mardi 20 juin 2023 - par Deepnofin

Hypothèses sur la structure et la mécanique de l’Univers

 

Depuis l’avènement de la mécanique quantique il y a plus d’un siècle, la Science semble buter contre un plafond de verre. Nous disposons de deux grands modèles physiques, qui décrivent chacun « leur » monde, mais nous n’arrivons pas à les emboîter, de manière à en faire ressortir une théorie du Tout satisfaisante.

Si nous ne parvenons pas à franchir ce plafond de verre, c’est peut-être notamment parce que les implications de la physique quantique sont si bouleversantes, qu’on ne les a toujours pas réellement comprises. Comme le disait Richard Feynman : « Si vous croyez comprendre la mécanique quantique, c’est que vous ne la comprenez pas ».

Cette physique est de très loin celle dont les calculs théoriques sont les plus proches des résultats expérimentaux, avec une précision de l'ordre de 99,999 %. Et pourtant, on ne comprend pas pourquoi les particules quantiques agissent ainsi. Il y a nombre de paradoxes et de mystères quantiques qui semblent encore loin d’être résolus.

Forcément, depuis le temps que les scientifiques travaillent là-dessus, il y a une myriade d’hypothèses et de théories qui tentent d'expliquer ces phénomènes. Mais apparemment, aucun de ces travaux n’a fait preuve d’une validation scientifique consensuelle. Et je crois qu’il y a une raison principale à cela : la Méthode Scientifique. Bien établie et redoutablement efficace pour comprendre le monde matériel, elle ne peut cependant s’appliquer que sur les objets de son champ d’étude, dans un cadre matérialiste. Et la physique quantique semble aller au-delà du matériel. La méthode scientifique matérialiste ne peut donc pas explorer convenablement ces zones d'ombre.

 

Il serait alors peut-être temps de faire évoluer notre méthode scientifique... Lui donner des outils pour pouvoir explorer l’au-delà de la matière. Il faudrait réussir à penser « en dehors du cadre ». Certes, la politique et l’idéologie ne sont peut-être pas étrangères à ce sur-place qui dure depuis bien trop longtemps déjà... mais là n'est pas la question.

 

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Je ne suis pas scientifique, j’ai arrêté les cours en 1ère. Mais ça me passionne, et j’ai passé beaucoup de temps à regarder des vidéos de vulgarisation scientifique. Il y a 5 ans, après m’être penché sur la cosmologie bi-métrique "Janus" de Jean-Pierre Petit, et en l’adaptant à ma compréhension et à mes connaissances, j’ai eu l’impression d’obtenir une représentation universelle cohérente.

 

Forcément, n’ayant pas les bagages scientifiques universitaires, je ne comprends que ce que mon cerveau veut bien comprendre... Que ce soit pour les théories scientifiques bien admises, la physique quantique, et pour Janus, il est fort possible que j’ai tout compris et interprété de travers, en utilisant la paréidolie afin que ça colle avec mon système de croyance. Cependant, j’ai quand même le sentiment que la représentation universelle que j’ai en tête est cohérente, élégante, et qu'elle semble répondre à une bonne partie des paradoxes quantiques, ainsi qu’aux mystères de la gravité, de la matière noire et de l’énergie sombre.

Alors, je suis tout à fait conscient de pouvoir me tromper sur toute la ligne, d’être ridicule en tentant de vous présenter cette théorie. Si tel est le cas, je vous demande pardon pour la perte de temps occasionnée ! Mais ce n’est pas parce que je ne suis pas légitime à publier une théorie cosmologique digne de ce nom que je dois m’abstenir de vous faire part de mes idées. Car si, par miracle, il y avait ne serait-ce qu’un aspect de ma vision qui puisse provoquer un déblocage quelque part, alors ça vaudrait largement le coup.

Bien sûr, depuis 5 ans que j’ai ces hypothèses en tête, j’en ai parlé à droite à gauche pour les confronter. Parfois on m’a dit que c’était sympa, d’autres fois on m’a dit que c’était totalement bidon. Mais on n’a pas su m’expliquer pourquoi, ou en tout cas, je n'ai pas les bagages pour comprendre les réponses qu’on m’a fournies.

Quoi qu’il en soit, je dois partager ça avec vous, même si ça semble ridicule. Je dois être fixé là-dessus. Plus le temps passe, plus j'y pense, et plus ça me brûle de ne pas en écrire un article.

 

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Toujours en préparant le terrain : une des nombreuses forces de la Science, c’est que lorsqu’on fait des erreurs, on la fait quand même avancer. Si vous réussissez à me faire comprendre que mes hypothèses sont délirantes, moi, ça me fera grandement avancer (et peut-être qu'à d’autres aussi ?). Lorsqu’on confronte deux idées contradictoires, l’idée qui gagne s’en trouve grandie (comme un gain d’expérience), et les défenseurs de l’idée perdante peuvent enfin passer à autre chose, et changer de cap.

 

Aussi : plus notre Science évolue, plus elle semble se complexifier. Mais lorsqu’on regarde l’Univers, on s’aperçoit qu’il a une structure fractale : il montre de grandes similarités entre ses différentes échelles. Alors, il devrait y avoir des moyens de simplifier nos théories. Ou plutôt : l’Univers serait censé pouvoir être décrit par des équations réduites au maximum. C’est donc en ayant cette croyance en tête que j’ai privilégié des hypothèses simples (et aussi, bien sûr, parce que je n’ai pas les bagages pour jouer avec les hypothèses compliquées).

 

Pour finir cette introduction : avec ma version modifiée de Janus et tout ce que je raconte à côté, je ne veux pas porter préjudice aux travaux de JPP, ou lui faire de la mauvaise pub. Il est un scientifique sérieux, et moi un rêveur qui procrastine. Peut-être que l’avenir nous prouvera que JPP se trompe totalement (comme le répètent inlassablement ses détracteurs), mais ce qui m’apparaît certain, c’est que ses intentions sont louables, qu’il cherche réellement à faire avancer la Science, et à la vulgariser au plus grand nombre. Un grand merci à lui, et à tous ceux qui sont animés des mêmes intentions.

