samedi 11 janvier - par Giuseppe di Bella di Santa Sofia

Henry Ford : le génie industriel et le démon antisémite

Henry Ford, le père de l'automobile, est une figure emblématique de l'industrie américaine. Pourtant, derrière l'image du visionnaire se cache une réalité plus sombre. En parallèle de ses succès industriels, Ford était un fervent antisémite, dont les idées ont trouvé un écho auprès des pires régimes totalitaires du XXe siècle. Alors que le monde le célébrait, il entretenait des liens étroits avec le régime nazi, admirant Hitler et partageant ses vues.

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De l'usine à la haine : comment Henry Ford a industrialisé l'antisémitisme

Henry Ford a grandi dans un environnement où les préjugés étaient omniprésents. Né en 1863 dans le Michigan, il a été exposé à des idées antisémites dès son jeune âge, notamment à travers les discours anti-immigrants et les stéréotypes ethniques courants à l'époque. Cette atmosphère a sans doute contribué à façonner ses futures convictions antisémites.

 

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Dans les années 1920, alors qu'il était à l'apogée de sa carrière industrielle, Ford a commencé à exprimer ouvertement ses opinions antisémites dans son journal hebdomadaire, le Dearborn Independent. Entre 1920 et 1922, il a publié une série d'articles virulents, largement diffusés, dans lesquels il accusait les Juifs d'être à l'origine de nombreux maux de la société. Reprenant des thèses conspirationnistes déjà présentes, il les a amplifiées en affirmant que les Juifs contrôlaient les médias, les banques et les gouvernements du monde entier. Cette série d'articles a été compilée en un livre en 4 volumes, The International Jew, qui a eu un succès considérable et a largement contribué à diffuser son idéologie haineuse.

 

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Dans cet ouvrage, Ford a dépeint les Juifs comme une menace pour la civilisation occidentale, les accusant de détruire les valeurs américaines. S'appuyant sur les Protocoles des Sages de Sion, un faux document antisémite largement diffusé à l'époque, il a affirmé que les Juifs mettaient en œuvre un complot mondial visant à dominer le monde. Ce livre a eu un impact considérable, atteignant un large public, notamment grâce à la distribution massive assurée par le réseau de concessionnaires Ford. Il a ainsi contribué à la propagation de l'antisémitisme aux États-Unis, renforçant les préjugés existants et en créant même de nouveaux.

Ford ne se contentait pas de relayer des stéréotypes ; il a également utilisé ses réseaux personnels et commerciaux pour inciter à la haine, appelant à l'exclusion des Juifs de la société américaine. Ses écrits ont eu des conséquences désastreuses pour les communautés juives, alimentant les actes de violence et de discrimination à leur encontre.

 

Un empire de la haine : l'entreprise Ford au service de l'antisémitisme

L'impact d'Henry Ford sur l'antisémitisme américain ne peut être sous-estimé. Ses idées, largement diffusées grâce à son journal et à son livre, ont trouvé un écho bien au-delà de son cercle immédiat. Des organisations comme le Ku Klux Klan, qui cherchaient à renforcer leur base en attirant des membres issus des classes moyennes, ont largement repris les thèses de Ford pour justifier leur haine des Juifs. D'autres mouvements nationalistes, séduits par l'idée d'un complot juif visant à dominer le monde, ont également adopté ses idées.

En diffusant des théories du complot antisémites, Ford a contribué à normaliser l'hostilité envers les Juifs, créant un climat de méfiance et de haine qui a perduré bien au-delà de sa propre époque. Son immense fortune et sa position de pionnier de l'industrie lui ont conféré une aura d'infaillibilité, renforçant ainsi l'impact de ses propos. De nombreux Américains, admiratifs de son succès industriel, ont été tentés de croire en ses théories, ce qui a contribué à légitimer l'antisémitisme dans la société américaine.

En outre, Ford a utilisé son pouvoir économique pour soutenir des initiatives antisémites. Il a financé des groupes et des publications qui partageaient ses vues, renforçant ainsi un réseau de haine. Son entreprise, la Ford Motor Company, qui employait des milliers de personnes, a également été un vecteur de ses idées. Des discours antisémites étaient prononcés lors de réunions d'entreprise, et des publications internes relayaient les théories du complot de Ford.

