de réparer les dégâts de l’Ed Nat.-
mrdawson 3 mai 2013 09:23
Laisse tomber, le péripate est un self made man : il s’est auto-éduqué, s’auto-gère et n’a que faire de l’aide des autres, et encore moins celle de l’état. L’important, c’est d’être libre, hypocrite, mais libre.
-
Traroth 3 mai 2013 11:52
Oui, enfin, libre... C’est vite dit. Vus les principes liberticides qu’on l’a déjà vu défendre ici, on n’a clairement pas la même idée de la liberté.
Par exemple, le principe de permettre aux gens de s’installer dans le pays qu’ils veulent, ça ne lui plait pas. Sauf les Français riches, là ça va.D’ailleurs, c’est un admirateur de Thatcher, ça résume assez son idée de la liberté, non ?En plus, maintenant, il a pris comme avatar la photo d’un type qui a été vu en public en train de parler à une chaise... -
appoline 3 mai 2013 13:17
@ Cogno,
Parce que tous les jeunes qui restent sur le pavé est un mythe d’après vous ? Après avoir dévaloriser certains corps de métier, soit disant parce qu’il faut faire des études ; après avoir sabordé le niveau soit disant pour des nouvelles méthodes d’écriture ; après avoir baissé les bras soit disant pour laisser plus d’autonomie. Elle est belle l’éducation nationale, taisez vous, vous devriez avoir honte de sa dégringolade et ce n’est pas fini -
Le Grunge 5 mai 2013 00:17
@ péripatéticien
« J’enseigne aussi, dans le privé et temps partiel »
ha oui d’accord je vois le tableau, je suis resté un an dans le privée et je suis parti dare dare dans le public qui a lui aussi son lot de boulet et d’incohérence mais qui en attendant, contrairement au privée, n’embauche pas le premier incompétent venu parce qu"en manque d’enseignant titulaire et compétent. Je vois un peu le profil qui se dessine, autoproclamé donneur de leçon. Alors je dois reconnaitre qu’en bon sophiste que vous êtes, par un beau verbiage et quelques pirouettes, vous arrivez toujours a vous retrouver toujours du bon coté du manche, mais sachez que votre esprit de girouette n’impressionne personne ici.
-
makmoabon 2 mai 2013 13:50
Une solution simple : DEMISSIONNEZ et arrêtez de vous plaindre. Bienvenue dans le secteur privé si vous êtes capables de sortir du cocon qui vous entoure depuis votre enfance. Oui il y a une vie en dehors des écoles, collèges et lycées ! Bienvenue dans la réalité et peut être qu’enfin vous appréhenderez la réalité...Dites le aussi à vos collègues du gouvernement !
-
Traroth 3 mai 2013 11:53
@makmoabon : Mais quelle bonne idée ! Et une fois que tous les enseignants auront démissionné, on fera quoi ???
-
-
Jean-Michel Lemonnier 2 mai 2013 15:00
Le constat est évidemment réaliste.
Mais dès qu’on jette un œil dans l’arrière-boutique idéologique de ces « thermidoriens » pourtant souvent 68ards repentis, on a toujours Deleuze, Foucault et l’inévitable Nietzschéisme de gauche en embuscade.
Tant que vous n’aurez pas fermé les vannes des « machines délirantes-désirantes » flux à conneries pédagogistes, rompu avec la nécessité marcusienne de « l’éclosion du désir », du laisser faire de la volonté de toute puissante infantile, rompu avec le chantage d’un « surveiller et punir fasciste » (cela fait bien longtemps qu’il n’y a plus rien à surveiller ni à punir, la pédagogie post-68 a fortiori post-89 est basée là-dessus... « sur ce refus de... » ->transmettre, « corriger au sens large »...),
1) vous resterez sous la dépendance des libéraux libertaires qui vous méprisent mais vous gardent sous leur contrôle
2) vous continuerez à subir les quolibets des Dupont de l’étage du dessus, des « B.O.F. » qui, eux « travaillent vraiment » (« vrai travail » contre « faux travail » ...)...
et à vous coltiner (sans pouvoir la contrer efficacement) leur rhétorique de sycophantes...-
Jean-Michel Lemonnier 2 mai 2013 17:30
@ Los pollos
Solutions qui vont dans votre sens :
« Donner les moyens aux personnels pour sanctionner les élèves violents ou empêchant toute, vie scolaire normale, y compris par l’exclusion. L’administration défendra systématiquement les personnels agressés et les sanctions juridiques pour agression ou pour insulte à l’encontre d’un enseignant seront alourdies. Des moyens spécifiques seront créés pour faciliter la réintégration des jeunes marginalisés par la crise et pour réintégrer dans le cursus scolaire commun APRÈS AMENDEMENT les élèves qui en auraient été exclus.
Le paradoxe d’une école »maternant« les éléments les plus perturbateurs et se désintéressant de la majorité des élèves désireux d’étudier devra cesser. Des formations à l’éducation parentale seront proposées dans tous les établissements scolaires.Interdire au patronat d’intervenir dans l’éducation.
Refuser radicalement tout formatage idéologique néo-libéral des jeunes enseignants sous le couvert d’une pédagogie anglo saxonne d’inspiration libérale (les compétences) (...)
Un contact (des enseignants) avec la recherche sera maintenu.
Toutes les lois régressives Jospin, Allègre, Fillon, Chatel qui ont déstabilisé l’Éducation Nationale seront abolies d’emblée... »
Etc.
EXTRAITS du Programme du PRCF concernant l’éducation-instruction publique
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/education-nationale-la-commission-129432En somme ce n’est plus l’’élève (et ses parents...) qui devra être au centre du « système » mais le « savoir » et l’autorité au sens « d’augmenter », « d’élever intellectuellement », de « faire grandir » !
-
gegemalaga 2 mai 2013 19:06
donc , le plan d’urgence doit passer par :
virer la pluspart de l’oligarchie de l’éducation nationnale ? -
Jean-Michel Lemonnier 2 mai 2013 21:03
Comment pourrait-on nier leur responsabilité dans ce naufrage ?
Une fois la démocratie (r)établie, pourquoi ne pas s’inspirer de l’ostracisme athénien ?...Solution pacifique.Ensuite, réduire les difficultés telles qu’énoncées dans cet article -comme certains « épais » à qui je m’abstiendrai de répondre- à une somme de « cas particuliers » qui seraient inaptes au métier, c’est évidemment nier la faillite d’un système dont le mépris qu’il porte aux « profs » le dispute aux mensonges distillés aux « élèves » concernant leur avenir.
Sauf exceptions nécessaires, car il y aura toujours besoin d’une élite formée dans les meilleurs écoles publiques ou privées pour mener le troupeau.(Parenthèse : il est vrai, cependant, que certains dans ce métier s’accordent et s’accorderont toujours très bien avec toutes les réformes possibles et imaginables. Certains bahuts sont désormais, d’ailleurs, bien plus proches de la boîte du tertiaire façon « caméra café » que du lieu d’instruction. Un « lieu de vie », on dit maintenant...)
Or donc, reprenons. Le discours de ces coprolithes présents sur ce fil est, ma foi, identique à celui de ceux qui, dans la sphère politico-médiatique, considèrent (mais avec compassion toutefois...) que les désespérés qui s’immolent devant les agences pôle emploi sont de « simples » déséquilibrés ...incapables de surmonter leur échec personnel.
De fait, on se garde bien de dire qu’en l’état actuel des choses et selon un scénario tendanciel, les 3/4 des 6 millions de chômeurs français ne retrouveront, sans doute, jamais de travail...J’en terminerai là.
-
Traroth 3 mai 2013 11:55
Je suis étonné que Los Pollos Hermanos n’ait pas suggéré une privatisation de l’Education Nationale...
Rappel : Pendant les 10 ans de droite au pouvoir, le nombre de surveillants dans les écoles a été divisé par 4. Pas besoin de commentaire, je pense... -
ecat 3 mai 2013 12:27
Aujourd’hui, plus rien ne va : tout le monde semble souffrir dans cette école (les profs, les enfants).
La litanie du ’c’était mieux avant’ n’est-elle pas un peu simpliste ?
Et restaurer l’autorité : faudrait déjà définir ce que c’est.
La vérité, c’est que de plus en plus d’enfants et de jeunes s’ennuient à l’école, y passent un temps démesuré pour y apprendre des tas de trucs dont ils ne se serviront probablement jamais et dont ils ne voient pas la finalité.
Je crois aussi que malgré ces quantités d’heures de cours qui perdurent, le contenu même des programmes est de plus en plus vide de sens, comme si l’école était devenu un outil de crétinisation des masses : cela ne doit pas aider à restaurer la motivation de mômes. -
Esclarmonde 3 mai 2013 16:21
@ Traroth, la « droite » et la « gauche » mènent la même politique depuis au moins 30 ans. Ils diffèrent sur de petits détails, sociétaux avant tout pour laisser croire aux gens qu’il y a une alternance.
