mercredi 19 mars - par Jean-Luc ROBERT

Inceste : une fille pardonne à sa mère de ne pas l’avoir crue

Il n'est pas si rare que cela que les mères soient complices des actes innommables commis par leur conjoint. Elles gardent tantôt un silence complice, et vont même jusqu'à accuser leur fille de vouloir nuire à l'équilibre familial. Lorsque la terrible vérité est découverte, n'est-il pas logique alors que ces dernières soient condamnées au même titre que leur conjoint ?

Durant quatre longues années, un père a impunément violé sa fille. Cette dernière, désespérée, s’est confiée à sa mère, espérant trouver en elle un refuge, une protection. Pourtant, cette mère a lâchement choisi de fermer les yeux, préférant ignorer l’indicible plutôt que d’affronter la réalité.

Ce n’est que face à une brigadière de police, qui a fermement affirmé que sa fille ne mentait pas, que la mère a enfin ouvert les yeux. Quatre années de souffrance, quatre années de silence complice. Combien d’autres enfants endurent aujourd’hui la même horreur, tandis que leur entourage détourne le regard, normalisant l’inacceptable ?

Ne pas croire un enfant qui dénonce des violences, c’est lui infliger une double peine. C’est risquer de le plonger dans un profond mal-être, une dépression, voire pire. Comment une mère peut-elle rester indifférente face à de tels propos ? Comment peut-elle privilégier l’apparence d’une famille unie au détriment de la sécurité et du bien-être de son enfant ?

Ne vaut-il pas mieux prendre au sérieux une telle accusation, même si elle s’avérait fausse, plutôt que de laisser un enfant souffrir en silence ? Sauver son couple à tout prix, est-ce vraiment plus important que sauver son enfant ?

Dans de telles situations, le pardon n’est ni facile, ni systématique, ni même toujours possible. Ces actes brisent irrémédiablement la confiance entre parents et enfants, laissant des cicatrices profondes et durables. Il est temps de briser le silence, de croire les victimes, et de protéger ceux qui ne peuvent se protéger eux-mêmes.

https://www.jeanlucrobert.fr

 

 



4 réactions


  • colibri 19 mars 20:14

    Pourquoi les mères ne veulent rien voir ? 

    ce ne sont pas des mères normales , ni même des épouses normales , elles mettent l’homme sur un piédestal et ont une faille narcissique qui les fait admirer les bad boys , dont elles imaginent qu’elle vont redorer leur blason..

    les enfants passent après leur couple , qu’elles défendront envers et contre tout , 

    Un mari pédophile n’’est pas un homme normal , et cela se voit dans la vie de tous les jours , même si il cache ses tendances , c’est un pervers , donc une personne narcissique qui aime briller , plaire , qui peut paraitre idéal comme le sieur pélicot , mari « idéal » selon sa femme ...car au passage il redore l’égo/le narcissisme de la dame ...il peut faire le pitre et a généralement beaucoup de succès , beaucoup d’amis ...pourquoi ne voit elle rien ? elle est séduite , et profite des retombés de la popularité du mari , que beaucoup trouve serviables et un bon camarade...

    mais à l’intérieur il est creux , de cela elle e se contente , sans se poser de question du moment qu’à l’extérieur il brille et que les apparences sont sauves ...


    • perlseb 20 mars 15:49

      @colibri
      Ça va parfois beaucoup plus loin. Certaines femmes font des enfants comme une assurance-vie (en cas de divorce : pension alimentaire). Certains parents ont tué leurs enfants après les avoir assuré (pour toucher l’assurance vie). D’autres ne supportent plus leur cri et les mettent au congélo. D’autres encore les livrent à des pédocriminels contre rémunération...
      On peut imaginer sans peine que certaines femmes (avec des enfants) n’ayant plus le physique adéquat préfèrent se mettre avec un pédocriminel qui y trouvera son compte que rester seules. Et dans ce cas, l’enfant peut se plaindre il est là pour ça. Si la police arrive, il faut faire l’étonnée pour ne pas être incriminée.


  • berry 19 mars 23:05

    La police du slip a arrêté le sénateur du Minnesota Justin Eichorn !

    Agé de 40 ans, il avait contacté par internet une jeune fille de 16 ans pour des relations sexuelles. Manque de pot, la jeune fille n’existait pas, c’était un traquenard imaginé par la police et il a été arrêté sur le lieu de rendez-vous. La majorité sexuelle varie de 16 à 18 ans selon les états, j’imagine qu’il devait se trouver dans un état où elle est de 17 ou 18 ans.

    https://www.newslooks.com/fr/gop-senator-justin-eichorn-faces-solicitation-charges-in-mn/

    Ca rigole pas dans le Minnesota, la roche Tarpéienne est proche du Capitole. Pour résumer, la police invente un délit de toutes pièces et un pédophile imaginaire. Elle fait du zèle et suscite elle-même les délits pour augmenter ses scores d’arrestation. C’est un peu limite, je trouve. Elle devrait peut-être se concentrer sur les vrais criminels, ceux qui violent vraiment des enfants dans des colonies de vacances ou des internats, ou dans des réseaux internationaux.


  • Rincevent Rincevent 20 mars 13:19

    Cet article me rappelle un film du danois Thomas Vinterberg sorti en 1998. Là aussi, la mère était au courant : https://www.youtube.com/watch?v=pSn12BmdfEM


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