lundi 15 février 2010 - par Philippe Sage

Et si c’était la guerre qui nous pendait au nez …

Or donc la Grèce. Faillite. Panique ! Après l’Islande, ô Reykjavik que tout le monde a déjà oublié ! Et demain, qui d’autres ? L’Espagne ? Le Portugal ? Le Luxembourg ? Non, j’déconne, pas le Luxembourg, c’est là qu’elles sont, les thunes.
Ohé du bateau, où qu’elle est l’Europe, la politique, et le monde, FMI et tutti quanti ! Pourquoi diantre, je songe ainsi à Attali ? Le Jacques-qu’a-dit :
C’est soit l’inflation, soit la guerre !”.
Pourquoi, aujourd’hui, triste, désolé, citoyen perdu, dépassé, je ne vois comme avenir, que la guerre ?

y1pIoTu7EZgcwryu0CKQJUS-teP5ZP3cV5PR6idzx2jd11Uu94lncdeL3b0mAQW4EvK.jpgOr donc, ils défilèrent, les fonctionnaires grecs. En nombre et en colère. Quoi ? Alors comme ça, c’est eux, n’est-ce pas, qu’allaient devoir faire des sacrifices ? Eux qu’allaient devoir se serrer la ceinture ? Mais pourquoi nous, demandaient-ils ? Sommes-nous les responsables de cette bérézina, de cette déroute ? Mais bon sang, ce n’est pas à nous de payer ! Vous entendez ? Pas à nous !
Oui, je sais, on le connaît ce refrain. On les a vus, ces mêmes cortèges, ici, en France, et ailleurs. Et toujours la même question :
Pourquoi nous ? Hein ? Pourquoi ce serait à nous de payer ?”.
L’âge de la retraite, à reculer. Le dimanche, sacrifié. Travailler, travailler .. Eponger, oui ! Ecoper, souquer, marner, turbiner encore, et toujours, et pour quoi ? Pour qui ? Qui osera leur dire que leurs interrogations ne sont pas légitimes ? Qui osera leur dire qu’ils n’ont pas raison ? Jusqu’où ira le cynisme ? Combien de temps encore, eux, nous, et tous les autres, supporteront de payer, de leur sueur, de leur temps, de leur vie, pour les erreurs, les errements, les dérives, dont ils ne sont en rien, ou si peu, responsables ? Il est où, il est quand, le point de rupture ? Celui de non-retour ? Combien de licenciements, de mises au banc de la société, de vies brisées, faudra-t-il encore souffrir au nom du “vivre ensemble”, de la solidarité (nationale), au nom d’un système qui nous broie, nous enchaîne, jamais ne nous considère, jamais ne nous élève ? Est-ce du populisme, ou que sais-je encore, que de l’écrire ? Est-ce simpliste, démagogique, boboïsant ? Ou vulgaire ?
Ce le serait, si je désignais, comme ça, en pâture, quelques traders. Non ?

L’affaire est bien plus complexe, bulles récurrentes, éclatantes, bombes économiques qui balaient, soufflent, quantité de salariés, lentement, infernal jeu de dominos, comme un virus qui se répand, patiemment, et détruit, détruit, détruit .. Quant à ceux qui restent ? … Ah, eh bien ceux-là, on leur demande d’être raisonnables, compréhensifs, d’en mettre un coup, allez quoi, les coudes il faut se serrer, ensemble, et de la crise, plus forts, nous sortirons ! Vous verrez ! Vous en serez “récompensés” ! … Comment … ? … Qu’est-ce que tu dis … ? Tu as parlé de : récompense ?
Suis-je donc un chien ? … C’est ça ? … Ou un enfant, attardé, pour que tu t’adresses à moi en ces termes ?
Je ne travaille pas pour être récompensé, Monsieur, je travaille pour vivre, je fais de mon mieux, je voudrais être heureux, je suis prêt à bien des sacrifices pour cela, ah oui, mais, et quand bien même cela pourrait-il te paraître désuet, ou comme un concept dépassé, je tiens plus que tout à ma dignité !
Travailler ne me fait pas peur, je ne veux pas, simplement, travailler la tête baissée. Je ne veux pas payer des pots que je n’ai jamais cassés ! Pourquoi moi ? Pourquoi nous ? Qu’avons-nous fait ? Ou pas fait ? Avons-nous compté nos heures, y compris les supplémentaires ? Ne nous sommes-nous pas levés, chaque matin, courant à droite, à gauche, ici, ou là, écoles, crèches, et vite un train, un bus, une auto, les bouchons, que de bouchons, pour honorer notre contrat ? Que fallait-il faire de plus ? Bosser les jours fériés ? Etre plus variable d’ajustement que nous le sommes devenus ? Accepter une baisse de salaire ? Mais va donc te faire voir chez les Grecs, Monsieur, et là, oui, pour le coup, je donne dans la vulgarité !

Il est un fait, c’est pas moi qui l’invente, crise ou pas crise, c’est toujours à nous qu’on demande des efforts, du temps, des sacrifices. Mais, cette fois, ô nouveauté, l’on nous assure que ça ne nous coûtera pas un centime ! Promis ! Juré ! … Ah oui ? … Serais-tu donc magicien, Monsieur ? Ou thaumaturge ? Ou juste, un fieffé menteur ? 
L’argent, il circule, on le sait, mais il prend le périphérique. Nous, on en voit pas la couleur. Nous, on nous y fait miroiter de l’Euromillion. De la loterie. Attrape-gogos, impôts déguisés, pièges à pauvres de nous. Et rien d’autres.
La vérité, c’est qu’elle ne cesse de s’abattre, petit à petit, sur les petits, la crise. Elle creuse, toujours, et encore, les inégalités. Elle (nous) divise. Tant elle fait peur. Tant on veut pas la choper ! Préserver ce qu’il nous reste. Un travail, une famille, des amis. Recroquevillés, que nous sommes, honteux, affreusement égoïstes. Désolés de l’être.
La crise appauvrit, précarise comme on dit, et c’est là, le danger. Les délaissés, les oubliés, les abandonnés, de plus en plus nombreux, bientôt (déjà ?) majoritaires, on le sait bien (et je ne parle même pas des émeutiers de la faim, des futurs réfugiés climatiques, etc.) perdu pour perdu, finissent un jour, c’est certain, par se tourner vers qui leur promet une revanche, et peu leur importent alors sa couleur, brune, rouge, orange ou religieuse. Le malheur est fédérateur, aveugle et sourd. Mais à qui la faute ? Hein ? Qui en portera la responsabilité ?

Oui, ça pue la guerre. Civile, sociale, mondiale. Elle est de plus en plus inévitable. Cette façon, nauséabonde, de désigner des boucs-émissaires, et non les coupables de notre malheur, est un signe avant-coureur.
Cette impuissance européenne. Cette inquiétude américaine. Cette paranoïa mondiale. Ce tout-sécuritaire. Tout est là. Tout est réuni. Tout est prêt. Et la Chine triomphante. En surface.
Le monde s’écroule, je veux dire : le capitaliste sauvage, le libéral effréné, l’immoralisable, car il est bien tard, trop tard, de vouloir, ou de faire mine de vouloir, le moraliser. Les dégâts sont innombrables. Pas réparables. Pourtant, c’est vers nous qu’on se tourne, une fois de plus, et allez ! Courage ! Mettez-y un coup ! Un coup de plus ! Récompense ! Récompense ! Nib, oui ! C’est foutu ! La maison brûle ! Islande, Grèce, Espagne, Portugal. Et l’Afrique ! Et tant d’autres ! Haïti ! Ils sont trop nombreux ! Trop ! Ça déborde. La misère. Le fossé. C’est pas à nous de payer. Non ! Vous vous trompez ! Une fois encore. Une fois de trop. Ça me fait mal, de l’écrire, de le dire. J’en ai froid dans le dos. Mais je ne vois pas d’autre issue que celle-ci, non, je ne vois pas comment elle pourrait être évitée, et qui voudrait ou pourrait l’éviter.
Non, je ne vois rien d’autre que la guerre. Oui, elle nous pend au nez. Comme jamais.



93 réactions


  • LE CHAT LE CHAT 15 février 2010 11:49

    La guerre , c’est la potion miracle pour relancer la machine économique , recette éprouvée !


    • appoline appoline 15 février 2010 17:12

      Eh oui, comme les lapines n’arrêtent pas de lapiner et les lapins de la piner, voilà où nous en sommes : trop nombreux. Plus de boulot, plus de pain enfin bref la misère. Or donc, quand le peuple se la saute, que peut-il faire mis à part jalouser le voisin toujours mieux nanti que lui ? Bouffer dans son assiette, donc on charge les mousquets et roule ma poule.

