samedi 20 décembre 2014 - par Papybom

Intelligence de la tolérance

Vous avez certainement déjà entendu l'expression « À Rome, fais comme les Romains » que l'on attribue à Ambroise de Milan au IVe siècle. Bien connue depuis plus de 1600 ans, cette expression signifie qu'il faut obéir aux règles du pays dans lequel on se trouve.

Bien avant le Pape François, j’ai visité La Mosquée bleue ou Sultanahmet Camii qui est une des mosquées historiques d'Istanbul, la plus grande ville de Turquie. Pour cette visite, prévoir vêtements longs sur les jambes pour les hommes et les femmes –Attention pas de shorts et d'épaules dénudées (châles fournis), les chaussures sont à retirer.

 

Je me souviens de la polémique lors de l'interview du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, au journal de 20 heures de TF1,

 

Laurence Ferrari portant le voile. La journaliste s'était parée du traditionnel foulard, qui reste strictement obligatoire dans l'espace public en Iran et ce, même si la femme qui le porte est occidentale. La journaliste a simplement déclaré : "Je ne me suis pas posée la question de savoir si cela m'était agréable ou désagréable. Je respecte les règles des pays où je me rends". 

 

La France ne fait pas la différence entre un musulman et un islamiste. Pourtant, il est facile avec les moyens d’information modernes, de faire cette différence.

 

Un musulman est un fidèle de l'islam. L'islam est une religion monothéiste fondée

par Mahomet au début du VIIe siècle. Son fondement est le Coran, livre saint et parole de Dieu révélée à Mahomet, et la Sunna, enseignement et vie du prophète. Les musulmans se répartissent en deux courants principaux : le sunnisme (84%) et le chiisme (15%).

 

 L'islamisme est un mouvement regroupant les courants les plus radicaux de l'islam. Ces courants veulent faire de l'islam une idéologie politique qui passe par l'application rigoureuse de la charia (loi islamique fondée sur les préceptes du Coran) et la création d'États islamiques. Le terme est réapparu en France à la fin des années 1970.

 

Le musulman a comprit le principe : « Si tu t'installes à un endroit, intègre-toi aux valeurs locales et tu seras le bienvenu chez eux ». Garde la religion en toi et chez toi. C’est par exemple le cas de Zinédine Zidane .En arabe, Zinédine signifie « beauté de la religion ». À propos de sa religion, Zidane se décrit comme un « musulman non-pratiquant . Mais...C’est son problème.

 

Le salafisme est un mouvement sunnite (de "sunna", "pratiques du prophète").Aujourd'hui, les salafistes les prennent pour exemple pour revendiquer un retour à l'Islam des origines, le plus "pur", selon eux.

 

On compte environ 12 000 salafistes français. Comme les salafistes arabes, ils suivent les préceptes des théologiens d'Arabie saoudite, portent la barbe et la djellaba du prophète Mahomet pour les hommes, et le niqab (voile intégral) pour les femmes.

 

La situation de cet extrémisme islamiste salafistes en France étant réel et menaçant, il n’en demeure pas moins, et ce sans étonnement aucun, qu’il est organisé et étendu comme une pieuvre. 

 

Les politiciens ne parlent jamais de l’Islam radical, ou le « Péril Vert », certainement

pour des raisons économiques. 

 

Le Qatar est un pays producteur de pétrole. Il est aussi le troisième producteur de gaz naturel du monde après l'Iran et la Russie, et est devenu le premier exportateur de gaz naturel liquéfié. Le gouvernement qatarien garde un certain nombre de restrictions sur la liberté d'expression et les mouvements pour l'égalité.

Une certaine liberté de culte est admise en faveur des travailleurs étrangers et des touristes, à condition que la pratique de leur religion reste discrète et s'abstienne de tout signe extérieur lié à cette religion. Pourquoi cette règle n’est elle pas appliquée en France ?

Simplement "Le Qatar achète la France !"  : Paris-Saint-Germain (PSG), propriété du prince héritier, Tamim ibn Hamad al-Thani. Qatar Prix de l'Arc de triomphe…..

 

 

 

Mais nous ne sommes pas les seuls : En Allemagne, ils manifestent quand des musulmans, portant des gilets fluo portant la mention "Police de la Charria", ont commencé à arpenter les rues et à apostropher les gens pour leur rappeler lesdits préceptes. Vêtus d'un gilet orange sur lequel était inscrit "Shariah Police", ils arpentaient le soir les rues de Wuppertal, enjoignant aux musulmans de ne pas boire d'alcool, de ne pas écouter de musique ou de ne pas parier d'argent. Ils apostrophaient également les femmes musulmanes ne portant pas le voile. Mais comme en France, le temps de la bienveillance est toujours là, on se contente de parler de nazisme et d'abomination.
Mais qui a mis le feu aux poudres ?

