samedi 30 novembre 2013 - par imprécateur

Il est content mon Colonel !

 Alors que l'on s'affaire dans les casernes en cherchant sur la carte où se situe la Centrafrique,tout en garnissant les cartouchières de balles à blanc et de balles à Noirs

une album passé inaperçu du "FlanBeatle" resurgit :

"Colonel Pépère Lonely heart Club Band" !

  « Il est content mon colonel ! »

 Ou l’autre visage du président « normal ».

 

Cet air d’Offenbach, jadis repris par Mélina Mercouri qui défiait les dictateurs galonnés grecs, m’incite à vous faire part d’un aspect d’une personnalité commentée, disséquée jusqu’à plus soif ; le Président Hollande.

Pour ceux de ma génération, nés dans les années cinquante, il y avait un moment redouté, une corvée dont bien peu appréciaient l’exécution, dont les plus malins ou les mieux pistonnés arrivaient à s’exonérer, je veux parler du service militaire.

Seuls ceux, élevés dans une caserne, fascinés par le maniement des armes, cherchant par le port d’un uniforme un prestige ou simplement une identité, les nostalgiques des soldats de plomb, pouvaient aspirer à ces mois consacrés au développement de l’acte réflexe ( c’est Einstein qui disait que pour faire un bon militaire, point besoin de cerveau, seule une moelle épinière, siège de l’acte réflexe, suffisait !).

Notre François, sursitaire du fait des longues études qu’il avait entreprises, au moment fatidique de l’incorporation, bénéficia d’une réforme ; sa vue était incompatible avec la surveillance du « désert des tartares », seule réelle activité que l’Armée française pouvait proposer à ses conscrits.

La plupart d’entre nous se seraient réjouis d’une telle aubaine, mais le petit François, déjà dans le sillage de Ségolène fille de traineur de sabre, membre d’une famille où de tout temps le clairon et les chants guerriers rythmaient le quotidien, ne pouvait se résoudre à un tel constat :

« Inapte au service national »

Peut-être alors que le rêve de jouer avec les petits soldats de plomb de la vitrine paternelle s’effondrait, peut-être que l’entrée dans le corps d’Armée « Royal » se refermait pour lui, toujours est-il que notre François fit des pieds et des mains pour porter le béret, le M.A.S 56 et chausser les rangers.

Pour la commission de réforme entendre un binoclard acnéique psalmodier :

« Moi, soldat militaire dans l’Armée française, je serai etc…

 Moi, soldat militaire dans l’Armée française, je serai etc…

Fut sans doute un moment rare, les candidats traineurs de sabre n’étant pas si nombreux, ils lui ouvrirent les bras, Garde à vous !!!

Une telle opiniâtreté méritait bien une récompense, on lui proposa les E.O.R, c’est-à-dire d’être élève officier de réserve, et, ça ne s’invente pas, dans quel domaine ?

 Le Génie militaire !!!

Quel bel oxymore que ces deux mots accolés !

Et c’est donc à Angers au quartier Eblé (tout près de la patinoire d’Angers rue du Haras où trônait derrière la caisse Madame Massoneau, mère d’une jeune Valérie…) ville où j’ai moi-même passé ma jeunesse, que notre François fut rompu au bricolage en temps de guerre (tiens, tiens…).

Notre François, on lui donnait du « mon Lieutenant ! »

 

Au terme de cette année « géniale », on aurait pu croire qu’il avait atteint son objectif, l’opprobre de la réforme éloignée, l’entrée dans la caste des officiers, même par la petite porte, lui conférerait une place pour le gigot dominical et sa souris(Ségolène) dans le clan Royal, que nenni.

Il en fallait plus, sans doute connaissait-il cette délicieuse caricature de Daumier, où l’on voit des conscrits qui vont être rendus à la vie civile sur le point de quitter la caserne, un officier les harangue en ces termes :

« Souvenez-vous que même redevenus civils, vous demeurerez nos inférieurs ! »

La grande Muette dans sa bienveillance offre la possibilité aux officiers de réserve de régulièrement participer à des périodes militaires ; bien peu y souscrivent, il y a une vie après l’Armée !

Notre François lui, tenait toujours son paquetage prêt, répondant avec célérité à l’appel du clairon, comment vouliez-vous alors que la Mitterrandie lui confie le moindre secrétariat d’Etat, il était en train de peaufiner son génie militaire !

