vendredi 1er février 2008 - par Paul Villach

Il y a des gifles qui se perdent : le professeur et le droit de correction

Un professeur a giflé un élève, lundi matin 28 janvier 2008. Les médias se sont régalés de l’affaire toute la journée du 31 janvier 2008. Si l’on s’en tient à leurs informations, le professeur aurait perdu son sang-froid : un élève de 11 ans, mécontent d’avoir à ranger une table, l’aurait traité de « connard » au collège Gilles-de-Chin à Berlaimont (Nord). La gifle serait partie. Le père, dans son uniforme de gendarme, serait venu dès la fin de matinée demander des explications au professeur. Il aurait déposé plainte pour « violence aggravée sur mineur ». Un peu plus tard, le professeur serait reparti entre deux policiers et placé en garde à vue 24 heures.

Le professeur aurait fait amende honorable, et se serait quasiment agenouillé : il aurait reconnu s’être emporté : « En 30 ans de carrière, on ne m’avait jamais parlé comme ça, aurait-il présenté comme excuse. Mon sang n’a fait qu’un tour, et je l’ai giflé. » Il aurait même admis avoir un « tempérament autoritaire  » et être « un peu maniaque  ». On ne dit pas si, pour ses aveux, le pauvre homme était en chemise et la corde au cou.

Des syndicats ont été invités à s’exprimer. Ils étaient embarrassés. Leur position a été fort peu différente de celle du rectorat. « On ne peut pas accepter, a tranché celui-ci selon 20 minutes du 31 janvier, qu’un professeur gifle un enfant quelles que soient les circonstances. »

Les droits ignorés par l’administration et les syndicats

Sauf erreur, personne ne s’est inquiété de connaître les droits du professeur accusé. De la part de l’administration, ce n’est pas étonnant. On a sur Agoravox, cette semaine même, publié un article intitulé « La délinquance scolaire : à qui la faute ? » On y montre justement comme les responsabilités de l’administration sont écrasantes. Ce nouveau comportement - du moins selon ce qu’en rapportent les médias - est conforme à la stratégie traditionnelle qu’on lui connaît : l’accablement du professeur plutôt que sa défense. On attendrait, en revanche, des syndicats qu’ils remplissent leur rôle de défense des droits du professeur. Il paraît qu’ils sont fait pour ça ! Mais il y a belle lurette qu’ils ne connaissent plus ces droits. Or quels sont-ils, sous réserve encore que la situation est telle que les médias l’ont décrite ?

Le droit d’obtenir la protection statutaire

Personne, ni syndicats ni administration, n’a évoqué le droit du professeur, poursuivi en justice par un parent d’élève, d’obtenir la protection de la collectivité publique due à tout « fonctionnaire attaqué à l’occasion de ses fonctions  ». Peut-être ne l’a-t-il pas sollicitée encore. Ou plus probablement peut-être ignore-t-il ce droit, comme Karen-Montet-Toutain, la professeur qui a fait l’objet d’une tentative d’assassinat à Étampes en décembre 2005. Mais dans ce cas, n’est-ce pas à un syndicat ou à l’administration de le lui apprendre ?

La protection statutaire, ce n’est pas rien ! En plus du soutien moral qu’elle apporte, elle permet de voir ses frais de justice pris en charge : un avocat coûte très cher, au cas où certains l’ignoreraient ! L’article 11 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 prévoit cette protection statutaire qui n’est pas un privilège mais une nécessité de service : elle vise à mettre les fonctionnaires à l’abri d’attaques dont ils pourraient souffrir par représailles à l’occasion de leurs fonctions. Nous y sommes : le professeur est bien attaqué devant le tribunal correctionnel par un parent d’élève à l’occasion de ses fonctions.

Oui, mais, fera benoîtement observer l’administration, il est poursuivi pour un délit, « violence aggravée sur mineur ». Pardon ? Des poursuites avant que le jugement ne soit rendu, privent-elles pour autant le professeur de son droit à la présomption d’innocence ? L’administration n’a pas à se substituer à la justice qui tranchera comme bon lui semblera. Elle n’a pas non plus, par son abstention ou son refus de protection statutaire, à délivrer un « pré-jugement » de condamnation implicite du professeur qui lui porterait préjudice. Car c’est ainsi que peut être lu un refus de protection statutaire à un fonctionnaire avant même que la justice ne se soit prononcée, vu la déférence légitime qu’a pour l’autorité la communauté scolaire. Le tribunal administratif a très souvent annulé comme illégal ce type de refus de l’administration et condamné l’État à verser à la victime du préjudice subi des dommages et intérêts, fussent-ils dérisoires.

Mais c’est la prime, tonneront certains, à la violation de la loi, si c’est l’État qui doit prendre en charge la défense d’un agresseur ! C’est exact et même ce qui se passe quand l’État prend en charge les frais de justice de ces chefs d’établissement, quand ils sont en position d’agresseurs. Mais la loi a prévu le cas de la condamnation judiciaire : le condamné peut alors être amené à rembourser les frais de justice exposés par l’État selon une procédure appelée « action récursoire ».

Une jurisprudence ancienne : un droit coutumier de correction

Qu’en est-il d’ailleurs des chances d’une condamnation du professeur pour cette gifle ? A-t-on davantage entendu les syndicats s’interroger ? Non, sauf erreur ! Or, en matière de gifle, il existe une jurisprudence ancienne à propos des châtiments corporels que le rectorat se garde bien de rappeler. Quoi de plus habituel de sa part ? Cette jurisprudence, constante depuis plus d’un siècle, reconnaît au professeur un « droit de correction en raison de ses fonctions », « comparable à un moindre degré à celui des parents, qui justifie certaines gifles ou soufflets, » dit la Cour de cassation (Cass .crim. 18 février 1889 et 21 février 1967). Bien sûr, ce droit ne doit s’exercer que de façon mesurée dans le strict cadre du pouvoir disciplinaire reconnu à l’enseignant pour assurer l’ordre nécessaire à l’éducation dont il a la charge.

Il peut donc être admis, dans ses conditions, qu’excédé par un comportement excessif d’un élève, le professeur soit amené à donner une gifle à un élève, même si cette réaction « (dépasse) ce qui est strictement nécessaire pour exercer sa mission éducative. » Il ne s’agit pas, évidemment, d’ériger le châtiment corporel en usage permanent, mais y recourir exceptionnellement est admis au titre d’une sorte de droit coutumier de correction reconnu à un maître.

C’est ainsi que le 13 juin 1990, la cour d’appel de Dijon a relaxé un professeur qui avait giflé un élève. Avant elle, le tribunal de grande instance de Paris, le 24 mai 1972, avait admis qu’un autre professeur pût avoir donné « une taloche » à un élève agressif. Le tribunal de police de Bordeaux , le 18 mars 1981, exonère pareillement une institutrice qui avait giflé un élève de 10 ans. La cour d’appel d’Angers, le 13 novembre 1982, n’a pas davantage condamné un professeur qui avait dû donner des gifles et même des « coups de pied dans les fesses » à une élève qui « cherchait depuis longtemps l’incident » et qui « n’avait eu que ce qu’elle méritait ». Enfin, à Saint-Quentin (1982) , à Rennes (1984-1991), comme à Dijon (1991), on retrouve le même droit reconnu au professeur de « réprimer rapidement un comportement grossier, insolent et perturbateur  ».

Il reste donc au professeur de Berlaimont à demander, s’il ne l’a pas déjà fait, la protection de la collectivité publique au recteur d’académie qui, aux termes de la loi, « est tenu » de la lui accorder, et à se trouver un avocat qui connaisse cette jurisprudence du droit de correction. On aurait tout de même attendu des syndicats, du moins de ces amicales qui se nomment comme tels, qu’ils profitent de cet événement, pour apprendre aux médias et en même temps aux professeurs de France, que, s’il faut se garder, bien sûr, de donner une gifle à un élève, la justice leur accorde un droit de correction raisonnable qui n’en fait pas pour autant des réprouvés quand ils y recourent. Paul Villach.



639 réactions


  • tvargentine.com lerma 1er février 2008 09:36

    Voila le résultat de la "tolérance" vendue par les fonctionnaires de l’éducation nationale durant des années.

