mardi 22 février 2011 - par Ecométa

« Humanisme » versus « principes d’Humanité »...

Beaucoup de politiques, souvent nos sophistes et cyniques des temps modernes, s’en gargarisent toujours, mais notre soi-disant « Humanisme », et loin s’en faut, n’est pas réellement empreint d’ « HUMANITE », mais plutôt et comme toujours, sinon de colonialisme, au moins d’un hégémonisme expansionniste, capitalisme financier oblige, on ne peut plus exacerbé ! Rendre l’autre dépendant, fortement dépendants, est la règle d’une façon ou d’une autre... c’est ce à quoi œuvrent secrètement certaines « agences gouvernementales » ... encore que tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse, et que les choses, principe d’action / réaction, semblent bien devoir assez logiquement se retourner ....

Le vrai et seul « Grand Principe », ce n’est pas l’Humanisme, même avec un grand « H » mais l’Humanité ; ainsi, et bien qu’utile et nécessaire, donc à ne pas totalement rejeter mais simplement à modérer, la vraie mesure de l’homme ne doit pas être sa technicité ou sa scientificité, cette humanisme actionniste, matérialiste, moderniste... paroxysme de modernité et plus simple modernité, qui prône un progrès à tout prix et à n’importe quel prix : souvent humain d’ailleurs, et très élevé, du moins pour certains quand il profite horriblement et honteusement à d’autres ; cette ultime valeur ne peut être que son « Humanité » !

C’est faire peu de cas de ce qu’est réellement l’ « Intelligence », de l’extrême complexité du concept, de cette intelligence qui nous vient de la « Nature » autrement nous n’en disposerions pas ; une « Intelligence » qui préside donc à la « Nature » et à tous les « états de nature »... dont la « nature humaine ! Une intelligence, qui, si elle nous vient de la Nature, de notre nature, se trouve largement impactée par notre culture individuelle et collective : notre intelligence finale ! 

Le constat est des plus affligeant ! Epiphénoménologique dans ses approches et paroxysmique dans ses applications ... en fait rationalo technoscientiste en diable ; exclusif dans ses raisonnements, spécialisé au spécieux, réducteur, abusant les systèmes et les êtres, forcément fallacieux ; essentiellement artificiel, factuel, surfait au superfétatoire, voire même de plus en plus virtuel, hypocrite, indifférent, inconséquent, devenu totalement paranoïaque et schizophrénique : ce monde est savamment, délibérément et même académiquement malade !

Totalement indépassable, c’est la raison qui fait la logique, qui, elle-même, fait le savoir qui fait la culture, et la civilisation dans laquelle nous vivons ; à raison, logique, savoir et culture paranoïaques et schizophréniques, civilisation et sociétés forcément paranoïaques et schizophréniques ! Réveillons nos consciences : une autre raison, une autre logique, un autre savoir, une autre culture ; tout ceci s’impose car nous sommes à la fin d’un système qui n’en peut plus d’en pouvoir ! Que tout ceci, au lieu de jouer contre, soit un peu plus ouvert sur les principes mêmes de démocratie et d’humanité, ou encore sur ceux de la République qui les rejoignent. 

Une autre logique, une autre raison, un autre savoir et une autre culture s’imposent ! Une autre logique que la logique dichotomique vieille résurgence de l’antédiluvienne lutte entre le bien et le mal ou du plus récent manichéisme. Une autre raison que celle rationaliste paroxysme de rationalité et plus simple rationalité. Un autre savoir que celui de l’exclusive technoscientiste véritable imposture intellectuelle. Une autre culture que celle de l’individualisme paroxysme d’individualité ou de celle de l’individualisme méthodologique de la chose pour la chose.

Concernant l’intelligence, c’est faire peu de cas, notamment de celle humaine, que de qualifier ce qui est « purement artificiel » humain, né de la main de l’humain, fabriqué par elle : d’« Intelligence Artificielle » ! L’Intelligence Artificielle ( L’ I. A.) relève d’un pur sophisme... d’un pur fantasme technoscientiste ! Qualifier l’artificiel humain d’intelligence humaine ... oui, mais ceci, uniquement par jugement humain, par une évaluation qualitative humaine ; par contre, qualifier directement, d’une manière absolue, l’artificiel d’ « Intelligence »... certainement pas : l’artificiel n’est que de l’ingénierie mécaniste humaine ! 

Une intelligence humaine complexe et dynamique, conceptuelle et créatrice, et pas simplement mécaniste, réactive, réflective, instinctive, actionniste ! Une « intelligence humaine », elle-même très relative, toute relative, et certainement pas absolue, qui, de ce point de vue, celui de de l’« Intelligence » doit faire l’objet à chaque instant, à chaque action, d’une évaluation, d’une qualification permanente en termes, même pas d’ « humanisme » mais d’ « Humanité  » : qui en permanence doit être qualifiée « Humainement » ! En effet, du fait de l’état de conscience qui caractérise l’humain, notamment de son « libre arbitre », de faire ou de ne pas faire une chose, cette intelligence ouverte humaine, déterminée mais indéterministe, se trouve ouverte au meilleur comme au pire !

L’intelligence humaine se doit, elle-même, d’être qualifiée : qualifiée « Humainement » parlant ; bien sûr en fonction de l’individu humain mais pas seulement, également de la collectivité des humains qui fait l’ « Humanité » : l’intelligence humaine ne doit pas être permissive

Le tout est plus, même beaucoup plus que la simple somme de ses parties, et ce n’est pas l’humain, qui, à lui seul fait l’ « Humanité », mais la collectivité des humains, leur réflexion collective ; c’est une certaine forme d’entendement entre les humains, un entendement sociétal, qui fait l’HUMANITE ! L’intelligence humaine doit être qualifiée « Humainement » car elle est tellement ouverte qu’il existe forcément la bonne et la mauvaise intelligence humaine.

La bonne intelligence humaine implique une certaine forme d’entendement entre les être entre eux, entre les êtres et les choses des êtres, entre les êtres et les « systèmes » des êtres. Cette forme d’intelligence, de bonne intelligence, implique une certaine forme de compassion, une certaine forme d’empathie, le souci de l’autre, des autres, et pas uniquement le souci de soi !

La mauvaise intelligence, elle, qui peut être qualifiée de « maligne », implique une certaine forme de sophisme... du spécieux et du fallacieux porté comme vérité absolue, l’action pour l’action, le cercle vicieux, et même de cynisme, de n’avoir que le goût de soi : un individualisme forcené confinant à un égocentrisme crétin !

La société ne doit pas nier l’individu de même que l’individu ne doit pas nier le fait sociétal comme nous le faisons avec autant de zèle ; une « société individualiste » comme nous qualifions nos sociétés, et véritable antagonisme, pur non-sens, incontestable contradiction : ceci n’est- il pas le signe d’un grand malaise civilisationnelle ?



1 réactions


  • olivierchen 14 août 2011 19:42

    Bjr Ecometa !

    j`ai lu votre article depuis la chine avec un grand plaisir !

    Pourriez vous me redonner votre mail , la derniere fois je suis parti chez vous mes notes ont ete perdus 

    Mon mail :[email protected] 


Réagir