vendredi 1er mai 2020 - par Eric Rivoire

Grave crise interne à l’UPR : François Asselineau, poussé à démissionner par 38 cadres du parti, demande aux adhérents de trancher

Récapitulons d'abord les faits.

 

Le 10 avril 2020, des documents censés apporter les preuves d'un comportement inapproprié de François Asselineau, président du parti politique Union Populaire Républicaine (UPR), sont publiés sur les réseaux sociaux. Ces documents, qui depuis ont été retirés, sont nommés les « Asselineauleaks ».

 

Le 18 avril 2020, François Asselineau reçoit une lettre signée par près d'une quarantaine de cadres de l'UPR, dont 20 membres du Bureau national sur 28. La lettre indique que sa démission paraît inéluctable. Les reproches faits au président tournent autour de quatre thèmes :

- des « relations particulières et plus qu'insistantes » dans le cadre professionnel à l'égard deux collaborateurs, qui auraient subi de « graves souffrances psychologiques » ;

- un emploi jugé fictif concernant l'un des deux hommes concerné, Romain Justo ;

- une mauvaise gestion des ressources humaines qui conduirait des militants talentueux à s'éloigner de l'UPR ;

- un compteur des adhérents sur le site internet qui serait trompeur.

Les signataires demandent à François Asselineau « a minima » des explications et si possible une démission. Ils posent un délai de 48h, affirmant que s'ils ne reçoivent pas de réponse, ils prendront « les mesures qui s'imposent », sans préciser lesquelles, alors que les statuts de l'UPR n'indiquent nulle part qu'il existerait une procédure permettant de destituer le président.

 

Le 19 avril 2020, François Asselineau envoie sa réponse, que j'ai déjà commentée dans mon article précédent et que je vous résume ici :

- Il émet l'hypothèse qu'il n'a pas été suffisamment à l'écoute de certains signataires et qu'il n'a pas pris la mesure de certaines initiatives qu'ils auraient proposées. 

- Il appelle à la sérénité et s'inquiète que la situation ne découle d'un règlement de compte politicien.

- Il estime que la sérénité ne pourra être retrouvée sans une mise au point sur les accusations particulièrement graves portées contre lui. Il affirme que le premier homme qu'il est accusé d'avoir importuné est revenu à des « dispositions amicales vis-à-vis de l'UPR ». Il dresse un portrait du second, Romain Justo, qu'il présente comme un mythomane adepte de l'inversion accusatoire. Et enfin, il détaille toutes les tâches qui ont été confiées à Romain Justo. 

- Il affirme avoir en sa possession tous les documents et témoignages permettant de le disculper.

Pour finir, François Asselineau annonce qu'il va organiser une réunion du Bureau national au plus tôt après la fin du confinement dû au coronavirus, c'est à dire en principe à mi-mai 2020.

 

Le 21 avril 2020, Le Figaro publie un article signé Charles Sapin et intitulé « L'UPR veut débarquer son chef François Asselineau ». Il y ait notamment question de « suspicions de harcèlement ».

 

Le 22 avril, un email intitulé « Communiqué interne du Bureau national majoritaire de l'UPR » est reçu par les adhérents de l'UPR. Le Bureau national déclare : « nous vous invitons à réfléchir au fait que les signataires n’auraient pas envoyé une telle lettre sans raison. En effet, depuis peu, le Bureau national dispose d’éléments graves qui pourraient nuire aux intérêts de l’UPR. Cependant, nous n’avons jamais souhaité, et ne souhaitons pas, que cela soit étalé sur la place publique, d’où notre délai pour vous informer. La démarche vise à sauver l’UPR dont l’intégrité est à ce prix : nous ne pouvons pas fermer les yeux. Il est indispensable que M. Asselineau s’explique rapidement auprès du Bureau national en interne, conformément aux statuts, afin d’éclairer les décisions qui doivent être prises pour sauvegarder l’honneur et la droiture de l’UPR. »

 

Le 24 avril 2020, le Bureau national émet un communiqué où il indique avoir convoqué François Asselineau à s'expliquer lors d'une audioconférence le 28 avril 2020. Le Bureau national déplore que la lettre envoyée à François Asselineau le 18 avril 2020 ait fait l'objet d'une fuite dans la presse, et invite à ne pas instrumentaliser cette lettre. Il est à noter que ce communiqué du Bureau national n'apparaît pas sur le site internet de l'UPR, mais sur le compte Twitter de Charles Sapin, le journaliste du Figaro. Il est également à noter que la date fixée est le 28 avril 2020, alors que François Asselineau proposait une réunion à la mi-mai.

 

Le 25 avril 2020, François Asselineau répond par un message sur le site de l'UPR (en vidéo et en texte). Il dénie la possibilité au Bureau National de pouvoir le « convoquer », estimant que cela est contraire aux statuts de l'UPR et à la jurisprudence. Il estime également que les cadres contestataires auraient dû attendre le prochain Congrès pour présenter leur propre candidat à la présidence de l'UPR. Il annonce avoir décider que le Congrès va se réunir le plus vite possible, début juin 2020, afin que les adhérents déterminent qui sera le prochain président de l'UPR. Ce choix aurait dû être fait quoiqu'il arrive avant la fin de l'année 2020, le poste de président étant renouvelable tous les trois ans, et le dernier Congrès ayant eu lieu en 2017.

« Le Congrès de l'Union Populaire Républicaine se réunit dans le courant de la troisième​ ​année​ ​calendaire​ ​suivant​ ​le​ ​précédent​ ​Congrès. (...) Le Congrès élit le Président et les membres du Bureau National du mouvement. » (statuts de l'UPR)

La tenue de ce Congrès au mois de juin signifie a priori que les membres du Bureau national actuel devront créer leur propre liste d'ici là, avec également leur propre tête de liste, qui deviendra président de l'UPR si la liste est choisie lors du vote des adhérents.

En cas d'échec, les contestataires disparaîtraient du Bureau National.

Entre sa réponse du 19 avril et cette déclaration du 25 avril, François Asselineau a changé de ton. Il affirme que ses propositions de dates pour la réunion du Bureau National après le déconfinement n'ont pas reçu de réponse. Il traite les cadres contestataires de « conjurés » et parsème son message de commentaires négatifs sur leur action.

Il lance de lourdes accusations : « Les conjurés ont préféré la violence calomnieuse, la violation des statuts et même la violation de la loi. Et s’ils l’ont fait, c’est parce que les statuts et la loi barraient la route à leur entreprise. »

 

 

Voilà pour l'enchaînement des faits.

Je vais maintenant vous proposer diverses analyses ou pistes de réflexion.

 

 

1/ Les « AsselineauLeaks »

Le sujet est difficile à aborder, puisque les « AssselineauLeaks » sont illégaux.

En effet, ils contiennent des correspondances privées que la loi interdit de divulguer sur la place publique.

Le sujet est également complexe à traiter sur un plan éthique : certains sentiments ne s'abordent que dans un contexte amical et intime. Lorsqu'un proche vous confie ses ressentis les plus secrets, se montre dans sa vulnérabilité, ouvre son coeur, ou raconte des détails pénibles de sa vie privée, en faire état à tous vents est une trahison.

Je ne renterai donc pas dans le détail des « AssselineauLeaks », mais voici ce que je peux dire sans trop en dévoiler :

D'abord, lorsqu'on aborde ce type de dossier, il faut avoir en tête que François Asselineau a le droit de s'ouvrir à l'un de ses collaborateurs en lui livrant toute son âme, ce n'est pas illégal ! François Asselineau aurait même pu, s'il l'avait voulu, tenté de séduire qui lui plaisait : « une attitude de séduction même dénuée de tact ou de délicatesse ne saurait constituer le délit de harcèlement » [1]. Mais le plus important à savoir en ce qui concerne les « AssselineauLeaks » est de se rappeler que lorsque les faits examinés s'inscrivent « dans le cadre de relations de familiarité réciproques » cela peut exclure totalement toute notion de « harcèlement sexuel » [2]. Sachant cela, il est possible d'en déduire, en première analyse, que François Asselineau n'a commis aucun délit.

Mais la principale difficulté que pose les « AssselineauLeaks » est que le dossier est ultra-mince.

Il n'y a même pas les témoignages des deux intéressés, les deux collaborateurs de François Asselineau. Il est tout de même excessivement gênant que les accusations, qui ne sont d'ailleurs pas vraiment claires, ne soient pas portées par les deux principaux concernés...

Bref, c'est du très très léger.

Dans ces documents, il y est même si peu question de sexualité, qu'on devrait plutôt en déduire, si tant est que cela soit possible, que François Asselineau est un grand sentimental et non certaines conclusions délirantes que l'on peut voir sur les réseaux sociaux et que François Asselineau attaque très logiquement pour diffamation.

 

2/ La lettre envoyée par les contestataires le 18 avril 2020

Il est capital de noter le déroulé des évènements : les AsselineauLeaks sont publiés le 10 avril et seulement 8 jours plus tard, les contestataires envoient leur lettre au président. Il est impossible de mener une enquête digne de ce nom dans un temps aussi court, surtout sur un sujet aussi délicat à traiter que des « relations particulières et insistantes ».