      C’est une évidence que ça va mal tourner tout cela car nos dirigeants nous y emmènent gentillement sur ordre du bilderberger et autres cliques de nez de boeufs.

  • Alpo47 Alpo47 15 février 2010 12:06

    Beau texte.
    Je pense que nous assistons actuellement à la dernière étape de la « mise en coupe réglée » de notre société.
    Les très minoritaires « élites » sont à l’origine de la crise et en tirent profit pour renforcer la structure pyramidale qui devient de plus en plus évidente.
    La guerre peut être une étape, déjà maintes fois utilisée dans le passé, pour renforcer la crise, faire encore plus de profit, et renforcer la mainmise. A quoi donc a servi la guerre du Viet Nam ? Celle d’Irak ? Et toutes celles qui jalonnent l’histoire de l’humanité et ... du capitalisme ? Des profits immenses pour une minorité, des souffrances pour une majorité.

    Il ne reste guère d’options pour sortir de ce piège qui nous est tendu, car nos « maîtres » distribuent toutes les cartes, dont l’information, nous amènent là où ils le veulent.
    Se rappeler, ou relire, Naomi Klein, la Statégie du chaos.

    Cette analyse est partagée par une écrasante majorité, mais chacun de nous ignore que son voisin pense de même. Diviser pour régner.

    Comment faire ? Il est encore trop tôt, et les souffrances sont encore supportables.
    Plus tard, chacun de nous aura des choix vitaux à faire ...


    • Philippe Sage Philippe Sage 15 février 2010 12:46

      @Chanteclerc : je suis d’accord avec vous. Mais des guerres, il y en a, actuellement. Et elles nous coûtent chers. Mais elles ne font pas que coûter. Elles rapportent aussi, non ? Économiquement, je veux dire .. A moyen terme. Quant à la guerre économique, oui, nous sommes en plein dedans, c’est un fait, mais justement, ne sommes-nous pas au bout ? Et parce que nous sommes au bout, une impasse, alors à la guerre économique (perdue ?) n’y a-t-il pas le spectre d’une guerre plus meurtrière qui se profile ? C’est là mon inquiétude. L’objet de ce « billet ». Je n’ai pas renvoyé à 1929. J’aurais pu. C’était pas la peine, je crois ...


    • appoline appoline 15 février 2010 17:14

      Rappelez moi à quelle place nous nous trouvons pour la vente d’armes ?


  • finael finael 15 février 2010 12:19

    Je partage votre inquiétude.

    D’autant plus que l’idée Gaullienne (et Adenauerienne) de l’Europe était basée sur le « plus jamais ça », c’était une europe politique aux peuples réconciliés les uns avec les autres.

    Comme on s’en éloigne !


  • PhilVite PhilVite 15 février 2010 12:36

    La guerre est juste un autre chemin pour aboutir au même résultat (solution de la crise économico-financière).

    Ceux qui s’en sortiront seront toujours les mêmes (les actuels maîtres du jeux).

    Les surnuméraires auront dégagé. Physiquement.

    Les survivants se remettront au boulot pour reconstruire le même monde. Encore une fois.

    La guerre c’est la défaite ultime des serfs.


  • Freebird 15 février 2010 12:45

    L’Etat grec a triché, il est donc parfaitement normal qu’il en paie le prix, et ses salariés avec. Il y a 10 ans, personne n’a versé de larmes quand Enron a dû fermer ses portes et mettre tous ses employés au chômage suite à un tricherie strictement identique sur ses comptes ; pourtant, il y a fort à parier que la plupart des salariés d’Enron n’y était pour rien et n’était même pas au courant des magouilles des dirigeants. 


    Pourquoi diable devrions-nous accepter de la part d’un Etat ce que nous refusons à une entreprise ou même à un simple particulier (essayez-donc de tricher sur vos comptes et de cacher l’état réel de vos finances, vous verrez ce qui vous attend) ?! 

    Les contribuables grecs devraient être autorisés à poursuivre leur Etat pour escroquerie et fraude et à poursuivre leurs dirigeants successifs individuellement pour les mêmes raisons. Quand on pense, encore une fois, que les dirigeants d’Enron en ont pris pour plusieurs décennies de prison alors que ces truands de politiciens grecs vont s’en tirer sans la moindre sanction...et certains osent encore affirmer que ce sont les Etats qui sont à la merci des entreprises.

    • Philippe Sage Philippe Sage 15 février 2010 13:08

      @Freebird : Parce que vous croyez peut-être que la France (ou tout autre pays) ne « triche pas ». Ou, tout du moins, n’a pas recours à des astuces comptables diverses pour minimiser ses dettes, son déficit ? L’Etat fonctionne comme une entreprise. C’est pas nouveau ... Mais est-ce le salarié qui camoufle, triche, dissimule ? .. Vous citez Enron, fort bien .. Et alors ? .. Nous voilà au même point .. Est-ce juste ? .. La question reste posée : combien de temps, encore, cela va-t-il être possible ? Comment de temps avant le point de non-retour ? .. Quand la souffrance devient trop grande, je le maintiens, elle devient aveugle et sourde. Et quand je dis « souquer » « écoper », c’est d’un vaisseau qui sombre dont je parle. Nous sommes à son bord ..


    • Freebird 15 février 2010 14:24

      Bien sûr, les gouvernements français trichent aussi ; et le moment venu, il faudra que, eux aussi, ils rendent des comptes. Je trouve totalement aberrant qu’aucune peine de prison ne soit prévue pour ce type de tricherie. Encore une fois, personne ne s’émeut (à juste titre) qu’une entreprise ou un riche particulier qui triche sur sa compta finisse en prison ; pourquoi n’en serait-il pas de même pour les dirigeants politiques ? En laissant ce genre de comportements impunis, on envoie le signal aux gouvernements qu’ils peuvent tout se permettre. 


      Au passage, le seul moyen d’y mettre fin est extrêmement simple : interdire purement et simplement les déficits, comme le fait la Commission Européenne depuis sa création et comme envisage de le faire l’Allemagne. Non seulement, cela empêche les gouvernements de dépenser l’argent public n’importe comment mais en plus cela garantit que l’endettement public soit limité aux dépenses d’investissement. En 2009, les 4 derniers mois de salaires des fonctionnaires français ont été payés grâce à des emprunts ; vous trouvez peut-être ça normal ? Moi pas, à la fois en tant que contribuable et en tant que citoyen.

      Ensuite, pour en revenir aux pauvres petits fonctionnaires grecs à qui on demande des sacrifices aujourd’hui, on ne les a pas beaucoup entendus se plaindre au cours des 30 dernières années, pendant lesquelles ils étaient payés à crédit, pour un service public déplorable. La Grèce a vécu au dessus de ses moyens pendant 30 ans ; aujourd’hui, on lui demande simplement de vivre avec ses moyens. Où est le mal ? Personnellement, j’attend avec impatience que tout ceci arrive en France ; c’est le seul moyen de mettre fin à 30 ans de gabegie.

    • rastapopulo rastapopulo 15 février 2010 16:55


      Ecoutez tout est là :

      http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=17522

      L’influence économique (les néoclassiques anglosaxons qui fixent maintenant l’inflation sur des produits délocalisés !!!), politique (tous des mondialistes à l’anglosaxonne) et médiatique (largement subventionné et de toute manière propriété des financiers depuis 200 ans) de l’empire de la finance anglosaxonne est tel que personne ne relève que les dépenses productives ne créent pas d’inflation et donc ne devrait pas être découragé par l’usure.

      C’est en contradiction même avec les dogmes anglo-saxons !!!!

      Après ça que les états poussés aux abois, après les avoir dépecé de tout, soit obligés de tricher, c’est dans la logique même du court terme anglosaxon et de son individualisme et de son mondialisme.  


    • Freebird 15 février 2010 18:35

      Etat poussé aux abois ? Court terme ? Hé, on ne vous parle pas d’une petite entourloupe dans la dernière loi de finances, les grecs eux-mêmes ont admis que cela fait au moins 20 ans qu’ils truquent leurs comptes. En 20 ans, ils avaient largement le temps non seulement de remettre de l’ordre dans leurs finances publiques mais aussi de réformer leur économie pour gagner en compétitivité. Ils ont préféré vivre à crédit et se la couler douce ; aujourd’hui, il est temps de passer à la caisse.


