jeudi 26 février 2015 - par ddacoudre

Il faut sortir de ce libéralisme ploutocratique

Notre société n’arrête pas de se complaire dans la confusion, il est vrai que ceux qui accèdent à l’économie sociale sont peu nombreux, mais tout de même il n’est pas pensable que le libéralisme d’aujourd’hui doive encore opposer le public et le privé.

Le public et le privé depuis que le peuple a le pouvoir sont les seules et mêmes personnes. Nous ne sommes plus en monarchie (malgré les dérives du pouvoir). Le libéralisme du XVII et XVIII siècle était une demande émanant des artisans, commerçants, manufacturiers, de ceux qui disposaient d’un moyen de revenu commercial et s’opposaient à l’absolutisme du pouvoir d’alors. Aujourd’hui le pouvoir c’est le peuple et l’on ne peut pas lui dire qu’il n’a pas à penser son destin ou à décider de disposer des moyens de son existence, même si nous savons que le peuple n’a pas toujours raison et que se pose donc l’obligation d’avoir des débats d’idées. Le libéralisme ne consiste pas à transférer l’ex pouvoir absolutiste du souverain à des particuliers ploutocrates ou à des groupes oligarchiques dont le souci demeure de faire admettre que la capacité d’entreprendre dont ils sont les héritiers de par l’histoire collective, et non de part leur seule vertu, leur donne le droit de disposer de l’existence des autres sans se soucier du destin de la collectivité, dont la faiblesse et l’ignorance ont fait d’eux des élites. En cela ils renouent avec un vieil article du code civil de 1804, l’article 1781 qui disait : Le maître est cru sur son affirmation pour la quotité des gages, pour le paiement du salaire de l’année échue et pour les à-comptes donnés pour l’année courante. Cet article établissait une supériorité morale tirée d’une position économique. Aujourd’hui on nous la présente avec les moyens des communicants d’aujourd’hui quand l’on nous dit que c’est la richesse des patrons qui crée des emplois. Là l’on nous dit que la richesse constitue une supériorité morale parce qu’elle crée des emplois.

Si l’égalité des chances existait, il n’est pas dit que tout ceux qui s’enorgueillissent d’être les maitres de l’économie, le seraient tous. Nous avons comme cela certainement des cerveaux endormis pour ne pas être nés au bon endroit, et que je propose d’éveiller.( http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Remunerer-les-hommes-pour-apprendre-7538257.html)

De fait les iniquités sociales dans un monde préhistorique justifient naturellement que le plus fort l’emporte. Dans un monde culturel comme le notre, il n’est pas acceptable que les élites économiques rechignent à rendre à la collectivité ce qu’elles leur doivent et soient toujours en bute à faire croire que le public est une charge en soi, que la vie du peuple, la vie des citoyens soient une charge, et nous acceptons cela sans sourciller, nous en sommes même à croire que les services que nous avons mutualisés à l’état son gratuit, et les citoyens jouent à qui mieux mieux pour ne pas payer d’impôts, et en plus ils ont voté des lois pour qu’eux, le peuple, ne disposent plus du pouvoir d’émettre de la monnaie si nécessaire, en transférant ce pouvoir à des particuliers, plus con que ça tu meurs.

Au XXI siècle nous renouons avec une théorie libérale qui n’a créé que de la misère.

Au début du XIX siècle, il n’existait quasiment pas de droit du travail ; la théorie libérale hérité de la révolution, la même que celle qui se développe aujourd’hui pour réclamer de la souplesse, considérait que les salariés étaient censés s’entendre librement pour fixer avec l’employeur leur salaire et la durée du travail, (cela rappelle la récente loi Macron sur le travail du dimanche) et que l’état n’avait pas à intervenir. Je rappelle cela car c’est le discours récurrent que développent des économistes et des hommes politiques de l’UMP et du PS, et que nous avons élu.