 

 

À propos de la structure de l’Univers :

 

Partons donc du principe que l’Univers est une cosmologie bi-métrique : un « Univers+ » (celui dans lequel on vit), de masse et d’énergie positives, qui serait couplé à un « Univers- », de masse et d’énergie négatives.

Notre Univers+ est composé de matière en mouvement, d’où résulte l’espace et le temps, la gravité et la loi de causalité. De par l’apparition de cet univers lors d’une explosion (le Big Bang), l’Univers+, et donc l’espace-temps, sont en expansion.

Si l’on considère que la matière et son mouvement sont les résultantes de la polarisation positive de la masse et de l’énergie de l’Univers+, alors on pourrait concevoir qu’un Univers- n’aurait pas de matière, ni de mouvement. Donc pas d’espace ni de temps. Ce serait une singularité, d’une masse équivalente à notre Univers+, mais une masse polarisée négativement. Puisque la densité dépasserait très largement le rayon de Schwarzschild, ce serait un trou noir.

 

L’univers serait donc un espace non-Euclidien, où chaque recoin et particule de notre Univers+ matériel, seraient couplés à une singularité, un trou noir. Un endroit où la matière y est sous forme potentielle, non-exprimée (c’est à dire, l’antimatière), et où la lumière y est immobile (donc, partout à la foi, sans direction, « ne formant qu’Un »).

 

 

Concernant la mécanique quantique :

 

Imaginer une telle structure universelle permettrait de comprendre le mystère de l’intrication quantique : de part le couplage de ces deux univers, cela impliquerait que toutes les particules de notre Univers+ seraient connectées entre elles, instantanément, car l’information passant d’un point A à un point B, n’a aucune distance à parcourir, de par la nature de singularité de l’Univers-. Selon cette idée, chaque particule, étant connectée à toutes les autres, en contiendrait toutes les informations.

Pareil pour la dualité onde corpuscule : les photons se déplacent comme une onde dans notre Univers+, mais ils ne sont qu’un point, un corpuscule de l’Univers-. Les photons auraient ainsi deux états superposés, et l’observation / la non-observation de l’expérience déterminerait leur comportement ondulatoire / corpusculaire.

La physique quantique serait l’interface entre nos deux univers. Les particules qu’on étudie sous forme quantique seraient neutres, entre deux mondes aux lois totalement différentes : d’où l’incertitude de la mesure. Lorsqu’on mesure une particule, elle se polarise positivement, et donc elle se « fixe » à notre monde matériel, d’où l’effondrement de la fonction d’onde. Plus une particule quantique entre en interaction avec des particules « matérielles » (non étudiées, mais présentes, polarisées +), plus la décohérence quantique est grande. Jusqu’à la dite décohérence, l’observation ou la mesure, le moment où la particule quantique devient « fixée », c’est à dire lorsqu’elle devient polarisée positivement : elle se matérialise dans notre Univers+.

Ce couplage entre les deux univers expliquerait peut-être aussi les similarités entre les formes des fonctions d’onde et les figures décrites dans les expériences de cymatique : dans les deux cas, l’un microscopique, l’autre macroscopique, on a des particules en vibration qui forment des figures géométriques plus ou moins comparables.

 

Aussi, ce couplage universel pourrait permettre de mieux comprendre la nature des phénomènes étranges liés aux très basses températures. Celle de l’Univers- serait nulle, donc au zéro absolu (-273,15°C), puisque l’énergie y est négative : pas de matière, pas de mouvement, donc pas d’excitation moléculaire = température nulle. Un objet physique de notre Univers+, en avoisinant le zéro absolu, acquerrait des propriétés « mixtes » : il tendrait à se comporter localement comme un objet quantique, donc « sans espace, sans temps ». D’où la supraconductivité, par exemple.

 

La gravitation n’interviendrait pas dans le domaine quantique, justement car elle serait la résultante naturelle du mouvement des objets macroscopiques. Elle serait l’équivalent macroscopique de l’interaction électromagnétique. Je développerai l’idée un peu plus loin.

Enfin, je vais éviter de parler d’autres paradoxes quantiques, pour ne pas rendre cet article plus indigeste qu’il ne l’est déjà. Mais si vous essayez de faire les expériences de pensée qu’induit cette hypothèse de cosmologie bi-métrique, vous verrez peut-être, comme moi, que ça peut apporter des éléments de réponses aux autres mystères quantiques, notamment.
 

 

Au sujet de la gravité :

 

A l’heure actuelle, on n’a pas encore bien compris comment fonctionnait la gravité. On n’a pas trouvé de « boson gravitationnel », on ne comprend pas réellement le mécanisme qui fait que les corps massifs s’attirent.

 

Or, on a remarqué depuis fort longtemps qu’il y a une grande similarité entre la Loi de Coulomb, qui décrit les interactions électromagnétiques, et la Loi de l’attraction universelle de Newton, qui décrit les interactions gravitationnelles entre les astres dans des conditions « standard » (lorsque le champ gravitationnel devient trop important, par exemple, il faut utiliser la Relativité Générale d’Einstein).

 

Il y a peut-être quelque chose à creuser : et si les lois de Coulomb et de Newton décrivaient la même interaction, mais sous des échelles différentes ? Et si cette différence d’échelle était responsable de la nature opposée de l’interaction ?
Les photons, étant les bosons de jauge de l’interaction électromagnétique, ne pourraient-ils pas être aussi les bosons de jauge de l’interaction gravitationnelle ?

D’après E=MC2, toute masse de notre Univers+ a une énergie, ou plutôt, c'est une énergie. Peut-être que cette énergie provoquerait le rayonnement de particules virtuelles, les bosons de jauge que sont les photons, et que ce rayonnement serait responsable de l’attraction gravitationnelle. On comprendrait pourquoi on n’a pas observé ces rayonnements jusque-là, car ils seraient « noyés » dans la soupe de photons dans laquelle on baigne.

 

De part l'expansion de l’espace-temps, tous les objets de notre Univers+ sont en mouvement. L’immobilité absolue n’existe pas, dans cet univers matériel. Puisque masse = énergie, et que cette énergie peut se traduire sous forme d’un champ électrique, alors tous les corps naturellement en mouvement pourraient émettre des ondes électromagnétiques, dont l’intensité dépendrait de la masse.

