jeudi 5 novembre 2009 - par Emile Red

Féminisme, outil inconscient du libéralisme ?

Il serait bienvenu de revenir sur l’histoire d’un mouvement qui, à force de coups d’éclat et de revendications sociales, devait restituer les droits légitimes des femmes. D’Olympe de Gouges à Simone Veil, que de luttes menèrent celles qui, aux contours d’un nouveau monde, disparurent dans les tourments des trois derniers siècles et la traîtrise d’un monde contemporain assoiffé de biens et de pouvoir.

Pourtant, si notre société actuelle parle beaucoup, trop peut-être, de la condition féminine, les avancées sociales et politiques peinent à venir. L’émancipation qui fut le combat de milliers de militantes, d’écrivaines, de philosophes n’est pas au rendez-vous. Le rapport annuel du Secours Catholique tire la sonnette d’alarme, de 51% des aides qu’étaient allouées aux femmes en 1999, nous sommes passés à 54,4% en 2008 et la crise faisant, rien ne permet de penser que cette augmentation s’infléchisse au cours des mois à venir. De plus nous apprenons que sur l’ensemble des femmes accueillies, 90% vivent sous le seuil de pauvreté.

Marie Olympe de Gouges préconisait dans sa "Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne" l’émancipation par l’égalité entre les sexes. Si l’émancipation semble s’être développée au long du XIX ème et du XXème siècle, elle prit un visage différent depuis les années soixante, d’égalité à conquérir dans toutes les strates de la société, le nouveau dogme promouvait la "libération de la femme" et déplaçait le mouvement sociétal solidaire vers une réflexion et des intentions plus individualistes. La lutte pour le droit à la contraception qui débutait cette mutation, puis l’avortement réduisirent à peau de chagrin les revendications autrement plus importantes que l’égalité nécessitait, d’autant plus que la globalité des aspirations aurait certainement généré ces mêmes conséquences.

D’autre part, la confusion qui fut faite par les féministes entre "liberté" et "autonomie" ne renforça pas la condition des femmes en les isolant par affinités intellectuelles, de classe ou même religieuses, tant est si bien que l’investissement social, politique ou syndical fut souvent dénoncé comme asservissement au pouvoir masculin. Il en résultat que les avancées que l’on pouvait présager après la fin de la deuxième guerre mondiale et le début des trente glorieuses se limitèrent à des combats spécifiques qui détournèrent nombre de militantes tant que de citoyennes du besoin élémentaire d’égalité. La trop grande spécialisation des batailles occulta, de fait, le but final.

Parallèlement, c’est au cours de ces décennies que le pouvoir industriel et financier croissait, trouvant un terreau propice dans ce féminisme favorable à l’individualisation féminine et à la réduction de la cellule familiale. Au même moment où la création de nouveaux besoins envahissait notre société, de plus en plus de femmes affirmaient leur "liberté" en rejoignant le marché du travail. Pour les industriels, le nouveau modèle n’était pas la famille vivotant d’un seul salaire, mais la femme libre s’épanouissant dans l’assouvissement de technologies modernes. L’aubaine de la multiplication par deux des besoins associée à la saturation du marché de l’emploi permettait l’accroissement des profits tout en réduisant les masses salariales. Pour les milieux d’affaire, économiquement, la famille ne satisfaisait pas, et ils trouvaient un allié objectif dans l’individualisation que les mouvements féministes défendaient. Dans le couple séparé le besoin doublait, en sus, la monoparentalité augmentait les biens dévoués aux enfants, et les salaires se trouvaient limités par la demande élargie.

Ainsi, depuis les années soixante dix, les campagnes publicitaires, les médias dédiés, les biens sexués se développent dans le cadre dénaturé de la dogmatique féministe. Liberté, émancipation, individualité sont les slogans qui envahissent la sphère publique noyant le juste combat pour l’égalité dans de vaines broutilles, os à ronger d’histoires de foulard ou de berceaux congélateurs. La liberté a pris le pas sur l’autonomie qui devait mener à l’égalité.

Pour la classe dirigeante, l’individualisation de la femme hors du couple est aussi un atout majeur dans l’espace revendicatif, moins de confrontation familiale appelle moins de débat d’idée, moins de prise de conscience et moins d’intention syndicale et ce, de la part des deux sexes. De surcroît, l’entretien par les politiques de droite du succédané qu’est l’immigration, dans la destruction de l’offre, est un moyen indéfectible pour masquer les injustices promotionnelles et salariales qui sont faites aux femmes dans le milieu du travail.

Nous sommes passé en l’espace d’un siècle d’un objectif louable, juste et légitime, par la perversion des idées menée de concert par les pouvoirs et un militantisme extrême autant que naïf, à une déstructuration quasi accomplie d’une société prometteuse. Que ce soit par l’anéantissement des prétentions féminines aux desseins égalitaires de notre république, aujourd’hui, le seul motif d’inquiétude qui fédère est la lutte contre la paupérisation et ses corollaires que sont l’insécurité et l’immigration, alors que la réussite des femmes ne pouvait que bénéficier aussi aux hommes. Alors que nous sommes encore à définir le rôle de chacun dans les espaces intimes ou publiques, que le partage des fonctions n’est pas établi, que le combat émancipateur est en roue libre ou à la remorque d’une actualité biaisée, les femmes sont toujours discriminées, leurs salaires sont toujours inférieurs, elles sont encore victime du patriarcat entretenu par la classe dominante et de traditions obsolètes défendues par cela même qui les exploitent, l’importance de leur implication sociologique demeure secondaire aux yeux du paternalisme tout puissant. 

Où sont les "chiennes de garde" pour défendre la légitimité, où sont "ni putes ni soumises" pour défendre l’égalité, où sont "Choisir", le "MLF" pour définir les règles d’émancipation, où sont les "Pénélopes" pour informer ? L’espace médiatique est muet, la longue litanie des récriminations, des espoirs, des martyres de la cause féminine reste silencieuse.

Les mères, les épouses, les filles et aussi toutes les femmes sont trahies par celles qui portaient leur espoir d’avenir.

 

« Depuis quelques années, tous les organismes internationaux s’accordent à reconnaître la féminisation de la pauvreté - aujourd’hui les femmes sont 70% des pauvres de notre planète et 60% des travailleurs pauvres (1/4 des travailleurs totaux) gagnant moins d’1 dollar par jour. Ce phénomène est accompagné de la féminisation des migrations (elles sont 51% des migrants vers les pays riches et 2/3 des réfugiés), de l’augmentation de la traite et du trafic des femmes, de l’esclavage et du travail forcé, et de la croissance des inégalités. »

 

Liens connexes :

http://www.marievictoirelouis.net/textes_historiques.php

http://www.alternativelibertaire.org/spip.php?article1967 

http://www.mix-cite.org/ 

http://www.collectifdroitsdesfemmes.org/ 

 

 



64 réactions


  • Gabriel Gabriel 5 novembre 2009 17:28

    Bonjour,

    Chacun sa croix mais la leur est plutôt lourde. Je pense que c’est par la femme que notre société évoluera tant il est juste et vrai que la séparation du spirituel et du sensuel chez un homme est signe de sa virilité, et la séparation du spirituel et du sensuel chez une femme est signe de sa prostitution. Il suffirait donc que toutes les femmes, ensemble, se virilisent, pour que le monde entier, se transforme en bordel. Mais c’est inutile, l’homme s’en est déjà chargé !

