samedi 19 octobre 2013 - par Marc JUTIER

Indignation : chapitre extrait du « Plaidoyer pour un nouveau projet socialiste »

Par leur propagande « Les Nouveaux Chiens de garde » dictent le discours « crédible » et nous manipulent pour nous faire croire qu’il n’y a pas d’alternatives au capitalisme. Heureusement le net est une bonne alternative à l’ostracisme que pratiquent les médias dominants envers tous les discours subversifs. Le point de basculement (the Tipping Point) est à environ 10% d’une population donnée, donc si 10% de la population s’accrochait à une idée ancrée, cette idée serait reprise par la majorité de ladite population. Partout sur Terre des millions d’humains font la « révolution » pour préparer le monde de demain. Ce nouveau monde sera basé sur la vérité et la non-violence. La lutte politique de Gandhi est l’exemple par excellence comme quoi la non-violence active (ahimsa) est la forme la plus subversive et la plus efficace de contestation et de transformation. La non-participation à la société de consommation (une limitation au nécessaire) et le refus de tout travail néfaste sont les deux jambes pour aller vers une nouvelle civilisation. Comme dit le dalaï-lama : « si vous pensez que vous êtes trop petit pour changer quoique ce soit, essayez donc de dormir avec un moustique dans votre chambre ». Non-violence & Force de la vérité, Ahimsa et Satyagraha sont les maîtres mots du combat politique de Gandhi et à plus ou moins long terme c’est une stratégie gagnante. L’heure n’est plus à la démonstration que l’idéologie dominante, le néolibéralisme, le capitalisme, est un système fondamentalement nocif pour l’humanité et son habitat : la planète Terre. Le temps du soulèvement des hommes résolus et pacifiques est arrivé. Ce n’est pas la révolution mais la Résolution Pacifique ! Nous y sommes presque, alors ne lâchons rien ! Français, informez-vous et levez-vous. Réveillez-vous et faites passez le message, nous sommes des millions !

D'abord ils vous ignorent, puis ils se moquent de vous, puis ils vous combattent, puis vous gagnez. M. K. GANDHI

L’indignation voire même une saine colère m’ont envahies lorsque j’ai compris, au début des années 1990, le fonctionnement du système monétaire international. J’ai alors décidé de consacrer ma vie à la recherche de la vérité et de la partager à mes concitoyens ; c’est ce que je fais par l’intermédiaire du net depuis 1999. Je suis choqué par la mentalité ou l’idéologie de l’oligarchie. Je crois que la seule solution est politique au sens noble du terme. L’indignation n’est pas suffisante, le combat politique s’impose, il s’agit de chasser du pouvoir cette oligarchie manipulatrice. Les solutions existent pour vivre sainement, paisiblement et confortablement dans notre pays une fois débarrassé de ce gouvernement de privilégiés qui ne défendent que leurs intérêts. Pour dire la vérité à mes concitoyens et révolté par la stupidité, l’absurdité et la violence de l’idéologie économique et politique dominante qui est partagé aussi bien par la droite que par le gouvernement social-libéral actuel, j’ai décidé d’agir, de me présenter aux élections présidentielles, d’être candidat aux primaires socialistes de 2016 et de 2021.

Ce que nous vivons, ce n’est pas une crise, c’est la plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité ! Il est plus que temps de nous réveiller et de foutre un bon « coup de pied au cul » aux banksters, aux multinationales et aux psychopathes qui dirigent le monde ! Ces fous veulent nous amener à une confrontation planétaire juste pour ne pas perdre le pouvoir. Nous le savons, les médias nous ont menti sur les guerres de Syrie et de Libye et non seulement ils nous mentent, mais ils nous manipulent par leur propagande incessante sur la rigueur budgétaire, la crise financière, etc. Réveillons-nous ! cette crise monétaire est virtuelle puisqu’elle est basée sur une monnaie créée ex-nihilo (à partir de rien) par les banksters qui contrôlent la Fed. Les gouvernements européens et américain sont soumis à ce pouvoir discret mais totalitaire : les banquiers qui contrôlent la Fed. 

