jeudi 23 avril 2020 - par Pierre Chazal

Génération Camouflage

La jeunesse parisienne au révélateur du confinement/

Le 31 août 2006, la journaliste Amandine Hirou du magazine L’Express entamait un article sur les 12-18 ans par ce constat tout simple et presque bénin : « s’ouvrir au monde, créer son premier réseau social tout en avançant masqué et en se protégeant, telle est la nouvelle ado attitude. »

Personne n’aurait pu trouver, à l’époque, quoi que ce soit à redire à cette affirmation plus sociologique que politique et finalement assez peu polémique ; d’autant qu’elle reflétait plutôt bien les nouveaux comportements d’une génération qui passait les deux tiers de son temps libre dans sa chambre en face de son ordinateur et le dernier tiers entre potes dans les bars à chicha ou les discos teens du quartier latin. C’était, souvenons-nous, la grande époque des avatars et des pseudos sur MSN, selon le concept phare défendu par le sociologue Pascal Lardellier, celui du lifting identitaire.

Le camouflage cybernétique offert par Internet et les réseaux sociaux offrait, nous le comprenons mieux aujourd’hui, le parfait remède à cet éternel dilemme de l’adolescence, à savoir se faire voir sans se faire avoir. Du fin fond de son 19ème siècle, l’étonnant Schopenhauer semblait même l’avoir prédit, lui qui écrivait en parlant des bonnes manières anglaises : « Par ce moyen, le besoin de chauffage mutuel n’est, à la vérité, satisfait qu’à moitié, mais en revanche on ne ressent pas la piqûre des piquants. »

 

On ne saurait mieux dire et on ne saurait, après tout, s’en offusquer plus que de mesure. Et pourtant l’histoire ne s’arrête pas là. Ces adolescents « camouflés » des années 2000, les 18-25 ans d’aujourd’hui, sont devenus les porte-voix – étrangement aphones, comme on le verra – de cette fameuse « génération Z » qu’on a accusée de tous les maux (consumérisme, individualisme, connectivisme…) en critiquant parfois durement leur façon d’être, sans vraiment s’interroger davantage sur leur raison d’être ou, plus exactement, sur leur refus d’être.

Il est communément admis que tous les mouvements contestataires de la seconde moitié du 20ème siècle et du début du 21ème siècle ont été, sinon portées, du moins accompagnées par un large contingent de Marie-Louise rebelles, solidaires d’une cause qu’ils croyaient juste ou d’un moment sociétal qu’ils ne voulaient pas rater. Si on se limite à l’Hexagone, on songe immédiatement à Mai 68, bien sûr, mais la liste est plus longue que le bras droit de Mussolini quand il s’agit de faire l’inventaire des descentes de rue des cortèges estudiantins et autres rassemblements étiquetés « jeunesse en colère ». Que l’on se souvienne de la Marche des Beurs de 1983, des « Balladur, ordure » de 1993, des mobilisations anti-CPE de 1996, de la manif monstre anti-FN du 1er mai 2002, des six marcheuses devenues trente-mille du mouvement Ni Putes, ni soumises, j’en passe et des plus belles.

Que l’on songe aussi, en 1980, au culot d’un jeune chanteur de 28 ans (les connaisseurs se souviendront) osant dire ses quatre vérités au président François Mitterrand en direct à la télévision. Il nous parlait alors, le regretté Chanteur, du désespoir de la jeunesse, de sa jeunesse, de cette « génération morale » façonnée par la crise dont il voulait faire entendre la voix.

 

Que n’est-il né le 11 septembre 2001. Que n’a-t-il vu la génération Twitter se confiner d’elle-même dans ce que l’on a nommé « le monde virtuel » par excès de pudeur, et qui n’est ni plus ni moins que l’antichambre de l’indifférence, cette carnassière des temps modernes qui a sagement attendu son heure pour se faire couronner reine.

Sous l’alibi commode de découvreurs d’un nouveau monde, de pionniers du numérique, la génération Z est (presque) parvenue à faire oublier ce qui la différencie fondamentalement de ses naïves devancières : le refus franc et massif d’appartenir à quoi que ce soit, de rendre des comptes à qui que ce soit, de prendre la parole où que ce soit et sur quelque sujet que ce soit (en dehors, peut-être, de la bio-attitude, l’horizon philosophico-éthique indépassable de notre époque).