On peut d'ailleurs remarquer que, dans cette lettre, les signataires n'ont pas relayé des accusations précises. S'agit-il de harcèlement sexuel ? de harcèlement moral ? Les signataires font référence aux moeurs de Straus-Kahn et Griveaux. Pourquoi donc ? Est-ce une manière déguisée de porter une accusation sans avoir le courage ni les preuves pour l'aborder de front ? Ou bien s'agit-il d'une maladresse ? Admettons que cela soit une maladresse et supposons que le chef d'accusation soit un harcèlement « moral ». On peut alors voir le résultat de cette maladresse ici puisque l'encyclopédie Wikipédia fait état d'un « harcèlement sexuel » et non d'un « harcèlement moral ». Et si vraiment Romain Justo a été engagé sur un poste fictif, pour quelle raison aurait-il été harcelé ? Pour augmenter un rendement qui de toutes façons n'existait pas ? Quel que soit le bout par lequel on tente de saisir cette lettre, il est difficile d'y voir le résultat d'une action mûrement réfléchie et à la hauteur des enjeux qui la sous-tendent. Le peu de clarté du propos témoigne à mon sens de la précipitation des signataires, qui au final, rappelons le, réclamaient tout de même la tête d'Asselineau.

Quelques fuites sur Twitter semblent également confirmer ce manque de préparation : « J'ai été influencé et j'ai donné mon accord de principe pour demander des explications à FA, mais certainement pas pour le torchon qui a été envoyé ! » dixit l'un des signataires de la lettre, qui depuis a effacé ses messages sur Twitter. Il ajoute : « Je peux vous assurer que la majorité des signataires ne voulaient pas nuire à l'UPR et à son président. Seule une poignée d'individus ont mené une action extrêmement violente (...). » « Quand je pense à toute cette histoire, je me sens triste, très triste. J'ai fait partie des signataires de dernière minute. Il me fallait faire un choix vite, très vite, trop vite. »

Quelle que soit l'authenticité et la valeur de cette fuite, il faut de toute façon noter que les signataires n'ont pas eu le temps nécessaire pour mener une enquête valable entre le 10 avril et le 18 avril. Et pourtant, la lettre parle des accusations comme si celles-ci correspondaient à des faits avérés et appelle à la démission du président. Les signataires s'expriment comme si le harcèlement était prouvé, alors qu'aucun débat contradictoire n'a eu lieu : en effet, au moment où la lettre a été envoyée, François Asselineau n'avait pas encore produit des éléments de défense. Et tous les avocats de France et de Navarre savent qu'un dossier de « harcèlement » peut s'effondrer totalement lorsque le mis en cause présente sa version des faits, apporte ses éléments de preuve et sollicite ses propres témoins.

En réalité, à elle seule, cette lettre est la meilleure preuve de l'amateurisme étonnant de la démarche des contestataires.

Il y a fort à parier que, lors de la sortie des « AsselineauLeak », un mouvement de panique s'est emparé des cadres de l'UPR, ceux-ci visualisant soudain avec effroi la fin de leur parti sur fond d'affaire de moeurs. Ils disent eux-mêmes dans la lettre crainde que les « espoirs de sauver la France » soient « anéantis ». Mais le simple fait de rédiger cette lettre et d'y apposer des signatures était une erreur monumentale comme l'a prouvé la suite des évènements, lorsque la presse s'est emparée de l'affaire et a relayé la lettre : même s'ils pensaient par une action de fermeté protéger l'image de l'UPR, les cadres signataires sont arrivés au résultat exactement inverse.

Ils ont fait également l'erreur de vouloir traiter un problème délicat en sortant la grosse artillerie, là où tout aurait dû être traité dans de subtiles démarches et questionnements avec le concours de François Asselineau lui-même.

Dès le moment où le mot « démission » était prononcé, cela fermait toute possibilité d'un règlement de la crise par le dialogue et jetait l'UPR dans une guerre interne préjudiciable pour tous.

Bref, le plantage des cadres signataires est monumental, même s'ils avaient certainement les meilleures intentions du monde.

 

3/ La convocation de François Asselineau par le Bureau National pour le 28 avril 2020 : violation ou conformité avec les règles statutaires ?

Avant de répondre à cette question, notons en préambule que la lettre envoyée à François Asselineau par les cadres contestataires le 18 avril 2020 présente une particularité. Elle n'est signée par aucune instance du parti : ni le Conseil National, ni le Bureau National, ni la Commission de Discipline. Il s'agit uniquement d'un panel de cadres qui demandent la démission du président, mais hors cadre statutaire.

Ceci dit, rien n'empêche en France qui le veut de lancer n'importe quelle pétition et demander ce qu'il veut. Il n'y a donc rien à redire concernant ce premier message sur le plan légal.

Bien sûr, la fin de la lettre est énigmatique : qu'elles sont les « mesures qui s'imposent » que pourraient prendre les signataires de la lettre ?

A première vue, à lecture des statuts de l'UPR, il n'y a aucune possibilité de démettre le président, sauf lors des élections par le Congrès tous les trois ans.

Il semblerait qu'il n'y ait donc qu'une seule mesure que pouvait prendre les signataires : saisir la Commission de Discipline. La Commission de Discipline est chargée de juger du comportement des adhérents de l'UPR.

Pour être précis, les statuts de l'UPR définissent dans l'article 17.2 une procédure de jugement en deux étapes : un premier jugement est rendu par la Commission de Discipline, puis, si l'adhérent sanctionné fait appel du premier jugement, un deuxième jugement est effectué par le Bureau National.

Les statuts de l'UPR sont parfaitement clairs sur ce point.

On notera d'ailleurs que l'article 16.2 qui définit la champ de compétence du Bureau National indique que ce dernier « prononce les radiations ou exclusions des membres de l'UPR, sur avis de la Commission​ ​de​ ​Discipline ».

 

Entre parenthèses, il faut cependant remarquer que le règlement intérieur de l'UPR peut éventuellement mettre de la confusion dans les esprits. Voici ce que l'on peut y lire :

« La Commission de Discipline ou le Bureau National de l’Union Populaire Républicaine peuvent sanctionner tout membre pour motif grave, après avoir entendu l’intéressé oralement ou par écrit. »

« En particulier, la sanction d'un membre est prononcée par le Bureau National, s'il prend des positions publiques (...) de nature à nuire à la bonne réputation du mouvement. »

On pourrait penser, à la seule lecture de ce règlement intérieur, que dans certains cas, lorsqu'un adhérent prend des positions publiques, le Bureau National peut sanctionner sans que la Commission de Discipline ait été consulté. Or, un règlement intérieur ne doit jamais contredire les statuts. L'UPR devrait donc repenser son règlement intérieur afin de clarifier la situation. 

 

Mais venons-en à la question : le Bureau National peut-il « convoquer » François Asselineau ?

A priori oui. Ce n'est certainement pas usuel, mais cela n'est pas contraire aux statuts.

Par contre, une « convocation » est une formulation particulièrement malheureuse et outrageante, car elle fait penser à une obligation de se rendre à un tribunal. Rappelons que François Asselineau, en tant que président de l'UPR, fait statutairement partie du Bureau National. Et lorsqu'une réunion du Bureau National est envisagée, on ne « convoque » pas le président. On lui propose une date, c'est tout.

De plus, rappelons également que François Asselineau, le 19 avril 2020, avait déjà lui-même proposé une date de réunion du Bureau National à mi-mai 2020, après la période de confinement dû au coronavirus. En réponse, le 24 avril 2020, le Bureau National l'a « convoqué » pour une audio-conférence le 28 avril 2020. Pourquoi cette « convocation » a-t-elle fait l'objet d'un communiqué public, relayé par un journaliste du Figaro, alors qu'il suffisait d'envoyer simplement un email à François Asselineau ? Tout semble indiquer que le Bureau National a voulu entamer un bras de fer avec le président et que le Bureau National s'est mis en position d'outrepasser ses compétences et s'occuper lui-même de juger François Asselineau alors que cette tâche revient en première instance à la Commission de Discipline.

 

4/ La Commission de Discipline est-elle vraiment qualifiée pour juger le président ?

On remarque que cette Commission n'est pas composée de membres fixes : selon le secteur concerné, le délégué​ ​départemental​ ​et​ ​le ​délégué​ ​régional​ ​de​ ​la​ ​zone​ ​concernée en font partie (article 17.1 des statuts).

Cela suggère que, à l'origine, cette Commission de Discipline a été créée pour juger les cas de « simples » adhérents.

D'ailleurs, étant donné que cette Commission comporte 6 membres du Bureau National, il est clair que, vu la situation actuelle, elle se retrouverait en conflit d'intérêt, puisque de nombreux cadres souhaitent le départ du Président dans un contexte de lutte fratricide qui écarte désormais toute possibilité d'un jugement impartial de François Asselineau.

Le simple fait que le témoignage de François Asselineau n'a pas été sollicité avant de parler de « méfaits » comme s'ils étaient avérés et avant que ne soit suggéré qu'il présente sa démission (lettre du 18 avril) montre que la démarche des cadres contestataires n'est pas rigoureuse. En matière de justice, prononcer un jugement de culpabilité sans avoir effectué une véritable enquête et mener un débat contradictoire est une pure hérésie.

