vendredi 1er juin 2018 - par Claude Courty

Faut-il croire en Dieu ?

Quand l’humanité et les autres espèces qui peuplent notre planète atteignent un état de dégradation, de violence et de désordre généralisé, comme jamais n’en ont connu les civilisations ayant laissé des traces de leur passage, le doute n’est plus permis ; Dieu ne peut exister ; ou alors il n’a rien à voir avec ce qu’enseignent les religions et ce qu’en pensent ceux qui seraient ses créatures.

Le Christianisme n’a pas été le premier credo, et n’est pas le seul, dont se soit doté l’homme pour satisfaire sa spiritualité, considérée ici comme cette faculté dont il semble avoir l’exclusivité parmi toutes les espèces peuplant la planète, et par laquelle il tente d’expliquer ce qu’il ne peut comprendre. Ayant conscience de lui-même au sein d’un tout dont il ignore objectivement l’après et entrevoit péniblement l’avant avec l’aide de la science, il vit depuis qu’il existe dans une angoisse existentielle à laquelle il ne peut répondre que par sa sensibilité et son imagination, assujetties à ses émotions et à ses sentiments, eux-mêmes brouillés par sa crédulité voire par ses superstitions, sans omettre ses difficultés à se remettre en cause. C’est ainsi qu’entre un bien et un mal conditionnant sa vie en société, il parvient à effectuer le bref parcours allant de sa naissance à sa mort, face aux mystères d’un au-delà que ceux qui s’en font puérilement les codificateurs – non sans en tirer un considérable pouvoir temporel – lui présentent comme la récompense ou la punition de son comportement ici-bas.

Sans compter les courants de pensée interprétés comme des religions et qui n’en sont pas, n’ayant pas été jusqu’à se doter de dieux, la connaissance de la Vérité n’a jamais manqué de prétendants qui ont propagé des doctrines, des plus sommaires aux plus élaborées ; aux rites aussi nombreux que variés ; aux dogmes établis sur des références plus indiscutables les unes que les autres ; qu’elles aient été révélées ou spontanées, de transmission écrite ou orale. Sous la conduite de leurs prophètes et de leurs prêtres, le nombre et le zèle de leurs adeptes ont fondé concurremment le pouvoir de chacune, la plus puissante étant appelée à sauver Dieu par une fusion de toutes leurs croyances en une seule. Serait ainsi enfin honoré, dans un monothéisme achevé, le Créateur de lui-même avant d’avoir été celui de l’univers, dans son infinie bonté.

Et c’est là qu’est l’essentiel de la métaphysique. Si la bonté est absente de la création, comme peuvent l’observer ceux dont la foi ne ruine pas la raison, l’homme a bien dû l’inventer. En d’autres termes, s’il est démontré que la bonté n’existe pas originellement, elle ne peut être qu’une trouvaille de l’homme. Qu’en est-il alors d’un Dieu de miséricorde et de tout ce qui s’en réclame ?

Or la bonté divine au sens large ; recouvrant miséricorde, amour, compassion, mansuétude, pardon, etc. n’existe pas dans la nature. La simple observation de la condition humaine le démontre parfaitement et un dieu lui-même n’y pourrait rien changer. Comme pour toutes les espèces peuplant l’univers connu, le sort de chaque être vivant est soumis, avant toute autre considération, aux hasards de sa naissance, quels que soient ses talents et les circonstances dans lesquelles ils s’exprimeront ensuite. Étant par ailleurs démontrable* que tout déclassement de l’un des occupants de la pyramide sociale dans un sens entraîne – à population égale –, le déclassement d’un autre en sens inverse, en quoi consisterait la bonté divine ? Se réduirait-elle à la promesse du pardon inconditionnel de péchés qui n’ont pu être commis que selon Sa volonté, laquelle dote chacun de sa capacité de céder ou de résister à la tentation ? À quoi la foi répond par ses mystères. Pour le pragmatique, reste à constater que dans Son infinie bonté, le Créateur de toutes choses ait donné vie à des êtres auxquels il accorde une durée de vie de quelques décennies dans un univers où le temps se compte en années lumières ? En d’autres termes, Il les ferait naître pour mourir aussitôt, en accordant à tous, de l’enfant – voire du fœtus pour certains – au vieillard, du débile au génie, juste le temps de faire un bien et un mal définis par eux-mêmes, en vue d’une récompense ou d’une punition dans l’au-delà. Une telle occupation paraît bien puérile, pour être celle d’un Dieu ! Et où se trouve alors alors cette liberté qu’aurait l’homme de choisir ou simplement d’influencer son propre destin, temporel comme éternel ?

D’ailleurs, cette spiritualité qui naît avec chacun d’entre nous et lui permet de donner plus ou moins libre-cours à ses croyances, ne fait-elle pas appel à un échange neuronal, qui cesse dès que le cerveau n’est plus alimenté en énergie ? L’existence comme la non-existence de Dieu repose donc sur cette fonction cérébrale. Autrement dit, la foi et son contraire, comme le doute, aboutissent à l’impasse qu’est la mort ; même quand, pour tenter d’y faire échapper l’esprit, la mémoire de chacun est érigée en âme, avec autant de romanesque vanité que d’inégalité. Sans compter la question subsidiaire à laquelle engage l’humilité : Pourquoi l’homme se distinguerait-il de tout ce qui peuple l’univers, au point de se voir promettre une existence éternelle, alors que son espèce disparaîtra un jour, avec l’âme qui y serait attachée et son habitat qu’est la Terre, sans que le cosmos n’en manifeste davantage d’émoi que pour la disparition de n’importe quelle étoile, comme il s’en produit à chaque instant.

Faut-il pour autant souhaiter la disparition des religions ? Question dénuée de sens. Pour que l’humanité ait pu profiter au cours des siècles d’un progrès indéniable, il a fallu un minimum d’ordre. Or c’est parce que les religions y ont aidé le pouvoir politique, non sans employer la force en bien des circonstances, que cet ordre a régné. Le pouvoir temporel a très tôt compris l’avantage qu’il pourrait tirer d’une alliance avec le religieux pour soumettre les peuples, et c’est ainsi que l’Église à fait les rois, qui avec son aide ont dominé les peuples. Ces pouvoirs se sont depuis appuyés l’un sur l’autre, et c’est par “l’alliance du sabre et du goupillon”, dénoncée par les anticléricaux, qu’a tant bien que mal perduré jusqu’ici leur exercice, pour le bien commun. Il n’en demeure pas moins que la vigilance s’impose et qu’une lutte sans merci doit être livrée :

- À un obscurantisme, que le christianisme a manifesté de manière assez évidente pour qu’il soit inutile d’entrer dans les détails, mais dont l’exemple le plus préjudiciable est la prolifération humaine au détriment, non seulement de l’espèce elle-même, mais de la planète et de tout ce qui l’habite. La démesure de cette population doit tout en effet aux encouragements de religions, plus soucieuses du nombre de leurs adeptes que de leur bonheur, et par là même du respect de l’environnement. Il n’est pas une confession qui n’ait pour premier souci l’accroissement du nombre de ses adeptes. Le “croissez et multipliez” de l’une et la promesse de “la conquête du monde par le ventre de leurs femmes” des autres en est l’affirmation.