Selon la loi de Coulomb, des corps chargés électriquement, de même polarité, se repoussent. C’est un phénomène microscopique, à l’échelle quantique. Pourrait-on imaginer qu’en changeant d’échelle, les corps massifs, chargés électriquement et de même polarité, s’attireraient, au lieu de se repousser ?

 

Si dans le monde quantique, deux charges de même polarité se repoussent, peut-être que dans le monde macroscopique, deux charges de même polarité s’attirent.
La gravitation pourrait être l’équivalent macroscopique de l’électromagnétisme.

Si cette hypothèse est pertinente, alors on pourrait imaginer qu’un « réacteur de photons d’énergie négative » pourrait permettre d’inverser localement la force gravitationnelle… Faut bien rêver un peu !

 

 

Sur la matière noire et l’énergie sombre :

 

Ces deux hypothèses cosmologiques ont été créées pour combler le fossé entre la théorie de la Relativité Générale d’Einstein, communément admise pour décrire les interactions gravitationnelles de notre univers physique à grande échelle, et les observations contradictoires faites depuis des décennies.

 

La matière noire répond à l’anomalie gravitationnelle qui maintient la cohésion des galaxies, et l’énergie sombre répond au mystère de l’accélération de l’expansion de l’Univers.
Mais aucune de ces hypothétiques matières / énergies n’a encore été observée, et on ne sait toujours pas si elles existent. Pourtant, la recherche scientifique a été fortement subventionnée pour essayer de les trouver…

 

Mais peut-être qu’elles n’existent tout simplement pas ? Et peut-être que la Relativité Générale permet déjà de résoudre ces mystères : selon Einstein, plus la gravité est forte, plus le temps passe lentement. Voir le film Interstellar, notamment, qui vulgarise bien cet effet relativiste : la gravité locale de la planète Miller, aux portes du trou noir Gargantua, y est si élevée que l’écoulement d’une heure locale correspond à l’écoulement de 7 années sur Terre.

 

Or, si l’on considère que la force gravitationnelle influe sur l’écoulement local du temps, alors on pourrait comprendre pourquoi les galaxies conservent leur cohésion : plus on s’approche du centre, plus la force gravitationnelle locale de l’espace-temps y est importante, et donc, plus le temps s’écoule lentement.
Si l’on se place au centre d’une galaxie, et qu’on observe les étoiles en bordure, elles se déplaceront plus vite à nos yeux. Et inversement : si l’on se positionne en bordure d’une galaxie, on verra le centre tourner plus lentement. Et si l’on observe une galaxie depuis l’extérieur, le résultat sera le même : les bras, peu chargés gravitationnellement, se déplaceront plus vite que le centre.

 

On peut faire la même expérience de pensée pour expliquer l’accélération de l’expansion de l’Univers : puisque le temps s’écoule plus vite dans un endroit « vide » (et l’espace est rempli de vide), un observateur se tenant dans un champ gravitationnel conséquent (comme c’est le cas sur la Terre, qui orbite autour d’une étoile, au sein d’une galaxie), verra une accélération dans l’écoulement du temps des zones moins chargées gravitationnellement. Il aura l’impression que les objets lointains s’éloignent plus vite.

 

Voir l’image d’une corde que l’on tend : cette corde est élastique sur la majorité de sa longueur (correspondant au vide de l’Univers), mais possède plein de zones ponctuelles non-élastiques. Si l’on observe depuis une zone non-élastique (comme depuis la Terre), on voit que les objets les plus lointains s’éloignent plus vite, proportionnellement, que les objets voisins. Inversement, si l’on était dans un endroit vide (« élastique »), ne verrait-on pas la vitesse d’expansion des objets lointains diminuer ? Puisque notre temps relatif défile plus rapidement que celui des zones ponctuelles…

On pourrait peut-être vérifier une telle hypothèse en envoyant un télescope le plus loin possible du Soleil : ses observations devraient différer des nôtres, de par le différentiel gravitationnel qu’il y aurait entre nos deux points de vue.

 

 

Quant à la théorie du Multivers :

 

Toujours pour coller avec la théorie exposée dans Interstellar, qui, semble t-il, tient relativement la route scientifiquement (même si ça reste de la SF)... et donc pour coller aussi avec l’idée que notre Univers serait divisé en une « infinité » de dimensions, on pourrait imaginer que cette multitude d'Univers+ se déroulent en même temps, au même endroit, et sont tous couplés à un seul et même Univers-, qui leur servirait de socle universel, et d’interface entre les dimensions.

L’énergie quantique du vide pourrait être comprise ici : pour empêcher que ces univers positifs ne se chevauchent, ils sont tous exprimés en même temps, à chaque instant, par des particules virtuelles. Chaque dimension ne verrait que sa propre réalité, alors que parallèlement à ça, une infinité d’autre se déroulerait, au même endroit, même moment, mais sous une « fréquence » ou « potentialité » ou un je-ne-sais-quoi, différent. À chaque recoin de notre univers, il y aurait une infinité de potentialités exprimées, mais notre dimension ne permettrait d’en « fixer » qu’une seule. Et encore heureux, sinon, rien ne pourrait exister…

 

Et donc, ceci expliquerait la superposition quantique : les particules que l’on étudie (qui sont à l’état neutres, puisque dans l’interface quantique) sont une superposition de deux états minimum (jusqu’à une infinité d’états, potentiellement) : chacune de ces positions statistiques s’exprimerait réellement, dans chacune des dimensions correspondantes. Et lorsqu’on observe la particule, ou qu’on la laisse se faire influencer par les autres particules présentes, la fonction d’onde s’effondre, et elle se fixe dans notre matière, en se polarisant positivement (décohérence quantique). Ça ne supprimerait pas la particule dans toutes les autres dimensions, par contre, la statistique positionnelle correspondant à notre dimension disparaîtrait de leurs superpositions quantiques.

Par ailleurs, en s’inspirant du principe de Fermat, qui veut que la lumière se propage sur des trajectoires optimales, avec une durée de parcours minimale, on pourrait imaginer que toutes ces dimensions s’influenceraient mutuellement, via la gravitation et la physique quantique.