                           

Partons du principe simple : Pour vivre en France, on doit accepter de vivre comme les Français ! (Et pas que pour les avantages…). En . 1962, travaillant dans les Houillères du Nord-Pas de calais, je n’ai jamais rencontré ces tenues dans les corons », la fiction de Houellebecq qui met l’islam au pouvoir. Il sera poursuivi pour "complicité d'incitation à la haine raciale" et relaxé. 

Suicide français a reçu dès sa sortie le 1er octobre une très forte couverture médiatique. Il défend la thèse d'un affaiblissement progressif de l’État-nation français de 1970 à la date de publication en 2014. Doit-on le condamner : Procès politique donc, car celui qui dit la vérité doit être exécuté.

 

 



36 réactions


  • Allexandre 20 décembre 2014 11:35

    « celui qui dit la vérité doit être exécuté », mais comment pouvez-vous affirmer que Zemmour, cet opportuniste démagogue dit la vérité ? Je pourrais vous en dire une autre. Dites plutôt que sa vérité conforte la vôtre, ce qui est très différent. Moi, elle heurte ma conscience et mes principes. Mais hélas, le pseudo-historien qu’il est n’est pas objectif pour un sou et donne dans la facilité haineuse. C’est un névrosé qui n’assume pas ce qu’il est. Et comme les Français sont foncièrement anti-musulmans sans trop savoir pourquoi d’ailleurs, ils ont l’impression que quelqu’un les comprend. Quel leurre. Mais c’est le revers de la bêtise et de l’indigence.


    • César Castique César Castique 20 décembre 2014 11:47

      «  Et comme les Français sont foncièrement anti-musulmans sans trop savoir pourquoi... »


      Ce n’est pas mon avis. Ils comprennent plus ou moins instinctivement, plus ou moins subconsciemment, que l’Islam induit un mode de vie, et au final une civilisation, qui n’est pas compatible avec leurs moeurs, us et coutumes.

    • Yvance77 Yvance77 20 décembre 2014 11:53

      « Moi, elle heurte ma conscience et mes principes »
      .
      Tu as une idée ou tu peux te les carrer ???
      .
       Une immense partie du bas peuple - celle que méprise aujourd’hui toute cette gôooche moralisatrice à deux balles tout comme cette clique d’artiste qui vivent en caste et se partage les rôles qu’entre familles ayant réussies - soutient au contraire Eric Zemmour, qui n’a rien de populiste mais est populaire, car il lève un coin du voile sur les saloperies que vous nous faites quotidiennement subir.
      .
      On va bien rigoler dans quelque mois quand on va comptabiliser les votes du qui pour quoi !


    • Allexandre 20 décembre 2014 12:13
      • Tu es toujours aussi vulgaire et conne. Laissez arriver le FN, et on va rigoler jaune. Vous aussi d’ailleurs. Car comme vous êtes stupide et inculte vous n’êtes même pas en mesure de réfléchir sur la globalité. Mais inutile de discuter avec des gens aussi bornés et indigents que vous. Les Français sont devenus des bourrins idiots, incultes et irréfléchis. A ton image

    • Allexandre 20 décembre 2014 12:17

      Voilà des idées reçues et des a prioriaussi stupides que faux. Beaucoup de musulmans sont devenus Français et respectent les lois de la République. Quant à l’instinct, permettez- moi de m’en méfier. Il peut aussi être très primaire. Mais la majorité va dans votre sens, c’est tellement plus facile de désigner un coupable et de lui taper dessus. On a déjà connu.... Mais visiblement l’Histoire se répète, vu que personne ne la connaît vraiment. 


    • Papybom Papybom 20 décembre 2014 14:03

      Bonjour César Castique,

       

       

      Effectivement, les français ne sont pas antimusulmans. Ils sont contre l’Islam outrancier. Dans les paroles de la Marseillaise, on trouve : …égorger vos fils et vos compagnes…Dans les actes et les vidéos des salafistes, un être humain ne peut qu’éprouver qu’un rejet de cette secte.

       

      La plupart des athées acceptent la coexistence avec les croyants des différentes religions.

      Au même titre qu’un agnostique ne peut pas éprouver de « l’animosité » à l’égard d’un croyant. En revanche toute tentative de prosélytisme à leur égard est mal perçue car nul ne peut prétendre apporter la preuve de l’existence d’un Dieu

       

      Acceptons les religions dans un cercle fermé et familiale. Je suis contre les vêtements sacerdotaux sur la place publique (sauf festivités traditionnelles). Un curé en civil avec son col romain ne me dérange pas.

