jeudi 9 octobre 2014 - par Marc JUTIER

Indignation – Révolution pacifique – Changement de civilisation … et c’est pas triste !

Alors, qu’est-ce que l’on fait ? Parce qu’il paraît que la reprise pointe son nez ! Vont-ils réussir à faire repartir la croissance ? Ont-ils réussi à moraliser le capitalisme ? Excusez-moi d’en douter ! C’est la novlangue du libéralisme, c’est orwellien comme formule, moraliser le capitalisme, voyons donc ! C’est du même genre que la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage ou l’ignorance c’est la force ! Donc ne pas se poser de questions, continuer à penser que le capitalisme est là jusqu’à la fin des temps et surtout ne pas s’inquiéter des dégâts causés par un système inique, absurde et violent ou alors réinventer le monde pour demain. C’est à vous de choisir. Car ce que nous vivons, ce n’est pas une crise mais c’est la plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité ! Il est plus que temps de nous réveiller et de foutre un bon « coup de pied au cul » aux banksters, aux multinationales et aux psychopathes qui dirigent le monde ! Ces fous veulent nous amener à une confrontation planétaire juste pour ne pas perdre le pouvoir. 

« D'abord ils vous ignorent, puis ils se moquent de vous, puis ils vous combattent, puis vous gagnez. » M. K. GANDHI

 

L’indignation voire même une saine colère m’a envahi lorsque j’ai compris, au début des années 1990, le fonctionnement du système monétaire international. J’ai alors décidé de consacrer ma vie à la recherche de la vérité et de la partager avec mes concitoyens ; c’est ce que je fais par l’intermédiaire du net depuis 1999. Je suis choqué par la mentalité ou l’idéologie de l’oligarchie. Je crois que la seule solution est politique au sens noble du terme. L’indignation n’est pas suffisante, le combat politique s’impose, il s’agit de chasser du pouvoir cette oligarchie manipulatrice. Les solutions existent pour vivre sainement, paisiblement et confortablement dans notre pays une fois débarrassé de ce gouvernement de privilégiés qui ne défendent que leurs intérêts. Pour dire la vérité à mes concitoyens et révolté par la stupidité, l’absurdité et la violence de l’idéologie économique et politique dominante qui est partagé aussi bien par la droite que par le gouvernement social-libéral actuel, j’ai décidé d’agir, de me présenter aux élections présidentielles, d’être candidat aux primaires socialistes de 2016 et de 2021.

Cela dit, ne prenez pas ce texte pour « ma » profession de foi, car au delà de mon aventure personnelle qui peut très bien s'arrêter (défaut de parrainage, incapacité, découragement, maladie, …), ce texte pourrait tout aussi bien inspirer d'autres candidats potentiels à la magistrature suprême. L'essentiel c'est, bien évidemment, que les citoyens s'approprient cette réflexion que l'on peut avoir sur notre civilisation et que les propositions qui semblent les plus pertinentes et les plus bénéfiques pour la France et sa population soient appliquées afin de sortir de l'absurdité, de l'iniquité et de la violence de cette civilisation de la marchandise finissante.

On peut ergoter sur la date de naissance du capitalisme, personnellement, j’opte pour l’an 1492. Certains font remonter le capitalisme à la république de Venise, d’autres considèrent que sa véritable naissance coïncide avec les révolutions américaine et française ou encore avec le mouvement des enclosures à partir de la fin du 16e siècle. Quoi qu’il en soit, c’est clair que l’Angleterre du 18e était le pays phare du capitalisme naissant et que la création de la monnaie fiduciaire par les marchands d’or qui sont devenus banquiers est l’élément moteur du capitalisme. En clair, pas de capitalisme sans capital ! Evidemment, les laudateurs du capitalisme font remonter celui-ci avec la révolution néolithique. Pour eux, le capitalisme est un état de nature et tout s’explique par le darwinisme social.

Thomas Kuhn a beaucoup utilisé le mot de paradigme en référence à une théorie scientifique qui est une description du monde qui nous propose une structure conceptuelle pour décrire un ensemble de phénomènes. Un paradigme entre en crise lorsqu’une multitude de données empiriques, de faits concrets mettent à mal le cadre théorique global. Donc dans une situation de crise, une théorie alternative, une nouvelle vision du monde se présente forcément. Ce mot appliqué aux théories scientifique au 19e, s’est généralisé pour exprimer le substrat idéologique d’une civilisation. Une révolution paradigmatique institue une structure conceptuelle en complet désaccord avec l’ancien paradigme. Et comme en science, la vision du vivre ensemble, la vision du monde, oscille entre des périodes que l’on pourrait dire « normales » dominées par une théorie au sein de laquelle on cherche à résoudre tous les problèmes et des périodes « révolutionnaires » qui renouvellent le paradigme en réinterprétant tous les phénomènes dans un nouveau schéma conceptuel.

Historiquement, les révolutions paradigmatiques sont, pour ne citer que les plus importantes sur notre bout de planète appelé occident :

  • la fin de l’empire romain et l’émergence de la chrétienté comme religion d’état à la fin du 4e siècle ; (suivi d’une période sombre et de chaos : le haut Moyen Age)

  • la renaissance, la réforme protestante et son corollaire la rédemption par le travail ;

  • et la plus récente, les lumières du 18e et les révolutions américaine et française.

 

Je ne vais pas m’étendre sur l’histoire du capitalisme, d’autres le font déjà très bien, mais simplement sur l’histoire de sa fin. Je dirais que la crise des années 30 a été sa crise cardiaque, la guerre 39-45 son pontage coronarien qui lui a permis de lui donner un second souffle - il faut se souvenir tout de même que le capitalisme était considéré à l’époque par beaucoup comme mourant - et les 30 glorieuses, que René Dumont appelait les 30 désastreuses, comme son sursis avant la lente agonie dans laquelle nous vivons. Dans les années 80, à l’école d’ingénieur à Montréal où j’étais à l’époque, n’ai-je pas appris que grâce aux biotechnologies et aux NTIC, nous allions, très certainement, connaître la phase ascendante du 5e cycle de Kondratiev. Kondratiev est un économiste russe qui a été limogé par le pouvoir stalinien car il prétendait que le capitalisme renaît de ses cendres après une crise grave dans une périodicité de cycles longs de 50 à 60 ans liés aux différentes grandes innovations technologiques. Non, circulez il n’y a rien à voir ! Vous ne verrez jamais ce 5e cycle de kondratiev tant attendu !

Évidemment, une civilisation ne meurt pas du jour au lendemain. Alors, allons-nous vivre une lente agonie sur plusieurs décennies ? Personnellement, je ne crois pas. D’abord, parce que cette agonie est déjà commencée depuis le début des années 80 et ensuite parce qu’il suffit d’observer honnêtement les événements et l’évolution des mentalités pour constater que la mort clinique du capitalisme est imminente. Sincèrement, je crois que la chute de cette civilisation est pour bientôt. 2020 ? 2030 tout au plus ! Franchement, je n’arrive pas à me projeter dans 30 ans en train de regarder la publicité à la télé et le JT de 20h avec des bonimenteurs qui nous parlent de croissance obligatoire pour réduire le chômage et tout le bourrage de crâne qui va avec.