  • TARTOQUETSCHES TARTOQUETSCHES 15 février 2010 12:51

    Constat tout à fait juste de l’état de nos sociétés ...

    La guerre comme seule issue pour relancer l’éconnomie ?

    Contre qui ?

    L’iran, ? Bof, il faudrait plus qu’une guerre locale pour relancer l’éconnomie mondiale, un choc aussi violent que la IIeme GM. Contre la Chine alors ??? peut être, mais pas pour tout de suite...pas sur de gagner et risque trop important de riposte nucléaire...

    Je ne pense pas que la guerre sera la solution retenue par la « gouvernance mondiale » (desigons la comme çà ...) pour relancer l’éconnomie comme au lendemain des 2 guerres mondiales.
    Je penche plus vers une dérive totalitaire destinée à contenir et réorienter la révolte populaire et donc protéger l’ordre établi : état policier et xénophobe, politique du bouc-emissaire, l’ennemie vient de l’interieur : l’étranger, le basané qui vient manger ton pain, sucer tes allocs et poser des bombes... Ca commence déjà depuis quelques années et çà s’accèlère depuis 2 ans...

    Démocraties en trompe l’oeil beaucoup plus efficaces que les dictature pour manipuler les foules...

    Ainsi, pour protéger les élites et les bénéficiares du système actuel, il vaut mieux que la base tape sur l’échelon d’en dessous (l’immigré encore plus pauvre...) plutôt que sur les derniers du haut... Guerre cicile alors ??? oui peut être... la guerre civile entre grouillots comme moyen de préserver le status des « élites », à défaut de relancer la machine éconnomique, de toute façon condamnée...

    A moins que....

    heu , rien.







    • TSS 15 février 2010 16:05


      tout à fait d’accord ce sera en priorité une guerre civile ,boucs emissaires contres emissaires

      boucs ,beaucoup plus facile à contrôler qu’un conflit avec l’exterieur et qui permettra si elle est

      bien organisée d’eliminer en premier les populations fragiles et qui coutent cher(retraités,

      immigrés )et de permettre aux forces vives de reconstruire un pays douillet pour nos elites qui

      continueront de se « goinfrer » sans le moindre remord.... !!


    • appoline appoline 15 février 2010 17:18

      @ TSS,

      J’espère que certains d’entre nous aurons le courage d’aller coincer les élites même si ça ne rapporte rien, juste pour le fun. Je pense d’ailleurs qu’elle doit commencer à se faire du mouron, ben oui, maintenant on sait lire.

  • faxtronic faxtronic 15 février 2010 12:59

    oui, la guerre est un defouloir. Je dis souvent que la guerre est le degout de la paux, comme la pais est le degout de la colere.

    Oui, bien sur, ue guerre civile ou inter-nationale est possible. Faut pas se leurrer. Il faut s y preparer et voila tout. le plus important est d etre dans le camp des vainqueurs en cas de guerre.


  • Alpo47 Alpo47 15 février 2010 13:11

    Il n’y a pas de « camp des vainqueurs » dans une guerre. Que des perdants.
    A moins de faire partie des « élites » actionnaires des marchands de canon, évidemment.


    • appoline appoline 16 février 2010 13:10

      @ Alpo, 


      Sauf que cette fois ça risque de leur péter aux fesses à notre élite et ce ne serait que justice. Ils sont ce qu’il y a de pire pour l’espèce humaine, même pas un prédateur mais un nid de psychopathes qui pour survivre n’hésiterait pas à déguster son prochain.

  • bluerider bluerider 15 février 2010 13:25

    la guerre épargnera les forts. Moore devant le congrès, qui arrangue les parlementaires pour qu’ils envoient leurs fils en Irak ? Qui va en Irak ? les pauvres, appâtés sur les parkings de supermarché sillonnés par des recruteurs... même rengaine....
     
    une guerre ne changera ps l’état d’esprit des amasseurs. c’est une guerre dans les consciences qu’il faut mener. elle est perdue d’avance. les gains matériels sont trop ancrés dans la psychologie occidentale. ils ont gagné la planète, la frénésie gagne la chine, le brésil, l’Inde et l’Iran même.

    il serait pourtant tellement simple de rediriger une infime partie des plus values vers des travaux d’intérêt général, au lieu de laisser cet argent grossir les actifs de sociétés pieuvres.

    qui prendra le risque d’aider les pauvres, qui ont déjà un taux de natalité « trop élevé » pour les puissants ? Personne. C’est donner le bâton pour se faire battre, dans l’idéologie actuelle.

    Nous vivons dans une cocotte minute, et « jusqu’ici tout va bien », pour les gouvernements, il s’agit de contrôler la mise en rotation de la soupape. Point.


  • BABAYAYA BABAYAYA 15 février 2010 14:56

    Mouais, en effet triste constat...

    ça va finir par péter mais nos élitres, belles bonbonnes bien gonflées de leur égo surdimenssioné seront à l’abri....

    cela dit avec un peu de chance ça aura tellement pété qu’ils ne pourront plus revenir...

    bon d’accord je rève...


  • ELCHETORIX 15 février 2010 15:44

    @ L’auteur
    bon article qui se lit très bien , mais donne une conclusion comme une guerre inévitable soit civile ou mondiale , c’est vrai il y a le dicton « jamais deux sans trois .. »
    Encore que la guerre économique bat son plein !
    Nous devrions pour éviter celà , ne plus aller voter pour ces politiciens corrompus de « droite » ou de « gauche » ce qui ne veut plus rien dire , d’ailleurs , arrêter d’emprunter pour acheter des produits ou consommer des produits inutiles  !
    il faudrait désigner les vrais responsables de cette situation et les empêcher de continuer à nuire .
    Pour le moment c’est une mission impossible tant que la classe moyenne supérieure ne se sent pas menacée par la crise financière et économique.
    En attendant ce sont les classes sociales de base de la société qui « encaissent » , si l’on peut dire comme cela .
    Cordialement .
    RA .


  • sisyphe sisyphe 15 février 2010 15:45

    Bien sûr, la guerre.

    Celle, économique, déjà largement entamée, et qui laisse sur le carreau de plus en plus de pèquenots ; tiers mondistes, métèques, nègres, grecs, bientôt espagnols, portugais..... français...

    Et puis l’autre, qu’ils ne manqueront pas de déclencher quand les ficelles seront trop usées, trop visibles, juste avant que la révolte ne soit inévitable, à force de pressurer, d’oppresser, de laminer, de réduire à néant....

    Une guerre, comme toutes les guerres, depuis toujours, organisée par ceux qui y trouvent des intérêts, et exécutée par les innocents, les éternelles victimes...

    Il s’agira juste de savoir, cette fois-ci, contre qui retourner les armes, et le faire, pour de bon, en visant juste.


  • logan 15 février 2010 16:35

    Elle est évitable cette guerre, tout dépend de nous ...

    Restez spectateurs, immobiles, inactifs, c’est le meilleur moyen de la voir devenir réalité cette possible guerre.

    Revoltez-vous, rassemblez-vous, agissez, et là vous mettez toutes les chances de votre côté pour que cette « prédiction » ne se réalise jamais.


    • rastapopulo rastapopulo 15 février 2010 17:11

      Sans structure national, les citoyens n’ont aucun effet de levier alors qu’en face... ça hedge à gogo chez les mondialistes anglosaxons !!!

      Le retour en grâce chez les citoyens de la valeur indépendance, souveraineté et patrie me semble les solutions classiques défendues par tout les peuples sous le joug d’un empire.

      Comme cette empire est financier, l’indépendance doit être financière.

      Comment sinon fédérer un peuple pour prendre des décisions peut être douloureuse à court terme (les banques terroristes vont volontairement exploser à ce moment là) mais au combien profitable et saines sur le long terme ?


    • logan 15 février 2010 21:01

      Choisissez simplement de soutenir et de participer au bon mouvement politique, il n’y a qu’en se rassemblant et en se mobilisant qu’on peut changer et éviter tout cela.

      Ne sous estimez pas le pouvoir de la puissance publique.


  • ms ms 15 février 2010 16:58

    Après la lecture de votre article, c’est une guerre du ras-le-bol qui m’est venue à l’esprit, je me suis alors demandé quel était mon point de rupture ? A quel moment je serais prêt à descendre dans la rue et a crié « j’en ai marre » ?

    J’ai bien peur que ce ne soit jamais : je travaille, j’ai un bon salaire, je suis propriétaire, ma vie de famille me rend heureux alors je ne veux rien perdre, je ne veux pas que cela change, je suis même prêt à donner un peu et même beaucoup.