Tant que les citoyens n’auront pas compris (a) que les seules richesses qui existent sont l’énergie humaine ( l’ingéniosité, le savoir faire, le travail… ), ses réalisations (immeubles, usines, machines, logiciels, oeuvres d'art, inventions ...) et les richesses naturelles ; (b) que la monnaie est un instrument de manipulation au service d’une toute petite minorité sur l’ensemble de l’humanité, c’est l’instrument de management suprême ; (c) que les banquiers ont donc à leur disposition, depuis plus de trois siècles, un instrument : la monnaie bancaire ou fiduciaire ce qui leur donne tout pouvoir ; (d) que cette fausse monnaie : la monnaie fiduciaire est à l’origine du capitalisme et de la plupart de nos problèmes et (e) qu’une fois débarrassé de l’esclavage de cette monnaie dette et grâce à la prodigieuse efficacité de nos moyens de production, l’humanité pourra enfin accéder à un véritable âge de prospérité. Donc tant qu’une majorité de citoyen ne seront pas conscient de cela, alors les banquiers et leurs valets (la plupart des économistes, des journalistes et des politiques de la majorité et de l’opposition officielle) continueront à vous manipuler et à vous tondre comme des moutons !

Il faut savoir (1) que depuis le 15 août 1971, toute la monnaie en circulation sur le planète est de la monnaie de singe – la dernière monnaie gagée sur l'or était le dollar US à hauteur de 35 $/l'once ; (2) que les banquiers font de la fausse monnaie depuis toujours – c'est le système à réserves fractionnaires – et c'est l'escroquerie à la base du système capitaliste ; (3) que cette fausse monnaie a permis la prédominance quasi universelle de la société de la marchandise sur la planète ; (4) que depuis 1973 l'État français c'est interdit de faire marcher sa planche à billet et cette interdiction a été reprise par les articles 104 (Maastricht) et 123 (Lisbonne) ; (5) que la banque centrale américaine – la FED – n'est ni fédéral ni public ! c'est un consortium de banques privées et (6) que pour se sortir de la « merde », il existe une solution : la réforme monétaire dite du 100% Money. C’est à dire une capacité d’émettre la totalité de sa monnaie sur son territoire par le représentant du peuple – l’État – pour le bénéfice de son peuple. En clair, la création monétaire est aujourd’hui une affaire privée, elle n’aurait jamais du l’être, c’est la plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité et cette création monétaire ne peut être qu’une affaire publique.

Qui est propriétaire des médias classiques aux USA ? Qui est propriétaire du système de la Réserve Fédérale ? Qui détient les plus grandes parts dans l’industrie militaire ? À qui appartient le pétrole ? À qui appartient le dollar ? Lorsque l’on se rend compte qu’il s’agit de la même petite cabale de personnes dont Patrick Wood parlait il y a trois décennies dans son livre écrit en commun avec Anthony Sutton, "Trilaterals over Washington", vous avez votre réponse. Une guerre bénéficiera à tous les intérêts commerciaux mentionnés ci-dessus ainsi qu’à préserver le statut de domination du pétrodollar.