Avec la crise, je me réjouis de constater que les socio-économistes, Marx, Durkheim, Weber, Schumpeter, Mauss, Polanyi et Serge Latouche sont de retour car les économistes orthodoxes ou néo-classiques avec leurs équations se gonflent d’arrogance à vouloir nous démontrer que l’économie est une science avec ses lois – leurs lois – les règles du capitalisme. Pour plus d’information voir l’ouvrage de Serge Latouche : L’invention de l’économie. Pour résumer, tout est de la faute à Walras avec son modèle de l’équilibre général qui met l’économie en totale apesanteur sociale.

Pour changer de civilisation, le premier point essentiel c’est l’appropriation de la création monétaire par le peuple pour le peuple et gérée par ses élus et par l’État par un retour de la Banque de France et la nationalisation de toutes les banques. En clair : tous les intérêts doivent être payés à l’État. L’État souverain doit être le seul créateur de la monnaie fiduciaire et scripturale. Je précise que ces deux termes se confondent si l’État contrôle la création monétaire. D’autre part la fonction d’assurance ou mutualiste doit également être contrôlée par l’ensemble des citoyens et sortir de la sphère du profit. De même que tous les grands moyens de production et de transport qui doivent appartenir à l’ensemble de la collectivité par des processus de direction à inventer comme des directions collégiales issues à la fois d’usagers, d’employés et d’élus ou de représentants d’élus. Bref un nouveau contrat social, avec l’entrée de concepts comme la gratuité d’un certain nombre de services et même de biens, un service social à la carte, un revenu d’existence de la majorité à la mort, etc.

Mais certains ne sont pas d’accord, évidemment, ceux qui sont au pouvoir. C'est-à-dire les bilderbergers, les membres de la trilatérale, chez nous ceux qui se retrouvent un mercredi par mois place de la concorde au sein du saint du pouvoir financier, politique, économique, médiatique, intellectuel et syndical, dans une association qui s’appelle le Siècle et bien sûr les frères la gratouille (c’est Mitterrand qui les appelaient comme ça) des clubs G.O., G.L.N.F. et autre Grande Loge De France où l’on retrouve une bonne partie de la nomenklatura française. Et, évidemment, tous ces gens là, ils n’ont pas envie de changer le monde et on comprend pourquoi puisqu’ils sont au pouvoir ! Et ils font tout ce qu’ils peuvent pour nous convaincre que le monde a toujours été ainsi et qu’il sera toujours comme cela. Et la plupart des intellectuels et des journalistes sont là pour continuer à nous le faire croire ! De toute façon, une vision du monde tient parce que les dominants tiennent les dominés par un discours idéologique. Et lorsqu’on s’approche de la fin d’une société, ces dominants prétendent que ce n’est pas un discours idéologique et qu’il n’existe aucune autre vision du monde possible !

Mais les choses ne sont pas si simples ; évidemment il y a ceux qui sont tout en haut de la pyramide mais ensuite, il y a ceux qui sont juste en-dessous et puis ceux qui sont juste en- dessous de ceux qui sont juste en-dessous, etc. Et chacun se dit : j’ai un plus ou moins gros « bout de fromage » et de toute façon je ne vais pas changer le monde et puis après tout, après moi le déluge ! Ceux qui sont en haut sont probablement bien conscients de l’absurdité du système, certains y croient peut-être, mais j’en doute ou alors ils sont très bêtes ou totalement conditionnés. Et parfois ce ne sont pas ceux qui sortent des grandes écoles (ENA) qui sont le moins conditionnés !

Et plus on descend, moins les gens sont vraiment conscients, mais c’est surtout qu’ils ne veulent pas le voir. On appelle cela : la servitude volontaire. Et, il faut bien le dire, cette servitude est rassurante, pourquoi se poser des questions ? C’est fatigant de se poser des questions ! C’est tellement plus simple de s’avachir sur son canapé et de regarder des talk show et des reality-shows stupides. Posez-vous cette question : est-ce que ce que je fais dans ma vie professionnelle est véritablement bénéfique aux autres ? Ou est-ce que ce que je fais est une façon plus ou moins hypocrite de profiter de la seule mine inépuisable : la bêtise humaine ? Est-ce que je mangerais les fruits et les légumes de mon exploitation agricole saturés d’intrants, est-ce que j’achèterais les produits ou les services de l’entreprise pour laquelle je travaille, est-ce que j’ai besoin d’acheter tout ces produits qui me sont si gentiment proposés à la TV pour remplir mon vide intérieur ?

Alors, qu’est-ce que l’on fait ? Parce qu’il paraît que la reprise pointe son nez ! Vont-ils réussir à faire repartir la croissance ? Ont-ils réussi à moraliser le capitalisme ? Excusez-moi d’en douter ! C’est la novlangue du libéralisme, c’est orwellien comme formule, moraliser le capitalisme, voyons donc ! C’est du même genre que la guerre c’est la paix, la liberté c’est l’esclavage ou l’ignorance c’est la force ! Donc ne pas se poser de questions, continuer à penser que le capitalisme est là jusqu’à la fin des temps et surtout ne pas s’inquiéter des dégâts causés par un système inique, absurde et violent ou alors réinventer le monde pour demain. C’est à vous de choisir. Car ce que nous vivons, ce n’est pas une crise mais c’est la plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité ! Il est plus que temps de nous réveiller et de foutre un bon « coup de pied au cul » aux banksters, aux multinationales et aux psychopathes qui dirigent le monde ! Ces fous veulent nous amener à une confrontation planétaire juste pour ne pas perdre le pouvoir. Nous le savons, les médias nous ont menti sur les guerres de Syrie et de Libye et non seulement ils nous mentent, mais ils nous manipulent par leur propagande incessante sur la rigueur budgétaire, la crise financière, etc. Réveillons-nous ! Cette crise monétaire est virtuelle puisqu’elle est basée sur une monnaie créée ex-nihilo (à partir de rien) par les banksters qui contrôlent la Fed. Les gouvernements européens et américains sont soumis à ce pouvoir discret mais totalitaire : les banquiers qui contrôlent la Fed.