Tout cela indique que la saisie de la Commission de Discipline, si elle reste une option conforme aux statuts, est désormais impossible sur le plan éthique, tant les contestataires se sont discrédités.

Si la Commission de Discipline se réunit, François Asselineau en rejettera la légitimité et il aura raison.

 

5/ Comment l'UPR doit-elle gérer la crise actuelle ?

Si le Congrès se réunit et passe au vote, il n'y a guère de doute que François Asselineau soit réélu et que le Bureau National soit profondément remanié.

Mais les adhérents verraient-ils vraiment d'un bon oeil que les sympathiques Vincent Brousseau ou Charles-Henri Gallois ne fassent plus partie du Bureau National ?

Et le remaniement du Bureau National actuel, même légitimé par un vote des adhérents, serait-il vraiment une bonne chose pour l'image de l'UPR ?

On peut vraiment en douter, dans la mesure où les observateurs extérieurs n'y verraient certainement pas une « démocratie » à l'oeuvre dans le parti, mais une simple déclaration d'amitié de la part des adhérents au président fondateur, sans que les problèmes de fond n'aient réellement été examinés.

 

A priori, la seule solution viable est le retour à un vrai dialogue au sein de l'UPR.

Pour cela, il faut prendre du temps, et ne pas se précipiter vers la réunion du Congrès : rien ne peut être résolu en profondeur par un simple vote sans réflexion préalable. Une procédure rapide sera plutôt mise au discrédit de François Asselineau, même si le Congrès le reconduit à son poste de président : il sera accusé d'avoir voulu écarter une fronde sans en extraire d'abord des enseignements éventuellement indispensables. En tous cas, tous ceux qui ne savent rien de ce qui se passe en interne à l'UPR sont incapables de déterminer si cette fronde est basée sur de simples ambitions personnelles ou bien si elle repose au moins en partie sur une base solide de revendications utiles pour l'UPR.

 

Si l'on étudie les statuts de l'UPR, il semble que la première étape pour sortir de la crise actuelle est une réunion du Conseil National de l'UPR.

A vue de nez, le Conseil National de l'UPR doit comporter entre 150 et 200 personnes. S'y trouvent notamment 25 adhérents tirés au sort et tous les délégués départementaux. Et le Conseil National est « l'instance de contrôle et de conseil​ ​du​ ​Bureau​ ​National ».

C'est donc bien à ce niveau que doit se poursuivre les débats.

Notons que c'est le Conseil National de l'UPR qui « fixe la date et les modalités de convocation du Congrès ».

 

Ne vaudrait-il pas mieux, au lieu de chercher à ce que le président soit destitué ou que le Bureau National actuel soit démantelé, identifier les problèmes et chercher des solutions ?

Il y a certainement mille options à envisager et débattre avant de tout casser à l'UPR.

 

 

Erratum :

Dans mon article précédent, j'ai écrit que 18 membres du Bureau National faisaient partie des signataires de la lettre envoyée à François Asselineau le 18 avril 2020. En fait, ils étaient vingt. J'ai omis Eric LEMESRE et Sophie HUSSON.

 



88 réactions


  • Clark Kent Séraphin Lampion 1er mai 2020 16:13

    dans votre profil, vous vous présentez comme écolo sympathisant FI

    pourquoi lavez-vous le linge sale des autres ?

    ils vous l’ont demandé ?

    moi la seule chose qui m’intéresse dans l’UPR, c’est le projet politique et la force qu’il peut éventuellement représenter

    dans l’histoire de l’ancien régime, ce qui a un sens, c’est le rapport entre la monarchie ; l’église et le peuple les coucheries des uns et des autres, ce n’est pas de l’histoire, mais du roman-phot

    seriez-vous le Stéphane Berne de l’actualité politique ?


    • Sozenz 1er mai 2020 16:23

      @Séraphin Lampion
      bonjour , j allais lui demander la meme chose ;

       surtout quand on regarde son méluchon , voilà quoi . ;
      la saloperie qui n aime pas les yeux bleus ; qui suce macron en plein marseille ; pro franc maçon , j en passe et des meilleurs ;

      hallucinant le truc .


    • EricRiv 1er mai 2020 16:40

      @Séraphin Lampion
      J’adore les histoires de coucheries. Sauf que là, c’est trop soft pour moi ! Non, le plus intéressant c’est ce qui se passe en interne. La « coucherie », qui n’en est pas une, est juste un déclencheur à mon avis. Comment concilier forte personnalité à la tête et intelligence collective ?


    • dimitrius 1er mai 2020 16:47

      @Séraphin Lampion
      T’as bien choisi ton exemple , le Bernie il marche avec des cotons dans le Q.


    • Baron de Risitas Jean Guillot 1er mai 2020 17:36

      François Asselineau voulait simplement agrandir le cercle de ses collaborateurs
       smiley


    • EricRiv 1er mai 2020 21:18

      @cettegrenouilleci
      Malheureusement, je crois que Macron se contrefiche de l’UPR et ne voit en ce mouvement aucun danger. Tant que l’UPR n’aura pas accès aux grands médias, elle restera un nain politique. Et comme les grands médias sont imprégnés d’idéologie européiste, ce n’est pas demain la veille que l’UPR y accèdera. Donc la crise actuelle de l’UPR n’est pas une déstabilisation. C’est sûrement un problème purement interne, avec une personnalité écrasante en haut, et des cadres qui se sentent mal à l’aise dans un rôle où ils n’ont pas assez voix au chapitre. Je suppose que c’est le fond de l’affaire.


    • summicron2 8 mai 2020 15:48

      @cettegrenouilleci Rien que ça est dément : « redonner au peuple français la maîtrise de son destin en libérant la France de la dictature qui étrangle le pays, en sortant la France de l’Union Européenne, de l’euro et de l’Otan. » Une dictature, on sait ce que c’est : la Corée du Nord par exemple. L’UE fonctionne de manière démocratique avec des élections, des recours devant une Cour de Justice….etc. Tant que l’UPR continuera à vivre dans un monde // où tout ce qui n’est pas UPR c’est de la dictature, les électeurs  qui sont loin d’être stupides  se frapperont la tempe en traitant le gourou Asselineau de fou. Et ils auront raison. Un fou qui a été viré, puis lâché dans la nature par le MINEFI où il avait rendu un rapport officiel (resté non publié, mais l’auteur de ces lignes en a lu des extraits) sur l’intelligence économique délirant. Et le mot est faible. Je répète : nous avons affaire à un malade mental qui se prend pour De Gaulle, mais qui se conduit au sein de sa secte comme un gourou dictatorial. D’où la révolte pour le virer.


    • Eric Rivoire 8 mai 2020 18:31

      @summicron2
      La « démocratie » européenne est une pure illusion (voir ici) : les traités de l’UE, qui sont signés par tous les états membres et auxquels ils doivent se conformer, contiennent de nombreuses lois économiques, qui ont toutes été écrites selon l’idéologie dite du « libéralisme économique ».

      Et cette politique économique de l’UE est irréformable : pour changer les traités européens, il faut l’unanimité des 27 pays membres, ce qui, en pratique, est impossible à obtenir (vous n’avez qu’à voir ce que se passe au niveau des travailleurs détachés).

      Bref, oui, nous sommes dans une dictature, au moins sur le plan économique. Et en partie sur le plan budgétaire, puisque il y a certaines règles qui sont fixées à ce sujet dans les traités européens. Et sur le plan monétaire, puisque c’est la BCE qui gère la monnaie. Et sur le plan de la dette, puisque la Banque de France n’a pas le droit de prêter à l’état français, qui est obligé d’emprunter à des acteurs privés, qui eux facturent : il faut payer les intérêts.

      Tout cela cumulé, vous comprendrez que désormais les citoyens français n’ont qu’une très faible prise sur leur destinée.

      Si Asselineau a des difficultés en ce moment, cela n’a rien à voir avec ses analyses, mais tout à voir avec la façon dont il gère en interne son parti politique.

      Remarque concernant le libéralisme économique : dans cette idéologie, il faut que l’état intervienne le moins possible, ce qui conduit à l’affaiblissement des services publiques, il faut que les entreprises soient libres d’aller s’installer où elles veulent ( par exemple au Maroc ou en Chine ) et que lorsque les produits en provenance de ces pays (par exemple Maroc ou Chine) arrivent aux frontières de l’UE, ils doivent être taxés le moins possibles. D’où des délocalisations massives des entreprises.

       


    • summicron2 9 mai 2020 10:47

      @Eric Rivoire
      Votre réponse ne contient que des mensonges, ceux propagés ad nauseam par la secte FI et son gourou Mélenchon. Heureusement, les électeurs ont le dernier mot dans une démocratie. Jusqu’ici, ils n’ont pas permis aux extrémistes (rouge, brun ou vert) d’accéder au pouvoir. Du coup, le traité de Maastricht, accepté par le Peuple Souverain, suite à un referendum en 1992, reste toujours d’actualité. Jusqu’à ce que  cas hautement improbable - un autre referendum exprime le contraire, au nom de la règle juridique du //isme des formes. Vous pouvez certes étaler votre opinion personnelle, ici et ailleurs, sur les réseaux. Mais ça n’ira pas plus loin. D’autres Français, comme moi, ont cherché à aider concrètement leurs concitoyens, frappés par la crise sanitaire, jugeant  à juste titre que les arguties idéologiques dans lesquelles vous vous vautrez, vous et quelques autres, ne présentent aucun intérêt pour l’avenir de la France.