Les spéculateurs criminels et sans scrupule (les huit familles : Goldman Sachs, Rockefellers, Lehmans et Kuhn Loeb de New York, les Rothschild d’Allemagne, de Paris et de Londres, les Warburg de Hambourg, les Lazards de Paris et les Israel Moses Seifs de Rome) ont infiltré la Fed (ils sont la Fed !), la City et la plus part des banques centrales européennes. Ils sont évidemment derrières les banques : Bank of America, JP Morgan, Citigroup, Wells Fargo, Goldman Sachs et Morgan Stanley. Ils sont prêts à tout, puisqu’ils ont essayé de tuer le président des USA : Andrew Jackson, ont fait tuer Abraham Lincoln et JF Kennedy, le secrétaire au trésor de Thomas Jefferson, parce qu’ils voulaient que les USA reprennent leur indépendance monétaire. Ils ont ruiné des millions d’Américains avec les Hedge-Funds, se sont emparés de la Banque d’Angleterre par la ruse. Ils se sont enrichis en prêtant aux états de l’argent à des taux usuraires pour financer les guerres de Sécession, napoléoniennes, la première guerre mondiale puis la seconde guerre. Ces huit familles ont même financé Hitler ! Ils ont également recyclé l’or volé des juifs assassinés pendant la Shoa (Chase). Ils n’hésitent pas à renverser des états. La banque Rothschild a renversé de Gaulle. Ils ont participé à la révolution en Tunisie. La banque centrale de Tunisie contrôlée par les Rothschilds a remplacé la banque Zitouna de la famille Ben Ali. Ils sont aussi partie prenante dans la révolte égyptienne avec El Baradein qui préservera l’existence de la banque centrale d’Egypte, infiltrée par les Rotschilds. Abdulhakim Belhadj, ancien dirigeant de la Jamahiriya groupe islamique (formé par l’OTAN) qui a contribué à renverser Mouammar Kadhafi et marionnette de Rothschilds, a rencontré, en Turquie, les dirigeants de l’armée syrienne libre pour envoyer des troupes libyennes et ainsi alimenter l’insurrection contre Bachar al Assad. Ils ont profité des grandes crises ou en sont les responsables : crises 1920 (Morgan), 1929 (la Fed, c’est à dire les huit familles).

A la base du complot : enlever aux nations leur souveraineté monétaire, tel que Mayer Amschel Rostchild l’expliquait : « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation, et je me moque de qui fait ses lois ». C’est ce qui se passa en 1913 avec la Réserve Fédérale des Etats-Unis. Ne pouvant plus battre monnaie, les états sont obligés d’emprunter à des banques privées judéo-anglo-américaines. Dirigés par des complices au service de ces banksters, les pays s’endettent trop, provoquant toutes les crises depuis le 19e siècle. Les états affaiblis par les crises, il est alors facile de remplacer les gouvernements incompétents ou complices par des représentants de ces banques et ainsi asservir les peuples par le paiement d’intérêts sur les intérêts, d’impôts exorbitants, de taxes, d’inflation comme en France, en Italie, en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Tunisie, en faisant croire aux peuples qu’ils sont aussi responsables, car ils ont élus ces gouvernements incompétents et ou corrompus.

J'ai publié l'article "C’est la Crise finale !" dans la revue Nexus durant l'été 2010 (annexe 8) que j'ai également publié le 21 février 2011 sur Agoravox.fr. Je commençais l’article en disant « qu’en dépit des propos rassurants des experts, le système financier planétaire touche à sa fin… Une seule solution pour les États : reprendre le pouvoir de la monnaie… ». En effet, je dénonce depuis plus de 20 ans l’escroquerie à la base du système capitaliste : le système monétaire de Réserves Fractionnaires que pratique les banques depuis plus de deux siècles. Avec ce système, la planche à billet a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises, mais depuis 40 ans, depuis le 3 janvier 1973 pour la France pour être plus précis, l’État, sous pression des banquiers, c’est interdit à lui même de créer la monnaie dont il a besoin. C’est évidemment une trahison des Messieurs Pompidou et Giscard et donc depuis le gouvernement se refuse à lui-même un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. Pour qu’un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu’il reprenne son droit de créer un argent libre de dette.