    Nous arrivons à l’achévement de l’autorité au sein d’une classe parce que les syndicats n’ont jamais voulu parler : autorité et morale et civisme

    Triste résultat du "laisser faire" de cette penser ex-68 qui correspondait à une époque MAI 68 mais plus au dela

     


    • chico_du_33 1er février 2008 09:45

      toi t’es toujours aussi con !


    • Gazi BORAT 1er février 2008 10:12

      @ lerma

      Circonstance aggravante, le pêre de l’enfant eut, il y a peu comme ministre de tutelle.. Nicolas Sarkozy !

      A qui se fier désormais ?

      gAZi bORat


    • aquad69 1er février 2008 14:00

      Bonjour Mr Villach.

       

      Mais bon sang ! Quand est-ce que les enseignants s’entendront pour nous faire une "grève de la discipline, par exemple ?

      "Vous voulez faire un chahut, les enfants ? Allez-y, vous avez toute la semaine ! et pendant ce temps, je vous laisserait m’insulter coùmme vous voulez, je fais la grève de l’autorité !"

       

      Au moins, on en parlerait, et celà mettrait peut-être un peu les pendules à l’heure...

       

      Cordialement Thierry

       

       


    • at974 at974 1er février 2008 14:04

      Et les parents, qu’en faites vous ?

      Je demande l’instauration d’un Permis de Procréer. Devrons passer des tests sur l’Autorité, la Morale et le Civisme tout canddiat à avoir un enfant.

      Je propose LERMA comme examinateur


    • brieli67 7 février 2008 22:29

      candi Quitterie....... ai ce terre qui aurait la soluce ?


  • La Taverne des Poètes 1er février 2008 09:49

    Vous citez des affaires où la gifle n’a pas été sanctionnée par la justice et vous les citez à titre de comparaison. Mais comment pouvons-nous comparer si vous ne donnez pas plus de détails sur les faits ? Dès lors on peut tout imaginer : les profs relaxés ont giflé en état de légitime défense ou pour préserver l’ordre public...Mais qu’en est-il dans ces autres affaires. Impossible de juger sans éléments de comparaison.

     

     

     


    • La Taverne des Poètes 1er février 2008 09:53

      De même dans la relaxe ou l’exonération partielle des enseignants incriminés entrent en ligne de compte des motifs, des considérations du juge, qui ne sont pas portés à notre connaissance. Les circonstances de ces affaires sont peut-être complètement différentes du cas qui a fait l’objet de cet article. Peut-être des circonstances particulières que nous ne connaissons pas.

       

       


    • Paul Villach Paul Villach 1er février 2008 11:14

      Merci de ce doute méthodique. Toutefois considérez que je ne me serais pas avancé si je n’avais pas sous les yeux des cas d’espèce comparables, au risque de me prendre une gamelle. La taille de l’article ne me permettait pas de vous en mettre des pages.

      Dès que j’ai le temps, je tâche de vous mettre des exemples sous les yeux. Saint Thomas ne croit que ce qu’il voit. Mais il va de soi que je m’en tiens aux précautions énoncées dans l’article sous réserve que la situation décrite par les médias soit fidèle à la réalité.

      Il reste qu’il est symptomatique que l’idée même d’un droit de correction reconnu à un professeur par la justice suscite tant de méfiance ! On a réussi à mettre dans les têtes que l’élève est roi, même le voyou ! Paul Villach

       


    • snoopy86 1er février 2008 12:06

      @ La Taverne

      Il y a -t’il prescription pour la gifle de Bayrou à un gamin des banlieues ?

      Faut-il le poursuivre pour violence aggravée ?

      Etait-il sous l’emprise de l’alcool ?


    • haddock 1er février 2008 12:14

      Il était sous l’ emprise du tracteur , un modem-fergusson


    • 5A3N5D 1er février 2008 13:23

      @ La Taverne qui-fait-du-droit (à tort)

      Si les châtiments corporels ne correspondent plus à l’état actuel des moeurs, les parents et les enseignants disposent toujours, dans un but d’éducation, du droit de correction qui peut éventuellement s’exercer au moyen de tapes sans conséquences (jurisprudence constante.)

       


    • Paul Villach Paul Villach 1er février 2008 14:44

      Je viens confirmer votre citation du jugement du TGI de Paris du 24 mai 1972 :

      "Attendu que (...) si les châtiments corporels ou même le traditionnel droit de correction ne correspondent plus à l’état de nos moeurs, les parents et les enseignants possèdent toujours, dans un but éducatif, un pouvoir disciplinaire pouvant éventuellement s’exercer sur de jeunes enfants sous formes de gifles ou tapes inoffensives."

      "(...) Attendu que le comportement inadmissible de cet enfant, d’ailleurs habituel comme le prouvent les attestations du directeur d’école, justifiait une réplique de l’enseignante ; que si ces tapes ont dépassé en force ce qui eût été strictement nécessaire pour exercer la mission éducative, elles n’ont pas constitué une sanction excessive de nature à porter atteinte à la santé de l’écolier ; que dans ces conditions, il convient de renvoyer Mme M... des fins de la poursuite." Paul Villach


    • 5A3N5D 1er février 2008 18:12

      Merci car j’ai cité ce jugement de mémoire. Donc, Alzheimer attendra encore un peu ;)


    • Pirate17 Pirate17 3 février 2008 10:24

      Il y a un cas symbolique et revendiqué par son auteur : dans un de ses livres, philippe Mérieu, professeur des universités en Sciences de l’Education, créateur des IUFM et ancien directeur de l’IUFM de Lyon reconnait avoir giflé un élève...

      Son interview sur Europe 1 le samedi 2 février à 12 h était très intéressante et frappé au coin du bon sens...

      Le traîtement indigne de ce collègue professeur de technologie aura peut-être l’avantage de mettre sur la table les problèmes de non autorité parentale dans le cadre familial d’enfants dont les comportements en classe sont le prolongement naturel...

       


    • anne guedes 3 février 2008 20:14

      Bravo et merci pour cet article où le conditionnel n’est pas pure coquetterie. Ce droit de correction que vous évoquez n’est-il pas plutôt un devoir ? Que devrait faire idéalement un prof qu’un mouflet vient de traiter ainsi ? L’envoyer au coin ? L’insulte ne jugeant que celui qui la profère (et en l’occurence, par enfant interposé, le gendarme), il n’en reste pas moins qu’elle est publique et que les enfants témoins attendent une réaction, faute de quoi le prof aurait l’air de capituler. Quelle serait, selon vous, la bonne ?


    • Paul Villach Paul Villach 3 février 2008 20:47

      @ Anne Guedes

      Comment vous répondre sans prendre de précautions et sans se dérober ?

      1- la règle  : évidemment, ne jamais toucher à un cheveu d’un enfant ou d’un adolescent ! 

      J’ai eu à traiter des injures. Ma règle était l’exclusion ponctuelle de la classe (circulaire du 11 avril 2000). Mais savez-vous que j’avais un chef d’établissement qui interdisait l’exclusion ponctuelle, sans doute parce qu’il ne voulait pas être importuné par un problème de discipline à régler ?

      Pour moi, la circulaire ministérielle l’a toujours emporté sur la parole d’un chef d’établissement. mais vous imaginez bien qu’au problème de l’élève s’ajoutait le problème du chef d’établissement. L’enseignement, c’est cela aujourd’hui ! Donc, pour moi, tout comportement injurieux impliquait exclusion ponctuelle de la classe, avec raccompagnement par élève délégué au bureau de vie scolaire, quoiqu’en dise le chef d’établissement. Le retour en classe était conditonné à une lettre d’excuses et d’engagement à respecter les règles de la classe et de la courtoisie. Pas de lettre d’engagement, pas de retour : je ne vous cache pas que quand un chef d’établisssement soutient un voyou, c’est un affrontement constant !

      2- Maintenant, bien malin est celui qui jure que jamais ça ne lui arrivera d’avoir un geste impulsif sous la pression d’une agression. Bien sûr un professeur doit s’entraîner à se maîtriser. Et le débat qui a eu lieu doit y aider. Mais, ne nous leurrons pas, il y aura encore bien d’autres exemples de gifles.

      3- Alors il est bon de savoir que même dans ce cas, on n’a pas commis forcément une faute pourvu qu’on sache rester dans les limites d’une réaction proportionnée que reconnaît la jurisprudence au droit de correction.

