samedi 15 août 2015 - par Emile Mourey

Importante découverte archéologique en Auvergne. Nouvelle preuve pour la Gergovie du Crest

En décidant d’aller creuser le sous-sol du Lac-du-Puy, sur le plateau de Corent, les archéologues s’attendait à quelque découverte mais ne savait pas quoi...« On a immédiatement vu se dessiner des ronds de terre, espacés d’un mètre de façon très homogène, témoigne Matthieu Poux, professeur à l’université Lyon-II et responsable des fouilles de Corent. On en a coupé un ou deux à la pelle mécanique, ce qui a fait apparaître la forme évasée caractéristique d’un silo à récoltes, puis un autre et un autre encore. Sur moins de 10 % de la superficie du lac, nous en avons déjà trouvé 125. C’est colossal. »

http://www.lemonde.fr/archeologie/article/2015/08/13/des-centaines-de-silos-a-grains-gaulois-decouverts-en-auvergne_4723127_1650751.html

 

L'archéologie, c'est ça. On s'imagine un modèle et voilà qu'une découverte le fait voler en éclats et oblige l'archéologue à en imaginer un autre. Volatilisée, partie en fumée, la pauvre Gergovie napoléonienne du plateau de Merdogne ! Ridiculisée, la thèse d'un Vercingétorix vivant au milieu des poules et des cochons ! Nous sommes là en présence des stocks de blé d'un État. Et quand on pense que le nombre de ces silos pourrait s'élever entre 500 et 1500, un silo pouvant contenir de 500 kilos à 1,5 tonnes de céréales, on est bien obligé de faire un lien avec ce que les auteurs anciens ont écrit sur la cité arverne dont la puissance rayonnait de la Méditerrannée jusqu'au Rhin avant que les Romains ne s'installent en Gaule (Strabon, Géographie de la Gaule, IV, 2,3).

Certes, ce n'est pas la première fois que les archéologues mettent au jour un tel procédé de stockage, mais aussi impressionnant que celui-là, cela ne s'était jamais vu. On se perd en conjonctures sur de telles réserves. Pour faire face à un siège ? Pour alimenter un commerce de grande envergure ? Et puis, cela suppose de grandes moissons, et donc une plaine cultivée, une plaine cultivée sous contrôle de l'État. Autre spécialiste des fouilles en Auvergne, Vincent Guichard, actuellement directeur du centre archéologique européen du mont Beuvray, n'a-t-il pas mis en évidence il y a quelques années, dans la riche plaine de la Limagne, un phénomène étonnant de quadrillage : Dans les vastes plaines de la Limagne, affirmait-il, la situation est tout autre (que dans le reste de la Gaule), on observe un réseau incroyablement dense de hameaux plus modestes, éloignés de 2 à 3 km, qui se partagent la mise en valeur des terres. Pourquoi nier l'évidence ? Le fait est là. La plaine de la Limagne a été cadastrée, bien avant l'arrivée des Romains, et cela en plein âge du fer... une plaine cadastrée à l'image de celle que Platon a décrit symboliquement dans son Atlantide vers l'an - 360 ! Et, en plus, avec des intervalles d'un village de district à l'autre d'environ deux kilomètres, comme Vincent Guichard l'a relevé.

Matthieu Poux est formel ; ce "mégasite de stockage" date d'avant les Romains. Le théâtre en pierre précédemment mis au jour, précédé peut-être par une premier théâtre en bois, prend dès lors un tout autre sens, pleinement gaulois et non copie romaine ? C'est là que se réunissaient les citoyens. C'est là, sur ces bancs, que s'organisait, que se discutait en commun, l'exploitation agricole de la Limagne et la gestion des stocks, bien avant l'arrivée des Romains.

Matthieu Poux précise : Les fosses ont pu être creusées au début de l’âge de fer, entre 750 et 450 avant J.-C. ou bien entre 150 et 50, lorsque l’agglomération de Corent occupait tout ce plateau de 50 hectares, y compris le centre de stockage donc, ou encore entre les deux.