 

Du coup, cela permettrait à chaque dimension d’évoluer de manière optimale, vivant forcément sa « meilleure réalisation possible » : toutes les dimensions s’influenceraient positivement. Elles se « tirent vers le haut ». C’est la vision proposée par le film Interstellar, si j’ai bien compris.
 

 

Enfin, pour faire fuir les lecteurs rationnels qui ont tenu jusque-là :

 

Je dois vous parler d’un domaine que la Science moderne réprouve totalement : l’Alchimie.

 

Les cerveaux rationnels scientifiques croient que l’Alchimie, c’est du vent, des superstitions d’un autre temps, une relique de l’obscurantisme des époques lointaines. Certes, c’est peut-être le cas, et ceux qui y croient sont peut-être des idiots à qui l'on fait avaler des couleuvres… mais...
Et si c’était l’inverse ? Et si l’Alchimie décrivait réellement les structures et mécaniques de l'univers, mais que nous ne pouvions pas le comprendre jusqu’à présent ?

 

Au début de cet article, je vous ai raconté avoir imaginé cette vision de l’univers après avoir découvert la théorie Janus de JPP début 2018. En fait, lors des mois qui suivirent, je n’y pensais pas trop. Mais parallèlement à ça, étant curieux de la spiritualité et de la métaphysique, je me suis un peu plus penché sur l’Alchimie.

 

Vers fin 2018, en réfléchissant à ce que je croyais comprendre de l’Alchimie, j’ai essayé de l’adapter à ce que je croyais comprendre de Janus. Et c’est là que j’ai obtenu cette nouvelle compréhension, que j’essaye de vous décrire avec cet article. C’est là que j’ai vu que… tout semblait s’emboîter à la perfection. Du moins, selon la représentation et la compréhension que j’en ai !

(Et là, je m’excuse d’avance auprès des « vrais » alchimistes, car il est probable que je déforme, ou même dénature totalement leur Science. Je compte sur eux, autant que sur les Scientifiques matérialistes, pour me corriger et me faire avancer !)

En Alchimie, il y a 3 principes fondamentaux : le Soufre, le Mercure et le Sel.

En essayant de vous résumer au mieux ce que j’ai interprété de mes lectures alchimiques :

 

-Le Soufre serait un principe mâle et actif. Ce serait une lumière subtile, de vitesse et d’énergie infinie, indifférenciée, sans orientation.

-Le Mercure serait un principe féminin et passif. Il correspondrait à une sorte de « contenant », un potentiel intangible, en état de « vacuité », non-exprimé.

-Le Sel serait l’union du Soufre et du Mercure. Il correspondrait à la stabilisation matérialisée de ces deux principes.

 

 

On peut donc constater une belle correspondance entre l’Alchimie et ma théorie :

 

L’Univers+, constitué de matière en mouvement, serait donc le royaume du Sel.
 

L’Univers-, un trou noir où la densité y est trop forte pour que la matière y soit exprimée, serait le berceau de l’antimatière : le potentiel intangible, le Mercure.

Dans ce trou noir, la lumière y serait de vitesse infinie, indifférenciée, sans orientation. Une lumière plus subtile que celle qui parcourt notre Univers+. Ce serait le Soufre.

On aurait donc le Soufre, énergie primaire indifférenciée, qui, combiné au Mercure, principe potentiel négatif, deviendrait du Sel, la matière baryonique de notre Univers+.
 

Ce qui revient à dire que notre matière physique (Sel), c’est de l’antimatière (Mercure) polarisée positivement, soutenue par une énergie primaire subtile (Soufre).

 

Enfin, en y réfléchissant avec ce regard, et en observant l'état de science contemporaine, la transmutation alchimique semble être une loi concrète de ce monde : lorsqu’on déploie l’énergie nécessaire dans un accélérateur de particules, par exemple, des particules peuvent être issues « du néant », et se matérialiser dans notre Univers+.

 

Puisque masse = énergie (E=MC2), en polarisant négativement de l’énergie positive, on ferait apparaître de la matière (et donc de la masse), et réciproquement, en polarisant négativement de la matière, on augmenterait l’énergie de notre système. La masse et l’énergie des univers couplés resteraient donc toujours équivalentes, mais la physique quantique et la gravité permettraient d'en faire des vases communiquants.

 

Voilà pour l’essentiel...

 

Toutes ces hypothèses sont spéculatives, ça coule de source. J’ai conscience que du point de vue scientifique, ça ne vaut pas un clou… Mais ça n’invalide pas forcément l’idée qu’il y a en dessous… Même s’il n’y avait qu’un soupçon de vrai dans ces hypothèses, ça vaudrait le coup de les partager avec vous. Et si tout est faux, et bien, tant pis, no regrets, j'étais obligé d'essayer !

Je terminerai en vous disant que cette vision cosmologique du monde s’intègre dans une théorie plus complète, et plus spéculative encore, qui répond à de nombreuses questions spirituelles, métaphysiques et politiques. Si d’aventure ce que j’ai écrit ici vous a intrigué, alors mes prochains articles devraient vous interloquer.
 

 

 

Yin-Yang : J’ai illustré mon article par ce symbole universellement connu, car je trouve qu’il représente remarquablement bien ma théorie :

On a une forme de base, le Yin, en noir : le principe féminin, l’obscurité. Cela décrirait l’antimatière, le Mercure.
Cette forme se complète avec le Yang, en blanc : principe masculin, la lumière, qui correspondrait à la lumière de l’Univers-, c’est à dire le Soufre.

L’un et l’autre, symétriques et complémentaires, forment le Tout : l’union du Soufre et du Mercure, c’est à dire la matière de notre Univers+, le Sel.
Et il y a deux points, symétriques et complémentaires là aussi : ils symboliseraient les « interfaces » que sont la physique quantique et la gravité. Ces deux fenêtres qui permettent d’apprivoiser la nature de l’autre monde, et ainsi de mieux comprendre celui dans lequel on évolue.



128 réactions


    • riemann66 riemann66 22 juin 2023 09:26

      @chantecler
      On est mal, en effet !


    • riemann66 riemann66 22 juin 2023 09:27

      @chantecler
      on est mal, en effet !