Les employés de Ford, influencés par leur employeur, ont pu diffuser ces idées dans leurs communautés respectives. De plus, la légitimité accordée à ces idées par un homme aussi riche et influent a contribué à les rendre plus acceptables socialement. Ce climat de discrimination, alimenté par les propos de Ford et par la diffusion de ses idées au sein de son entreprise, a persisté pendant des décennies, laissant des traces profondes dans la société américaine.

 

L'Américain nazi : les liens entre Henry Ford et le Troisième Reich

Les sympathies de Ford pour le régime nazi sont bien documentées. Dans les années 1930, alors que l'Allemagne nazie se consolidait, Il a été salué par Adolf Hitler comme un modèle d'industriel. Hitler a même fait référence à lui dans son livre Mein Kampf, publié en 1925, le considérant comme un exemple de réussite économique et de nationalisme. Cette admiration n'était pas un simple hasard ; Henry Ford partageait de nombreuses idéologies du régime nazi, notamment en ce qui concerne l'antisémitisme et le culte du leader.

En 1938, à l'occasion de son 75ème anniversaire, Henry Ford a reçu la grand-croix de l'ordre de l'Aigle allemand, la plus haute distinction honorifique que puisse recevoir un étranger du Troisième Reich. Lors de la cérémonie, il a levé son verre pour porter un toast au succès de l'Allemagne nazie dans sa "tâche d'éradication de toutes les vermines et dégénérés qui salissent la race blanche". Ces liens étroits entre Ford et le régime nazi révèlent l'ampleur de leur accord idéologique et soulignent le rôle crucial joué par l'industriel américain dans la diffusion des idées nazies aux États-Unis.

 

 

Henry Ford a également été impliqué dans des affaires avec l'Allemagne nazie, bien au-delà de ses admirations personnelles pour Hitler. Sa société, la Ford Motor Company, a continué à opérer en Allemagne pendant la montée du nazisme, produisant des véhicules pour l'armée allemande. Ces contrats lucratifs ont permis à Ford de maintenir une présence industrielle importante en Europe, tout en soutenant indirectement l'effort de guerre nazi. Bien que Ford ait prétendu ne pas soutenir le régime, ses actions ont souvent contredit ses déclarations.

Des documents internes révèlent que la société a mis en place des stratégies pour contourner les sanctions économiques imposées à l'Allemagne nazie et a collaboré étroitement avec les autorités allemandes pour maintenir ses activités. Cette implication économique directe dans l'effort de guerre nazi a souillé encore davantage l'image de Ford et a mis en évidence l'hypocrisie de ses discours.

 

The Connection Between Henry Ford And Adolf Hitler | Short History

 

Comment juger un géant ? Le cas Henry Ford

Les débats sur l'héritage d’Henry Ford soulèvent des questions fondamentales sur la manière dont nous devrions aborder les figures historiques complexes. Comment pouvons-nous séparer les réalisations d'un individu de ses idéologies ? Faut-il célébrer les innovations de Ford tout en condamnant fermement son antisémitisme et ses liens avec le nazisme ? Ces questions sont d'autant plus pertinentes que la lutte contre l'antisémitisme et toutes les formes de discrimination est plus que jamais au cœur des préoccupations sociétales.

L'exemple d’Henry Ford nous rappelle l'importance de rester vigilants face à la persistance des stéréotypes et de la haine, même chez des figures historiques qui ont laissé une empreinte indélébile sur notre monde. En étudiant son parcours, nous pouvons mieux comprendre comment des individus, même brillants et influents, peuvent être aveuglés par leurs préjugés et comment ces préjugés peuvent avoir des conséquences désastreuses sur la société.

 

 

Pour approfondir le sujet : "Le grand mensonge : « Les Protocoles des Sages de Sion », une fabrique de haine antisémite", article publié sur AgoraVox, le 9 janvier 2025.

 

 



21 réactions


  • titi titi 11 janvier 16:04

    @L’auteur

    Vous faites un article sur les liens entre Henry Ford et Hitler. Qui sont avérés.

    J’espère que vous ferez également un article sur les liens entre Henry Ford et l’URSS.