 L'affaire est d'importance.

Rappelons que Matthieu Poux ne voit une occupation importante du plateau de Corent que depuis vers l'an - 140 jusqu'au milieu du Ier siècle av. J.C.. Comme Vincent Guichard l'explique pour le mont Beuvray, ce serait à partir de la romanisation, ou pré-romanisation, que notre pays aurait commencé à prendre son nouveau visage de villes structurées succédant à des villages désordonnés aux traces éphémères de trous de pieux ; d'où l'explication du village en bois structuré du plateau de Corent. Grave erreur ! Il s'agit là d'une thèse dramatiquement erronée qui va à l'encontre de tous les textes anciens si on les traduit et si on les interprète correctement.

C'est ainsi qu'une construction de silos sur le plateau de Corent entre - 150 et - 50 pourrait s'expliquer, dans cette hypothèse erronée, par le fait de l'existence de la ville en bois voisine. Mais alors, pourquoi avoir fait le choix de l'enfouissement alors que l'époque avait évolué en faveur des greniers sur pilotis qui garantissaient une meilleure conservation ? 

Mais dans le cas où les fosses dateraient d'avant la construction de la ville en bois de - 140, il faudra s'interroger sur quelle est la mystérieuse Gergovie de l'âge du fer et d'avant qui les a fait creuser, une autre Gergovie retranchée sur un site privilégié d'où l'on pouvait surveiller un vaste horizon. L'avantage, en effet, du type de stockage dont nous parlons est que le prédateur était obligé de commencer par creuser pour voler la marchandise. Pour éviter cela, il suffisait d'une simple tour de surveillance et de quelques sentinelles pour dissuader les vandales. Contre un ennemi intervenant en force, la Gergovie fortifiée, plus éloignée, que les archéologues ne veulent toujours pas voir au Crest, avait largement le temps d'intervenir après avoir été alertée. Autre avantage déterminant dans cette époque troublée : les stocks ainsi enterrés ne pouvaient pas être incendiés par un adversaire malveillant comme pouvaient l'être des greniers sur pilotis.

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-atlantide-engloutie-67819

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-atlantide-engloutie-suite-67907

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/polemique-sur-l-atlantide-eh-bien-68441

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/polemique-sur-l-atlantide-enfin-68677

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-atlantide-engloutie-suite-et-fin-68905

E. Mourey, 14 août 2015



18 réactions


  • juluch juluch 15 août 2015 12:56

    En effet, c’est une découverte majeur.


    Merci pour votre article Mr Emile Mourey

  • bakerstreet bakerstreet 15 août 2015 16:01

    On conçoit que vous sautiez comme un cabri. 

    Parfois la terre possède plus d’ouvertures et de promesses que le ciel !

  • Gasty Gasty 16 août 2015 09:24

    Le Crest aurait beaucoup de chose à dire dans son sous sol...mais voilà !

    Reste encore quelques vestiges à observer mais une chose est sûr,sa position restera figé dans le temps et pour ceux qui savent voir, nul n’est besoin d’être experts pour s’en rendre compte.

    Merci Emile Mourey pour vos travaux.


  • Gasty Gasty 16 août 2015 09:30

    pour se rendre compte que c’est l’emplacement le plus logique qu’il soit à tout point de vue.


    • Emile Mourey Emile Mourey 16 août 2015 12:20

      @Gasty


      Merci pour votre soutien, mais c’est absolument désespérant. Encore heureux que vous ayez pris des photos en 2007, surtout que vous êtes meilleur photographe que moi. Les miennes datent de 1982 et depuis, je ne suis pas retourné sur le site. Ce qui restait, selon moi, de l’ancien palais arverne était en ruines. Comme vous ne les avez pas photographiées, je pense qu’elles avaient disparu en 2007, de même ce qui restait encore en 1982 de la porte attaquée par les Romains. En 2007, les ruines que vous avez photographiées étaient toujours mangées par le lierre. Je me demande ce qui reste aujourd’hui et crains que des maisons neuves aient envahi le site.