    • Eric Rivoire 9 mai 2020 11:06

      @summicron2
      Ce ne sont pas des mensonges, ni des opinions personnelles. C’est juste la réalité, inscrite dans les traités européens. J’ai tout vérifié par moi-même et tout ce que dit l’UPR est exact. Vous pouvez le faire également, il suffit de lire les traités européens :

      https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=CELEX%3A12012M%2FTXT

      Vous verrez que l’article 48 dit bien que pour modifier les traités, il faut que tous les pays soient d’accord : 
      « Les modifications entrent en vigueur après avoir été ratifiées par tous les États membres  »

      Vous pouvez lire également :
      https://eur-lex.europa.eu/resource.html?uri=cellar:88f94461-564b-4b75-aef7-c957de8e339d.0010.01/DOC_3&format=PDF

      Vous verrez que l’article 63 stipule bien une liberté des mouvements de capitaux :
      « toutes les restrictions aux mouvements de capitaux entre les États membres et entre les États membres et les pays tiers sont interdites »

      Et vous savez, La France Insoumise n’a rien d’extrémiste. Elle cherche comme vous à « aider concrètement leurs concitoyens ». Vous pensez que la solidarité est synonyme d’extrémisme ?


  • Parlez moi d'amour Parlez moi d’amour 1er mai 2020 17:07

    Iznogoud a-t-il signé cette lettre ?


  • Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 1er mai 2020 17:11

    Cet crise couvait depuis déjà plusieurs mois.

    L’humiliant échec des européennes ou le parti Animaliste a réalisé un score 2 fois supérieur à l’UPR a jeté un coup de massue sur les ardeurs de ceux qui espérait être plébiscité comme les sauveurs du pays.

    Surtout que le PA a obtenue ses meilleurs scores dans le Nord-Est, une région en déclin économique, démographique et électoralement frontiste, des voix qui n’aurait pas du échapper à l’UPR. 

    Mais aucune leçon n’a été retenue de cet échec, il semble que l’on cherche désespérément une issue en tentant de mettre sur pied un nouveau slogan plus populairement présentable

    Mes observations des parties politiques m’ont généralement montré que ce genre d’initiatives se faisait toujours au détriment du programme initial.

    En temps que passionné d’histoire, je n’enlève rien à la qualité des conférences de Mr Asselineau qui auraient toute leurs places dans les classes scolaires

    Le problème, c’est que l’on ne se trouve plus à l’époque d’après-guerre ou la curiosité et la persévérance étaient encore considérée comme des qualités indéniable de l’individu.

    La paresse intellectuelle a supplanté la soif de connaissance, l’émotion a supplanté la réflexion, l’envie de confort et de facilité a supplanté le courage et le bon sens.

    Quand je fais des recherches sur You tube, on tombe sur des vidéos instructives et salutaires ou la qualité des commentaires et l’adhésion des idées nous font penser que nous faisions partie d’une force qui compte avec une dizaine de milliers de vue.

    Mais il suffit de s’arrêter à la page d’accueil pour voir ce qui intéresse réellement la grande majorité des gens. On voit bien que vouloir leur adhésion ne peut se faire qu’en flattant leurs instincts les plus primaires et le rabâchage conformiste de la bonne conscience. 


    • EricRiv 1er mai 2020 17:37

      @Florian LeBaroudeur
      constat pessimiste donc : rien ne pourra faire décoller l’UPR ?


    • JMBerniolles 1er mai 2020 18:19

      @Florian LeBaroudeur

      Vous prenez le problème à l’envers.
      Le vote pour un parti dit « animaliste » (on veut mettre un singe au pouvoir pour sauver la Planète ? La défense des animaux qui se comprend n’est pas un programme de gouvernement. c’est l’affaire d’organisations de défense avant tout) , démontre l’absurdité des résultats électoraux, surtout le dévoiement de la démocratie et l’affligeante inconscience des citoyens.


    • Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 1er mai 2020 18:38

      @EricRiv

      Pas un constat pessimiste mais un constat réaliste

      Personnellement, j’aimerai bien que la France retrouve un nouveau souffle, qu’elle puisse à nouveau exprimer tout ce qu’elle a inventé de meilleur. 
      La domination économique de l’Allemagne au sein d’une Europe cadenassé me préoccupe énormément, c’est une véritable menace existentielle pour notre pays.

      Le couple franco-allemand est un fantasme, tout oppose ses 2 peuples, historiquement, politiquement, économiquement, anthropologiquement. Il y a pourtant une fascination d’une grande majorité des élites françaises pour l’Allemagne, les conversations que j’ai eu l’occasion d’avoir avec les gens d’en haut m’ont fait comprendre qu’ils auraient préférer être allemand plutôt que français. Mais aucun Allemand n’aurait envie d’être français et aucun français des classes populaires ou moyennes n’auraient envie d’être allemand.

      Quoi qu’il advienne, la préservation de notre industrie, de notre indépendance et de notre liberté ne pourra se faire qu’avec une confrontation frontale sans concession avec ce pays, encore faut-il que notre société déculturée et de plus en plus amnésique en est conscience.


    • EricRiv 1er mai 2020 18:55

      @Florian LeBaroudeur
      Et oui. C’est pour ça que j’aime bien la France insoumise et l’UPR : ils font de l’éducation populaire pour réveiller les consciences. Le problème c’est que l’impact est négligeable par rapport aux autres médias, télé, radio, presse.


    • Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 1er mai 2020 19:52

      @JMBerniolles

      « On veut mettre un singe au pouvoir pour sauver la Planète »

      On a tellement été influencée par le mythe de la mondialisation heureuse et de la fin de l’histoire qu’on est persuadé qu’il ne reste plus que des combats sociétales à mener.
      Mais l’histoire est en train de revenir au galop...


    • Florian LeBaroudeur Florian LeBaroudeur 1er mai 2020 20:25

      @EricRiv

      « Le problème c’est que l’impact est négligeable par rapport aux autres médias, télé, radio, presse ».

      Et oui je sais j’en fais l’expérience tous les jours
      Mais je n’aime pas ce terme « réveiller les consciences »
      Je ne cherche pas à éveiller qui que ce soit, je sème un peu partout et je mise sur la patience.

      Le cerveau humain n’aime pas les changements brusques, il lui faut un temps d’adaptation et d’enregistrement progressif ou il va se dire « ah ça je l’ai déjà vu ou entendu quelque part » la connexion va s’établir et le reste va venir de fil en aiguille.

      Je fais de la psychologie mais c’est ce que font tous les publicitaires et le marketing, autant retourner leurs propres armes contre eux



    • Aimable 1er mai 2020 20:50

      @EricRiv
      Et encore moins maintenant si Asselineau reste a sa tête ,car si les faits sont avérés cela fait de lui un prédateur .


    • Aimable 1er mai 2020 20:53

      @Aimable
      @EricRiv , com en réponse , plus rien ne pourra faire décoller l’ UPR


    • EricRiv 1er mai 2020 21:12

      @Aimable
      Moi aussi, je le crains. La stratégie « tout internet » de l’UPR, qui a tout misé sur sa chaîne web très pro, est perdante. Internet est un ghetto, où le plafond de verre est très très bas, vu que ceux qui prennent connaissance des analyses de l’UPR sont des personnes actives, qui cherche l’info, au contraire de la télé, qui touchent un nombre considérable de personnes passives. L’UPR ne peut s’en sortir qu’en innovant. Le minimum serait d’établir un lien étroit avec la base militante et faire des sondages du genre : « dites-nous comment vous avez réussi à convaincre quelqu’un de voter UPR ». L’UPR a la chance d’avoir une base militante ultra passionnée, mais ne s’en sert que pour des actions banales (type tractage sur les marchés) qui n’ont pas l’efficacité suffisante pour contrebalancer le fait que l’UPR est quasi-interdit de grands médias.


  • JMBerniolles 1er mai 2020 17:59

    Je sais par expérience que le milieu politique est très pourri.

    Ce qui m’intéresse c’est le côté politique de cette affaire.

    On a l’impression que cela a été monté par des pieds nickelés plus nombreux, dans la précipitation. Comme si il fallait déstabiliser ce parti avant une certaine date assez proche.

    Pourquoi ?

    L’évènement politique proche le plus probable est la tentative de Macron au sortir de la crise du coronavirus de monter un nouveau rassemblement politique pour élargir sa base. Ce n’est pas tant le fameux 1% [un résultat électoral ne représente pas forcément l’influence d’un parti, il y a notamment le vote dit utile] mais plutôt les idées de l’UPR qui gênent. 

    La France, comme les autres pays latins, va se découvrir en faillite [cela fait un moment, comme disait le premier ministre Fillon, mais c’était couvert par des emprunts à bas taux d’intérêts. Il n’y a qu’à voir l’évolution de notre dette qui se creuse structurellement avec le déficit de la balance commerciale, les déficits sociaux, de l’Etat … ).