Mais à mon avis, il y en a pas !
-
-
alain_àààé 2 mai 2013 15:30
il ne manquait que cela ses gens qui vivent en communauté qui croivent qu ils sont détenteur l éducation mais qui en réalité prefére travaillé dans cette profession pour se la coulée douce il ne travail que 18 h par semaine qui ne sont pas reconnu comme des notables comme il y a 30 ans et plus voila le vrai probleme
-
Nanar M 3 mai 2013 08:19
Vu la façon déplorable dont tu écris je comprends ta rogne contre les enseignants ma poule.
-
-
-
lulupipistrelle 2 mai 2013 16:51Mon bon, ma belle -soeur est psychiatre, pédopsychiatre, et psychanaliste... Elle bosse 15 h par jour, 6 jour sur 7. Sa clientèle ? 60% de profs et 40 % d’élèves...
Alors j’ai peut-être une opinion sur le problème qui te défriserait encore plus, mais je laisse à chacun le soin de réfléchir...En attendant, ces types qui geignent parce qu’ils ne savent pas résoudre leurs problèmes doivent être ramener à la réalité : ce boulot n’est pas pour eux, et c’est sans doute pour cette raison même qu’ils ont été recrutés... -
mac 2 mai 2013 16:58
Et une fois qu’ils auront démissionné, vous en recruterez d’autres ?
Un petit problème tout de même , de moins en moins de monde veut se présenter au concours tellement le métier est bien payé pour se la couler douce !Qu’à cela ne tienne, on ira chercher à l’étranger. Ce sera génial pour les mômes quand certains profs de français auront un accent à couper au couteau du genre call-center délocalisé... -
mac 2 mai 2013 17:56
Si on supprime les profs, votre belle soeur sera à 15x0,4= 6 heures par jour, de quoi avoir une sacré qualité de vie, d’autant plus que je suis certain qu’elle ne fait pas forcément toutes ces heures pour de l’argent.Quand à vous, essayez d’aller bosser 15 heures par jour dans un collège (8 heures de cours + 7 heures dans un internat par exemple) et on en reparle dans 6 mois. Il possible aussi qu’il y ait 15 heures par jour et 15 heures par jour... -
lulupipistrelle 3 mai 2013 02:53Cher Monsieur, la clientèle de ma belle-soeur vient de 60 km à la ronde, et elle met les gens en liste d’attente... parce que que figurez-vous que la psychiatrie n’est plus vraiment une vocation depuis au moins 15 ans... Avant, il y avait un internat spécialisé pour des étudiants motivés, maintenant avec un seul internat, ce sont les derniers reçus qui sont orientés vers la psy... alors les psys ancienne génération ne savent plus où donner de la tête...
Sinon, j’aimerais savoir qu’est-ce qui est plus soumis qu’une personne sciemment mise en situation d’échec , par un système qui planifie le formatage de masse, en vue d’obtenir 33 % d’exclus, 33% de précaires, et 33 % se partageant entre des spécialistes efficaces et une minorité de privilégiés ?Encore un truc , les journalistes des magazines écrivent des best-sellers où ils expliquent que : pour être heureux il faut l’estime de soi, et la reconnaissance des autres... comment voulez-vous que les profs , qui ne sont pas stupides, puissent avoir l’estime d’eux-même dans la situation qu’ils supportent ? et comment vivent-ils le mépris d’une grosse partie de la population qui les tient pour complices sinon responsables des échecs de l’EN ? -
lulupipistrelle 3 mai 2013 02:59Au fait, j’espère que la crise insoluble.. aboutira à la suppression de l’EN, et une instruction à la carte.
-
Traroth 3 mai 2013 11:58
@lulupipistrelle : vous vous rendez comte que la vie de votre belle-soeur n’intéresse pas grand monde ici, j’espère ? Vous utilisez simplement cet exemple pour dire « je sais de quoi je parle » et rester dans le sous-entendu.
Nul. -
lulupipistrelle 3 mai 2013 12:22Vous avez raison, on s’en tiendra au message suivant : des geignards impénitents, qui ne savent qu’exhiber leur impuissance, ne sont pas les pédagogues idéals , ils devraient laisser leur place.Mais une population qui s’en remet toujours à d’autres pour la sortir de la merde, mérite largement toutes les oppressions. Donc pas de panique , rien ne changera.L’école, et ses loufiats sont bien le reflet de la société.Et je ne vous expose pas les combats des autres pays, au sein de l’Effe, par exemple. Moisissez avec vos dogmes et vos petites certitudes, le monde avancera sans vous. -
tf1Goupie 3 mai 2013 12:55
Quand on voit l’incapacité des psychologues à aider les ados, nombreux, qui partent en vrille ... on se dit que ces gens-là sont bien payés pour des résultats inexistants et qu’ils n’ont effectivement pas de raison de se plaindre, encore moins de démissionner
-
lulupipistrelle 3 mai 2013 13:02Et l’incapacité des adultes tout court ? vous ne voyez pas qu’on se décharge sur un spécialiste des devoirs qui incombent à tous ? Avant on avait les curés, maintenant on a les psys.
-
tf1Goupie 3 mai 2013 13:47
Sauf que les psys sont payés pour ça !!
Mais si eux n’y arrivent pas, pourquoi vous permettez-vous de traiter les ensignants de geignards impénitents ??
Vous feriez mieux de vous préoccuper des enfants qui souffrent de ces conditions scolaires dégradées : eux souffrent en silence.
Et alors elle leur dit quoi à ces enfants votre belle-soeur ? tu n’en peux plus, et bien démissionne !!
-
lulupipistrelle 3 mai 2013 14:00Qui vous a dit que les psys n’y arrivaient pas ? les adultes qui ne veulent pas se remettre en question ? vous savez dans ce domaine, c’est le bouche à oreille qui fait la clientèle...
Mais vous avez raison, les psys sont payés par la sécu, les profs avec nos impôts.... le succès des psys tient aussi à la sécu : les parents qui ont du fric, n’envoient pas leurs môme chez un psy, ils prennent des profs particuliers. C’est bizarrement très bien aussi. -
tf1Goupie 3 mai 2013 15:26
Moi je vois bien que les psys n’arrivent pas à grand chose, pas besoin de bouche-à-oreille, je le constate en voyant suffisamment d’enfants ... et de parents dépassés.
Souvent les psys pour enfants en souffrance scolaire trouvent des solutions palliatives telles que la déculpabilisation ou la dispense de scolarité, par exemple pour « phobie scolaire », ou « troubles Dys ».
Tout comme les parents qui se retourne vers les des cours particuliers. (Bientôt on aura des sociétés qui vendront des parents particuliers ?)
Bref la solution c’est de « s’extraire » de la scolarité collective.On se demande bien qui « démissionne » ...
-
lulupipistrelle 3 mai 2013 15:41S’extraire ? c’est une bonne idée... une collectivité ne fonctionne pas sur ordre mais sur le libre choix de ses membres... à s’associer.
C’est bien la limite à tout les bla-bla : il y a des gens qui sont insupportables par d’autres : un adulte peut les ignorer, pourquoi un enfant devrait subir ce qu’aucun adulte ne supporterait ?Sachez que les gosses qui arrivent chez les psy ne sont pas les plus perturbés, mais les plus perturbants... les plus en souffrance passent longtemps inaperçus (sauf quand leur famille est attentive).
-
-
spartacus 2 mai 2013 16:48
Overdose de la complainte des frustrés de l’enseignement.
Tous les jour on a droit a leurs épanchements pleurnichards.Si vous n’êtes pas content démissionnez !Vous imaginez que ceux qui écrivent ça éduquent vos enfants ? Aucune passion aucun dévouement juste du nombrilisme sur leur sort.Et ces gens sont statutaires, bénéficiaires de régimes spéciaux, de droits différenciés comme les bonifications.Arrêter de nous faire chier sur vos petits malheurs de bobos et mettez vous au travail.Vous êtes plus nombreux que dans les autres pays.4eme employeur mondial derrière l’armée Chinoise, l’armée de Corée du Nord et la santé Anglaise !Vous faites la grève plus que dans tous les autres pays.Vous êtes plus cher charges incluses que tous les autres enseignants en Europe.Vous êtes les moins présent dans les établissement d’Europe.Votre absentéisme est le double d’un salarié Français.20% de vos revenus sont des primes.Vous résultats comparées sont lamentables comparés aux autres pays.Plaignez vous moins et allez bosser !-
mac 2 mai 2013 17:29
Votre forme de hargne envers les enseignants m’étonnera toujours . Vous étiez mauvais à l’école et vous avez un compte à régler ?