       

      Cordialement.


    • cathy30 cathy30 20 décembre 2014 14:37

      papybom, n’auriez vous pas mal compris la Marseillaise :

      Allons enfants de la Patrie
      Le jour de gloire est arrivé !
      Contre nous de la tyrannie
      L’étendard sanglant est levé
      Entendez-vous dans nos campagnes
      Mugir ces féroces soldats ?
      Ils viennent jusque dans vos bras.
      Égorger vos fils, vos compagnes !

      Aux armes citoyens
      Formez vos bataillons
      Marchons, marchons
      Qu’un sang impur
      Abreuve nos sillons

      Que veut cette horde d’esclaves
      De traîtres, de rois conjurés ?
      Pour qui ces ignobles entraves
      Ces fers dès longtemps préparés ?
      Français, pour nous, ah ! quel outrage
      Quels transports il doit exciter ?
      C’est nous qu’on ose méditer
      De rendre à l’antique esclavage !


    • César Castique César Castique 20 décembre 2014 15:18

      « Beaucoup de musulmans sont devenus Français et respectent les lois de la République. »


      Parce que c’est ce que leur religion leur enjoint de faire lorsqu’ils vivent dans le Dar al-Suhl, la terre de la conciliation, là où les autorités mécréantes sont trop puissantes pour être contestées.

      « Quant à l’instinct, permettez- moi de m’en méfier. Il peut aussi être très primaire. »

      Et moi, c’est de la réflexion que je me méfie : qu’on agisse d’instinct ou de manière réfléchie, c’est l’avenir, et lui seul, qui nous dit si nous avons eu tort ou raison.

      « ...c’est tellement plus facile de désigner un coupable et de lui taper dessus. »

      Il n’y a pas de coupables sur qui taper : il y a un vivre ensemble qui est une chimère, et le choc des civilisations, qui est une réalité. Oh pas celui de Huntington, non. Celui qui oppose, sur le même palier, une moukhère en hijab et une gonzesse dont le pantalon épouse la forme des grandes lèvres du frifri (cameltoe, en anglais). Celui aussi qui a vu 40’000 ou 50’000 Alsaciens quitter Mulhouse pour laisser la place à 60’000 musulmans.


      « On a déjà connu. »

      Dans ces proportions-là, jamais !

      « ...l’Histoire se répète... »

      Au cours des quelques millénaires que nous connaissons assez précisément, il a y toujours quelque élément à citer à l’appui de ce qu’on veut démontrer. Moi, ce que j’y vois, par exemple, c’est que la cohabitation de deux civilisations ne peut fonctionner qu’à la condition que l’une des deux soit dominante et que l’autre accepte, de plus ou moins bon gré, son statut de dominée. 

      On en est maintenant au stade, dans toute l’Europe, où la civilisation musulmane commence à se rebiffer contre son statut de dominée.

  • César Castique César Castique 20 décembre 2014 11:43

    Le problème, avec les tolérants, c’est qu’ils finissent, généralement, par tolérer l’intolérable pour ne pas déroger à leurs principes.


    Et cela cadre assez bien avec la définition que Cioran donnait de la tolérance, à savoir que c’est une coquetterie d’agonisant. 

    • Allexandre 20 décembre 2014 13:44

      Une bonne dictature je vous dis mon bon monsieur !! A la Hitler pour remettre de l’ordre et virer tous ces bougnoules. Voilà le discours en substance. COMME QUOI L4HISTOIRE NE SERT 0 RIEN. Car personne ne la connaît.


    • César Castique César Castique 20 décembre 2014 15:25

      « Une bonne dictature je vous dis mon bon monsieur !! »



      Dans « Les casseurs de la République » (Plon, 1997, p. 65), Christian Jelen cite des gens de gauche qui défendent l’excision, en cela qu’elle serait "une solution curative au désarroi de certaines jeunes filles africaines face à l’intégration"

      C’est ce que j’appelle la tolérance de l’intolérable.

  • Papybom Papybom 20 décembre 2014 11:51

    Bonjour,

     

    La reine Rania de Jordanie a lancé, mardi 18 novembre, un vibrant appel au monde arabe pour qu’il ne laisse pas le champ libre, dans l’expression, aux extrémistes qui projettent une image « répugnante » du Moyen-Orient et de l’islam.

    « Notre silence est le plus grand cadeau » offert aux djihadistes de l’État islamique (EI), a déclaré la reine, ajoutant : « Nous sommes complices de leur succès », notamment sur les réseaux sociaux.