    L’intérêt de notre pays serait de sortir de l’UE et de l’Euro une monnaie incontrôlée et inadaptée à notre économie, de s’allier aux autres pays latins, de revoir ses alliances, ses échanges commerciaux…. [par exemple en finir avec l"embargo américain sur le commerce avec l’Iran, la Russie … ]

    Au contraire Macron va proposer plus d’UE donc plus de néo libéralisme et de dépendance de l’Allemagne. J’ose espérer que Mélenchon ne suivra pas Macron sur ce terrain. 


    • EricRiv 1er mai 2020 18:58

      @JMBerniolles
      Mélenchon est une énigme. Personne ne sait ce qu’il ferait une fois au pouvoir. Mais peut-être se contenterait-il comme il le dit parfois de changer les structures du pouvoir pour les rendre plus démocratiques et compterait sur les initiatives populaires par le biais du RIC pour faire bouger les lignes. Cela serait déjà pas si mal, même si lui n’ose pas sortir de l’UE, un référendum pourrait lui donner la légitimité pour le faire.


    • JMBerniolles 1er mai 2020 21:37

      @EricRiv

      Vous ne pouvez pas dire plus explicitement que Melenchon est prêt à tout... C’est ce que je crains pour toutes les forces de gauche dévoyées par ce Mitterrand au petit pied


    • EricRiv 1er mai 2020 22:03

      @JMBerniolles
      Je crois que Mélenchon est prêt à tout pour arriver au pouvoir, et c’est très bien comme ça. Par contre, je ne sais pas ce qu’il ferait une fois au pouvoir. J’ai un peu peur qu’il ne devienne un nouveau Tsipras. Je le crois trop attaché à l’opinion de ses proches, trop fidèle, et s’il n’a pas une majorité de collaborateurs autour de lui qui le soutiennent pour une sortie de l’UE, il se pliera à la discipline de groupe. Mais peut-être que je me trompe.


    • Sozenz 1er mai 2020 23:03

      @EricRiv
      Je crois que Mélenchon est prêt à tout pour arriver au pouvoir, et c’est très bien comme ça. Par contre, je ne sais pas ce qu’il ferait une fois au pouvoir.

      Mdr et vous etes un pro melenchon ;
      c est dingue , vous etes en faite comme ceux qui ont voté macron ...
      vous ne savez rien ; vous pensez que ... en faite, vous vous faites votre cinema ...

      Vous n apprenez rien, ni de vos erreurs ni de celles des autres ; 

       ça fait peur !

      et après ça vient tenter d analyser une situation alors que vous êtes perdu dans votre propre labyrinthe ....


    • EricRiv 1er mai 2020 23:14

      @Sozenz
      Non, au contraire j’ai les idées très claires : je n’ai pas une totale confiance en Mélenchon, mais je sais au moins qu’avec lui, on a une chance d’évolution, puisqu’il veut mettre en place une sixième République. Je suis simplement lucide : si par exemple il ne met pas en place le RIC en toutes matières, on risque de se retrouver à nouveau dans l’impasse, vu qu’on ne sait rien sur la volonté de Mélenchon de sortir de l’UE ou pas. Mais voilà, Mélenchon est la seule option, puisque, contrairement à Asselineau, lui passe dans les grands médias, et a donc une chance de percer. Il s’en est fallu d’un cheveu qu’il ne soit au second tour en 2017. Vous voyez quoi à part Mélenchon comme option viable ? ?


    • EricRiv 2 mai 2020 00:49

      @Le Sudiste
      Vous avez quelque chose contre les francs-maçons ?


    • EricRiv 2 mai 2020 00:51

      @Le Sudiste
      En fait, Mélenchon n’est même plus franc-maçon. Il a démissionné du grand orient : 
      https://www.hiram.be/melenchon-nest-plus-franc-macon/


    • Durand Durand 2 mai 2020 09:01

      @EricRiv

      « Vous voyez quoi à part Mélenchon comme option viable ? ? »

      Bravo..., j’ai prôné et appliqué le même pragmatisme/réalisme à MLP en 2017... S’il àvait été à la place de MLP au second tour, j’aurais voté pour lui sans le moindre état d’âme...

      ..


    • EricRiv 2 mai 2020 22:34

      @Le Sudiste
      Les loges maçonniques, il y en a de plein de sortes, et elles ont des philosophies diverses et variées. C’est un peu comme des groupes de réflexion, avec en plus des rituels rigolos. C’est sympa comme tout.


    • EricRiv 3 mai 2020 01:19

      @Le Sudiste
      J’ai été membre de 2014 à 2016 à l’UPR. Mais après avoir découvert que c’était plein d’illuminatifs, de francs-maçons et de reptiliens, j’ai pris la poudre d’escampette.


    • V_Parlier V_Parlier 16 mai 2020 17:07

      @EricRiv
      Correction : Il s’est fait viré du GODF car il n’était pas assez aligné géopolitiquement et n’a pas adoubé Macron.


    • foufouille foufouille 16 mai 2020 17:38

      @V_Parlier

      ça m’étonnerait car il a prétendu ne plus en faire partie de puis longtemps.

      la FM est aussi mondialiste comme lui.


  • chantecler chantecler 1er mai 2020 19:24

    Enfin un Machiavel sur Agx .

    Du glauque , de l’approximatif , livrés par un auteur qui soit disant est sympathisant FI et UPR .

    UPR et FI qui s’entendent comme chiens et chats et pour cause : l’UPR est de droite quoi qu’en disent ses représentants , et la FI est de gauche .

    Le buzz est garanti .

    J’attends avec impatience les avis de pH 7 qui prédit le grand chamboulement pour entretenir le suspense .

    Tiens je vais faire des frites paraît que la Belgique ne sait plus quoi faire de son stock de patates .

    Et chacun sait qu’une révolution commence quand on en a gros sur les patates .

    Bonne nuit !


    • EricRiv 1er mai 2020 20:54

      @chantecler
      Visiblement, vous n’avez jamais été membre de l’UPR. Si vous aviez fréquenté des réunions internes, vous sauriez qu’il y a autant de membres de gauche que de droite.


  • Durand Durand 1er mai 2020 20:53

    Coupable..., pas coupable,... et de quoi précisément... ?... Impossible d’avoir un avis.

    Ceci dit, FA a quelques traits classiques d’un profil narcissique et de narcissique à pervers-narcissique...

    ..


    • EricRiv 1er mai 2020 20:57

      @Durand
      C’est un peu le souci à notre époque : dès qu’il y a fumée, on dit qu’il y a feu, alors qu’en fait, on en sait rien.


    • Durand Durand 1er mai 2020 21:36

      @EricRiv

      Le niveau d’intérêt du dernier article publié sur le site de l’UPR depuis deux jours en dit quand-même long sur l’ambiance interne !

      https://www.upr.fr/actualite/une-humoriste-de-france-inter-suggere-dinjecter-de-leau-de-javel-dans-les-poumons-de-3-responsables-politiques-francais-dont-francois-asselineau/

      ..

      Première télé pour Philippot en 2005, bien avant Asselineau... À propos du TCE :

      https://www.ina.fr/video/I17333434

      Une des dernières vidéo de Philippot :

      https://youtu.be/HNo_YTpoy5M


    • EricRiv 1er mai 2020 21:54

      @Durand
      Elle est intéressante cette petite vidéo de Philippot en 2005. On voit qu’il avait déjà bien pigé le problème fondamental de l’UE : les institutions européennes sont enchaînées constitutionnellement à une idéologie économique. Du coup, cela est impossible de changer de politique. L’UE est comme un train qui ne peut que suivre les rails indiqués dans les traités, sans pouvoir changer de direction.


    • Durand Durand 1er mai 2020 22:25

      @EricRiv

      « L’UE est comme un train qui ne peut que suivre les rails indiqués dans les traités, sans pouvoir changer de direction. »

      Eh oui...

      Mais la bonne nouvelle, c’est qu’elle ne sait plus où elle va !... La Commission se fait oublier, en ce moment..., vous avez remarqué ? Et les leaders politiques affûtent leurs couteaux... Ils se préparent à la curée :

      https://m.youtube.com/watch?v=T-3X8TAZZCc

      Quand je pense qu’il y a trois ans, l’UPR s’est abstenue en faveur de Macron...^^

      ..


    • Durand Durand 1er mai 2020 23:01

      @Durand

      Mélenchon à la forme, lui aussi !

      https://m.youtube.com/watch?v=ZPubtDu-fF8

      ..


    • Durand Durand 1er mai 2020 23:03

      @EricRiv

      Mélenchon a la forme, lui aussi !

      https://m.youtube.com/watch?v=ZPubtDu-fF8

      ..


    • EricRiv 1er mai 2020 23:08

      @Durand
      Etant donné que l’UPR n’a proposé de soutenir ni Marine Le Pen, ni Emmanuel Macron, on pourrait aussi bien dire que l’UPR se serait abstenue en faveur de Marine Le Pen si elle avait gagné. Cela n’a pas vraiment de sens.