    C’est Henry Ford qui a développé l’industrie automobile en URSS, en particulier les automobiles GAZ.
    La plupart des camions de l’armée rouge en 1941, étaient des Ford sous license.

    Henry Ford avait même vendu son usine berlinoise à l’URSS.

    Je pense que pour bien cerner l’homme vous devez aussi parler de cet aspect.


    • @titi

      Merci pour votre commentaire. Vous avez raison de souligner qu’Henry Ford a fourni également de nombreux véhicules à l’URSS de Staline. C’était un homme attiré par les régimes autoritaires et par le culte de la personnalité. De plus, c’était un antisémite notoire, bien avant qu’Adolf Hitler le fut. Staline était également antisémité, surtout après que sa fille ait voulu épouser un Juif. 

      Un jour, je vais rédiger un article sur tous les industriels occidentaux qui ont soutenu le régime soviétique sous Staline. Et il y en a beaucoup ! 

      J’espère qu’Henry Ford est en enfer pour l’éternité, avec de la braise dans son slip. C’était réellement un sale type.


    • titi titi 11 janvier 19:08

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      Dans votre article vous faites de Ford un nazi : pour preuve ses liens avec le 3ème Reich.

      Mais alors ses liens avec l’URSS, font également de lui un communiste. Non ?

      Si je suis votre raisonnement ça ferait de lui un nazi-communiste ?!!?

      Et pourquoi pas ne pas simplement considérer que Ford commerçait avec tous ceux qui voulaient lui acheter ses véhicules, ses usines, ses process, qu’ils soient fréquentables ou pas.


    • Et hop ! Et hop ! 11 janvier 22:38

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia 

      Vous faites un article sur les liens entre Henry Ford et Hitler. Qui sont avérés.

      J’espère que vous ferez un article sur les liens entre Israël et Hitler à partir des accords de Haavara du 25 août 1933 signés par Chaïm Weissmann, prévoyant une coopération industrielle des nazis et des exportations de produits allemands.

      Mais alors, si Henry Ford était nazi, Chaïm Weissmann étaiy nazi et sionisme une branche du nazisme.


    • Durand Durand 12 janvier 14:44

      @titi

      « La plupart des camions de l’armée rouge en 1941, étaient des Ford sous license. »

      Les troupes de Hó Chi Minh envoyées pour virer les Américains étaient également transportées dans des camions américains fabriqués en URSS…

      ..


    • Et hop ! Et hop ! 12 janvier 18:33

      @titi
      Les anglo-américains n’ont jamais bombardé les usines Ford et General Motors en Allemagne, par contre ils ont copieusement bombardé en France les usines Renault, Berliet, Peugeot, Citroën,..


    • titi titi 13 janvier 23:50

      @Et hop !

      "Les anglo-américains n’ont jamais bombardé les usines Ford

      "

      Ca c’est du bullshit.

      Un peu de lecture :
      https://jasonweixelbaum.wordpress.com/2012/05/09/debunking-conspiracy-ford-werke-and-the-allied-bombing-campaign-of-cologne/

      A noter, mais ce n’est pas en Allemagne, que l’usine Ford de Poissy, et celle d’Anvers ont été copieusement bombardées.


  • Maître Yoda Maître Yoda 11 janvier 17:33

    Il vous manque Charles Lindbergh...

    Quelle idée d’être du mauvais côté de l’histoire ? Ils auraient mieux fait d’aller voir madame Irma plus souvent. 

    Sinon, question antisémitisme, vous allez avoir l’embarras du choix, Voltaire, Alain, Karl Marx, Céline, Heidegger...Vous allez pouvoir capitaliser en articles sur Agoravox. De toutes façons, ces personnes ne sont plus là pour se défendre.


    • @Maître Yoda

      Merci pour votre commentaire. J’avais pensé évoquer également Charles Lindbergh mais j’ai changé d’avis. Je préfère trouver d’autres informations sur lui, plutôt méconnues, avant de publier un article.

      Oui, les antisémites il y en avait beaucoup en Europe. Karl Marx avait la particularité d’être d’origine juive et antisémite... Je n’oublie pas non plus Martin Luther, antisémite virulent, même si je suis protestant luthéro-réformé. Il est nécessaire se replacer dans le contexte de l’époque, la plupart du temps.

