vendredi 6 octobre 2017 - par Home of nomad spirit

Gouverner en 2017

 Gouverner autrement, réformer, déminer les chemins de la corruption, tout le monde en parle, souvent à tort et à travers. Cette corruption ne résiste toutefois pas à l'appétence du pouvoir, celui qui se cueille au petit matin, comme la rosée des ambitions. Mais, média aidant, en usant et abusant de slogans éculés tels que : « nous ferons mieux que ceux qui nous ont précédés » ou « C'est la faute aux autres » crève les tympans à force de tourner en boucle sur les ondes. La liste des responsables est longue et ce sont toujours les autres qui en sont comptables. Cela n'est que langage d’incompétents, de zombies à l'imagination en friche et de marchands de mots qui partent en vrille. Il y a les vindicatifs, les séditieux et les va-t-en guerre qui ne cessent de s'imposer par l'injure, la mauvaise foi et la critique. A entendre un « Melenchon » bloc d’orgueil ambulant, révolutionnaire et adulateur des Maduro, des Castro et consorts, adepte inconditionnel du « Y-à-qu'à » la république serait sauvé et le bonheur assuré pour mille ans. Ce ne sont là qu'aboyeurs professionnels, au service d'une petite coterie de factieux en mal d'image. Ces individus sont incapables de construire leur existence ailleurs que dans l'invective et la rancœur. Manipulateurs par vocation et sangsues avisés de la chose publique, ils cherchent moins à séduire ceux à qui ils s'adressent, que de se convaincre eux-mêmes du bien fondé de leurs propres arguments. 
 
 
En fait ce sont des gens de maigre envergure desservant l'état qu'un certain nombre d'édiles ont piétinés durant plus de quarante ans. La population, assommée par la grisaille de la pensée politique et un laisser aller généralisé, est devenue indifférente à sa propre histoire. C'est un pays qui ne rêve plus faute d’intérêt, anesthésié par une dialectique stérilisée et par manque de projets d'ampleur. Durant des décennies la classe politique n'a cessé de se regarder le nombril, dansant au son de la corruption en oubliant une population en quête d'espoir. Les gouvernants de cette époque ont laissés pourrir la situation. Durant des années la république fut critique envers son entourage, de ses adversaires ou du monde avec entrain sans ne jamais se remettre en question. La société à bout de patience, écœurée par la lâcheté, les promesses non tenues a opté avec circonspection pour le renouveau en élisant « E.Macron » qui, en l'espace d'un an, a réussi l'improbable. Personne ne l'a vu arriver. L’Opposition droite et gauche confondus, a volé en éclat.
 
 
Aujourd'hui, la gauche ruinée, la droite exsangue, sont en plein désarroi. Ils n'ont par contre toujours pas compris les raisons de leur échec, car ce petit monde au souffle court a toujours la véhémence chevillée au corps et le mépris facile. Ces boute feu à la dent dure ont mis un couvercle sur leurs échecs et découvrent, oh miracle, ce qu'il faudrait entreprendre pour sauver le pays. A croire que l’échec porte conseil !
 
Une grande partie de la population est déboussolée, fatiguée, sans illusions, et en perte de repaires. Elle a perdu l'estime pour ses dirigeants. Malmenée par des autocrates aux bras cassés les électeurs peinent à retrouver leur dignité et fustigent par conséquence, la clique des responsables. Rarement informée, sinon à posteriori et la plupart du temps placée avec condescendance devant le fait accompli. Il n'est, dès lors, pas étonnant que l'électeur se rebiffe. La classe politique tend à traiter ses électeurs comme elle traitait naguère l'indigène des colonies, usant d'un paternalisme mi-protecteur, mi-dédaigneux saupoudré d'un léger mépris. L'image que ces irrespectueux et fausse élite politique donnait d'elle-même fut désastreuse et allait à l'encontre des intérêts de la république et de ses citoyens. La parole politique dévalorisée est à l'origine d'un pessimisme généralisé. Rattraper le temps perdu, regagner la confiance de ses concitoyens ne sera pas aisé tant est grande sa méfiance envers les gouvernants quels qu'ils soient. Le Président Macron n'aura pas la tâche facile. Coincé entre une population impatiente en attente de résultats et la réalisation des promesses électorales, il lui est impossible d'effacer trente ans d'impérities en quelques mois. Qui plus est, des adversaires perclus d'aigreur, mauvais perdants ne cherchent qu'à verser de l'huile sur le feu d'une contestation habilement mis en scène. Leur but est de s'opposer à tout par tous les moyens pour faire échouer les tentatives de redressement. 
 