C’est ainsi, que, régulièrement, troquant son complet veston de socialiste synthétique contre un treillis camouflage, celui qui allait engranger les camouflets, apprenait au contact des thuriféraires du bellicisme comment on perd des guerres sans coup férir !

C’est ainsi que celui qui plus tard serait affublé du sobriquet de « Guimauve le Conquérant », vit son veston d’énarque s’orner de cinq galons, il avait atteint le grade de Colonel de réserve.

Se disait-il « un autre Colonel autrefois, nommé dans la débandade Général à titre temporaire, connut un destin prestigieux, pourquoi pas moi ? »

Mais sous la croix de Lorraine veillait une Jeanne d’Arc des temps modernes

qui nourrissait aussi de présidentielles ambitions, et du gigot il dut se résoudre à ronger l’os, la petite souris était passée par là !

Partisan de la 25éme heure, lorsque les Français boutèrent hors de l’Elysée un locataire « inapproprié », le Colonel Hollande se faufila et y prit ses quartiers ; à lui les prises d’armes, à lui les défilés, les commémorations, les hommages militaires (à toi Morales, disparu au champ d’honneur !), et qui sait peut-être, jouer à la guerre…

Comme il défile bien notre Président, doigts tendus, menton martial, et l’œil vide.

 

Ainsi donc le « mou, le Flanby » recèle un traineur de sabre, un va-t-en-guerre, mais les événements laissent apparaitre cet aspect ; pourfendeur d’ennemis incertains bien plus que des banksters, il compte déjà à son actif le Mali, il avait déjà repassé son uniforme pour défiler à Damas, mais il ne fut pas suivi, qu’à cela ne tienne, si on essayait du côté de Téhéran ?

Ah, mais qu’on le hue sur les Champs Elysée « En revenant de la Revue ! »

http://www.youtube.com/watch?v=uZ_KJQ2kjw0

et notre brave Général Boulanger lâche le nouvel « Iznogoud » de la Place Beauveau qui crie aux « factieux.

Quoi qu’on fasse F.Hollande n’est pas De Gaulle, on ne le surnommera jamais le « Connétable », il n’est pas non plus Clémenceau », ce gros chat n’est pas le « Tigre »

Le seul nom de militaire qu’on pourrait à la rigueur lui donner c’est celui de « Zangra » qui ne fut pas héros !

 http://www.youtube.com/watch?v=b5cPA9C3875vuCLo&list=PLF0930DB4569  

(ça fait toujours plaisir de réentendre J.Brel)

 

Et pour ceux qui n’en démordent pas, quand à la mollesse du personnage,

Sachez que « Colonel » c’est aussi le nom que l’on donne au Livarot, fromage normand à pâte molle !!!



4 réactions


  • doctorix, complotiste doctorix 30 novembre 2013 18:24

    Un passé militaire...

    Et en session de rattrapage en plus.
    Tout s’explique....

  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 1er décembre 2013 10:06

    Vous m’avez l’air de comprendre quelque chose à la géopolitique....

    Les extrémistes musulmans qui sévissent désormais un peu partout en Afrique ont été armés par les pays de l’ OTAN en Libye, en Syrie, plus l’appui sans barguigner du Qatar et de l’ Arabie Saoudite...

    BHL et Sarkopipo s’en lavent les mains. Mais pas les populations africaines qui subissent les exactions de ces agités de la cafetière.

    Hollande fait « sa part » dans les demandes de l’ OTAN, avec ce qui reste de l’armée française, c’est à dire pas grand chose.

    Regardez plutôt cette vidéo sur la Défense française. ces questions y sont traitées.

    «  L’état de la Défense française »


  • claude-michel claude-michel 1er décembre 2013 12:52

    Excellente « photo » instantanée du petit caporal de lélysée...C’est vrai qu’une statue de lui serait ridicule à regarder...surtout avec un sabre en bois.. !


  • Ruut Ruut 1er décembre 2013 22:05

    Vue l’état de la France comment son armée peut elle aller bien.
    Même le matériel militaire n’est pas fabriqué 100 % en France. (c’est pour dire la faiblesse de notre sécurité intérieure)


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