    • riemann66 riemann66 22 juin 2023 10:00

      @eau-mission
      Il faut bien des passerelles. Si j’étais né en extrême-orient j’aurais probablement choisi le yoga pour muscler ma pensée. Ici, quelque part en occident, j’ai été formé à d’autres outils. L’objectif est le même.


    • riemann66 riemann66 22 juin 2023 10:40

      @Tzecoatl
      Connaissez-vous Léon Brillouin ? http://www.bibnum.education.fr/sites/default/files/brillouin-analyse-39-def.pdf Avec Olivier Costa de Beauregard (https://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/olivier-costa-de-beauregard-189336 , merci Rakoto ...) il a proposé de remplacer l’inégalité du second principe de la thermodynamique dans toute transformation énergétique l’entropie croit — par une égalité en introduisant le concept de « néguentropie » - la somme de l’entropie et de la néguentropie est constante De là à imaginer que notre monde entropique a un jumeau fait d’information pure il n’y a qu’un pas ... et beaucoup de travail pour analyser leur couplage et par exemple construire une sorte de tableau de Mendeleev remplaçant le zoo actuel des baryons, leptons et autres particules étranges sorties des chambres à bulles, par, pourquoi pas, une seule et unique « particule/onde » dont elles sont les multiples expressions. 


    • Tzecoatl Tzecoatl 23 juin 2023 07:15

      @riemann66

      Je pense avoir trouvé une formule mathématique pour ce que vous essayez de décrire. Cela a à voir avec la correspondance ads/CFT. Disons qu’il faut considérer CFT/ads.

      Je trouve votre approche de simplifier le modèle standard très intéressant. Je m’y suis essayé, en m’appuyant sur les différentes expériences.
      Si l’on considère la lumière, les photons, des gouttes résonantes (se rapprocher à priori de la théorie des boucles) d’un vide fluctuant, les électrons la collision latérale de deux photons, les quarks (assimilables à des électrons, mais de charge fractionnaire), la collision angulaire de deux photons, cela pourrait être déjà une approche compréhensible et raisonnable. Mais cette simplification de ma part est déjà aller loin, car je ne corrobore pas cette dernière avec des expériences sourcées. Ce pourrait tout aussi bien être l’état de fluctuation du champ lors de la collision.

      Par ailleurs, on ne peut considérer l’ensemble des ondes-particules du modèle standard sans considérer quelques univers (eq trous noirs).

      Si la lumière de part l’intrication est une émergence avec dimension supplémentaire de forme disjointe, le boson de Higgs est une intrication émergente avec dimension supplémentaire de forme conjointe.

      On peut concevoir dès lors une relativité où l’espace-temps n’a plus 4 dimensions, mais plus. Cela nous rapproche de la théorie des cordes (https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace-temps).

      Personnellement, j’ai beaucoup de mal avec la théorie de l’information en physique, car, très vite, il me semble qu’il s’agit d’une confusion avec l’informatique.

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    • Tzecoatl Tzecoatl 23 juin 2023 07:38

      @riemann66

      Je crois comprendre que lorsque vous parlez d’entropie-néguentropie, j’utilise une autre formulation : bruit baryonique. Mais intuitivement, nous évoquons un peu la même chose. Le bruit baryonique à la surface d’un univers ou d’un trou noir tend vers zero (avec photos de trous noirs récentes à la clé smiley ). Elle est une source sûre de néguentropie, notamment lorsque le chaos, ou ici l’entropie, se déchaîne. Du simple fait que les dimensions s’y opposent, s’y confondent. C’est assimilable à l’origine de tout, à savoir rien.


    • Tzecoatl Tzecoatl 23 juin 2023 08:48

      @riemann66

      Effectivement, le langage, qu’il soit linguistique, mathématique, est un réductionnisme de l’imagination mêlé de perception, ce que vous appelez le lambda-calcul. Il me semble qu’il s’agit de la modélisation la plus complète. Le langage me semble être qu’une extériorisation partielle afin d’échanger et de renouveler ce que vous appelez le lambda-calcul. C’est, il me semble, l’esprit de votre formule mathématique.


    • Deepnofin Deepnofin 23 juin 2023 10:29

      @riemann66 Bonjour ! On est partis sur une base similaire apparemment, à vouloir trouver des explications cohérentes avec les phénomènes paranormaux. Sauf que vous, vous avez clairement les bagages universitaires (j’ai parcouru votre article sur la relativité_complexe... j’suis incapable d’en dire grand chose...).
      J’ai lu aussi « esprit-matière », où c’était un peu plus à ma portée. Je vous avoue que j’ai la tête remplie en ce moment (je passe d’une longue période de flemme dépressive à un intense remue-méninge), et pour être honnête, je n’arrive à visualiser ce que je lis, que lorsque ça ressemble à ce que je pense :/
      En tout cas, ce que je peux dire, c’est que votre théorie a l’air très élégante, scientifiquement relativement solide (comparé à la mienne, ou y a pas de science, que de l’idée), et j’ai l’impression qu’on partage certains « axiomes ».

      Pour essayer de répondre sur ce que jcrois comprendre : la « noosphère » serait simplement le fait du couplage de notre univers physique « temporel » à l’univers négatif, sans espace / temps, ou tout est Un. Donc, tout recoin de l’univers+ contiendrait la totalité de l’information des univers. Dans « esprit-matière », vers la fin, vous parlez de la programmation du cerveau. Je crois qu’il développe naturellement une mémoire qui est propre à l’expérimentateur (ce qui permet à ce dernier d’entretenir l’illusion du Moi, et d’évoluer). En évoluant, son cerveau se programme (neuroplasticité). Et lorsque la programmation du cerveau peut l’amener à comprendre telle ou telle information « supérieure » (de la noosphère, donc de l’au-delà, qui est aussi en nous à chaque instant..), alors cette information prend forme dans son « esprit », se matérialise sous une forme, une pensée... un archétype...