Quatrième employeur du monde, ça ne veut rien dire. C’est tout simplement parce que l’éducation, en France, est nationale comme son nom l’indique alors que dans bon nombre de pays elle est provinciale. Si on regarde le nombre d’enseignants pour cent élèves, nous sommes tout à fait dans la moyenne des pays de l’OCDE.Les plus chers « charges incluses » (on pourrait aussi les appeler cotisations sociales) pas plus qu’un grand nombre d’employés en France mais si par contre on parle en terme de revenu net, les enseignants sont nettement en dessous de la moyenne européenne.La présence dans un établissement ne veut rien dire si c’est pour faire de la figuration. Imposer aux enseignants d’être présents dans les établissements pour préparer leurs cours pourquoi pas mais dans quelles salles ? avec quels ordinateurs ?Si vous voulez attribuer un bureau (et je parle seulement du meuble !) et un PC à chaque prof, ça risque de coûter assez cher mais pourquoi pas...Oui, il y a des profs absents . D’abord ce sont assez souvent les mêmes et c’est à la hiérarchie de faire son travail et non aux collègues qui ne sont jamais absents de se sentir coupables. En outre, le taux d’absenteisme de l’éducation nationale est loin d’atteindre celui de bien d’autres administrations ou de certaines assemblées dites représentatives du peuple !Bref, votre argumentaire ne résiste pas bien longtemps à une analyse approfondie mais vous permet sans conteste de déverser votre fiel et d’attraper les gogos. -
spartacus 2 mai 2013 22:31
Hors primes les enseignants Français sont dans la moyenne nationale. Avec primes et indemnités (en plus défiscalisées) ils sont bien au dessus.Arrêter de vous plaindre avec cette fausse légende de pleurnichards professionnels.Le salaire « bas des profs doit être à relativiser avec le niveau »haut’ des indemnités de toutes sorte.
A savoir....20 milliards sont donnés en primes et heures supplémentaires !Ce qui change grandement les salaires net annoncé !Indemnité de suivi et d’orientation des élèvesPrime de fonctions et de résultats,Indemnité d’administration et de technicité,indemnité forfaitaire pour travaux supplémentairesIndemnité de gestion allouée aux gestionnaires d’EPLE : 105 M€,Indemnité d’éloignement COM et primes d’installation outre-mer : 79 M€,Indemnité allouées aux chefs d’établissement : 62 M€,Indemnité de sujétions spéciales « Zone d’éducation prioritaire » : 46 M€,Indemnité de congé formation : 31 M€,Indemnité pour l’accueil et l’accompagnement des étudiants se destinant aux métiers de l’enseignement créée à la rentrée 2010 : 30 M€,Prime spéciale pour les enseignants assurant au moins trois HSA : 23 M€,Indemnité de sujétions spéciales de remplacement : 22 M€,Indemnité de garantie individuelle du pouvoir d’achat : 20,5 M€,Indemnité de charges administratives aux vice-recteurs et aux personnels d’inspection : 16 M€,Prime d’entrée dans le métier : 12 M€,Indemnité pour fonctions d’intérêt collectif créée à la rentrée 2010 : 11 M€,Indemnité de caisse et de responsabilité allouées aux comptables d’EPLE : 11 M€,Indemnisation du contrôle en cours de formation pour le baccalauréat professionnel créée à la rentrée 2010 : 5 M€.Total indemnités 17.1 milliardsHeures supplémentaires .........2.1 milliardsLe vrai scandale est la présentation des chiffres tronqués depuis 30 ans des salaires des fonctions publique en net.Le vrai scandale c’est qu’a force de se plaindre, ils en ont pris l’habitude.La sécurité de l’emploi, la retraite, le statut, les avantages ne sont pas valorisés en chiffre par une comparaison en net. Ce encore augmente la réalité fictive des « mauvais salaires mis éternellement en avant de celte catégorie sociale privilégiée.Un prof a salaire net égal d’un personnel non statutaire, coûte en incluant ses avantages en nature inclus dans le brut de brut le double.A vous lire les »enseignants seraient des « intouchables ».Le Statut donnerait une légitimité supérieure aux autres ?Y’en a overdose de cette corporation qui nous fait des articles nombrils à se plaindre en permanence.Il arrive un moment ou ça ne marche plus !SI vous n’êtes pas content démissionnez ! -
mac 2 mai 2013 23:29
Comment sont réparties ces primes ?Vous assenez vos vérités un peu à la manière de Georges Marchais, du moins de la façon dont il était caricaturé dans les années 80 à la télé, mais vous n’apportez pas grand détail à tout ce que vous dites.Tous ces exemples de primes ne sont évidemment pas touchées par tous les enseignants, loin de là.Essayez de vous mettre à la place d’un enseignant de base dont la seule prime qu’il touche est une centaine d’euros par moins pour l’indemnité de suivi et d’orientation des élèves et l’indemnité de résidence. Rien à voir avec ce que touchent peut-être certains enseignants au statut « privilégié » ou bien d’autres fonctionnaires qui parfois doublent leur revenu comme cela.Vous ne pouvez pas mettre tout le monde dans le même sac sinon, ce que vous dites est rigoureusement faux.L’ étude concernant le enseignants provient de l’OCDE, si vous trouvez qu’ils font mal leur travail, n’hésitez pas à leur apporter vos précieux conseils.Quant à la démission des enseignants, c’est en bonne voie. Déjà bon nombre de jeunes commencent à ne plus vouloir venir s’inscrire au concours d’entrée, c’est un bon début peut-être pour vous ?Peut-être bientôt des profs de français venus de l’extérieur avec l’accent de call-center délocalisé ? -
Nanar M 3 mai 2013 08:25
Et dire qu’en plus de vos rejetons merdeux les enseignants doivent se fader des parents à la con dans votre genre spartacul !
-
spartacus 3 mai 2013 10:08
C’est faux ????Belle langue de bois !Toutes ces indemnités et primes existent.20 milliards la ligne au budget passée sous silence !Vous vous gargarisez d’une seule et unique étude OCDE controversée car justement cette étude ne comprend pas ces primes.Effectivement, tout le monde ne bénéficie pas de l’avantage ubuesque DOM-TOM.Maintenant, les résultats éducatifs Français sont minables comparés aux autres pays, qui font mieux pour moins cher, avec moins de monde, et avec un mentalité moins nombrilique que celle des enseignants Français, qui ne pensent qu’a leurs privilèges et droits acquides gens qui restent et ne se sente pas bien a leur place doivent démissionner.On ne travaille pas bien si on est pas bien dans son emploi. -
mac 3 mai 2013 10:45
Ce qui est faux c’est de dire qu’il y a plus d’enseignants en France qu’ailleurs en moyenne et qu’ils sont mieux payés.
Concernant les primes, elles ne vont pas toutes aux enseignants loin de là. Il y a aussi dans l’éducation nationale, un grand nombre de personnes dans les bureaux, des chefs d’établissement jusqu’aux recteurs eux-mêmes en passant par certains personnels du rectorat qui ne sont pas en reste au niveau des primes.Encore une fois, il y a un grand nombre d’enseignants qui ne sont pas professeurs principaux et qui ne touchent comme prime que celle de suivi et d’orientation et celle de résidence, c’est à dire une centaine d’euros par mois. Vous pourrez le retourner comme vous voulez c’est un fait.Lorsqu’un milliardaire vient habiter un village de 500 habitants, il augmente considérablement le revenu de la commune ainsi que le revenu moyen par habitants de celle-ci mais pas le revenu médian !Enfin, puisque vous parlez d’études contreversées, on peut aussi remettre en cause le mode d’évaluation des études qui classent la France mauvaise en maths alors qu’on est le pays qui produit , de très très loin, le plus de médailles Fields dans le monde par habitant.Evidemment en évaluant les élèves avec des QCM corrigés par des ordinateurs et sans la moindre démonstration on a beaucoup de mal à mesurer le véritable niveau mathématique d’un élève. Il faut également dire qu’on fait tout pour casser cette suprématie française dans les mathématiques puisqu’on vide peu à peu le bac scientifique d’une grande partie de sa substance comme ça on pourra encore plus dire qu’on forme des nuls en maths pour mieux livrer le système scolaires aux boîtes privés style Acadomia qui ne manqueront peut-être pas d’être cotées en bourse, si n’est déjà fait. Vous n’en seriez pas actionnaire par hasard ? -
tf1Goupie 3 mai 2013 11:57
Spartacus,
Quel rapport entre ces primes et l’état calamiteux des conditions d’enseignement ??
apprends à réfléchir de temps en temps
-
spartacus 3 mai 2013 20:52
@Mac
Que voulez vous, votre employeur, l’état paye rien qu’en retraite, 70% de cotisation sociale. Du point de vue contribuable l’enseignant Français est le plus cher d’Europe.Evidemment effectuer un raisonnement sur le salaire net est économiquement stupide, mais arrange bien l’état d’esprit Calimero.Pour la qualité de l’enseignement, pas besoin de grandes études, comme employeur international, j’ai une idée très précise de la déstructuration intellectuelle des jeunes Français comparée au sortir de l’école.On cherche encore le gamin Bac+3 avec des cours d’Anglais depuis la 6eme sortir une conversation au téléphone.@TF1goupieLa réponse sur les primes est fonction d’un commentaire.Ma réponse étant qu’on entend un peu trop abusivement les enseignants se plaindre sur eux, leur sort et leur petit moi, alors qu’ils sont très loin d’être les plus à plaindre, et a contrario, on ne les entend jamais exposer leurs réussites et leur volonté de faire réussir. -
tf1Goupie 3 mai 2013 22:32
Spartacus,
C’est vous qui dites que les enseignants se plaignent, alors qu’ici ils ne font que tirer le signal d’alarme.