 

Terrée dans le silence, murée dans son dédain du monde, chassée de ses bars fétiches où « le vieux » n’a droit de cité que derrière le comptoir pour lui servir des pintes de bière à 3 euros, la génération Z est en train de passer le test du confinement avec un brio redoutable. En ces temps de disette existentielle où chacun s’interroge sur ses véritables motifs de sortie avant de remplir (ou non) son attestation anticipatoire d’emmerdements policiers, on croise de tout dans les rues de Paris, sauf des 18-25 ans.

Les enfants font de la trottinette, les parents s’oxygènent, les seniors font leurs courses, ceux qui le peuvent vont au travail. La génération Z, elle, ne semble décider à pointer son nez dehors qu’à l’heure des applaudissements solidaires du personnel soignant, quand quelques têtes dépassent alors aux fenêtres avant de disparaître illico presto derrière ses rideaux et ses stores baissés.

Elle fait la tortue, pourrait-on dire, ou plutôt la marmotte. Elle hiberne au printemps, dans l’attente du dégel administratif et sanitaire qu’on lui a promis pour le 11 mai. Elle organise sur Whatsapp des apéros à distance, elle partage sur Facebook des vidéos YouTube où des chats et des lapins jouent à la balle au prisonnier, elle troque sur Instragram des « selfies confinés », cet instant Kodak de l’ère du numérique. Au mieux, elle s’indigne, photos et « articles » de Yahoo à l’appui, de ces bandes d’irresponsables qui bravent le confinement, porteurs malsains d’un égoïsme crasse à l’heure du Un pour tous, tous chez soi des nouveaux mousquetaires du sanitairement correct.

 

Il est urgent d’attendre, lui a-t-on dit en haut-lieu, et ce nouveau commandement, c’est le moins que l’on puisse dire, n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. A la réouverture des parcs, cela va sans dire, les packs de Kronenbourg seront de retour sur les pelouses des Buttes-Chaumont et on s’interrogera sur quand et comment vont s’organiser les partiels de septembre. En attendant, l’heure est à l’indolence citoyenne et à la paresse militante, qui ne forment en réalité que la partie émergée d’un mécanisme de refoulement du réel à l’œuvre depuis de nombreuses années.

Caio Perozzo, maître de conférences et professeur de littérature à l'Instituto Borborema au Brésil, a décrit ainsi ce processus :

« L'une des réactions psychologiques possibles au mal est l'apathie, un état dans lequel la perception des circonstances immédiates est réduite afin de se protéger (…) C'est comme si l'intelligence, à elle seule, comprenait le risque de dépression psychique pour le sujet si l'appréhension normale de la réalité se maintenait. »

La génération Z a intériorisé de longue date, semblerait-il, le mal-être existentiel d’un monde en perdition, et a érigé l’autisme en principe actif de non-contribution à une société qu’elle sait viciée de l’intérieur sans chercher en savoir plus long.

Le Covid-19 est une simple grippe ? D’accord. Finalement il va tuer tout le monde ? D’accord. Il faut se confiner jusqu’au 15 avril ? D’accord. Finalement c’est jusqu’au 11 mai ? D’accord. Il faudra mettre des masques dans les transports publics ? D’accord. En fin de compte, c’est bon, le virus est parti ? D’accord. D’accord à tout, en vérité, puisque la crise actuelle ne fait, pour la génération Z, que confirmer le diagnostic sombre et cynique qu’elle a porté sur le monde, sans aggraver pour deux sous la pathologie qu’elle couve et chérit depuis son adolescence comme une seconde nature, à savoir le déni du réel.

Ses défenses immunitaires, son dédain des affaires du monde et de la politique, n’en sortiront d’ailleurs que renforcées : davantage de dédain, davantage de cynisme, davantage de méfiance, davantage de déni. Et si vraiment les choses tournent trop mal en France, il sera toujours temps d’émigrer en Suède.



26 réactions


  • Francis, agnotologue JL 23 avril 2020 09:38

    Bien vu. Rien à ajouter.


  • Fergus Fergus 23 avril 2020 09:40

    Bonjour, Pierre Chazal

    Un article très lucide qui décrit bien les comportements  ô combien étonnants pour les plus anciens de cette « génération Z », très largement ancrée dans un monde virtuel de faux-semblants.


    • V_Parlier V_Parlier 23 avril 2020 23:47

      @Fergus
      Parfois je me demande si ceux des générations précédentes (et même les plus vieux) sont vraiment conscients du fait que leur univers est déjà à moitié virtuel : L’économie « post-industrielle » qui ferait de nous un « pays riche », les « infos » du Coronavirus qui se contredisent chaque jour mais qu’on écoute avec discipline, les nouvelles voitures super-hype qu’il faut absolument avoir, bref... Les jeunes doivent au moins encore avoir conscience du fait que leurs univers est virtuel, même s’il l’est encore plus.