      Je reviendrai ultérieurement, il faut laisser le temps de « décanter », et puis je suis sur l’écriture des prochains articles, où ça carbure encore +. J’espère que vous partagez mon optimisme, j’suis persuadé qu’avec le basculement idéologique qui est en train de s’opérer, et le retour en force de la spiritualité, et la popularisation de l’Alchimie, des scientifiques vont réussir à faire les plus grandes percées très bientôt... Peut-être vous ? Vu ce que j’ai lu, ça me parait pas déconnant comme hypothèse :D Je vous souhaite de trouver les ingrédients qui vous manquent (s’il vous en manque !) pour y parvenir ! (Moi il me manque genre 10 ans d’études mdr)

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    • riemann66 riemann66 25 juin 2023 08:04

      @Deepnofin & alii
      Merci à vous tous pour ces commentaires bienveillants et constructifs. Ça change des moqueries habituelles ... N’étant pas très à l’aise dans l’interface proposé par Agoravox, je préfère prendre le temps de répondre dans une page de mon propre atelier http://lambdaway.free.fr/lambdawalks que je mettrai en lien. A bientôt donc. Amicalement.


    • Deepnofin Deepnofin 25 juin 2023 09:01

      @riemann66 Avec plaisir !
      Notre époque rend folle, tout semble s’effondrer... Et comme la plupart des gens n’y comprennent rien, ils font d’énormes dissonances cognitives, et cet inconfort mental peut rendre méprisant, moqueur, agressif...
      Enfin j’en sais rien comme d’hab mais jcrois qu’à ce stade, on a tous observé voir même expérimenté ces phénomènes plein de fois...
      À bientôt smiley


  • Tolzan Tolzan 21 juin 2023 10:12

    Merci pour votre article.

    Personnellement, je fais partie des scientifiques que l’on classe comme « empiriste logique ». « L’empirisme considère que la connaissance se fonde sur l’accumulation d’observations et de faits mesurables (d’expériences), dont on peut extraire des lois générales par un raisonnement inductif, allant par conséquent du concret à l’abstrait ».

    Ma position concernant les théories scientifiques est la suivante :

    Si une théorie nouvelle n’explique rien de plus que les théories existantes.... je ne fais pas l’effort de l’étudier. 

    Si une théorie nouvelle explique quantitativement des expériences incomprises et/ou prédit des effets nouveaux observables (que ce soit en physique, chimie, biologie, médecine ..), je suis TRES TRES intéressé, voire même passionné.


    • Deepnofin Deepnofin 21 juin 2023 10:28

      @Tolzan Merci à vous pour votre retour !
      J’ai un peu réfléchis à des moyens de pouvoir prouver / réfuter mes hypothèses, mais vu que j’ai déjà pas le niveau pour les établir « scientifiquement », alors trouver des expériences de ce genre, c’est pas simple ^^
      Mais mon espoir, c’est que cet article parle à des scientifiques qui seraient susceptibles de faire les liens nécessaires, avec leurs connaissances et expériences. En fait, je ne donne que des pistes de réflexion, et c’est aux experts d’y trouver quelque chose (ou de m’expliquer pourquoi c’est faux).
      Par exemple, ne lisant pas du tout la littérature scientifique, je me dis qu’il est possible qu’il y ait un tas d’expériences / d’observations (dont j’ai jamais entendu parler) qui ont déjà été décrites et publiées, mais sans être comprises ; et qu’en visualisant l’Univers comme je le fais, des scientifiques pourraient établir des liens solides, trouver de bonnes pistes...


  • derek 21 juin 2023 12:43

    bonjour,desolé j’ai pas tout lu de votre article car je m’interesse bcp a l’astrophisique,a mon tres modeste niveau !il c’est trouvé au cours de mes lectures de sciences et vie que j’ai fait la connaissance d’un ingenieur phisicien français qui a mis au point une theorie passionnante pour la comprehention de l’univers,la theorie synergetique,je vais pas vous la d’ecrire se serait bien trop long(en tapant theorie synergetique google va vous trouver ça)mais surtout ne pas vous informer avec ces s... de wikipedia.en synergetique l’univers a 3 dimension et tout est electromagnetique,et existe sous 2 formes un rayonnement electromagnetique diffus de tres tres courte longueur d’onde qui se manifeste par la creation de photon proton neutron electron...les retombées de cette theorie sont absolument énormes a titre d’exemple la gravitation ne nous attire pas vers le bas mais nous pousse vers le bas,la solution au probleme de l’énergie par captation de l’énergie diffuse de gravitation ..bref il s’agit de René louis Vallée un savant dans la lignée de Ptolemé Galilée....


    • Deepnofin Deepnofin 21 juin 2023 13:27

      @derek Bonjour, merci à vous pour votre retour ! Je ne connaissais pas René Louis Vallée, merci pour la découverte ! Je viens de parcourir sa page Wikipédia, et... là, comme ça, à chaud, j’ai l’impression qu’il était un vrai physicien théorique qui partageait certaines « intuitions » que j’ai voulu décrire dans mon article. En tout cas je vois quelques similitudes :
      -On croit que la Gravité est un phénomène électromagnétique, ou en tout cas équivalent,
      -L’énergie diffuse dont il parle, j’ai l’impression que ça correspond à l’idée que je me fais de l’énergie quantique du vide,
      -La transmutation serait possible, donc le fait de faire apparaitre de la matière du néant, ou de l’énergie en dépolarisant de la matière, ce qui serait une forme d’énergie libre (car, j’imagine qu’une telle transmutation matière>énergie, serait bien plus efficiente que les procédés matérialistes telle que l’explosion, la fusion, etc...).

      Après, il y a aussi des désaccords, par exemple, je crois que l’espace est non-euclidien, et que le temps n’est qu’une conséquence, dans notre univers d’objets en mouvement, et qu’il n’existe pas dans l’univers jumeau négatif.
      En revanche, on dirait bien que ses travaux sont bien plus « pointus » que les miens, moi c’est bcp d’intuition, de paréidolie, sans bagage universitaire, alors que lui a l’air d’avoir des bases solides pour appuyer sa théorie, même si apparemment, si j’en crois ce que j’ai vu sur Wiki, ça n’a toujours rien donné de concret.