    Dans mon coin, je râle, je peste, je fulmine sur mon bien être qui s’effiloche, j’espère même cette révolution mais je n’y participerais pas et je crains que nous soyons les plus nombreux (surtout ici).

    C’est pourquoi il n’y aura pas de guerre, pas de révolution. Des discours mais aucun acte.

    Nous restons des moutons.


  • drlapiano 15 février 2010 17:10

    L’ignorance grasse, boursouflée, tartiné en grosse couche et qui s’exprime sans percevoir, même un peu, qu’elle est grotesque.

    Infâme grossièreté de l’ignorance suffisante, infâme grossièreté de ceux qui n’hésitent jamais devant la violence, qui ne se contentent pas de boucs émissaires mes veulent des coupables.

    Lire ce torrent de fausseté haineuse suintant la bonne conscience ça fait froid dans le dos.

    • BABAYAYA BABAYAYA 15 février 2010 17:24

      Bon alors vos deux premières phrases ne voulant strictement mais alors strictement rien dire à part déverser un torent de haine, vous pouviez jsute dire

      « pas content » ça revenait au même et en plus c’était moins impoli...

      vous n’êtes pas en accord avec l’idée généralement développée ici, soit ;

      Argumentez au lieu de pester inutilement...

      donc selon vous nous n’allons pas du tout droit dans le mur, donc selon vous l’auteur ne sais pas (ne se doute pas) ce que peut être la misère engendrée par tant de conneries de nos dirigeants...
      vous savez ceux là même qui font 53% aux présidentielles mais pour qui personne n’a jamais voté quand on leur demande...
      ou voyez vous de la haine dans son article ?
      quand aux boucs émissaires, ils ne sont justemment que ça... des boucs émissaires.
      donc selon vous on laisse tranquille les coupables et on choisi au hasard un désigné volontaire pour porter le cahpeau sans jamais que les décisionnaires soient inquiétés ?

      euuuhh vous vivez dans quel monde ?
      vous savez ce que c’est que de vivre pendant un an sans toit ? puis ensuite 6 mois dans une tente et un sac de couchage pour avoir son cdi ?
      je n’ai aucun monopole sur la misère ou quoi que ce soit, mais au moins je sais de quoi je parle !

      bien à vous...mais certainement pas cordialement !


  • Deneb Deneb 15 février 2010 17:25

    Le problème c’est, que pour une guerre, il faut un ennemi.


    Comme disait Deproges : il est bête, l"ennemi. Il croit que c’est nous, l’ennemi, alors que c’est lui.

    Avec les médias classiques, le bouc émissaire est vite trouvé, vite détesté. Avec Internet, c’est beaucoup plus dur de désigner un coupable. Ou plutôt facile de le trouver, le VRAI coupable...

    Des gens bien informés, c’est plus difficile de les envoyer en chair à canon contre un ennemi fabriqué par manipulation.

    Vous voulez éviter la guerre ? Au lieu de regarder la télé, surfez.

    Mais là, on n’aura peut-être pas la guerre, mais une révolution sûrement. Elle est déjà en cours.

    • BABAYAYA BABAYAYA 15 février 2010 17:27

      l’enemi n’est pas contagieux, d’accord, mais il est héréditaire.......


    • herbe herbe 15 février 2010 17:42

      Deneb, quand j’ai vu bouc émissaire dans votre commentaire ça a fait tilt et René Girard m’est revenu en mémoire : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ren%C3%A9_Girard

      Je souhaite aussi que la sortie se fasse vers le haut, sinon ce serait à désespérer de l’expérience acquise et de l’information alternative offerte (je dis bien offerte) à tous, mais méfiance car les mécanismes de soumission volontaire sont toujours à l’oeuvre ...( et pis si ça suffit pas on séduit, oblige ou corrompt...)


    • Reinette Reinette 15 février 2010 18:11


      Herbe super lien smiley

      extrait
      (...) À ce stade de fascination haineuse la sélection d’antagonistes va se faire de plus en plus contingente, instable, rapidement changeante, et il se pourra alors qu’un individu, parce qu’un de ses caractères le favorise, focalise alors sur lui l’appétit de violence. Que cette polarisation s’amorce, et par un effet boule de neige mimétique elle s’emballe : la communauté tout entière (unanime !) se trouve alors rassemblée contre un individu unique.

      Tiens ça me rappelle vaguement quelqu’un cet individu unique  smiley


    • Deneb Deneb 15 février 2010 18:22

      Herbe : je connais bien sûr R.Girard, je suis fan, et aussi de son acolyte JP Dupuy.


      A ce propos : connaissez-vous le théoreme du singe ?


    • herbe herbe 15 février 2010 19:56

      @Reinette,

      Tout ressemblance avec ... smiley

      @Deneb
      Oui, ça avait pas mal circulé par mail (en entreprise souvent) ...
      Mais je n’avais pas pensé qu’il y avait un article wikipedia !
      J’aime bien l’enseignement : « jusqu’à ce qu’un esprit révolutionnaire remette en question l’ordre établi... »

      Sinon je reviens à cet esprit révolutionnaire, les ados rebelles et les révolutionnaires impatients tombent souvent sur l’écueil de vouloir changer les règles sans avoir acquis la maturité et la légitimité qui consiste à connaitre à savoir et à expliquer pourquoi ils est nécessaire de changer les règles. j’ai idée qu’avec les connaissances évidentes, accessibles maintenant sur le cœur du système, il deviendra manifeste qu’il faut changer de paradigme...


    • herbe herbe 15 février 2010 20:10

      Juste pour en revenir à l’article dont j’ai aussi aimé la prose.

      Ce qui nous pend au nez amha c’est un énième changement de forme, nous sommes déjà en guerre avec à l’instant t ses innombrables victimes et les quelques prédateurs qui en tirent profit alors qu’un changement de paradigme pourrait, plutôt que juste renverser les positions, mettre tous dans le même camp des vainqueurs sur les inégalités et la précarité, tous sans exception enfin libres, égaux et frères ( je n’invente rien c’est déjà notre devise, il suffit juste de la pratiquer ...)


    • El Nasl El Nasl 15 février 2010 21:17

      @Reinette :la communauté tout entière (unanime !) se trouve alors rassemblée contre un individu unique.Tiens ça me rappelle vaguement quelqu’un cet individu unique

       il se pourrait effectivement que pour le moment les financiers/traders fous/banquiers soient désignés comme responsables , mais quelles seront les responsables désignés quand les gens auront compris que le problème vient de notre trop grosse dépendance au pétrole , dans un monde qui va entrer en déplétion dans la fourchette des 5 -10 ans .
       
       


    • Jean 15 février 2010 21:26

      Vous avez tout à fait raison, Deneb. Internet peut transfomer une guerre voulue et déclenchée à leur profit par les banksters en révolte des citoyens éclairés contre les voyous qui entendent mener le monde à leur guise.
      Si internet avait existé pendant la guerre de 14-18, il est évident que les tueries inutiles des tranchées auraient rapidement pris fin par un refus des soldats des deux camps de se livrer à ces massacres : le refus aurait fait tache d’huile grace à des conversations par mail entre les soldats des deux camps et à l’intérieur de chaque camp. Les généraux n’auraient pas eu 600 pauvres bougres isolés à fusiller pour l’exemple, mais 10 000 000, solidaires et déterminés. Autant dire que ces généraux auraient été mis rapidement hors d’état de nuire...
      Internet est aujourd’hui le meilleur garant de la liberté, de la dignité et de l’espoir des peuples.
      C’est la raison pour laquelle certains commencent à s’y intéresser d’un peu trop près à notre gout...
      L’exemple le plus récent de cette solidarité qu’ internet instaure à l’échelle mondiale pour déjouer les projets néfastes des milieux financiers, c’est la façon absolument somptueuse dont l’invraisemblable projet de vacciner toute la population mondiale contre une pandémie totalement imaginaire a volé en éclats en quelques mois , alors que la campagne de vaccination était prévue pour durer au minimum un an ! D’ailleurs certains se disent peut-etre aujourd’hui qu’ils auraient mieux fait d’« entendre » les informations qui circulaient sur le net à propos des dangers du vaccin...


    • dom y loulou dom 16 février 2010 00:01


      merci pour le « vaguement » ... et le rire surtout smiley


    • Corinne Corinne & Jeanneot 16 février 2010 00:25

      @ Reinette


      Et alors, ce serait qui l’individu unique qui servirait de bouc émissaire ?