    Très bon article.


    • Paul Muad Dib 5 novembre 2009 22:30

      ? ?? golda meir, margareth thatcher, condoleza rice, madeleine albright, rachida dati, michelle alliot marie, hilary clinton, ..etc etc .que du desespoir.........


    • ecophonie ecophonie 6 novembre 2009 10:38

      Gabriel mon ange... chacun sa croix...il est juste et vrai (on dit juste et bon à l’église)... l’homme est mauvais amen.
      Vous vivez sur terre pas au ciel, descendez encore quelque barreaux de l’echelle pour revenir vers un peu de primitif, c’est pas plus mal des fois.
      Pourquoi porter une croix ?


  • Fergus Fergus 5 novembre 2009 18:02

    Bonjour, Emile, et merci pour cet article très pertinent.

    J’approuve totalement la partie finale et son questionnement : Où sont effectivement passées les féministes au moment où les femmes paient un tribut de plus en plus lourd à la paupérisation croissante de la société ?

    A toutes fins utiles, pour ceux que le mouvement féministe intéresse, j’ai écrit en avril un article sur une figure mal connue du féminisme : Hubertine Auclert.


  • brieli67 5 novembre 2009 18:26

     Pour mémoire, quelques déclarations de Jacques Chirac lui-même  :

    -« Pour moi la femme idéale, c’est la femme corrézienne de l’ancien temps : dure à la peine, qui sert les hommes à table, ne s’assied jamais evec eux et ne parle pas ». (1978)

    - « Comment voulez-vous que le travailleur français qui travaille avec sa femme et qui ensemble gagnent environ 15000 francs, et qui voit sur le pallier à côté de son H.L.M., entassés, une famille avec un père de famille, trois ou quatre épouses, et une vingtaine de gosses, qui gagnent 50000 francs par mois de prestations sociales sans naturellement travailler ! Si vous ajoutez à celà le bruit et l’odeur, eh bien, le travailleur français sur le pallier il devient fou ! Et ce n’est pas être raciste que de dire cela. Nous n’avons plus les moyens d’honorer le regroupement familial. Et il faudra enfin un jour poser le grand débat qui s’impose dans notre pays, qui est un vrai débat moral, pour savoir s’il est naturel que des étrangers bénéficient d’une solidarité nationale à laquelle ils ne participent pas puisqu’ils ne payent pas d’impôts. » (Jacques Chirac, Meeting électoral, 1990)


    Et depuis ? Y dit quoi le bouffon de la Reine Carla ?


    • Iren-Nao 6 novembre 2009 02:03

      Decidemment, il etait pas si mal le Chichi !!

      Merci de nous rappeler l’histoire des bruits et des odeurs, j’avais oublie le contexte.

      Mais sortir les phrases du contexte est tres tendance.

      Iren-Nao


  • Salsabil 5 novembre 2009 18:30

    Sublime article !

    Bravo, bravo et encore bravo.

    Voici enfin le sujet intelligemment abordé, hors de toute récrimination stérile. Vous avez mis le doigt (!) là où ça fait mal, ou tilt, ou ce que vous voulez. Quoi qu’il en soit, c’est très exactement ainsi que la bataille, malheureusement perdue (pour l’instant) , du féminisme se doit d’être vue.

    Aveuglées par l’accession à de toutes nouvelles « libertés », elles n’ont pas compris que l’homme s’engouffrerait dans cette brèche si joliment offerte pour rapporter les choses à son avantage.

    C’est la raison pour laquelle il faut aujourd’hui reprendre à zéro et mettre de côté ce qui n’est qu’un leurre au regard de l’essentiel, le noyau de cette égalité, simple principe, si difficile à défendre.

    Merci.


  • ZEN ZEN 5 novembre 2009 19:46

    Pas mieux que Philippe...


  • Jojo 5 novembre 2009 20:20

    Merci Emile Red,
    J’avais déjà entendu évoquer la thèse que vous développez dans la vidéo d’Aaron Russo sur les confidences de Nick Rockefeller et vu le contexte du 09/11, j’avais décidé jusqu’à plus ample informé de la prendre avec les précautions d’usage…

    70% des pauvres de la planète… Je n’aurais pas dû smiley

    http://www.dailymotion.com/video/x3qiv7_aaron-russo-sur-le-11-septembre-le_politics


  • Iren-Nao 6 novembre 2009 02:14

    Sacre bon article Emile Red !

    Les Femmes, avec l’aide de cretins dans mon genre se sont fait copieusement mettre avec ces histoires de soit disant liberte.

    Cela a juste ete (volontairement ?) un autre moyen de destructurer la Societe et donc d’affaiblir les individus en les divisant.

    Pain beni pour le commerce et les patrons.

    Iren-Nao 


  • Gazi BORAT 6 novembre 2009 08:18



    @ Emile Red

    Excellent article !

    Les combats féministes des années soixante-dix sont révélateurs de cette ambiguité..

    Pour ce qui était de la lutte pour le droit des Femmes à disposer de leurs corps, à la libéralisation de la législation sur la contraception et l’avortement, ces combats étaient légitimes et universalistes..

    Par contre, le MLF de cette époque, s’il fit éclater nombre de structures « gauchistes » en créant un clivage sexuel, vira très vite à l’intégrisme stérile : réunions et meetings interdits aux hommes, suspiscion systématique de fascisme masculin pour toute relation hétérosexuel, homosexualité féminine (pour les plus extrèmes) instituée comme norme, etc..

    Aujourd’hui, qu’en reste-t-il ?

    Des retraitées qui ne sont guère montées au créneau lorsque fut institué le déremboursement des contraceptifs oraux « médication de confort » et leur recyclage dans des discussions stériles sur le voile sans jamais ni mains tendues ni tentatives de dialogues avec ce qui aurait dû être considéré comme « des soeurs opprimées à écouter et à soutenir »..

    Paradoxal positionnement des féministes « classiques » sur cette question du voile : les prostituées en leur combat de la fin des années soixante-dix (rappelez-vous « Ulla » et l’occupation à Lyon de l’Eglise St Nizier ) furent considérées comme des femmes « disposant librement de leur corps » tandis que celle qui choisissaient de se couvrir la tête étaient automatiquement considérées comme « aliénées par le patriarcat ».

    Le minimum aurait été d’ouvrir un dialogue et de s’informer à la source..

    Sinon, pour le sujet principal de votre article : totalement en accord avec vous..

    gAZi bORAt


    • blitz 6 novembre 2009 10:51

      Impressionnante cette capacité à retomber sur les problèmes de voile, d’islam. C’est vrai que le sujet n’est pas assez débattu (et avec quelle maestria, avec toujours les mêmes intervenants et les mêmes prises de positions plus ou moins affichées) ailleurs sur agora...


    • Emile Red Emile Red 6 novembre 2009 11:22

      Blitz,
      Vous n’avez pas bien lu, justement je dis et Gazi le répète que le débat sur le voile est une façon de détourner le vrai problème qu’est celui de l’égalité des femmes.