    • EricRiv 1er mai 2020 23:10

      @EricRiv
      Que Marine Le Pen et Mélenchon soient en forme n’indique pas que l’UE va tomber !


    • Durand Durand 1er mai 2020 23:51

      @EricRiv

      Le sens des choses pour moi, c’était : n’importe qui sauf Macron. Mieux une MLP qu’on aurait eu à l’œil qu’un Macron dont on savait tous qu’il nous conduirait au pire...

      Chacun se l’arrange comme il veut...

      ..


    • Durand Durand 1er mai 2020 23:54

      @EricRiv

      « Que Marine Le Pen et Mélenchon soient en forme n’indique pas que l’UE va tomber »

      C’est vrai, il n’y avait pas besoin de ça ! ^^

      ..


    • Durand Durand 2 mai 2020 00:28

      @L’ Hermite (IX)

      Si la gauche avait refait l’union sacrée pour les législatives, ça pouvait être Mélenchon, aussi...


    • Durand Durand 2 mai 2020 00:30

      L’union sacrée contre MLP, bien sur...


    • EricRiv 2 mai 2020 01:29

      @L’ Hermite (IX)
      C’est vraiment dommage que les français ne se soient pas déplacés pour les législatives en 2017. Il y avait un énorme coup à jour, vu que les macronistes n’étaient qu’à quelques points devant Mélenchon et Marine Le Pen. On a laissé la vague Macron déferler pas simple défaitisme.


    • Durand Durand 2 mai 2020 01:38

      @L’ Hermite (IX)

      Raoult est meilleur que tous réunis. Culture, intelligence, expérience, réalisme...

      ..


    • Samy Levrai samy Levrai 2 mai 2020 09:10

      @Durand
      La branche raciste du parti unique euro atlantiste , le RN, n’offrant rien de nouveau par rapport à la LREM, l’abstention a été de règle au deuxième tour.
      Cette position par rapport aux arnaques europeistes perdurera toujours.... mais tu vas pouvoir nous demontrer grâce a son programme que le RN veut sortir, n’est ce pas ?


    • Samy Levrai samy Levrai 2 mai 2020 11:02

      @Durand
      Tu as beau garder à l’œil le Macron , il ne fait qu’appliquer quand meme les directives europeennes comme tout les autres dans cette belle union democratique... l’extreme droite dans pas mal de pays de l’Union conduit la même politique que Tsipras ou de son equivalent français le Macron... et tout le monde les regarde detruire les nations.


    • Durand Durand 2 mai 2020 11:59

      @samy Levrai

      Non, c’est l’enlisement irrémédiable de l’upr qui va régler ce problème.

      Quant au programme du RN, je n’ai pas attendu les lumières de votre psychopathe en chef pour le trouver très flou... En 2017, le Frexit faisait encore peur à une très très large majorité de Francais – votre score l’a démontré – et contrairement à vous, j’admets la démagogie comme outil politique pour prendre le pouvoir. Et vous pourrez vous époumoner et vous contorsionner les neurones longtemps avant de faire croire à qui-que-ce-soit de libre d’esprit que MLP et Mélenchon sont des européistes !...

      En 2017, si à peine plus de la moitié des abstentionnistes + blanc et nuls avaient voté MLP, Macron et elle étaient 50/50 au second tour. Mais ça veut également dire que 100% des upr qui se sont abstenus ou ont voté blanc ou nul ont donné la moitié de leurs voix à Macron... Et ça, ce n’est pas une opinion, c’est de l’arithmétique.

      Et je ne parle même-pas des gôgôchistes effarouchés – insoumis ou pas – qui ont directement voté Macron... À la limite, je peux admettre leur peur irrationnelle mais pas votre hypocrisie.

      Votre abstention au second tour fut une bénédiction pour le système et restera une honte pour l’upr.

      ..


    • EricRiv 2 mai 2020 12:12

      @Durand
      Effectivement, une logique possible était de voter pour Marine au second tour. Au moins, on aurait eu la démonstration que le RN, une fois au pouvoir, n’a aucune volonté de sortir de l’UE. Les français auraient au moins appris quelque chose !


    • Durand Durand 2 mai 2020 13:31

      @EricRiv

      Faire des plans sur la comète à propos de ce qu’aurait pu être le mandat de MLP n’est pas la question... La seule certitude que l’on pouvait avoir, c’est que Macron nous conduirait au pire.

      Il fallait donc tenter d’éliminer Macron et pour ce faire , voter MLP n’était donc pas « une des logiques possibles », c’était la seule !

      À lire vos glissades sémantiques récurrentes sur cette question, j’imagine que vous vous êtes abstenu, non ?

      ..


    • Samy Levrai samy Levrai 2 mai 2020 14:16

      @Durand
      Tu es très drôle mais tu ne me fournis pas la différence entre le RN et LREM... moi je ne vois que le racisme mais toi que vois tu ? nous restons dans l’UE, nous restons dans l’euro, nous restons dans l’OTAN et nous sommes racistes contre nous restons dans l’UE, nous restons dans l’euro, nous restons dans l’OTAN .
      Dans les deux cas le peuple/ la nation n’est pas souverain ... Alors oui je m’abstiens de faire un choix entre la même chose mais raciste et la même chose tout court .
      Que se serait il donc passé ? la même chose qu’en Italie , en Autriche, et partout où il y a l’extreme droite en UE... la meme politique que chez nous, exactement la meme.


    • Samy Levrai samy Levrai 2 mai 2020 15:01

      @Durand
      Melenchon comme Lepen voulant une autre Europe ( sans sortir ) sont bien des europeistes, j’attends de ta part les professions de foi ( les programmes) qui prouveraient que je me trompe... ces arnaqueurs critiquent l’UE, et proposent de la changer alors que ce n’est pas possible car il faudrait que les 27 adhèrent à l’Europe Melenchon ou l’Europe Lepen... ( un pays sur 27...1/27 eme des votes) j’appelle cela une escroquerie europeiste mais toi comment appelles tu cela ? 
      Je suis très content de ne pas avoir donné mon vote à l’UE, que les euro fascistes racistes aillent se faire voir encore plus loin que les euro fascistes ordinaires, c’est une opinion et elle réfléchit, basées sur des faits.
      L’hypocrisie est euro atlantiste, elle est celle du parti unique avec le positionnement purement marketing attrape couillons des partis euro atlantistes, la meme chose existe dans toute l’Union et pas mal de demeurés s’amusent à lui servir la soupe.


    • Durand Durand 2 mai 2020 16:47

      @samy Levrai

      « j’attends de ta part »

      Et moi, il y a longtemps que je n’attends rien des perroquets de l’upr... Ici, vous faites partie du décor, pas plus..., comme un gros navire mal conçu, incapable de prendre la haute-mer depuis 13 ans... Une curiosité, tout au plus...

      ..


    • Samy Levrai samy Levrai 2 mai 2020 17:38

      @Durand
      Je préfère de loin ma position, je n’ai pas besoin de plaire et je peux donc rester dans les faits sans en avoir peur... et je m’amuse beaucoup de tes inconséquences...
      Alors l’euro atlantiste raciste , le RN veut sortir de l’UE de l’euro et de l’OTAN ? on aurait eu une politique différente ? Elle est différente la politique dans les pays qui ont élu un euro atlantiste raciste ? tu manques de consistance on dirait, tu ne balances que du flan et tu te réfugies dans la fange quand tu dois défendre tes arguments... Tu as quand meme eu le temps de les preparer depuis le temps que les gentils UPR font ton éducation... pourquoi restes tu si nul dans tes arguments ?
      penses tu avec ce qui sert aux autres pour s’asseoir ou bien peux tu discuter de faits politiques ? 


  • Fanny 2 mai 2020 01:52

    « Bref, le plantage des cadres signataires est monumental, même s’ils avaient certainement les meilleures intentions du monde.  »


    Ce n’est pas un plantage, cette lettre signe l’éjection d’Asselineau.

    Sauf à être des crétins, les signataires ne pouvaient ignorer l’effet médiatique de leur lettre.

    Je l’interprète de la façon suivante : les cadres UPR ont compris que leur parti ne décollerait pas avec Asselineau. Y aurait-il un candidat chef en embuscade ? Je l’ignore.

    Asselineau est un savant doublé sans doute d’un honnête homme. Mais il n’a pas la personnalité d’un chef de guerre pour faire exploser l’UE (ce que signifierait un Frexit).

    Les Asselineauleaks pourraient d’ailleurs révéler un cœur d’artichaut, qui sait, dissimulé dans cette carcasse massive, derrière cette érudition impressionnante.

    Pour faire exploser l’UE, il faut un séducteur né doublé d’une brute voire d’un pervers, pas un cœur d’artichaut.


    • Samy Levrai samy Levrai 2 mai 2020 09:12

      @Fanny
      Tes fantasmes sexuelles sont intéressants... mais est ce le lieu ?


    • EricRiv 2 mai 2020 12:00

      @Fanny
      Je considère que cette lettre était une erreur, puisque, à partir du moment où elle existait, elle était susceptible de fuiter dans la presse. Si j’avais fait partie du Bureau National, je n’aurais pas signé cette lettre, j’aurais décroché mon téléphone et demander une entrevue avec Asselineau.