     

    Sur le lien, le texte de la Reine de Jordanie.

     

    Les enfants et l’Islam, victimes innocentes de l’extrémisme.

     

    Cordialement.

     


    • cathy30 cathy30 20 décembre 2014 11:58

      papybom

      on ne peut pas dire qu’elles soient vraiment innocentes. En ce moment les islamistes attaquent le Liban. Pourtant les libanais ont soutenu EI, et quand ils sont arrivés au Liban, depuis ils subissent la charia, et leur discours a subitement changé. 

  • cathy30 cathy30 20 décembre 2014 11:54

    Cette police de la charia commence à sévir en France sur les musulmans non conforme au livre et sur des maghrébins qui veulent vivre en paix. Ensuite ils vont s’en prendre à la population occidentale car l’islam n’a pas de limite, ça va être chaud.


    • doslu doslu 20 décembre 2014 17:52

      bouhhhhh ca fait peur
      vous avez du mal a recruter chez les kto
      30 le Gard nid a facho
      ouaf ouaf


    • popov 20 décembre 2014 14:24

      @Constant Danslayreur

       
      Le seul souci que vous zappez allègrement, c’est que la musulmane porte le voile et renonce à une partie de sa coquetterie -quoique – pour « les beaux yeux » de ce qu’elle appelle Dieu. Bref, vous lui demandez juste d’annuler Dieu et de renier sa foi si elle est en France, en effet c’est du même ordre de grandeur que l’effort consenti par Mme Ferrari…
       
      Faut-il que les islamiques se fassent une piètre idée de leur dieu pour s’imaginer qu’il en a quelque chose à foutre que les femmes se couvrent les cheveux ou non.

    • COVADONGA722 COVADONGA722 20 décembre 2014 14:32

       cette allusion permanente aux allocs à deux balles,


      ça cela s’appelle un déni - de réalité , il suffit de se présenter le 5 du mois dans n’importe quel bureau de poste de France .Je conçois qu’y être perpétuellement renvoyé énerve quelqu’un qui sait probablement s’en passer on lui conseilleras de diriger son ire vers ceux qui tende la main sans vergogne pour les toucher et non contre ceux qui les paient en se faisant de plus insulter .
      asinus : ne varietur 

    • popov 20 décembre 2014 15:51

      @Constant Danslayreur

       
      Bien vu, il est complètement anormal qu’une divinité qui n’existe pas, soit à ce point déconsidérée voire quasi-insultée par des hurluberlus dont le plus grand tort est de croire qu’elle existe et qui lui prêtent de surcroit je ne sais quel interet pour des considérations qui n’en ont aucun, même que si elle existait, elle viendrait leur dire que ce sont des crétins finis qui n’ont pas compris grand chose
       
      Ben oui, dans votre style tortueux, je dirais presque style de jésuite, c’est exactement cela.
       
      C’est une insulte à votre dieu, une sorte d’idolâtrie, que de penser qu’il a imposé le port du foulard (ou de la burka ou du niqab selon la mode). Et cette insulte, pour une fois, ce n’est pas le mécréant que je suis qui en est coupable, ce sont ceux qui bourrent le crâne de ces filles que pour plaire à allah, il faut porter le foulard.

    • Damien 21 décembre 2014 18:38
      Bonjour a tous,

      (Clavier UK desole)

      Je souhaiterai apporter une mise a jour a ce sujet. 

      Oui c’est mon premier commentaire mais etant sur de mon fait, je n’hesite pas.

      Je suis a Istanbul pour affaire et j’ai visite Hagia Sophia hier avec ma tendre et chere.

      Les hommes sont interdits de short et manches courtes ou Marcel

      Les femmes sont interdites des memes choses et doivent obligatoirement porte un voile sur les cheuveux.

      Ma femme portait un long pull en laine (mi-cuisse) et des collants noirs mat.

      On lui a donne 2 choses : un grand tissu pour faire office de robe longue et un voile pour se couvrir les cheveux.

      De plus, on peut garder ses chaussures a la main dans un sac plastique.

      Voila, et Istanbul est tres sympa, allez-y : )


    • pierre 21 décembre 2014 19:12

      Oui bof, depuis toujours et c’est déja le cas à st pierre à rome


    • pierre 21 décembre 2014 20:03

      Damien, demandez à vos services de vous fournir en clavier azerty pour intervenir en france..