Tant que les citoyens n’auront pas compris (a) que les seules richesses qui existent sont l’énergie humaine (l’ingéniosité, le savoir-faire, le travail…), ses réalisations (immeubles, usines, machines, logiciels, oeuvres d'art, inventions, ...) et les richesses naturelles ; (b) que la monnaie est un instrument de manipulation au service d’une toute petite minorité sur l’ensemble de l’humanité, c’est l’instrument de management suprême ; (c) que les banquiers ont donc à leur disposition, depuis plus de trois siècles, un instrument : la monnaie bancaire ou fiduciaire ce qui leur donne tout pouvoir ; (d) que cette fausse monnaie : la monnaie fiduciaire est à l’origine du capitalisme et de la plupart de nos problèmes et (e) qu’une fois débarrassée de l’esclavage de cette monnaie dette et grâce à la prodigieuse efficacité de nos moyens de production, l’humanité pourra enfin accéder à un véritable âge de prospérité. Donc tant qu’une majorité de citoyens ne sera pas consciente de cela, alors les banquiers et leurs valets (la plupart des économistes, des journalistes et des politiques de la majorité et de l’opposition officielle) continueront à vous manipuler et à vous tondre comme des moutons !

Il faut savoir (1) que depuis le 15 août 1971, toute la monnaie en circulation sur la planète est de la monnaie de singe – la dernière monnaie gagée sur l'or était le dollar US à hauteur de 35 $/l'once ; (2) que les banquiers font de la fausse monnaie depuis toujours – c'est le système à réserves fractionnaires – et c'est l'escroquerie à la base du système capitaliste ; (3) que cette fausse monnaie a permis la prédominance quasi universelle de la société de la marchandise sur la planète ; (4) que depuis 1973 l'État français s'est interdit de faire marcher sa planche à billets et cette interdiction a été reprise par les articles 104 (Maastricht) et 123 (Lisbonne) ; (5) que la banque centrale américaine – la Fed – n'est ni fédéral ni public ! C'est un consortium de banques privées et (6) que pour se sortir de la « merde », il existe une solution : la réforme monétaire dite du 100% Money. C’est-à-dire une capacité d’émettre la totalité de sa monnaie sur son territoire par le représentant du peuple – l’État – pour le bénéfice de son peuple. En clair, la création monétaire est aujourd’hui une affaire privée, elle n’aurait jamais dû l’être, c’est la plus grande escroquerie de l’histoire de l’humanité et cette création monétaire ne peut être qu’une affaire publique.

Qui est propriétaire des médias classiques aux USA ? Qui est propriétaire du système de la Réserve Fédérale ? Qui détient les plus grandes parts dans l’industrie militaire ? À qui appartient le pétrole ? À qui appartient le dollar ? Lorsque l’on se rend compte qu’il s’agit de la même petite cabale de personnes dont Patrick Wood parlait il y a trois décennies dans son livre écrit en commun avec Anthony Sutton, "Trilaterals over Washington", vous avez votre réponse. Une guerre bénéficiera à tous les intérêts commerciaux mentionnés ci-dessus ainsi qu’à préserver le statut de domination du pétrodollar.

Les spéculateurs criminels et sans scrupule (les huit familles : Goldman Sachs, Rockefeller, Lehman et Kuhn Loeb de New York, les Rothschild d’Allemagne, de Paris et de Londres, les Warburg de Hambourg, les Lazard de Paris et les Israel Moses Seiff de Rome) ont infiltré la Fed (ils sont la Fed !), la City et la plupart des banques centrales européennes. Ils sont évidemment derrière les banques : Bank of America, JP Morgan, Citigroup, Wells Fargo, Goldman Sachs et Morgan Stanley. Ils sont prêts à tout, puisqu’ils ont essayé de tuer le président des USA : Andrew Jackson, ont fait tuer Abraham Lincoln et JF Kennedy, le secrétaire au trésor de Thomas Jefferson, parce qu’ils voulaient que les USA reprennent leur indépendance monétaire. Ils ont ruiné des millions d’Américains avec les Hedge-Funds, se sont emparé de la Banque d’Angleterre par la ruse. Ils se sont enrichis en prêtant aux États de l’argent à des taux usuraires pour financer les guerres de Sécession, napoléoniennes, la première guerre mondiale puis la seconde guerre. Ces huit familles ont même financé Hitler ! Ils ont également recyclé l’or volé des juifs assassinés pendant la Shoa (Chase). Ils n’hésitent pas à renverser des États. La banque Rothschild a renversé de Gaulle. Ils ont participé à la révolution en Tunisie. La banque centrale de Tunisie contrôlée par les Rothschild a remplacé la banque Zitouna de la famille Ben Ali. Ils sont aussi partie prenante dans la révolte égyptienne avec El Baradein qui préservera l’existence de la banque centrale d’Egypte, infiltrée par les Rothschild. Abdelhakim Belhadj, ancien dirigeant de la Jamahiriya groupe islamique (formé par l’OTAN) qui a contribué à renverser Mouammar Kadhafi et marionnette des Rothschild, a rencontré, en Turquie, les dirigeants de l’armée syrienne libre pour envoyer des troupes libyennes et ainsi alimenter l’insurrection contre Bachar al Assad. Ils ont profité des grandes crises ou en sont les responsables : crises 1920 (Morgan), 1929 (la Fed, c’est à dire les huit familles).

A la base du complot : enlever aux nations leur souveraineté monétaire, tel que Mayer Amschel Rothschild l’expliquait : « Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation, et je me moque de qui fait ses lois ». C’est ce qui se passa en 1913 avec la Réserve Fédérale des États-Unis. Ne pouvant plus battre monnaie, les États sont obligés d’emprunter à des banques privées judéo-anglo-américaines. Dirigés par des complices au service de ces banksters, les pays s’endettent trop, provoquant toutes les crises depuis le 19e siècle. Les États affaiblis par les crises, il est alors facile de remplacer les gouvernements incompétents ou complices par des représentants de ces banques et ainsi asservir les peuples par le paiement d’intérêts sur les intérêts, d’impôts exorbitants, de taxes, d’inflation comme en France, en Italie, en Grèce, en Espagne, au Portugal, en Tunisie, en faisant croire aux peuples qu’ils sont aussi responsables, car ils ont élu ces gouvernements incompétents et ou corrompus.

J'ai publié l'article "C’est la Crise finale !" dans la revue Nexus durant l'été 2010 que j'ai également publié le 21 février 2011 sur Agoravox.fr. Je commençais l’article en disant « qu’en dépit des propos rassurants des experts, le système financier planétaire touche à sa fin… Une seule solution pour les États : reprendre le pouvoir de la monnaie… ». En effet, je dénonce depuis plus de 20 ans l’escroquerie à la base du système capitaliste : le système monétaire de Réserves Fractionnaires que pratiquent les banques depuis plus de deux siècles. Avec ce système, la planche à billets a toujours été une affaire privée pour les particuliers et les entreprises, mais depuis 40 ans, depuis le 3 janvier 1973 pour la France pour être plus précis, l’État, sous pression des banquiers, s’est interdit à lui-même de créer la monnaie dont il a besoin. C’est évidemment une trahison des Messieurs Pompidou et Giscard et donc depuis le gouvernement se refuse à lui-même un privilège qu’il a accordé aux banques par la loi, il se fait le serviteur des banquiers et méprise le peuple. Pour qu’un gouvernement soit vraiment souverain, il faut qu’il reprenne son droit de créer un argent libre de dette.