      J’ai, plus haut, pour approfondir la réflexion, proposé des éléments susceptibles de construire une défense au cas où un professeur se retrouverait accusé d’avoir donné une gifle.

      En résumé, 1- appliquer avec sang-froid la sanction de l’exclusion ponctuelle ! 2- En cas de réaction mal contrôlée, ne pas paniquer : il existe, contrairement à ce que l’administration a pu laisser penser, des arguments pour étayer une défense, s’il faut devoir affronter un procès. Paul Villach


    • anne guedes 3 février 2008 21:51

      Mille mercis pour cette réponse. Bien que pour des raisons évidentes, dont la moindre n’est pas l’infortune de l’enseignant auquel nous devons ce débat, tout contact avec la "chair" de l’élève doive être tabou, une gifle assenée en temps opportun à un enfant répétant probablement ce qu’il entend dire chez lui est peut-être la réaction la plus efficace, la plus pertinente.

      Votre chef d’établissement me laisse songeuse... Comment avez-vous survécu ? Et, selon vous, combien d’enseignants s’en tiennent à la circulaire ministérielle et bravent ce faisant des foudres proviseurielles qui risquent fort de n’être pas provisoires ?

      Ne voyez pas d’intention maligne cachée derrière cette question. Ce "fait divers" a surgi au moment où je me demandais ce que l’on pouvait faire pour contraindre les chefs d’établissement à respecter les circulaires ministérielles. Que faire face aux dénégations de ces êtres-là ?

      Un peu hors sujet, pardon !


    • Paul Villach Paul Villach 3 février 2008 22:28

      Vous posez la bonne question ! C’est dur, dur, très dur !

      Je vous répondrai demain plus explicitement.

      Cordialement, Paul Villach


  • snoopy86 1er février 2008 09:52

    Bonjour Paul Villach

    Je m’attendais à ce que vous soyiez celui qui réagit à cet incident et vous le faîtes fort bien.

    Cette histoire est lamentable, et d’autant plus lamentable que le père plaignant est un gendarme investi de l’autorité publique. Il aurait été mieux inspiré, plutôt que de porter plante, de doubler la mise sur son crétin de rejeton.

    Le silence de l’administration et celui des syndicats sont proprement scandaleux.

    La gifle ne doit pas être la règle, mais constitue à des circonstances ecxeptionnelles une réponse tout à fait tolérable.

    Parents, enseignants, soutenons ce prof qui sortira beaucoup plus traumatisé de cette histoire que le jeune imbécile.


    • Rosemarie Fanfan1204 1er février 2008 10:28

      @ Snoop, bonjour à toi

      le professeur n’aurait pas dû, mais de là à se retrouver traiter comme un truand.... c’est n’importe quoi.


    • HELIOS HELIOS 1er février 2008 16:14

      Penser que parce que le père est un gendarme aurait pu améliorer les choses est idiot.

      Le mec capable de filer 2 points de retrait sur un permis et 135€ d’amende parceque ses jumelles ont mesurer la vitesse a 51km/h sur une 4 voies limité a 50 parce que le panneau de fin de ville est au bout de la ligne droite ne peut pas faire autrement que porter plainte et abuser qui plus est de son autorité dans cette affaire.

      J’attends avec impatience les réactions de la gendarmerie qui a mon avis ne repondra pas, ce serait trop facile.

      Le plus lamentable, c’est qu’il existe des policiers, des juges etc pour mener au bout une procedure qui n’aurait jamais du avoir lieu.

       


    • anne guedes 3 février 2008 19:53

      Tel père, tel fils... Ne croyez-vous pas ?


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 4 février 2008 01:50

      Nous vivons dans une société veule,. totalement imbue de son "politiquement correct" qui la rend inepte à réagir comme il le faudrait aux trois (3) vrais problèmes qui sont ici posés.

      D’abord, pourquoi ce père s’est-il rendu à l’école en uniforme ? Pour intimider. Pour prendre le parti de son fils qui est fils de la race des seigneurs. Un autre pas vers le fascisme. Ce gendarme devrait être mis à la retraite. Pourquoi ? Parce qu’une population démocratique n’a pas à être policée par des individus qui se sentent "différents’ de ceux qu’ils policent. Il ne va faire que du mal.

      Dans un deuxième temps, 30 jours de suspension sans solde pour le prof : on ne doit pas frapper les enfants. PARCE QUE LA VIOLENCE, C’EST GRAVE. ON ne veut pas des enseigants qui cognent. Point barre.

      Dans un troisième temps, il faut clarifier les regles du jeu. L’enfant doit obéir. S’il n’obéit pas, il n’est pas frappé. il est chassé. Pour le journée d’abord, pour un mois à la récidive, pour le reste de l’année à la troisième. Pourquoi chasser l’élève ? Parce qu’il est mal parti et qu’il lui faut un gros coup de barre. S’il s’enfonce, c’est qu’il était déjà trop tard.

      Cette société ne s’en sortira que si elle comprend qu’il est bien trop tard pour sauver tout le monde. Il faut faire la part du feu et sauver ceux qui veulent l’être. Si cet élève s’amende après quelques jours, de réflexion, à la bonne heure, s’il revient et récidive, il ne DOIT PAS être l’objet des intentions pseudo disciplinaires de scribouilleurs velléitaires. Il doit être mis hors du panier et l’attention ramenée sur les pommes saines. Ca devient urgent.

      http://nouvellesociete.org/704.html

      Pierre JC Allard


    • Loukastre Loukastre 8 février 2008 17:40

      @Helios : il est en effet beaucoup plus facile de "coincer" les autres sur un détail (1 km/heure de trop) avec l’autorité (voire la jouissance ?) que concède le poste de "gendarme" plutôt que reconnaître qu’il existe une faille dans l’éducation de son fils... qui est susceptible d’ avoir un minimum de respect envers, en général un adulte, en particulier un prof !!!


  • Fred 1er février 2008 09:55

    J’avoue que ce n’est pas l’envie qui me manque de gifler des jeunes dans la rue devant l’impolitesse dont ils font preuve.

    Je ne suis pourtant pas vieux mais jamais il me serait venu à l’idée de traiter un prof de connard car il y aurait eu sanction à l’école et sanction en rentrant à la maison. Franchement si les parents sont incapables de contrôler leurs momes ça ne me choque pas que l’éducation nationale soit plus stricte. On a vraiment l’impression que les parents actuels ont démissionnés de leur role de parents, déjà que ça me fait fait bizarre de payer plus d’impôt qu’eux pour leurs gosses si en plus ils sont incapables de les éduquer ça devient pathétique.


  • armand armand 1er février 2008 10:00

    Personne l’a l’air de tenir responsable le papa policier (ou gendarme ?) pour déficit d’éducation, ayant conduit son fiston à insulter un agent de l’éducation nationale dans l’exercice de ses fonctions. Personne n’a demandé au papa-policier si lui-même aurait giflé son moutard dans les mêmes circonstances.

    On constate, une fois de plus, que le respect de l’autorité passe par la solidarité de ceux qui en sont dépositaires. Quand j’étais enfant, on savait que tout accrochage avec un représentant de l’autorité, un adulte-voisin, tout acte de vandalisme entraînerait une surenchère de la part de nos propres parents. De nos jours les parents défendent systématiquement leur progéniture tout en se défaussant sur l’éducation nationale pour leur apprendre la vie en société.


    • Yannick Harrel Yannick Harrel 1er février 2008 11:31

      Bonjour,

      Effectivement, il est assez tragico-comique de constater que le père, censé lui même dans son champ d’action professionnelle faire respecter l’autorité défende son bambin incapable de respecter l’autorité d’un autre fonctionnaire. Il me semble y avoir là un terrible hiatus dont on n’a pas encore saisi la portée.

      Vaste problème que celui du respect de l’autorité. Quand on voit que désormais on peut se permettre de traiter le Président de la République de connard tout en ajoutant qu’on n’hésiterait pas à lui mettre un coup de boule, on comprend à quel degré de violence civile on est tombé. D’anomie sociale presque...

      Pourtant l’autorité, du moment qu’elle ne dérive pas vers l’autoritarisme et qu’elle soit subordonnée à un but juste (transmission du savoir en l’espèce) est légitime et nécessaire.