    • Damien 21 décembre 2014 20:29

      Il n’y a pas de propagande ici, Sainte Sophie (deja ca fait longtemps), pas une Mosquee ??

      je prefere en rire, il y a 4 ans j’avais ete la-bas pour visiter l’endroit un vendredi midi... Ma faute : )
      je n’ai pas pu y rentre a cause de la priere. L’enceinte etait remplie de fideles. je ne parle meme pas de la mosquee elle -meme, juste de la cour interieure.

      il y a 2 entrees, la partie visiteurs (touristes) et la partie non touriste. je ne parle pas turque donc je ne sais pas exactement la difference mais je pense que c’est : 
      croyants pour prier 
      ou juste pour visiter. 
      La mosquee est divisee en 2. Une partie pour les fideles qui prient et une partie pour les touristes qui prennent des photos.
      Il y a une separation. 

      BTW : (Au passage) mes services sont moi et c’est tout.
      De quels services ai-je besoin pour relater ma journee d’hier ? allez... j’attends....

      Je ne suis la que pour relater ma visite du 20 decembre 2014, c’est tout.

    • Damien 21 décembre 2014 20:58

      concernant le musee vous devez confondre avec Sultan Ahmet

      qui est juste a cote
      desole pour l’orthographe turque

  • tf1Groupie 20 décembre 2014 13:17

    Article instructif et qui a le mérite de poser un vrai sujet, calmement, sans tomber dans un caricatural rejet de l’Islam.

    Empêcher l’expression d’un malaise ne fait que le renforcer, et d’ailleurs des gens comme Zemmour se font du beurre grâce à ce malaise.

    Sinon, il me semble qu’il manque quelque chose dans la phrase parlant de Houellebecq


    • Papybom Papybom 20 décembre 2014 14:19

      Bonjour tf1Groupie,

       

      Le savoir vivre en société perd de sa valeur. Vivant à l’étranger, j’ai confié ma famille à des Musulmans en toute sécurité. Actuellement, j’ai des craintes sur un voyage dans le métro parisien !

       

      Effectivement, la phrase était : Nous avions déjà « Soumission  », la fiction de Houellebecq qui met l’islam au pouvoir. Il sera poursuivi pour « complicité d’incitation à la haine raciale » et relaxé.

       

      Cordialement.

       


  • popov 20 décembre 2014 13:28

    Il y a presque 40 ans, je me suis retrouvé, avec un petit groupe de personnes, bloqué pendant 10 jours à Amman en Jordanie à cause de l’incurie d’une agence de voyage.

     
    On visitait les ruines greco-romaines de l’ancienne Philadelphia, on passait le temps comme on pouvait. 
     
    Un jour, l’idée nous est venue de visiter une mosquée. A l’entrée, c’était d’accord puis, tout d’un coup, plus d’accord du tout parce qu’il y avait dans notre groupe une fille vêtue d’une blouse sans manches.
     
    Furieuse qu’elle était la fille ! Et pour cause ! C’est elle qui se réjouissait de nous faire visiter cette mosquée. Et elle était la seule mahométane de notre petit groupe !!!
     
    Elle était Libanaise et fière, comme elle disait, de ne pas être comme ces sauvages de Bédouins. Le trafic étant pour le moins chaotique dans les rues d’Amman, il est pratiquement impossible de traverser une rue sans se faire renverser. Elle nous disait : suivez-moi, je vais vous montrer comment on traverse une rue dans un pays de sauvages. Elle s’engageait dans la circulation la tête haute, sans regarder ni à gauche ni à droite et les voitures s’arrêtaient aussi sec, pas pour ne pas nous ratatiner, mais pour profiter de l’aubaine de voir une fille vêtue d’une blouse sans manches.

  • COVADONGA722 COVADONGA722 20 décembre 2014 14:40

     mais non monsieur ça n’est pas l’occidental qui est islamophobe , c’est l’islamiste qui est 

    anti occidental .


    on renverra ceux qui prétendre qu’il n’y a pas de choix à faire , vers le responsable de la mosquée de Lunel qui vit en France reçoit des subsides de l’état français et ne voit absolument pas la nécessité de condamner les djihadistes issus de sa mosquée qui ont fait allégeance a une organisation dont le préambule est la guerre à l’état français ;
    On se réjouira pour ce tartufe musulman que l’état français n’ai pas les« cojones » pour le foutre en taule s’il es français ou le livrer à Bachar s’il n’est pas français !
    Il faudra bien que ce genre de palinodie cesse et mon cher Constant dans l’ayreur s’il n’est pas question de demander à ma voisine de cesser d’honorer son dieu je vote et appuierais si nécessaire le premier élu qui décideras de montrer la sortie à l’islamiste faux derche de Lunel !

    asinus : ne varietur 




  • Crab2 20 décembre 2014 15:59

    Qui peut croire, sans que cela heurte l’esprit, comment le dieu unique dont les musulmans se réclament, pourrait-il attacher de l’importance au point de savoir si les femmes sont voilées ?
    Plus généralement, comment être humaniste ou féministe et ne pas condamner sans appel les religions dont la musulmane est sans nul doutes la plus infantile et égoïste de toutes les religions monothéistes ?

