Hôpital de Carhaix : un procureur zélé ? Suite...

Comme mercredi dernier et malgré la période estivale, une bonne trentaine de personnes s’étaient donné rendez vous devant l’hôtel de police de Brest pour soutenir les deux employés de la ville convoqués à 10h00 pour êtres auditionnés par la PJ sur réquisition du procureur de Morlaix.

Ils ont été entendus près d’une heure chacun par les policiers sur des faits dont la seule chose que l’on sait est qu’ils auraient à voir avec la manifestation de juin 2008 à Morlaix.

 Parmi les soutiens, le maire de Carhaix à tenu à souligner « les élus ont toujours assumé les manifestations. Les personnel de la mairie n’ont pas à être inquiétés », ajoutant « l’état n’a toujours pas digéré que le tribunal administratif nous ait donné raison en ordonnant la réouverture des services de maternité et de chirurgie de l’hôpital ».

 Et malgré le caractère bon enfant de la manifestation qui s’est déroulée au son du biniou, c’est un sentiment d’injustice et de colère aussi, qui régnait parmi les défenseurs de l’hôpital face à ce qui de toute évidence ne relève pas de la justice mais du harcèlement.

 Sentiment d’un deux poids deux mesures évident de la part d’un procureur qui depuis le mois de décembre 2008 n’a pas trouvé un instant à consacrer à la plainte déposée par le collectif des femmes enceintes en décembre de la même année...

 Faut il rappeler à ce magistrat que l’ARH devenue ARS depuis, a gravement mis en danger la vie des femmes enceintes et de leur bébé par son arrêté de fermeture (maternité et chirurgie) illégal de 2008.

 Faut il lui rappeler que l’on ne joue pas avec la vie des gens ?

 Faut il enfin le rappeler au sérieux ?

 Car j’oubliais un petit détail qui en dit long. Parmi les deux convoqués de ce mercredi matin, l’un a été embauché par la mairie en février 2010, soit plus d’un an et demi après la manifestation de Morlaix à laquelle, il n’avait d’ailleurs pas participé... mais pour laquelle il était convoqué ce matin.

 Une médecine à deux vitesse, une justice du deux poids deux mesures et de l’approximation... A ce tarif c’est bien une vie de sous citoyen que nous réserve ce pouvoir perdu au fin fond de la brousse du coté de Neuilly.

 Bah, à Carhaix on garde le sens de l’humour : A brest, chaque été Il y a les jeudi du port, nous Carhaisiens, avons droit au poulet du mercredi !

 Carland