Et quand vous affirmez : « Du point de vue contribuable l’enseignant Français est le plus cher d’Europe. », c’est très certainement faux, mais j’attends que vous me prouviez ce que vous avancez.
Votre problème Spartacus c’est que vos convictions ruminées vous font perdre votre lucidité.
En cela vous êtes très semblable à un gauchiste de base ... inquiétez-vous.
-
Pastelle 4 mai 2013 18:25
Spartacus, l’article ne parle pas du salaire des professeurs.
Vous êtes complètement à côté.
Ou alors vous ressortez la même rengaine à chaque fois qu’il est question d’éducation nationale, juste parce que vous ne savez pas dire autre chose.
Cet article ne parle pas salaire. Il parle de la manière catastrophique dont l’école est gérée, aujourd’hui. Des directives absurdes qui font que, notamment, on n’exclue plus définitivement un élève que lorsqu’il est responsable de violences physiques.
Je ne sais pas si vous voyez bien la conséquence.
Il faut qu’un élève soit violent physiquement pour qu’il ne puisse plus continuer de nuire dans une classe. Nuire, ça veut dire :
- parler fort à longueur de cours de choses qui n’ont rien à voir avec le cours.
- chanter (oui j’ai vu ça, aussi, l’élève qui chante à voix forte. Pas d’autre choix que de subir)
- a perdu ou égaré livres et cahiers depuis des mois
- ne fait jamais son travail, évidemment
- s’amuse à faire peur aux autres qui voudraient bien suivre le cours, pourtant
- conteste, est agressif, ne cesse de remuer, de se leverEt pourtant, le reste de la classe doit subir.
Pas étonnant que dans ces conditions, on parle de plus en plus de violences à l’école. Forcément ! On pousse les mômes à la violence, c’est seulement là qu’il y a vraiment réaction des adultes !Dans certaine établissements, depuis 20 ans on massacre les élèves qui essaient de s’en sortir, comme on massacre leurs professeurs qui n’en peuvent plus et attendent leur mutation.
J’aime profondément mon métier. Je ne me plains pas de mon salaire parce que je sais qu’il n’est pas bien différent du salaire médian et parce que j’ai conscience des garanties que j’ai.
La vraie vie, pour reprendre les propos de certains, je connais, mon mari a été successivement salarié, chômeur, chef d’entreprise, il a ramé dans la crise, contre l’URSSAF, les impôts, les clients mauvais payeurs de mèche avec des magistrats, aujourd’hui il fait des piges dans une grande boîte après des mois de « chômage » sans indemnité, à 500km de moi. Donc je pense pouvoir dire que la « vraie vie » je la connais.
Enseigner, oui, encore. Mais j’attends la fin de mes 5 ans dans ma ZEP pour aller tenter ma chance et enseigner ailleurs.
Je ne supporte pas de voir des mômes harcelés, emmerdés à longueur de cours par des petits cons (qu’on me pardonne cet écart, en même temps, quand ce sont les mêmes qui vous insultent,...) parce que l’on prend toujours la défense des plus pourris, qui sont de pauvres mômes à la recherche de limites depuis des années et qui ne les trouvent que trop rarement.
Mais tout le monde - hors du milieu des professeurs - s’en fout. On enferme tout ce petit monde dans des établissements, 8 à 10 h par jour et on se voile la face. Surtout, que ça ne coûte pas trop cher.
Pour le résultat qui est produit, en vrai, ça coûte encore bien trop cher. Mais du moment que ni le ministère, ni les rectorats n’ont à affronter la réalité, alors, il n’y aura pas de vague. Quelques suicides « mais vous comprenez, elle/il avait des problèmes personnels », des dépressifs en nombre, des plaintes, bref, vraiment pas de quoi émouvoir un ministre...
-
Fanny 6 mai 2013 00:41
@ mac
Je ne sais si vous êtes enseignant, mais vous devriez vous méfier de vos arguments à base de médiane/moyenne. Vous affirmez tout d’abord que des points très éloignés de la richesse médiane (« milliardaire ») font s’envoler la moyenne, qui de ce fait ne traduit pas le niveau modéré de la richesse médiane (des enseignants). Pour ensuite arguer dans le paragraphe suivant que nos quelques médailles Fields traduiraient le très bon niveau moyen de notre enseignement en maths. Vous utilisez le même argument à l’endroit, puis à l’envers. Il faut choisir.
-
mac 8 mai 2013 10:48
Le médailles fields sont le dessus du panier, c’est un fait, mais avant que l’on change (ou détruise volontairement ?) les programmes des terminales scientifiques, il suffisait d’envoyer un étudiant (ayant eu le Bac C des années 80) dans une université américaine pour voir à quel point il avait toutes les chances de réussir brillamment ses études dans les domaines touchant aux mathématiques.
Il me semble qu’un élève qui avait un simple certificat d’étude était capable de calculer un pourcentage alors qu’un grand nombre d’élèves de troisième ne sont plus capables de le faire aujourd’hui.
De même un ingénieur ayant fait le parcours maths-sup maths- spé avait des capacités d’abstraction en mathématiques difficilement comparables à celles des ingénieurs formés dans bon nombre d’universités étrangères. Cela a, en partie, donné la haute technologie francaise qui , jusque dans les années 2000, n’avait certainement aucun complexes à faire vis-a vis de l’Allemagne.J’ai une formation plutôt solide en mathématiques et je connais évidemment la différence entre une médiane et une moyenne. Ce n’est pas parce qu’un nombre d’enseignants privilégies sont biens (ou trop payés) qu’un très grand nombre d’entre-eux n’ont pas des salaires qui sont loin d’atteindre des sommets et qui d’ailleurs n’attirent plus beaucoup les jeunes générations...
-
-
Hubu 2 mai 2013 16:52
J’ai côtoyé de nombreuse catégories de profs :-Des profs incompétents qui donnaient pas une seule fois envie de s’intéresser à leur matière à en croire que eux-même n’aiment pas cette matière-Des méprisants ultra antipathiques ou on avais envie de leur dire d’aller se faire foutre tellement tellement on avais l’impression pour eux que les élèves étaient de la sous-merde-Des prof « fantômes » qui ne sont jamais là tout le temps absents- Des prof de grande qualité et super sympas ayant énormément voyagé et enseigné iaillieur dans le monde et passionnée par leur matière et qui montrais leur passion pour leur matière-Des profs dépassée par leur élèves qui en étais venue à l’insulte tellement ils en avaient marre du comportement détestable de la classe -
Hubu 2 mai 2013 16:57
Prof ça n’est pas un métier facile mais plus d’une fois je me suis demandé ce que certain enseignant fessaient là car on avait vraiment l’impression qu’ils détestait ce métier !!
-
Piere Chalory 2 mai 2013 17:07
’’ je me suis demandé ce que certains enseignants fessaient là’’
Je vous rappelle que la fessée est interdite, et depuis longtemps, un peu de sérieux, Hubu ! -
Hubu 2 mai 2013 17:31
Je suis navré d’avoir écrit trop vite et trop mal.
Sinon avoir un peu de passion quand on exerce un métier cela parais le minimum vital.Chez plus d’un enseignant j’ai eu le sentiment que celui-ci détestait son métier au plus haut point !! -
Piere Chalory 2 mai 2013 17:36
Je plaisantais évidemment, moi aussi j’ai suffisamment pâti du manque de considération, du mépris, voire de la ’’haine’’ de certains donneurs de leçons appointés.
-
Vipère 2 mai 2013 18:08
Hubu
Les gamins sont des éponges émotionnelles, ils captent par intuition, les travers les plus secrets des enseignants ! -
Traroth 3 mai 2013 12:05
@cogno5 : comme partout, certes, mais vous reconnaîtrez qu’entre un prof qui s’en fout ou un pizzaïolo qui s’en fout, les conséquences ne sont pas les mêmes.
Et même, je dirais qu’un chirurgien cardiaque ou un contrôleur aérien qui ferait son travail avec le même manque d’investissement (pour ne pas dire parfois de compétence) que certains enseignants risquerait de ne pas continuer à exercer son métier bien longtemps...
