samedi 22 juin 2013 - par Albar

Impasse ou issue de sortie ?

Décidément la France et l'Angleterre n'arrivent toujours pas à se départir de leurs anciens reflexes de colonialistes ''va-t-en-guerre'', par leurs ingérences renouvelées dans les affaires de certains pays arabo-africains, ils n'œuvrent certainement pas à la recherche de la paix dans le monde ; Bien qu'ayant perdu de leur superbe, ils tiennent le rôle de seconds couteaux d'une Amérique bien enfiévrée et en amorce inéluctable de son déclin, tout à l'intérêt de l'état sioniste d'Israël, principal bénéficiaire du ''désordre constructif '' du grand moyen orient GMO, annoncé par Gondoleezza Rice, en vœux pieux de la bande des néo conservateurs, encore faut - il que cela aboutisse et qu'on ne prenne pas les vessies pour des lanternes.

En quoi reconnait-on un menteur et un fanfaron ?

Le premier nous présente une vérité des choses que la réalité confond et contredit, la démocratie qu'on a voulu exporter dans le monde arabe s'est révélée une anarchie sans fin ; En effet, ce qu'on a voulu nous présenté comme un '' Printemps arabe'', a vite déchanté en cacophonie de basse-cours, au seul bénéfice d'Israël, dès lors que nombre de pays arabes n'ont pour seule préoccupation que leurs nombrils respectifs, et n'ont aucune vision de géostratégie large.

Quant au second, celui-ci, a l'exemple des USA, il ne montre ses muscles que devant plus petit que soi, pensant régler le compte de son frêle vis-à-vis qui, dans les faits se montre plus coriace en définitif, l'exemple nous est venu hier du Vietnam, et aujourd'hui de l'Afghanistan ; Comme quoi, une résistance vaillante peut venir à bout du plus méchant des ogres. Qu'en est-il maintenant quand deux bêtes féroces de tailles égales se disputent la même proie (la Syrie en l'occurrence, et sa position stratégique) ? Là, la donne n'est plus la même, entre un aigle, fut-il royal, et un plantigrade, bien planté dans ces gardes, qui plus est prêt à défendre sa progéniture et son espace vital ; Ce qui explique la position délicate de cette supposée grande Amérique, et son volteface sur la question syrienne au-devant de l'ours russe. L'Amérique d'Obama s'est pliée aux exigences du couple Sino-russes en acceptant bien malgré elle sa participation à la conférence internationale de Genève2, non par acquis de conscience, subitement retrouvée, mais bel et bien par crainte de représailles de forces équivalentes, massivement destructives ; Les images dramatiques d'un certain 11/09, encore fraiches dans les mémoires, ne sont qu'un avant-gout de ce que peut subir le peuple américain, désormais bien vulnérable.

Le conflit syrien dépasse, de loin, son peuple, il en paye le prix du sang et de l'exode, au bénéfice croisé, d'Israel et de l'oligarchie royale du golfe, gardiens d'un sunnisme balbutions qui, se sentent menacés par un croissant chiite entreprenant ; Par cette alliance contre-nature, les foudres ce sont abattues sur des innocents, avec l'assentiment des occidentaux, ou la dernière réunion du G8 a révélé l'esprit malveillant d'un triumvirat qui, ne cesse de jeter de l'huile sur le feu, en réarment les rebelles, leur faisant croire au sauvetage du peuple syrien, hors c'est à la boucherie qu'ils les mènent.

Il faut bien rappeler que la politique extérieure US a depuis longtemps été calquée sur celle de l'état scélérat d'Israël, lequel état, qui n'a aucun respect des lois internationales, les bafouant même, le plus souvent. Il est encore temps d'y remédier, au lieu de régler les problèmes du monde par la seule force, trouver des solutions par le pouvoir de la discussion, ce qui n'est pas une mince affaire, mais bien plus bénéfique pour toute l'humanité, à commencer par rendre justice au peuple palestinien, en le gratifiant d'un état viable, afin de jouir de sa liberté pour laquelle tant de sang a coulé.

 



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