      Sinon, il y a également les politiciens de LFI. Et là, c’est un véritable filon d’antisémites,de pro-Hamas et d’islamo-gauchistes... Il n’y a que l’embarras du choix !


    • rogal 11 janvier 18:24

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia
      Les contextes, souvent pesants, c’est certain, justifient-ils le renoncement aux principes moraux dont on se prévaut par ailleurs ?


    • Maître Yoda Maître Yoda 11 janvier 18:51

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

      N’oubliez pas Wagner aussi...
      J’avoue, je savourerais la vue d’un de vos prochains articles, dont le titre pourrait être « Wagner : entre génie et antisémitisme ».


    • Et hop ! Et hop ! 11 janvier 23:01

      @Giuseppe di Bella di Santa Sofia : «  J’avais pensé évoquer également Charles Lindbergh mais j’ai changé d’avis. Je préfère trouver d’autres informations sur lui. »

      Voilà un scoop : Son père était déjà antisémite, il s’était opposé fermement à la création en 1913 de la Féderal Reserve par quatre banquiers américains : Paul Warburg, John D. Rockfeller, JP Morgan et Jacob Schiff et à Londres Alfred Rotschild. C’était parce qu’il y avait quatre juif sur cinq.

      Il avait déclaré en séance : « Cette loi établit le plus gigantesque trust que la Terre ait porté. En ratifiant cette loi, le Président légalisera le gouvernement invisible du Pouvoir Monétaire. Il est possible que le peuple ne s’en aperçoive pas immédiatement mais il suffira de quelques années pour qu’il en prenne conscience ».

      Il avait déjà écrit dans Banking, Currency and the Money Trust : « Notre système financier est une escroquerie et sera un fardeau énorme pour le peuple … J’affirme qu’il existe chez nous un Trust monétaire. Le plan Aldrich est une simple manipulation dans l’intérêt de ce Trust.[…] Le Plan Aldrich est le Plan de Wall Street.[…] Aujourd’hui, partout des intérêts considérables sont mobilisés afin de pousser l’adoption du Plan Aldrich. Il se dit qu’une somme d’argent importante a été levée à cette fin. ».

      Le Federal Reserve Act fut présenté en catimini et dans une discrétion absolue, le 23 décembre 1913, dans la nuit, entre 1h30 et 4h30, au moment où les membres du Congrès étaient soit endormis, soit en vacances pour les fêtes de Noël. Les quelques députés démocrates présents, soutenus par le Président Wilson, affirmaient d’ailleurs, la main sur le coeur, qu’ils votaient contre le projet des banquiers et « en faveur de la réduction des privilèges des banquiers. » Dans la foulée, le projet passait le jour même et immédiatement au Sénat, si bien que le 23 Décembre 1913, à 6h02, toute l’affaire était bouclée et le projet était définitivement adopté.


  • Panoramix Panoramix 11 janvier 19:47

    C’est un fait connu qu’il avait été antisémite, mais il apparait ici que c’est à un point particulièrement intense !

    Il a commencé sa carrière très jeune dans l’entreprise d’Edison où il est monté en grade, et dont il est devenu l’ami, or la question d’un antisémitisme d’Edison est débattue, aurait-il influencé son protégé ? (cf article sur ce sujet)


  • Le démon germanique a été aidé par beaucoup de monde .... !


  • SilentArrow 12 janvier 05:55

    @Giuseppe di Bella di Santa Sofia

    A-t-on des statistiques solides sur les nombre de juifs qui contrôlent la finance ou les médias ?

    En l’absence de chiffres, il est aussi facile de proclamer que les juifs contrôlent la finance et les médias que de déclarer que ceux qui le proclament sont des antisémites.

    En physique, j’ai des chiffres : entre 1901 et 2000, 20% des prix Nobel de physique ont été obtenus par des juifs. Va-t-on les en accuser ou les remercier ?

    À noter qu’il y a moins de 20 millions de juifs dans le monde. Il faut comparer ce résultat à celui du monde islamique qui comprend 1,8 milliards de têtes de pipe et qui n’en a obtenu aucun.