    • Deneb Deneb 16 février 2010 09:05

      Dans le théoreme des singes, pour aller un peu plus loin :


      Le révolutionnaire qui, armé de son courage, profite de l’inattention des autres pour s’emparer de la banane, que fera-t-il ? 

      Soit il se cache pour manger la banane. - comportement individualiste.

      Soit il la partagera avec d’autres - comportement social

      Enfin, l’idéal ce serait que les singes comprennent que la banane est un leurre et qu’il faille surtout ouvrir la cage pour profiter de la bananeraie qui est dehors - comportement raisonnable.

      Les singes en semblent incapables. Et l’Humain ?





  • aye 15 février 2010 18:18

    enfin , la vérité nous crève les yeux. je pense moi aussi que c’est un peu tard , bien trop tard.


  • Et hop ! Et hop ! 15 février 2010 18:24
    Meu, non, aucun risque de guerre.

    Au contraire, cette crise montre les limites du pouvoir financier : là où il n’y a rien, le diable perd ses droits.

    Les Grecs n’ont qu’à décider qu’ils ne rembourseront pas les emprunts d’État, et le problème de leur dette sera réglé. Plus d’intérêts à payer, leurs finances publiques seront restaurées.

    Les prêteurs augment les intérêt parce que, selon leurs propres agences de notation, le risque d’insolvabilité augmente. C’est d’ailleurs pratique pour eux d’encaisser beaucoup plus d’argent.

    Si Goldman Sachs et compagnie admettent que le risque de défaut augmente, c’est qu’ils admettent le principe de l’insolvabilité, du non remboursement.

    Donc c’est le cas, ils ne peuvent plus payer les intérêts usuraires. 

    Et la Grèce n’a plus de dette. Vive la Grèce libérée du Grand Kapitalisme !

  • Marc Bruxman 15 février 2010 18:56

    Pour faire la guerre, il faut de l’argent. Beaucoup d’argent. Et personne n’en a ! Du moins pas les états. Les marchands n’ont pas intérêt à faire la guerre, la paix est bonne pour le commerce et la guerre risque de ramener du protectionisme. Ne craignez rien de ce coté la  !


    • njama njama 15 février 2010 20:09

      « Pour faire la guerre, il faut de l’argent. Beaucoup d’argent. Et personne n’en a ! »

      oui, mais les banquiers prêtent, les marchands s’entendent sur l’affaire ...
      http://www.dailymotion.com/video/xztbh_le-choix-de-la-d%C3%A9faite

      Pour faire la guerre, il faut surtout des gens pour la faire. Et ici c’est beaucoup moins évident de les (nous) convaincre !


    • paoum 16 février 2010 12:16

      les marchands n’ont pas intérêt à faire la guerre ?
      la guerre c’est les plus gros profits pour les marchands ! les plus grosses marges assurées , tant qu’elle dure, bien sûr !!!!!!
      le problème, avec la guerre c’est justement que les marchands soufflent sur les braises en permanence , attisent patiemment les flammes ravageuses d’innocents et génératrices d’immense bizness, de la nourriture au marché noir à l’exploitation maximale des ressources naturelles et humaines !!
      la guerre, c’est le rêve d’un marchand, naÏf que vous êtes !
      toutes les richesses des populations : libertés et richesses pécunières sont confisquées et mises dans les mains d’hommes d’état en grand besoin de les dépenser sans compter,
      « ratatata...boum ! », trés accessibles aux groupes d’influence ; (lobbies de marchands purs et durs !!) dont nous connaissons suffisamment bien la capacité de nuisance en temps de paix pour nous méfier du contrôle quasi-total sur nos dirigeants, qu’ils auraient en temps de guerre.

      le reste des populations, tout plongé dans le sang et l’horreur qu’il est, se fait tondre cette fois jusqu’à l’os, au sens propre du terme !

      la guerre dure parce qu’elle rapporte, n’avez-vous pas de mémoire ?


    • logan 15 février 2010 21:03

      Essayer de voir plus loin que le bout de votre nez ne vous ferait franchement pas de mal et vous éviterait de dire de telles bétises.


  • jymb 15 février 2010 20:08

    Excellent article, cependant je n’ai pas compris comme d’autres sans doute de quelle guerre on parle . Guerre civile ? insurrection ? Je n’y crois plus ... Au contraire je constate avec une quasi incrédulité la capacité de résilience ou d’indifférence du francais moyen dont je suis . Poussé au chomage et à la paupérisation, supportant la litanie d’interdits matin gris aprés matin beige, flashé à tous les coins de rue pour son bien, ravalé dans la bétise télévisuelle la plus crasse, gavé de foot et autre stupidités néronesques..


  • Zord Zord 15 février 2010 20:47

    Bon, ok la révolte gronde...

    Par contre, ras le bol, le mot guerre, on le sort à tout va maintenant sur agoravox, rien de mieux pour vendre son artcile heiin ...et pourtant personne n’est foutu d’argumenter.

    Alors est-ce quelqu’un est capable de faire un semblant d’hypothèse sur ceux qui pourraient s’opposer dans cette guerre et à quoi elle pourrait ressembler ?


    • Philippe Sage Philippe Sage 15 février 2010 21:43

      @Zord : vendre son article ? .. Mais je ne vends rien, monsieur .. Je ne suis pas payé, rétribué, récompensé non plus .. Je ne me vends pas non plus. Je ne vends rien .. J’ai pas le temps, du reste. Et je ne suis pas intéressé ...

      Personne n’est foutu d’argumenter, dites-vous ? ... Ah .. Replongez-vous dans votre livre d’Histoire ..

      A quoi ça pourrait ressembler .. Un carnage, ça vous irait ? ...


    • Zord Zord 15 février 2010 22:08

      Désolé, j’ai tendance à me méfier autant du loup que de celui qui vient crier qu’il est dans le bois.
      Quelque part les deux servent leurs intérêt, quoi de plus normal.

      « Personne n’est foutu d’argumenter, dites-vous ? ... Ah .. Replongez-vous dans votre livre d’Histoire ..
      A quoi ça pourrait ressembler .. Un carnage, ça vous irait ? ... »

      beeeh un bottage en touche, comme prévu...

      Et moi qui espérait peut-être trop, une analyse sur les conflits possibles, les forces en présence, les bouleversements potentiels aux niveaux politiques et géostratégique, mais bon...


    • Philippe Sage Philippe Sage 15 février 2010 22:27

      @Zord : comme prévu ? Prévu par qui, par quoi ? Vous ? Que voulez-vous que je vous dise ? Envoyez un mail au sieur Aphatie, il vous répondra, lui, il sait tout. Ou à Philippe Val. Il en sait encore plus. [J’ironise, bien sûr] .. Comment voulez-vous qu’on sache d’où ça viendra ? Quand ? Où ? Comment ? Et pourquoi - quoique là, on a une petite idée ? ... Certains commentateurs ont déjà tout dit : continuons à dormir, moutons, surtout ne rien voir. Ne rien entendre. De la géopolitique ? Ah oui ? Quand le plus chevronné des économistes n’a même pas vu venir cette énorme crise ? Vous croyez que tout est écrit ? Logique ? Explicable ? Certains disent la Grèce a dissimulé sa dette ! Oui ! Oh que oui ! Et alors ? Pour que personne, ou si peu, n’ait vu venir cette crise, combien de dissimulations, plus énormes encore ? .. Preuve que ça continue, que jamais ça ne cesse ! .. Il faut de l’argent pour faire la guerre ? Ah ! Première nouvelle .. Non, il faut de hommes. Un ennemi. Il est tout désigné. La France qui revient dans l’OTAN. Non plus ? Ca ne vous dit rien ? .. Vous pensez peut-être que parler, évoquer la guerre, cette possibilité, c’est juste pour « faire joli », faire l’article ? Vous vous trompez. Bonsoir ...


    • dom y loulou dom 16 février 2010 02:54

      décidément maître Sage j’aime de plus en plus votre façon de vous exprimer, sans fard.


      mais zord... sur avox ? le MOT guerre ???

      ben oui... les millions de victimes de la guerre contre le terrorisme ne vous concernent absolument pas... cela ne fait QUE ruiner les caisses de votre Etat... et endetter votre famille jusqu’au sang et la quinzième génération après vous... sinon tout va pour le mieux du monde... 

      d’ailleurs pour les pauvres kidnappés quoitidennement et emmenés dans les geoles de Guantanamo et autres prisons secrètes et encore d’autres qui s’ouvrent... ils devraient dire merci pour les congés payés, logés-nourris ? version la vita e bella ?

      faudrait tout arrêter, vous comprenez ? Et remettre la société en route sur une base plus saine que la main-mise de tous les aspects par des gens qui font leur fortune sur le dos de toutes les misères humaines et les entretiennent !!!

      on peut vouloir voir que le blanc sans le noir ? le jour sans la nuit ? Manger que la mie mais pas la croute ?

      quand depuis le début le terme de terroriste ne vise que VOUS, le citoyen.