      Le journal « la Montagne » porte une lourde responsabilité ainsi que la Drac que j’ai tellement prévenue que cela m’a valu les pires insultes « non officielles » d’un archéologue qui en était membre. J’avais réussi à convaincre un journaliste de « La Montagne », mais apparemment pas sa direction car l’entrefilet qui m’a été consacré me traitait tout simplement de zouave en se reférant à ma carrière militaire. J’avais également réussi à convaincre un membre du conseil municipal du Crest mais quand celui-ci a voulu demander qu’on fasse des fouilles après la découverte d’un squelette enterré aux pieds des remparts, ce journal l’a ridiculisé en publiant un article intitulé « l’homme du Crest ». En plus, la librairie de Clermont où mon épouse avait mis mon ouvrage en dépôt n’a jamais cherché à le vendre, puis l’a brûlé. Ignominie et scandale !

      Je me demande comment Matthieu Poux va évoluer, lui qui ne voyait de ville conséquente à Corent qu’à partir de - 140 alors que son équipe vient d’identifier des vestiges du début de l’âge de fer sur ou dans les fosses mises au jour, ce qui prouve que ces fosses datent d’avant la ville en bois, laquelle ne peut donc pas être Gergovie.

      Et je ne parle pas des différentes ministres femmes de la Culture que j’ai alertées et dont les réponses au journal officiel sont d’une nullité encore plus désespérante. 

    • Emile Mourey Emile Mourey 16 août 2015 12:36

      @Gasty


      Je rappelle votre article et les commentaires qui suivent avec le lien pour les photos : 

  • Antenor Antenor 16 août 2015 18:30

    L’histoire médiévale du Crest apparaît comme un fouillis inextricable : Comtes d’Auvergne, Chazeron, Aycelin de Montaigu, Roche-Aymon, Langeac (sans oublier les Beaufort-Canillac en embuscade à Monton et les La Tour d’Auvergne à Saint-Saturnin)... les plus grands noms de la Province semblent s’être disputés la possession de la citadelle. La situation ne s’est stabilisée qu’à la fin du Moyen-âge lorsque les Langeac ont définitivement récupéré le site en même que le titre de Sénéchal.

    Mon hypothèse est que la citadelle du Crest dépendait directement du Chapitre cathédral de Clermont et que la famille qui dominait le Chapitre dominait de fait le Crest. On rendait les jugements juste en contre-bas à Tallende qui tenait donc lieu d’annexe judiciaire au Crest.

    Au second Age du Fer, la ville du plateau de Corent faisait manifestement fonction de capitale administrative des Arvernes sous la protection militaire du Crest.

    Pas besoin d’avoir fait Saint-Cirq pour comprendre qu’une colline au sommet étroit est beaucoup plus facile à défendre qu’un vaste plateau de plusieurs kilomètres de côté.


    • Antenor Antenor 16 août 2015 18:44

      Ce binôme citadelle-capitale administrative (médiolanum ?) constitué par Le Crest et Corent n’est pas le seul. On retrouve le même à Hérisson (oppidum de Chateloy) dans l’Allier et à Saint-Jean-Saint-Maurice dans la Loire (oppidum de Joeuvres)

      http://www.oppida.org/page.php?lg=fr&rub=00&id_oppidum=106
      http://www.oppida.org/page.php?lg=fr&rub=00&id_oppidum=111

      Et il y en a sûrement beaucoup d’autres.