-
-
Vipère 2 mai 2013 17:47
Boujour Robin GUILLOUX
Vous vous dites enseignant en Lettres, j’ignore comment vous transmettez vos connaissances du français à vos élèves et ne peut que vous faire part de mes doléances de collégienne de l’époque.Personnellement, j’ai trouvé que l’enseignement du français au collège était d’un ennui mortel. Cela tient tant à la personnalité de l’intervenant que des méthodes mises en oeuvre.Il est vain d’espérer que la lecture d’un texte littéraire en classe, au hasard, « la princesse de Clèves » puisse susciter d’emblée, un enthousiasme débordant auprès des adolescents.Que se passe-t-il lorsque l’on s’ennuie ? inévitablement on chahute !Qui enseigne aujourd’hui une matière avec passion ? Plus grand monde évidemment ! cela demande des efforts du professeur, c’est à dire qu’il ne ressorte pas systématiquement les cours des trois dernières années.Les collégiens discutent et échangent entre eux et savent parfaitement ce qui se passe dans leur bahut.Les efforts, c’est vous qui devez les faire prioritairement pour intéresser et captiver la jeunesse, c’est votre boulot. Les méthodes innovantes sont-elles interdites à l’Education Nationale ?-
mac 2 mai 2013 18:16
Les efforts, c’est vous qui devez les faire prioritairement pour intéresser et captiver la jeunesse, c’est votre boulot.
Autrement dit les profs devraient se préoccuper de leur audimat comme à la télé ?Désolé mais on ne pas tout faire en s’amusant . Apprendre de la botanique ou de la chimie organique, ça peut être rapidement rébarbatif pour beaucoup de monde.Les maths ça demande de la rigueur et ça ne peut pas se faire entre deux SMS.Si l’élève doit être au centre du système, le savoir doit également y revenir. Les lois de physique n’ont que faire de l’apathie de nos adolescents gavés de téléphonie mobile et de jeux vidéos.Si les jeunes français ne veulent plus faire l’effort de bosser pendant les cours, les jeunes chinois ou indiens eux sont en train de s’en charger. D’ailleurs, si on continue à bercer notre jeunesse d’illusion en lui faisant croire que l’école doit ressembler à un centre aéré et les professeurs à des animateurs, je pense que nos revers économiques actuels n’en sont qu’à leurs débuts... -
Vipère 2 mai 2013 18:24
Mac, vous voilà campé sur vos ergots !
L’audimat scolaire devrait vous intéresser au plus au point ! oui, vous devez être bon dans votre branche ! Dans tous les métiers, il est demandé que la prestation soit bien remplie et pourquoi l’E.N. devait en être exemptée ?Ce n’est que si vous êtes bon, que vous pouvez enseigner une matière quelle qu’elle soit ! -
mac 2 mai 2013 19:29
@ Vipère
Vous allez sans doute m’expliquer comment on mesure la qualité d’une prestation en matière d’ enseignement. J’attends avec impatience vos propositions...
Peut-être en baissant le niveau des examens pour pouvoir les donner à tout le monde ?
Cette voie est actuellement pleinement explorée.Dans mon post, je vous disais une chose qui me semble fondamentale et sur laquelle vous ne semblez vouloir rebondir : bon nombre de gamins, dans de nombreux pays occidentaux, ne veulent plus bosser à l’école et ça ne manquera pas, dans l’avenir, de peser sur notre déroute économique déjà bien entamée.
Mais certains préférerons sans doute jouer les autruches en regardant ailleurs et casser du prof qui sont, sans doute, les uniques responsables de cet état de fait...
-
-
Diogène 2 mai 2013 18:14
C’est toujours avec grande satisfaction que j’entends dire que tel ou tel profession n’est pas facile comme si au bout du compte il existait en général des métiers aisés. Plusieurs problème se pose, d’un côté on a des personnes qui ont choisi ce métier en y voyant que les avantages (tombant de haut une fois sur le terrain), parfois on y trouve aussi les incompétents présents dans tous les corps de métier (selon une conclusion radicalement objective) et ceux qui trinque vraiment et se retrouve en souffrance (comme dans tous les corps de métiers. au final..)
Le problème dans l’enseignement comme partout ailleurs est souvent que les profs sont confronté à l’inefficacité de leur hiérarchie (ou l’abandon pur et simple de cet dernière) et une éducation au sein du cercle familiale déstructurer depuis longtemps (entre autres par les 68tard et les psychologues de l’enfance qui à une époque n’ont pas arrangé les choses).
Malgré les difficulté rencontrées par beaucoup ceci est très symptomatique du nouvel ordre social en déclin. Au lieu de traiter le problème de fond on à droit aux complaintes habituelles par des personnes qui au final ont eux-mêmes créé ce système décadent. D’un certain laissé-allé Il n’y a pas que l’EN qui en pâti d’ailleurs mais bien la FP dans son ensemble.
Mais au lieu de songer à des alternatives on voit ressurgir les éternels argument « plus de sanctions comme au bon vieux temps » un peu trop ressassés. Pourquoi pas finalement. Mais et si on cherchait plutôt des alternatives, et si on remettait d’équerre le système de l’éducation plutôt que mettre en place des idées absurdes et fantasque comme des cours de morale et d’entrepreneuriat ?
Des solutions ? Et pourquoi pas nous apprendre dans les écoles la coopération plutôt que la concurrence et mettre un terme à l’élitisme de l’éducation à la française ? Pourquoi pas ?
Souhaitons-nous Bon courage.-
Fanny 6 mai 2013 00:18
Notre système éducatif est élitiste, c’est exact. Comment y remédier ? Pas simple car les enseignants, qui sont allés au bout du cursus concurrentiel, portent en eux cette idéologie, consciemment ou non. Développer le travail de groupe est une piste, qui ne supprime pas la concurrence (entre groupes), concurrence qui est inscrite dans nos gènes et difficile à réprimer, mais possible à organiser, à aménager pour en retenir les aspects positifs. Un souvenir de classe préparatoire : obligé de commencer l’année le 1er octobre pour motif personnel, soit un mois après les autres élèves, j’ai reçu un soutien sans réserve de nombreux camarades qui m’ont passé leurs cours, donné des conseils. Et pourtant, les concours arrivaient à la fin de l’année, où il fallait être meilleur que les camarades pour intégrer une école. La solidarité entre « taupins » était plus forte que la concurrence. C’est encourageant.
-
mac 8 mai 2013 11:03
@ fanny
Notre système est élitiste... parce que vous croyez qu’en entreprise il n’y a pas une forme d’élitisme qui consiste à mettre de côté une partie des plus faibles et des plus fragiles ?
Ils sont près d’un quart de la population active en ce moment.Personnellement je n’ai rien contre une forme d’élitisme à condition qu’il y ait à côté un système qui ne laisse pas les mômes sans rien et qui ne le envoie pas pour autant sur une voie de garage.
Maintenant beaucoup de parents ne voudront pas orienter leur gamin vers ce système car la vanité d’un certain nombre d’entre-eux fait qu’ils ont enfanté un génie et que s’ils ne font pas polytechnique ou science-po c’est uniquement parce qu’ils ont eu des mauvais profs.
-
-
cevennevive 2 mai 2013 19:18
Bonjour à tous,
Eh bien moi, j’ai commencé une carrière de professeur de français. Maîtresse auxiliaire pendant quatre ans, j’ai renoncé et je suis partie vite, vite !Pourtant, j’ai aimé mes élèves, et ils m’appréciaient, je me suis efforcée de leur parler, même en dehors des cours. Et ce ne sont pas eux qui m’ont fait renoncer à ce métier. C’est plutôt l’administration, les surveillants généraux, les bureaucrates, l’inspecteur d’académie (j’étais divorcée au début des années 1970 dans un lycée d’une petite ville de la Sarthe, hou ! la honte !!)Je n’ai pas « chouiné ». J’ai changé d’orientation. J’avais compris très vite que ce métier n’était pas pour moi.Bien entendu, Je n’ai plus eu 18 heures de cours/semaine, mais 40 heures, et seulement 20 jours ouvrés de vacances par an. Mais je n’ai pas eu besoin de me plaindre à tout va. Et j’ai été bien plus épanouie dans d’autres métiers.Partez, Monsieur, il y a certainement des métiers où vous pourrez être heureux.Il y a encore aujourd’hui bien des enseignants qui sont très bons. Vous, comme vous êtes malheureux, vous n’êtes pas bon et les élèves, quels qu’ils soient, le sentent.Cordialement. -
hunter 2 mai 2013 19:25
A mon humble avis, il y a une solution très simple : redonner aux profs, le droit de cogner !
Bordel dans la classe, petits branleurs/meneurs/leaders ?
Baffes, torgnoles, exclusion !