      Quand on parle du voile on ne parle pas d’autre chose et en particulier des différences criantes de salaires et d’adaptation de la société aux différences naturelles entre la femme et l’homme.
      Tout au contraire ce cache misère sert à détourner des évolution à contrepied de notre monde vers une paupérisation grandissante de la femme aussi bien économique que culturelle ou sociale, comme il est rapellé plus haut pour les retraites par exemple. 


    • Emile Red Emile Red 6 novembre 2009 12:21

      Léon,

      Vous savez comme moi que l’argent est le nerf de la guerre...

      Justement ce que je reproche à beaucoup de mouvements féministes est de ne pas globaliser la lutte, de se battre pour l’avortement ne fera gagner que l’avortement et ne règlera pas les autres problèmes culturels.

      Je suis persuadé que la société paternaliste freine perpétuellement des quatre fers et si elle laisse du mou c’est pour mieux brider ailleurs.
      Il n’y a qu’à voir comment les peines pour viol sont en train de diminuer procés après procés et particulièrement quand la femme est monétairement plus faible que l’adversaire.
      Idem pour le harcellement ou les violences conjugales, ce qui, au demeurant n’est pas étonnant dans la mesure où c’est une énorme majorité d’hommes, loin d’être progressistes, qui font les lois ou qui les appliquent.

      Un autre exemple que vous avez du remarquer, au fur et à mesure que les moyens contraceptifs évoluent, le débat sur l’avortement est remis sur la table avec de plus en plus de réactions vindicatives, ce qui corrobore l’idée que séparer les idées c’est en être à terme le fossoyeur et quel que soit l’opposant.

      D’autre part, le problème des femmes battues ne peut être réglé qu’au cas par cas mais avec un tronc commun aux autres luttes d’émancipation, justement parcequ’il touche tous les milieux mais que les comportements sont totalement différents à chacun de ces milieux. La femme battue suite à l’alcoolisme le plus souvent dans les classes populaires n’a de point commun que le résultat et le traitement judiciaire avec la femme battue par un mari PDG qui veut asseoir son pouvoir, mais c’est par une reconnaissance générale de l’égalté dans toute la société que peut venir le changement, tout autre action n’est qu’un pis allé qui entérine de fait les violences.


    • Gazi BORAT 6 novembre 2009 12:46

      @ Emile Red

      « de se battre pour l’avortement ne fera gagner que l’avortement et ne règlera pas les autres problèmes culturels »

      Entièrement d’accord..

      C’est le problème de ces luttes catégorielles qui, en fin de compte, maintiennent le statu quo.

      Les structures centrées sur l’antiracisme, sur l’écologie, etc... participent du même état de fait. La contestation est atomisée, le pouvoir lâche quelques miettes sur des revendications « sociétales » mais rien ne change..

      gAZi bORAt


    • Emile Red Emile Red 6 novembre 2009 16:08

      Pourquoi donc une révolution ?

      Une forte implication politique et syndicale donnerait tout autant de moyens.
      Il est évident et j’en conviens qu’elles ont gagné quelques batailles mais ce ne sont que des gouttes d’eau et qui plus est non définitives, rien n’est inscrit dans le marbre.
       
      Si la contraception ou l’avortement sont des avancées majeures, elles n’ont pas grand force en cas de remise en question, ce qui est d’ailleurs le cas.
      Je crois plutôt que c’est de s’être dispersé qui repousse aux calendes grecques toute avancée sociale.


  • Emile Red Emile Red 6 novembre 2009 08:51

    Merci à tous.

    Je suis assez dubitatif sur la prise de conscience de l’ensemble de la société sur la gravité de la paupérisation féminine et le non accès au minimum vital.

    Si ce phénomène progresse, ce peut entrainer de dramatiques conséquences sur la viabilité des enfants à venir et plus simplement sur la pérénité humaine, ce qui n’est pas un mince problème sur l’entière surface du globe.

    Les articles qui se multiplient en haut de page d’Avox sur la grippette finissent par lasser quand d’autres contingences sont beaucoup plus cruciales concernant la santé publique ici et ailleurs.


  • ZEN ZEN 6 novembre 2009 10:39

    "La chute du travail en intérim pénalise les jeunes mères : la garde de l’enfant constitue un énorme frein à la reprise d’un emploi ou d’une formation. La proportion de femmes seules rencontrées dans les différents centres de associatif est passée de 49,5% en 1989 à 60,3% en 2008." (B.)


  • xbrossard 6 novembre 2009 12:06

    @zen

    Je vais certainement me faire tabasser en disant ça...mais s’il y a tant de familles monoparentales pauvres, c’est peut-ête aussi parce que notre société le permet...

    Il y a quelques dizaines d’années de ça, les gens restaient ensemble plus facilement, et est-ce qu’il y avait plus de violence ? mystère (pour les détracteurs, j’attends des chiffres avec les sources....)

    D’ailleurs avec la crise, on voit que un certains nombre de couples ne divorce plus, car trop cher...quitte à commencer à discuter et peut-être réétudier la question...combien de couples maintenant se séparent pour un oui ou pour un non, même s’il y a des enfants.

    Je crois pour ma part que dans notre société, telle qu’elle est, c’est à dire adapté au niveau de vie pour une couple où les deux travaillent, il n’y a pas vraiment de place pour les célibataires à petit salaire...et je dirais même plus, je crois que vu la démographie actuelle, le modèle de célibataire généralisé avec chacun sa maison, sa voiture, ses biens (polluants, bien sûr) n’est pas viable à long terme...

    le libéralisme a voulu nous faire croire que l’on pouvait vivre chacun individuellement chez soi, avec tout le confort et une vision du couple « consommateur » (je consomme l’autre comme un loisir) malheureusement cela ne créé que frustration, mal être et surconsommation pour compenser la solitude.


  • ZEN ZEN 6 novembre 2009 12:18

    Xb
    Bonjour,
    Tabasser n’est pas mon genre smiley
    j’apportais juste une remarque factuelle relevée ce matin, mais symptomatique
    Le problème que vous évoquez pose un problème civilisationnel et moral qui mériterait de longs développements
    Autrefois, le salaire du mari suffisait à faire vivre correctement toute une famille
    Vous dites« avec la crise, on voit que un certains nombre de couples ne divorce plus »
    Peut-on mesurer ce que vous avancez ?
    Un couple n’est pas (seulement ) une association d’intérêts...


  • King Al Batar Albatar 6 novembre 2009 13:12

    je vous conseille de lire, si ce n’est pa déjà fait, « vers la feminisation » d’Alain Soral, cette personne qui peut etre detestable sur certains points, a au moins le mérite d’avoir des raisonnements sensé et une capacité d’analyse sur certains sujet qui est interessante.

    En ce qui concerne la pauvreté des femmes, je reste quand même dubitatif. Je suis issu d’un milieu très pauvre, et j’ai eu l’occasion de constaster que les personnes les plus pauvres en France, bien sur, sont les hommes.