    • Emile Mourey Emile Mourey 16 août 2015 18:54

      @Antenor


      Bien vu ! Il ne fait pas de doute que les Arvernes du Crest ne laissaient pas entrer dans leur enceinte n’importe qui, en particulier les marchands, et cela pour des questions de sécurité. Il n’empêche que le siège du pouvoir s’est toujours trouvé au Crest, dans le palais où se sont succédés Luern, Bituit, Celtil, Vercingétorix, puis l’empereur Avitus et Sidoïne Apollinaire. La reconnaissance de Gergovie au Crest est inéluctable et les futures découvertes archéologiques ne peuvent aller que dans ce sens. Cela entraînera automatiquement la chute de la thèse de Bibracte au mont Beuvray et la reconnaissance à Taisey du site de l’Alésia de Diodore de Sicile.

    • Emile Mourey Emile Mourey 16 août 2015 19:05

      @Emile Mourey


      Je ne pense pas qu’on puisse voir dans le plateau de Corent une capitale administrative ou marchande ; le rôle marchand est plutôt dévolu à une ville comme Saint Amand-Tallende ou Clermont. En revanche, lieu de délibération politique pour l’ensemble de la cité, vu qu’il s’y trouve un théâtre, oui. Lieu sacré pour les funérailles des citoyens suivies de banquets funèbres, oui.


    • Antenor Antenor 17 août 2015 16:05

      @Emile

      Corent, capitale administrative, oui : temple, hémicycle, atelier monétaire, stock de céréales de longue durée...

      Capitale commerciale, non. Les grands centres d’échanges devaient se trouver entre l’actuelle Clermont et l’Allier à l’image des vestiges connus d’Aulnat. C’est plutôt là qu’il faut situer la « bourgeoisie marchande » arverne. Eux étaient soumis à des impératifs de rentabilité et la concurrence était sans doute féroce.

      On a là un aménagement du territoire spécifiquement gaulois qui différencie nettement les deux types de sites. Plus tard, sous l’Empire, les deux fusionneront dans des agglomérations comme Clermont et Riom.


    • Emile Mourey Emile Mourey 17 août 2015 17:46

      @Antenor

      Pour moi, il n ’y a qu’une capitale que ce soit en pays éduen ou en pays arverne. Quand je parle de cité double, il s’agit de la capitale fortifiée et de sa ville qui lui est assujétie. Dans le cas éduen, la capitale fortifiée, Bibracte, est le Mont-Saint-Vincent. Eumène ne qualifie Autun que de colonie. Il en est de même en pays arverne. La capitale est Gergovie, au Crest. Sa ville est d’abord Saint-Amand-Tallende puis Clermont. Clermont ne deviendra capitale que lorsque l’évêque/comte quittera le Crest et y descendra. À ce moment-là, Le Crest ne sera rien d’autre qu’une seigneurerie. Le choix d’avoir mis le théâtre arverne à Corent n’est rien d’autre qu’une délocalisation sur un plateau plus propice aux réunions publiques, des notables, des citoyens et du reste du peuple. Un cas intéressant est Séphoris dont parle Flavius Josèphe. La question était de savoir si le conseil galiléen devait rester à Séphoris ou descendre à Tibériade. L’enjeu était d’importance car cela désignait la capitale ; d’où les troubles et la révolte de Juda.

    • Antenor Antenor 18 août 2015 16:22

      @Emile

      Oui, toutes ces installations sur le Plateau de Corent sont directement liées à la proximité de la citadelle du Crest. Par capitale administrative, j’entends qu’il n’y avait plus assez de place au Crest et que Corent a pris le relais dans ce domaine même si le Crest a conservé sa fonction militaire essentielle. Ensuite, c’est Clermont puis Riom qui ont servi de capitale administrative.

      Le Crest semble avoir eu un statut assez bizarre au Moyen-âge. Alors qu’aux alentours, toutes les seigneuries dépendaient de la chatellenie de Monton ou de celle de Saint-Saturnin (dite de La Cheyre) ; le Crest paraît avoir eu un destin complètement indépendant de son voisinage immédiat. Si mon hypothèse est juste et que la forteresse du Crest dépendait directement du Chapitre cathédral de Clermont, cela appuierait fortement l’idée qu’elle était bien la capitale militaire de la région et que Gergovie a toutes les chances de se trouver sur ce site.