    • Fanny 2 mai 2020 15:37

      @samy Levrai
      Mais oui bien sûr, c’est parfaitement et absolument le lieu.

      A moins d’ignorer l’importance du sexe en politique (Giscard, Mitterand, Chirac, Sarkozy). Les politiques sont des grands fauves dotés d’une libido hors norme. C’est un trait de leurs personnalités qui facilite leur acccession au sommet et qui est très apprécié des électeurs (trices). Pareil pour les dames (la Grande Catherine).

      C’est pas nouveau. Je crois me souvenir que dans les temps anciens, la virilité du pape était contrôlée avant son entrée en fonction (une paire bien en place).

      Et si vous avez l’expérience d’une entreprise où les gens se battent pour obtenir les meilleurs postes, vous aurez pu constater que la vitalité, le goût de la compétition et du sport, gages d’une sexualité épanouie, sont des plus.

      La réalité, tout simplement, pas mes fantasmes que je me garderais bien d’évoquer (trop gores).

       


    • Fanny 2 mai 2020 15:48

      @EricRiv
      Vous répétez ce que vous avez développé dans l’article. J’avais compris votre point de vue.
      Mais vous n’expliquez pas comment des cadres d’un parti ont pu commettre une telle erreur, une bourde aussi énorme. Tout à fait improbable.
      Mon explication est que ce n’est pas une erreur mais un acte volontaire visant à éjecter Asselineau. Me paraît plus crédible que votre « erreur ».


    • Samy Levrai samy Levrai 2 mai 2020 15:52

      @Fanny
      Sous droit divin ( les rois et l’aristocratie) cela avait beaucoup d’importance, en republique a part le fait que les hommes ( et femmes) politiques soient naturellement des personnes déséquilibrées ( besoin de plaire maladif ) , le sexe avait de moins de moins d’importance sur la politique, ce qui n’est plus vraie aujourd’hui puisque nos politiques ont abdiqué tous les pouvoirs, ils ne font plus que gérer leurs carrières mediatiques (image), ils ne restent que cela...
      Tu sembles rigolote, j’apprécie.


    • EricRiv 2 mai 2020 17:33

      @Fanny
      Il paraît tout à fait probable que les cadres voulaient déboulonner le président !
      Puisqu’ils considèrent que son départ est une condition « sine qua non » pour que l’UPR puisse continuer sereinement son travail.
      Mais l’erreur était de réclamer sa démission et de la réclamer de cette façon.
      Demander une démission, cela se fait au bon moment et de la bonne façon.
      Là, c’était beaucoup trop tôt.
      Il fallait commencer par voir si une négociation était possible avant de sortir la grosse artillerie.
      Si les 38 cadres avaient envoyé un mail personnel à Asselineau pour signaler chacun à sa façon que les choses ne pouvaient plus continuer de la même façon à l’UPR, cela aurait été un bon démarrage pour instaurer un dialogue authentique.


    • eau-mission eau-pression 3 mai 2020 10:58

      @Fanny

      Pour les papes, on contrôle la présence de testicules, pas la taille... C’est tout bêtement pour éviter l’épisode controversé de la papesse Jeanne.

      Quelque part, vous parlez de coeur d’artichaut à propos de FA. Perso, je suis l’adhérent basique, je n’ai aucune info sur le contenu des messages incriminés, et je m’en moque.
      De même, il est question que les adhérents tranchent le cou aux putschistes lors d’un vote. Ca ressemble à un appel sentimental « prouvez-moi que vous m’aimez ». Aussi je n’irai pas voter. Les putschistes ont agi comme des nazes, FA mérite qu’on respecte son travail et son action, mais le libellé de ce vote est tout à fait hors sujet.

      Enfin, personne ne dit si Madame FA joue son rôle affectif auprès de son mari, ou si elle préfère les cérémonies bidons auxquelles on a dit qu’elle sacrifiait.


  • cristobool 2 mai 2020 12:13

    Bonjour, je crois que désormais avec le recul nous pouvons avoir un jugement sur cette affaire et il est clair que ce jugement va contre le BN.

    Les fichiers Asselineauleaks ont fuité sur le forum jeux et vidéo.com et même si ils ne sont plus disponibles actuellement ils ont été largement consultés y compris par les journalistes.

    Effectivement une partie des fichiers ont été montrés dans cette émission avec Xavier Moniot-Lundy. 

    De ce que j’ai vu de ces fichiers il en ressort d’une part qu’ils ne sont pas forcément authentiques, des mails transférés peuvent très bien être modifiés dans gmail avant d’être transférés (vérifiez c’est à mon sens une énorme faille dans gmail)

    En admettant que ces fichiers soient vrais il n’en ressort en rien des preuves d’harcèlement ni moral ni sexuels de la part de FA. (Il semble que le site du partis a été piraté au moment de la tentative de putsch)

    Dès lors, on comprends pourquoi les journalistes sont silencieux tout à coup, j’imagine que si le dossier était béton ils se seraient jetés dessus avec des titres du genre :

    « Harcèlement sexuel chez les souverainistes Asselineau chantre du Frexit passible de prison

    sous-titré : l’union européenne en pointe dans le combat contre le harcèlement »

    Et autres joyeusetés du genre.

    FA a convoqué le congrès, le BN n’y réponds pas, Le BN communique maintenant sur le twitter de Charles Sapin ce qui est proprement hallucinant mais bon.

    Il y a donc eu organisation et complicité de Charles Sapin pour la fuite dans la presse avec le BN.

    Le BN devant la convocation du congrès n’avait que deux options soit démissionner puisqu’ils savent très bien qu’il auraient sauté au congrès soit sortir des preuves contre FA, ils n’ont fait ni l’un ni l’autre les fichiers ont été sortis par des tiers et maintenant on voit que le dossier est bien mince.

    FA vient d’annoncer qu’il porterait plainte pour diffamation.

    On voit de plus en plus de témoignages d’anciens signataires comme quoi on leur a forcé la main pour signer ALORS QU ILS N AVAIENT MANIFESTEMENT PAS VU LE DOSSIER.

    Aujourd’hui les putchistes sont muets comme des carpes depuis le début aucune réaction ou presque aucune preuve de ce qu’ils avancent, aucune plainte contre FA.

    Dans la lettre ils reprochent à FA que l’emploi de Romain Justo était fictif ce qui est un mensonge facile à vérifier.

    Ils dénoncent un chiffre d’adhérents faux mais j’imagine que c’est toujours la même sempiternelle incompréhension entre le chiffre d’adhérents à jour de cotisation (qui doit être autour de 27000 à 29000) et les adhérents à jour de cotisation depuis moins de deux ans (39000) qui est exploitée ici. Les status su partis prévoit ce qui est classique que l’on reste adhérent même si on a pas versé sa cotisation pendant deux ans, on est rayé du fichier à la troisième année. Oui il y a environ 10 000 adhérents à l’UPR qui ne sont pas à jour de cotisation FA en a déjà parlé dans de nombreuses vidéos quel scoop !

    Si c’était bien une médiocre tentative de putch ils n’ont qu’à démissionner leur politique de l’autruche est risible et vouée à l’échec de toute façon.


    • EricRiv 2 mai 2020 12:22

      @cristobool
      Je trouve très intéressante votre remarque sur le fait que les journalistes ont certainement lu les « AsselineauLeaks » et pourtant restent silencieux. S’il y avait des preuves de harcèlement dans ce dossier, on voit mal pourquoi ils se seraient privés de le dire.


    • Durand Durand 2 mai 2020 15:35

      @cristobool

      Rien a redire sur votre raisonnement...

      J’ajouterais simplement que ce qui a pu jouer en faveur de la précipitation chez les signataires, c’est une frustration sourde liée à la stagnation des scores et à l’écrasement systématique de l’initiative et de la concurrence...

      Mais le problème initial de l’upr est la poursuite de deux buts différents qui demandent, chacun, une stratégie différente :

      – 1) rassembler en dehors des clivages, façon CNR...

      – 2) rassembler autour d’Asselineau, façon GPRF.

      Et faute de pouvoir développer un stratégie commune à ces deux buts, l’upr n’en développe aucune, d’où la stagnation des scores et l’exaspération montante des plus engagés de ses membres.

      ..


    • Durand Durand 2 mai 2020 16:32

      @cristobool

      Ce qu’il faut comprendre, c’est que le CNR remplaçait le Parlement et possédait un pouvoir législatif, alors que le GPRF, dirigé par de Gaulle était l’exécutif.

      Asselineau, lui, cumule les deux pouvoirs au sein d’une même structure et sous sa seule autorité... Il ne faut donc pas s’étonner que son navire soit encalminé, faute – je le répète – de pouvoir développer une stratégie commune à deux objectifs – certes complémentaires – mais démocratiquement non-cumulables sous une même autorité.


  • Unghmar Gunnarson Unghmar Gunnarson 2 mai 2020 14:25

    Quelque chose qui pourrait être intéressant dans ce grand déballage serait d’avoir les correspondances des signataires puisque bon, il est de bon aloi de laver son linge sale en public ( oui je sais c’est illégal ). C’est à dire :

    Qui a lancé la machine, qui est à l’origine de la chose. Parce qu’au vu des rétractations, des signatures ont été démarchées et les 28 ne font pas bloc. Il y a donc un noyau de base.