      Cordialement

       


    • haddock 1er février 2008 14:40

      Armand ( + 25) + Fred ( + 37 )

       

      Jeune passe ton chemin il y a 67 paires de claques rien que toi ...


    • haddock 1er février 2008 14:41

      plus fort que la bourse , ils ont pris + 3 en deux minutes


    • Nobody knows me Nobody knows me 1er février 2008 16:43

      Ne faudrait-il pas retourner un tout petit peu en arrière et demander aux parents de prendre un peu sur eux pour éduquer leurs gosses ou au moins d’accepter l’autorité qu’appliquent les enseignants ? Si les parents ne sont pas contents des méthodes de l’éducation nationale, qu’ils fassent eux-même l’éducation de leurs gosses ou qu’ils aillent se faire cuire un oeuf !! Comme j’ai vu plus haut, lorsque certains de mes copains rapportaient de mauvaises nouvelles de l’école, je peux vous dire qu’ils auraient préféré rester au collège pour passer la nuit... voire l’année. Si déjà les parents "donnent" leur autorité à l’enseignant pour éduquer l’élève puis qu’ils partent à contre-sens complet des méthodes de l’enseignant, ça n’a plus aucun sens ni aucune valeur. L’enfant sera complètement désorienté il me semble car il aura le sentiment que traiter son prof de "connard" est légitime. C’est carrément insensé.

      De plus, le problème est que tout est loi aujourd’hui. Donc au premier pet de traviole, on sort le code pénal. Et c’est pas parti pour ralentir.


    • armand armand 3 février 2008 20:48

      Yannick :

      Réaction un peu tardive à votre post. Pour le ’Président’ je ne vous suis pas. Un ’Président’ qui, lui, traite un collaborateur de ’connard’ et menace de lui ’casser la gueule’ ne mérite pas tant d’égards et contribue grandement, en désacralisant sa charge, à ouvrir la voie à l’irrespect généralisé.

      Un Président qui exhibe son nouveau trophée devant Blair en comparant son apparence et son ’intelligence’ à celles de son ex- épouse dans un sens défavorable à celle-ci, en parfait goujat, ne mérite aucun respect.

      Un Président qui conchie les valeurs de la France, dynamite la constitution qui l’a fait élire et promet la rupture ne mérite qu’une chose, que le pays se proclame ’en rupture’ avec lui.


    • Djanel 3 février 2008 21:44

       A Monsieur Harrel

      Je trouve que nos intellectuels ceux qui se vantent être les plus diplômés commettent souvent ce sophisme qui consiste à confondre :

       

      ___le virtuel, c’est à dire ces phénomènes qui n’existent qu’en nous dans la pensée, par exemple : les rêves et autres babioles du même genre qui ne sont que des représentations de notre entendement.

      avec :

      ___ le réel, c’est à dire ces phénomènes qui existent dans le monde, en dehors de soi et qui dépendent de notre sens externe quant à leur perception. Ils existent indépendamment de notre entendement que je sois content de leur existence ou pas mes pensées n’y changeront rien.

       

      Monsieur Harrel il n’y a pas de violence à dire que le président de la république est un connard chose que je dis régulièrement pour exprimer mon désaccord avec sa politique. C’est une manière peu élégante de s’exprimer ainsi mais c’est aussi un bon moyen pour attirer l’attention. Le jugement de connard attribué à Sarkozy n’est que virtuel et non pas réel car s’il était considéré comme réel cela voudrait que Sarkozy le soit réellement, chose que vous acceptez pas que l’on dise.

       

      Comme vous pouvez le constater, il y a des gens en France qui ont  le sens de la nuance


  • Krokodilo Krokodilo 1er février 2008 10:01

    Une enquête, oui, mais une garde à vue ! C’est vraiment n’importe quoi.

     

    Vous avez tout à fait raison pour ce qui est de la protection juridique due à la fonction. Rappelons qu’à l’arsenal de Toulon, lorsque voici quelques années, de très hauts gradés (généraux et inspecteurs généraux de l’armement je crois, de mémoire) avaient été mis en cause pour des détournements de fonds et usage personnel des entreprises sous contrat avec l’armée, non seulement leurs frais d’avocats ont été pris en charge, mais aussi leurs frais de déplacement pour se rendre devant les tribunaux . De plus, leur hiérarchie a tout fait pour leur éviter des poursuites (ce qui n’est pas un exemple à suivre) jusqu’à sanctionner les deux gendarmes qui menaient l’enquête et falsifier des documents, et leurs condamnations furent douces.

     

    Sur l’affaire du logement social du conseiller ministériel, lequel a dû quitter son appart à prix cassé, rappelons qu’il a pratiqué la sous-location pendant des années (pour ne pas perdre son logement parisien pendant qu’il était en poste ailleurs) et n’a pas été poursuivi par la ville de Paris, alors que c’est fromellement interdit sans l’accord du proprio...

     

    Où est-ce que je veux en venir ? Eh bien, qu’il semble exister deux catégories de fonctionnaires, ceux qui sont ultra-protégés, et ceux qui sont jetés en pâture. Si les enseignants et leurs syndicats manifestent sur ce coup-là, je n’irais pas les critiquer.


    • LaEr LaEr 1er février 2008 14:04

      une garde à vue => avec prise de l’ADN...

      Alle, encore une fois : "souriez, vous êtes fichés... "


    • Nobody knows me Nobody knows me 1er février 2008 16:51

      Pardonnez-moi de polémiquer un peu, mais la présomption d’innocence a en effet 2 vitesses, voire 3.

      Soit vous avez énormément de pognon, fricottez avec le gratin, l’élite et là le président rappelle la présomption d’innocence à l’aide d’une belle formule de style.

      Soit vous évoluez dans un secteur public "critique" et le gouvernement vous couvre également mais là sans le style, on fait taire tout ce qui gène (comme par ex. cité plus haut : l’armée).

      Soit vous êtes le premier péquin venu, et là vous passez direct en place publique sur le gibet (j’en veux cet exemple et celui de J. Kerviel).


  • Christoff_M Christoff_M 1er février 2008 10:03

     dérive de notre société ou on écoute l’enfant et on arrete le professeur !!

    le procureur du coin avait une mine réjouie en annonçant tout cela devant les caméras, inquiètant...

    Est ce que la direction de l’établissement ne pouvait pas convoquer les parents et le prof en question pour essayer de trouver un arrangement à l’amiable....

    ah j’oubliais le père est gendarme, surement tres à cheval sur les réglements, également avec une haute image de son rejeton !! il a peut etre pris le discours de Sarkozy au premier degré...

    on nous parlait de rupture, mais la ça tourne aux dérapage, délation, mise en examen, et étalage dans les journaux avant toute enquète, merci monsieur le procureur qui joue les vedettes devant les caméras, bonjour les dégats... on se moquait des américains avec leur parano, leurs psychoses et leurs avocats....

    on est parti pour faire mieux qu’eux !! 2008 l’année de tous les records en France !! je crois que nous sommes les futurs belges de l’Europe.....


  • Baash 1er février 2008 10:06

    Pour le père gendarme logique qu’il agisse de la sorte sinon c’est reconnaitre son incompétence de "Père".

    Pour les Syndicats, il est vrai qu’on les voit plus pour des salaires, ou des problèmes d’heures de travail, mais pour ce genre de sujet ils evitent, mais peut-etre que leurs bases est constitues de ces "Pères".

    Enfin il y a longtemps qu’une grosse partie de la population a donnée l’éducation de leurs enfants a l’enseignement scolaire.

    Tien un bon sujet de philo.


    • JoëlP JoëlP 1er février 2008 11:27

      >>>Pour le père gendarme logique qu’il agisse de la sorte sinon c’est reconnaitre son incompétence de "Père<<<.

      Je ne sais pas si vous êtes père mais ce commentaire tend à démontrer le contraire ou à démontrer que vous êtes un piètre père. L’éducation, ce n’est pas de la mécanique. On connait tous des parents exemplaires qui ont des enfants qui merdent grâve.

      Non, le père gendarme est un imbécile à qui on a pas dû expliquer que l’autorité est quelque chose de fragile dans la tête d’un ado et qui doit être consolider. n lui souhaite de s’en rendre compte. Le procureur bavard a aussi dit que le prof était alcoolique, qu’il avait 0.3 grammes, ce genre de déclaration en pleine enquête est indigne d’un magistrat.