Nous avons connu le résultat de cette pratique que réclame à cor et à cri des libéraux nostalgiques certainement de cet article 1781, en qualifiant ce retour passéiste de modernité pour dégager les énergies innovantes qui ont besoin de capital, que grève les charges et prélèvements.

L’histoire est là comme preuve.

Que nous raconte cette période historique. Qu’avec le développement de l’industrialisation des productions, les effets de ce libéralisme s’est avéré être la concrétisation de la misère et de l’exploitation des ouvriers. Ce que l’on oublie souvent quand l’on parle du libéralisme de ces siècles c’est qu’il ne concernait qu’une caste de gens, ceux que l’on a fini par appeler la bourgeoisie, avec ce que cela a pu avoir comme connotation négative, qualificatif qui fut longtemps injurieux, par le juste retour des choses. Pour le reprendre ce terme de bourgeois, en ces siècles eux et les puissants étaient les seuls à disposer de monnaie. Elle circulait entre commerçant, mais pratiquement pas chez le peuple illettré. La plupart du temps leur activité professionnelle les faisait qualifier de « Brassiers », « manouvriers », « journaliers ». Ils étaient plus comme des domestiques, car la plupart du temps ils s’intégraient à la famille de leurs employeurs, dont ils partageaient le gîte et le couvert, à l’instar de la « famille » romaine qui désignait en fait l’ensemble des esclaves. Cette intégration limitait la précarité de leur existence, parce que le salaire correspondant (modeste fraction de la récolte, quelques pièces de monnaie équivalentes à un argent de poche) ne permettait pas de trouver une autonomie, à moins de trouver d’autres occupations complémentaires, ce qui n’était pas chose facile. En ces siècles ce libéralisme facilitait tellement l'exploitation capitaliste que même les artisans se sont révoltés, ce fut la révolte des canuts (ces gens n’étaient pas seulement des ouvriers, mais des aussi des artisans). C’est ce que l’on a vu il n’y a pas si longtemps, des artisans se révolter.

Quand je pense que la plupart d’entre eux sortent de grandes écoles.

Ainsi ce libéralisme qui s’appuyait sur la bonne morale des patrons a apporté la misère jusqu'à ce que ce développe les luttes ouvrières sous l’impulsion de gens instruits. Ainsi de 1804 à 1936, la pensée libérale d’une égalité de droit devait s’imposer et annihiler l’inégalité des moyens des productions hérités de la révolutionne. Il me semblait qu’avec les savoirs contemporains l’on avait compris que la libre discussion des contrats était un mythe. Mais non, l’on entend se redire que ce sont les salariés qui doivent librement contracter avec leur employeur sans l’intervention des syndicats, que le droit du travail est un handicap (Bayrou exhibant le code du travail suisse), alors qu’il n’est que le recueil de toutes les formes de soumissions qui ont cessé. Il n’y a donc pas d’égalité entre quelqu’un qui dispose des moyens de production et un autre qui n’a que sa force de travail. C’est donc relativement fabuleux d’entendre dans le langage de nos élites politiques ou patronales un discours aussi réactionnaire coloré de modernité face à une population qui veut préserver ses acquis sociaux. Quand je pense que la plupart d’entre eux sortent de grandes écoles au frais des citoyens et tout ce qu’ils imaginent de futuriste c’est de nous renvoyer aux conditions de travail du XIXème siècle. Le plus fabuleux c’est que cela passe inaperçu, même des citoyens pensent que l’on devrait alléger les charges pour créer des emplois à quatre euros six sous et aller chercher le complément au restau du cœur.