Une idée de création d’emplois : des sessions de formations pour les enseignants en arts martiaux !
Arrêter d’écouter les parents geignards, dont les enfants roi ont le droit de faire chier tout le monde : là aussi, une bonne petite danse, et à la niche !
Voilà ! Quand je foutais le bordel dans l’enseignement (et pourtant j’étais bon à l’école), certains profs m’ont torgnolé :je n’en suis pas mort !
Quand je chouinais là dessus à la maison, le paternel écoutait, faisait le point, et concluais : "bon, t’as encore foutu le bordel ?
oui
Donc tu as ce que tu mérites, maintenant arrêtes de chouiner, sinon je procède à la phase deux !Et je suis bien vivant et jamais malade, et du coup, j’ai appris à me défendre :si on me marche sur les pieds, je discute un peu et si ça marche pas....ben boum !
Bon bien entendu, j’en ai pris des bonnes, mais comme j’en ai donné aussi, eh bien 15 partout, balle a centre !
Ca s’appelle la vie en fait, la vraie, pas la vie virtuelle des pleurnichards, qu’ils soient profs élèves ou parents !
allez, bon moinssage, car ce genre de discours heurte profondément la sensibilité boboïde !
H/
-
Le421 8 mai 2013 21:35
Faux Hunter !! Pour le moinssage, vous repasserez !! Je plusse et pi pas qu’un peu...
Ma femme est aide cantinière dans une école maternelle/primaire... Quand elle fait un peu d’autorité, les gamins de sept ans lui sortent des trucs que je ne peux même pas vous citer...
En n’oubliant pas de rajouter crânement :« De toute façon, la vieille, t’as pas le droit de me toucher !! Et puis t’as vu comme t’es taillée ?? ».
Et bien, elle est à la retraite en Juin. Et c’est tant mieux !!
Maintenant, démerdez-vous !!Alors, la soupe de torgnoles, c’est un plat qui manque gravement à la cantine au moins...
-
-
gegemalaga 2 mai 2013 19:35
désolé de ne pas vous plaindre ;
vous faires un metier , surement difficile ; manifestement usant , et c’a je le comprend ;mais c’est aussi une belle profession , et qui doit etre plus facile à exercer quand on a la passion ;ne croyez pas que c’est drole de « manager » des jeunes dans une entreprise ... ;et si on n’a pas ..un peu de passion du travaille à leur « mettre sous le nez » , c’est encore + dure.mais celà est + facile de tout reprocher au systeme !j’ai lu qq uns de vos autres articles ; mon impression est que ce sont plustot vos copains qui sont au pouvoir ?alors : « bottez leur le cul » , à eux , vous avez le droit ;et, c’est sur , il y a actuellement un enorme probleme de discipline ;les portables omnipresents sont une vrai plaie ( et un symbole evident pour marquer son indiscipline ) ,et alors ? pourquoi ne pas les brouiller dans l’enceinte scolaire ? :c’est efficace ,c’est pas cher ,c’a « marquera le territoir » .et , pour finir :@ mac , votre reponse à spartacusje ne suis pas tjr d’accord avec spartacus , mais là par contre :vous etes vous completement à coté de la plaque !les chiffres existent , avec des sources bien connus et fiables ;lisez les avant de nous sortir vos fadaises ;qui ? essai d’attraper les gogos ??-
Henrique Diaz 4 mai 2013 16:54
Sur le brouillage des portables, c’est interdit par la loi sauf pour les salles de spectacle et les centres pénitentiaires : (article L33-3 et 39-2 du code des postes et des communications électroniques).
Un prof peut avoir un brouilleur pour sa classe, mais avec le risque de devoir payer 450 euros si un élève s’en aperçoit.
Si un proviseur le fait pour tout le lycée, c’est apparemment 6 mois d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.
Quand on vous dit que tout est fait pour que les jeunes restent ignares et ainsi exploitables à volonté par la suite !
-
soi même 2 mai 2013 20:09
Et bien si vous en pouvez plus, c’est que vous êtes bien dans la situation de dénis à vous remettre en cause, à vous avez voulus un emploi, et la poule aux œuf d’or, et bien manger ce que vous avez semées votre servilité à être abstrait et de faire du simple gavage d’oie.
Quand l’intérêt et le manque de don de sa personne, il est évident ce un jour où l’autre vous récoltez ce que vous avez semées pendants des années, votre aveuglement à vos privilèges.
Et bien les élèves le savent très bien, quand on fait cours par ennuie, ils vous rends la monnaie de votre pièce.
Ou est la passion et l’intérêt à faire un effort, si cela été véritablement présent, il aurait beaucoup de difficulté surmonté en autre l’ indiscipliné..Un adolescent se construit devant un modèle qui est solide et bourré d’humour, et non pas avec ses pètes sec qui se prenne les élèves avec condescendance.
.
-
Pastelle 4 mai 2013 18:34
Qu’est-ce qui vous permet de dire que l’auteur de l’article est un « pète-sec prenant les élèves avec condescendance » ?
Rien.
Souhaiter le meilleur pour un élève, en avoir assez au point de vouloir que ça se sache, que la réalité se sache, pour que le meilleur soit enfin donné aux élèves qui essaient de travailler, ça n’a rien à voir avec du mépris ou des désillusions...
À moins que vous ne pensiez comme bien d’autres que les petits chéris qui font tout sauf leur devoir scolaire ont toujours raison.
Parce que là, je m’incline. Devant tant de bêtise et de lâcheté... il n’y aurait rien à faire.
-
-
viva 2 mai 2013 22:47
Passons les difficultés auxquelles sont confrontées les enseignants comme devoir surveiller visuellement et auditivement 30 gamins et une demi douzaine d’autres informations que nous recevons en permanence (chamillages, gommes lancées, boulette, élèves retournés, prise de paroles anarchiques, demande réïtéré de travailler moins, la quantité de travail et les résultats sont négociés à la baisse sytématiquement........ tout en réfléchissant au cours qui doit avancer. Il faut bien préciser qu’aucune sanction n’est toléré ni par la hierarchie ni par la majorité des parents.
Lorsque les enseignants sont réunis le message est claire « tout les élèves doivent passer en seconde générale, le reste ne doit être que l’exception ».L élèves le savent pourquoi feraient ils des efforts. Dès lors il faut faire semblant de penser que les élèves ont le niveau, dans la réalité, même pas un sur cinq à le niveau et surtout la capacité de travail pour passer en seconde.Ce n’est pas grave tout le monde ou presque à le bac, en réalité le bac est donné, les 20% pourqui ont le niveau ont tous des mentions.Sachez le si votre enfant n’a pas de mention, c’est que le bac lui a été donné, sauf exception bien sure.Effectivement la capacité de travail est tellement faible que les générations qui arrivent sont en incapacité pour le plus grand nombre d’être des professionnels compétent. Oui les asiatiques vont nous tailler des croupières économiquement eux savent ce qu’est d’avoir faim et ils veulent être éduqué pendant que les notres ne pensent qu’ajouer sur leur console ou leur ordinateur.Je garde le meilleur pour la fin, une bonne partie de ce qui était fait en troisième est enseigné en première, parce qu’en plus les programmes ont été rabotés.Oui, il y a de quoi être dégouté d’enseigner à des jeunes qui sont réfractaire au travail, oui il y a de quoi être dégouté d’avoir une majorité d’élèves qui viennent à l’école pour s’amuser plus que pour apprendre. Oui la médiocrité prend le dessus. Oui les enseignants ont consciences de ce qui se passe mais on leur dit de se taire et de faire comme si tout allait bien, ils se sentent impuissant.parce qu’ils n’ont aucun moyen d’obliger à travailler.Les parents qui prennent pour argent comptant ce que ces jeunes cerveaux leurs racontent ont tort. Les parents savent ils que nous n’ignorons rien de ce qui se passe chez eux ? Leurs enfants racontent tout, les parents se dénoncent entre eux, fort heureusement nous savons faire le tri. Mais si ils savaient tout ce que nous savons d’eux, beaucoup n’oseraient même plus approcher d’une école.Le monde va mal, malgré tout l’école semble bien fonctionner que les familles.Un scoop au parents dont les enfants sont souvent collés, un nombre impressionnant des gamin font tout leur possible pour échapper à leur foyer, nous le savons, les jeunes qui font tout pour être mis en retenu le savent.Mais là encore il faut se taire, lorsque l’échange avec les parents est encore possible, il peut être suggéré une aide psychologique, qui est de toute façon refusé 9 fois sur dix, même lorsque les élèves nous font part de leur souhait d’être aidé, comme il est impossible de passer outre l’avis parental, il faut s’incliner, il n’est pas possible de trahir les confidences des enfants en la matière cela seraient une faute.Comme vous pouvez le lire la situation est bien plus complexe que vous ne deviez l’imaginez, bien sur cette liste est très en dessous de la réalité tellement les exemples a donner sont nombreux et surtout nous n’avons pas le droit d’en parler pour cause de devoir de réserve.Tout cela serait donc le fait des enseignants fénéants. Ils ont du pouvoir sur tout cela vous le pensez, dans un autre épisode je vous parlerais des pressions multimles et variés que doivent subir les profs, et les mesures de rétorsions que subissent les récalcitrants .... -
Alinea 3 mai 2013 01:30
Les jeunes nous emmerdent, les vieux nous emmerdent, les handicapés nous emmerdent, les étrangers nous emmerdent
Qui restent ?
