G7 contre BRICS
Washington menace la CHINE de représailles si elle aidait la RUSSIE, son principal allié, en fournissant des armes, ou en détournant les sanctions économiques lui étant réservées.
L'INDE n'est pas épargné non plus, non pas pour avoir livré des armes à la RUSSIE, mais au contraire d'en avoir achetées.
Quant au BRESIL, en plein drame Ukrainien, la visite de son Président à Moscou, n'a pas été du tout du goût de Washington.
Les signaux de sanctions sont donnés à tous contrevenants à la ligne occidentale, incarnée par les USA.
Reste à savoir la solidité des liens entre les membres BRICS face aux pressions occidentales
Le 23/03 Faire face à la réalité, les pieds dans le plat.
Comment faire face, quand tout va mal ? Crier haro sur le Baudet Poutine semble la règle. Le fameux « Tous contre un et un contre tous », m’a toujours étonné, préférant ma propre logique à celle dictée par les autres.
Se faire sa propre opinion n’est pas toujours facile.
Quand il y a très peu de temps encore, l’indispensable, l’absolue nécessité, (le destin de l’humanité en dépendait) était L’ECOLOGIE, sinon l’infortuné inconscient passait à la moulinette des bien-pensants, et en sortait éreinté, classé dans les égoïstes abrutis de la pire espèce, dont votre humble serviteur.
Aujourd’hui aux toutes dernières nouvelles, on découvre que le gaz et le pétrole russes, ne sont pas indispensables, et que nous devons et allons (Vous et moi) nous en passer.
L’Allemagne et les pays nordiques, nous avaient pourtant habitués à exiger des autres une meilleure compréhension de tous les dangers nous guettant, à cause de la pollution, se trouvent aujourd’hui fort dépourvus, confrontés aux manques de matières premières à venir.
L’écologie semble passer à la trappe d’un seul coup, pour cause de réalpolitik. Ameuter tous les pays producteurs et décrocher des contrats sauveurs semblent LA priorité des priorités. Le gazoduc russe avait l’avantage de l’approvisionnement tranquille, mais l’OTAN nous a imposé un tout autre chemin.
Maintenant il faudra nous y faire, le retour aux bons vieux bateaux, avec parfois quelques avaries occasionnant des marées noires, sera de rigueur pour un bon bout de temps, et même les centrales nucléaires tant honnies sembleraient revenues à la mode.
La consigne pour les quelques décennies à venir, sera le remplacement des produits russes, (par tous les moyens) mais avec la satisfaction d’assécher son économie en général, et les nôtres en particulier, passant l’écologie au rayon des souvenirs. Pour tout arranger, Il n’y a pas que le gaz capable d’exploser, les factures aussi.
En plus des déceptions et des surprises s’accumulent. Les médias nous suggèrent, en nous informant, que le bouclier infranchissable de l’OTAN ne serait plus aussi efficace qu’on était en droit d’attendre. La Russie aurait des missiles allant plus vite que nos anti-missiles. Le bouclier s’avèrerait un parapluie dont il ne resterait que l’armature.
Nous savons qu’un de ces missiles russes a attaqué un dépôt d’armes souterrain. Nous ne savons pas, si le dépôt a été détruit, à quelle profondeur, et quelles armes y étaient entreposées ?
Faire la paix, c’est aussi le courage de reconnaitre ses faiblesses
La guerre est à la portée de tous, savoir l’arrêter à temps requiert infiniment plus de courage.
A l’origine, si j’ai bien compris, Poutine ne voulait à aucun prix des bases américaines de l’OTAN en Ukraine, et Zelensky espérait que l’Ukraine devienne à part entière, membre de l’UE et de l’OTAN, pour empêcher la guerre avec la Russie. Il y a là, quelque chose de dramatiquement surréaliste.
Pour ma part, faisant face à la réalité, j’essaie de me priver d’anxiolytiques, en cultivant l’espoir, seule chose à ma portée