Quant l'esprit mauvais du débile contrarié souffle sur l'ignorance d'une population en souffrance tout est à craindre. L'orgueil mal placé, l'ambition démesurée et la soif de pouvoir personnel rend l'individu immature souvent dangereux pour la société, comme pour lui-même. Les exemples foisonnent et méritent toute attention.


21 réactions


  • pallas 6 octobre 2017 15:18

    Home of nomad spirit

    Et encore sa n’est pas terminée, il y a le boycotte de la France sur la scène international par la quasi totalité des nations de la planète.

    Voila l’héritage de La Génération Mai 68, le bilan de leurs existences.

    C’est incontestablement la pire génération de l’histoire ayant détruit la nation pour faire du « Interdit d’interdire », ayant comme Héros, BHL, Cohn Bendit, et leurs cinéaste favori Sieur Polanski, homme politique préféré, un certain Monsieur Tapie.

    Apres ça s’étonne que tout va mal smiley, que La France rentre en guerre civil.

    Salut


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 6 octobre 2017 15:23

    En 1984, je me disais : la civalisation a atteint le sommet. Elle ne pouvait ensuite que décliner. Voilà pourquoi les DECROISSANTS sont en avance.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 6 octobre 2017 15:31

    De 1984 à 2017, il y a exactement 33 ans( je n’insistérai pas sur la symbolique du chiffre). La remontée sera lente, mais dès demain, elle s’engage.


  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 6 octobre 2017 15:32

    De 1984 à 2017, il y a exactement 33 ans( je n’insisterai pas sur la symbolique du nombre). La remontée sera lente, mais dès demain, elle s’engage.


  • gogoRat gogoRat 6 octobre 2017 15:59

    "La classe politique tend à traiter ses électeurs comme elle traitait naguère l’indigène des colonies, usant d’un paternalisme mi-protecteur, mi-dédaigneux saupoudré d’un léger mépris.« 

     Il faut alors croire que l’auteur a réussi dans sa conclusion à faire beaucoup plus fort ! :

     »Quant l’esprit mauvais du débile contrarié souffle sur l’ignorance d’une population en souffrance tout est à craindre. L’orgueil mal placé, l’ambition démesurée et la soif de pouvoir personnel rend l’individu immature souvent dangereux pour la société, comme pour lui-même. Les exemples foisonnent et méritent toute attention."

     
     
     Du grand art démocratique, libre, humblement respectueux du prochain, fraternel !

     ( La force du contrat social ( ’... chacun s’unissant à tous ...’) dépend d’un credo, voire d’une espérance : on y souscrit, ou pas !
     Mais quand on y souscrit vraiment, on évite de porter crédit à cette ’ignorance d’une population’, car on sait, entre autres, ce que veut dire le théorème mathématique du jury de Condorcet !)


    • L'enfoiré L’enfoiré 6 octobre 2017 16:39

      @gogoRat,
       Même constatation : l’ignorance de la population a été remplacée par un trop plein d’informations.
       C’est à dire que l’esprit critique devra être très aiguisé.


  • Sparker Sparker 6 octobre 2017 16:50

    Le spirit est vraiment nomade, s’est même un peu perdu dans le désert à courir les mirages de son orgueil pas bien mieux maîtrisé que celui de ceux qu’il critique.
    Mais tout est bon dans l’macron, là on voit l’étendue de l’intelligence de celui qui juge les autres sur des apparences... les réalités de fond étant inaccessibles aux esprits volatiles...


  • Sparker Sparker 6 octobre 2017 16:52

    Rien qu’a voir l’affiche de l’article, ça vaut son pesant de niaiseries...
    Si vous n’avez pas de meilleurs arguments que ça, hé bhé, on vous oubliera bien vite...


  • Christian Labrune Christian Labrune 6 octobre 2017 17:04

    Le Président Macron n’aura pas la tâche facile. Coincé entre une population impatiente en attente de résultats et la réalisation des promesses électorales, il lui est impossible d’effacer trente ans d’impérities en quelques mois.
    --------------------------------------------------------
    à l’auteur,
    Les petits dessins ou montages humoristiques illustrant votre article sont très drôles, fort bien bien venus, et s’accordent avec ce que vous écrivez. En revanche, quand on arrive à la phrase que j’’ai reproduite ci-dessus, on est quand même fort surpris. Il me semble en effet que Macron n’a pas vraiment pris le chemin qui permettrait de corriger trente ans d’impéritie. Il me semble même que dans sa marche qui ne semble devoir mener nulle part si ce n’est au désastre, il a en peu de mois beaucoup ajouté de son cru au processus mortifère que vous veniez de décrire avec justesse. Cela s’appelle, me semble-t-il, aller de Charybde en Scylla.
    On n’est donc pas sorti de l’auberge !


