mercredi 6 juin 2018 - par Jahanshah Rashidian

Islamisme

 

Le terme « islamisme » fait référence à l'islam politique. Contrairement à d'autres religions, l’islam est à la fois une religion et une idéologie politique dès son apparition au 7ème siècle. Le Califat islamique est l’issue logique de la religion d’islam apparue avec les successeurs du prophète Mahomet. Le Califat est le premier Etat centralisé en Arabie, auparavant une société de clan. Le but du Califat islamique est de mondialiser l’islam comme la seule religion admise, ce qui est arrivé pendant des siècles sous les différentes dynasties du califat islamiste / islamisme ne sont pas les termes différents de l’islam guerrier. En effet, l’islam en tant qu’une religion de paix, comme prétendent les apologistes musulmans, n’a jamais existé dans l’histoire. Bien que le terme islamiste / islamise soit médiatisé depuis la révolution islamique de 1979 en Iran, l’islam était dans ce sens toujours une religion djihadiste et expansionniste dans son histoire. 

Dans le but de l’expansion de l’islam, l’Iran, la Perse, est le premier grand pays envahi par le premier Califat d’islam, Rashidun, au 7ème siècle. Les iraniens, les Persans, sont massacrés, pillés, violés, humiliés et le pays reste ainsi occupé par les envahisseurs pendant plusieurs générations. C’est dans ces conditions atroces que les envahisseurs imposèrent leur culte à ceux qui eux préfèrent la conversion à l’islam au lieu de subir un destin pire.

L’Iran est de nouveau déstabilisé depuis 1979 par une force islamique, un régime de Mollahs considérés comme les débris des envahisseurs du 7ème siècle. Avant la révolution islamique de 1979, l’Iran était une société relativement sécularisée dans le monde musulman et sous la dictature du Shah avec son unique parti politique. Aucun commentateur ou spécialiste politique du monde entier ne prêtait alors attention au discours islamiste d’une petite poignée d’intellectuels musulmans et puis des Mollahs.

La révolution iranienne de 1979 fut un fait accompli pour l’Ouest et alors les 4 puissances (Etats-Unis, France, Angleterre et Allemagne) décidèrent de ne plus miser sur le mauvais cheval, leur gendarme de la région, le Shah. En même temps, elles voient plutôt un obstacle contre toute menace du communisme dans la région perturbée par les despotes corrompus. L’Ouest considère un régime islamique modéré à la place du Shah haï par le peuple et ainsi au bord du gouffre. Seulement un tel remplacement anodin pourrait garantir de faibles pertes et finalement ouvrir la voie à des formes nouvelles de dépendance où s’exercerait une influence de l’Ouest.

Depuis l’imposition de la secte chiite par la dynastie Safavide en 16ème siècle, la secte est institutionnalisée davantage par la dynastie Ghadjar de 1786 à 1925 tel que l’Islam joue désormais un rôle clé dans la culture et finalement dans la conscience sociopolitique des Iraniens. Les Mollahs chiites apparus depuis les Safavides faisant une symbiose entre le monarque et la secte chiite, y jouaient un rôle beaucoup plus effectif que celui des intellectuels libéraux ou laïques dans la vie sociopolitique de l’Iran. Les divergences sont apparues, après plusieurs siècles de collaboration, à la fin du règne de Reza Shah et puis, lorsque son successeur, le Shah, institue dans les années 1960 les réformes agraires et le droit de vote des femmes.

La distance entre le Shah « dévié de l’islam » et les Mollahs chiites n'a depuis cessé de se creuser jusqu’en 1979 c.à.d. à la chute du Shah et l’installation du régime islamique. Inutile de dire que le but de la révolution iranienne de 1979 n’était pas le remplacement du Shah, un dictateur laïque, par Khomeiny, un dictateur islamique, mais simplement l'anéantissement de toute opposition par la police politique du Shah, la redoutable SAVAK. Sous la dictature du Shah, seuls les Mollahs proches de Khomeiny avaient une liberté d’expression dans la société.

Grâce à cette liberté les Mollahs chiites prennent le rôle d’avant-garde dans la révolution. Les intellectuels iraniens qui s’alignent avec ces Mollahs oublient catégoriquement le désir historique de l’Islam de revancher sur l’impiété laïque, surtout avec les gauchistes considérés comme mécréants. Peu après l’installation du régime islamique les Mollahs au pouvoir exécutent d’abord les membres captés de l’ancien régime, et puis les marxistes et les Moudjahidines du Peuple (groupe islamique d’opposition séduit un peu par le Marxisme), et finalement certains mécontents qui se plaignaient de l’injustice du régime.

Pour mieux comprendre la montée inattendue de l’islam politique en Iran, il faut voir l’opposition des Mollahs proches de Khomeiny après « la Révolution Blanche » du Shah qui avait contrarié l’Islam par deux projets de loi concernant les réformes agraires et le droit de vote aux femmes. Les idées médiévales de Khomeiny amènent désormais certains intellectuels musulmans comme Ali Shariati, les militants des Moudjahidines, à théoriser l’islam politique dont les imams arabes chiites comme Imam Ali et Imam Hossein s’avèrent les inspirateurs.

Ces idées de l’hégémonie de l’Islam sont une réincarnation de l’Islam politique d'après l’empire Ottoman. Elles laissent le train libre pour d’autres régimes et mouvements islamistes dans le monde musulman comme les Taliban, ISIS, Boko Haram. Tous ces mouvements et régimes islamiques désirent installer un État Islamique de type de régime islamique et l'instauration de la charia dans leurs pays.

Pour tous les mouvements et les régimes islamiques, dont le modèle actuel est apparu avec Khomeiny, l'Islam est tout autant une idéologie politique qu'une religion ; ils empruntent d'ailleurs ce concept d'idéologie des idéologies politiques contemporaines. Ils insistent, même avec répression du peuple, que l'Islam doit prendre en compte toutes les dimensions d'une société musulmane obéissante et soumise, Umma. Les domaines économiques, éducatifs, culturels et militaires de cet Umma sont primordialement au service de l’Islam et de l’islamisation de toute la vie de la société. La question de la liberté sociale, individuelle, le statut et les droits des femmes et des groupes ethniques sont réglés dans le cadre des lois de la charia et du but de l’Islam à s’étendre sur le monde entier, même avec l’acte de Jihad ou guerre sainte. Les djihadistes étaient des combattants sanguinaires cruels, sans foi ni loi, vivant du pillage, de l’esclavage, de la mort et du butin des infidèles depuis le prophète Mahomet jusqu’à ISIS de notre temps.