Je finissais l’article en disant que la « crise économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, consommer et polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre est aboli. C’est une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges. » Et que « les grands perdants seront les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. Certains pourraient se sentir un peu déboussolé et sans l’État et les processus démocratiques, les choses pourraient dégénérer. Mais restons calmes : la richesse, la vraie, notre énergie, n’aura pas disparu. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années et grâce au travail et au génie humain nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect. »

Pour sortir de la crise monétaire absurde dans laquelle nous sommes englué, je propose les solutions du « 100 % money » et de l’assouplissement monétaire pour les peuples, c’est à dire, premièrement un contrôle de la totalité de la masse monétaire en circulation par l’État et deuxièmement un revenu d’existence pour tout un chacun. Et il est évident que ces réformes ne pourront se faire qu’au niveau de l’État français en commençant par la nationalisation de toutes les banques françaises sans indemnités pour les actionnaires bien évidemment. En effet, comment se mettre d’accord sur des réformes aussi importante au niveau européen ?

Cette crise est là pour abattre les Nations et les démocraties. En confisquant la souveraineté des nations grâce à la dette de leur gouvernement avec la complicité des agences de notation, en détruisant les économies nationales en imposant aux Nations un libre échange débridé avec la complicité de l’OMC, du FMI, de la Banque Mondiale pour leur imposer un Nouvel Ordre Mondial et une dictature planétaire, basée sur des valeurs telles que l’argent à tout prix, le progrès à tout prix, la science sans conscience, la concurrence et la concentration exacerbées.

Il est temps de nous réveiller et de foutre un bon « coup de pied au cul » des banksters. Il faudra le faire un jour ou l’autre, c’est incontournable.

Je suis donc candidat à l’élection présidentielle et ce n’est ni une plaisanterie ni une lubie. Aspirer à devenir le Président des Françaises et des Français, mes chers compatriotes, implique d'être porteur d'une vision pour la France, une vision animée par l'espoir d'un avenir meilleur pour toutes et tous au sein de la grande famille que nous formons. Je suis un citoyen ordinaire issue de la classe moyenne mais je suis néanmoins habité par la volonté de conduire un pays de 65 millions d’habitants et de 44 millions d’électeurs, une volonté que marque une détermination hors du commun.

La souveraineté du peuple s’exprime par le suffrage universel. Aujourd’hui, la démocratie est bafouée par une oligarchie détentrice des banques et des mass média. Il n’y a aucune chance, étant donné mon discours, que les média dominants me « délivrent un certificat de crédibilité ». Il est peut-être fou de vouloir défier ce système que d'aucuns condamnent comme corrompu mais qui impose de crise en crise sa loi d'airain. Je n'ai pourtant aucune gêne à persister et à signer devant vous mon solennel engagement. Je m'engage, en effet, à croiser le fer, peu importe que l'on m'ignore, que l'on me tourne en dérision, que finalement l'on vienne à me combattre, je m'engage à croiser le fer, disais-je donc, avec cette oligarchie qui ne croit qu'en une seule « démocratie », celle de la manipulation des moutons. Et vous ne voulez en aucun cas être traités comme des moutons.

Notre code électoral reste très imparfait, mais la politique de la cité, notre cité, notre bien commun, notre république, se décide grâce à l'universel suffrage des citoyens. Un suffrage à bulletin secret. Une banale citoyenne, un banal citoyen, égale une voix et la voix de M. Rothschild ne vaut pas plus que la vôtre. Ce suffrage citoyen, qui présentement, est la clef de notre destin commun, crée un rapport de force que concrétisent partis et partisans. Et si vous, mes chers concitoyens, vous aimez le programme dont je suis le porte-parole, si vous l'agréez parce qu'il vous touche en profondeur et répond à votre espérance, à votre exigence d'un avenir meilleur, merci de bien vouloir faire parti de mes partisans.

Je ne désire pas jouer les Cassandre mais il y aura un combat à l’intérieur du PS lors du prochain congrès en 2015, un combat qui déterminera si, oui ou non, se tiendra en 2016 une primaire pour les élections présidentielles de l'année suivante. Je veux pourtant vous faire comprendre que, plus par clientélisme que par conviction, les partisans de François Hollande (les hollandais) au service de l’oligarchie, vont mettre toutes leurs forces dans la balance pour barrer la route afin qu’il n’y ait pas de primaire en 2016. Puis-je vous rappeler que voter au PS exige d'être encarté depuis plus de 6 mois (voir annexe 8).