Çà leur retombe sur la gueule

Aujourd’hui la démocratie est entière c'est-à-dire que tous les citoyens majeurs votent (1944) et ils constituent le pouvoir de la nation, et en tant que dépositaire du pouvoir absolu qu’ils se partagent ils choisissent leur destin. Le libéralisme anti état n’a pas lieu d’être, car cela revient à contester le pouvoir du peuple. Alors, naturellement quand je vois des citoyens choisir une forme de pratique du libéralisme qui véhicule des mythes dévastateurs pour leur avenir, quand je les vois croire que l’état ce sont les quelques élus à qui ils confient le pouvoir de créer des lois et gérer le pays, et qui se comportent comme des monarques quinquennaux, je ne peux qu’en rester dubitatif et me demander qu’ont-ils appris pour abandonner ainsi leur pouvoir, et cracher sur l’état sans se rendre compte que ça leur retombe sur la gueule, car l’état c’est eux. C’est comme si on leur disait vous avez collectivement le pouvoir, mais au nom du libéralisme des siècles passés vous ne devez pas l’exercer, car en fait l’unicité du pouvoir du peuple revient à être absolutiste et retire de ce fait le pouvoir absolutiste dont peuvent disposer ceux qui ont un moyen de production. Là au moins c’est clair, le peuple a le pouvoir mais il doit le transférer au patronat, et voter pour des représentants politiques dont la finalité est de veiller à cela. Alors, il leur appartient de choisir d‘avoir un domaine public une économie publique, même de devenir fascistes s’ils le souhaitent, mais qu’on arrête de leur dire que la chose publique s’oppose à la chose privée, l’un et l’autre sont interdépendants et indissociables, mais l’on peut comme nous l’avons fait donner le pouvoir économique à des particuliers et rester des prolétaires à vitam æternam et ne disposer que du pouvoir des ânes, suivre la carotte.

Dans le rappel de la pensée libérale de la révolution que j’ai fait il y avait une forme de naïveté à penser que la morale l’emporterait sur l’appât du gain, que les patrons, ou entreprise aujourd’hui avaient assez de moralité issue de ce libéralisme pour être équitable dans leur rapport économique. L’histoire est là pour nous dire qu’il n’en a rien été de tout cela, et que les citoyens ont dû conquérir dans la lutte les avantages que le capital leur a rétrocédé de force. Cela fait 30 ans que lentement les citoyens ont abandonné leur pouvoir à des technocrates qui prônent ce mythe idéologique du libéralisme idyllique, qu’ils se sont solidarisés du syndicalisme protecteur et qu’ils recréaient les conditions d’un pouvoir gouvernemental autocratique au service d’une ploutocratie qui leur reprend lentement mais surement tous leur acquis. Il reste aux citoyens d’inventer le libéralisme du XXIème siècle, mais alors il faut virer tous ceux qui nous dirigent et prendre le pouvoir qui est le leur.



10 réactions


  • Hervé Hum Hervé Hum 26 février 2015 14:27

    Le libéralisme du XXI ème siècle consiste à substituer la propriété par la responsabilité individuelle et collective.

    La responsabilité étant la capacité à répondre de ses droits et devoirs envers autrui.


    • ddacoudre ddacoudre 26 février 2015 18:23

      @Hervé Hum

      c’est une jolie formule, sauf que c’est nous qui fixons nos droits et nos devoirs, et ce que nous avons fixé au nom de la liberté ne semble pas en adéquation avec la responsabilité individuelle de chercher sa place dans le groupe pour bénéficier de sa protection, nous ce serait plutôt de tout prendre au groupe sans jamais lui restituer autre chose que son égoïsme sans limite.

      mais il y a effectivement une formule à trouver pour que chacun reste le propriétaire de sa capacité à s’investir y compris par sa force de travail, mais alors il faut revoir le plan comptable.
      http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html

      cordialement


    • Hervé Hum Hervé Hum 26 février 2015 23:16

      @ddacoudre

      Vous n’avez pas bien saisi cette définition de la responsabilité, elle pose l’équilibre entre droits et devoirs, en appliquant cette double relation d’égalité« un droit implique un devoir et un devoir applique un droit ».
       
      j"ai écris un article pour présenter cette définition droits, devoirs et responsabilité.