      Pour Sephoris et Tibériade, il s’agit d’un cas un peu différent puisqu’il s’agit de deux villes à vocation commerçante. Leur cas est plus comparable à celui de Clermont et Riom.


    • Emile Mourey Emile Mourey 18 août 2015 21:04

      @Antenor


      Vous dites : Si mon hypothèse est juste et que la forteresse du Crest dépendait directement du Chapitre cathédrale de Clermont, cela appuierait fortement l’idée qu’elle était bien la capitale militaire de la région et que Gergovie a toutes les chances de se trouver sur ce site.

      Oui, tout à fait. Votre hypothèse s’accorde parfaitement à ce qu’on sait de Sidoïne Apollinaire, lequel était comte, donc succédant à Avitus à Avitacum (Gergovie/Le Crest) puis élu évêque des Arvernes, donc siégeant aussi à Clermont. Exilé pour s’être opposé aux Francs, les Goths l’ont autorisé à revenir dans sa patrie pour ses vieux jours. À ce moment-là, Clermont était aux mains des barbares, y compris le Chapitre, qui ne pouvait siéger que dans la nouvelle cathédrale. Il est tout à fait logique que lorsque Sidoïne a été destitué, on ait saisi ses biens, notamment Avitacum/ Gergovie/Le Crest et qu’ils l’aient rattaché au nouveau chapitre. Tout ce qu’on sait, c’est que Sidoïne a retrouvé son titre et sa fonction d’évêque après avoir fait amende honorable en prononçant un panégyrique en l’honneur de ses vainqueurs. Il est bien évident qu’il ne pouvait pas récupérer son titre de comte ni l’ancienne capitale.

    • Emile Mourey Emile Mourey 18 août 2015 21:31

      @Antenor


      Au sujet de Corent. Ce serait en effet un sujet de consolation pour Matthieu Poux que de reconnaître son site comme la ville des Arvernes. Hélas, la rigueur du raisonnement historique ne le permet pas. Une ville de capitale qui ne se protège pas derrière des remparts, qui émerge ex nihilo en -140 et qui disparaît sans explication, cela ne tient pas la route. En outre, cela ne correspond pas à l’image d’une ville gauloise. Je n’ai pas approfondi la question. Il faudrait peut-être chercher du côté d’une colonie juive que Luern aurait autorisé à s’installer sur le site à des fins de commerce.

  • Antenor Antenor 16 août 2015 18:43

    Ce binôme citadelle-capitale administrative (médiolanum ?) constitué par Le Crest et Corent n’est pas le seul. On retrouve le même à Hérisson (oppidum de Chateloy) dans l’Allier et à Saint-Jean-Saint-Maurice dans la Loire (oppidum de Joeuvres)

    http://www.oppida.org/page.php?lg=fr&rub=00&id_oppidum=106
    http://www.oppida.org/page.php?lg=fr&rub=00&id_oppidum=111

    Et il y en a sûrement beaucoup d’autres.


  • Le Corbeau Magnifique Le Corbeau Magnifique 17 août 2015 00:00

    A-t-on demandé aux Italiens des excuses et des indemnités pour les 400 d’occupation de la Gaule par les Légion Romaines ?

    Je demande personnellement 5 calls girls de Berlusconi (majeures, s’il vous plaît) et la moitié de sa piscine de 5 hectares en dédomagement, plus une boîte de pâtes P#### que je pourrai planquer au cas où l’UE voudrait tout me confisquer sous prétexte de trop grosse dette de la France !

     smiley


  • cadet cadet 19 août 2015 17:01

    pour moi Corent a toujours voulu dire :cor =appui ; ent = hent =chemin =voie . Je me traduis ça comme caravansérail.

     Et la maquette que l’on peut consulter sur le site officiel me conforte dans mon idée.

    Beaucoup d’entrepôts, un atelier de forgeron riquiqui, etc...


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