Je finissais l’article en disant que la « crise économique et financière globale serait un bienfait pour l’humanité. D’abord, on arrêterait de travailler, consommer et polluer en toute inconscience, et ensuite, ce pourrait être l’occasion d’une émancipation extraordinaire. Concrètement, matériellement, rien ne serait perdu. Seule la possibilité de mobiliser l’énergie humaine, le pouvoir sur l’autre, est aboli. C’est une vraie révolution, une réelle abolition des privilèges. » Et que « les grands perdants seront les grands manipulateurs de finances. Pour 99 % de la population, cela ne sera pas bien grave. L’énergie de tout un chacun sera libérée du carcan, des chaînes de la finance internationale et de ses geôliers : les financiers. Certains pourraient se sentir un peu déboussolés et sans l’État et les processus démocratiques, les choses pourraient dégénérer. Mais restons calmes : la richesse, la vraie, notre énergie, n’aura pas disparu. Il n’y a pas eu de guerre en Europe depuis des dizaines d’années et grâce au travail et au génie humain nous avons des moyens de production d’une extraordinaire efficacité ; en fait, nous n’avons jamais été aussi riches. Le jour où les peuples réaliseront cela, nous pourrons enfin mettre en place une société de convivialité, de temps choisi, d’harmonie et de respect. »

Pour sortir de la crise monétaire absurde dans laquelle nous sommes englués, je propose les solutions du « 100 % money » et de l’assouplissement monétaire pour les peuples, c’est- à-dire, premièrement un contrôle de la totalité de la masse monétaire en circulation par l’État et deuxièmement un revenu d’existence pour tout un chacun. Et il est évident que ces réformes ne pourront se faire qu’au niveau de l’État français en commençant par la nationalisation de toutes les banques françaises sans indemnité pour les actionnaires bien évidemment. En effet, comment se mettre d’accord sur des réformes aussi importantes au niveau européen ?

Cette crise est là pour abattre les Nations et les démocraties. En confisquant la souveraineté des nations grâce à la dette de leur gouvernement avec la complicité des agences de notation, en détruisant les économies nationales en imposant aux Nations un libre échange débridé avec la complicité de l’OMC, du FMI, de la Banque Mondiale pour leur imposer un Nouvel Ordre Mondial et une dictature planétaire, basée sur des valeurs telles que l’argent à tout prix, le progrès à tout prix, la science sans conscience, la concurrence et la concentration exacerbées.

Le combat politique aujourd’hui est très simple : il s’agit de foutre un bon « coup de pied au cul » des banksters et il faudra le faire un jour ou l’autre, c’est incontournable.

Je suis donc candidat à l’élection présidentielle et ce n’est ni une plaisanterie ni une lubie. Aspirer à devenir le Président des Françaises et des Français, mes chers compatriotes, implique d'être porteur d'une vision pour la France, une vision animée par l'espoir d'un avenir meilleur pour toutes et tous au sein de la grande famille que nous formons. Je suis un citoyen ordinaire issu de la classe moyenne mais je suis néanmoins habité par la volonté de conduire un pays de 65 millions d’habitants et de 44 millions d’électeurs, une volonté que marque une détermination hors du commun.

La souveraineté du peuple s’exprime par le suffrage universel. Aujourd’hui, la démocratie est bafouée par une oligarchie détentrice des banques et des mass média. Il n’y a aucune chance, étant donné mon discours, que les média dominants me « délivrent un certificat de crédibilité ». Il est peut-être fou de vouloir défier ce système que d'aucuns condamnent comme corrompu mais qui impose de crise en crise sa loi d'airain. Je n'ai pourtant aucune gêne à persister et à signer devant vous mon solennel engagement. Je m'engage, en effet, à croiser le fer, peu importe que l'on m'ignore, que l'on me tourne en dérision, que finalement l'on vienne à me combattre, je m'engage à croiser le fer, disais-je donc, avec cette oligarchie qui ne croit qu'en une seule « démocratie », celle de la manipulation des moutons. Et vous ne voulez en aucun cas être traités comme des moutons.

Notre code électoral reste très imparfait, mais la politique de la cité, notre cité, notre bien commun, notre république, se décide grâce à l'universel suffrage des citoyens. Un suffrage à bulletin secret. Une banale citoyenne, un banal citoyen, égale une voix, et la voix de M. Rothschild ne vaut pas plus que la vôtre. Ce suffrage citoyen, qui présentement, est la clef de notre destin commun, crée un rapport de force que concrétisent partis et partisans. De plus la constitution de la 5e République donne beaucoup de pouvoir au Président de la République, donc si vous, mes chers concitoyens, vous aimez le programme dont je suis le porte- parole, si vous l'agréez parce qu'il vous touche en profondeur et répond à votre espérance, à votre exigence d'un avenir meilleur, merci de bien vouloir faire parti de mes partisans.

Je ne désire pas jouer les Cassandre mais il y aura un combat à l’intérieur du PS lors du prochain congrès, un combat qui déterminera si, oui ou non, se tiendra en 2016 une primaire pour les élections présidentielles de l'année suivante. Je veux pourtant vous faire comprendre que, plus par clientélisme que par conviction, les partisans de François Hollande (les hollandais) au service de l’oligarchie, vont mettre toutes leurs forces dans la balance pour barrer la route afin qu’il n’y ait pas de primaire en 2016. Puis-je vous rappeler que pour voter au congrès PS il faut être encarté depuis plus de 6 mois et que pour voter aux primaires citoyennes il faut juste être inscrit sur les listes électorales !

Nous sommes des centaines de milliers de citoyens conscients du mensonge et de la duplicité des classes dirigeantes, soyons des millions demain. Ce n’est pas la politique qui est sale, ce sont certains politiques. Car s’il est vrai que parfois la politique est sale, il faut rentrer dans la politique et la nettoyer ! Et donc la meilleure façon de faire c’est de s’engager mais de s’engager en soutenant ces valeurs humaines de l’honnêteté, de l’engagement, de la transparence. Et puis si c’est sale, c’est à nous de faire en sorte qu’elle se nettoie et donc ça dépend de nous et ce n’est pas une chose à éviter ! Alors qu’est ce qui nous empêche de faire de la politique pour chasser les mauvais politiques du pouvoir ? Ne serait-il pas plus efficace de joindre nos enthousiasmes à changer le monde plutôt que de le faire chacun dans notre coin ? Je ne suis qu’un porte-drapeau et j’ai besoin de tous les citoyens de bonne volonté.

Je suis ingénieur, auteur, conférencier et le mandataire de la Motion 4 pour le département de la Dordogne (1er signataire : Stéphane Hessel). Lors du dernier congrès du PS qui s’est déroulé fin octobre 2012 à Toulouse, cette motion a recueilli plus de 10 000 suffrages soit 12% des votes exprimés des membres du PS.