    Il n’y a qu’à regarder dans la rue qui sont les SDF, il y a une grosse majorité d’hommes, et si effectivement il y a des disparités salariale entre hommes et femmes au niveau des hauts postes et des hauts revenus, je pense qu’au niveau des bas revenus cette tendance s’inverse.

    je parle en France, et dans les milieu très pauvre (HLM du 93). Vous constaterez que les voies légales de remuneration que l’on propose à la jeune beurette ou noires issu des quertier qui puent la merde sont bien souvent moins merdiques que celle qu’on va proposer au jeune homme.

    De plus la femme à toujours la possibilité de s’en sortir si elle est mignonne, l’homme moins.

    je pense que le feminisme aujourd’hui en France est un faux combat, car la femme n’est pas une categorie sociale, et hormis le sexe, j’aimerai bien qu’on m’explique le point commun entre une caissière à Lidl et une avocate.

    Le vrai combat est de relever le niveau de vie des classes les plus faibles, les prolos et même les sous prolétaires, qui sont malheureusement plus nombreux que ce que l’on consent à reconnaitre, homme ou femme.

    La tertiarisation de monde du travail francais a contribué a une hausse considérable du niveau de vie et de l’indépendance feminine, du fait l’absence de penibilité physique du travail lié à une activité de commerce.

    Est ce la feminisation qui a entrainé la tertiarisation ou l’inverse, c’est une question à étudier, mais qu’on ne vienne pas chialer sur les salaire des caissières, comparativement aux salaires des ouvriers non plus....

    Je precise que mon raisonnement se limite à la France et n’est certainement pas verifiable à l’echelle de l’humanité.


    • Massaliote 6 novembre 2009 14:17

      « De plus la femme à toujours la possibilité de s’en sortir si elle est mignonne »
      Belle possibilité, le tapin pour tout recours ! et pour « l’absence de penibilité physique du travail lié à une activité de commerce », je ne pense pas qu’être caissière soit une sinécure, j’ai trop vu de caissières agressées verbalement par des clients mal embouchés, surtout des hommes d’ailleurs, pour ne pas penser à l’épuisement nerveux qui les menace. 


    • xbrossard 6 novembre 2009 14:34

      Je ne crois pas qu’albatar parler de tapin madame (ou mademoiselle, j’ai du mal à croire que ce message ne soit pas de la part d’une femme...). N’importe quel fille plus ou moins étudiante et bien faite de sa personne pourra se faire entretenir très facilement par ses nombreux prétendants....
      Et ne me dites pas que je me crois au moyen-age, j’ai vu beaucoup de filles dans cette situation...


    • Emile Red Emile Red 6 novembre 2009 14:35

      Que dire ?

      Les bras m’en tombent.

      Aller dire que l’activité de commerce n’est pas pénible, seul un rentier, un Robinson ou quelqu’un de dramatiquement naïf peut sortir de telles inepties, faut-il n’avoir jamais travaillé...


    • King Al Batar Albatar 6 novembre 2009 17:15

      Certianement que l’activité de commerce est penible, mais certainement moins que de tenir un marteau piquer, ramasser la merde ou leur ordure, foutre des parpins, bosser dans le BTP et autre metier exclusivement reservé aux hommes et rarement bien payé.


      En ce qui concerne le fait de profiter d’etre mignonne ce n’est pas forcément faire le tapin. Mais il n’empeche que je viens d’une cité de banlieu et là ou une jeune femme peut se faire inviter en soirée et avoir des distractions qui ne lui coute rien (puisqu’elle est invité), le jeune homme n’a pas cette possibilité puisqu’il est tout aussi pauvre mais obligé de payer pour deux.

      La galanterie est indispensable dans la vie, mais néanmoins elle coute cher, et la distraction est plus facile quand on est une femme d’un milieu pauvre qu’un homme.

      Et bien sur plus si afinité....

      Ce n’est pas faire le tapin, mais c’est etre hypocrite que de nier que dans une bonne partie des relation homme femme, il y a aujourd’hui une approche de statut social, et que la femme peut etre avec un homme de statut plus élevè, alors que pour le mec pauvre (hormis s’en sortir et avoir un bon salaire ce que je les encourage vivement à faire), si il veut sortir la belle c’est simple, soit il deale, soit il lui ment, soit il se branle !


    • King Al Batar Albatar 6 novembre 2009 17:35

      Et si vous lisez bien ce que j’ai ecris je parle de pénibilité PHYSIQUE.


  • bluelight 6 novembre 2009 13:51

    L’outil affiché du pseudo-libéralisme de fait néo-féodalité est l’idéologie multiculturaliste .


  • Big Mac 6 novembre 2009 14:01

    Oui bizarre cet article qui dit que la pauvreté ravage plus les rangs féminins que ceux masculins alors que 9/10ème des SDF sont des hommes.

    Et accuser le capitalisme et la modernité d’avoir brimé la femme, alors que les femmes les plus émancipés l’ont été précisément par le capitalisme et la modernité, c’est fort de café.

    Mais bon un anarcho-bolchévique vous expliquera mieux que moi comment l’anarchie défend les faibles et opprimés ou le bolchévisme a rendu les femmes heureuse.


    • Massaliote 6 novembre 2009 14:22

      Big Mac, l’article est fondé sur les constatations du Secours catholique. il y a plus d’hommes SDF parce qu’une mère fera tout pour garder un toit et parce que les femmes résistent mieux aux difficultés, question d’habitude. Elles ont souvent plus de ressources morales et baissent moins vite les bras.


    • Emile Red Emile Red 6 novembre 2009 14:28

      Pouvez vous définir « anarcho-bolchévique » ?

      Qu’une certaine modernité ait émancipé les femmes, surement, mais y adosser le capitalisme c’est une blague, à savoir que les états non capitalistes sont quasi inexistants et que les exemples anarchistes me manquent. Encore qu’il serait plus pertinent de dire que ce sont les femmes elles-même qui se sont émancipées parceque la modernité leur proposait quelques ouvertures.

      Quant au bolchévisme, vous devez faire mention au bloc de l’est, je suppose, qui n’a guère plus maltraité les femmes que le capitalisme réactionnaire.

      Tant est si bien que les plus militantes des feministes, hormis peut-être Simone Veil, étaient et sont encore quasiment majoritairement de gauche pour ne pas dire libertaires. Ce qui veut bien démontrer que le pouvoir oppresseur est certainement très proche du capitalisme et surement de vous.


    • Massaliote 6 novembre 2009 14:36

      Pour le bolchevisme, je constate que la gauche a toujours incité les femmes à travailler, faisant ainsi le jeu du capital qu’elle prétendait pourfendre et que ses plus grands combats portent surtout sur la contraception et encore beaucoup plus sur l’avortement et la libéralisation des moeurs. L’avortement et le travail libérateurs de la femme ! Alors que les principaux soucis de la plupart des femmes sont d’arriver à joindre les deux bouts, que j’en connais beaucoup qui voudraient se consacrer entièrement à leur famille et ne le peuvent pas. Oh la belle liberté que celle de subir un travail qu’on éxècre pour pouvoir simplement subsister ! Quant aux avortements on pourrait se demander pourquoi le nombre ne cesse d’augmenter alors que la contraception est à la portée de toutes. Peut être parce que les médias minimisent les dégâts causés à l’organisme qui le subit et que sa promotion est incessante. Après tout il faut bien que les labos aient des foetus à disposition... Rien de nouveau sous le soleil, les femmes toujours exploitées même si beaucoup ne le savent pas.