L’Islam politique reprend une rhétorique anti-impérialiste propre jusqu'ici aux mouvements marxistes-léninistes et de l'extrême droite. Le régime islamique a proclamé dès son installation sa volonté d’exporter l’Islam politique dans la région et cela est la raison que la guerre Iran-Iraq durera huit ans avec environ un million de morts. Khomeiny, octroyé du titre d’Imam (titre de successeur du prophète d’après les chiites), avait dès le début de prise du pouvoir en Iran une stratégie pour installer un régime islamique en Iraq dirigé par les chiites.

Aujourd’hui, islam est la religion d’État dans tous les pays du monde musulman ; parmi lesquels il y a des régimes islamiques où la constitution, les institutions étatiques, la justice, l’éducation et la vie sociale sont dirigées par la charia où influencé par l’islam radical. Il y a aussi 18 principaux groupes islamiques armés dans le monde inscrits sur la liste de l’OUNU comme les organisations terroristes.

Pourtant, tous les régimes, les organisations ou mouvements islamiques chiites ou sunnites, de l’Iraq chiite à la Turquie sunnite d’Ordu Kan, moulent leur existence dans le cadre des réalités de leur secte et leurs conditions sociales tout en s’inspirant de la révolution islamique de la secte chiite de 1979 en Iran. Quoi que soit le terme utilisé, l’islam politique tente de jouer sur les mots pour que l’islam ne soit techniquement pas la même chose que le terrorisme d’état sous la forme du régime islamique ou bien ISIS, Boko Haram, Taliban et d’autres formes sur la base de l’islam. Toutes ces formes ne contredissent pas le fondement de l’islam à sa naissance au 7ème siècle.

 



46 réactions


  • cathy cathy 6 juin 2018 09:30

    Il y a de gros trous dans votre histoire. Si l’empire Perse tombé sous les grecs existait encore au 7e siècle, il ne se serait pas laissé envahir par une bande de bédoins. 


    De plus l’Iran parle l’arabe et est islamisé depuis peu de temps.

    • aimable 6 juin 2018 09:36

      @cathy
      il me semble que l’Iran converse avec son tapis en Persan  smiley


    • Decouz 6 juin 2018 10:00

      @cathy

      L’Iran parle le persan qui est une langue hindo-européenne, avec un alphabet presque identique à celui de l’arabe, mais la phonétique est très différente.


    • Jahanshah Rashidian Jahanshah Rashidian 6 juin 2018 10:33

      @cathy

      Je ne suis pas contre votre réflexion, seulement, ce n’est pas mon sujet actuel. Les envahisseurs musulmans envahi la perse sous la dynastie Sassanide.


    • cathy cathy 6 juin 2018 13:17

      @Jahanshah Rashidian
      Et bien si c’est le sujet, parce que l’islam a malheureusement envahi l’Iran en 1979.


    • cathy cathy 6 juin 2018 13:19

      @Decouz
      Tout à fait, l’Iran parlait le farsi, il y a peu.


    • keiser keiser 7 juin 2018 19:32

      @cathy


      Si tu veux un conseil :
      Tais toi quand tu parles et évites de dire des énormités.
      Alors donc et maintenant les iraniens parlent l’arabe.
      Franchement, la bêtise n’a pas de limites.
      La prochaine fois tu auras peut être ta médaille.
      Mais en attendant ... restes dans ta tête et le monde en sera plus heureux.
      Mort de rire.


  • Étirév 6 juin 2018 11:14

    ISLAM ORIGIN

    C’est au milieu des luttes que l’Église catholique soutenait contre les premiers Chrétiens féministes, qui gardaient fidèlement le culte de la Déesse, que retentit un cri de révolte d’un autre genre contre l’ancienne Théogonie : « Dieu seul est Dieu, et Mohammed est son Prophète. »

    Il n’est plus question de savoir de quel Dieu il s’agit, il n’y en a plus qu’un : c’est Dieu ; impossible d’être plus simple, et c’est avec ce cri et ce drapeau qu’une horde de cavaliers arabes va envahir l’empire d’Orient et celui des Perses, en guerre depuis 30 ans.

    L’an 630, Mohammed tombe comme une avalanche sur le territoire sacré de la Mecque, avec une armée de 10.000 hommes. La ville, incapable de résister, se rend, et le forban fait purifier la Kaabah (le sanctuaire) et détruire les images des anciennes Divinités pour anéantir le culte antérieur.

    « La Vérité est venue, dit-il, que le mensonge disparaisse. »

    Un grand nombre d’images de femmes se trouvaient dans la Kaabah ; on prétend qu’on y voyait aussi celle d’Abraham et celle de Jésus.

    Ce triomphe amena à Mohammed la plupart des hommes. Toutes les tribus de l’Arabie se soumirent à sa doctrine qui se résume en cette phrase fameuse : « Dieu seul est Dieu, et Mohammed est son Prophète.  »

    Les Arabes imposèrent par la force leur religion aux polythéistes, leurs ennemis naturels, puisqu’ils représentaient encore, dans l’opinion du monde, le symbolisme de la Nature et le culte de la Femme laissé à côté de celui de l’homme. Mais ils furent plus doux envers ceux qui avaient déjà masculinisé la religion. Les Juifs renégats et les Catholiques pouvaient, moyennant un impôt personnel, continuer librement l’exercice de leur culte.

    La prétention de Mohammed d’établir un Dieu unique fut loin de gagner tous les suffrages.

    A peine né, l’Islamisme vit se former, en face de lui, une secte : les Ismaéliens.

    Cette secte avait pour fondateur Ismaël, qui mourut vers l’an 766. La société fondée par Ismaël prit le titre de « Zindik » ou « Esprits forts » ; elle devait, plus tard, perdre ce nom et n’être plus désignée que par celui de son fondateur.

    Les disciples d’Ismaël étaient des libres penseurs qui discutaient les préceptes du Coran chaque fois qu’ils en avaient l’occasion.

    Au début, ils agirent au grand jour, mais les khalifes les persécutèrent ; un de leurs chefs les plus célèbres, Babek, qui parut en 815, tomba avec ses partisans en 837.

    Ils se constituèrent alors en société secrète et enseignèrent l’antique vérité, comme les Manichéens, ou du moins le syncrétisme divin résumé dans l’idée d’une dualité représentant l’homme et la femme.