 

Ma candidature à la présidence de la république n’est pas une nouveauté. J’ai annoncé mon intention de me présenter à l’élection présidentielle le 1er janvier 2000. Je l’avais fait à l’époque par un communiqué de presse. J’avais obtenu, durant la pré-campagne de 2002, quelques articles de presse ainsi que deux passages à la télévision (France 2 et Canal +). Faute d’avoir rassemblé les 500 parrainages, je n’ai pas pu me présenter officiellement. Je n’ai pas participé à la campagne de 2007. Pour 2012, j’ai d’abord voulu participer à la primaire d’Europe écologie – les Verts. J’ai finalement renoncé parce que je ne voulais pas signer un engagement de la direction qui m'engageait à soutenir le gagnant des sondages de l'époque : N. Hulot, et que j’ai estimé que c'était beaucoup d'énergie pour peu de résultats. Je suis fondamentalement socialiste ; j’ai alors décidé, dés qu’il est apparu que M. Strauss-Kahn était disqualifié, de prendre ma carte au Parti Socialiste et de soutenir François Hollande. Lors de l’Université d’été de 2011 du PS, j’ai donné en main propre au favori de la course à la présidentielle mon ouvrage – Nouvelle Civilisation 2012 – en faisant le souhait que les quelques bonnes idées pour une meilleure gestion de la cité exposé dans cet ouvrage puissent inspirer le futur président. Mais M. François Hollande est enfermé dans un discours technocratique et libéral et il est, jusqu’à preuve du contraire, au service du Nouvel Ordre Mondial voulu par l’oligarchie Occidentale.

Conscient qu’à moins d’une révolution violente, ce qui n’est évidemment et absolument pas souhaitable, un changement radical ne peut se faire que par les urnes ; que la constitution de la 5e République étant ce qu’elle est (l’importance prédominante du président de la république et de l’exécutif) ; que pour qu’un candidat à l’élection présidentielle ait une chance de gagner il doit être issu d’un grand parti ; que le choix entre les deux grands partis s’impose de lui même en ce qui me concerne (quoique je revendique un certain gaullisme, de gauche évidemment ! Mais l’UMP est-il gaulliste ?) ; j’ai décidé d’être candidat à la prochaine primaire socialiste. Je suis né à Paris le 11 août 1962, issu de la classe moyenne – mon père était chercheur à l’INSERM, mon grand-père instituteur dans l’Allier – je suis québécois par ma mère et ingénieur de l’école polytechnique de Montréal. Aujourd’hui je vis avec Vanessa et nos deux filles dans une maison que j’ai dessinée et construite de mes mains.

Nous sommes gavés de marchandises, nous n'en pouvons plus, notre planète n'en peut plus. Que faire, sinon prendre le mal par la racine. Nous sommes des millions sur cette planète, en particulier en Occident, à avoir compris la violence et l'absurdité du systême capitalisme fondé sur une prétendue rareté de la marchandise liée à une consommation effrénée, les deux savamment entretenues par ceux qui détiennent le moyen d'échange (la monnaie). Le profit des 1 % les plus riches compte plus que la survie des 99 %. Stoppons la civilisation de la marchandise.

Alors voici une stratégie efficace : achetons ce qui nous est utile et nous fait plaisir mais ne nous rend pas heureux ! Alors autant le laisser au magasin !! Pour ce qui nous est utile, c'est à voir si cela l'est vraiment. Dans le magasin et devant chaque objet convoité, posons-nous les questions suivantes : en ai-je vraiment besoin, vais-je le garder, ne vais-je pas le regretter, ne puis-je l'emprunter à quelqu'un, ne puis-je faire autrement ? Et surtout, renonçons au crédit ! Et finalement si nous n'achetions que l'indispensable ? Sachons libérer nos envies des publicités pernicieuses ! Nous verrons alors les marchands du temple se ronger les ongles, bientôt suivis par les « économistes », les politiciens et les banquiers. Au lieu de rivaliser, nous recommencerons alors à rire et à fraterniser.

Depuis la crise de 2008, le mouvement Occupy Wall Street et celui des Indignés démontrent que des millions de citoyens ont pris conscience que le capitalisme ça suffit ! – la production-consommation, autrement dit le boulot-métro-dodo tant décrié en mai 68, n’est en aucune manière la finalité de la vie. « We are the 99% » à penser que la finalité de l’humanité n’est pas de produire, de consommer et de comparer les prix dans une économie de marché mondialisée. Il va nous falloir choisir entre la survie d’un système absurde et violent qui fait du profit sa seule finalité et la vie de notre humanité sur la seule planète dont nous disposons. A quoi bon assurer la survie d’un système pour le bénéfice de 0,01% de la population au détriment de la vie des peuples, les 99% ? D’autant que le productivisme de tous et la ripaille de la minorité conduisent l’ensemble de l’humanité à une catastrophe dont nous commençons à entrevoir l’ampleur.

Nous disposons aujourd’hui de techniques qu’aucun de nos ancêtres n’auraient osé rêver, pourtant nous détruisons notre patrimoine naturel. « Liberté, Egalité et Fraternité », inscrits au fronton de nos mairies nous transmettent l’héritage des révolutions de 1789, de 1848 et de 1871, jusqu’aux luttes sociales du 20e siècle, concrétisées par le Conseil National de la Résistance – parmi les mesures appliquées à la Libération, citons la nationalisation de l'énergie, des assurances et des banques, ainsi que l'instauration des services publics – sont notre fierté de français-e, d’hommes et de femmes libres que nous pouvons transmettre au delà de nos frontières.

Nous considérons que la seule politique digne à mener est la lutte contre le pouvoir financier, que le reste n’est que de la poudre aux yeux et que les hommes politiques qui ne remettent pas fondamentalement en cause ce pouvoir occulte, sont soit achetés, soit menacés, soit idiots. Refusons le pouvoir mafieux des banksters, refusons ces hommes politiques qui s’y soumettent, nos débats riches de nos différences seront nos armes contre cette oligarchie transnationale qui veut imposer l’idée d’une dictature financière mondialisée. La non-violence, la vérité, l’imagination nous libèrera de l’esclavage des maîtres de la finance. Notre conscience de citoyens, doublée de notre créativité, est notre véritable richesse.

Nous refusons de travailler dans toute entreprise néfaste car c'est une atteinte à l’humanité. Valider une entreprise sur la seule satisfaction des profits envers ses propriétaires au lieu de valider son utilité sociale pour tous est un déni de ce qu’est l’entreprise : une action collective de production bénéfique à l'ensemble de la population. Nous refusons d’acheter et d'être berné par une presse aux ordres du pouvoir financier, c'est une atteinte à notre intelligence. Nous refusons d’alimenter les profits du marketing décorés de mensonges.