  • Pierre Chazal Pierre Chazal 23 avril 2020 09:40

    Bonjour Mr le Lapin, je pense que mon propos n’est pas ici de critiquer la jeunesse de tout temps et en tout lieu, mais plutôt, en forçant le trait c’est vrai, de regretter cette absence de « jeunesse » justement chez ces jeunes en particulier. La soumission au tout-médiatique me semble être leur péché mignon, leur « retrait des affaires » (alors que c’est autant leur monde que le votre, le mien, celui de ma grand-mère et de ma fille de 5 ans) un peu coupable au regard de ce que d’autres générations ont tenté d’être avant eux. Mais comme le le dis, c’est plutôt je pense une pathologie, une « défense » instinctive contre l’incertitude et la dérive d’un monde dont ils sont conscients (ils ne sont ni bêtes, ni naïfs). J’ose croire que la génération d’après sera mieux équipée mentalement pour apporter du sang frais.


  • troletbuse troletbuse 23 avril 2020 10:25

    Ces derniers temps, on a vu le film de :

    25/3 Emmanuelle à l’hôpital de de campagne de Mulhouse (avec un masque)

    31/3 Emmanuelle dans l’usine de masques (avec un masque)

    7/4  Emmanuelle dans le 92 (sans masque)

    22/4  Emmanuelle dans la ferme France (sans masque)

    22/4 Emmanuelle au Super U (sans masque)

    Mais pourquoi a-t-il abandonné le masque ?

    Simple, il a appris cette information :

    https://fr.news.yahoo.com/coronavirus-hommes-plus-sensibles-virus-a-cause-de-leurs-testicules-142549254.html

    Ben, comme il n’en a pas, il se sent pas contaminable.  smiley


  • eau-mission eau-pression 23 avril 2020 11:06

    Ce serait bien que vous rajoutiez des infos sur la relation entre les élèves et leurs maîtres en ce moment.

    Je peux vous apporter deux témoignages. Pour un copain qui faisait du support scolaire, c’est silence radio de la part des jeunes qu’il suivait, malgré ses relances. Perso, j’ai proposé au lycée le plus proche de faire du support en maths (capésien retraité) ; l’adjoint m’a répondu : on aura besoin de vous au retour du confinement.

    J’imagine mal que les profs puissent assurer leur enseignement à distance dans les conditons techniques actuelles.


  • François Vesin François Vesin 23 avril 2020 11:30

    « D’accord à tout, en vérité, puisque la crise actuelle ne fait, pour la génération Z, que confirmer le diagnostic sombre et cynique qu’elle a porté sur le monde, sans aggraver pour deux sous la pathologie qu’elle couve et chérit depuis son adolescence comme une seconde nature, à savoir le déni du réel.  »

    .

    Le bilan est accablant et, remarquable votre talent à le décrire !!! 

    Une société mondialisée dans laquelle, seul, le marché fait la Loi

    administrée par des matons chargées de gérer les consommateurs

    ne peut pas s’encombrer du réel.

    Rien n’est plus drôle qu’un singe qui contemple son image dans un miroir

    rien n’est plus pathétique qu’un humain qui s’autocélèbre dans un selfie !

    La génération Z est l’horizon indépassable d’elle-même... macronisée !

    .

    Et Balavoine est mort, « mais qu’est-ce qui pourra sauver l’Amour ? »

    C’était la version poétique et pacifique « d’aux armes citoyens » adressée

    à une jeunesse désarmée qui n’a d’autres repères que les marques,

    la com’, la pub, et les slogans « prêt à penser » pour n’avoir plus à penser !


  • Aristide Aristide 23 avril 2020 11:53

    Voilà donc toute une génération catégorisée, épinglée comme un papillon sous un nom aussi creux que celui de « Génération Z ». Elle serait donc autiste et sans réaction, soumise aux médias, ..., en voilà donc du bon jugement définitif. Et personne n’en réchappe, tous des ... enfin les qualificatifs pleuvent...des légumes au mieux, apathiques et en déni du réel, n’en jetez plus la cour est pleine.


    • Pierre Chazal Pierre Chazal 23 avril 2020 12:34

      @Aristide Elle l’est, et tristement. Les exemples abondent tellement qu’ils en sont aveuglants. Ceci dit, il y a évidemment toujours une faute ontologique à catégoriser un ensemble de personnes selon un critère unique, ici l’âge. Mais c’est un article qui parle d’une tendance, à laquelle échappent et continueront d’échapper tous les esprits libres de ce monde.