- Aux atteintes à la liberté de pensée – condition première du progrès scientifique et technique –, engendrées par un prosélytisme non sans rapport avec le point précédent. Des sectes naissent, qui ne sont le plus souvent que des émanations plus ou moins autorisées des religions établies, mais la montée du sentiment religieux partout dans monde, face à son insécurité croissante, s’exprimant par la multiplication des croyances et de leurs adeptes, s’accompagne d’une intolérance qui menace chaque jour un peu plus ceux qui prétendent penser par eux-mêmes. L’athéisme et l’agnosticisme ne sont-ils pas d’ores et déjà passibles de prison, voire de la peine de mort, dans certains pays ?

- L’ignorance sous toutes ses formes, parce que cause première de l’abandon des individus à leurs émotions et à leurs sentiments, qu’exploitent tous les pouvoirs.

 

* Cf. “Précis de pyramidologie sociale”

 



288 réactions


  • amiaplacidus amiaplacidus 1er juin 2018 19:03
    Votre article me fait penser à un dessin datant de l’époque du film « Les demoiselles de Rochefort ».
    Dessin dû au talent de Reiser ou Cabu, je ne me souviens plus très bien.

    On y voit un curé, un imam et un rabbin qui dansent en chantant :
    « Nous sommes des frères jumeaux
    De la famille des escrocs ... »
    .
    Il n’y avait sans doute pas assez de place sur le dessin pour y mettre pasteur, pope et autres gourous.

    • Dzan 2 juin 2018 08:29
      @amiaplacidus
      Je plussoie
      Il était où votre dieu lors du massacre de Béziers en 1209. "Tuez les tous Dieu reconnaîtra les siens.
      20 000 personnes passées au fil de l’épée ?
      Où était ce dieu lors des massacres, commis par les conquistadors, précédés de missionnaires portant un croix. ?
      Où était votre dieu, dans les camps de concentrations. ?
      Où était votre dieu, à Dresde à Hiroshima, à Nagasaki. ?
      Où était ce fameux dieu au Rwanda, au Kosovo, etc...etc.. ?.

    • mmbbb 3 juin 2018 11:08

      @Christ Roi en te lisant on regrette simplement que les revolutionnaires francais aient mal fini le boulot Ils auraient du ébouillanter tous les cure sles prelats les cardinaux etc et abattrent les eglises les cathedrales et comme le fit Savonarole dans un gisgantesque autodafé bruler toutes les bondieuserie Le debat serait clos Quant aux degeneres n ieme rappel https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Le-proces-cardinal-Barbarin-reporte-janvier-2019-2018-04-04-1200929043
      Ducon je n ai pas vu a la tele puisque tu pus la mauvaise foi catholique mais dans un journal catho dont les journalistes sont au moins honnête Les degeneres on peut ouvrir le debat Un goupillon dans ton fion comme ces cures pedophiles


    • Konyl Konyl 4 juin 2018 16:27

      @Christ Roi

      Athée Haineux (pléonasme) vous confirmez donc que selon vous croire en dieu est obligatoire. Belle ouverture d’esprit.

      « L’exaltation de la sodomie », ça vous décoincerait un peu visiblement.

      Dieu est bonté ? Dieu est amour ? Que fait Abraham à Isaac pour montrer son engagement sans faille à ce dieu ? Allez donc vous mettre sur un croix et laisser vous sécher au soleil, vu que pour vous, vous reviendrez dans 3 jours :)

      Vous incarnez parfaitement la violence, l’extrémisme.


    • Homphilo 4 juin 2018 20:22

      @Christ Roi hou quelle haine.quel melange debile.tours sodomie etc.la croyance monotheiste est la plaie de notre societe et elle l a toujours été.le monotheisme a toujours proné l intolerance et l obscurantisme ( surtout la chrétienté) à bruler les ecrits des philosophes de l antiquité..pourquoi ??? peur que l on trouve ses thèses debiles ??


  • Pere Plexe Pere Plexe 1er juin 2018 19:38

    ...parce que ça rend intelligent ! 

    Mention spéciale à l’auteur pour la religion source de progrès.
    C’est beau (et crédible) comme un prêche de Baghdadi.

    • Claude Courty Claudec 1er juin 2018 20:34

      @Pere Plexe


      L’auteur se permet de vous recommander de le lire un peu plus attentivement. Ça vous évitera d’écrire n’importe quoi.

    • mmbbb 2 juin 2018 12:30

      @Claudec c est l avènement de la science qui a façonné notre monde Vous devriez relire l eouvre au noir de cette grande dame M Youcenar La thematique est exactement cela l émancipation de l esprit face au dogmatisme religieux Zenon ne put helas echapper a la mort il fut condamner comme hérétique Votre article est timore La religion catho a ete sclerosante . Seul les bons rois cathos pouvait forniquer guerroyer et faire bombance . 


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 2 juin 2018 12:38

      @mmbbb

      Bonjour. En effet, très grand roman.


    • Claude Courty Claudec 2 juin 2018 13:50

      @mmbbb


      La science a transformé le monde, après son façonnage par les religions.
      Les bons rois cathos forniquaient, guerroyaient et faisaient bombance, pendant que la religion veillait.
      Et l’avènement de la science doit beaucoup aux religions qui ont barré la route à la barbarie, lui permettant tant bien que mal, souvent à regret, de prendre son essor.
      De nos jours, en certains endroits, les religions sont encore le rempart le plus efficace contre la barbarie, même – et peut-être surtout – quand cette dernière leur emprunte leurs formes les plus radicales et primitives.

    • Claude Courty Claudec 2 juin 2018 17:00

      @Jeekes


      Le sacre des rois n’a pas été une affaire anodine en termes de civilisation, en occident et bien au-delà, donc d’ouverture au progrès scientifique et technique, pour le bénéfice de tous. Dommage qu’il ne se soit pas accompagné du même progrès des mentalités.
      Mais que ceci ait eu lieu au prix de « saloperies » en tous genres ne change rien à l’affaire. Le religieux comme le laïc sont des êtres humains.
      Le résultat est que de nos jours, nul ne peut raisonnablement espérer voir l’humanité se dépouiller de sa spiritualité, quand au contraire sa montée n’a jamais été aussi grande, pour le meilleur et pour le pire.
      Reste à faire avec, en continuant de combattre l’obscurantisme (pas seulement religieux) et à lutter pour la liberté de pensée, par l’instruction et l’éducation plutôt qu’en ressassant ses rancœurs.


    • Eric F Eric F 3 juin 2018 10:00

      @Jeekes

      « elle veillait à quoi la religion ? »
      Du temps des rois, la religion assurait notamment la « sécurité sociale » : écoles, soins,ordres religieux caritatifs, organisation du défrichage et de la mise en culture... Ses richesses étaient utilisées pour construire des monuments publics, contrairement aux palais des rois, le peuple entrait dans les cathédrales.
      L’enseignement entrainait la science, certes il y a eu des entraves lorsqu’elle heurtait les dogmes, mais même à l’époque récente, Mandel (théoricien de l’hérédité) et Lemaitre (physicien, expansion de l’univers) étaient des ecclésiastiques.