    Suites :

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2014/12/lislamophobie-est-elle-un-bien-precieux.html

    ou sur :

    http://laiciteetsociete.hautetfort.com/archive/2014/12/19/l-islamophobie-est-elle-un-bien-precieux-de-la-culture%C2%A0-5516440.html


  • Papybom Papybom 20 décembre 2014 17:01

    Bonsoir,

    Dans son article du 28 février 2009, Christine Tasin écrivait :

     

    « Etre islamophobe ne signifie pas être « musulmanophobe », ce qui conduirait à un racisme dangereux, car on verrait dans tout musulman un être qui fait peur, voire un être à haïr. Cela n’a rien à voir ». 

     

    Phobe : qui signifie « qui craint » ou « qui déteste ». Dans ce cas, être islamophobe signifie étymologiquement « avoir peur de l’islam ».

     

    Je ne suis pas "musulmanophobe », mais je crains la folie sanglante de l’islam. En acceptant d’exposer son opinion, on doit accepter la contradiction. Pour la bêtise, je me pose la question ! Si je la déteste, je deviens « bétisophobe ».

     

    Cordialement.


  • Papybom Papybom 20 décembre 2014 20:03

    Bonsoir,

     

    Dernière information des médias : Policiers blessés à Joué-les-Tours :

    La piste islamiste se précise

    Avant d’être abattu, l’homme qui a blessé deux policiers dans un commissariat a crié « Allahou Akbar », selon une source proche de l’enquête.

     

    Cordialement.


  • Le p’tit Charles 21 décembre 2014 08:29
    Intelligence de la tolérance... ?..Pourquoi montrer des homos déguisés en femmes pour illustrer cet article.. ?

    • Le p’tit Charles 21 décembre 2014 09:46

      Manipulation de l’auteur avec cet article...Aucune tolé-rance avec l’islam qui nous attaque tous les jours dans le monde...Virons ces fous de dieu au plus vite..il y va de notre avenir et de notre sécurité...Marre de cette gauche collabo avec n’importe qui...


  • Papybom Papybom 21 décembre 2014 16:18

    Bonjour,

     

    Un homme a blessé trois policiers samedi après-midi dans le commissariat de Joué-lès-Tours, tout en criant « Allah Akbar » ((Dieu est le plus grand, en arabe) , avant d’être abattu.

    Faut-il voir l’ombre de l’islamisme derrière cette attaque ? Le suspect, Bertrand N., serait né au Burundi en 1994 et se ferait appeler Bilal N. Sur son compte Facebook, l’homme affiche le drapeau de l’Etat islamique comme photo de couverture. Le jeune homme a également posté de nombreuses sourates du coran sur son compte depuis plus d’un an. Il possède aussi une chaîne Youtube où il a publié des vidéos toutes liées à l’islam radical.

    La police politique envisage le terrorisme !

     

    Samedi 20 décembre au matin, Le Parisien évoquait une vidéo -pas encore identifiée- de propagande islamiste circulant "depuis quelques heures sur les réseaux sociaux".

    Dans la vidéo, "un jihadiste menace, en français, les intérêts nationaux et demande aux musulmans de France d’attaquer leur pays« , écrit le quotidien. »Explosez leurs têtes, que ça soit avec une pierre ou quoique cela soit. Si t’arrives pas à te procurer un pistolet, il y a des pierres, des couteaux, il y a tout ce qu’il faut...", indiquerait le jeune homme dans la vidéo. Il enjoindrait également ses « frères » à imiter les actions de Mohamed Merah.

    La police politique envisage le terrorisme !

     

    Faut-il voir l’ombre de l’islamisme derrière cette attaque ? Non ! C’est "Un acte isolé dans une ville paisible« . Souvenez-vous :  » Au suivant " de Mr Jacques Brel.

    http://youtu.be/zXBPeQiYxeI

     

    Cordialement.

     


    • pierre 21 décembre 2014 17:46

      Oui et pire encore ma belle-mère Ginette s’est tordu la cheville devant une crêche à Paris, quel monde !


  • Abou 23 décembre 2014 17:00

    La pratique de certaine personne est erronée c évident, néanmoins il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac. Le contenu (Jilbeb etc) et le contenant d’une personne peuvent être très différent. Rien de mieux que d’apprendre et d’appliquer la réel science islamique et authentique qui est contre les attentats etc. 