      La vie en société n’est possible qu’à condition d’organisation et de règles communes s’appliquant, à minima à la majorité et au maximum à tous ses membres. Dans le premier cas nous avons affaire à un monarchisme, dans le second cas à la démocratie.

      De fait, la liberté absolu n’existe qu’en monarchie absolu, pour le monarque essentiellement et accessoirement pour ses serviteurs. Aujourd’hui elle semble être entre les mains de la ploutocratie, mais aucune société ne peut accepter une telle main mise, car celle ci se fait en exploitant presque tous les autres en interdisant toute alternative économique, qui émanciperait cette majorité laborieuse.

      Mais en partant de la responsabilité individuelle et collective en tant qu’équilibre entre droits et devoirs, il est possible de mettre en place une société fondé sur la liberté individuelle car chacun est comptable de son propre équilibre vis à vis d’autrui.

      Dans ce principe, je ne peux pas prétendre à plus de droits que j’accomplis de devoirs et je ne peux être obligé d’accomplir plus de devoirs que je ne réclame de droits.

      Selon cette définition de la responsabilité, l’aphorisme économique du XXI ème siècle, tel qu’il ressort de la volonté générale conscientisé, c’est à dire bien informé, peut s’écrire ainsi.

      le laisser faire économique ou liberté économique, commence là ou s’arrête les nécessités du contrat social (devoir d’appliquer le droit) et s’arrête là où commence les contraintes écologiques (droit implique devoir).

      Le laisser faire économique est la variable d’ajustement entre les nécessités du contrat social et les contraintes écologiques. Ceci est l’expression de l’écrasante majorité des êtres humains, dont le respect intégral suffirait à éteindre la quasi totalité des conflits existants.

      Selon ce que je viens d’écrire, je ne suis pas d’accord avec vous pour dire que le libéralisme, dans une démocratie, est compatible avec l’exploitation d’autrui car c’est antinomique, l’exploitation est une privation de liberté au sens du vol de temps de vie servant de plus valu pour l’exploiteur. Au sens de a responsabilité, c’est voler une partie des droits d’autrui en lui faisant supporter ses propres devoirs envers la société (l’impôt était censé avoir cette fonction d’ équilibre). Le libéralisme démocratique n’autorise que l’association et interdit la propriété des moyens de production et de leur financement..


    • ddacoudre ddacoudre 27 février 2015 09:03

      @Hervé Hum
       bonjour hervé

      j’ai lu avec attention ton lien, chaque être né avec le droit d’exister qu’il tien de sa nature., dans ce cadre Adam Smith disait très justement que chaque individu mais toute son énergie dans son seul intérêt, ce en quoi il a raison de dire l’homme tient ce qu’il est de son essence inné.pour en arriver au devoir culturel imposé par la constitution du groupe, du clan,de la communauté, de la société il a fallut des confrontations permanentes pour que l’exercice du droit inné ne se fasse pas contre les autres et donne naissance à tous les tabous et totems qui fixent la sociabilité. la prise de conscience de l’analyse permanente entre le désir et la frustration constituent la responsabilité que devra assumer l’humain, non comme responsable de ce qu’il n’a pas créé, le passé mémorisé qui le fonde, mais comme acteur de l’usage qu’il a pu faire de l’analyse de l’espace dont il disposait entre le tabou et le totem, le droit et le devoir, en sachant que ceux-ci évoluent en permanence car ils concourent à définir une hiérarchie de pouvoir et de puissance qui se veut toujours immuable, car les individus qui en sont les utilisateurs s’en servent naturellement dans leur intérêt et s’opposent à tout ceux qui n’y trouvent pas le leur car il ne peut y avoir de situation idyllique dans la mesure où nous en sommes encore à nous répartir la rareté et en avons même fait un moteur de désidérabilité (on recherche ce qui est rare pour se distinguer des autres). Dans mon article je pose la problématique d’un libéralisme qui dans l’intérêt des individus pose le principe de liberté qui s’oppose de fait au directive du pouvoir dictatorial qui fixe les tabous et les totems, droit et devoirs et je dis que ce n’est plus compatible avec une démocratie ou ces la collectivité citoyenne qui dorénavant les fixes. aujourd’hui c’est donc le peuple qui fixe les droits et devoirs, et ce n’est pas parce que la loi du nombre impose de passer par des structures représentatives et bureaucratiques ou technocratiques que l’on doit leur dénier le droit de fixer des tabous ou totems des droits et devoirs, puisque eux et nous c’est la même chose, et qu’il ne peut exister un homme seul qui de manière spontané des sa naissance disposerait de s’affranchir des tabous et totem des droits et devoir qui ferait de lui un libéral inné.
      alors je suis d’accord avec toi qu’il faille en permanence mettre tous nos actes sur la balance de nos rapports à autrui.
      cordialement