    • mmbbb 3 juin 2018 10:46

      @Claudec relire l histoire de la science Le cas d ’ ecole de ce cher Galilée. Il est le pionnier de la science moderne Il dut passer devant le Saint Office afin de se justifier Il est vrai que l eglise ayant évolué , il n a pas ete condamne comme heretique mais il dut se resigner a ce conformer au diktat di Saint Office . Il fut mis en residence surveillé . IL y eut d ailleurs un tres bon film a ce sujet . https://www.youtube.com/watch?v=19cUtss1ga8 Il faudrait eviter d avancer les contre verites . Votre copain l integriste catho la mouche du coche qui a dut prendre un nouveau christ roi ? n arrive pas a tenir un langage rationnel lorsqu un article sur Darwin est publié Ce grand savant hormis les lazzis n a pas eu de rendre compte a l eglise.   De notre epoque je retiendrais la bataille acharnée sur l adoption de la pilule et par la suite l avortement . Les cathos integrisyes insulterent S WEIL a l assemblée nationale Il faudrait eviter de nous raconter de douces chansons . Quant a la barbarie vaste debat les religieux se sont livres a des actes barbares Je vous rappellerai la guerre Palatine sous Louis XIX, ce bon roi catho . De ce massacre est ne l animosité entre nos deux peuples .


    • Claude Courty Claudec 3 juin 2018 11:16

      @mmbbb

      « ... Il n’en demeure pas moins que la vigilance s’impose et qu’une lutte sans merci doit être livrée :

      - À un obscurantisme, que le christianisme a manifesté de manière assez évidente pour qu’il soit inutile d’entrer dans les détails, mais dont l’exemple le plus préjudiciable est la prolifération humaine au détriment, non seulement de l’espèce elle-même, mais de la planète et de tout ce qui l’habite. ... »

      Qu’est-ce qu’il vous faut de plus ?


  • [email protected] 1er juin 2018 19:39
    Or la bonté divine au sens large ; recouvrant miséricorde, amour, compassion, mansuétude, pardon, etc. n’existe pas dans la nature.

    Oui et non n existe pas ou n est pas necessaire ? alors oui elle est necessaire a l ordre d une societe evoluee, d ailleur l empathie est plutot spontanee et ce comportement se retrouve chez l animal, meme entre especes differentes ...

    Donc ce n est pas si simple, il est trivial de penser que l ordre religieux supplée l ordre et loi que l on s inflige, inflige car imposes, car comme la naissance le choix n est pas a l ordre du jour.

    En conclusion c est simple, la confusion est celle qui subsiste (encore a notre epoque) entre spiritualité et religion,et demande a s affranchir de notre finitude, pas en croyant a notre résurrection, ou toutes sortes d enfantillage que l on nous vend, mais en sublimant notre condition, comment ? servez moi un autre pastis, car c est une longue histoire



    • Claude Courty Claudec 1er juin 2018 19:53

      @[email protected]


      L’empathie n’est-elle pas aussi éloignée de l’amour, que l’homme l’est des autres espèces animales, au moins en ce qui concerne la spiritualité ?

      Et il ne doit pas y avoir confusion entre religion et spiritualité ; il suffit que celle-ci mène à celle-là, avec l’aide de ceux qui y ont intérêt.


    • Hecetuye howahkan 1er juin 2018 19:56

      @[email protected]


      Salut, tu dis : Or la bonté divine au sens large ; recouvrant miséricorde, amour, compassion, mansuétude, pardon, etc. n’existe pas dans la nature.

      hum..ce n’est pas parce que « cela » n’a pas croisé ton chemin que cela n’existe pas ..

      tu ne peux faire un absolu avec ton histoire personnelle pour le coup relative..


      si je puis me permettre ..

      « cela » a croisé mon chemin, dans des circonstances précises plusieurs fois , voir mes articles, comme celui d’autres, de plein d’autres, mettons de coté les menteurs et charlatans bien sur il y en a des tonnes surtout dans les religions organisées mais pas seulement ..mais ces moments n’ont rien en commun avec aucune religion humainement créée est ce que je sais pour moi....cependant certaines paroles font écho car dans les mythes et légendes il y a souvent à l’origine le vrai , une experience réelle...etc

      cela ne va rien dire aux autres, sauf à ceux qui ont vécu aussi ce dont je parle ...

      mais je ne vais pas développer il y a assez de sujets de discorde partout...on en a pour des millénaires a régler ..

      là c’est juste que le maître qui a pour religion moi moi moi moi et l’excellent veau d’or veut se débarrasser e ce qui autrefois l’a bien aidé à entuber une majorité

      bon etc ..

      respect et robustesse..

    • [email protected] 1er juin 2018 19:59

      @Claudec
      merci très bon point, aussi on peut questionner l utilité d une société avancée, est-elle ds l’ordre naturelle des choses ? comme quoi naturel ne veut rien dire sauf si comme les francs-maçons on réduit dieu a un ordre et constante de Planck, voir une balance et un compas, l architecture me passionne mais suffit-elle a justifier une vie de miséricorde ? si notre seule destinée est de comprendre, ça ne m intéresse pas, c est un avis très personnel.


    • [email protected] 1er juin 2018 20:02

      @Hecetuye howahkan

      bonsoir (on sait deja croise plusieurs fois)
      L article dit ’Or la bonté divine au sens large ; recouvrant miséricorde, amour, compassion, mansuétude, pardon, etc. n’existe pas dans la nature.’ pas moi, mais c est une question pertinente car elle souleve un millaird de questions derriere ...
      Merci de me lire, echanger nos intelligences en cree une autre, et seule l acte de creation m interesse


    • Claude Courty Claudec 1er juin 2018 20:39

      @Hecetuye howahkan

      Ce n’est pas une question de perception personnelle. La bonté n’existe pas dans la nature, parce que la nature n’a rien à faire du bien et du mal, du bon et du mauvais. C’est comme la vie, qui n’est ni belle ni moche ; elle est, tout simplement, et chacun de nous fait de la sienne ce qu’il sait, ce qu’il peut ou au mieux ce qu’il veut en faire.

    • Claude Courty Claudec 1er juin 2018 20:46

      @[email protected]

      Je serais plutôt du genre à ne rien avoir à cirer de l’architecte, pour m’écezrtuer à comprendre ce qui m’est arrivé à l’instant que le hasard a choisi pour me me faire naître, et dans ma condition plutôt que dans une autre (meilleure ou pire). 

    • Sozenz 1er juin 2018 21:01

      @Claudec

      que le hasard a choisi pour me me faire naître,

      le hasard ne choisit pas , il s effectue .
      hasard : lancé de dé .

    • Hecetuye howahkan 1er juin 2018 21:09

      je comprends...je ne lis jamais claudec en fait depuis un moment, bien que nous ayons eu des échanges corrects son obsession étant de diminuer la population terrestre, on sait ou cela mène , et qui mène cela ..j’ai juste piqué ton mot qui m’interpellait ..factuellement
      d’où la méprise, désolé bien sur..

      depuis le siecle des lumieres la noirceur s’est abattue sur la planète pire que jamais depuis des millénaires et quand je la croise des fois je mets ma petite bouse ..

      mais en fait je ne le dis pas souvent voir rarement mais la plupart des personnes ne parlent que intellectuellement sur ces sujets, il n’y a rien derrière aucun fait juste du bla bla .., moi comme certains non sur cs sujets ...par expériences très profonde...répétées..et je suis très loin évidemment d’être le seul, il y a un tas de gens inconnus qui savent cela...

      « cela » ne peut être l’objet de désir, interdit à l’ intellect donc , long sujet j’en parle mal et trop succinctement dans mes articles..je n’aime pas écrire , je suis un orateur ..difficile ici sur un site de guerre et par écrit..

      merci de l’échange..

      je te salue bien sur..