    Ce fut Abdallah, qui vivait à cette même époque à Ahwas, dans les provinces méridionales de la Perse, qui, rendu circonspect par le sort des disciples de Babek, résolut de miner sourdement la religion des Arabes et fit de l’Ismaélisme une société secrète.

    Il divisa l’enseignement des doctrines en 7 degrés. Dans le 7ème degré, on apprenait que toutes les religions des hommes étaient des chimères et qu’il fallait revenir à la Nature.

    Suite…


    • Pascal L 6 juin 2018 19:27

      @Étirév
      Votre histoire des origines de l’islam ne cadre plus avec ce qu’en disent aujourd’hui les historiens.

      L’unicité de Dieu dans l’islam est un dogme assez tardif apparu sans doute au 8ème siècle avec le rejet des Chrétiens. Si le père de Muḥammad s’appelait bien Abdallah, ce qui est impossible à vérifier, alors il était chrétien. Le culte féminin n’est pas chrétien mais nabatéen où le Dieu principal avait trois filles honorées comme des déesses. La pierre noire de la Kaaba est justement nabatéenne et a du être transférée à la Mecque au 8ème siècle, peut-être après le tremblement de terre de 757 à Petra. Les images féminines dans le lieu de culte nabatéen sont tout à fait possibles et même probables, la forme de la pierre rappelant le sexe féminin. 
      Il est quasiment improbable que La Mecque ait pu exister avant le 8ème siècle. Il n’en existe aucune trace alors que les Grecs étaient d’excellents cartographes et de toutes façons, le lieu ne permet pas d’y maintenir la vie et ne peut pas non plus être sur un chemin de caravanes. La langue et l’écriture du Coran désigne plutôt le nord de la Syrie que le sud de l’Arabie.
      Muḥammad n’a pas pu devenir prophète avant 794 et le règne du calife ʿAbd Al-Malik et a été complètement oublié entre 734 (date probable de sa mort et non 732) et 784 (revendication du califat de ʿAbd Allah ibn Al-Zubayr) où son nom apparaît pour la première fois sur des pièces de monnaies en Perse.

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 6 juin 2018 19:30

      @Pascal L


      Plongée dans la vie de Jeanne d’ARC, elle boutait les TEMPLIERS inspiré de l’ISLAM pour rétablir la femme CELTE. A cette époque (1118), il est certain que l’ISLAM était déjà dominateur et en plus avait la main mise sur les banques (surtout d’ANGLETERRE).

    • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 6 juin 2018 19:33

      Le plus étrange dans mon livre, c’est que Jeanne d’ARC s’opposait à Salomon (Etoile de David). Née un 6 et son chemin de vie était le 6. On nous mène en bateau.


    • njama njama 7 juin 2018 10:58
      @Pascal L

      MDR smiley

      L’unicité de Dieu dans l’islam est un dogme assez tardif apparu sans doute au 8ème siècle avec le rejet des Chrétiens.

      En somme l’hérésie (ou le blasphème ?) de Muhammad aurait été de rejeter la Trinité (le fameux dogme de Nicée IV° siècle) et de se servir de cette discorde pour fonder une nouvelle religion  ? enfin, si je vous comprends bien.
      Quelle impertinence tout de même ! d’un point de vue chrétien bien sûr ! venant d’un caravanier en plus, que l’on dit analphabète par dessus le marché, fût-il d’ascendance nazôréenne, (ou judéo-nazôréenne selon Edouard-Marie Gallez, ce prêtre contemporain pourfendeur de l’Islam avec son disciple Olaf vulgarisateur de sa thèse de doctorat en théologie). 
      Auriez-vous oublié que la Torah* la proclame, et que Jésus a dit qu’il n’était pas venu changer la Loi mais « l’accomplir  » (= actes) ?
      * Décalogue Exode 20,2-5 ; Deutéronome 5, 6-9

      Ceci dit à titre personnel je n’attache pas plus d’importance à la Trinité, qu’à d’autres hypostases, ou au sexe des anges ... car, sur la base d’un bilan bi-millénaire, car en quoi cette fameuse Triade chrétienne aurait-elle amélioré le monde ? 
      Mais si cette Trinité vous aide à vivre, et vous rend meilleur, et homme de Bien, gardez-la surtout ! les musulmans n’en sont pas jaloux, ils l’interprètent comme étant le résultat d’une exagération tout simplement.

      La trinité, une perspective musulmane (’Abd Ul Hakîm Murâd)
      extraits
      Le terme coranique traduisant ici l’idée « d’exagération », ghuluww, est devenu un terme standard de l’hérésiographie musulmane. Il qualifie en l’espèce l’hérésie consistant pour le pratiquant d’une religion quelle qu’elle soit, musulmane ou autre, à diviniser une figure charismatique vénérée. On sait par exemple qu’Ali, le gendre du Prophète, fut décrit de son vivant par quelques uns de ses proches disciples d’origine irakienne, où les cultures hellénistiques et païennes formaient l’essentiel de l’arrière-plan éducatif des convertis, comme Dieu Lui-Même, ou le véhicule d’une incarnation divine – hulul. Cette revendication ne manqua toutefois pas d’exaspérer le quatrième calife puisque celui-ci décida de bannir les thuriféraires de son compagnonnage. Quelques sectes islamiques marginales, comme le Kilzibash en Turquie, ou les Alaouites des montagnes syriennes, entretiennent aujourd’hui encore une cosmologie ésotérique qui stipule que Dieu s’est incarné en ’Alî et dans la lignée des Imams qui lui succèdent.
      ...
      « Quelques années avant lui, un théologien du XIIème siècle, Al Ghazâlî, a illustré les dangers du ghulluw par cette splendide métaphore : les chrétiens, écrit-il, furent si éblouis par la lumière divine réfléchie sur le cœur-miroir de Jésus, qu’ils prirent le miroir pour la lumière elle-même et se mirent à adorer le miroir. Mais ce qui arriva à Jésus n’est somme toute pas tellement différent de ce qui arriva, et continue d’arriver, à n’importe quelle âme purifiée parvenue à la station de sainteté, mais pourquoi donc la présence de lumière divine dans le cœur de Jésus fonderait-elle ipso facto une doctrine le présentant comme l’hypostase d’une trinité divine ? »
      http://www.at-tawhid.net/la-trinit-une-perspective-musulmane-abd-ul-hak-m-mur-d__698.html


    • Pascal L 8 juin 2018 00:27

      @njama
      « l’hérésie (ou le blasphème ?) de Muhammad aurait été de rejeter la Trinité »

      Pas lui, c’est beaucoup plus tardif. L’Esprit-Saint est présent sur les codex à notre disposition. En fait, on voit même le grattage qui a transformé « l’Esprit-Saint » en « l’Esprit du Saint » soit Djibril dictant le Coran à Muḥammad.
      Le monothéisme de Muḥammad est proche du monothéisme juif qui lui est compatible avec la trinité (Elohim est un pluriel ! et la trinité est annoncée dans Isaïe 11). 