Nous refusons tout discours médiatique qui affirme une nécessité de l’austérité et de la croissance pour sortir d’une crise justifiée que par l’excès des profits et des disparités sociales. Nous rejetons le bonheur artificiel vendu par la télévision – le bonheur n’est pas dans la consommation, il ne peut être ni artificiel ni vendu, il est dans la joie de vivre dans un monde serein et beau. Nous refusons de nous soumettre au maître sournois mais bien réel qu’est le « système monétaire de Réserves Fractionnaires » ou, autrement dit, à la manipulation par la monnaie « dette » émise par les banques. Nous refusons de voter pour tout candidat aux élections nationales – législatives et présidentielles – qui n’aborderait pas le problème monétaire avec franchise et qui ne proposerait pas dans son programme de nationaliser les banques afin que l’argent devienne la propriété des peuples et non pas d’une infime minorité cachée (FEDgroupe Bilderberg). Arrêtons d’emprunter aux banques, aidons nous les uns les autres et retirons le maximum de nos comptes jusqu’à la réappropriation par l’État français de la capacité de contrôler à 100% l’émission monétaire sur le territoire national. Nous refusons de servir cette oligarchie dans la soumission à un salariat et de nous battre tous contre tous pour être des esclaves-salariés.

Nous en avons assez d’être considérés par l’oligarchie – banquiers, technocrates et politiques – comme du bétail et des abrutis, c’est pourquoi, à partir d’aujourd’hui, nous ne demandons plus, nous ne réclamons plus, nous ne crions plus, nous ne revendiquons plus, mais « nous EXIGEONS » ! Nous EXIGEONS que la monnaie soit dorénavant émise par la nation et non plus par les banques privées. Nous EXIGEONS un dividende sur la richesse nationale – un dividende citoyen. Nous EXIGEONS que les transports en communs en agglomération soient gratuits. Nous EXIGEONS une réhabilitation de tous les services publics livrés à la prédation financière. Nous EXIGEONS en impérieuse priorité un moratoire sur le commerce de l’armement. Nous EXIGEONS qu'il n'y ait plus de revendication de la colère le poing levé, mais que nous fassions « TOUS » la fête en clamant nos EXIGENCES en riant, en dansant et en chantant devant tous les palais présidentiels et les hauts commissariats de la planète ; et que nous refusons systématiquement de participer à tout conflit, à toute guerre conçue, développée, organisée, entretenue, imposée par nos politiques, nos banksters et leurs médias !

En totale priorité nous EXIGEONS que le travail – mot ayant pour origine torture – devienne partout et pour chaque intervenant une récréation, un plaisir, un moment privilégié et agréable pour tous, sans condition. Dans des environnements et des conditions valorisants de confort, de sécurité, sans rendement intempestif, sans compétition, sans pression morale, physique ou psychologique. Nos métiers doivent être une richesse, une source d'épanouissement professionnel et non un « job » pour survivre. Les métiers les plus durs doivent bénéficier de la meilleure reconnaissance financière. Il ne doit y avoir aucune pression sur nos métiers que la recherche de l’utilité sociale et chacun doit pouvoir apprendre tout au long de sa vie sans condition. Et pourquoi ne pas remplacer définitivement ce mot travail, ne pas désormais effacer ce mot dégradant de notre vocabulaire à tout jamais en le remplaçant par « activité professionnelle ».

L’heure n’est plus à la démonstration que l’idéologie dominante, le néolibéralisme, le capitalisme, est un système fondamentalement nocif pour l’humanité et notre environnement. Le temps du soulèvement des hommes résolus et pacifiques est arrivé. Nous y sommes presque, alors ne lâchons rien ! Français-e, informez-vous, réveillez-vous et faites passer le message, nous sommes des millions ! Les puissants sont apeurés et ils ne réussissent à se maintenir au pouvoir uniquement parce que nous sommes à genoux. Alors, levons-nous avec un seul « mot d'ordre » : Grève des marchandises !

Consommons moins et que des produits sains et fabriqués sainement. Boycottons les produits des multinationales. Informons-nous de la réalité et de la vérité sur notre société et faisons le savoir à nos amis et à notre entourage. Nous proposons de vivre autrement et de développer plus de liens avec nos voisins, nos collègues et nos concitoyens. Par leur propagande « Les Nouveaux Chiens de garde » s’efforcent de nous inculquer que le monde déteste le changement, c'est pourtant la seule chose qui lui a permis de progresser ! Ils dictent le discours « crédible » et nous manipulent pour nous faire croire qu’il n’y a pas d’alternative au capitalisme. Heureusement le Net est une bonne alternative à l’ostracisme que pratiquent les médias dominants envers tous les discours subversifs. Le point de basculement est à environ 10% d’une population donnée, donc si 10% de la population s’accrochait à une idée ancrée, cette idée serait reprise par la majorité de ladite population. Partout sur Terre des millions d’humains font la « révolution » pour préparer le monde de demain. Ce nouveau monde sera basé sur la vérité et la non-violence. La lutte politique de Gandhi est l’exemple par excellence comme quoi la non-violence active est la forme la plus subversive et la plus efficace de contestation et de transformation. Non-violence & Force de la vérité – Ahimsa et Satyagraha – sont les maîtres mots du combat politique de Gandhi et à plus ou moins long terme c’est une stratégie gagnante. La non-participation à la société de consommation – une limitation au nécessaire – et le refus de tout travail néfaste sont les deux jambes pour aller vers une nouvelle civilisation. Le monde change, informez-vous !

 

J'étais à la réunion du courant « Un Monde d'Avance - Motion C du congrès de Reims du PS en 2008 » à Vieux-Boucau et ce fut l'occasion de revoir Pierre Laurent dimanche 5 octobre 2014 afin de remettre officiellement au secrétaire national du PCF notre Plaidoyer au nom des 2.970 membres de Fraternité Citoyenne, des 1.206 signataires de la pétition « Pour que l'argent serve au lieu d’asservir : http://chn.ge/MMb6En » et des 16.000 personnes qui ont apprécié l'article « Crise finale du capitalisme ou 3e Guerre Mondiale ? : http://bit.ly/10hQCJg (63.000 vues) ». Je lui ai fortement recommandé de lire la section 2 – Monnaie & revenu universel. Il m'a promis de le lire et en particulier cette section.

Le journaliste de Médiapart qui animait la plénière de samedi a posé la question suivante aux parlementaires « frondeurs » : mais pourquoi perdre tous ces week-end à se réunir si vous êtes d'accord sur les points essentiels d'un programme alternatif à la politique menée par le gouvernement Hollande-Valls ? Je réponds à ce journaliste qu'en ce qui concerne le programme que nous devons présenter, l'invective contre la politique absurde et inefficace du social-libéralisme ni même la proposition d'une politique économique néo-keynésienne ou encore la promesse d'une 6e République ne suffiront pour regagner la confiance des français. Il faudra arriver avec une idée forte et nouvelle, une idée qui brise véritablement le pouvoir de la finance, la réforme monétaire que nous proposons : le 100 % Money – Système monétaire à réserves totales (SMART) – dans le Plaidoyer pour un nouveau projet socialiste (Non-violence & force de la vérité).