      @ 1 de ces jours

    • Claude Courty Claudec 1er juin 2018 21:23

      @Sozenz
      Objection reçue, pour réflexion approfondie, bien que je ne vois pas pourquoi le hasard, dont nous ne savons rien par définition (sauf pour qui le nomme Dieu ; je vous vois venir), ne choisirait pas plutôt que de s’effectuer.

      D’ailleurs est-ce le hasard qui s’effectue, ou sont-ce ses décisions (qui ne pourraient relever que de choix, donc de décisions) ?
      Quoi qu’il en soit qu’est-ce que ça change à l’ensemble d’un paysage qui a infiniment plus de faces qu’un dé ?

    • tobor tobor 2 juin 2018 00:10

      @Claudec
      Il me semble plutôt que ce qu’on nomme « le hasard » est toujours la conséquence logique de multiples phénomènes subtiles trop compliqués à débusquer, calculer, analyser jusqu’à pouvoir les modéliser et assurer des prévision à 100% exactes. Le hasard se passe sans aucun choix, juste dans l’obéissance aux « lois » de la physique et de la chimie.
      .
      C’est notre paresse, ignorance ou notre incapacité à prendre en compte tant de paramètres qu’on préfère appeler « hasard » ou à défaut, préférer se sentir réconforté d’être du côté d’une entité qui n’a ni cette paresse, ignorance ou incapacité et aurait (ou serait actuellement toujours en real-time) fait tous les choix pour modéliser l’ensemble : « Dieu » (option qui me semble complètement farfelue)


    • [email protected] 2 juin 2018 00:14

      @Claudec


      Le hazard ? semblerait que l on soit programme plutot,, pour quoi ? pour quel but hasardeux ? notre champ de vision pourrait etre recurrent, voir a l infini, comme les multi univers, reste que notre revolte se limite a notre champ des possibles, alors notre seul choix est de vivre l impossible, ou l on devient fou, la folie etant notre raison car elle a un horizon , meme infini il faudra le depasser, car tout concept a une fin ... eh eh
      Le Christianisme nous prêche un amour universelle, peut-il se sus-tenir seul, et surtout par quelle loi gravitationnelle, qui pourrait le définir sans l associer a la souffrance, peur, lutte, ou manque, on nage ds un océan de paradoxes, et chapelet de concepts en exergue.
      J’ai pas de reponse
      Bien a vous

    • Claude Courty Claudec 2 juin 2018 05:17

      @tobor


      Plutôt d’accord avec vous, la première paresse de l’homme étant selon moi de ne pas faire l’effort de chercher à savoir ce qu’est fondamentalement sa propre condition avant de prétendre en changer.
      C’est ce que je m’efforce de faire, dans la mesure de mes modestes moyens, ICI ou .

    • Claude Courty Claudec 2 juin 2018 05:35

      @tobor


      Cette réponse n’est-elle pas dans la prise de conscience de ce qu’est, aussi fondamentalement qu’incontournablement la condition humaine ? En se préoccupant du champ des possibles qu’est précisément la condition humaine, quelle que soit l’origine de cette notion d’amour, probable (et louable) invention des hommes.
      Voir à ce sujet mon « Précis de pyramidologie sociale ».


    • Jean Keim Jean Keim 2 juin 2018 07:40

      @Claudec
      Le hasard ne choisit pas sinon ce n’est plus le hasard.


      Dans une destinée d’homme, rare est celui qui s’en remet au hasard, c’est le propre d’un esprit totalement silencieux, les petits oiseaux – mais pas qu’eux – ne s’inquiètent pas du lendemain, ils savent que tout leur sera donné y compris le dernier souffle de leur vie.

      Sans l’intelligence du hasard y aurait-il un univers ?
      Sans l’intelligence du hasard, la vie aurait-elle ensemencé l’univers ?
      Sans l’intelligence du hasard auriez-vous pu écrire votre article ?

    • Claude Courty Claudec 2 juin 2018 08:06

      @Jean Keim

      Qui prétend que le hasard choisisse ? Il n’en a aucun besoin puisqu’il est le hasard.

      Et il n’est pas question ici du hasard tel qu’il peut se manifester au cours d’une existence, mais de celui qui assigne à chacun, à sa naissance, sa place dans l’univers, et plus particulièrement pour l’être humain, dans la pyramide sociale, quels que soient les avatars de son existence ensuite.

      Qu’entendez-vous exactement par « intelligence du hasard » ? Comment, ne pouvant choisir, peut-il être doté d’une intelligence ? Ou s’il est intelligent, comment et pourquoi n’appliquerait-il pas cette intelligence à opérer des choix ? Qu’est-ce qui le lui interdirait ?

    • Jean Keim Jean Keim 2 juin 2018 10:12

      @Claudec

      Si vous admettez que le choix est le propre d’une intelligence alors effectivement le hasard n’est pas intelligent, mais l’intelligence doit-elle obligatoirement procéder à des choix ? Faire un choix est une décision qui procède d’un esprit indécis, en désarroi, seul cela qui est totalement libre peut laisser le hasard agir comme l’un des facteurs de la création, au même titre que l’évolution ou des lois physiques. 

    • Claude Courty Claudec 2 juin 2018 11:26

      @Jean Keim

      Vous n’avez pas répondu à la question « Qu’entendez-vous par »intelligence du hasard ?"
      Si l’intelligence est l’aptitude à dépasser le raisonnement sans perdre le sens des réalités, alors le hasard ne saurait être intelligent puisque, par définition, il ignore autant la raison que les réalités.

      Par ailleurs, en quoi l’intelligence serait-elle obligée de procéder à des choix ? Elle en a simplement la possibilité de le faire autant que de besoin.

      Enfin, je ne vois pas en quoi faire un choix est une décision « procédant d’un esprit indécis, en désarroi ». Le choix ne requiert-il pas au contraire décision et assurance ?

    • Jean Keim Jean Keim 2 juin 2018 12:10

      @Claudec
      Et bien si pourtant ! Seule une véritable intelligence est capable de laisser le hasard agir sans interférence.

      Un choix vient toujours en réaction d’une décision s’appuyant sur le raisonnement, donc sur le cheminement d’une pensée reflétant ce qu’elle pioche dans des savoirs, plus le raisonnement est dense et plus c’est le savoir qui s’exprime au détriment de l’intelligence, évidemment c’est la perception que j’ai de l’intelligence.

    • Pere Plexe Pere Plexe 2 juin 2018 13:04

      @[email protected]
      Surtout il est cocasse, pour un catho, d’opposer le naturel et le divin.

      C’est admettre une autre puissance universelle échappant, voir s’opposant, à Dieu.
      On est loin du Dieu unique et tout puissant.


    • Claude Courty Claudec 2 juin 2018 13:08

      @Jean Keim

      Mais le hasard n’a que faire des interférences, puisque précisément il est hasard ; se manifestant n’import où, n’importe comment, n’importe quand ; sans causes, sans choix ni décision, sans ordre ni désordre, ... simplement par hasard.

    • [email protected] 4 juin 2018 20:51

      @Pere Plexe
      bien vu c est un des tous premiers paradoxes


  • Matlemat Matlemat 1er juin 2018 19:52

     Dans deux mille ans ont y sera encore, tant que l’on donne pas les outils aux gens pour penser par eux mêmes, tant que l’on laissera des parents inculquer leur croyances d’un autre âge à leurs enfants.