      « le fameux dogme de Nicée IV° siècle » La trinité se déduit directement des Evangiles et de la prophétie d’Isaïe, le concile de Nicée n’a fait que mettre par écrit ce que les Chrétiens ont compris des textes Dans Isaïe : « Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines. Sur lui reposera l’esprit du Seigneur : esprit de sagesse et de discernement, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte du Seigneur » (Isaïe 11, 1-2). Les dons de l’Esprit-Saint y sont déjà indiqués. Dans l’Evangile de Matthieu, on relèvera que l’Esprit Saint descend au jourdain sur le Fils tandis que le Père proclame son plaisir dans le Fils (Matthieu 3, 16-17). A Nicée, le résultat ne peut être qu’un consensus comme dans tous les conciles, car le consensus est le mode de décision de l’Eglise. Pas de dogme sans consensus.
      Le dogme de la Trinité, c’est un seul Dieu en trois personne : Dieu le père au dessus de nous, Dieu le fils à côté de nous et Dieu le Saint-Esprit en nous. Il n’y a bien qu’un seul Dieu, mais trois expressions différentes d’un message unique et si Dieu est amour, cet amour peut s’exprimer lorsque trois personnes sont présentes, ce qui est impossible pour un Dieu seul.
      La trinité n’est pas qu’un concept abstrait. La plupart des Chrétiens ont été confrontés à l’Esprit-Saint et beaucoup moins ont fait l’expérience de la rencontre avec Jésus vivant.

      « fût-il d’ascendance nazôréenne, (ou judéo-nazôréenne selon Edouard-Marie Gallez, » Ce n’est pas ce que dit Edouard-Marie Gallez. Muḥammad est probablement d’ascendance Arabe chrétienne (si son père s’appelle vraiment Abdallah, le prénom ne peut que être Chrétien à cette époque) mais il a subi l’influence de prédicateurs Nazaréens (ou judéonazaréen pour bien marquer l’origine juive de cette secte). Dans le Coran, le mot nazaréen désigne cette secte la plupart du temps. Des ajouts tardifs ont semé le trouble en utilisant ce mot pour les Chrétiens.

      A propos de Olaf ou d’Edouard-Marie Gallez, je comprends qu’ils soient inaudibles dans le monde musulman, mais ne tirez pas sur le messager qui apporte une mauvaise nouvelle. Les éléments qui ont servi au travail sont disponibles depuis longtemps, mais il est impossible de faire ce travail dans le monde Musulman. Poser des questions sur l’incréation du Coran, le prophétisme de Muḥammad ou les preuves de l’islam est interdit et puni de mort dans biens des pays (le Soudan l’a encore fait il y a peu). Même les grands philosophe de l’islam que sont Avicene et Averroes ont été inquiétés à la fin de leur vie. Si vraiment, vous étiez certains de ces dogmes, vous n’auriez pas besoin de tuer ceux qui posent les questions. Olaf et Edouard-Marie Gallez ne sont pas les seuls. Je vous conseille aussi la thèse de doctorat de Leïla Qadr (« les trois visages du Coran ») qui a fait un travail sur la langue de Coran ou celle de Jean-Jacques Walter (« Le Coran révélé par la théorie des codes ») qui a trouvé une cinquantaine de signatures d’auteurs dans le texte du Coran. Il apporte un élément nouveau : l’auteur de tous les versets sur le monothéisme strict est le même que l’auteur des versets contres les Chrétiens (mais il n’est pas l’auteur des versets contre les polythéistes). Nous pouvons en conclure que ces versets sur le monothéisme strict n’est qu’un argument contre les Chrétiens. Vous pouvez aussi lire l’étude d’Hela Ouardi de l’Université de Tunis sur les derniers jours de Muhammad. Elle recensent les versets authentiques qui traitent des derniers jours de Muḥammad. Même en ne prenant que les versets authentiques, il n’y a pas de cohérence. On ne peut plus croire à la fiabilité des isnad. A propos des derniers jours de Muḥammad, il existe quatre documents historiques qui situent sa présence à la bataille de Gaza en 634. Je ne crois plus qu’Abu Bakr ait été calife.

      « Jésus a dit qu’il n’était pas venu changer la Loi mais l’accomplir »
      Bien sûr, Pour un Chrétien, l’ancien Testament se lit avec le Nouveau et les deux seules lois proposées par Jésus dépassent et contiennent la totalité des commandements de Moïse. Par amour, on fait plus que par respect d’une loi. Jésus est annoncé plus de 600 fois dans l’ancien testament et ces annonces ne peuvent être comprises qu’en les comparant à la vie de Jésus.

      « Al Ghazâlî » Pour nous, c’est le père de l’obscurantisme. Selon ses théories, il n’y a pas d’autres sciences que les sciences religieuses. Les autres sciences telles que la médecine ou l’astronomie sont réduite à de simples techniques utilitaires.

  • njama njama 6 juin 2018 11:31

    @Jahanshah Rashidian
    Contrairement à d’autres religions, l’islam est à la fois une religion et une idéologie politique dès son apparition au 7ème siècle.

    Il vous faudrait définir ce que vous entendez par idéologie politique.

    Assurément l’islam porte un projet de société, une doctrine sociale pour reprendre l’expression que le Vatican donne du christianisme, mais pas plus ni moins que les autres sphères religieuses, juives et chrétiennes qui l’ont précédé.

    Je n’ai lu nulle part dans le Coran, une définition du Califat, l’histoire politique du monde musulman montre plutôt qu’il a adopté des « régimes » politiques très variés, encore plus actuellement, car entre sultanats, empires, monarchies, républiques ...
    ce qui tend à prouver qu’aucun « dogme politique d’organisation de la société » ne pourrait se prévaloir d’universalité dans la sunna
    Je pense d’ailleurs que Allah se fout pas mal de la forme politique qu’adoptent les hommes, pour peu qu’elle tende à inspirer une société plus juste, et pacifique...

    • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 6 juin 2018 11:44
      @njama

      Contrairement à d’autres religions, l’islam est à la fois une religion et une idéologie politique dès son apparition au 7ème siècle.

      L’auteur nous démontre juste son inculture, et nous sort ce « papier » sous forme de réquisitoire à charge, considérant les lecteurs pour des abrutis abreuvés seulement par la force des préjugés et des mythes (ce qui est, malheureusement, majoritairement le cas).

    • popov 6 juin 2018 17:19

      @njama

       
      Je pense d’ailleurs que Allah se fout pas mal de la forme politique qu’adoptent les hommes, pour peu qu’elle tende à inspirer une société plus juste, et pacifique...
       
      Comment voulez-vous que cette pauvre vielle idole de Bédouins se foute de quoi que ce soit alors qu’elle n’est même pas foutue d’exister ?

    • Phalanx Phalanx 6 juin 2018 22:48

      @njama

      Les differentes lois (succesion, criminelles, esclavage, dhimmitude, hygiène, alimention etc ...) explicitées dans le Coran forment un ensemble de règles qui donnent forme à un modèle de société.

      Rien de tel dans le message chrétien.

      Par ailleurs la paix (vous prétez à Allah la volontée d’une société pacifique) n’est pas du tout une vertue cardinale de l’Islam (le Coran detaille des stratégies militaires). Elle l’est à l’intérieur de l’Islam, pas à l’extérieur.

      L’auteur a donc raison.

    • cevennevive cevennevive 7 juin 2018 11:36

      @OMAR,


      Oui Omar ! Que de cruautés au sein des religions dans l’histoire des hommes !

    • Phalanx Phalanx 7 juin 2018 18:12

      @OMAR

      Sauf que rien dans le message chrétien ne justifie les actes que vous mentionnez. Au contraire, il s’y oppose.

      A l’inverse, aucun problème avec l’Islam, vous pouvez partir en guerre ou pratiquer l’escalavagisme sans être en contradiction avec les preceptes coraniques.

      C’est tout ce que je disais, soit vous êtes idiot, soit vous faites semblant de ne pas comprendre.

    • Jonas Jonas 7 juin 2018 23:41
      @OMAR « Le message chrétien est vraiment paisible. »

      Il s’agit non seulement de bien comprendre les fondements de la Religion et les Écritures, mais surtout, si on compare le Christianisme et l’Islam, d’étudier la vie de Jésus et du Prophète Mohamed que tout oppose radicalement.

      Jésus Christ, est le guide spirituel de tous les Chrétiens, (« je suis le Chemin, la Vérité et la Vie, nul ne vient au Père que par Moi ») dans les Évangiles, il n’a jamais ordonné de tuer qui que se soit et n’a jamais levé d’armées ni lancé de guerre de conquête, de pillages ou de razzias, de soumission par la force. Chacun reste libre de suivre sa parole d’amour, d’entraide de son prochain, de pardon et d’humilité édictées par des Paraboles durant son périple où il questionne riches, pauvres, rois, honnêtes gens, femmes, handicapés, romains, bandits, juifs, païens, prostituées, pharisiens.

      Le Prophète Mohamed, guide de tous les musulmans, était un chef de guerre, un jihadiste qui a mené plus d’une vingtaine de batailles sous son commandement direct pour amasser son butin, commettant pillages, viols, meurtres crapuleux (lire la Sunnah, des appels à la haine absolument abjects), réduction de populations en esclavage pour imposer l’Islam, et a même ordonné l’exécution de la tribu des Banû Qurayza (après la bataille des Coalisés), entre 600 à 900 juifs par décapitation car refusant de se soumettre.

      Lire par exemple toute la Sourate VIII du Coran « le butin »(al-Anfal), où le prophète Mohamed explique quand il faut attaquer, quand il faut défendre, comment gérer le butin et les otages, etc...

      Les batailles de conquêtes contre les païens, les juifs et les chrétiens sont enseignées dans toute bonne mosquée qui se respecte (la bataille de Badr, celles menées par le calife Abou Bakr, la bataille des coalisés, la bataille de forqane, etc...), alors que dans une Église, aucun curé ne vous enseigne la guerre ou l’art militaire.

      http://islamineurope.unblog.fr/2013/09/23/video-conference-du-cheikh-saoudien-abderrahmane-al-barak-au-centre-deducation-du-palmier-cep-de-saint-denis-les-chretiens-seront-avilis-et-humilies-le-jour-de-la-resurrection/
      http://islamineurope.unblog.fr/2013/07/12/pour-amine-nejdi-imam-de-la-grande-mosquee-assalam-de-tomblaine-nancy-le-jihad-combat-arme-est-une-obligation-contre-les-non-musulmans-hostiles-a-lislam/
      http://elyatim.free.fr/la_bataille_de_badr.html
      La conquête militaire afin d’étendre l’Islam est indissociable du dogme, car la vie du prophète Mohamed est l’exemple parfait à suivre pour le musulman. (Sunnah)

      Mosquée de Saint-Denis (Centre éducatif du Palmier) Tarek Ben Driss enseigne aux fidèles musulmans la stratégie militaire déployée par le prophète Mohammed et son armée, pour vaincre ses adversaires quraychites, lors de la bataille de Badr.

      Alors que les Églises incarnent un lieu de sécurité, de douceur, de paix, de tranquilité et de méditation, symbolisé par la mise en valeur de la femme, la Vierge qu’aucun homme n’a touché, comptez les milliers de basiliques, d’Églises, de cathédrales avec un nom féminin (Notre-Dame de Paris, de la Garde, des Landes, du Mont Carmel, Du Lons, de Bellecombe, de Fatima, Sainte-Clotilde, Sainte-Sophie, Sainte-Marthe, Sainte-Geneviève, etc...)
      cathédrale sainte-Cécile d’Albi, les Mosquées (de France ou d’ailleurs), par opposition, glorifient la virilité de l’homme, la force, la puissance et la victoire au combat.
      Dans le dogme islamique, la femme est invisible, on la cache derrière un voile, un hijab ou une burqa pour ne pas offenser les musulmans par sa beauté, sa féminité.
      Il lui est interdit de serrer la main d’un homme, ou de se retrouver socialement à proximité d’eux (piscines, bars ou cafés, etc...)
      Pour incarner cette virilité, la plupart des mosquées portent le nom des conquérants musulmans qui massacrèrent les chrétiens et les juifs durant les conquêtes : (Tariq Ibn Zyad, Umar ibn al-Khattâb, Al-Fath (la conquête), etc...) et diffusent des messages de rejet de l’occident, des chrétiens, des juifs et des sionistes, et une propagande misogyne.
      http://islamineurope.unblog.fr