Quoi qu’il en soit, il y aura des primaires pour les présidentielles de 2022 en 2021. Je rappelle que les votes pour la primaire de 2016, si elle a lieu, et pour celle de 2021, qui aura forcément lieu, sont ouvert à tous les citoyens français.

Nous sommes des centaines de milliers de citoyens conscient du mensonge et de la duplicité des classes dirigeantes, soyons des millions demain. Ce n’est pas la politique qui est sale, ce sont certain politique. Car s’il est vrai que parfois la politique est sale, il faut rentrer dans la politique et la nettoyer ! et donc la meilleure façon de faire c’est de s’engager mais de s’engager en soutenant ces valeurs humaines de l’honnêteté, de l’engagement, de la transparence et puis si c’est sale, c’est à nous de faire en sorte qu’elle se nettoie et donc ça dépend de nous et ce n’est pas une chose à éviter ! alors qu’est ce qui nous empêchent de faire de la politique pour chasser les mauvais politiques du pouvoir ? Ne serait-il pas plus efficace de joindre nos enthousiasmes à changer le monde plutôt que de le faire chacun dans notre coin ? Je ne suis qu’un porte drapeau et j’ai besoin de tous les citoyens de bonne volonté.

Je suis ingénieur, auteur, conférencier et le mandataire de la Motion 4 pour le département de la Dordogne (1er signataire : Stéphane Hessel ). Lors du dernier congrès du PS qui c’est déroulé fin octobre 2012 à Toulouse, cette motion a recueilli plus de 10 000 suffrages soit 12% des votes exprimés des membres du PS.

Ma candidature à la présidence de la république n’est pas une nouveauté. J’ai annoncé mon intention de me présenter à l’élection présidentielle le 1er janvier 2000. Je l’avais fait à l’époque par un communiqué de presse. J’avais obtenu, durant la pré-campagne de 2002, quelques articles de presse ainsi que deux passages à la télévision (France 2 et Canal +). Faute d’avoir rassemblé les 500 parrainages, je n’ai pas pu me présenter officiellement. Je n’ai pas participé à la campagne de 2007. Pour 2012, j’ai d’abord voulu participer à la primaire d’Europe écologie – les Verts. J’ai finalement renoncé parce que je ne voulais pas signer un engagement de la direction qui m'engageait à soutenir le gagnant des sondages de l'époque : N. Hulot, et que j’ai estimé que c'était beaucoup d'énergie pour peu de résultat. Je suis fondamentalement socialiste ; j’ai alors décidé, dés qu’il est apparu que M. Strauss-Kahn était disqualifié, de prendre ma carte au Parti Socialiste et de soutenir François Hollande. Lors de l’Université d’été de 2011 du PS, j’ai donné en main propre au favori de la course à la présidentielle mon ouvrage – Nouvelle Civilisation 2012 – en faisant le souhait que les quelques bonnes idées pour une meilleure gestion de la cité exposé dans cet ouvrage puissent inspirer le futur président. Mais M. François Hollande est enfermé dans un discours technocratique et libéral et il est, jusqu’à preuve du contraire, au service du Nouvel Ordre Mondial voulu par l’oligarchie Occidentale.