    • Massaliote 6 novembre 2009 14:42

      Emile Red,
      le bloc de l’est n’a pas PLUS EXPLOITE LES FEMMES ? Allez donc le dire aux athlètes féminines de l’Allemagne de l’Est, transformées en hommes à leur insu. Certaines n’ont toujours pas réussi à ce jour à savoir quels produits ont été employés.L’un d’elles a même été volontairement mutilée chirurgicalement par les autorités parce qu’elle voulait passer à l’ouest.


    • Gazi BORAT 6 novembre 2009 14:42

      @ Massaliote

      Je ne sais d’où proviennent vos chiffres mais l’avortement est un dernier recours.

      Que la contraception lui soit préférable : sans aucun doute, car l’IVG reste un acte chirurgical.

      Mais alors, pourquoi encore des IVG aujourd’hui ? Des jeunes filles pour qui l’accès à la pilule reste onéreux ou passe peut être après d’autres priorités ou encore le manque d’éducation et la croyance aux vertus de la méthode Ogino..

      gAZi bORAt


    • Emile Red Emile Red 6 novembre 2009 14:56

      Je n’ai jamais dit qu’elles n’avaient pas été maltraitées, je dis qu’elles ne l’ont pas été plus.

      Il y a de nombreux supports qui relatent des essais utilisant des femmes prisonnières ou tombées dans la pauvreté extrème comme cobayes aux USA, des expériences eugénistes en Suède ou au Canada, le traitement des mères célibataires en Irlande.


    • Gazi BORAT 6 novembre 2009 15:18

      @ MCM

      « Bolcheviks »

      A méditer : L’Artmée Rouge de l’ex Union Soviétique et Tsahal avient un point commun : l’engement de femmes dans des unités combattantes, sans discrimination, avec les hommes.

      Choix judicieux..

      Si je crois en l’absolue égalité des capacités des Hommes et des Femmes, je metrai un bémol sur un point particulier, la maitrise des armes à feu.

      Les femmes en effet apprennet plus vite le tir, sont plus posées et particulièrement redoutables. Question d’éducation, sans doute, les Hommes ayant trop à prouver leur virilité pour prendre de la distance par rapport à un outil au symbolisme évident.

      Sur les tireuses d’élites de l’Armée Rouge : leur effectif fut de 1.061 snipers féminines qui abattirent 12.000 soldats allemands.

      Anecdote :

      Un officier allemand capturé sollicita une rencontre avec l’homme remarquable qui avait abattu tant de ses soldats (79) mais il lui fut répondu que c’était impossible car cet homme remarquable était une jeune femme, Sasha Shevlyakova, tout juste décédée lors d’une confrontation entre snipers.

      gAZi bORAt


    • King Al Batar Albatar 6 novembre 2009 17:17

      @ Massaliote

      « une mère fera tout pour garder un toit et parce que les femmes résistent mieux aux difficultés, question d’habitude. Elles ont souvent plus de ressources morales et baissent moins vite les bras. »

      Et puis elle touchent des allocs aussi, que l’homme il paye une pension.... Il y en a un qui est obligé de travaillé et pas l’autre en somme !


    • Gazi BORAT 6 novembre 2009 18:07

      @ leon

      Merci de la référence..

      Sur la Russie, je viens de découvrir le travail d’un gardien de l’administration des camps, Danzig BALDAEV, qui, de 1947 aux années 90, a minutieusement dessiné ou photographié les tatouages des droits communs soviétiques..

      Dans l’édition en langue anglaise que j’ai lu, il existe six tomes !!

      http://nouvellerevuemoderne.free.fr/russian_tattoo.htm

      gAZi bORAt


  • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 6 novembre 2009 15:05

    Article ambigu : vous semblez opposer la mouvement de libération individuelle des femmes à leurs revendications économiques et sociales, comme si les secondes étaient incompatibles avec les premières, d’où l’étrange impression qu’il faudrait revenir au statut personnel antérieur des femmes, dans la famille par exemple, pour renouer avec leur droits collectifs.

    Ce qui est nouveau, en effet, c’est le libéralisme étendu aux droits des femmes, comme cela est exigé par la principe de l’universalité des droits fondamentaux qui sont au cœur des droits individuels de l’homme, mais le libéralisme peut être de droite ou conservateur des inégalités ou de gauche, c’est à dire incluant la lutte pour les inégalités sociales et économiques dont je ne vois pas en quoi les féministes actuelles et/ ou les syndicats aient abandonné l’urgente nécessité. Il suffit pour le savoir de consulter les site des organisations que vous citez, afin d’en analyser le contenu, ce qui manque dans votre argumentation.

    Cette opposition fictive et mystificatrice entre les droits individuels et les droits sociaux fait justement l’affaire du libéralisme conservateur. Ne vous faites pas le complice de cette mystification en la reprenant à votre compte.


    • Emile Red Emile Red 6 novembre 2009 15:31

      Vous ne m’avez pas bien compris, je n’oppose pas les deux facettes d’un mouvement, je prétend que l’objectif d’une égalité ne peut qu’être un combat global incluant la libération individuelle tout autant que les droits sociaux, et que ne défendre qu’une seule branche tend à faire disparaître non seulement l’objectif principal mais aussi la branche sociale qui y est rattachée.

      Comme je le dis plus haut, se battre pour l’avortement n’a jamais fait baissé les salaires et que de démultiplier les luttes est une porte ouverte à toute récupération.

      Mon argumentation se limite aux limites d’un article sur Avox, les liens sont justement là pour compléter les mal perçus ou les erreurs d’interprétation.

      Je me suis peut-être mal exprimé mais il est hors de question de nier l’individualité, encore moins de l’opposer au social, mais il est chimérique de penser que dans un combat si important faire une primauté de la défense de l’individu mènerait à une victoire sociale, alors que tout porte à croire que si l’inverse avait été tenté du social aurait découlé le bien être individuel.

      Quant à votre ressenti du libéralisme, il n’est pas le mien, le libéralisme de gauche est une chaussette qui fuit l’odeur du pied droit.... 


    • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 6 novembre 2009 17:58

      Reste que votre article aurait été plus clair si vous aviez montré en quoi les organisations féministes ont abandonné les droits sociaux au profit des droits individuels, comme vous l’affirmez sans preuve.

      Je vous laisse votre refus du libéralisme poiltique et social que j’appelle de gauche que vous semblez confondre avec le prétendu ultra-libéralisme économique (en fait dictature du capital) que j"appelle de droite. Je pense que vous n’avez jamais lu un des grand théoriciens du libéralisme anglo-saxon qui était tout à la fois de gauche et féministe , John Stuart-Mill . Je vous invite à lire des textes de lui sur mon site

      Je ne sais pas, en conclusion, pour quel anti-libéralisme politique vous semblez militer, car vous ne nous le dites pas très clairement Mais vous devez penser qu’une telle clarification serait sans doute indissociable d’un travail de réflexion critique trop fastidieux ou politiquement dérangeant pour nos lecteurs...