  • Julian Dalrimple-sikes Julian Dalrimple-sikes 12 janvier 08:56

    Le probleme, enfin un des milliards de problèmes auto créé et jamais résolu des humains, c’est que c’est toujours les autres, tous les autres LE SEUL PROBLÈME..

    depuis des millénaires tout ça s’accumule...et nous nous sommes enfoui dans des kilometres de problèmes dans jamais en percevoir l’origine en MOA..ce moa illusoire mental de la pensée dont la seule référence est MOA..

    j’ai donc toujours raison si je reste dans ce piège auto créé..

    moi donc nous, nous sommes parfaits, qui dit ça ? MOA donc la pensée analytique de chacun, qui crée ce moi mental qui n’existe pas et qui n’arrive pas à regarder le seul fait absolu de nos non vies depuis des milliers d’années que naître = mourir..

    ce qui est normal, logique et est du au fonctionnement même de cette machine ou pensée analytique programmée par ? et limitée par ? à uniquement ce qui est tangible, pratique, etc.

    LA pensée peut regarder une chaise, un arbre, le ciel ..ad libitum,mais ne peut pas gérer sa fin..car son programme n’inclut pas de le faire...

    son programme inclut que ça dure le plus possible seulement quand je fais disons un abris...la notion de fin de l’abri n’existe pas

    des que je rencontre autre chose que des choses, objets tangibles, vie pratique etc genre souffrance, peur, anxiété, insécurité ressentie etc la pensée n’a strictement aucune compétence dans ces domaines, pire même elle les crée sans le savoir et les amplifie sans le savoir, car si je le sais j’arrête de suite sans meme le vouloir..

    or bien sur c’est faux..

    RDV théorique dans 20 milliards d’années et nous en serons au même point mentalement AU MIEUX, enfin non nous ne serons plus là nous les génies intergalactiques auto proclamés, tous victimes des autres...

    tout ceci est si vide..

    ce vide que l’humain qui ne sait pas appelle vide car il ne peut le toucher par analyse, science c’est pareil etc

    mais ce n’est pas vide..

    certains ont vécu ce non vide, de manière x, y ou z, pas de leur fait bien sur, « je » n’a pas accès au disons « Divin », je préfère Origine ultime au delà du temps, mais parce que certaines conditions inconnues ont fait que ce « non vide » invisible par les sens, va nous toucher..

    Le corps est l’enveloppe , la bouteille, le contenant, mais dans le cas des humains ne contient plus rien depuis des millénaires sauf exceptions de moments rares et de personnes rares aussi

    sans le contenu nous n’avons plus de sens...

    ce qui est visible même par les aveugles..


    • Gollum Gollum 12 janvier 09:52

      @Julian Dalrimple-sikes

      enfin non nous ne serons plus là nous les génies intergalactiques auto proclamés, tous victimes des autres...

      S’il y en a un qui donne la sensation d’être victime des autres c’est bien toi, banane...

      Les autres n’étant pas aussi « clairvoyant » que Géronimo le chamane auto-proclamé des hautes plaines... Hugh ! Va donc fumer le calumet à base de chanvre indien et arrête un peu de radoter toujours les mêmes fadaises, ça nous fera des vacances..


  • mursili mursili 12 janvier 11:57

    Ce qu’on aimerait un peu mieux comprendre, ce sont les raisons de l’antisémitisme de Henry Ford. Est-ce que çela tient à son milieu d’origine, à son environnement social, à des circonstances historiques particulières la Première Guerre mondiale qui amène Ford à s’engager pour la paix et à dénoncer les profiteurs de guerre  ou encore à sa propre expérience d’industriel avec les banquiers ? Cela vaudrait peut-être la peine de lire ses articles du Dearborn Independent pour comprendre comment il raisonne contre les Juifs.

    En tout cas, je recommande chaudement la lecture de l’Apocalypse de notre temps d’Henri Rollin que vous mentionnez quelque part. Ce livre publié à’ la veille de la Deuxième Guerre mondiale est une enquête sur la genèse des Protocoles qui se lit comme un roman. L’auteur a cette singularité d’avoir milité contre l’antisémitisme avant de participer au gouvernement de Vichy. Une histoire à approfondir...


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