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  • troletbuse troletbuse 21 juin 2023 13:27

    Il y a un ou deux ans d’années, j’ai lu « L’univers existe-t-il ? » Lepeltier

    Tiens, en recherchant l’auteur, je vois qu’il est sur le Net :

    https://www.google.fr/books/edition/L_univers_existe_t_il/Kb8TEAAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&printsec=frontcover

    Pas de réponse.

    Est-il une création de notre conscience ou d’une conscience universelle ? On ne le saura jamais.

    Peut-être à nôtre mort ?


    • Deepnofin Deepnofin 21 juin 2023 15:31

      @troletbuse Super, merci pour la ressource ! Je vais lire ça et vous dirai prochainement ce que j’en ai pensé ;)


  • Enki Enki 21 juin 2023 15:58

    Bonjour,

    J’ai tout lu, intéressant, pas encore synthétisé.

    Des remarques annexes

    Yin Yang.

    Zou Yan avait bien expliqué qu’il fallait comprendre ça comme l’adret et l’ubac, donc les contraires nécessaires pour créer une singularité. Donc oui, votre illustration est bien choisie : toute nouvelle réalité est le contraire de la précédente. L’adret et l’ubac, font le sud et le nord, l’ensoleillé et l’ombre, le chaud, le froid, le sec, l’humide... La première cellule organique (autopoïèse) a inventé l’en-dedans et l’en-dehors avec la membrane protectrice.

    « L’antimatière » est dont en fait la « première matière » (ou premier matériau) qui a fait son envers : notre matière.

    Gravité.

    C’est un point de condensation de l’énergie disponible, la gravité est son compactage, le paquet d’énergie. On dit que la matière est faite de vide : si l’on pouvait arracher toutes les particules élémentaires de la Terre pour les rassembler à touche-touche, la planète tiendrait dans un dé à coudre (2 cm3, environ). Mais avec la même masse. Donc tout le « reste » n’en a pas : ce sont des systèmes intriqués de l’infiniment petit jusqu’à notre échelle et supra. La matière est systèmes d’informations intriqués, en fait, un peu comme le flocon de neige avec le grain capturé pour masse et toute la dentelle blanche comme matière.

    Et le temps des boules que sont les nucléons, électrons, c’est fini. les particules élémentaires sont plutôt des nœuds d’énergie. L’électron fait 900 km par seconde, et en plus dans l’infiniment petit. Et en plus en parcours zigzagant autour du noyau atomique, pas en ellipse comme une planète autour du Soleil. Difficile de distinguer onde et corpuscule, un peu comme Bip Bip du dessins animé avec le coyote : quand il court, on ne voit plus ses pattes, mais un nuage giratoire.

    Je ne vous raconte pas si on pouvait éclater un électron ou un quark : l’énergie contenue et libérée pourrait emporter un morceau de la planète. Et si des particules élémentaires pouvaient exploser dans l’univers, ce serait sans doute une nouvelle explosion cosmique. 

    Energie sombre matière noire.

    Une hypothèse circule dans le milieu scientifique que le big bang serait la résultante d’une collision entre deux trous noirs hypermassifs. Auquel cas, notre Univers serait fait d’énergies/matières composites.

    J’ajoute, spéculation personnelle, qu’une explosion (de poudre de TNT par exemple), ne consomme pas nécessaire toute la matière. Donc notre univers pourrait alors être fait aussi d’une énergie éteinte, inerte, qui n’aurait pas été activée pour l’aventure physique jusqu’à notre matière présente.

    Merci de votre article.

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    • Hervé Hum Hervé Hum 22 juin 2023 11:18

      @Enki

      On dit que la matière est faite de vide : si l’on pouvait arracher toutes les particules élémentaires de la Terre pour les rassembler à touche-touche, la planète tiendrait dans un dé à coudre (2 cm3, environ). Mais avec la même masse.

      Vous n’avez fait que déplacer le problème, car qu’est ce donc que cette « masse », « matière condensé » ?

      Bref, c’est absurde !


  • Montagnais .. FRIDA Montagnais .. FRIDA 22 juin 2023 18:36

    Faut lire Walden . . 

    Et reprendre la formule de M . Kadhafi .

    Solidarité


  • Jean Keim Jean Keim 23 juin 2023 15:51

    Le poète ne s’exprime pas avec des équations.

    Merci pour votre article, il est intéressant cependant je ne suis pas sûr de tout comprendre, il exprime votre propre cheminement qui se rapporte à des réflexions sur des phénomènes physiques en devenir, et c’est très bien ainsi.

    Dans la vie de tout les jours, il me semble que nous côtoyons la physique quantique avec le couple attention / pensée dont le comportement est semblable à la dualité onde / corpuscule.

    Notre état mental usuel est de penser, il est tellement habituel et rapide (le temps entre deux pensée est très court, quasiment imperceptible) qu’ordinairement nous n’y prêtons pas ‘’attention’’ ; si nous prenons conscience du flux des pensées, et si nous sommes suffisamment ‘’attentif’’ , nous pouvons constater qu’elles se ralentissent, voire parfois, très rarement, le flux s’interrompt, seulement l’attention se transforme en concentration, la concentration vient de la focalisation de la pensée sur un point (l’étonnement et/ou le constat de l’absence de pensée), et le flux intarissable reprend.

    Quand l’onde de l’attention s’effondre, les corpuscules des pensées reprennent leur cours, pour ne pas dire leur sarabande.

    C’est dans ces moments de silence, entre deux pensées donc, que notamment l’intuition (l’intelligence ?) pourrait se manifester à l’instar d’un eurêka.

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    • Deepnofin Deepnofin 23 juin 2023 16:12

      @Jean Keim Merci pour votre intérêt !
      Je n’avais pas pensé à la dualité onde-corpuscule comme ça... Il faut que j’explore la piste !
      Ce dont vous parlez, je crois aussi l’avoir expérimenté (comme tout le monde :p) et mon interprétation est la suivante : l’égo, c’est à dire notre ’mental’, c’est le siège de la pensée. Cette pensée est une conséquence de l’illusion du Moi, qui elle-même est due à notre individuation, c’est à dire notre séparation du Tout à cause justement de l’égo. Il est le mental qui filtre la Vérité afin que le cerveau de l’expérimentateur évolue en souplesse et comprenne l’expérience à son rythme.