  • lsga lsga 26 février 2015 15:33

    Je suis presque d’accord avec l’article, dont l’analyse est Historique, matérialiste, et s’appuie sur la Lutte des Classes (quel dommage que vous n’utilisiez pas les termes...).... avant de sombrer dans l’idéalisme et le moralisme. 

     
    Ce qui se passe en ce moment n’a rien à voir avec du libéralisme. L’UE : c’est une couche de bureaucratie et d’État en plus. En ce moment, les Banques deviennent des États privés, et ce sont ces grosses bureaucraties privées qui planifient l’économie. 
     
    Le néo-libéralisme n’est donc simplement pas un libéralisme. C’est le contrôle et la planification de l’économie par la bureaucratie bancaire. Notre ennemi, c’est toujours la bureaucratie, qui contrôle l’appareil de production selon le vieux mode monarchiste, soit à travers l’État, soit à travers les banques.
     
    C’est cette confusion, voulu par les oligarques, qui fait que vous croyez que le nationalisme et l’étatisme peut-être un échappatoire. Or, passer d’une bureaucratie privée à une bureaucratie publique puis à une bureaucratie privée puis à nouveau à une bureaucratie publique ne change rien. Depuis la fin du 18ème siècle, on a du faire ces mouvements de va et vient des dizaines de fois. Ils sont la simple respiration du Capitalisme.
     
    Ce que vous appelez le peuple, et qui ne se limite pas à une Nation, doit se saisir du pouvoir, c’est à dire du contrôle de l’appareil de production. Or, cela ne peut pas avoir lieu à une échelle nationale, car l’appareil de production est mondial. 
     
    En vous trompant d’échelle pour le combat, vous vous condamnez à le perdre. 


  • ddacoudre ddacoudre 26 février 2015 18:57

    bonjour isga

    la mondialisation a commencé avec le commerce d’un continent à l’autre, avec la découverte des continent par une société déjà organisé a conquérir c’est développé la colonisation et l’impérialisme qui touchait tous les continent avec comme contrainte seulement les moyens de communications en vigueur à chaque étape. Notre mondialisation n’est que l’exercice de moyens modernes pour aller conquérir ailleurs la richesse que l’on convoite du commerce avec un espèce de consensus au travers d’une organisation de sa comptabilisation faite pour cela , le capitalisme avec son catalyseur le plan comptable. La lutte des classes et son internationalisation pour prendre la mesure du monde à existé et est illustré par L’internationale. là aussi l’histoire nous a montré à quoi cela a abouti.
    je pose comme problématique, dont je dis qu’il faut en sortir, qu’au non d’un libéralisme qui ne voulait pas de interventionnisme du pouvoir absolutiste monarchiste que ce point de vue ne peut pas s’appliquer à la démocratie dont c’est le peuple qui détient le pouvoir absolutiste.
    dire aujourd’hui que l’état n’a pas à intervenir revient à dire que le peuple n’a pas a s’occuper de ses affaires. cela dit tous groupes pour faciliter sa sociabilité crée des structures dont il charge certains d’entre eux d’assumer le fonctionnement. ce n’est pas parce que ces organisations s’émancipent du peuple pour s’approprier le pouvoir, comme tu l’indiques avec l’UE qu’il faille continuer a vivre avec un libéralisme économique qui s’approprie le pouvoir politique en expliquant que l’état n’a pas à intervenir dans les affaires économie. maintenant l’on peut rêver d’un libertarianisme ou de l’anarchie. mais a ce jour un enfant qui né ne nait pas libertarien,le libéralisme n’est pas inné si non nous n’aurions pas eu l’inventer. Il faut donc apprendre et pour apprendre il faut des structures, la génération spontané de libertarien, c’est comme celle de l’homme vu par les croyants. maintenant si pour entreprendre une réforme du libéralisme auto régulé par les individus fortement socialisés il faut poser le débats mondialement l’on aura conquis mars avant que cela se fasse, nos ancien le savaient ils ont illustré cela par la tour de Babel. http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Du-rat-a-moi-7607770.html