  • Crab2 29 décembre 2014 16:49

    " L’islam n’a pas fait son travail d’exégèse "

    Par Emmanuel Hecht publié le

    Pour l’historien Maurice Sartre, la radicalisation islamique que connaît la région marque la peur d’un monde qui bascule et se réfugie dans le passé. Cette situation lui rappelle celle du judaïsme du 1er siècle, lors de la révolte contre les Romains. 

    Doit-on voir dans le drame syrien une manifestation du poids de la religion dans la région ?

    La crise syrienne n’a pas d’origines proprement religieuses. Mais, à partir du moment où la religion est récupérée par le pouvoir politique, elle est partie prenante. Depuis le début des années 2000, Bachar el-Assad n’a de cesse de détricoter la laïcité au coeur de la doctrine baasiste, au profit des différentes communautés -sunnite, alaouite, chrétiennes, druze. Les dirigeants de Damas, qui ont confisqué les libertés individuelles et économiques -pas un investissement ne peut être envisagé sans le versement au pouvoir d’un bakchich-, ont autorisé en compensation les responsables religieux à gérer le dernier espace de liberté des individus : le mariage, le divorce, l’héritage. 

    De Sumer à nos jours, cette terre semble marquée par le fait transcendantal, la mythologie, la sanctification de la terre...

    Il faut raisonner à l’envers. La France et la laïcité constituent une exception. Connaissez-vous beaucoup de pays où l’on puisse vivre sans dieu ? En Syrie et au Liban, les pays que je connais le mieux, l’appartenance religieuse est constitutive de l’identité des individus. Mais c’est le cas également aux Etats-Unis. Lorsque, parent d’élève, vous inscrivez votre enfant à l’école, on vous demande à quelle église ou temple vous allez prier. Nous avons le sentiment que le Proche-Orient exsude la religion parce que notre connaissance des civilisations mésopotamienne, grecque, romaine et juive, grâce à leurs corpus respectifs, nous est familière. Mais, à l’inverse, qui peut avancer que le poids du religieux était moindre chez les Gaulois et les Germains, peuples méconnus faute de sources écrites ? 

    Il n’empêche : cette terre est celle des trois monothéismes, le juif, le chrétien, le musulman. Ce n’est pas anodin.

    C’est incontestable. La caractéristique du monothéisme est de considérer que le dieu des autres n’en est pas un, il est juste une idole. Il s’agit d’une rupture fondamentale avec les cultes polythéistes, qui ne se considèrent pas comme une religion révélée. D’ailleurs, la question de la vérité ne se pose pas pour eux. Il y a juste obligation d’honorer les dieux, même si ceux-ci sont d’invétérés coureurs de jupons, voire des personnages violents et belliqueux. Le monothéisme, à l’inverse, repose sur une vérité révélée, un livre intangible, inspiré, voire incréé dans le cas du Coran, oeuvre de Dieu lui-même. 

    Certes, dans la réalité, il peut y avoir des accommodements, voire des remises en question. A partir du XVIIIe siècle, en Occident, on commence à considérer la Bible comme un livre susceptible d’être critiqué. Le judaïsme et le christianisme se sont toujours prêtés à un vaste travail d’exégèse. Mais ce n’est pas le cas de l’islam. Aujourd’hui encore, il est impossible de toucher à un mot du Coran. Lorsque a été découverte à Sanaa, au Yémen, une copie du Coran antérieure à la version canonique actuelle, qui date environ du IXe siècle, il a été impossible pour les savants musulmans d’y travailler sérieusement, laissant de fait le travail d’analyse aux Occidentaux. 

    Parallèlement, les religions n’ont-elles pas emprunté les unes aux autres, afin de s’adapter au monde de leur temps ?

    Le judaïsme antique en donne un bon exemple en dépit des troubles et des violences. La révolte des Macchabées, au IIe siècle avant Jésus-Christ, est d’abord une révolte fiscale contre le roi Antiochos IV, représentant de la dynastie hellénistique des Séleucides. Mais plus profondément, cette insurrection marque le refus par les juifs les plus pieux de certains aspects de l’hellénisation. Car les partisans de la modernisation du judaïsme vont très loin, grand prêtre en tête : on transforme Jérusalem en une cité grecque, on la dote d’un gymnase où s’entraînent des athlètes, nus selon les habitudes grecques. 