Comme je l'ai signalé dans la Lettre d'info de FC du 26/09/14, nous ne pourrons pas éternellement éviter un débat sur une réforme monétaire. Cela fait trop longtemps qu'une minorité qui se croit « éclairée » rançonne les entreprises, les particuliers et depuis 1973 l’État français (loi n°73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France). La création monétaire doit être un pouvoir régalien, c'est le sens de la Contribution pour « Les États généraux des socialistes » publiée le 24/09 : http://www.etats-generaux-des-socialistes.fr/questions/voir/id/29#713 et je me réjouie de constater que plusieurs contributions vont dans ce sens. En réalité notre pays n'a jamais été aussi riche. Mise en application, nos emplois, notre modèle de société, notre environnement social et naturel, toute l’humanité, seront débarrassés de la crise. Mais cela va à l’encontre des tenants du capitalisme financiarisé qui nous gouvernent.

C'est bien là tout le sens de mon engagement aux primaires citoyennes de 2016 : être le porte-parole de cette réforme monétaire. Outre le fait que les français sont fatigués de voir toujours les mêmes têtes, ils sont également fatigués d'entendre toujours les mêmes discours ! Maintenant, posons-nous ces questions : sommes-nous capables d'être véritablement « adultes » dans nos choix politique ? Est-ce aux médias ou aux citoyens de choisir les élus de notre pays ? Autrement dit, sommes-nous capables de choisir par nous-mêmes, sans l'influence des médias ? Lire : « L’effrayante corrélation entre temps de parole médiatique et résultats aux élections  ».

 

Et si vous ne faites rien pour aider un citoyen ordinaire qui compte bien défendre le peuple contre les banques, alors ne vous plaignez plus d'être dans une ploutocratie ! Merci de faire connaître ce lien : http://on.fb.me/1rq4Syl ou simplement cet article !

 

Retrouvez le Plaidoyer pour un nouveau projet socialiste (Non-violence & force de la vérité) par les liens ci-dessous :

Version pour ordinateur : bit.ly/H1eUB6 avec liens actifs

Version pour iPhone : http://fr.calameo.com/read/003751868e3057b10d1e1 (liens actifs)

Version pour tablette : http://fr.calameo.com/read/003750919968bb166f199 (liens actifs)

Page d'accès vers 1/ la version pour impression sur 2 colonnes, 2/ la version pour ordi, 3/ la version abrégée et 4/ la version intégrale : http://fr.scribd.com/marc_jutier

Et ici pour les amendements sur la version intégrale en 11 sections : http://fraternitecitoyenne.blog4ever.com/ + une lettre hebdomadaire livrée le vendredi à midi.

 

Amitiés écologistes & socialistes,

Marc Jutier - facebook.com/marc.jutier - twitter.com/FCitoyenne

Membre du PS et mandataire de la Motion 4 pour la Dordogne



8 réactions


  • lloreen 9 octobre 2014 21:44

    "  Outre le fait que les français sont fatigués de voir toujours les mêmes têtes, ils sont également fatigués d’entendre toujours les mêmes discours ! Maintenant, posons-nous ces questions : sommes-nous capables d’être véritablement « adultes » dans nos choix politique ? Est-ce aux médias ou aux citoyens de choisir les élus de notre pays ? Autrement dit, sommes-nous capables de choisir par nous-mêmes, sans l’influence des médias ? Lire : « L’effrayante corrélation entre temps de parole médiatique et résultats aux élections  ».

    C ’est un bon questionnement.Surtout lorsque l’ on voit que les bulletins de vote qui ne sont pas conformes au desiderata des gouverne-menteurs atterrissent à la poubelle...

    Vidéo : Après le referendum écossais, un homme trouve des bulletins YES (en faveur de l’ indépendance de l’ Ecosse) dans un sachet en plastique...

    http://www.youtube.com/watch?v=kB50VEsyqEg

    Rappelons-nous l’ histoire du referendum français sur l’ adoption du traité de Lisbonne...



    • Triboulet 10 octobre 2014 13:21

      sommes-nous capables d’être véritablement « adultes » dans nos choix politique ? Est-ce aux médias ou aux citoyens de choisir les élus de notre pays ?"

      Autrement dit, sommes-nous capables de choisir par nous-mêmes, sans l’influence des médias ? 

      Les médias sont faits pour communiquer, voilà ce qui arrive quand on inverse le rôle des fins et des moyens, des causes et des effets, des concepts et des observations réels. Platon est encore bel et bien là ! Les idées...



  • lsga lsga 10 octobre 2014 12:37

    Pas mal. J’ai lu en diagonal, mais je suis à peu prêt d’accord sur le fond. 


    Quelques remarques :

    1. Il faudrait relier la notion de Révolution du paradigme de Kuhn avec la notion de transformation de la structure économique chez Schumpeter, c’est à dire les transformations de ce que Marx nomme mode de production. Il faut lier les concepts pour lier les auteurs, il ne suffit pas de poser leurs noms côte à côte. 

    2. Parlez de Ricardo ! totalement absent de l’article, lui qui est le premier des vrais « socio-économistes » qui fondera la valeur sur le travail (que Marx corrigera). Implique de parler de la « Labour Theory of Value », et donc de la « labour theory of property » de John Lock (père du Libéralisme économique).

    3. Retravaillez votre connaissance Historique des révolutions, et donc relisez un peu sérieusement Marx. Là, on sent bien qu’on a affaire à quelqu’un qui ne maîtrise pas les fondamentaux de la pensée révolutionnaire (Marx, Lénine, Trotsky, Kausky, Rosa Luxembourg, Rubel etc.). Je suis d’accord qu’il a existé des révolutions de « paradigme » qui ont put être purement pacifiste. Toutefois, vos exemples sont choisis à la va vite. La « Renaissance » s’étale sur des siècles, ce n’est pas une Révolution, mais une transformation. Une des révolutions qui vont produire la Renaissance, c’est l’imprimerie de Gutenberg.

    Gutenberg : Révolution Scientifique (cf : Kuhn en parle dans La Structure des Révolutions scientifiques), transformation du mode de Production (Marx parle de Gutenberg, il faut trouver la référence), destruction créatrice (Schumpeter : des emplois de copistes manuels détruit, mais naissance du business de l’édition et du roman)

    Kuhn, comme Marx, est « matérialiste », au moins dans le sens où Kuhn pour rédiger son Histoire des Sciences se base avant tout sur des révolutions matérielles de l’appareil de production scientifique (organisation des universités, des laboratoires de recherche, méthode de diffusion, etc. ).

    Faites de même. Soyez matérialiste, autrement, votre pensée sera petite bourgeoisie, idéaliste, et donc, au même titre que les pseudo-sciences financières, détachée de la réalité économique matérielle. 