  • njama njama 6 juin 2018 11:40
    Faire remonter l’islamisme aux origines de l’Islam, à l’Hégire, me semble être une grosse imposture intellectuelle et historique ! de même que vous semblez rattacher l’islamisme à « la secte chiite », alors que l’on sait que l’ayatollah Khomeini, était héritier spirituel de  Navvab Safavi (1924 - 1955) fondateur du mouvement Fadayan-e Eslam (les Fedayin de l’Islam), qui s’était lui-même inspiré fortement des idées d’un musulman sunnite :

    En 1954 il [Nayyab Safavi] se rend au Caire à l’invitation de Sayyid Qutb, théoricien du Jihad armé et prédicateur des Frères musulmans égyptiens. Safavi a lu tous ses livres et ils partagent de nombreuses idées dont celle de réislamiser leurs sociétés. La tendance dans les sociétés moyen-orientales était alors au nationalisme et au sécularisme. À la fin de ce séjour Safavi et Qutb fusionnent leurs organisations et désormais en Iran les Fedayin de l’Islam seront appelés Ikhuan al-Muslimin (les Frères musulmans).

    "Son organisation des Fadayan-e Eslam, devenue Ikhuan al-Muslimin, lui survivra et prendra pour guide l’ayatollah Khomeini. Cela donnera une légitimité religieuse traditionnelle au mouvement, tandis que les disciples de Safavi apporteront à Khomeini tout le bagage doctrinal de la Confrérie égyptienne, au premier rang duquel les écrits et thèses de Sayyid Qutb [3]."

    (source Wikipedia Navvab Safavi)


  • njama njama 6 juin 2018 11:48
    @Jahanshah Rashidian

    Il est certain que le modèle politique adopté par l’Iran depuis 1979 n’a pas d’équivalent historique. Réussira-t-il ou non, il est peut-être prématuré d’augurer sur son avenir après pas même 40 ans d’existence.
    L’analogie vaut d’ailleurs pour la pérennité d’Israël, encore au stade embryonnaire d’entité, puisque ses frontières ne sont toujours pas définies au bout de 70 ans d’existence, ou abouties selon les références au cadastre biblique adoptées par les adeptes de l’idéologie sioniste.

    Une chose semble évidente, l’Iran actuel s’affirme comme une grande puissance régionale à tous les niveaux, et ça dérange ...

    • njama njama 6 juin 2018 13:08

      @Matlemat

      Ils sont très vraisemblablement sunnites ... et ont été sous influence wahhabite et/ou salafiste
      qui sait si l’Iran ne les remettrait pas dans le droit chemin smiley

  • njama njama 6 juin 2018 13:45
    Toute la propagande anti-iranienne, très récente il faut le dire, (de même qu’anti-russe) trouve son explication, non pas dans la religion, l’opposition supposée fratricide entre sunnites et chiites, encore moins dans l’islamisme, ou le soutien de l’Iran à la résistance palestinienne, pas plus dans le mensonge d’un hypothétique projet de destruction de l’État d’Israël ... (mensonge révélé de la propagande sioniste) mais principalement dans le Projet North South Transport Corridor (NSTC) ou INSTC en anglais International North–South Transport Corridorlancé par la Russie en 2000.
    Projet qui évidemment bouleversera en partie la donne dans les échanges internationaux, et pourrait fragiliser certains monopoles.

  • njama njama 6 juin 2018 13:53

    La Russie construit son propre canal de Suez et contourne ainsi le contrôle des États-Unis et de l’Europe
     Le projet avait déjà été lancé par le ministère russe des Transports en 2000. Avec seulement 7200 kilomètres, le nouvel axe de circulation est nettement plus court que l’itinéraire standard par le canal de Suez : au lieu de 35 à 40 jours, le fret ne sera à l’avenir transporté que pendant 20 à 23 jours.
      Sputnik
    Jusqu’à présent, les cargaisons en provenance de l’Inde étaient transportées par voie maritime à travers le canal de Suez puis par voie terrestre à travers l’Europe jusqu’à Saint-Pétersbourg (trajet bleu).
      Le nouvel itinéraire de l’INSTC mène de la métropole portuaire indienne de Mumbai via l’Iran, l’Azerbaïdjan à Astrakhan en Russie et de là à Moscou et Saint-Pétersbourg (trajet rouge).
      Sputnik
    Outre le contournement de l’Europe et des Etats-Unis et les temps de transport plus courts, il y a un autre avantage :
     Les transports d’essai sur le nouvel itinéraire ont montré que les coûts peuvent être réduits d’environ 30 pour cent. Cela donnera un nouvel élan aux échanges commerciaux entre l’Inde et la Russie.

      Sputnik


    • keiser keiser 6 juin 2018 20:28

      @njama


      J’aimerais savoir si il t’arrive de te calmer !? ...
      Parce que là, tu es franchement hors sujet.

    • njama njama 7 juin 2018 11:08

      @keiser
      Le problème est analogue avec le Venezuela. Pourquoi croyez-vous que les États-Unis et quelques-uns de leurs affidés cherchent à entraver la révolution bolivarienne et à renverser Maduro  ?
      La réponse est simple.

      Le Venezuela possède les plus grandes réserves de pétrole connues dans le monde dans un emplacement géographique hautement stratégique. Il faut 43 jours pour qu’un pétrolier voyage du Moyen-Orient aux raffineries du Texas, alors qu’il ne faut que 4 jours à partir du Venezuela. Les compagnies pétrolières et les gouvernements qu’elles soutiennent, convoitent le pétrole vénézuélien.

      L’Iran a non seulement d’importantes réserves de pétrole, mais en plus une position très stratégique entre l’Asie et l’Europe.

      Tout le reste c’est du bla-bla de médias pour détourner l’attention des vrais raisons, l’opposition sunnite-chiite, les mollahs, les prétentions imaginaires que l’Iran se doterait de l’arme nucléaire, et qu’il voudrait rayer Israël de la carte

    • keiser keiser 7 juin 2018 16:32

      @njama


      Salut
      Je suis d’accord sur le fond de ta pensée, bien sur.
      Des exemples, il y en a des tas : Mossadegh, Bani Sadr, la liste est sans fin ...
      Mais je persistes à te dire de te calmer.
      Et maintenant, nous sommes tout les deux hors sujet. smiley

    • njama njama 8 juin 2018 09:05

      @keiser

      @njama

      Parce que là, tu es franchement hors sujet.