  • ASINUS 6 novembre 2009 15:08

     cette société devient de plus en plus feroce aux faibles quoi d étonnant que les femmes
    en soient victimes .Le travail de caissieres pas penibles putain ! les taches ouvrieres
    ce sont robotisées dans ma boite nous les prolos qualifiés surveillons des becanes ceux qui charrie la matiere brute et finie sont des femmes sans qualifs et mal payée ya pas de volontaires chez les males de l usine pour se cogner ce dur labeur.Pour finir c est juste un ressenti perçu dans mon voisinage direct pas forcement une verité certaines dans ma zus choisissent desormais une soumission maritale et religieuse qui leur assurre protection gite et couvert .


  • Hermione Hermione 6 novembre 2009 15:16

    Merci Emile Red pour cet article et cette analyse intéressante. 
    Il est vrai que le féminisme est souvent très ambigü dans les combats qu’il choisit. Amusant votre remarque concernant la fracture entre les véritables militantes féministes et le capitalisme. Probablement (mais là, je me base plus sur mon ressenti que sur des analyses économiques) que le capitalisme intègre une forme de conservatisme (oserai-je dire d’archaïsme dans sa structure ?) qui bloque l’évolution de la femme.

    @ Gazi : comme vous, je suis souvent étonnée des chiffres encore importants d’IVG alors que d’autres moyens existent. Mais n’oublions pas que la pilule, jadis remboursée, ne l’est plus que dans quelques très rares cas (pouvons-nous dire merci au grand progressiste qui a proposé cette ânerie de déremboursement ???)
    Une boîte peut atteindre la modique somme de 25 € à 30 €.... évident que pour une adolescente, voire même une jeune femme adulte en situation précaire, c’est beaucoup trop.


    • Gazi BORAT 6 novembre 2009 18:10

      @ HERMIONE

      Exact !

      Je me suis retrouvé autrefois, à seize ans avec une petite amie de mon âge enceinte..

      Elle a décidé de ne pas garder l’enfant..

      Heureusement qu’elle a pu avorter.. Car quel avenir aurions nous eu à trois en commençant ainsi notre entrée dans la vie ?

      gAZi bORAt


    • brieli67 6 novembre 2009 19:02

      Quelques points rapides, j’y reviendrai


      Les deux WWW : les femmes dans l’effort de guerre et de le reonstruction. Impossible de se cantonner à la marmaille et de rester derrière ses fourneaux

      L’hygiène et les antibiotiques encadrant la gynéco_obstétrique a fait passer la moyenne d’âge de la petite fille 35 ans à la Jeanne Clament....

      La pilule indéniablement, la femme module sa sexualité et sa fécondité. 1963 mise sur le marché long long cheminement ( étalée sur une ou deux générations....) 

      L’ apparition de vieilles filles de 35 ans complétement dans le bizzness la quête de pouvoir etc dans un monde parallèle 

      Plus récemment, l’émergeance de leader féminins « castrés » qui ont réglé le « paquet » familial, ont repris leurs études ou complétées.. loin du démon de midi et des quarantaines turbulentes des mâles de cet âge....
      Elles ne resteront pas cantonnées aux franchises et autres babioles....

      Avortement ? Il suffisait/suffit de connaitre la bonne adresse de « faiseuse d’anges » Les Romains abusaient des queues de Persil... Voilà que je gâche votre prochain pot - au_ feu 

      Comme très souvent je me permets de lancer dans le débat :
      Au Brésil à 12 ans, plus de 8o% des jeunes filles ont soit avorté soit mené une grossesse à terme. 



  • sisyphe sisyphe 6 novembre 2009 15:19

    Analyse intéressante.
    Personnellement, je ne l’avais jamais envisagé sous cet angle.

    Cependant, à la réflexion, quelques remarques :
    - certes, les revendications factuelles n’ont pas forcément fait progresser la « cause globale » ; néanmoins, les droits acquis à la suite de ces combats sont de véritables éléments de libération, conquis contre une société tant patriarcale que « puritaine » ; droit de vote, pilule, avortement, droit au travail ; je ne pense pas qu’aucune femme aujourd’hui n’aimerait avoir à y renoncer

    - l’individualisation engendrée de force, par le libéralisme et le consumérisme tout puissant s’est opérée autant vis à vis des hommes que des femmes ; c’est l’individu en tant que tel (homme ou femme) qui a été isolé, ciblé, avec, chacun, son segment de marché approprié

    - enfin, je ne pense pas que les mouvements féministes aient, dans la progressive paupérisation ; tant de la femme que de l’homme, une « complicité objective », du fait de la segmentation de leurs revendications et de leurs combats. On peut, certes, leur reprocher d’en avoir perdu de vue le sens global, mais se dire, aussi, que s’attaquer, de front, à « l’ensemble » des droits à acquérir était une tâche perdue d’avance, au regard de ce qu’était la situation des femmes dans leur statut social, familial, personnel.
    Quasiment impossible de tout « arracher » d’un coup ; il fallait bien procéder par brèches successives.

    Les différences de traitement qui persistent, malgré ces avancées factuelles, pourraient amener les mouvements « féministes » à un combat désormais plus global ; mais il me semble que ce n’est pas de leur seule responsabilité ni de leur seul pouvoir : c’est un combat global, contre toutes les formes d’injustice et d’inégalité ; et, dans cette optique, vu l’individualisation forcenée et l’isolement volontairement conduits par la société libérale marchande, vu la difficulté et l’ampleur de la tâche, je pense que le rassemblement de toutes les forces de progrès ; hommes, femmes, travailleurs à temps plein, à temps partiel, chômeurs, retraités, exclus et marginalisés de toutes sortes serait la moindre des conditions à l’éventualité de gains des combats à mener.

    Alors, effectivement, il faudra, pour cela, aux mouvements dits « féministes », un renoncement à leurs revendications sectorielles propres et spécifiques, voire « sectaires », mais ce problème se pose d’une façon globale, dans une société tellement morcellée que les combats n’y sont plus que corporatistes.

    En gros, le « corporatisme féminin » n’en est qu’un parmi d’autres, qu’il convient de surpasser, pour les inscrire, tous, dans un mouvement global, sans perdre de vue, toutefois, la nécessité, pour tous, de lutter pour qu’elles acquièrent, effectivement, l’égalité des droits dont elles sont encore privées.


  • PASDUPE 6 novembre 2009 16:25

    Ah ! il est sûr qu’un boulot pénible pour les femmes est inaxacceptable. Par contre les hommes peuvent se crever à la tâche pour un salaire minable c’est tout de même plus égalitaire. Autant que leur plus grande force physique serve à quelque chose.
    Egalité certe, mais pourvu que les femmes n’en souffrent pas. Les hommes eux sont habitués et c’est normal.
    Hier, les féministes disaient déjà : Pire que la condition de vie des mineurs de fond, la condition de vie des femmes des mineurs de fonds qui restent à la maison avec les tâches à y accomplir et la crainte, l’angoisse du coup de grisou.
    On n’appréciera !
    Déjà à l’époque les femmes donc se montraient plus vaillantes que les hommes en faisaient face plus courageusement à l’adversité.