Conscient qu’à moins d’une révolution violente, ce qui n’est évidemment et absolument pas souhaitable, un changement radical ne peut se faire que par les urnes ; que la constitution de la 5e République étant ce qu’elle est ( l’importance prédominante du président de la république et de l’exécutif ) ; que pour qu’un candidat à l’élection présidentielle ait une chance de gagner il doit être issu d’un grand parti ; que le choix entre les deux grands partis s’impose de lui même en ce qui me concerne ( quoique je revendique un certain gaullisme, de gauche évidemment ! mais l’UMP est-il gaulliste ? ) ; j’ai décidé d’être candidat à la prochaine primaire socialiste. Je suis né à Paris en août 1962, issu de la classe moyenne – mon père était chercheur à l’INSERM, mon grand père instituteur dans l’Allier – je suis québécois par ma mère et ingénieur de l’école polytechnique de Montréal. Aujourd’hui je vis avec Vanessa et nos deux filles dans une maison que j’ai dessinée et construite de mes mains.

 

Depuis la crise de 2008, le Mouvement des Indignés en Europe, le mouvement Occupy Wall Street aux USA démontrent que des millions de citoyens sur la planète ont pris conscience que le capitalisme ça suffit ! « We are the 99% » et nous ne pensons pas que la seule finalité de l’humanité soit de produire, de con-sommer et de passer son existence à comparer les prix dans une économie de marché mondialisée. Il va nous falloir choisir entre la survie d’un système absurde, stupide et violent qui fait du profit sa seule finalité et la survie de notre humanité, de notre environnement, de notre planète. C’est donc soit la survie des peuples (les 99%) ou soit la survie d’un système contrôlé par 0,01% de la population pour son seul bénéfice.

- Nous sommes conscient du potentiel de l’immense richesse de notre société technicienne et de la vulnérabilité de notre patrimoine naturel.

- Nous considérons que les mots Liberté, Egalité et Fraternité, inscrits au fronton de nos mairies ne sont pas vides de sens ; que l’héritage de la Révolution Française, des révolutions du 19e siècle et des luttes sociales du 20e siècle et en particulier dans les résolutions adoptées par le Conseil national de la Résistance (parmi les mesures appliquées à la Libération, citons la nationalisation de l'énergie, des assurances et des banques…) sont notre fierté et nous lient dans un destin commun : la France.

- Nous considérons que la seule politique digne à mener est la lutte contre le pouvoir mafieux des banksters, que le reste n’est que de la poudre aux yeux et que les hommes politiques qui ne remettent pas fondamentalement en cause ce pouvoir occulte, sont soit achetés, soit menacés, soit idiots.

- Nous considérons que la politique nationale Française est le seul « espace » qui nous reste afin de lutter contre cette oligarchie transnationale qui veut nous imposer une dictature financière mondialisée.

- Nous considérons que la non-violence et la vérité sont à la base de notre lutte pour notre émancipation de l’esclavage par les maîtres de la finance.

- Nous refusons de travailler, autant que possible, dans toutes entreprises néfastes.

- Nous refusons d’acheter une presse aux ordres du pouvoir financier et d’alimenter la société de consommation, de marketing et de mensonge.

- Nous refusons tout discours médiatique qui tenterait de nous faire croire à la nécessité de l’austérité et de la « croissance » pour sortir de la crise.

- Nous rejetons le bonheur artificiel vendu par la télévision – le bonheur n’est pas dans la consommation.

- Nous refusons de nous soumettre au maître sournois mais bien réel qu’est le « système monétaire de Réserves Fractionnaires » ou, autrement dit, à la manipulation par la monnaie « dette » émise par les banques.

- Nous refusons de voter pour tous candidats aux élections nationales (législatives et présidentielles) qui n’aborderont pas le problème monétaire avec franchise et qui ne proposeront pas dans leur programme de nationaliser les banques afin que l’argent devienne la propriété des peuples et non pas d’une infime minorité cachée (Fed et groupe Bilderberg ).

- Nous refusons de nous faire manipuler par les dominants et de nous battre tous contre tous pour être des esclave-salariés.

- Nous en avons assez d’être considéré par l’oligarchie – banquiers, technocrates et politiques – comme du bétail et des abrutis, c’est pourquoi, à partir d’aujourd’hui, nous ne demandons plus, nous ne réclamons plus, nous ne crions plus, nous ne revendiquons plus, mais « nous EXIGEONS » !