    • Hecetuye howahkan 1er juin 2018 19:58

      @Matlemat


      il est surtout si pratique de voir chez les autres ce que l’on refuse de regarder chez soi..est mon avis

      étrange non , tout est de la faute des autres, moi fautif ? tu rigole , je suis parfait..


      salutations

    • Claude Courty Claudec 1er juin 2018 20:30

      @Matlemat


      Le plus souvent, les parents ne peuvent hélas inculquer que ce qu’ils savent. C’est bien pourquoi doit être combattue l’ignorance et l’obscurantisme sous toutes leurs formes.
      Ce devrait être le premier objectif de l’éducation et de l’instruction, avant celui de faire éclore quelques talents que ce soient.


    • Matlemat Matlemat 1er juin 2018 21:05

      @Claudec
       Je suis d’accord, j’ajouterais que l’ignorance et l’obscurantisme est entretenue par nos dirigeants, il ne faudrait pas que les électeurs et consommateurs comprennent les manipulations dont ils font l’objet.

       


    • Matlemat Matlemat 1er juin 2018 21:10

      @Hecetuye howahkan

      salutations


    • Hecetuye howahkan 2 juin 2018 10:27

      @Matlemat
       smiley 


  • Emile Mourey Emile Mourey 1er juin 2018 21:26

    Excellent article


    Faut-il croire en Dieu, je ne sais pas. Stephen Hawking, qui l’a cherché, ne l’a pas trouvé. En revanche, il a imaginé une multitude d’univers parallèles au nôtre. Multitude ? Donc probabilité très grande, voire certaine, pour que cela se passe éternellement bien pour au moins quelques uns. Sommes-nous dans ces quelques uns ? Je ne crois pas et je ne suis pas le seul à le penser.

    Philosophiquement, je suis chrétien parce que c’est la seule religion qui, au niveau des connaissances de l’époque, a essayé de faire quelque chose d’intelligent en faisant descendre l’Esprit - c’est-à-dire un Jésus du ciel - dans la communauté (Johannes dixit). 

    En revanche, force est de constater que notre hyperhumanisme conduit aujourd’hui notre société au désastre.

    • Claude Courty Claudec 1er juin 2018 21:51

      @Emile Mourey

      Merci pour votre appréciation et pour votre commentaire qui, émanant d’un chrétien n’en semble pas moins considérer ce que nous pourrions nommer l’utilité des religions, indépendamment de la foi que la plupart des croyants se montrent incapables de dépasser ; probablement parce que dans leur obscurantisme ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez. Obscurantisme trouvant au demeurant son pendant chez de nombreux athées, comme chez tous ceux qui préfèrent ne rien savoir ou s’y laissant aller sont les vrais « désastreux ».

    • Jean Keim Jean Keim 2 juin 2018 07:44

      @Emile Mourey
      Stephen Hawking a trouvé ce qu’il cherchait, chercher Dieu c’est déjà s’en faire une idée, je ne sais plus qui a dit qq chose comme : ne chercher pas Dieu, c’est lui qui vous trouvera.


    • Claude Courty Claudec 2 juin 2018 08:09

      @Jean Keim

      Hawking autant et peut-être davantage qu’un autre, était doué de cette spiritualité qui lui permettait de de s’expliquer ce qu’en dépit de son intelligence supérieure il ne pouvait comprendre.

    • Emile Mourey Emile Mourey 2 juin 2018 08:52

      @Emile Mourey

      Hyperhumanisme ? Mon mot est mal choisi bien que je maintienne le préfixe « hyper ».

    • [email protected] 4 juin 2018 20:53

      @Emile Mourey
      hyper humanisme ou ca ?


  • Matlemat Matlemat 1er juin 2018 21:27

    La religion c’est pas écolo ? c’est pas grave on peut bousiller le monde et la vie sur terre il y a le paradis qui nous attends.


    • Attila Attila 1er juin 2018 22:00

      @Matlemat
      Seule la religion écolo est écolo. Les autres religions ont leur propre vision du monde et leur propres valeurs qui diffèrent de l’écologie.
      Lire « Les formes élémentaires de la vie religieuse » d’Emile Durkheim, édition Presses Universitaires de France.

      .


    • Matlemat Matlemat 2 juin 2018 08:36

      @Attila
      Oui, la vie sur terre n’est pas leur priorité, cela préfère rêver sur un au-delà hypothétique, pas besoin de preuves, on peut inventer et imposer n’importe quoi au nom de dieu. impossible remise en question, abrutissage dès l’enfance.


  • Attila Attila 1er juin 2018 21:54

    " Sans compter les courants de pensée interprétés comme des religions et qui n’en sont pas, n’ayant pas été jusqu’à se doter de dieux « 
    Pour Émile Durkheim, il y a des religions sans dieu. La notion de dieu n’est pas forcément le plus important dans une religion.
     »Les formes élémentaires de la vie religieuse", Émile Durkheim. Édition Presses Universitaires de France.

    .


  • Jean Roque Jean Roque 1er juin 2018 22:32

    Réponse scolastique :
     
    état de dégradation, de violence et de désordre généralisé
     
    libre arbitre de l’homme, c.a.d la libre réponse au don d’existence, c.a.d la construction d’une âme comme cadeau à Dieu, hôte infiniment bon. Et le Diable s’y refuse d’être reconnaissant et d’apporter un cadeau d’invité... trop fier smiley
     
    angoisse existentielle
     
    Ce qui fait dire à Nietzsche que l’homme trop conscient de soi est l’avorton de la Nature... smiley
     
    puérilement les codificateurs
     
    Marx répond que les codes religieux ont l’intelligence de la praxis (la nécessité sociale), et ne sortent pas de la révélation.  smiley
     


  • Jean Roque Jean Roque 1er juin 2018 22:46

    la bonté divine au sens large ; recouvrant miséricorde, amour, compassion, mansuétude, pardon, etc. n’existe pas dans la nature
     
    Une réponse possible (il y en a plein), celle marrante de Leibniz : Il n’est pas possible d’avoir le bonheur absolu pour tous, Dieu a fait un compromis, il a fait un bonheur maximal pour la totalité ... en moyenne pour chacun... pour le lion et l’impala... smiley
     

    le déclassement d’un autre en sens inverse
     
    La Grâce ça s’appelle chez les protestants, où « peuple élu »...
     

    Une telle occupation paraît bien puérile, pour être celle d’un Dieu !
     