      « Seuls les esclaves soumis et dociles doivent être libres »...

      on dirait leur doctrine à notre encontre.Ils ont inventé le RFID chip pour ça.

      http://www.youtube.com/watch?v=vuBo4E77ZXo&feature=related

      voilà leur étrange forme de pensée qui devrait, selon eux, amener à un nouvel ordre du monde radieux.

      Pour eux.

      Nous n’y figurons même pas donc, puisqu’ils disent ouvertement qu’ils veulent dépopuler 80% de l’humanité.


      résister à la haine transmise médiatiquement, c’est leur levier, celui de la guerre justement.

      Mais si nous sommes submergés par la haine... alors veillez au moins qu’elle leur revienne et ne tombez pas dans ces divisions qui nous envoient les uns contre les autres et les font tellement rire depuis 4000 ans.


    • Zord Zord 16 février 2010 10:58

      @l’auteur
      « l’ennemi, il est tout désigné »
      C’est qui ??? c’est qui ???

      @dom,
      désolé mais je n’ai vraiment rien compris à ce charabia de comptoir...


    • Philippe Sage Philippe Sage 16 février 2010 14:05

      @Zord : je vous l’ai dit Zord, envoyez donc un mail timbré à messieurs Val et Aphatie. Ils seront enchantés de vous instruire ..


  • finael finael 15 février 2010 22:15

    Je pense que les souvenirs de la dernière guerre européenne sont bien estompés, si encore ils existent.

    En 1913 les dirigeants, les intellectuels comme les journaux de l’époque pensaient qu’une guerre en Europe était impossible au vu des liens de tous ordres reliant les divers pays.

    Jusqu’au début des années 30 le même sentiment prévalait.

    Mon dernier voyage en Yougoslavie date de 1989. Jamais je n’aurais pu imaginer que les gens que je rencontrais, que je connassais, allaient s’entretuer quelques années plus tard.

    Dans « l’Europe » actuelle, chacun essaie de tirer vers ses intérêts propres. Et le pays dominant c’est l’Allemagne (ce qui est assez logique en fait). Mais si nous regardons un peu plus loin que nos frontières nous voyons qu’elle est elle aussi en proie à de grosses difficultés, des grêves à répétition (en ce moment ce sont les services publics), et il en est de même de l’Italie, de l’Espagne, de l’Angleterre.

    Evidemment, aux jeunes ça ne leur rappelle rien.


  • piroliat 15 février 2010 22:20

    qui peut le plus peut le moins.
    avant de faire la révolution , il faudrait déja être capable
    au minimum, de défendre sa retraite : le prochain test.


  • Terran 15 février 2010 23:38
    Réflexion à la City : comment causer une « dépopulation rapide et profonde » ?
    15 février 2010 - 20:50

    15 février 2010 (Nouvelle Solidarité) – En pleine bataille pour sauver leur empire financier chancelant, les intérêts financiers britanniques appellent l’écologie malthusienne à leur secours. Dans un article intitulé « La biodiversité à portée de canon », le magazine de la City de Londres, The Economist, le dit clairement : « La dure réalité, c’est qu’il semble que la mort violente et arbitraire soit le moyen de conservation de la nature le plus économique inventé jusqu’ici. »

    L’auteur (toujours anonyme chez The Economist) part d’un simple constat : « Il y a encore des parcs naturels involontaires, pour reprendre le terme de l’écrivain et futuriste Bruce Sterling, qui permettent d’illustrer ô combien la nature fait bien lorsque l’on exclut les êtres humains de l’équation (…) la zone démilitarisée entre les deux Corée en est un bon exemple (…) elle est de facto une réserve naturelle. L’agriculture et l’industrialisation ayant migré ailleurs, cette zone inhabitée et lourdement minée de 1000 kilomètres carrés constitue un refuge pour deux espèces d’oiseaux en voie de disparition : la grue de Mandchourie et la grue à cou blanc. On y trouve aussi des ours noirs d’Asie, des aigrettes et, selon certains, une sous-espèce extrêmement rare du tigre de Sibérie. La plus grande menace pour cette biodiversité est probablement la paix. »

    Et il donne un autre exemple de succès de l’impérialisme : « L’archipel de Chagos dans l’Océan indien est aussi une zone militaire. Les autochtones ont été expulsés par le gouvernement britannique au début des années 1960 pour permettre l’établissement d’une base américaine sur l’île de Diego Garcia (…) Cependant, ils comptent bien revenir un jour, et dans ce cas, ils voudraient commencer à pêcher, construire des hôtels et même un aéroport. Seule l’occupation militaire empêche cela d’arriver. »

    Puis il poursuit : « La mer au large des côtes nord du Kenya connaît une profusion de poissons puisque les pirates somaliens font fuir les grands chalutiers étrangers. » Il va même jusqu’à évoquer Tchernobyl : « Le plus fameux des parcs involontaires est la zone évacuée autour de Tchernobyl, en Ukraine, où une vie sauvage bourgeonnante n’a été que peu affectée par les risques de radiation. »

    Enfin, il conclut à la manière d’un Bertrand Russell : « C’est la dépopulation qui importe. Les conflits armés et leurs répercussions se trouvent simplement être une des quelques forces sur la planète qui puissent causer une dépopulation rapide et profonde. Lorsque la paix arrive, ces zones doivent se battre pour survivre. La dure réalité, c’est qu’il semble que la mort violente et arbitraire soit le moyen de conservation de la nature le plus économique inventé jusqu’ici. »


  • Terran 15 février 2010 23:42

    ça calme ce genre de propos quand même !!

    et ces gens là tirent les ficelles de l’économie...
    la city et wall street !

    Coupable !!!


  • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 16 février 2010 00:26

    Et le plus amusant c’est que les braves couillons victimes de la crise vont s’empresser d’accepter une retraite à 62, 65, 67 ans.


  • vergobret 16 février 2010 00:41

    Révoltes, révolutions, guerres...

    Vous vous trompez de mots, la réalité est plus prosaique : des émeutes anti-réformes qui ont lieu en europe (Italie, Grèce...) sont réprimées par des corps spéciaux européens (conçus par mam) pouvant faire intervenir l’armée. Ces corps sont dotés d’une législation spéciale les plaçant au-dessus des autorités civiles et militaires des pays où les émeutes se déclenchent...

    Il s’agit donc bien de réprimer les émeutes susceptibles d’être provoquées par les réformes. Si vs voulez les txts de lois et des noms, suffit de demander. Sinon, attendez les réformes ou observez l’état des pays réformés...
    Si c’est une guerre, elle se déroule sous vos fenêtres, mais vous êtes priés de tirer les rideaux. E perricoloso sporgersi...


    • plancherDesVaches 16 février 2010 12:10

      Très juste.

      La Russie et la Chine ont commencé à renforcer leur sécurité intérieure fin 2008.
      Aux US, cela a démarré mi 2009 et les sociétés de mercenaires se sont montrée très intéressées par le marché potentiel...


  • cyberhomosapien 16 février 2010 01:00

    Ce n’est plus la lutte des classes.

    C’est la guerre des castes.
    Si demain il y a révolution, mes élus locaux ont intérêts à être très très bien protégés....

  • vergobret 16 février 2010 03:08

    Bien vu le résumé. J’avais peur que rue n’édulcore. Je n’y vais plus guère en dépit de la qualité littéraire..
    Mais si même eux l’évoquent en ces termes...


  • fhefhe fhefhe 16 février 2010 04:21

    Mon sismographe indique 5,8....
    Demain bon nombres d’

    H umains
    A ffamés
    I  ndigents
    T  errrorisés
    I ncontrôlables
    E  puisés
    N eutralisés (seront )
    S  acrifiés.

    Comme des « PIGS » sur l’Autels de la Finance !!!!! (P ortugal , I slande , G rêce et S pain)


  • vinvin 16 février 2010 06:29

    La guerre va avoir lieu de toutes façons, tous les ingrédients sont là !........




    VINVIN.