- Nous EXIGEONS que la monnaie soit dorénavant émise par la nation et non plus par les banques privées.

- Nous EXIGEONS un dividende sur la richesse nationale – un dividende citoyen.

- Nous EXIGEONS que les transports en communs en agglomération soient gratuits pour tous.

- Nous EXIGEONS en impérieuse priorité un moratoire sur le commerce de l’armement.

- Nous EXIGEONS qu'il n'y ait plus de revendications de la colère le poing levé, mais que nous fassions « TOUS » la fête en clamant nos EXIGENCES, en riant, en dansant, en chantant avec nos casseroles, nos sifflets, nos ukulélés, nos guitares, nos flûtes et nos djembés, devant tous les palais présidentiels, les hauts commissariats de la planète ; et que nous refusions systématiquement de participer à tout conflit, à toute guerre conçue, développée, organisée, entretenue, imposée par nos politiques, nos banksters et leurs médias !

 

En totale priorité nous EXIGEONS que le travail (mot ayant pour origine torture) devienne partout et pour chaque intervenant une récréation, un plaisir, un moment privilégié et agréable pour tous, sans condition. Dans des environnements et des conditions valorisants de confort, de sécurité, sans rendements intempestifs, sans compétitions, sans pressions morales, physiques ou psychologiques. Et pourquoi ne pas remplacer définitivement ce mot travail, ne pas désormais effacer ce mot dégradant de notre vocabulaire à tout jamais en le remplaçant par « activité professionnelle ».

Dès aujourd’hui,

- Nous proposons de consommer moins et d’acheter localement des produits sains.

- Nous proposons de boycotter les produits des multinationales.

- Nous proposons d’arrêter d’emprunter aux banques et de retirer le maximum de notre argent de nos comptes afin de ne laisser que le minimum jusqu’à la réappropriation par l’État français de la capacité de contrôler à 100% l’émission monétaire sur le territoire national.

- Nous proposons de nous informer de la réalité et de la vérité sur notre société et de la faire connaître à nos amis et à notre entourage.

- Nous proposons de vivre autrement et de développer plus de liens avec nos voisins, nos collègues et nos concitoyens en général.

 

Par leur propagande « Les Nouveaux Chiens de garde » dictent le discours « crédible » et nous manipulent pour nous faire croire qu’il n’y a pas d’alternatives au capitalisme. […] Le temps du soulèvement des hommes résolus et pacifiques est arrivé. Ce n’est pas la révolution mais la Résolution Pacifique ! Nous y sommes presque, alors ne lâchons rien ! Français, informez-vous et levez-vous. Réveillez-vous et faites passez le message, nous sommes des millions !

 

La suite de ce Plaidoyer pour un nouveau projet socialiste (380 000 caractères soit l’équivalent d’un livre de poche de 200 pages environ à lire en ligne ou à télécharger au format pdf, avec + de 100 liens actifs) et toutes les publications de FC : http://bit.ly/YVleNd - http://fr.scribd.com/marc_jutier/documents 

 

Table des matières

Indignation

Convictions

Propositions

 Introduction

 Préambule au programme « Non-violence et force de la vérité »

 1 – Démocratie & institutions 

 2 – Monnaie & revenu universel

 3 – Santé & alimentation 

 4 – Éducation & recherche 

 5 – Nature & agriculture 

 6 – Énergie & transports

 7 – Production & consommation

 8 – Défense & affaires étrangères

Annexes

 1 – L’oligarchie occidentale et l’illusion démocratique

 2 – Le système monétaire actuel et la pétition « Pour que l'argent serve au lieu d’asservir »

 3 – Agriculture : états des lieux et associations

 4 – Le mouvement des Colibris et leur plan

 5 – Fraternité Citoyenne

 6 – Auteurs, ouvrages & textes à lire

 7 – Citations

 8 – Notes et autres annexes



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