    Tant qu’au fait que la Révolution doit être pacifiste, c’est en effet un devoir d’essayer. Les Révolutions violentes ont historiquement toutes finies par devenir Réactionnaire. Le culte de la Révolution Violente chez les auteurs Révolutionnaires du 19ème et 20ème est un reste de romantisme à éradiquer. On ne doit pas partir à la Révolution la fleur au fusil, car c’est la fleur au fusil qu’on finit par déléguer tous ses pouvoirs et responsabilités à une pyramide hiérarchique instituée, c’est à dire qu’on cède aux forces réactionnaires. 


    • Julien30 Julien30 10 octobre 2014 15:49

      Ouah qu’est-ce que vous êtes érudit professeur ! Bon alors, la note, tu lui mets combien sur son bulletin de notes ?


    • lsga lsga 15 octobre 2014 13:24

      un 14/20, avec « peu mieux faire » 


    • Marc JUTIER Marc JUTIER 13 octobre 2014 09:53

      Soyons concret !

      D’abord nous sommes en 5e République et pour changer les choses, à moins d’une révolution, il faut élire un président qui a la volonté de vraiment changer les choses et à condition qu’il y ait 289 députés ou plus qui le veulent également. C’est la première chose.

      Deuxièmement, il y a 4 personnes susceptibles de gagner les élections présidentielles en 2017. 1/ le favori : le gagnant de la primaire UMP, probablement Juppé. 2/ Marine Le Pen. 3/ le gagnant de la primaire PS. 4/ le gagnant de la primaire du Front de Gauche / 6e République (probablement Mélenchon). En homme réaliste, j’ai choisi par conviction et parce que c’est la voie la plus démocratique : la primaire PS. Le reste est de la littérature.

      Maintenant, en ce qui concerne le 6e République, le sujet est largement abordé dans la section du 1 du Plaidoyer :

      1 – Démocratie & institutions

      Mettre l’économique au service du politique et le politique au service de la sagesse. Il est, au sein de toute société, une juste hiérarchie des pouvoirs : la sagesse montre des objectifs et inspire, le pouvoir politique met en oeuvre ce qui est reconnu comme juste, et le pouvoir marchand et industriel satisfait les besoins matériels dans le cadre tracé par le pouvoir politique. La démission du pouvoir politique devant le pouvoir financier a conduit à cette perversion où la consommation devient une fin en soi, et est perçue comme la source de tout bonheur. Une véritable démocratie garantit que les décisions politiques soient toujours conformes à l’intérêt général, aux équilibres écologiques et soient l’émanation d’une vraie volonté populaire, élaborée à travers de nombreux, intenses et authentiques débats entre les membres de la société.

      Processus d’élaboration d’une VIe République. Un processus d’élaboration d’une VIe République sera engagé pour nous doter d’une vraie constitution, au service de l’intérêt général. Proposer une VIe république, c’est reconstruire l’édifice de la Ve dans une période sans urgence afin de l’adapter aux enjeux présents tout en gardant ce qui fait sa force, la stabilité politique qu’elle implique. Faire réécrire notre constitution par une assemblée constituante populaire, tirée au sort (parmi les citoyens qui en feront la demande) et dont les membres seront inéligibles aux mandats qu’ils définiront. Inscrire dans cette constitution les principes permettant aux citoyens les plus actifs d’engager et de garantir une transition écologique, sociale, économique, au service de l’intérêt général, respectant l’équité entre tous et les équilibres naturels. Faire en sorte que les règles du pouvoir ne soient pas écrites par les hommes ou femmes au pouvoir. Pour nous, l’État doit représenter l’ensemble des outils dont se dote la communauté des citoyens dans un objectif de bien-être commun. Au-delà même des fonctions dites « régaliennes », et qui sont liées au maintien de l’ordre (police, armée, justice et trésor public pour financer le tout), c’est l’ensemble des fonctions publiques qui devront être réévaluées, dans un triple objectif de subsidiarité, de solidarité, de lutte contre les phénomènes de technostructure et de politiques publiques tendant vers la préservation de notre environnement. En ce sens, l’État ne doit pas être neutre, mais un acteur essentiel d’une politique d’équilibre entre les exigences démocratiques, sociales et environnementales. C’est à partir de ces principes que doivent être réformées les institutions de l’État. Ce projet de constitution sera soumis à référendum.

      Lire la suite dans le texte disponible sur la toile.


  • Ruoma Ruoma 13 octobre 2014 12:41

    Voilà un beau pavé, merci à l’auteur !
    Tout le monde est à peu près d’accord là dessus : les causes, elles, sont maintenant bien connues...
    Par contre, la solution, ce serait : soutenez-moi à l’élection présidentielle pour que je devienne président de la république, avec un programme socialiste de lutte contre la finance, les cartels, la corruption, les médias, etc...
    C’est oublier un peu vite que le président de la république n’a pratiquement plus aucun pouvoir.
    Tout se décide à Bruxelles et en conformité avec les traités en vigueur (merci Sarko).
    Le problème N’EST PAS de faire une 6ème république, d’élire un président socialiste, de dénoncer la finance et les banques.
    Le problème, c’est d’obtenir que la France restaure sa souveraineté, que l’État retrouve son autonomie, D’ABORD. Et de décider du programme de reconstruction, ensuite.
    Et la seule et unique façon LÉGALE pour l’État de reprendre les commandes, c’est de demander la sortie de la France de « l’Union » €uropéenne en application de l’article 50 du TUE.
    C’est également la seule et unique façon d’abandonner l’euro, pour pouvoir rétablir sa propre monnaie.
    Et c’est la condition préalable pour pouvoir quitter l’OTAN, pour retrouver son indépendance et cesser de participer aux guerres des autres.
    Pour l’espace Schengen, je suppose que le processus est le même. On ne peut le quitter qu’en n’étant plus membre de l’UE.
    Cet étape est incontournable et le préalable à n’importe quelle hypothèse de changement.
    Il est donc essentiel de se mettre d’accord et se rassembler dans cet objectif.
    ET IL Y A URGENCE !!
    Le seul parti politique qui le propose est l’UPR.
    Les autres partis se limitent aux dénonciations indignées et aux promesses. Ils surfent sur la colère, l’indignation et l’exaspération justifiées de la population. Ils cherchent avant tout des voix et des postes. C’est le fonctionnement type des professionnels de la politique, de ceux qui passent dans les médias...
    Tout le reste n’est que bavardage stérile.


    • Marc JUTIER Marc JUTIER 13 octobre 2014 16:32

      Tu as lu l’article au complet et c’est déjà pas mal ! Mais tu n’as pas encore lu le programme ! Je propose également une sortie de l’euro et de l’OTAN ... smiley 

      Pour la sortie de l’UE ... je me demande si c’est vraiment impossible de quitter l’Euro sans quitter UE ? Je connais, évidemment, l’article 50, mais pourquoi existent-ils des pays membres de l’UE qui ne sont pas dans la zone Euro ?

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