    • geko 1er février 2008 12:01

      Autant j’arrive à comprendre la bêtise du fier gendarme (même si je ne la cautionne pas), autant les déclarations du procureur sont vraiment choquantes au point qu’il me parait contextuel de penser qu’il pourrait s’agir d’une attaque indirecte contre l’Education Nationale actuellement en pleins remuménages !


    • geko 1er février 2008 13:11

      Je me demande d’ailleurs jusqu’ou cette médiatisation ne servira pas de support à Sarko pour justifer le retour des curés dans l’école publique.


    • JoëlP JoëlP 1er février 2008 13:42

      "Le retour des curés dans l’école publique"

      Quelle drôle d’idée, ils sont très bien dans l’école privée qui touche autant par élève que l’école publique. Et puis des curés, il n’y en a plus beaucoup, on pourrait envisager des imams à la rigueur mais là je déconne.

      Pour avoir passé de nombreuses années dans des écoles privées, je peux vous dire que les curés en question n’étaient pas tous des non-violent. J’ai souvenir d’un frère Martial, à Saint Joseph, qui n’avait pas que le prénom d’agressif.


    • marc 1er février 2008 14:44

      Joël

      "Le procureur bavard a aussi dit que le prof était alcoolique, qu’il avait 0.3 grammes, ce genre de déclaration en pleine enquête est indigne"

      Absolument !! On attend la réaction indignée de Bilger, le donneur de leçons.

       


    • Nobody knows me Nobody knows me 1er février 2008 17:32

      Le procureur bavard a aussi dit que le prof était alcoolique, qu’il avait 0.3 grammes, ce genre de déclaration en pleine enquête est indigne d’un magistrat.

      Je n’y connais rien du tout mais, n’y a-t-il pas des foutues sanctions contre le juge pour des violations du secret d’instructions comme celle là ??!!


  • haddock 1er février 2008 10:22

    C ’est peut-être le même gendarme qui m’ a envoyé une amende de 68 euros pour avoir roulé à une vitesse ( retenue ) de 81 kmh au lieu de 80 .

     

    Quand un gendarmerit toute la gendarmerit .

     

    Vive la fRance , vive la Raiepubique , ses parcs et allées , ses claques perdues et nos jolies gendarmes qui rient .


    • Rosemarie Fanfan1204 1er février 2008 10:24

      @ had, bonjour

      ou celui qui a verbalisé le fumeur qui se trouvait dans un bar à 3h du mat

       smiley

       


    • haddock 1er février 2008 10:44

      Bonjour Fanfan ,

       

      Faut croire que hier il ne s’ est rien passé d’ important , le jeune s’ est dit j’ vais faire de l’ actualité alors ça lui est sorti , il voulait demander au prof " les gendarmes ils portent le képi au sud ou au nord , le prof a compris au nard , de-là il a traduit connard et voilà la guerre mondiale dans la salle de classe .


    • Rosemarie Fanfan1204 1er février 2008 11:08

      @ Had, bah oui triste journée, on parlait ni du trader,ni de carla ni de sarko. C’est fou çà !

      Tiens on n’a pas parlé non plus du pouvoir d’achat, mais c’est tellement mineur comme sujet. Et pis on va pas parler des SDF qui dorment dehors, inintéressant.

      Merci gamin, grâce à toi, les journaux n’ont pas affiché de blanc.


    • haddock 1er février 2008 11:22

      Il y avait pourtant au Kenya la machette à la une .


    • Pehachem 1er février 2008 13:41

      J’ai l’impression que, à quelques nuances près, nous sommes tous du même avis...

      Pourtant, cette affaire mobilise les media. Et surtout les conversations, chacun ayant son mot à ajouter sur la gifle. Voilà qui laisse peu de champ libre pour d’autres débats.

      Pourtant, rappelez-vous : lundi, le congrès se réunit à Versailles, où il va très probablement renier le vote du peuple et enterrer la démocratie. Sans fleurs et sans couronne ; que ça ne paraisse pas important.

      Quelle gifle !


    • HELIOS HELIOS 1er février 2008 16:32

      On n’insiste pas assez, mais effectivement lund 4 on va enterrer la démocratie en ce qui concerne le traité de Lisbonne.

      En fait l’avis du peuple importe peu nos dirigeant set encore moins nos représentants.

       

      Pourtant, il est également un fait qui me parait beaucoup plus grave, c’est la suppression du référendum pour l’extension de l’UE. De quoi s’agit-t-il ? vous vous en souvenez, Chirac, avec et malgré tous ses défauts, avait également fait inscrire dans la constitution le referendum obligatoire pour l’integration dans l’UE de tout pays apres la Roumanie et la Bulgarie.

      Cela se comprends trés bien, il faut les consentements des conjoints pour se marier.

      LE LUNDI 4 FEVRIER, comme pour le traité constitutionnel, LE PARLEMENT DANS SON GRAND COMPLET POURRA DECIDER POUR LE PEUPLE, QUI A LE DROIT DE DEVENIR MEMBRE DE PLEIN DROIT DE L’UE et donc DE VENIR VIVRE CHEZ NOUS !

      Voila, le traité de Lisbonne, on l’a déjà dans le c.. et la Turquie, je ne vous dis pas comment cela va se passer !

       Alors, vous comprennez, les petites gifles par ci, par là me semblent bien ridicules... un peu de bruit de fond dans le détail de notre pays


  • gnarf 1er février 2008 10:24

    Le meilleur moyen de responsabiliser les eleves :

    Si l’eleve insulte son professeur en public, celui-ci porte plainte contre l’eleve. Cela montre que l’eleve a depasse les bornes legales officielles de la republique, et qu’il est traite comme un "grand".

    Les parents d’eleves souhaitent trainer les profs devant la justice ? Et bien que les profs prennent les devants.

    Pas de gifle, une plainte. Apres on verra la tete du gendarme amenant son fils au tribunal pour avoir insulte son prof.


    • RilaX RilaX 1er février 2008 10:37

      C’est vrai que les tribunaux sont vide, et n’ont que ce genre d’affaire a traiter ...

      C’est a la source qu’il faut traiter ce probleme. On le sait depuis plusieurs années et ca a été bien dit dans les precedents commentaires, les parent (dont je ferai bientot parti) defaussent de plus en l’education de leurs enfants a l’education nationale (par faute d’envie, de temps ou que sais-je encore), mais leur enleve des qu’il peuvent tout moyens.

      On demande donc a l’education nationale de bien eduquer nos marmots sans jamais lui laisser l’occasion de leurs montrer ou sont les limites a ne pas franchir. Et aujourd’hui le comble : un enfant franchit la limite et on l’encourage a aller plus loin en emmenant le professeur au poste. Quelle bel exemple pour toute l’ecole : insultez vos professeurs, vous aurez des journées de libres vues qu’ils iront en gardes a vues s’il réagissent.

       

      On marche sur la tete !


    • gnarf 1er février 2008 12:25

      Je sais bien que c’est un pis-aller. Mais c’est le SEUL moyen pour les profs Francais de retablir le minimum d’autorite vital a l’ecole.

      Minimum d’autorite dont la politisation de l’ecole les a prives.

      Y’a pas d’autre maniere. Et le tribunal qui savoure actuellement la decheance d’un prof, ca va le calmer de voir affluer les plaintes de profs.

      Visiblement, ce tribunal a le temps de traiter les plaintes d’eleves gifles. Et il n’aurait pas le temps de s’occuper de celle des profs ??


    • marc 1er février 2008 14:53

      Gnarf

       

      Le "tribunal" ( lequel ?) n’y est pour rien. Les crétins sont  :

      1- le père

      2- Les flics ( en tout cas le commissaire)

      3- L’imbécile fieffé de procureur ( qui cherche servilement à se faire bien voir de l’UMP )

      Attendez le rapport de la commission Pochard, vous allez voir ce qui va leur tomber dessus aux profs !!