    C’est là où l’hindouisme est plus subtil, les millions de dieux créateurs (Indra) de tous les mondes sont les crétins de Vishnu, océan des possibilités, genre de marais cosmique où naissent les bulles des mondes possibles... avec leurs démiurges et autre ribambelle de dieux imbéciles pour chaque.  smiley


  • Jean Roque Jean Roque 1er juin 2018 22:55

     
    progrès
     
    Il est clair que l’idée de progrès était inconnu des antiques, qui voyait plutôt des cycles (comme l’hindouisme, on est ds un cycle qui va vers le merdique d’ailleurs pour eux)
     
    « Digère l’ hostie et tu seras délivré. » Max Stirner
     
    « La religion de l’Humanité n’est que la dernière métamorphose de la religion chrétienne » Max Stirner
     
    « Je suis le propriétaire de ma puissance, et je le suis quand je me sais ’Unique’. Dans l’ ’Unique’, le possesseur retourne au Rien créateur dont il est sorti. Tout Être supérieur à moi, que ce soit Dieu ou que ce soit l’Homme, faiblit devant le sentiment de mon unicité et pâlit au soleil de cette conscience. Si je fonde ma cause sur Moi, l’ Unique, elle repose alors sur son créateur éphémère et périssable qui se consomme lui-même et je puis dire : Je n’ai fondé ma cause sur rien. » Max Stirner 


  • Eric F Eric F 1er juin 2018 22:58
    « le doute n’est plus permis ; Dieu ne peut exister ; ou alors il n’a rien à voir avec ce qu’enseignent les religions »
    S’il y a deux possibilités, il demeure donc un doute

    On peut donc réexprimer : si Dieu existe, il n’est pas ce qu’enseignent les religions

    Concernant l’aspect de « compétition démographique », elle existe dans la nature vivante (tout organisme et groupe tend à se perpétuer et s’accroître, c’est pourquoi les espèces existantes se sont pérennisées), et chez l’humain, les sociétés sans religion trouvent d’autres motivations pour s’accroitre, par exemple le nationalisme ou la politique attaliste (selon qui l’accroissement naturel doit être suppléée par l’immigration pour tirer le PIB smiley). En fait la surpopulation n’est pas tant liée à la religion ...qu’aux progrès de la médecine.

    • Claude Courty Claudec 1er juin 2018 23:37

      @Eric F


      « ... compétition démographique », elle existe dans la nature vivante (tout organisme et groupe tend à se perpétuer et s’accroître, c’est pourquoi ... » - C’est vrai, mais je n’en connais pas auxquels aient été dispensés les encouragements bien connus que je cite dans mon article.

      « L’attalisme » que vous évoquez n’est-il pas simplement la démonstration de l’entente entre les pouvoirs religieux et politiques en matière de démographie, quelles que soient leurs raisons respectives ?

      Je ne prétend pas que l’incitation religieuse soit seule responsable de la surpopulation humaine, mais c’est tout de même le Vatican qui encore aujourd’hui est le premier opposant acharné à toutes mesures qui pourraient la réduire. Je cite d’ailleurs la responsabilité de l’Eglise en matière de surpopulation, simplement comme exemple de son obscurantisme, l’inquisition ou le sort fait à Galilée en étant d’autres trop connues.


    • Eric F Eric F 2 juin 2018 09:48

      @Claudec

      Les motivations des politiques sont relatifs à la puissance, militaire, territoriale ou désormais économique, c’est ce dernier cas qui prévaut dans l’attalisme, qui supplée les carences du natalisme en quelque sorte.
      Autant l’islam continue à promouvoir la subversion démographique (voir les déclarations d’Erdogan sur les 5 enfants par femme auprès de la diaspora turque en Europe), autant l’église catholique a changé radicalement de discours, le pape a même utilisé une formulation controversée https://www.lemonde.fr/europe/article/2015/01/20/pour-le-pape-les-catholiques-ne-doivent-pas-se-reproduire-comme-des-lapins_4559364_3214.html

    • Claude Courty Claudec 2 juin 2018 11:13

      @Eric F

      La lucidité du Pape, probablement suscitée par le degré de misère dont il venait d’avoir le spectacle dans un bidonville, a hélas vite été mise sous l’éteignoir, pour un raison bien simple : Ce n’est pas au moment ou la religion concurrente encourage l’augmentation de ses troupes qu’il faut faire de même.
      Plutôt disparaître soi-même, en entraînant l’espèce et la planète avec soi que de voir diminuer le nombre de ses fidèles. Est-il une collectivité, de la plus à la moins peuplée, qui n’ait pour premier souci de voir croître ses effectifs, ne serait-ce que parce qu’ils la font vivre ; qu’il s’agisse de fidèles, de combattants, d’adhérents, d’électeurs, de clients, ... ?
      Sauf peut-être l’entreprise à vocation économique, pour des raisons de rentabilité.

    • Eric F Eric F 2 juin 2018 17:53

      @Claudec

      " Est-il une collectivité, de la plus à la moins peuplée, qui n’ait pour premier souci de voir croître ses effectifs, ne serait-ce que parce qu’ils la font vivre ; qu’il s’agisse de fidèles, de combattants, d’adhérents, d’électeurs, de clients, ... ?"
      Nous sommes d’accord sur ce point, il ne s’agit donc pas d’une caractéristique spécifique des religions, mais de la plupart des groupes humains (et comme j’avais indiqué dans mon premier commentaire, il en va ainsi des organismes et groupes du monde vivant.

      Cependant, il y a des exceptions, les collectivités élitistes ont vocation à rester entre soi, avec un recrutement endogène ou trié sur le volet.

    • Claude Courty Claudec 2 juin 2018 18:32

      @Eric F

      La différence, de taille, est que les grandes religions – chrétienne en tête – prêchent avec obstination et tous azimuts la croissance et la multiplication des êtres humains alors que les autres groupes se contentent de la pratiquer, voire d’en contester le bien fondé pour quelques uns.

      Qu’entendez-vous par collectivités élitistes ? En connaissez-vous qui ne le soient pas, alors que cela relève du caractère pyramidale de toute structure hiérarchisée comme l’est la société des hommes et des autres espèces, sauf exception ?

    • Eric F Eric F 2 juin 2018 19:42

      @Claudec

      il peut y avoir une forme de concurrence démographique entre ethnies pas spécifiquement lié au fait religieux.

      Concernant les collectivités élitistes, je ne mentionnais pas la natalité mais la croissance par adhésion, que certains groupes humains préfèrent limiter -si on se place au niveau de pays, c’est par exemple le cas de Monaco-.

  • JBL1960 JBL1960 1er juin 2018 22:58
    @ l’auteur = Puis-je me permettre de vous proposer la lecture, d’extraits choisis de Sébastien Faure, et précisément, qui pourrait répondre à cette interrogation, avec Les crimes de Dieu, et les 12 preuves de l’inexistence de dieu. C’est en version PDF de 98 pages ICI.

    J’ai publié hier, et conjointement avec Résistance71 qui me l’a proposée et qui préambule avec quelques extraits choisis de Gargantua de Rabelais, une nouvelle version PDF du Discours de la servitude volontaire d’Étienne de la Boétie, introduit par ce billet .

    Et pour conclure, je ne peux être d’accord avec votre affirmation et pour avoir lu et proposé une nouvelle version PDF de l’Entraide, un facteur de l’évolution de Pierre Kropotkine.

    Mais également pour avoir lu et proposé une nouvelle version PDF de « Dieu et l’État » de Michel Bakounine...

    Tout en tenant compte de la plus grosse erreur de PK qui fut la signature en 1916 du Manifeste des 16, cautionnant ainsi la « propagande par le fait » pour s’en détacher en écrivant « un édifice basé sur des siècles d’histoire ne se détruit pas avec quelques kilos d’explosif... ».
    De celle de Bakounine qui fut brièvement FM, comme de Proudhon qui lui s’était fait élire député, même s’il ne resta que 6 mois à l’AN avant de démissionner mais il cautionna ainsi le système électoral. Personne n’est parfait mais n’apprend on pas plus de ses erreurs ? Et je relève le fond de misogynie de S. Faure mais passe outre tant son propos est profond, dense, fouillé...