Je dis ça, c’est un constat, et pourtant je comprends bien ; c’est sûrement pour ça que je ne suis plus prof, pas infirmière, pas assistante de vie...
Enseigner à un cheval : que du bonheur ; éduquer un chien, que du bonheur.
L’humain serait-il devenu une bête infâme ?-
Le printemps arrive 5 mai 2013 21:10
@Alinea :
« éduquer un chien, que du bonheur. »
Oui, mais le plus dur, c’est l’éducation du maître !!!.Sinon, personne ne parle de l’importance de l’alimentation sur les troubles du comportement (des encadrants et des élèves), ou de la pollution électro-magnétique(*) sur tous les intervenants à l’école.
Étant très sensibilisé à ces 2 thèmes, peu de personnes, y compris les profs qui se plaignent (à raison, mais souvent pas pour les bonnes !), imaginent l’impact de ce que je viens d’avancer.(*) nous sommes tous électro-sensibles à des degrés divers, et peu de personnes savent le détecter
-
Le printemps arrive 5 mai 2013 21:13
Avant que les mal-comprenants réagissent : ces phénomènes sont des amplificateurs qui s’ajoutent aux autres problématiques (nombre d’élèves etc...)
-
-
zomboid 3 mai 2013 01:33
C’est sur c’est dur de formater de jeunes cerveaux a devenir les futurs esclaves de demain surtout sans les mains.
-
Henrique Diaz 3 mai 2013 20:20
C’est bien dit mais c’est une erreur. La raison pour laquelle tant de profs vivent mal leur travail, c’est l’impossibilité à laquelle ils sont confrontés quotidiennement d’accomplir leur mission : transmettre des savoirs, former au jugement critique, éveiller à la liberté de penser par soi-même. Cette impossibilité, quelles que soient les compétences pédagogiques et disciplinaires, vient des conditions déjà décrites ci-dessus : élèves incapables de plus de 10 minutes de concentration en moyenne, désir de rester dans l’insouciance de l’enfance, refus de grandir alors même qu’ils ont 18 ans. Ce qui est décourageant au final ou dur, c’est de constater tout le gâchis : on essaye de former des esprits libres et on a en face des gamins agités, qui sont déjà esclaves de la société de consommation, tout en se croyant libres parce qu’ils ont un smartphone et une casquette. C’est beaucoup plus facile quand on démissionne, comme le font tant de parents, on laisse la bêtise et l’ignorance prendre racine, en étant sûrs que la servitude s’en suivra.
-
-
Jeremy971 3 mai 2013 03:36
Les bonnes manières sont importantes. Vivant à l’étranger je vois le décalage monstre entre mon éducation française impolie et celle de mes collègues. Je regrette qu’on ait pas été plus dur avec moi à l’école. De même que la rigueur de l’instruction, j’ai réussi à l’acquérir mais par moi-même bien des annés après.
Le paradoxe c’est de tous les profs que j’ai eu, le seul dont je me souviens est celui qui était le plus impitoyable avec moi. Prof de maths. Un vrai traumatisme ce prof. Pourtant aujourd’hui je vois que les compétences sont toujours là.L’idée d’envoyer les cas les plus difficiles à l’armée est pas une mauvaise idée non plus.., -
ALEA JACTA EST 3 mai 2013 08:59
Excellent article qui permet de se donner une idée de ce que sera le prof du futur : ce sera avant tout, non pas un professeur mais plutôt un animateur/ éducateur qui aura la capacité de gérer l’ anarchie qui règne dans ses cours sans que cela affecte son système nerveux...Ce sera quelqu’ un qui restera très « zen » même si le ciel lui tombe sur la tête...
Ce sera aussi une personne très démago ( genre présentateur de certains programmes TV ou radio) qui saura gérer de manière complaisante les relations avec les familles...Il devra aussi être sympa et avoir de l’ humour( sinon il est mort !!!).Quelqu’ un qui n’ aura pas de dilemme moral à mettre au second plan le niveau de ses élèves et qui considère qu’ il sera toujours assez tôt pour eux d’ apprendre à lire,à écrire ou à savoir mener une argumentation qui ne soit pas absurde, incohérente....ou tout simplement icompréhensible.
La mission du prof du futur sera d’ essayer de gérer la cohabitation anarchique qui régnera dans ses classes grâce à des activités avant tout LUDIQUES au travers desquelles pourront apparaître certains contenus scolaires qui devront être réétudiées plus sérieusement à l’ université ( à qui on aura passé la« patate chaude »). -
-
Jean-Michel Lemonnier 3 mai 2013 11:07
C’est ce que souhaitent les multiples agents manipulateurs du système : la guerre de tous contre tous... et ça marche...
Profs contre élèves et parents, parfois enseignant contre enseignant (« moi j’y arrive mieux que toi... », suffit d’aller voir dans leur classe pour comprendre la supercherie : copinage, démagogie, cours indigents donc « autorité » nulle comme chez les autres...) salariés du public contre salariés du privé, croyants contre athées, noirs contre blancs... etc.
Tout cela est éminemment utile pour perpétuer les clivages sociaux et ethno-religieux, les inégalités et préserver les avantages des véritables dominants. Autrement dit, pas le prof qui fait 13000 francs par mois... http://www.journaldunet.com/economie/magazine/classement-forbes/
Excellent pour le capital transnational qui n’a donc pas de patrie mais que des intérêts et pour l’impérialisme assassin des peuples de la planète ! -
daniel paul 3 mai 2013 13:33Tout à fait Jean Michel..
mettre des différences réelles ou pas en avant pour dire : je suis mieux donc donne moi ta récolte !,et faire oublier ce qui se passe vraiment, tout ceci pour assouvir des pulsions banales et très triviales de posséder avant le grand saut dans l’inconnu...pour toujours..le tout accompagné de peurs,frustrations etc etc....que des gens le propagande est une chose mais que la majorité suive est sidérant.....
un jours peut être..qui sait !
Quel manque de savoir vivre
salutations..
-
-
rosemar 3 mai 2013 11:57
Bonjour Robin
si les enseignants souffrent, c’est aussi parce que la société est en crise : tous les travailleurs et salariés en souffrent mais souvent on ne veut pas voir les difficultés des profs : on souligne leur statut de privilégiés fonctionnaires ! leurs vacances etc. en oubliant toutes les charges de travail et de stress qu’implique ce métier...Bon courage à tous ! -
tf1Goupie 3 mai 2013 12:02
J’aime bien le « démissionnez » péremptoire qui me fait penser au « la France tu l’aimes ou ... ».
C’est drôle y en a aucun qui s’exclame « faites grève !! ».
En fait les démissions sont nombreuses ce qui laisse des enfants sans profs pendant des mois, sauf quand le démissionnaire est remplacé au pied levé par un vacataire sans formation.
En quoi ça règle le problème de démissionner ?
J’imagine si dans une boite « normale » les gens démissionaient chaque fois qu’il y a un dysfonctionnement.
Ceci dit, il est évident que les enseignants sont en grande partie responsables de la dégradation de leur image qui fait qu’on les envoie bouler quand ils tirent le signal d’alarme.
-
Henrique Diaz 4 mai 2013 15:30
il est évident que les enseignants sont en grande partie responsables de la dégradation de leur image qui fait qu’on les envoie bouler quand ils tirent le signal d’alarme.
Sûrement, mais en quoi ?
Ils s’en sont trop laissé compter quand on leur a parlé de mettre l’élève au centre du système éducatif, faisant ainsi de l’école un supermarché, au lieu de mettre au centre le savoir et les valeurs républicaines ? Ils se sont trop laissés faire quand on leur demandait systématiquement de baisser de niveau d’exigence propre à leur discipline ?Toutefois, le problème signalé par l’article est l’impossibilité de faire son métier quand en face de soi, on a des gamins qui refusent tranquillement mais radicalement tout effort intellectuel, avec le soutien express de leurs familles, de l’administration, du ministère et de la majorité de la société.