    Comment ce noyau a présenté ses accusations aux futurs signataires en pleine période de confinement. Quelles accusations ont été portées exactement. Ont-ils brodé autour des « leaks » pour aggraver les accusations et ainsi avoir plus de signatures ?

    Quel délais leur a été laissé pour se faire une idée ?

    Ont-ils eut droit de lire le document incriminant papi avant qu’on y appose leur signature ? ( un commentaire semble dire que non )

    Et dans tous les cas, qui est la vermine qui a trouvé intelligent de donner ça au Firagots.

    Je ne doute pas une seconde qu’on ne saura jamais tout ça, mais on peut aussi se poser la question.


    • Unghmar Gunnarson Unghmar Gunnarson 2 mai 2020 15:50

      @Unghmar Gunnarson

      Vidéo du 2 mai : « Réponse des signataires à François Asselineau »

      Une réponse d’un vide intersidéral où l’on apprendra rien. Évidemment personne n’a fait fuiter des courriers ou ébruité l’affaire, personne n’a demandé à la démission « inéluctable » de pèpère, c’est pas moi c’est lui, il a dit ça, etc. Et la prestation de Vincent Brousseau ahahahha, faut le mettre chargé de communication !
      .
      Bon, que l’on rétablisse l’accès à la chaine UPR-tv à ces clowns et on a notre télénovela de l’été qui arrivera sans doute au niveau d’un clash de « youtubeurs » par vidéos interposées.
      .
      En attendant, qu’espéraient ces gugusses ? Vraiment ? Quand bien même ça n’aurait pas fuité dans la presse ? Punaise, mais quelle bande de tanches.


  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 2 mai 2020 15:36

    « alors que les statuts de l’UPR n’indiquent nulle part qu’il existerait une procédure permettant de destituer le président. »

     

    Les statuts de l’UPR n’indiquent nulle part qu’il existerait une procédure permettant de destituer le président, mais le règlement de l’UPR le prévoit.

    Dans le règlement de l’UPR il est écrit :

    « En ​ ​particulier,​ ​la​ ​sanction​ ​d’un​ ​membre​ ​est​ ​prononcée​ ​par​ ​le​ ​ Bureau​ ​National​ ​ :

    S’il prend des positions publiques incompatibles avec les objectifs de l’Union Populaire Républicaine,… ou de nature à nuire à la bonne réputation du mouvement. »

    Il me semble que le Président de l’UPR a pris des positions publiques de nature à nuire à la bonne réputation de l’UPR.


    • EricRiv 2 mai 2020 15:43

      @Daniel PIGNARD
      J’ai indiqué dans mon article ci-dessus ce qu’il en est concernant ce passage du règlement intérieur que vous mettez ici en avant : le règlement intérieur ne peut contredire les statuts, qui indiquent que les jugements ont lieu en deux étapes : d’abord la Commission de Discipline, et ensuite seulement le Bureau National. Le règlement intérieur devra donc être corrigé pour faire sauter cette contradiction.


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 2 mai 2020 15:57

      @EricRiv
      Le règlement intérieur ne contredit pas les statuts, il présente seulement une 2è manière de sanctionner.


    • EricRiv 2 mai 2020 17:21

      @Daniel PIGNARD
      Oui, mais cette deuxième manière de sanctionner est en contradiction avec la manière indiquée dans les statuts. Le règlement intérieur ne peut que préciser ce qui est indiqué dans les statuts, il ne peut le contredire.
      Les statuts disent : première instance => Commission de Discipline
      procédure d’appel => Bureau National.
      Le règlement intérieur, en suggérant qu’il serait possible que dans certains cas le Bureau National puisse agir seul est donc totalement en contradiction avec les statuts. Si l’on veut qu’une autre procédure soit possible, il faut que cela soit indiqué d’abord dans les statuts.
      D’ailleurs, il serait hyper bizarre qu’un adhérent lambda ait droit à deux jugements, un en première instance, un en appel, et pas le président ! !


    • EricRiv 2 mai 2020 17:25

      @Daniel PIGNARD
      De surcroît, les reproches faits au président ne concernent pas des propos qu’il aurait tenus en public. Ils concernent uniquement des problèmes internes (relisez le début de mon article).


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 2 mai 2020 18:30

      @EricRiv

      Quelles sont les positions publiques ?

      « j’affirme ici hautement que c’est Romain Justo lui-même qui a été l’auteur de comportements totalement inappropriés… » dixit Asselineau.

      Quels comportements inappropriés ?

      « Romain Justo qui n’accuse autrui que de ses propres agissements. » dixit Asselineau.

      De quels propres agissements peut-on l’accuser ?

      J’espère qu’il s’est entretenu avec Romain Justo pour l’accuser ainsi.

      Asselineau met gravement en cause Romain Justo sans préciser les faits constituant la nuisance à la bonne réputation du mouvement.


    • cristobool 2 mai 2020 21:25

      @Daniel PIGNARD
      Mon commentaire pour vous répondre ayant été supprimé, je ne pourrais vous répondre que de regarder vous même les Fichiers on peut les trouver sur le net
      Je répondais également sur la vidéo des conjurés mais visiblement pas de liberté d’expression quand il s’agit d’eux... 


    • EricRiv 2 mai 2020 22:29

      @Daniel PIGNARD
      Là vous parlez de faits postérieurs à l’envoi de la lettre le 18 avril. Et sur ces propos dont vous parlez, je ne sais pas ce qu’on peut lui reprocher. Cela ne contredit pas la charte de l’UPR par exemple.


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 2 mai 2020 23:11

      @EricRiv

      Ces faits sont de nature à nuire à la bonne réputation du mouvement. Cela constitue  donc la possibilité de sanctionner ce membre d’après le règlement intérieur de l’UPR.


    • EricRiv 2 mai 2020 23:37

      @Daniel PIGNARD
      Le fait qu’Asselineau se soit défendu en disant que Justo pratique l’inversion accusatoire ne nuit pas à la bonne réputation du mouvement. 


    • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 3 mai 2020 09:22

      @EricRiv

      Donc d’après vous, tout va bien et l’image de l’UPR n’a en rien été écornée par l’attitude d’Asselineau.

      Vous êtes toujours d’accord avec lui pour dire que « – En aucun cas, le Bureau national de l’UPR n’a le pouvoir de démettre le Président du mouvement, de ses fonctions. »

       

      François Asselineau a veillé à apporter les précisions suivantes :

      – En aucun cas, le Bureau national de l’UPR n’a le pouvoir de démettre le Président du mouvement, de ses fonctions.

      C’est faux puisque le règlement permet au Bureau National de sanctionner un membre s’il prend des positions publiques de nature à nuire à la bonne réputation du mouvement.

      – Seuls les adhérents ont le pouvoir de changer la direction du mouvement et de trancher le conflit interne qui est apparu.

      C’est faux puisque le règlement permet au Bureau National de sanctionner un membre s’il prend des positions publiques de nature à nuire à la bonne réputation du mouvement.


    • EricRiv 3 mai 2020 12:15

      @Daniel PIGNARD
      Tout le problème est que le règlement intérieur est en contradiction avec les statuts de l’association. Les statuts prévoient un jugement en première instance par la Commission de discipline, puis un jugement en appel par le Bureau National si l’adhérent sanctionné fait appel.
      Relisez l’article 17.2 des statuts.
      Et aussi l’article 16.2

      https://www.upr.fr/wp-content/uploads/2019/08/Statuts.pdf
      Etant donné que, en droit, ce sont les statuts qui sont prioritaires sur le règlement intérieur, il en résulte que le Bureau National ne peut pas prononcer d’exclusion tout seul.
      Le règlement intérieur devra être corrigé pour faire disparaître cette anomalie.


    • EricRiv 3 mai 2020 12:25

      @EricRiv
      Et pour le moment, ce n’est pas Asselineau qui a la responsabilité d’avoir détérioré l’image de l’UPR : c’est celui qui a mis en ligne de façon illégale les « AsselineauLeaks » et ce sont les cadres de l’UPR qui ont commis l’erreur de signer collectivement une lettre qui n’aurait jamais dû exister, puisqu’elle était un document parfait à faire fuiter dans la presse. Les cadres de l’UPR auraient dû se douter que, puisque les « AsselineauLeaks » ont été mis en ligne, il y a une personne malveillante en interne à l’UPR qui veut casser Asselineau. Les cadres auraient dû prendre des précautions maximales, notamment en s’adressant directement à Asselineau, personnellement, chacun de son côté, en lui téléphonant pour avertir de la gravité de la situation, c’est à dire que cette personne malveillante à l’UPR est prête à tout, même faire des choses illégales, pour le détruire. Cela aurait été l’occasion pour chaque cadre d’avoir un lien personnel avec Asselineau et de commencer un dialogue constructif, au lieu de parler de démission avant toute tentative d’éclaircissement. Maintenant, l’UPR va éclater : des cadres vont partir et Asselineau se retrouvera sans personne pour commencer un vrai travail qui puisse permettre de chercher des solutions aux problèmes soulevés.


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