    • Claude Courty Claudec 2 juin 2018 04:59

      @JBL1960

      Merci de votre lien, mais les propos de S. Faure sont loin de me convaincre. Je n’ai aucune confiance dans l’anarchie pour établir la vérité en quoi que ce soit. Non parce qu’elle s’oppose à l’ordre, mais parce qu’elle le fait sans avoir pris préalablement soin de savoir ce qu’est exactement la condition humaine, ce qui, selon moi, revient à lutter contre un ennemi sans le connaître ; comme le font au demeurant tous les tenants de la lutte des classes, qui se réduisent ainsi à l’état de la mouche qui se cogne obstinément à la vitre qu’elle ne voit pas.
      Même chose pour ce qui est du discours de La Boétie. Qu’importe de reprendre ou de ne pas donner, en l’absence de la conscience de ce qui préside incontournablement aux échanges entre dominants et dominés. ?
      Je ne crois pas non plus en ces 12 preuves de l’inexistence de Dieu de S.F., qui ne me paraissent bonnes qu’à alimenter une polémique de laquelle des théologiens rompus à cet exercice et la foi du charbonnier ne peuvent que sortir vainqueurs. Je préfère m’en tenir à la démonstration du fait que la bonté divine n’existe pas, démonstration à laquelle un minimum d’attention portée à la condition humaine suffit.
      Je serais toujours heureux de débattre de ce qui précède, et me permet de vous recommander entre temps la lecture de mon « Précis de pyramidologie sociale » ou à défaut, la visite de mon blog ICI

  • Moonlander Moonlander 1er juin 2018 23:35

    j’ai décidé de ne croire en rien et même si dieu et dieu font trois, trois c’est vraiment pas grand chose alors ne croire en rien ne fait aucune différence.


  • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 1er juin 2018 23:54

    Paraît que Dieu soit omnipotent...alors qu’il se sorte les doigts du cul la feignasse. Dieu n’est qu’un planqué fonctionnaire. Voili voila !


  • tobor tobor 2 juin 2018 00:48

    À mon avis, peu importe quel ou quels « Dieu/x », la vraie question est « croire ou ne pas croire ? »
    .
    Par essence, le fait de « croire » dispense de *démonstrations objectives et tangibles de son propos et protège de celles* des détracteurs. Néanmoins, le rattachement à telle ou telle religion n’a pas forcément la croyance comme motivation, ce peut aussi être l’appartenance/le rapprochement avec un groupe social où avoir une place. La religion peut n’être qu’un signe de ralliement avec tout un faste et rituels démonstratifs avec une fable à certes prendre très très au sérieux !
    .
    S’il s’agit de croire, n’est-ce pas un peu comme un jeu ? On a vrai ou on se trompe ??? Gagné ou perdu ? Un suspens dont je suis pleinement heureux d’être étranger !


    • Attila Attila 2 juin 2018 01:17

      @tobor
      «  La religion peut n’être qu’un signe de ralliement avec tout un faste et rituels démonstratifs  »
      C’est ainsi que en Pologne, en 1980, il y avait des catholiques pratiquants mais non croyants car l"Église catholique était un lieu d’opposition au régime communiste polonais.

      .


    • Claude Courty Claudec 2 juin 2018 05:44

      @tobor


      Prendre « très très au sérieux » n’est-il pas le contraire d’un jeux ?
      Vous noterez par ailleurs que mon article ne se réfère pas davantage à un Dieu qu’à un autre. Il s’agit effectivement de savoir s’il faut ou non y croire ... et pourquoi.

    • tobor tobor 2 juin 2018 21:00

      « @Claudec
       »Prendre « très très au sérieux » n’est-il pas le contraire d’un jeux ?
      Par exemple faire le jeu d’être très sérieux, jouer la comédie.


    • Claude Courty Claudec 2 juin 2018 21:44

      @tobor

      il est vrai qu’il y a cinq options :
      - Ne pas croire (l’athéisme)
      - Douter (l’agnosticisme)
      - Faire semblant de croire, jouer la comédie, quelle que soit sa catégories d’appartenance ci-dessus.
      - S’en foutre, être indifférent à la manière d’un être dénué de spiritualité.

    • JC_Lavau JC_Lavau 2 juin 2018 21:50

      @Claudec. Vous reprendrez bien un peu de spiritualité dans votre thé ?


    • tobor tobor 4 juin 2018 00:27

      @Claudec
      Autant en faire six option car « S’en foutre, être indifférent à la manière d’un être dénué de spiritualité. » est facilement scindable en :
      - Être sans avis car occupé/intéressé par d’autres voies spirituelles
      - S’en foutre car dénué de spiritualité


    • Jean Keim Jean Keim 6 juin 2018 07:07

      @Claudec
      L’agnosticisme est d’après le dictionnaire CNRTL : Doctrine ou attitude philosophique qui considère l’absolu inaccessible à l’intelligence humaine », ce qui n’est pas tout à fait le doute.


    • Claude Courty Claudec 6 juin 2018 08:35

      @Jean Keim

      C’est vrai, vous avez parfaitement raison, mais j’ai fait court afin de positionner l’agnosticisme par rapport aux certitudes de la foi, comme de l’athéisme quand il se fait religion du non-Dieu (cf M. Onfray - Traité d’athéologie par exemple).

  • Étirév 2 juin 2018 04:11

    Une confusion a souvent régné au sujet de Dieu, c’est-à-dire entre le Principe ou puissance cosmique qui organise l’Univers mais ne créent pas (les corps actifs de la chimie, agissant dans les radiations astrales qui les propagent comme atome-force), et la Femme, la Déesse-Mère qui crée l’enfant : la Femme seule peut créer, elle seule enfante.
    Si nous cherchons dans chaque pays comment fut représentée la Divinité dans le monde primitif, nous la trouvons toujours sous une forme qui symbolise la jeunesse féminine et l’esprit.
    Un nom générique que toutes les mythologies ont conservé la désigne, c’est Hébé, qui se prononce aussi Hévé ou Héva. Chez les Hindous, en ajoutant devant ce nom l’article démonstratif D, on fait Dêvâ ou Dèvî ou Diva ou Dêvani ; plus tard, ce nom deviendra Daïva ou Dieva.
    C’est cet ancien nom, qui a traversé les siècles et plusieurs religions pour arriver jusqu’à nous, qui est l’origine du mot « Dieu ». Longtemps il fut écrit Diev. C’est au moyen âge seulement que le V fut remplacé par un U et que l’on écrivit « Dieu ». Dêvâ a fait Dea, qui, masculinisé, est devenu Deo, Deus. Ce nom signifie au propre « la Dame », mais allégoriquement « la lumière », « l’esprit » (celle qui fait la lumière).
    Dêvâ vient de Div (briller), c’est un être brillant, et longtemps on dira : « Dieu veut dire celui qui brille ».
    Rappelons que ce mot Dieu n’apparaît pas dans la Bible primitive où Hevah le remplace d’abord, puis arrive à être caché, supprimé ; enfin on lui substitue le mot « Eternel » quand les traducteurs qui ont voulu masculiniser l’antiquité eurent supprimé tout ce qui est féminin.
    La plupart de ceux qui ont écrit sur la Religion (Lamennais, de Bonald, Eckstein, Frédéric de Schlegel, etc.), affirment la nécessité d’une révélation primitive, parce qu’ils trouvent que ce n’est pas dans l’homme qu’est la lumière, et ils la cherchent en dehors du monde ; ils créent un Dieu qu’ils mettent au-dessus d’eux pour avoir un Être à qui ils puissent rendre hommage sans s’humilier, car ces religieux sont de grands orgueilleux, un Être qu’ils font mâle pour ne pas avouer que c’est la Femme qui mérite le culte et les hommages qu’on lui rend, que c’est Elle qui s’éleva si haut au-dessus de l’homme. Et une fois enfoncés dans ce système, ils ne peuvent plus en sortir. Comment définir cette révélation divine ? comment l’expliquer ? C’est alors que naissent les discussions, les chicanes d’hommes à hommes ; les uns l’affirment dans son expression la plus ridicule, la plus grossière, les autres la nient, d’autres l’expliquent, mais pas un ne signale la cause du malentendu : l’orgueil de l’homme.
    Toutes ces luttes, toutes ces chicanes, toutes ces injures qui ont rempli la vie des théologiens et des savants, sont la juste punition que se sont infligée à eux-mêmes ceux qui n’ont pas voulu reconnaître le vrai rôle de la Femme, la grandeur de son inspiration, et lui ont refusé ce premier hommage que la Religion naturelle impose : la Foi.
    La foi, c’est la confiance dans le décret de l’Esprit féminin ; la mauvaise foi, c’est l’affirmation du décret opposé à cet Esprit.
    Pas de vie sociale et morale sans la foi en la parole de Vérité !