  • Marsiho Marsiho 1er février 2008 10:29

    Un professeur gifle un élève (inutile de détailler, il suffit de lire la presse) et l’affaire dérape. Bien sûr, un adulte, surtout un enseignant, doit savoir garder son calme et rester dans son cadre pédagogique. La violence ne mène à rien, si ce n’est au respect par la peur et au mépris que portera ensuite la victime envers son "bourreau". Cet enseignant mérite sans conteste une sanction. Mais une sanction interne, propre à l’administration de l’éducation nationale, pas plus. Le jeune n’est sûrement pas traumatisé à vie, et puis franchement, pour avoir pris quelques coups de pied au c.. quand j’étais gamin, je n’en suis pas mort et j’ai au moins appris à la fermer un peu plus souvent... Ma génération grandi ainsi et je pense que nous avions un peu plus de respect pour l’adulte que n’en ont les jeunes d’aujourd’hui (Diantre ! Serais-je en train de parler comme un vieux c.. ?!). 

    Par contre, et j’espère que le tribunal se posera les mêmes questions, je suis surpris quant à la réaction du père. Un gendarme qui est venu se plaindre dans l’établissement en tenue, histoire d’impressionner le corps enseignant. Qui plus est, comment ne pas croire que son statut professionnel n’a pas influé sur les cours de choses, à commencer par la garde à vue de 24h (on est en plein délire !). Bref, c’est limite un abus de pouvoir... Et puis franchement, que ce père si fier de venir faire justice pour une gifle, et en grande tenue, alors que son fils de onze ans insulte un adulte, il n’y a pas de quoi pavoiser.

    Il parait que les enfants de la classe ont été pris en charge par une cellule psychologique car la scène aurait été violente... En plus, l’enseignant aurait des problèmes avec l’alcool (0,35g... Bref, il avait bu un verre de vin à la cantine...) Tout le monde commence à raconter tout et n’importe quoi, le tout entretenu par l’avocat du père à qui cette agitation démesurée va lui permettre de condamner et ruiner la carrière d’un homme qui n’a jamais eu le moindre problème en 29 ans de carrière ; et un procureur dont on ne sait pas où il a trouvé le temps de gérer cette affaire de la plus haute urgence...

    Soutien psychologique parce que des enfants en ont vu un autre recevoir une gifle... Ces pauvres bambins qui voient tous les jours tant de scènes de violences à la télévision, qui jouent violemment avec des jeux vidéos à propos desquels peu d’adultes se posent des questions, et je ne parle même pas des scènes de rafles de sans papier ou des SDF couchés dans la rue... Mais comment faire des adultes de ces gamins avec autant de contradictions ?!!!

    Depuis des années les enseignants en prennent "plein la tronche" et généralement les élèves s’en tirent sans la moindre sanction, voire même organisent des représailles (visite musclée des parents, des grands frères...). Le respect ne doit pas s’obtenir par des gifles, mais il arrive que cela repose un cadre. Un enfant reste un enfant, on ne peut pas le considérer comme un adulte. Très souvent ils poussent les limites pour voir jusqu’où ils peuvent aller face à l’adulte. Quel message sera envoyé si cet enseignant est condamné ? Que les juges réfléchissent bien aux conséquences d’une situation qui est déjà bien dégradée.


  • Désolé de tirer moi aussi sur le pianiste.

    Je désavoue totalement le père de l’enfant, fut-il Gendarme et ce pour trois raisons :

    - l’incident en question n’est que le produit de l’éducation donnée et reçue !

    - le père n’avait pas à se présenter en uniforme pour régler une affaire personnelle et j’espère que la hiérarchie lui en fera grief

    - tout au contraire le père devait immédiatement contraindre son fils à s’excuser auprès du professeur et ce devant le proviseur et le père.

    Je regrette donc que cette affaire contribue une fois de plus à ternir l’image de marque de notre Arme puisque beaucoup d’intervenants soulignent à juste titre le mélange des genres avec pour protagonistes de cette querelle deux "fonctionnaires d’autorité". Sur des sites de Gendarmes beaucoup d’intervenants pour désavouer le père d’avoir donné une telle ampleur à un problème si simple ! Je pense que le "sale gosse" doit bomber le torse dans la cour de récré : "t’as vu ! mon père ..il est gendarme"

    Quelle mousse pour une "tarte" plus que méritée !

    Quant à la protection juridique des fonctionnaires évoquée par Pal VILLACH, j’aurai prochaînement l’occasion de vous en entretenir et de vous exposer quelques cas concrets qui constituent autant de scandales, si ce n’est pire que dans ceux évoqués par l’auteur.


    • haddock 1er février 2008 10:49

      Bonjour Honoré  !!! de la Gendarmerie .


    • Sandro Ferretti SANDRO 1er février 2008 13:35

      @ Haddock

      Excellent. Vous vous bonifiez sans cesse. Santé !


    • 5A3N5D 1er février 2008 13:37

      Code pénal, Article 433-5
      Constituent un outrage puni de 7500 euros d’amende les paroles, gestes ou menaces, les écrits ou images de toute nature non rendus publics ou l’envoi d’objets quelconques adressés à une personne chargée d’une mission de service public, dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de sa mission, et de nature à porter atteinte à sa dignité ou au respect dû à la fonction dont elle est investie.

      Lorsqu’il est adressé à une personne dépositaire de l’autorité publique, l’outrage est puni de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende.

      Lorsqu’il est adressé à une personne chargée d’une mission de service public et que les faits ont été commis à l’intérieur d’un établissement scolaire ou éducatif, ou, à l’occasion des entrées ou sorties des élèves, aux abords d’un tel établissement, l’outrage est puni de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende.

      Lorsqu’il est commis en réunion, l’outrage prévu au premier alinéa est puni de six mois d’emprisonnement et de 7500 euros d’amende, et l’outrage prévu au deuxième alinéa est puni d’un an d’emprisonnement et de 15000 euros d’amende.

      Conclusion : l’enseignant, pour éviter à un membre de la gendarmerie d’être poursuivi pour outrage à fonctionnaire dans un établissement scolaire, sera condamné, malgré la nullité de la procédure et la violation de la présomption d’innocence.


    • haddock 1er février 2008 13:37

      Nestor , un verre à Sandro et un autre à Honoré !!!


    • Sandro Ferretti SANDRO 1er février 2008 14:08

      Très honoré, Monsieur le boulanger honoraire.

      Mais je me vois obligé de refuser. Si vous servez un Moulin à Vent, l’Honoraire serait capable de me faire souffler dans le ballon de rouge...

      Non, croissants frais pour tout le monde. (et au beurre, bien sur, qu’on en finisse plus vite)....


    • haddock 1er février 2008 14:19

      OK , au beurre de Charentre Partout alors .


    • Soleil2B Soleil2B 1er février 2008 15:10

      Délinquance, perte des valeurs, absence d’éducation, fin du service militaire, échecs scolaires..................... Tout le monde se plaint. Et lorsqu’un prof met une baffe, certains s’indignent. Faudrait savoir........................ Comme le dit Jacques, pourquoi vous croyez qu’ils sont bien élevés vos parents ? Parcequ’en plus de se faire tirer les cheveux en classe ou taper sur les doigts avec une règle, en rentrant à la maison on avait droit au reste ! Et le résultat était bon.

      Vous voyez le résultat !


  • Didier B Didier B 1er février 2008 10:40

    Peut être est-ce un signe des temps ?

    L’idée "d’autorité" n’est plus à la mode depuis un certain mois de mai. Il est de bon ton de se révolter, de dire non, de s’affirmer, de faire entendre sa différence. Pourquoi pas, mais encore faudrait-il fixer des limites aux apprentis révoltés !

    Cela se voit dans les écoles, dans les familles (qui sont obligées de faire appel à "Super Nanny" pour élever leurs enfants) ou dans la rue.

    Mon père, 74 ans, me dit parfois que, quand il rentrait de l’école avec une punition, sa mère lui en rajoutait une automatiquement, partant du principe que l’institeur n’avait pas puni pour rien.

    J’ignore si c’était la bonne méthode, mais mon père est devenu un homme bien.

    Peut être pourrions nous (en tant que société) reconnaitre aux enseignants le rôle d’autorité qu’ils avaient encore il y a une trentaine d’années ? Et cesser d’imaginer l’enfant ou l’adolescent comme uniquement une petite chose fragile ?

    A Florence, Savonarole s’est servi de ces mêmes "jeunes" pour faire régner l’autorité, et ces gentils petits êtres n’étaient pas si gentils que ça.