    Une partie de la société judéenne n’est pas prête pour de tels bouleversements, d’où la révolte, qui aboutit à l’abandon des réformes et à la fin de la domination des Séleucides. Mais que font les vainqueurs après leur victoire ? Ils créent un nouvel Etat hellénistique, avec un roi, une monnaie et une armée composée en partie de mercenaires. Cela ne veut pas dire qu’ils ne restent pas juifs, mais ils s’adaptent au monde de leur temps. Cinq ou six siècles plus tard, le Talmud raconte des histoires qui auraient été impensables à l’époque des Macchabées. Ainsi imagine-t-il qu’un grand rabbi, Gamaliel, fréquente les thermes à Ptomélaïs, aujourd’hui Acre, comme n’importe quel païen. 

    Lorsqu’un Grec au nom fantaisiste de Proclos ben Philosophos lui demande comment il peut venir aux thermes alors que s’y trouve une statue d’Aphrodite, Gamaliel l’invite d’abord à sortir avec lui, car on ne parle pas de choses sacrées aux thermes. Puis il s’explique : cette statue d’Aphrodite, lui dit-il en substance, n’est pas sacrée puisque les baigneurs urinent à son voisinage. Il s’agit d’un simple décor. Ainsi, les rabbis viennent d’inventer une caté gorie neutre, sans signification religieuse. C’est d’autant plus révolutionnaire que quelques siècles plus tôt, tout, dans le judaïsme, était chargé de signification religieuse. 

    Les rabbis pensent et agissent comme des Grecs...

    Le Talmud est bourré d’allusions à la pensée et au monde grecs, aux épreuves sportives, aux gymnases, autant de domaines étrangers à la tradition juive. Mais cette interpénétration des cultures n’est pas une nouveauté. L’Iliade et L’Odyssée font des emprunts aux grandes épopées mésopotamiennes. Les Phéniciens s’inspirent de la Mésopotamie. Les Sumériens influencent les Assyriens, qui, à leur tour, donnent beaucoup aux Hittites, etc. La richesse des civilisations est dans leur capacité de se métisser, d’emprunter et de recycler. 

    Y a-t-il entre l’Antiquité et ce début du XXIe siècle des situations comparables, des invariants ?

    Il faut être très prudent dans ce domaine. Il n’empêche. La situation du judaïsme au Ier siècle de l’ère chrétienne, au moment de la « Grande Révolte » contre les Romains, par certains aspects me rappelle celle de l’islam aujourd’hui. Je m’explique. Les rabbis n’ont cessé de renforcer les prescriptions de pureté rituelle, dressant, selon leur expression, « un mur » afin d’isoler les juifs des dangers supposés du monde païen. Ils sont conscients qu’une partie de la communauté, voire la majorité de celle-ci, est sur le point de basculer dans le monde moderne. Toutes choses égales, l’islam n’expérimente-t-il pas une situation du même ordre depuis une cinquantaine d’années ? 

    En Syrie, où j’ai commencé à enseigner il y a quarante ans, 1 élève sur 10 faisait le ramadan et aucune étudiante ne portait le voile. Aujourd’hui, personne n’ose dire qu’il ne respecte pas le ramadan et aucune femme musulmane ne sort tête nue. Entre-temps, les religieux, encouragés par le régime, comme je l’ai dit au début de cet entretien, craignant que la jeunesse ne bascule dans un mode de vie occidental, ont bâti -à l’instar des rabbis il y a plus de deux mille ans- un mur de prescriptions. 

    La pression sociale créée par les imams est telle qu’on assiste à une réislamisation de l’espace public et à un regain des pratiques religieuses. Conscients de la profonde mutation de la société, ils se raccrochent aux valeurs du passé, sans se demander si l’on peut vivre aujourd’hui comme Mahomet en 620. La radicalisation apparente d’aujourd’hui est une réponse à la crainte d’une désislamisation massive de la société civile, du moins en partie. Sans compter que le domaine du religieux a longtemps été le seul espace de liberté laissé aux individus par des régimes tyranniques. 

    Vous êtes plutôt pessimiste ?

    Non, je suis plutôt confiant. Il faut distinguer les signes apparents d’une société et le travail en profondeur de ses membres. La France de la fin du XIXe a connu, à l’initiative de l’Eglise, une résurgence de la pudibonderie et du conservatisme. Chacun peut voir où l’on en est un siècle plus tard. 

    Maurice Sartre

    est professeur émérite à l’université de Tours. Spécialiste de la Syrie antique et de l’Orient hellénistique, il vient de publier avec Annie Sartre, professeur émérite d’histoire ancienne à l’université d’Artois, Zénobie (Perrin), biographie de la reine de Palmyre à la fin du IIIe siècle


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