    De même aujourd’hui, si l’on trouve plus d’hommes à la rue, c’est parce qu’ils sont plus faibles et ne savent pas, comme les femmes, faire face aux situations difficiles. Ayant, elles, acquisent une plus grande résistance aux difficultés. Voir ci-dessus.


    Je pense, mais Massaliote sera probablement d’un avis partisan contraire, que les femmes bénificient bien plus que les hommes, surtout si elles ont des enfants, de l’écoute et de l’aide de la société. Elles le savent bien d’ailleurs. Elles savent que la société ne peux laisser de femmes avec mômes dans la rue, c’est inhumain. Elles peuvent donc compter sur des structures et infrastructures qui leur viendra en aide.
    Les hommes n’ont rien de tel. Et ironie du sort, un bon nombre d’entre-eux s’y retrouvent (dans la rue) parce qu’ils ont justement perdu les leurs, d’enfants. Les femmes aidées en cela par la justice s’en sont chargées.
    Alors ils baissent les bras, oui, peut-être, certains allant même jusqu’au suicide (c’est lâche tout de même, non ?) plutôt que de faire face. Quelle manque de volonté.
    Et quand des hommes montent des associations de défense des pères et de la parternité, il y en a qui dise que ce n’est qu’un pretexte pour nuire aux femmes et revenir sur leurs acquis.

    Et dernier petit mot au sujet de la contraception (c’est un peu hors-sujet, je suis la dérive), Je tiens à rappeler que c’est les femmes qui la maitrisent. Que les hommes n’ont plus aucun pouvoir décisionnel sur la question de la procréation. En voilà un déséquilibre flagrant qui mène à bien des drames. Les hommes n’ont aucun contre pouvoir et les femmes en abusent terriblement.
    Et contrairement à ce qui a été dit ici, c’est moins l’alcool qui est a l’origine des violences dans le couple, mais les séparations. Et le chantage aux enfants que les femelles (y en a qui parle de mâle ici, ça va bien ensemble) ne se privent pas de poser.
    Nous sommes dans une société matriarcale qui n’a pas encore dit son nom. Qu’importe elle est là. Je dirais que les choses se sont en fait complètement inversé en faveur des femmes, la société les plébiscitant, la société marchande aussi d’ailleurs.
    L’occident d’une façon générale est devenu une femme avec les dérives qui vont avec et qui fait bien évidemment le jeu du tout marchand. Ce sont les plus grandes consommatrices. Je consomme donc je suis, leur va parfaitement.
    Un billet un peu multidirectionnel pour répondre un peu à bien des commentaires lu à propos de cet article.
    Je prendrais la peine de développer chaque thème abordé dans ce commentaire avec des sources ultérieurement.
    Merci d’avoir pris la peine de lire.


    • Emile Red Emile Red 6 novembre 2009 16:44

      Il est vrai que les salaires, à travail égal, sont égaux.
      Il est vrai qu’il n’y a jamais eu de femmes mineurs de fond.
      Il est tout aussi vrai que des hommes se font violer tous les jours et que c’est la preuve de la domination féminine.
      Il est toujours aussi vrai que des femmes encore aujourd’hui ne sont pas obligées de subir un mariage forcé et pas seulement dans une certaine religion si décriées.
      Il est bien vrai aussi que les affres de l’accouchement sont insupportables à l’homme fragile.
      Il est bien sûr vrai que la moitié des grandes entreprises sont dirigées par la gente féminine idem que celle-ci est majoritaire dans les assemblées politiques.
      Il est toujours vrai que la double journée n’est qu’une vision de l’esprit, que la cuisine et le repassage se font tous seuls.
      Encore vrai, l’académie Française noyée du poids de la présence féminine.
      Etc...


    • brieli67 6 novembre 2009 19:24

      Emil 


      Rien à redire des QUOTAS FEMMES sur les listes électorales ? 

      que d’erreurs de casting ! 

      Camarade, il te faut des noms ou des prénoms ?
      Simone par exemple et son Pygmalion Bel Antoine des salons 
      où on fait et défait la politique,
       tout en vendant du Manurhin, des APM

    • sissy972 6 novembre 2009 21:00

      Bonsoir M. Red,
      A lire certains intervenants nous sommes heureuses, nous avons tout, la protection de la loi, des salaires très convenables pour des emplois pas très fatigants, des maisons chaudes l’hiver et fraîches l’été, le fridge rempli sur un claquement de doigts, des maris patients aimants tendres avec leur épouse se montrant des papas attentifs.
      Pourquoi cet article ? Qu’avons nous encore à réclamer ?
      Puisque lorsque nous nous marions nous devenons automatiquement des prostituées ( un certain internaute se reconnaitra car il l’a écrit) pourquoi travailler d’ailleurs car nos chers maris gagnent très bien leur vie dans leur si belle entreprise dont ils reviennent dans leur belle voiture (payée à crédit et pas encore remboursée).
      Ne sont-ils pas heureux lorsque leurs femmes chéries leurs apportent leurs bières car ils regardent le match de foot avachis ds le canapé du salon en compagnie de tous leurs potes.
      Franchement, lorsqu’ils divorcent, ils n’ont même pas le pb de la garde des enfants et encore moins leur éducation car lorsque ces messieurs divorcent, ils le font pas seulement de leur épouse mais également de leurs enfants. Monsieur ne va pas s’embarasser des mioches car la nouvelle copine toute fraiche ne veut pas des moutards de l’ancienne portée.
      De quand date l’autorisation faite aux femmes de disposer de leur propre salaire ? de pouvoir ouvrir un compte bancaire sans l’autorisation du mari ? de la fin de la notion de chef de famille ? Je vois que certains ignorent beaucoup de choses concernant la réalité de la vie. Ils ne savent opposer que les maigres tentatives des femmes pour se défendre comme celui de garder leurs enfants, ou d’obtenir une maigre pension pour subvenir à leur besoin.
      Pendant des siècles les femmes ont été totalement assujetties soit au père soit au mari, alors finissons en avec toutes ces jérémiades concernant les droits des femmes.
      Quand donc les femmes ont-elles eu droit à des congés de maternité ? et au bout de combien de temps les nouveaux papas se sont vus attribuer 11 jours de congé suite à la naissance de leur enfant ? quelle lutte ont-ils mené ?
      Beaucoup de jeunes filles ignorent totalement le fonctionnement de leur corps, elles savent quand elles ont leurs règles mais pas exactement à quel moment elles peuvent se retrouver enceinte et vous messieurs le savez-vous ? car cela aurait été le bon moment de mettre un préservatif. 
      Vous nous jouez le grand air de la femme moderne, que connaissez-vous réellement de la vie d’une femme ?
      M. Gazi Heureusement pour vous que votre amie a pris ses responsabilités car aujourd’hui elle se retrouverait mère célibataire. 
      Les femmes naissent comme vous, en espérant les mêmes droits et les mêmes devoirs que les hommes. Apparemment , les femmes ont les devoirs et vous les droits et cela vous chagrine un tantinet qu’ elles n’obéissent plus d’un claquement de doigt comme au bon vieux temps. 
      Et une dernière chose pour la route, j’ai trouvé certains vraiment faux culs dans leurs interventions !