Que certains ignares, fiers de leur bêtise et surtout de leur méchanceté, profitent du fait que des enseignants viennent signaler un problème grave qui concerne toute la société pour faire la démonstration de leur petitesse, en les appelant à démissionner... cela n’est inquiétant que si cette bêtise et cette méchanceté sont majoritaires, quelles que soient par ailleurs les erreurs des enseignants, car cela veut dire, si on en est arrivés là, qu’il n’y a plus de société française, plus d’État ni de république (même si on savait déjà qu’elle était mal en point), mais uniquement des individus, ennemis en acte ou potentiels les uns des autres, ne connaissant que le chacun pour soi.
-
philouie 4 mai 2013 15:34
ne connaissant que le chacun pour soi.
C’est ce qui arrive quand on prône « L’expansion indéfinie de soi. »
-
fabien28 8 mai 2013 12:13
La démission n’est PAS UN DROIT dans l’éducation nationale, il y a un préavis de quatre mois et elle est souvent refusée pour nécessité de service et impossibilité de remplacement. Si l’enseignant passe outre il s’expose à des poursuites.
-
-
voxpopuli 3 mai 2013 23:11
Constat on ne peut plus réel malheureusement du nivellement par le fond de l’éducation nationale où l’on considère aujourd’hui que le métier d’enseignant se résume à tout sauf à ce qu’il devrait être , à savoir transmettre un savoir aux élèves tout en leur apprenant à réfléchir par eux mêmes et ce dans une discipline stricte et si cela perturbe tant la confiance en soi de l’élève d’être exclu lorsqu’il a un comportement déplorable ou d’avoir une mauvaise note parce qu’il ne travaille pas ce n’est pas le problème du prof .
Pour palier à d’éventuelles critiques sur mon raisonnement de « vieux cons » , j’indique qu’il y a à peine 2 ans j’étais encore lycéen et qu’à cette époque le meilleur prof que j’ai eu traînait la réputation d’être un « monstre » , en réalité simplement un prof qui s’appliquait à faire son cours , qui nous mettait des cartons lorsqu’on le méritait en se moquant bien des directives du ministère et qui nous mettait à la porte au moindre dérapage , résultat , une classe attentive , studieuse et consciente de son vrai niveau .Alors petit conseil à l’auteur et à tous les profs , faites votre vrai métier et envoyer se faire voir le ministère de l’éducation nationale et le politiquement correct si attaché à la « confiance en soi des élèves ».-
Henrique Diaz 4 mai 2013 16:23
C’est en grande partie vrai, mais ce n’est pas si simple.
D’abord, celui qui est en mesure comme vous le dites d’envoyer se faire voir l’éducation nationale, les inspecteurs, les proviseurs ou principaux, autant que les parents d’élèves, se retrouve seul face à sa classe, ne pouvant compter sur aucun soutien extérieur face à une classe difficile, comme le montre bien l’article : celui ou celle qui est capable de cela est rarement fraichement sorti de l’IUFM... Il faut une solide expérience pour pouvoir adopter cette attitude, de fait tous les profs ne peuvent l’avoir. Il faut aussi, ce qu’on peut appeler de sacrées épaules, pour supporter chaque année la confrontation des premiers mois de classe, quand des élèves habitués à des profs complaisants se retrouvent face à un prof exigeant.
Ensuite, toute classe est composée d’élèves dont la majorité a naturellement tendance à chercher le moindre effort, ce qui est naturel. Donc le prof timoré qui ne veut déplaire à personne, ni à ses élèves, ni à leurs parents, ni à son administration est nécessairement confronté à une situation invivable car, ne donnant pas trop de travail et restant peu sévère dans ses notations, il encourage ses élèves à en faire toujours moins, au point de rendre sa présence purement décorative.
Mais le prof déterminé que vous décrivez, arrivera à s’en sortir si sa classe reste, malgré sa tendance naturelle, composée d’une majorité d’individus qui ont envie de réussir et de grandir. Dans les classes de S d’aujourd’hui, se concentrent plus particulièrement ces élèves, puisque par le choix d’éloigner les élèves de toute réflexion un peu trop personnelle, on a fait de cette filière la seule filière de réussite possible. Et donc notre prof déterminé finira, au bout tout de même de quelques mois, par passer pour un héros à côté de ses collègues qui ont tendance à privilégier la facilité.
Mais on trouve, au lycée, donc pour les 15-18 ans, y compris en S mais surtout dans les autres sections, de plus en plus classes dominées par des jeunes qui ont déjà tout ce que la société leur a rendu désirable (confort, jeux, portables etc.) et qui voient à 71%, le fait de devenir adulte comme quelque chose d’angoissant, tant avec la menace du chômage qu’avec tous les soucis en général que cela représente : inconsciemment ou pas, ils ferment alors leur esprit à tout ce qui se propose de les conduire vers l’âge adulte, à commencer par l’école. Face donc à de telles classes, notre prof déterminé sera conduit à devoir systématiquement exclure de son cours les deux-tiers de sa classe et à accepter d’avoir une moyenne de classe de 5/20 quand ses autres collègues en resteront à 12/20. Pour lui aussi, la situation deviendra donc très vite invivable, avec la conflictualité qu’il aura généré avec sa classe, certes dans l’intérêt même de cette classe mais contre le sien propre : personne n’aime donner à boire à des ânes qui n’ont pas soif. Psychologiquement, très peu pourront tenir.
-
-
Le Grunge 4 mai 2013 01:32
y a beaucoup parents d’élèves que je n’ai vu que deux fois :
-le jour ou on donnait les ordi gratos payé par la région
-début juillet sous les cris et les menaces quand l’avis du conseil de classe ne leur convenait pasje vous laisse imaginer pourquoi j’utilise un pseudo
-
Winchau 4 mai 2013 10:12
De nous le dire à nous c’est bien, mais vos chers syndicats ils disent quoi a part demander des moyens, car ça va contre leur idéologie, les profs seraient ils contre leurs syndicats, non au vu des défilés réguliers .
Et pour que cela bouge il faut bouger le mammouth, qui est lui même est hyper politise, et la rigueur et punir ce n’est pas dans la ligne du parti, et si la droite propose une réformer la rue sera pris d’assaut.Le niveau général à baisse et celui des profs également, mais quand on voit que l’éducation nationale n’est même pas capable de former ces profs, il faut vous ce pauser les bonnes questions-
Le Grunge 4 mai 2013 23:50
Sachez que plus de 50% des prof sont syndiqué pour les mutations et rien d’autre, sinon je suis relativement d’accord avec vous.
-
-
legrind 4 mai 2013 11:51
Jospin a commencé à détruire l’Ecole, Peillon finit le boulot continuez à voter à gôche, à soutenir les associations , tous les délires éducatifs, pédagogiques mais ne pleurez pas après les profs.
-
sheherazade 4 mai 2013 12:12
je comprends que vous n’en puissiez plus, mais cette ambiance a été créée de toute part par le corps enseignant qui est pratiquement constitué de gauchistes avec leurs idées foireuses de tout laisser faire, et maintenant la société entière en paie les graves conséquences , et le pire c’est que vous en rajoutez en acceptant toutes les dérives islamistes et sexuelles un véritable drame pour toutes nos sociétés et notre civilisation, pour ma part j’ai très peur de toutes les conséquences de tout cela, la gauche devrait réfléchir et essayer de voir un peu plus loin que le bout de son nez, je suis totalement apolitique, mais je n’approuve absolument pas leur façon de voir qui est totalement irresponsable-
Le Grunge 4 mai 2013 23:45
non il n’y a pas que des gocho foireux chez les enseignants, si je résume bien votre com, tout est de la faute des prof, l’abandon total des parents dans l’éducation de leur enfants n’y est pour rien. Certain parents consternés, et je les comprends, me disent : « mon enfant ne connait pas ses tables de multiplication, ce prof de mat est un bon à rien ». mais ils oublient que ceux qui leur ont appris leurs tables, c’est leur parents le soir à table qui leur faisaient réciter. Il y a des élèves pour lesquels je ne peux rien car quand je dis blanc et qu’à la maison c’est noir, que faire ? Et arrêtez de mettre ça sur le compte de la gauche ou de la droite, au final c’est la même chose. Un des plus gros problème auquel doivent se confronter les professeurs, c’est les parents. J’ai des parents d’élèves qui effacent les avertissements sur les carnets car ils n’accordent aucune confiance aux prof, et c’est bien ça le problème. Ils ne nous accordent aucune confiance et en même temps ils nous relayent des taches qui normalement leur sont dévolues. Nous avons des futur citoyens en face de nous pas des numéros de sécu. Il n’y a certes pas de prof parfait, mais c’est aussi vrai pour certains parents qui mentent de manière irresponsable au secrétariat pour couvrir leur enfants parti faire un tournois de foot le jour du brevet blanc.
-
-
Giordano Bruno 5 mai 2013 10:33
Au lieu de « car punir, c’est mal », j’aurais écrit « car punir est punissable ». En effet,il me semble important de souligner le comportement paradoxal de ceux qui veulent punir l’enseignant pour avoir puni un élève.