  • M.Junior M.Junior 16 février 2010 09:43

    Goldman Sachs, la fameuse, qui a permis à la Grèce de dissimuler une partie de cette dette
    Goldman Sachs, la fameuse, qui a spéculé contre la vente des produits dérivés qu’elle revendait à tout le marché

    L’exemple des agences de notation est éloquent. Elles ont porté une lourde responsabilité en permettant aux banques et aux fonds de pension de prendre des risques inconsidérés d’après les conclusions du G20. Après une période de silence où elles s’engageaient à mieux faire leur travail, elles critiquent aujourd’hui uniquement les états et permettent aux mêmes banques et fonds de pension (leurs clients) de tirer un incroyable profit en spéculant sur les dettes publiques. Les états étant réduits au silence sous peine de voir leur notation baissée et le coût des emprunts augmenter. Too big Too Fail ou comment être dégagé de toutes responsabilités.

    Changer d’avis, c’est changer de vie


  • vero87 16 février 2010 09:56

    elle A lieu , nous sommes dedans , au commencement ..... n’emploie-t-on pas à tour de bras l’expression « destruction d’emplois » .... ne sommes-nous pas non plus ds le sacrifice d’une génération -voire deux- comme il se passe ds tout conflit ?
     les jeunes , se trouvent aujourd’hui sans vision d’avenir car contrée systématiquement par la chape d’un contexte guerrier économique sans merci ....
    les riches amassent , la classe dirigeante se délite .....à la merci de ceux qui programment l’utilisation de l’artillerie lourde ( la grande finance)
    on prépare les esprits à l’acceptation des plus vils compromis ............
    n’est- ce pas une vraie atmosphère de guerre ?
     on nous prépare pour la grande offensive .......


  • vero87 16 février 2010 09:58

    suivant mon idée , j’ai oublié de préciser que je répondais à Vinvin !


  • bonnes idees 16 février 2010 10:12

    Excellent texte débordant d’esprit !

    L’auteur dît « L’argent, il circule, on le sait, mais il prend le périphérique ! » C’est pour cette raison qu’il est toujours embouteillé.

    Et nous continuons tout les jours à déposer notre argent dans les banques. Aurions-nous un certain penchant pour le suicide ?

    C’est la purge avant le KRAAAK ! BING !


  • poetiste poetiste 16 février 2010 10:16

    Pour une régulation internationale

    Et si on pouvait mettre en place, un Interpol bis chargé de traquer les crimes d’évasion fiscale qui déstabilisent les Etats et mettent certainement plus encore la planète en danger que la drogue ou le terrorisme ? Sans compter que l’argent sale se fait une odeur de sainteté dans les paradis fiscaux, ce qui est donc déjà et logiquement l’attribution d’Interpol de lutter contre ces blanchiments.
    Mais voilà, la planète n’est pas dirigée par des sages mais plutôt par des êtres inconséquents dont la devise est : « après moi le déluge ». Il n’y aura donc pas de régulation mondiale des flux financiers because le veau d’or est plus que jamais l’idolâtrie de ce temps.
    Et la France n’y pouvant rien continue de se regarder le nombril en se demandant comment elle va gérer son impuissance. Le rapatriement des capitaux est une vaste blague pour endormir le lampiste quand l’argument récurrent de nos politiques est qu’il ne faut pas faire fuir les capitaux de nos frontières et donc laisser entière liberté aux spéculateurs pour qu’ils fassent le maximum de rendement. Hé ! Il y a toujours une oasis pour le fric mais il y en a très peu pour l’homme.
    L’argent sale n’est quand même pas seulement celui de la drogue mais aussi celui qui s’exonère de la fiscalité par le jeu délictueux des sociétés fictives. Le crime est admis et banalisé parce qu’on y peut rien, voilà tout.
    Dans un tel contexte sans issue, effectivement, on peut considérer la troisième guerre mondiale comme inévitable. Prendre conscience de cette fatalité invite aussi à l’exorciser.
    A.C


  • « O » 16 février 2010 10:28

    Vous croyez vraiment aux conneries que vous écrivez ? MDR !


  • PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP PAS GLOP 16 février 2010 10:46

    bonjour
    si mes souvenirs sont bons, la guerre : c’est cet événement où des milliers voir millions de gens qui ne se connaissent pas vont s’entretuer pour une poignée de types qui se connaissent très bien et qui sont en désaccord sur le fait de savoir lequel d’entre eux va se gaver le plus sur le dos des autres.
    Tout cela fonctionnait avant, lorsque seule l’info gouvernementale avait force de loi. maintenant grâce à cette toile que certains tentent ostensiblement de déchirer , on connait le dessous des choses. la prochaine guerre donc si elle n’est pas civile le deviendra. Comment envoyer les hommes trucider au nom de la raison financière et mafieuse son prochain qui se trouve dans le même état de dénuement que lui . J’ai été militaire dans les années 80, un sursaut de lucidité m’a fait quitter ce milieux. Maintenant je met au défit quiconque de m’envoyer au combat pour une cause que je juge illégitime. Ma seule réaction une fois armée sera de me retourner contre lui. Et a voir les réactions divers de ci de là, je ne serai pas seul dans ce cas. Mis à part quelques va-t-en-guerre la majorité des gens n’aspirent qu’à la paix. pour moi il est clair que l’ennemi n’est pas extérieur à nos frontières, il est proche de nous, c’est le banquier qui nous pousse au sur-endettement pour mieux se repaitre de nos restes. le politicard qui tape dans la caisse et se permet toutes sortes de déviances pour mieux ensuite nous faire la morale. Le responsable syndical qui pour protéger ses intérêts privés , sacrifie ceux de ses adhérents sur l’hôtel de la forfaiture. Et j’en passe. Alors plutôt que de risquer un génocide à se battre peuple contre peuple, pourquoi ne pas éliminer d’abord tous ces parasites, je suis certain qu’ensuite les raisons de faire la guerre s’effondrerait d’elles même.


    • BonSauvage 16 février 2010 10:56

      Je partage tout à fait votre opinion, c’est là que le système devient machiavélique, c’est qu’il nous confisque tout moyen de lutte radicale, si ce n’est un chao généralisé...


  • Pi@h 16 février 2010 10:57

    La guerre a déjà commencé et elle est contre les peuples.

    Une guerre mondiale je n’y crois pas, du moins pas tout de suite...il y a encore trop d’intérêts à préserver, trop peu de choses à gagner. Les têtes pensantes avancent leurs pions, la redistribution des cartes est en cours. Les US se gardent les Chinois dans un coin de la tête, leur véritable enemi est la bas, l’Afghanistan et l’Irak n’étant que leurs bases arrières, zones d’approvisionnements stratégiques. La Chine avance en Afrique, en Amérique du Sud, tout ce met en place doucement. Seule l’Europe ne fait rien, immobile...comme à son habitude...elle sera le valet des futurs vainqueurs du nouvel échiquier....du moins encore faut-il qu’elle choisisse le bon camp...

    Les peuples eux, vont payer (et payent déjà...) le gros de la facture, des mouvements sociaux vont apparaitrent, des groupuscules, des insurrections ponctuelles comme les émeutes en Grèce ou France en 2007. On aura droit à de plus en plus de répressif, sécuritaire en premier puis économique par la suite. Le salarié ne sera plus rien, une sous merde... De peur de tomber encore plus bas la grande majorité ne fera rien, du moins tant qu’il y a bouffer dans l’assiette. Vu le nombre de gosses qui sort de son système éducatif chaque année et l’explosion du chômage à venir, la France a bcp de soucis à se faire...

    La seule chose qui fait flipper nos élites, c’est Internet, nous en prenons doucement conscience, mais dans les hautes sphères le Net est une boite de Pandore qu’ils tentent par tous les moyens de refermer. Notre salut viendra de là. Il suffit juste de regarder dans quelle direction ces abrutis s’agitent, c’est ici qu’ils frapperont en premier. 


  • Takuan Takuan 16 février 2010 10:58

    la guerre,elle a déjà commencé depuis 2003 avec l’invasion de l’Irak,juste à savoir que si on l’attend conventionnelle comme ne 14-18 ou en 39-45,c’est une erreur car l’enjeu n’est pas cette fois une question d’espace vital mais de ressources...d’où la déstabilisation générale...quand au scénario le plus probable pour la suite,ce serait selon la théorie des dominos,une sortie de la Grêce de l’union après lâchage,suivie de tous les autres pays dont les gouvernants se retrouveraient seuls face à leurs peuples...et là,je ne voudrais ni être banquier,financier ou responsable politique...ce scénar risque faire beaucoup de dégâts et de victimes,comme ça en a déjà fait en Irak qui devait soi-disant « accéder à la démocratie »...on sait ce qu’il en est advenu.
    Quand à faire une guerre et fédérer les citoyens par l’internet,j’ai beau être anar et de fait utopiste,je trouve ça mignon mais un peu trop angéliste comme concept....j’ai comme dans l’idée que les tentatives de fliquage auxquelles on assiste en ce moment finiront par aboutir sur quelque chose de totalement vérouillé du fait que ça doit faire bien longtemps que les pouvoirs politiques ont anticipé cette possibilité...