      Pas tant que ça, car en quoi les islamistes (iraniens, et autres) ne seraient pas aussi pragmatiques que les autres (musulmans, chrétiens, juifs, athées) qui ne le sont pas.

      Comme disait Henri Miller ... « J’suis pas plus con qu’un autre », et ça vaut pour les iraniens, islamistes ou non, et bien d’autres clampins sur terre smiley

      Le Projet North South Transport Corridor (NSTC) en plus d’être plus écolo, moins énergivore et chronophage, est très cohérent avec la situation régionale de l’Iran comme avec les possibilités logistiques modernes. Il me faut donc en déduire que sur cette question l’islamisme, ici pointé du doigt par l’auteur, contestable éventuellement pour différentes raisons, n’est pas en cause et n’est absolument pas une entrave à l’essor économique de l’Iran.


  • Eschyle 49 Eschyle 49 6 juin 2018 17:21

    L’Islam, dont le Coran est un outil politique de destruction du christianisme, est de surcroît un faux et usage de faux, ainsi que le démontrent mathématiquement ces trois livres :

    https://www.islam-et-verite.com/coran-revele-theorie-codes/ 

    https://legrandsecretdelislam.com/

    https://www.babelio.com/livres/Caldwell-Une-revolution-sous-nos-yeux-Comment-lIslam-va-t/305602

    Sinon : https://ripostelaique.com/lislam-cest-un-oradour-sur-glane-par-jour-depuis-1400-ans.html

    Ce sont encore deux congrégations, les trinitaires (https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_des_Trinitaires) et les mercédaires (https://fr.wikipedia.org/wiki/Ordre_de_Notre-Dame-de-la-Merci ), fondées pour libérer les chrétiens prisonniers des barbaresques, en leur substituant des martyrs ; ce sont encore la moitié des 7000 martyrs (étymologiquement, tués en témoignage de leur foi) inscrits au  Martyrologe romain de 2004 ; ce sont encore la majorité des écrivains et musiciens, de Ronsard, Mozart, Voltaire, à Victor Hugo (http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/victor_hugo/chanson_de_p irates.html), tous passibles de 7 ans de prison et 100 000€ d’amende pour islamophobie, officiellement l’incitation à la haine  raciale : https://fr.wikipedia.org/wiki/Lois_contre_le_racisme_et_les_discours_de_hain e

    https://www.causeur.fr/anne-hidalgo-rue-alain-antisemitisme-150258?utm_source=interne&utm_medium=sidebarshare


  • popov 6 juin 2018 17:46

    @Jahanshah Rashidian

     
    Merci pour l’article.
     
    J’espère que je vivrai assez longtemps pour voir le peuple iranien se tourner vers La Mecque et faire un grand bras d’honneur bien mérité à la grotesque idole des Bédouins.

  • keiser keiser 6 juin 2018 18:51
    Et oui ...
    Ainsi parlait Zarathoustra.

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 6 juin 2018 19:47

    Chaque religion s’est appropriée la femme. La femme Celte et tant d’autres. Toutes ont souffert de l’oppression et nombreuses se sont révoltées en fonction des époques. https://www.world-religion-watch.org/index.php/translation-center-for-wrw-partners-and-users-77/translation-database/248-christianisme-celte-christianisme-oriental-islam-la-qegyptian-connectionq. Le soufisme est l’essence même du féminin, comme la Vierge, ou Athéna-Aphrodite pour les grecs. Mais s’il y a un DIEU UNIQUE, c’est Hermès THOT. HERM-APHRODITE.


    • L'enfoiré L’enfoiré 7 juin 2018 14:42
      @Mélusine ou la Robe de Saphir.
       C’est en plus elle qui s’occupe de transmettre le message de génération en génération dans le judaïsme.
       Elle en a des responsabilités la pauvre dame...

       En Egypte antique, il n’y a pas eu de dieu unique. (sauf pour Amenophis 4 qui reconnaissait le soleil)
       Chaque dieu avait un rôle précis.
       Thot, le dieu de la sagesse, et bien d’autres.
       

  • Jean Roque Jean Roque 6 juin 2018 20:34

     
    « état islamique » est un oxymore, dans l’Islam il n’y a pas de politique, que la doxa religieuse, une fixité. D’ailleurs il n’y a pas de philosophie, même non dialectique.
     
    LA DETTE PHILOSOPHIQUE AUX ARABES = LÉGENDE
     
    Avicenne le perse a été oublié chez les musulmans dès son cercueil fermé, sa postérité fut ultérieur en Occident, au 19eme !
    Avérroes le souchien andalou n’a eu aucune postérité non plus dans le monde sunnite, chez les chiites et soufistes un peu, adapté.
    Une madrassa sunnite ne fait pas de philo (un peu de logique comme prolégomènes au rabachage du coran), les chiite en font car il y une herméneutique et un gnose chez les soufistes
    Les traducteurs de la philo grecque du monde arabe étaient chrétiens, syriaques (araméens) et des païens sabéens (Irak) et juifs (tradition herméneutique forte)
     
    Faut pas écouter propagande merdiatique coloniale
     
     
    http://islamineurope.unblog.fr/2010/11/03/le-mythe-de-la-transmission-arabe-du-savoir-antique/


    • njama njama 7 juin 2018 11:16
      @Jean Roque

      S’il n’y avait eu l’apport de grands mathématiciens du « monde arabe » ou dits « arabo-musulmans » , on en serait peut-être encore à compter avec des abaques smiley




    • popov 7 juin 2018 15:11

      @njama

       
      Les abaques, ils viennent de Chine.
       
      Les algorithmes, de l’Inde.
       
      Les calculs scientifiques font abondamment appel à des algorithmes. Vous pourriez m’en citer un seul, inventé par les Arabes, et encore utilisé tel quel aujourd’hui ?
       
      De la « science arabe », il ne reste que des mots : algèbre, algorithme, alkali, alambic...
       
      Cette « science arabe », en réalité persane, ne s’est pas développée grâce à l’islam, mais malgré l’islam. Al Ghazali a développé une métaphysique occasionnaliste qui fait de dieu la cause de tous les événements observables, et ceci pour protéger la théologie islamique.
       
      Après lui, étudier les relations de causalités entre observables, ce qui est un des piliers de la science, est devenu futile, voire hérétique. Il a signé la mort de l’engouement pour la connaissance qui était apparu dans le monde islamique.