    • brieli67 6 novembre 2009 21:19

      Sissi ... des généralités qu’on abomine.


      Parlez nous de Vous ! Divorcée ..... ??

    • sissy972 7 novembre 2009 22:44

      Je ne suis pas divorcée, veuve du jour au lendemain.


    • brieli67 7 novembre 2009 22:58

      Ben il y a des Veuves Joyeuses 

      qui ont su prendre leur avenir en mains. 

    • sissy972 7 novembre 2009 22:58

      de quelles généralités parlez-vous dans ce que j’ai écrit ?
      J’ai écrit un tas de faits mais il n’y en a qu’un seul que les « papas » retiennent et qui n’est pas faux. 
      Les nouveaux papas revendiquent leur paternité mais les autres, ceux qui larguent leur épouse passée de mode pour une plus jeune de moitié, cette réalité existe, 
       ET encore pire que tout, ce n’est que très recemment que les femmes se voient reconnaitre leur maternité car elles ont le droit de donner leur nom à leur enfant en toute légalité. 
      Je regrette d’avoir choqué les papas séparés de leurs enfants, je ne voulais pas mais pas du tout les faire souffrir par mes écrits. 
      Je sais pour le voir à la télévision dans certains reportages, que les pères divorcés ne peuvent pas voir leurs propres enfants comme ils en ont le droit, 
      mais c’est un autre débat dans lequel je n’aurais pas exposé mes idées dans le même contexte ; 
      le divorce est un fait de société bien cruel pour le couple mais encore plus pour les enfants. 


    • sissy972 7 novembre 2009 22:59

      c’est de bonne guère après ce que j’ai écrit.


  • Lucien Denfer Lucien Denfer 6 novembre 2009 17:32

    Merci pour votre excellente contribution. 

    Il est vrai que fomenter une opposition entre genres et faire miroiter la possibilité de jouer en solo la défense de la liberté « des femmes » au détriment de l’égalité des individus était un piège grossier dans lequel sont venues s’engouffrer nombre de bonnes volontés, en pure perte. 

    Vu l’ampleur de la trahison il est très tentant de faire le lien entre l’attrait exercé par la carotte de l’autonomie économique et la supposée vénalité de la gente féminine. Ou alors ne serait-ce que la manifestation du caractère influençable des femmes, comme défini dans le Judaïsme par exemple ? 


  • King Al Batar Albatar 6 novembre 2009 17:59

    L’emancipation professionelle des femmes avait un seul but :

    Après avoir fait venir des immigrés dans les années 60/70 pour pour avoir une main d’oeuvre à moindre cout, Il a fallu avoir une force de vente à moindre cout pour vendre ce que les ouvriers etrnagers ont fabriqueé et doubler les revenus pour doubler les consommation.


    Ne trouver vous pas choquant que le droit au travail que les femmes ont revendiqués soit désormais devenue un obligation de travailler, sinon le foyer ne peu pas survivre.

    Ne trouver vous pas choquant q’on les ai motiver a travailler au point qu’elle se battent pour ca, alors que l’on voit bien que plus on s’eleve socialement et moins on travaille, comme si la finalité du bonheur c’est de faire travailler les gens pour ne rien faire.

     

    Toute cela n’a été que manipulation pour relancer la machine économique capitaliste. Et les femmes y ont cru. Le deuxiéme superbe effet de la motivationdes femmes dans leur combat a été de tuer la lutte des classes.

    Car comme je l’ai dit la femme n’est pas une categorie sociale, mais elle a mener sa propre lutte des classes, qui est une fausse lutte. Car le jour ou il y aura autant de femmes à l’assemblée nationale que des hommes, ce ne seront jamais que les filles des memes bourgeois qui y étaient avant. En fait les pauvres existeront toujours, mais maintenant les femmes travaillent pour rester pauvres, alors qu’avant elle s’occuper de leur foyer.

    C’est malheureux par ce que les femme qui n’ont pas le choix de travailler vous consèderont que ce n’est pas un luxe ni un plaisir pour elle. Par contre les Roselyne Bachelot, Michelle Alliot Marie et autre femme bien née, ca doit etre aussi agréable qu’un Copé et autre Homme Politique.


    • claude claude 6 novembre 2009 23:21

      les femmes ont toujours travaillé en dehors de leur foyer. seule une minorité de privilégiées de la bourgeoisie ou de la noblesse étaient « oisives ».

      sinon, relisez zola, voltaire, molière,  :
      il y a avait les paysannes, les bonnes, soubrettes, tisseuses, cuisinières, lingères, dentelières, couturières, caméristes, poissonières, fleuristes, matrones, ouvrières, filles de ferme, infirmières...

      germinal montre que des femmes sont descendues dans la mine.

      au moyen-âge les femmes pouvaient exercer une profession, être proprétaires...

      c’est au xix° siècle que l’on a voulu cantonner les femmes à la maison et à la reproduction, et qu’on en fait des mineures à vie...


  • claude claude 6 novembre 2009 22:29

    bonsoir,

    merci émile pour votre article, qui comme d’habitude est pertinent, documenté et plein de tact.

    pour certaines intervenants, la femme au foyer semble être le modèle de l’idéal féminin, oubliant que de tenir une maison, s’occuper des enfants : les allaiter, leur donner le biberon, les nourrir, les occuper hors temps scolaire, s’occuper de surveiller leurs devoirs, les éduquer , jongler avec les emplois du temps, cuisiner, coudre, faire le ménage, la cuisine, briquer, astiquer, faire les courses, la lessive... est un vrai boulot à plein temps, trop longtemps dévalorisé.
    un économiste, il y a une dizaine d’années s’était amusé à calculer le salaire d’une mère de famille : il était semblable à celui d’un ministre.

    le 20° siècle a donné aux femmesle droit de s’émanciper de la tutelle paternelle et maritale, et le choix de travailler hors du foyer, d’exercer leurs talents et compétences dans les divers milieux professionnels.

    cependant, certaines tâches restent dévolues aux femmes, en général les moins glorieuses de la maison : changer les couches, récurer les coins, entretenir le linge...

    dans l’esprit de beaucoup d’hommes (et de femmes) des progrès restent à faire pour considérer que les femmes ont les mêmes droits que les hommes : mêmes accès à toutes les professions, mêmes salaires à travail égal, même considération.

    françoise giroud a écrit avec malice :

    • « La femme serait vraiment l’égale de l’homme le jour où, à un poste important, on désignerait une femme incompétente. »
      - Extrait du journal Le Monde - 11 Mars 1983 
    on commence à avoir des ministres femmes incompétentes... continuons le combat ! smiley

    mais surtout n’oublions pas les victoires de nos mères :

    • le droit de se revendiquer comme un être humain à part entière,
    • le droit de mener une grossesse quand on le désire, à la contraception accessible à toutes, 
    • e droit à l’ivg ; 
    • le droit de ne pas vouloir être mère ou « femme d’intérieur »,
    • le droit de se réaliser et de s’épanouir en étant célibataire, sans enfant, sans conjoint(e),
    • le droit d’accèder à toutes les formations,
    • le droit à exercer le métier ou la profession que l’on désire en dehors ou en dedans de la maison,
    • le droit d’être égoïste...

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