    cordialement.


  • Le p’tit Charles 27 février 2015 08:23

    Aujourd’hui le pouvoir c’est le peuple.. ?

    heu..non le peuple a tout juste le droit de fermer son clapet...Le pouvoir c’est L’ARGENT..celui d’une infime classe qui dirige la France et le monde..le peuple lui regarde les trains qui passent.. !


    • ddacoudre ddacoudre 27 février 2015 09:18

      @Le p’tit Charles

      bonjour pet’t charles. je suis d’accord avec toi, mais au dessus il y a le règne de l’ignorance qui permet aux hommes de croire que sans argent ils ne peuvent rien faire. c’est fabuleux de penser que nous sommes attaché jusqu’à en mourir à des lignes de comptes imaginaires soutenu par des hommes qui expliquent que cela est la réel.
      récemment un entrepreneur c’est fait escroqué par le net de 150 000 € .l’escroc ne lui a rien pris, puisque cette sommes c’est du vent, une ligne informatique. l’intelligence serait de disposer d’une assurance qui réapprovisionne son compte,pour lui éviter des déboires conséquents, et tant pis pour l’escroc qui aura bénéficié de son larcin et aura fait augmenté la masse monétaire de la sommes refinancés à l’entrepreneur. qu’est ce dons qui nous empêche de faire cela ?
      la réponse demanderait des lustre, mais en deux mots l’argent n’existe que sur la confiance que nous avons dans une organisation bancaire et nous faisons aucunement confiance dans les individus car nous pensons que si l’argent était facile tous se l’approprieraient pour ne pas avoir à travailler. alors tant pis pour cet entrepreneur et autre personne qui se font escroquer.

      cordialement.


    • Le p’tit Charles 27 février 2015 09:51

      @ddacoudre...Bien d’accord avec vous...mais les gens qui manipulent ces énormes sommes ne sont (je pense) pas au dessus de tous soupçons..Voir le nombre de fois ou l’état (Nous) avons du recapitaliser les banques car à force de jouer au loto elles se mises dans des situations plus que délicates...


    • ddacoudre ddacoudre 27 février 2015 12:47

      @Le p’tit Charles
      *
      je suis pour une organisation bancaire qui mette à disposition les masses monétaires disponibles pour ne pas en créer inutilement, mais au seul coup du fonctionnement, l’activité d’usurier, ou de rentier qui prête de l’argent parce qu’ils n’en ont pas l’utilité, qu’ils se le gardent, il n’y a aucune raison que l’on rende des citoyen dépendant de ces gens alors qu’ils ont le pouvoir d’émettre de la monnaie, puisqu’ils disposent du pouvoir absolutiste que leur accorde la démocratie, et eux ils vont aliéner leur destins au riches, tout simplement parce qu’ils n’ont aucune conscience politique autre que leur égoïsme obscurantiste dont l’on fait l’apologie, le client roi qui a force de se gaver en meurt.

      cordialement.


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