    • njama njama 8 juin 2018 09:20
      @popov et @ belin

      Il me semble sauf erreur de ma part, que les arabo-musulmans n’ont jamais revendiqué la paternité des « algorithmes ». Le terme vient d’ailleurs du nom de ce savant

      Muhammad Ibn Mūsā al-Khuwārizmī, généralement appelé Al-Khwarizmi (latinisé en Algoritmi), né dans les années 780, originaire de Khiva dans la région du Khwarezm qui lui a donné son nom, dans l’actuel Ouzbékistann, mort vers 850 à Bagdad, est un mathématicien, géographe, astrologue et astronome perse, membre de la Maison de la sagesse de Bagdad. Ses écrits, rédigés en langue arabe, puis traduits en latin à partir du XIIe siècle, ont permis l’introduction de l’algèbre en Europe.Sa vie s’est déroulée en totalité à l’époque de la dynastie abbasside.

      Son nom est à l’origine du mot algorithme et le titre de l’un de ses ouvrages (Abrégé du calcul par la restauration et la comparaison) à l’origine du mot algèbre. L’utilisation des chiffres arabes et leur diffusion dans le Moyen-Orient et en Europe sont dues à un autre de ses livres nommé Traité du système de numération des Indiens qui fut diffusé via la langue arabe dans tout l’empire abbasside. Al-Khawarizmi a classifié les algorithmes existants, en particulier selon leurs critères de terminaison, mais ne revendique pas leur invention : l’algorithme le plus connu du monde est celui d’Euclide, au programme d’enseignement de tous les pays, et les premiers algorithmes connus le furent sans surprise dans un pays devant gérer des calculs élaborés de l’impôt : à Babylone.

      ...

    • njama njama 8 juin 2018 09:56
      @popov et @ belin
      Quoique vous en disiez l’influence des mathématiques arabes sur les mathématiques européennes est historiquement incontestables. Vite fait d’autres noms de grands savants arabo-musulmans qui ont contribué à développer et transmettre les connaissances mathématiques et bien d’autres au cours du moyen-âge. Al Karaji (X°-XI° siècle) / Omar khayyam (XI°-XII° siècle) / Nasir ad-Din at-Tusi (XII° siècle) / Ahmad ibn Mun’im (XII°-XIII° siècle) / Ibn at-Banna (XIII° siècle).
      Pour ce qui est de la transmission de ces savoirs mathématiques vers l’Europe, on la doit principalement au départ à un italien Leonardo Fibonacci (v. 1175 à Pise - v. 1250).
      « S’il est connu pour la suite de Fibonacci, il joue surtout un rôle d’une importance considérable en faisant le lien entre le savoir mathématique des musulmans, notamment des chiffres indo-arabes, et l’Occident ».
      On lui doit d’avoir été l’auteur du Liber abaci écrit en 1202 que l’on peut traduire en Livre du calcul ou Livre de l’abaque.
      Notez que trois siècles plus tard, au début du XVI° siècle, les méthodes de calculs font encore débat en Europe. Abacistes et algoristes : illustration du livre de Georg Reisch, Margarita philosophica cum additionibus novis, Basilae, Schottus, (1508)

    • popov 11 juin 2018 01:08

      @njama

       
      Je reconnais qu’il y a eu un bouillonnement d’idées au cours des tout premiers siècles de l’islam. 
       
      L’islam n’en a cependant été que la cause indirecte : les conquêtes ont mis en contact plusieurs civilisations différentes, avec comme résultat un transfer de connaissances et de technologies. 
       
      L’islam s’est ensuite blindé contre cette recherche de connaissances pour protéger les privilèges des « théologiens » et tout ce mouvement intellectuel a tourné en eau de boudin.
       
      Sans cet obstacle, les arabo-islamiques auraient marché sur la lune au XVIIe siècle. Au lieu de cela, à partir de Ghazali, toute la matière grise a été utilisée à produire des listes stupides de ce qui est halal ou non. Cela fait plus de 5 siècles que le monde islamique n’a rien produit d’utile à l’humanité.
       
      L’islam a fait avorter l’embryon de science qui menaçait son obscurantisme. 
       
      Contrairement à ce que les propagandistes de l’islam voudraient faire croire à un vain peuple, un retour à un islam rigoureux ne produira pas un nouvel essor scientifique, mais un retour aux remèdes à base de pisse de chameaux.

  • Mélusine ou la Robe de Saphir. Mélusine ou la Robe de Saphir. 7 juin 2018 11:27

    Jean Roque le PIC VERT d’AGORA. Rentrez-vous bien cela dans le crâne,...TAC, TAC, TAC. Sauf que le colonialisme d’origine anglo-saxonne capitalisto-bancaire est largement responsable de la destruction des cultures locale d’AFRIQUE, dAsie et d’ailleurs. Les ouvriers n’avaient pas les moyens de se payer des voyages au long cours,...Enfin, si cela le conforte dans ses idées... Sauf que la source du problème est occidentale ;


  • L'enfoiré L’enfoiré 7 juin 2018 14:34
    « Contrairement à d’autres religions, l’islam est à la fois une religion et une idéologie politique »

    Ben oui, c’est un peu ce qu’un occidental lui reproche aujourd’hui.
    Mais, c’était le cas pour la religion catholique au temps de l’Inquisition.



  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 7 juin 2018 18:20

    @Auteur


    «  »Le but du Califat islamique est de mondialiser l’islam comme la seule religion admise, ce qui est arrivé pendant des siècles sous les différentes dynasties du califat islamiste / islamisme ne sont pas les termes différents de l’islam guerrier.«  »

    Vous êtes un Grand ignorant qui sert inconsciemment les intérêts de l’Occident barbare !

  • eddofr eddofr 12 juin 2018 16:22

    L’Islam n’a pas encore pris le coup de pied au cul Laïc !


    Le catholicisme à longtemps été un système Politique, bien plus qu’une Religion.

    Je ne parle pas là des propos messianiques prêtés à Jésus par des écrits datant de quelques siècles après sa mort.
    Je parle de la Doctrine, proclamée et écrite de l’Eglise Constituée.

    Le catholicisme n’est devenu une religion de tolérance que quand il n’a plus eu d’autre choix, après une bonne série de raccourcissements (de têtes, entre autre). Et encore, il a résisté longtemps, et il résiste encore ici et là ...

    L’Islam finira comme le catholicisme, par fabriquer des pédophiles et des évangélistes télévisés, ce n’est qu’une question de temps !

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