  • douce france 16 février 2010 10:59

    AHH.. !!! ..ça ira ça ira ça ira... !!!!!
    ..certe elle est au musée,mais vu qu’elle est bien conçervée....


  • Georges Yang 16 février 2010 11:25

    La guerre, oui mais contre qui ? Un petit conflit bien loin de chez nous n’aurait que peu de repercussions economiques et sociales et comme les militaires sont de carriere et non des appeles il y aurait peu de protestation au retour des cerceuils
    On peut desormais mettre a mal un pays sans l’envahir ou le bombarder , en speculant contre la monnaie en refusant les emission d’etat , en creant le doute sur ses capcites a financer sa dette et tout cela sans le moindre coup de feu


  • bonnes idees 16 février 2010 11:29

    Chantons tous en coeur !

    Le Français toujours vaincra ! Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! Les aristocrates à la lanterne, Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! Les aristocrates on les pendra !
    Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! Les aristocrates à la lanterne. Ah ! ça ira, ça ira, ça ira ! Les aristocrates on les pendra. Si on n’ les pend pas On les rompra Si on n’ les rompt pas On les brûlera

    Ah, ça fait du bien.

  • Jean 16 février 2010 11:48

    La seule chose qui fait flipper nos élites, c’est Internet, nous en prenons doucement conscience, mais dans les hautes sphères le Net est une boite de Pandore qu’ils tentent par tous les moyens de refermer. Notre salut viendra de là. Il suffit juste de regarder dans quelle direction ces abrutis s’agitent, c’est ici qu’ils frapperont en premier. 
    (écrit par Pi@h)

    Bien vu, à mon humble avis !


    • bonnes idees 16 février 2010 12:24

      OOOH ! HIPIPIHOURRA !

      Je « pulse » le « plusse » !

      Dans cette maladie de l’argent nos dirigeants ont créé un fils qui les brisera : Le WEB.

      C’est net !


  • Jacques Jacques 16 février 2010 15:01

    Sur l’histoire de l’Europe je vous conseille vivement l’article du plan B n°13 disponible ici :
    http://dessousdebruxelles.ellynn.fr/spip.php?article39

    tiré du travail de F.Denord et A.Schwartz « l’Europe sociale n’aura pas lieu » aux éditions raisons d’agir


  • njama njama 16 février 2010 15:26

    La guerre, il n’y a que ceux qui la décident qui devraient la faire, ils assumeraient pleinement leurs responsabilités et ça limiterait les dégâts.

    Il fût un temps où les chefs de guerre étaient en première ligne au combat, Maintenant il n’y a plus que des pleutres qui comptent sur d’autres pour la faire.


  • JET67 JET67 16 février 2010 15:36

    La guerre... !? En réponse à un éventuel effondrement du système... ?

    Une conséquence... en tous cas pas une solution !

    La guerre fait partie intégrante de notre modèle de société : le système économique... c’est la guerre !

    Si je comprends vos inquiétudes et votre révolte face à ce système qui fait de nous des « otages-esclaves » économiques, je ne partage pas votre analyse quant aux responsabilités à attribuer dans cette situation.
    Certes, il y en a « ras-le-bol » de constater les dégâts occasionnés par ce « capitalisme sauvage » capable, apparemment, de s’auto-générer sans fin, au profit d’une minorité et au détriment de la majorité. Mais il me paraît quelque peu « facile » de rechercher les résponsabilités uniquement vers « le haut », du côté des « salauds » qui profitent du système, tout en disculpant totalement les comportements de « la masse » érigée en victime.

    Dans cette « histoire », les responsabilités sont partagées et « les victimes » peuvent également en endosser une partie importante en tant que « masse molle consentente » qui ne s’inquiète du fonctionnement du système que lorsque ce dernier cesse de leur profiter.

    A mon sens le changement véritable ne viendra pas de la révolte, ni de la guerre, puisque ces dernières ne sont qu’un « rouage » suplémentaire de ce système qui se « mord la queue », mais bien de l’évolution des consciences individuelles en une conscience collective dirigée vers l’avènement d’un « penser et agir autrement » !

    En attendant la fin du FMI...


  • njama njama 16 février 2010 15:48

    Monsieur le Président ... je ne suis pas sur terre pour ...

    Mais va pas t’imaginer
    Monsieur le président
    Que j’suis manipulé
    Par les rouges ou les blancs
    Je n’suis qu’un militant
    Du parti des oiseaux
    Des baleines, des enfants
    De la terre et de l’eau
    De la terre et de l’eau


  • cmoy patou 16 février 2010 16:53

    les guerres se nourissent de l’économie depuis l’aube de l’humanité , on connaît la der des der et ca continue encore et encore.....


  • Terran 16 février 2010 22:46
    Brèves /
    Belgique : la dérégulation ferroviaire imposée par l’UE tue
    16 février 2010 - 14:05

    16 février 2010 (Nouvelle Solidarité) — Une collision violente entre deux trains de voyageurs, à une heure de grande affluence, a fait au moins 18 morts et 150 blessés hier à Buizingen, à 15km au sud de Bruxelles.

    Bien qu’il faille attendre les résultats de l’enquête sur les circonstances exactes de ce drame, Gérard Gelmini, président de la CGSP-cheminots, a mille fois raison de souligner que « nous sommes dans un contexte de déréglementation du trafic ferroviaire européen depuis la décision de libéralisation prise en 2005 par l’UE »

    La Société nationale des chemins de fers belges (SNCB), tout comme la SNCF, « subit une course à la productivité (…) On travaille a flux tendu, avec des contraintes horaires de plus en plus dures pour le personnel. Cela veut dire moins de temps de récupération entre deux convois, moins de formation et moins de compagnonnage, ce temps pendant lequel le nouveau conducteur est accompagné par un aîné chevronné ». Ainsi, le syndicat dénonce le « rythme effréné, la charge psycho-sociale très élevée ».

    Pour sa part, Luc Lallemand, administrateur délégué d’Infrabel, la société en charge de la gestion et de la maintenance de l’infrastructure ferroviaire, a reconnu implicitement le sous-investissement dans la sécurité en déclarant : « si on avait installé un système de freinage automatique, le niveau de sécurité aurait été amélioré ».

    Une fois de plus, on constate que faire prospérer une bulle spéculative financière au détriment de l’économie réelle conduit forcément à la ruine des infrastructures sociales (santé, éducation, recherche) et physiques (transport, énergie, etc.) et se paie en vies humaines. Le moment est donc venu d’agir en amont et de remettre l’argent au service des hommes et de l’économie réelle.


  • cheikhkhan 20 février 2010 20:32

    C’est vrai que se faire peur, se donner des chaleurs, c’est une distraction, que dis-je, un must pour les gens dont la vie est trop tranquille, trop confortable, trop assurée. 


    Aidons-les. 
    Florence Aubenas leur a montré la voie : sous son propre nom, sans être reconnue, elle a été au Pôle Emploi femme de ménage demandeuse d’emploi. Six mois. La galère de nombreux de nos concitoyens, c’est terrifiant. 
    Aujourd’hui, après deux guerres épouvantables plus quelques autres coloniales, le chef d’état de parti, de clan, de bande qui se hasarderait en Europe à tenter de déclarer la guerre à un autre pays européen ne s’installera pas à Berschtesgaden avec les flon-flons mais, au mieux, en taule et, au pire -pour lui seulement- dans un espace d’une dizaine de pieds de long sur deux ou trois de large. Six feet under. 

    Ce genre d’article pousse-au-crime est criminel car il y aura forcément un illuminé pour le prendre au sérieux et, si ça lui monte vraiment au cerveau, tuer son voisin. 
    Avec le talent de l’auteur, ce serait bien d’appeler les gens à s’occuper, oh, pas de la terre entière, mais d’un seul sdf, un petit sdf, pour lui parler, l’aider dans les démarches qu’il ne peut pas ou ne sait pas faire, lui offrir trois bout de pain et du café. L’ennui, c’est que la misère et les gens misérables font peur : dommage, ce sont des êtres humains, il suffit de leur parler, tout bêtement leur dire bonjour. Donner de l’espoir. 

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