    • Aristide Aristide 23 avril 2020 12:51

      @Pierre Chazal

      Ouahh ! Voilà donc que quelques esprits libres, dont vous êtes surement un des meilleurs représentants, en seraient donc exempt ? Mais qui sont-ils ces sauveurs de toute une génération ? 

      J’ai plutôt tendance à faire confiance à ces jeunes, ce que vous nommez la soumission aux médias est plus surement le besoin de diversifier les sources, ce que vous nommez la soumission est plutôt la méfiance envers les vendeurs de modèles politiques, économiques, sociaux, ... tout ce prêt à porter idéologique ...


    • Pierre Chazal Pierre Chazal 23 avril 2020 13:09

      @Aristide
      Puissiez-vous avoir raison !


  • Yann Esteveny 23 avril 2020 12:04

    Message à Monsieur Pierre Chazal,

    Je vous cite : "D’accord à tout, en vérité, puisque la crise actuelle ne fait, pour la génération Z, que confirmer le diagnostic sombre et cynique qu’elle a porté sur le monde, sans aggraver pour deux sous la pathologie qu’elle couve et chérit depuis son adolescence comme une seconde nature, à savoir le déni du réel."

    La jeunesse actuelle subit les mensonges acceptées de leurs aînés. Leurs aînés leur imposent donc un monde qui comporte le déni du réel. La jeunesse ne fait que reproduire ce modèle de déni de réel en mode adaptatif à sa communauté de jeunesse. Parce que leur propre jeunesse est pour beaucoup leur dernier lien avec le réel.

    J’essaye de publier sur Agoravox un texte en ce sens intitulé « Le virus du mensonge ».

    « ... c’est la fièvre de la jeunesse qui maintient le reste du monde à la température normale. Quand la jeunesse se refroidit, le reste du monde claque des dents. » Georges Bernanos

    Respectueusement


  • Spartacus Lequidam Spartacus 23 avril 2020 12:18

    Une génération qui devra payer la facture, des générations qui les ont précédés.

    Celles qui les ont formatés anti-capital, anti-travail, anti-croissance, et acceptation du sort parce que l’état et ces fonctionnaires pensent pour eux.

    Quand le jour du cygne noir va arriver, ils découvriront que ceux qui leur ont mis ces idées dans la tête, leur ont laissé aussi la facture et que sans capital, sans travail et sans croissance, et faire confiance à l’état et ses fonctionnaires la misère est au bout..


    • Alain 23 avril 2020 18:05

      @Spartacus
      et t’en pense quoi d’un monde qui doit payer la facture du mode de vie des ricains ( bons du trésor, pétro-dollar) ?

      le cygne noir est déjà là, gamin et c’est grâce à ta croissance : pollution des eaux, de la terre, de la mer, de l’air. Exploitation des ressources à outrance... Il est beau ton monde ?
      La misère est au bout ? va donc voir aux USA : 26 millions de chômeurs. C’est beau le monde capitaliste.
      Plus tu parles, plus tu passes pour le grand guignol du refus de la réalité !


  • Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 23 avril 2020 13:23

    Merci à l’auteur pour cet article bienvenue.

    Mais c’est une problématique qui ne s’arrête pas à la dernière vague des nouveaux venue.

    Depuis que l’homme et l’homme, il n’a eu de cesse de s’enfoncer davantage dans le déni, le mensonge et la perdition.

    Au fur et à mesure qu’il découvrit l’étendue de ses possibilités et de ses réalisations, il n’a eu de cesse de les chérir et de rejeter le réel qui lui devenait trop pesant.

    Et ce comportement s’est accéléré avec l’exponentielle performance technique, ce qui fait que le passage d’une génération à l’autre saute aujourd’hui de plus en plus aux yeux. 


  • pallas 23 avril 2020 13:46
    Pierre Chazal

    Bonjour,

    Sa n’excuse en rien les actes, ni n’est pardonnable et encore moins excusable.

    Bien au contraire, cela enfonce encore un peut plus.

    L’OTAN et l’ONU ont raisons de mettre sous « tutelle renforcé » la France, tel un vulgaire malade atteint d’une forme de schizophrénie grave, dangereux pour lui et pour les autres.