    • Eric F Eric F 2 juin 2018 09:53

      @Étirév
      les Byzantins discutaient du sexe des anges, vous remontez ce débat sur le sexe de Dieu smiley


  • Matlemat Matlemat 2 juin 2018 08:38

    Les religions sont encore utiles pour le contrôle des masses.


  • zygzornifle zygzornifle 2 juin 2018 08:44

    A une certaine époque les Chrétiens mettaient a mort les non croyants et les infidèles , ça finira par revenir mais les chrétiens bouddhistes athée déistes non croyants feront partis des morts ....


  • zygzornifle zygzornifle 2 juin 2018 11:14

    Croire en Dieu ? Je ne vois pas l’air que je respire , je ne vois pas l’électricité qui passe dans les câbles , ni les ondes radio wifi Bluetooth ni la tnt ni les UV ni les infrarouges etc , alors pourquoi ne pas croire a quelque chose que l’on ne vois pas ? En tout cas j’ai bien vu l’augmentation de la CSG sur ma retraite grâce a Macron et vu la perte de pouvoir d’achat qui en résulte ..... 


  • Matlemat Matlemat 2 juin 2018 12:01

     Une religion pas plus ridicule que les autres (en anglais) :

    https://en.wikipedia.org/wiki/Flying_Spaghetti_Monster


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 2 juin 2018 12:11

      @Matlemat Bonjour. Oui, pour se foutre de la poire de la bigoterie ambiante je finirai par sortir avec une passoire sur la tête.


    • Claude Courty Claudec 2 juin 2018 12:35

      @Matlemat

      Nommer un hypothétique créateur « spaghetti volant invisible » plutôt que Dieu, est-il plus original et imaginatif qu’amusant ou stupide ? That is the question.

    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 2 juin 2018 12:58

      @Claudec

      Bonjour. Le pastafarisme a été créé par des universitaires usa qui en avaient marre que les créationnistes viennent les emmerder dans leurs enseignements .Une forme humoristique de réponse du berger a la bergère.


    • Matlemat Matlemat 2 juin 2018 14:17

      @Claudec
      En tout cas la foudre n’est pas tombée sur les créateurs de cette « religion » et Dieu serait vraiment méchant de les juger et de les punir post-mortem pour ce manque de respect.


    • Matlemat Matlemat 2 juin 2018 14:25

      @Aita Pea Pea, Bonjour, pas de passoire intégrale dans les lieux publics j’espère...


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 2 juin 2018 14:57

      @Matlemat

      Salut. La seule restriction est sous l’orage en cas de port de passoire métallique ( ce qu’exigent les intégristes) . Perso c’est passoire plastoc . Cage de Faraday et tout et tout . Vive le grand Spaghetti !


    • Claude Courty Claudec 2 juin 2018 16:30

      @Aita Pea Pea & Matlemat


      Bonjour.
      C’est un humour qui en vaut bien d’autres il est vrai. Reste à espérer qu’il contribue à faire évoluer les esprits.

    • JC_Lavau JC_Lavau 2 juin 2018 19:54

      @Claudec. Un concours de stupidité ? Suspense !


    • Matlemat Matlemat 2 juin 2018 20:35

      @Aita Pea Pea
      Le Monstre spaghetti est grand ... 


    • Matlemat Matlemat 2 juin 2018 20:44

      @Claudec
       Difficile de se mettre dans la tête d’un croyant, je crois que beaucoup prendrait cet humour comme une agression. 


  • Spartacus Lequidam Spartacus 2 juin 2018 12:13

    Si vous ne croyez pas en dieu, après la mort il y a le néant. Rien. 

    C’est là aussi une forme de croyance.

    S’il existe un dieu, a bien regarder il n’intervient en rien, et seules des règles comme la gravité, la vitesse de la lumière, etc, régissent notre monde...

    On serait plus dans une sorte de jeu vidéo laissé à lui même de « l’évolution non programmée », avec une destruction créatrice. 

    La conscience, le libre arbitre, qui nous caractérise, qui nous fait poser ces questions ne serait qu’un élément du jeu dont nous ne comprenons pas le sens.




    • Claude Courty Claudec 2 juin 2018 13:24

      @Spartacus


      Par définition, le néant n’est par rien, puisqu’il est le néant.
      Quant à savoir si après la mort il n’y a rien, rien de moins certain, puisqu’après que notre corps soit devenu déchet organique, resteront toujours les atomes impérissables dont nous étions fait, qui seront simplement recyclés par mère nature.
      De notre vivant, nous n’aurons jamais été qu’un être formé de ces atomes, animé par une énergie résultant de leur assemblage.
      Telle est du moins ma conviction.

  • karim 2 juin 2018 13:15

    30. Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. Et Il pardonne beaucoup (Coran : La Consultation)  


    • Matlemat Matlemat 2 juin 2018 14:28

      @karim
      Même l’enfant mort-né ?


    • karim 3 juin 2018 17:50

      @Matlemat
      Est-ce que cet enfant est responsables de la pollution de l’environnement ; de la famine qui règne dans le monde, de l’insécurité dans nos sociétés, des guerres, de l’accaparement des richesses par une minorité...etc etc ....


    • Claude Courty Claudec 3 juin 2018 18:20

      @karim

      Réponse digne de Schopenhauer, mais c’est précisément parce que cet enfant n’y est pour rien que la question dérange et qu’il ne reste plus qu’à avoir recours à un procédé relevant de l’art d’avoir toujours raison.
      Quant à l’accaparement des richesses par une minorité, il s’agit avant tout d’une répartition inhérente à la condition humaine et à ses hasards. (Voir à ce sujet “Précis de pyramidologie sociale”).

    • Matlemat Matlemat 3 juin 2018 20:18

      @karim , la punition divine n’est en rien garantie, mais il est possible d’avoir un sens moral, un comportement responsable envers les autres et les générations futures sans avoir de religion. 



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