  • Trashon Trashon 1er février 2008 10:41

    Quand j’étais jeune je me suis pris une gifle à l’école, j’ai eu le malheur de m’en plaindre à mon père je m’en suis pris une seconde grand bien m’en a fait je n’en ai plus jamais reçu à l’école

     

     


    • Soleil2B Soleil2B 1er février 2008 16:27

      "Quand j’étais jeune je me suis pris une gifle à l’école, j’ai eu le malheur de m’en plaindre à mon père je m’en suis pris une seconde grand bien m’en a fait....................." 

      Je neux sui plut jamet ete a les colles !

      Pa mes champs

       

       


  • La Taverne des Poètes 1er février 2008 10:44

    Pour moi, il y double abus d’autorité : celui du professeur, celui des forces de l’ordre.


    • La Taverne des Poètes 1er février 2008 10:45

      Ce qui ne doit pas empêcher d’appliquer l’autorité en sanctionnant l’élève.


    • haddock 1er février 2008 11:00

      Je sens que Taverne va se faire plein d’ amis ici .


    • 5A3N5D 1er février 2008 13:01

      La Taverne des Poètes,

      ""Ce qui ne doit pas empêcher d’appliquer l’autorité en sanctionnant l’élève. "

      C’est fait : l’élève, sans doute pour éviter une émeute à l’Education Nationale, a été exclu pour 3 jours. L’enseignant, est exclu également, mais jusqu’au mois de mars (et peut-être même plus.)


  • Deneb Deneb 1er février 2008 10:47

    Un fils de gendarme traite son prof de "connard". Pour changer des chats et des chiens, je dirais qu’une pomme ne tombe jamais très loin du pommier.

    Tout en étant contre la violence à l’égard des enfants, je suis tout aussi opposé à tolerer que les enfants de 11 ans profèrent des insultes envers les adultes. Quand on ne sait même pas apprendre les bonnes manières à ses enfants, comment peut-on alors exercer un métier de representant de force publique.


    • geko 1er février 2008 11:00

      J’allais tenir le même discours pour avoir vu des personnes prendre des tartes pour moins que ça dans le sanctuaire de l’ordre. Et quand j’entends le procureur dire que cette affaire est très grave, il a du lui cassé le nez ?

      Ajoutons à cela que les gosses en recherche d’autorité sont bien au courant et certains en abusent avec délectation "harcelant" les profs dans une culture digne de la perversion. Je me dis qu’il faut avoir une sacré solidité psychologique pour ne jamais craquer.

      Si la gifle n’est pas souhaitable, il ne faudrait pas pour autant confondre laxisme et tolérance. J’aimerais savoir la sanction que devrait prendre l’élève pour ce genre d’insulte ?


    • 5A3N5D 1er février 2008 13:03

      "J’aimerais savoir la sanction que devrait prendre l’élève pour ce genre d’insulte ? "

      Trois jours d’exclusion.


    • geko 1er février 2008 13:52

      Merci pour votre réponse


  • Yohan Yohan 1er février 2008 10:51

    Pas de quoi fouetter un chat. La gifle a un côté vexatoire, attraper le gamin par le col et le foutre en colle avec punition à la clé, c’est mieux. Mais quand on est à bout, ce sont des choses qui peuvent arriver. La réaction du flic est disproportionnée, d’autant, que eux perdent aussi leur calme et ne sont pas les champions du respect à autrui.


  • haddock 1er février 2008 10:56

    On pourrait imaginer le contraire , le prof qui traite l’ élève de connard , le père qui reçoit la claque et l’ élève comme punition doit aller habiter à la gendarmerie .


  • Sébastien Sébastien 1er février 2008 11:03

    Les temps evoluent et les references que vous donnez a la fin de l’article sont obsoletes. Aujourd’hui on ne frappe plus les eleves et c’est tant mieux. Le role d’un prof est d’enseigner et il ne doit pas se substituer aux parents. Il est aussi tenu d’avoir un certain sang froid. Oui certains eleves sont insupportables voire carrement insultants. Comme des clients qui s’enervent dans un magasin. Vous voyez une vendeuse mettre une gifle a un client hargneux ?

    Il faut desacraliser la fonction de prof. Oui le prof se trompe, oui le prof peut faire des betises. Et c’est tout a son honneur de le reconnaitre. Et dans ce cas, encore une fois, le prof n’a pas a frapper un eleve. Et regarder ou ca mene. Le prof etait victime des insultes d’un eleve et il se retrouve aujourd ;hui dans la position du coupable...


    • 5A3N5D 1er février 2008 11:18

      @ Sébastien,

      Toi y’en avoir tirer profit en lisant article : le "droit de correction" est reconnu à l’enseignant. Tout comme aux parents d’ailleurs, et je me demande ce que serait notre justice si, chaque fois qu’un gamin prend une tarte par son père ou sa mère, il portait plainte pour "violence aggravée sur mineur par personne ayant autorité".

      Pour le reste, j’ai pas envie de commenter : j’ai une simple envie de gerber.


    • haddock 1er février 2008 11:19

      C ’est vrai Sébaston, le client , comme l’ enfant est roi .

       

      Roi de quoi déjà ?


    • Sébastien Sébastien 1er février 2008 11:49

      Donc quand ca va pas vous mettez des claques vous ? Il y a des sanctions prevues pour les eleves. Pourquoi le prof se ferait justice lui-meme ? Ca resoud quoi une claque ?

      Je plains vos enfants chers amis... Ca doit etre sympa chez vous avec des gamins eleves avec des claques...


    • haddock 1er février 2008 12:06

      Sébastopopol ,

       

      t’ en as une jolie de tête à claques , toi


    • 5A3N5D 1er février 2008 13:18

      @ Sébastien

      "Pourquoi le prof se ferait justice lui-meme ? Ca resoud quoi une claque ?"

      Effectivement, la claque ne résout rien. Mais avant de porter un jugement, il faut connaître les rouages de la sainte institution qu’est l’E.N.

      Dans un commentaire, plus haut, un intervenant propose aux profs de porter plainte systématiquement chaque fois qu’ils sont injuriés. C’est méconnaître ce qu’est la hiérarchie : dans un but "d’apaisement", le principal de l’établissement ne transmettra pas la plainte et engueulera l’enseignant pour "manque d’autorité". Voilà où finiront toutes les plaintes : à la poubelle. Que faire alors ?

       


    • Paul Villach Paul Villach 1er février 2008 13:28

      Que d’application chez nombre de commentateurs pour ne pas traiter juridiquement le problème qui est posé !

      Rappel des termes du problème :

      1- Le recteur (autorité compétente) est tenu, selon la loi, d’apporter, s’il la demande, la protection de la collectivité publique au professeur attaqué à l’occasion de ses fonctions. Où en est cet aspect du problème ?

      2- La jurisprudence reconnaît un droit de correction mesuré au professeur. Pourquoi l’administration n’en tient-elle pas compte ? Quelle opération est ainsi menée ?

      Pourquoi les syndicats ne s’emparent-ils pas de ces données pour contrer ces manoeuvres et cette opération de "désinformation" ? Paul Villach


    • Emile Red Emile Red 1er février 2008 14:21

      Une bonne tarte ça résoud rien mais ça détend....


    • Emile Red Emile Red 1er février 2008 14:24

      M. Paul, la FCPE locale a pris fait et cause pour le prof au dire de France-Inter ce matin...

      Ce sont les parents d’élèves qui doivent intervenir, quand au recteur, aucun mot (comme d’habitude).


    • meeyu 1er février 2008 14:26

      Certes, la giffle est à éviter, tant que faire se peut, et croyez-moi, on l’évite, cette giffle. Mais malheureusement, certains jeunes n’ont jamais pris une baffe de leur vie et n’ont aucune idée des limites à respecter. Et ces chers bambins, eux, n’hésitent pas à vous menacer de mort sur leurs blogs, voire pendant vos cours sous pretexte qu’il n’apprécie pas que vous fassiez un rapport sur sa dernière insulte à son camarade ou à vous-même. Vous avez déjà souvent vu des clients menacer de la vendeuse de lui "latter la gueule à la sortie" parce qu’elle parce qu’elle n’acceptait pas un comportement irrespectueux dans son magasin ? L’élève est à l’école pour apprendre, pas pour faire sa loi en tant que roi.