    Elle est belle la« Meilleure » civilisation de l’univers hé hé hé

    Chaque jour est un émerveillement en cette nation

    C’est la cours des grands et non des petits (c’est juste un rappel les Olympiens)

     smiley

    Salut


  • Pierre Régnier Pierre Régnier 23 avril 2020 15:11
    Bonjour Pierre Chazal. Il n’est pas inutile que je dise d’abord mon âge : 82 ans bientôt. La question qui me vient à l’esprit après lecture de votre article est celle-ci : dans quelle mesure la génération qui y est si bien décrite est-elle consciente qu’elle est arrivée dans un monde où le mensonge sociétal est universellement accepté ? En France, mais aussi, je crois, partout ailleurs, même si les discours pour le répandre et le faire adopter ne sont pas si beaux que chez nous, la tricherie se manifeste, depuis plus de 200 ans, par une formule toujours exprimée de manière incomplète : LIBERTÉ, ÉGALITÉ (mais seulement en Droit) et FRATERNITÉ.

     


    • pallas 23 avril 2020 15:29

      @Pierre Régnier

      Bonjour

      Chaque génération crée le monde qui lui souhaite, si la précédente lui en donne l’opportunité

      Il y a un probleme envers votre génération, laissé en roue libre, les enfants rois, qui ont fait n’importe quoi.

      Votre descendance est plus pourrie que la votrre, mais surtout stérile et totalement désarmé (le terme ne convient pas)

      Des tigres de papiers.

      C’est mieux ainsi, vos parents et arrieres parents étaient des criminels.

      Retirer les crocs et les griffes à un tigre, il en deviendra un mort vivant.

      C’est la meme chose pour votre descendance, en plus elle a été « castré ».

      C’est cela le prix à payer.

      Salut


  • pallas 23 avril 2020 16:25

    Le Panda

    On ne c’est pas compris,

    Polanski, justement est un excellent exemple.

    Un pédophile, qui mérite de finir en prison, un criminel.

    Défendu par beaucoup de monde, dont notre cher Jean Jaques Bourdin pour son film.

    Un criminel est un criminel.

    Voila la génération Mai 68.

    Il y Bill Gosby au USA, un autre cas Anglais, et d’autres.

    Voila la réalité !

    Cet univers de paraitre, la glorification de la bêtise.

    Je perd du temps a expliquer

    Salut


    • pallas 23 avril 2020 17:03

      @Le Panda

      Une remarque,

      C’est la fin ethnique des français, sa n’est pas une grande perte.

      Les vieux meurt, les jeunes sont stériles.

      Ce phénomène touche la totalité de la population de type caucasienne.

      Cela est intéressant a étudier, je suis un des seuls a discuter, beaucoup de monde a l’étranger regarde.

      Je suis un des rares a faire démarche.

      Une civilisation entiere qui disparait, ça n’est pas chose commun.

      J’en apprécie le plus dont discutions envers leurs intellectuels.

      Croyez moi, si vous etiez dans ma situation vous feriez quoi ?.

      Salut


  • Cyril22 23 avril 2020 18:59

    @ l’auteur
    Merci pour cet article qui décrit et analyse cette caractéristique d’une génération d’être absente au monde concret, ainsi, il est vrai qu’on ne voit pas de, disons 15-25 ans, dans l’espace public en cette période de confinement.
    Mais d’une certaine manière, le « virtuel » fait partie de leur réel, tout comme le surnaturel faisait partie du réel des générations croyantes pendant des siècles -et encore aujourd’hui dans certaines cultures-. Il y a presque toujours eu un « réel élargi », et peut être est-ce plutôt que cet élargissement à fait défaut à la génération adulte contemporaine terre à terre.

    Bien sûr, le smartphone est le descendant d’objets antérieurs, pèle même le téléphone, le téléviseur, le transistor portable, etc. mais qui étaient resté des accessoires plus qu’une sorte de prolongement de soi-même.


    • Pierre Chazal Pierre Chazal 23 avril 2020 19:45

      @Cyril22 Bonjour Cyril, ça me fait mal au coeur d’être si dur envers eux, mais ils m’ont souvent fait mal au coeur de leur côté par cette froideur et ce vide émotionnel qu’ils ont témoigné lors des 3 dernières crises (Gilets jaunes, réforme des retraites, covid 19). Je le comprends comme une pathologie, un mécanisme de défense. Le virtuel est-il le monde réel ? Non, pas plus que la religion. Le smartphone est un outil, descendant sophistiqué, comme vous le dites bien, d’objets antérieurs. Mais le culte qu’ils leur vouent relève de l’autisme, je le pense vraiment. Merci en tout de votre commentaire.


  • rogal 26 avril 2020 06:34

    Sur l’illustration en tête est écrit MONTRE-NOUS TON CONFINEMENT.

    Kolossale finesse !


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