  •  C BARRATIER C BARRATIER 6 octobre 2017 18:22

    Le travail fait depuis la présidentielle est déjà important, ce n’est qu’un début. J’ai bien aimé l’opération nettoyage mais je n’ai as compris pourquoi on n’exige pas un casier judiciaire vierge pour tout candidat à une élection.
    Il est dit que ce ne serait pas constitutionnel. Est donc constitutionnel pour les centaines de métiers publics ou de bénévolat public comme les délégués départementaux de l’éducation nationale...là c’est obligatoire. les parlementaires seraient ils à priori privilégiés ?


  • Le421... Refuznik !! Le421 7 octobre 2017 09:11

    Vous semblez oublier que nous sommes en démocratie.
    Or, à quelques pourcentage près, il a été démontré que quatre forces principales ont émergé du scrutin, avec environ 20% de voix.
    LREM, FN, LR et FI.
    Traiter les gens de l’une de ces formations de cinglés irresponsables ou assimilés, c’est cracher sur le principe même de la démocratie.
    La notation de votre article est en adéquation avec sa qualité.
    Je salue votre faculté d’aboyeur avec les loups...
    Mais la caravane passe...

    Des constats. Bien. Des solutions ??


    • Le421... Refuznik !! Le421 7 octobre 2017 09:12

      @Le421
      Post-scriptum...
      Vous n’avez pas trouvé de photo à modifier pour Marine Le Pen ?
      Quel hasard.


    • Yvance77 Yvance77 7 octobre 2017 13:40

       @Le421

      « Vous semblez oublier que nous sommes en démocratie. »

      Faux et archi-faux ... la France n’a rien à voir avec la démocratie aujourd’hui. Elle n’est qu’une dictature soft et/où seule une poignée de personnes peuvent décider. Avec des cerbères lobotomisés de la pensée au ras des pâquerettes qui ne protègent que leur pré-carré (genre lobbies ou castes).

      La liberté de parole n’est qu’une parodie, ceux qui ont accès aux médias sont triés, téléguidés, on concentre les richesses dans peu de mains ... alors que tous nous les produisons.

      Révoquer une ordure, un truand un incapable est impossible ... Mouloud qui fait un braquage prendra dix ans, Balkny ou Chirac qui ont pillés leur mairie, sont libre comme l’air.

      si c’est ça la démocratie ... ben on ne sera pas d’accord !


    • Alren Alren 7 octobre 2017 17:02

      @Le421

      Vous devriez reconnaître combien l’auteur de ce torche-cul est mesuré : il n’a pas mis la moustache d’Hitler sur le visage de Mélenchon avec devant lui le drapeau à croix gammée !


  • BOBW BOBW 7 octobre 2017 10:01

    @Hs : Belle photo « jupiterienne » On peut déduire vos penchants !  smiley


  • lloreen 7 octobre 2017 10:56

    Il n’existe aucune démocratie sur cette planète dirigée par la City de Londres et les faussaires qui la contrôlent au moyen de leur monnaie de singe résultant de leur escroquerie de la dette et de l’usure.
    Cette monnaie fiduciaire n’est qu’une reconnaissance de dettes qui s’échangent pour maintenir une illusion en place.
    Une gouverne-ment est composé de gouverne-menteurs et ceux qui leur donnent leur consente-ment consentent à être abusés. Partant de là, personne qui a participé à la mascarade électorale en s’illusionnant soi-même sur la nature de ce système inique auquel il participe en échangeant de la dette ne peut se plaindre du traitement que l’oligarchie lui inflige au quotidien. Et ce n’est pas l’actuel associé-gérant de la dynastie des usuriers (Rothschild) qui remettra ce système inique et intrinsèquement pervers en question...

    https://www.youtube.com/watch?v=gL3fa9_CjO8


  • franck milo franck milo 7 octobre 2017 11:24

    C’est en écrivant n’importe quoi que l’on devient n’importe qui.


  • egos 7 octobre 2017 14:42

    Repaire   : endroit qui sert de refuge aux malfaiteurs, en résumé notre caste politique.

    Repère(s) : ce qui a tjrs fait défaut à nos concitoyens à l’exception des fanions brandis par les naufrageurs vers lesquels ils ont pris la fâcheuse habitude de se diriger.

  • soi même 8 octobre 2017 00:36

    Sauf pour moi, je sais que Macron finira comme les autres en curiosité politique.


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