    • Sébastien Sébastien 1er février 2008 15:10

      Alchimie, le jour ou j’aurai des enfants, je n’aimerai pas qu’un prof se substitue a mon autorite. S’il insulte ses profs alors oui je sevirai, ca tombe sous le sens. Mais certainement pas une claque mais plutot une fessee. La claque est tres humiliante par ailleurs.

      Je suis contre l’enfant roi et je pense au contraire que les punitions ont du bon. Mais pour revenir au prof, il doit se maitriser et je suis contre son attitude. Maintenant de la a etre poursuivi en justice, c’est evidemment excessif.

      C’est quand meme marrant de voir certains commentateurs qui hurlaient quand Sarko disait de laisser tomber l’heritage de 1968 et qui aujourd’hui sont pour donner des claques a des gamins de 11 ans... Vive la coherence.


    • 5A3N5D 1er février 2008 16:31

      @ Sébastien,

      "Alchimie, le jour ou j’aurai des enfants, je n’aimerai pas qu’un prof se substitue a mon autorite."

      Rien de plus simple à faire : élevez vos mômes en leur inculquant la notion de respect. Mais j’ai un doute, vu la teneur de vos commentaires.

       


    • Castor 1er février 2008 16:38

      Monsieur RED, chacun sait que le recteur est un grand bonhomme

      Monsieur SEBASTIEN, vous méritez votre pied au cul, vous me faites penser à tous ces idéalistes qui prônent la non-violence, la paix dans le monde et plus de maladies non plus et qui croient que le monde pourrait être si joli si chacun voulait se donner la main... Réveillez-vous ! En quoi une gifle est-elle un sévice corporel condamnable par la jusice ? Quelle image donnez-vous à ces jeunes de ce qui est juste ou de ce qui ne l’est pas, que vont-ils retirer de cette "affaire" comme enseignement ?

      L’un des incontournables quand on a des enfants est de ne jamais leur montrer que les parents sont en désaccord ... alors là, comme message, pardon, mais ça craint  :

       tu peux y aller franco avec tes profs (tes parents, les flics, tout ce qui représente l’autorité...), tu prendras peut-être une baffe, mais quelle rigolade ensuite !


    • Sébastien Sébastien 1er février 2008 16:43

      5A3N5D : merci de vous inquietez pour mes futurs enfants et pour moi, c’est extremement gentil de votre part. Ce que vous n’avez pas compris c’est que je ne justifie pas du tout l’insulte du gamin mais j’insiste sur la reaction du prof.

      Mais dans votre esprit, dire que le prof a tort c’est aussi dire que l’enfant a raison. Or ici les 2 ont tort mais le prof a la plus grande responsabilite. En tant qu’adulte et que professionnel, il faut savoir se maitriser. Que je sache, a 11 ans on est encore un gamin.


    • Sébastien Sébastien 1er février 2008 16:52

      Castor, Si vous voulez me mettre un coup de pied au cul, j’imagine que vous n’etes pas contre une bonne claque. Moi en effet je suis contre la violence comme mode d’education. Que je sache on parle de l’education nationale. On n’apprend pas ce qui est juste ou pas avec des coups dans la gueule.

      Ensuite vous confondez tout. Vous parlez de la mediatisation de l’affaire et moi je vous parle de la claque. Je n’approuve pas non plus la suite donnee a cette affaire mais que je sache, ni l’enfant ni le prof n’en sont responsables.


    • Soleil2B Soleil2B 1er février 2008 16:52

      CASTOR

      Si je ne m’abuse, il n’y a pas si longtemps que çà, la justice a connu une première :

      Une jeune fille a été poursuivie par sa mère pour "vol" et utilisation de chéquier.

      On y arrive : bientôt juges et gendarmes sous la table pendant les repas ! Des enfants ou des parents, c’est au premier qui enverra l’autre au gnouf !


    • Castor 1er février 2008 18:21

      Seb, j’ai reçu mon lot de baffes et je peux vous assurer que mon fils et ma fille savent ce que signifie ce mot.

      Pour moi, il n’y a qu’un seul précepte incontournable  : l’autorité doit être respectée, même si elle a tort  !

      J’ai déjà eu l’occasion de d’indiquer à mon fils (ma fille est exemplaire, quelle tristesse !) que quoi qu’il arrive, je ne remettrai pas en cause une punition donnée par un enseignant, qu’elle soit juste ou injuste (ou en tout cas perçue comme telle). Le reste, c’est une affaire qui regarde l’enseignant et moi, et je me sens en droit de lui dire ce que je pense de la pertinence de sa réaction si le besoin s’en fait ressentir.

      Donner à croire que l’on peut négocier avec ce principe de l’autorité ne peut que conduire à remettre en question l’autorité elle-même.

      Je suis peut-être un vieux con, mais je crois qu’il existe des principes qui ne peuvent souffrir d’exceptions, celui-ci en est un.

      Maintenant, la question de savoir si l’enseignant a eu raison ou tort reste ouverte, je soutiens, moi, que ce débat n’aurait jamais du passer la porte du collège et n’arriver sur le bureau d’un magistrat qu’avec des motifs justifiant l’intervention d’icelui !

      Tiens, ça me fait penser à José Bové à sa grande époque ! Sous prétexte que son combat est utile, on devrait l’autoriser à saccager le bien d’autrui !!! Ben elle est belle la morale de l’histoire, non ? Il est beau le message pour les jeunes, allez leur expliquer après que c’est pas pareil , que José il avait le droit de foutre en l’air le MacDo mais que lui, cramer la voiture du voisin, il a pas le droit même si le voisin est un sale con qui fait rien que de l’embêter !

      Nom de nom ! au pensionnat tout ça, et service militaire pour tout le monde et pas 12 mois, hein !!!

      Bon, OK, je pars en sucette...Allez, je me calme.


    • Castor 1er février 2008 18:43

      Ah, je reviens ! Vous dites que personne n’est responsable de la médiatisation, certes !

      Mais il n’y a pas besoin de médiatisation pour faire passer un mauvais message, l’attitude d’un père suffit car si je vois mon père contester l’autorité pourquoi devrais-je m’y soumettre ?


    • Sébastien Sébastien 1er février 2008 18:50

      Castor : nous sommes d’accord sur le fait qu’il faille respecter l’autorite mais pour moi l’autorite ce n’est pas mettre des claques, ce n’est pas la raison du plus fort.


    • Sébastien Sébastien 1er février 2008 18:55

      Mais Castor, si votre fils revient avec un oeil au beurre noir parce qu’il a fait une connerie en cours, vous lui direz que c’est bien fait pour sa gueule ? N’importe quoi...

      L’autorite n’est respectee que si elle est comprise. L’autorite qui s’impose par la force n’est pas respectee, elle est crainte.


    • Castor 1er février 2008 19:09

      Désolé de ne pas être d’accord, l’autorité telle que je la conçois EST la raison du plus fort.

      Elle est inconditionnelle et ce n’est qu’à raison de ce constat qu’elle restera autorité.

      Sur le reste, effectivement, le contrôle doit se faire sur comment s’exerce l’autorité et je conçois que l’on soit contre une gifle, mais soyons sérieux, il ne lui a quand même pas décollé la tête !

      Le gamin aura la joue rouge pendant une heure ou deux mais il aura appris une leçon qui restera  : on ne déconne pas avec le prof, demain, à 15 ans, il saura quon ne déconne pas avec un flic et à l’âge adulte, il aura appris, je pense, qu’il faut respecter son prochain, quel qu’il soit.

      Je ne pense pas, en outre que lui donner une gifle soit susceptible de lui apprendre la violence comme seule arme mais lui apprend au contraire que passées certaines bornes, la réponse fuse plus vite que l’éclair !

      Et si tu me dis qu’il y a d’autres manières d’apprendre ça aux gamins, je te réponds qu’avec certains, c’est beaucoup plus facile qu’avec d’autres et qu’une claque n’a jamais tué un gosse.

      Mais j’ai une soeur qui est comme toi  alors je sais que le débat est stérile sur ce sujet de la claque...


  • Charles Ingalls Charles Ingalls 1er février 2008 11:13

    Excellent article (comme d’hab) mais il me semble que vous oublier un point important :

    Quelle leçon cet enfant de 11 ans va tirer de cette "affaire" et qu’elle sera la prochaine étape ?


Réagir