      Et du coup, ce dont vous parlez, ce sont les moments de non-pensée, le « Flow », les instants où l’on est tellement « dans » notre activité, que ça coule de source, notre intuition est puissante, le temps passe très vite. Ce qui colle avec l’idée que le mental est un énorme voile qui filtre la Vérité (le Présent, le Paradis, le Divin...), et plus on se sort du mental, plus le voile est mince, plus notre cerveau « capte » la puissance du Divin.

      Mais les scientifiques rationnels se penchent aussi sur ce phénomène, qui commence à être bien connu, et leur explication (ce que j’en connais) me semble aussi pertinente : puisqu’on est dans un état léger, où on ne focalise pas sur les « déchets mentaux », notre attention est bien mieux portée sur notre activité, et donc il en ressort le meilleur de nous-mêmes, et le temps passe plus vite quand on s’éclate, etc.

      J’imagine que la vérité est un mélange des 2 hypothèses !

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    • Jean Keim Jean Keim 23 juin 2023 21:19

      @Deepnofin

      L’attention n’est pas la concentration, elle ne fait pas appel à la volonté, quand à l’ego il est l’activité de la pensée, sans pensée il n’y a pas d’ego.


  • Jean Keim Jean Keim 24 juin 2023 07:50

    Ce sont nos choix (plus ou moins volontaires, plus ou moins imposés) qui nous déterminent sans percevoir qu’un choix nous guide toujours dans un terminus, dans une impasse.

    La religion, la politique et même parfois la science (sectaire) en sont de bons exemples.


    • Deepnofin Deepnofin 24 juin 2023 09:58

      @Jean Keim Je vois pas trop les choses comme ça... Je vous la fais courte, car je développerai ça avec de prochains textes, mais je crois que nos choix ne reflètent pas forcément qui nous sommes dans l’absolu, mais plutôt comment nous agissons en fonction de notre mental.
      Parfois, on a l’esprit clair, on agit « bien », d’autres fois, l’esprit obscurci, on fait de la m. Mais dans les deux cas, et donc dans tous les autres, on agit toujours en réaction à notre égo. Il y a comme un « moi profond » qui voudrait faire autre chose (quand on agit mal), mais notre égo boursouflé et obscurci nous fait agir de la sorte.

      On retrouve bien cette idée dans Matrix, quand l’Oracle dit à Néo qu’il a déjà fait ce choix (de prendre le cookie), mais qu’il est là pour comprendre pourquoi il l’a fait.
      On est toujours conditionnés par notre égo, résultant de nos gènes, notre éducation, nos expériences, nos réflexions... Qui elles mêmes sont le fruit de notre conditionnement...
      Ainsi, nos actions, et donc nos choix, quels qu’ils soient, n’auraient pas de degré de liberté : c’est plutôt que lorsqu’on a un bon état d’esprit (égo éclairci), notre marge de manoeuvre nous parait plus grande, et nos choix sont souvent plus judicieux, cercle vertueux, et à l’inverse, mauvais état d’esprit, on se sent plus cloisonnés et on fait souvent des choses qu’on regrette, qui nous obscurcissent encore plus, cercle vicieux.
      J’en sais rien bien sûr, mais je trouve ça cohérent avec mes expériences et ce que je comprends de celle des autres. Et ça me parait d’autant plus cohérent que ça colle avec ma vision de l’Univers, puisque si notre univers physique est couplé à un « au-delà » (univers- ), qui n’aurait pas d’espace ni de temps, ça sous-entend que cet au-delà est couplé à toutes les époques de l’univers, et dont que tout ce qui se passe est déjà écrit.

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    • Jean Keim Jean Keim 24 juin 2023 11:02

      @Deepnofin

      << ... mais je crois que nos choix ne reflètent pas forcément qui nous sommes dans l’absolu, mais plutôt comment nous agissons en fonction de notre mental. >>

      Oui ce que écrivez me semble plutôt juste, ainsi je ne vois pas de contradiction avec mes écrits.

      Dire que votre vision de l’Univers colle avec ce que vous êtes est une tautologie.

      ‘’Dans l’absolu’’ nous ne sommes pas ce qu’a élaboré notre pensée, entre les deux, pour reprendre votre centre d’intérêt, il y a un changement d’état (quantique ?). smiley

      Il serait intéressant que vous expliquiez ce que vous entendez par ‘’mes expériences’’.


    • Deepnofin Deepnofin 24 juin 2023 12:43

      @Jean Keim Navré, je raconte tellement de choses et ma culture globale est si superficielle (je suis un « touche-à-tout, expert en rien »), que mes propos doivent être bourrés d’erreurs comme celles que vous me faites relever...
      En fait, je crois que la vie est un chemin initiatique. Du moins, c’est quelque chose de banal à dire, mais comme toute chose, il y a plusieurs degrés de lecture, et actuellement, je crois que j’expérimente un nouveau degré de lecture du chemin initiatique.
      J’ai donc l’intention d’écrire une série d’articles, que j’aimerais publier ces prochaines semaines... Il y en aura un qui devrait faire le lien entre mes expériences, mes théories, ce que j’interprète du chemin initiatique...
      Merci pour votre intérêt et vos remarques pertinentes !


  • Jean Keim Jean Keim 24 juin 2023 11:49

    Pour le plaisir et parce qu’il ne faut pas désespérer des capacités de la pensée... Krishnamurti a écrit :

    « La forme la plus haute de pensée :

    La pensée compétitive mène à l’antagonisme, et comme toute la structure de la société est basée sur elle, soutenue par la religion dans laquelle il y a aussi l’esprit comparatif et compétitif, soit il faut abandonner les voies de la société, soit aller avec, compromettant, réformant, modifiant. De vous, cela dépend du chemin que vous suivez, et votre sérieux et votre compréhension ouvriront la voie à votre action. La forme la plus haute de pensée est non comparative, non compétitive, et en cultivant cela, vous constaterez qu’elle produit ses propres effets sans que vous soyez concerné par les résultats. La bonne pensée amène sa propre action, et il est plus important, n’est-ce pas, de se préoccuper de la bonne pensée que de la réforme des effets ?

    [Du monde à l’intérieur] »


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