mardi 21 janvier 2020 - par Pierre Alain Reynaud

J’ACCUSE ! ...

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Que Monsieur Zola me pardonne d’utiliser le titre de sa célèbre lettre liée directement à l’affaire Dreyfus. Le long texte qui la compose est extrêmement passionnant, aussi bien dans le style que dans l’intérêt historique du sujet abordé. En effet, l’affaire Dreyfus est un conflit social et politique de la fin du XIXème siècle ayant pour toile de fond la Troisième République. Ce dossier brûlant de l’époque tourne autour de l’accusation de trahison faite au capitaine Alfred Dreyfus, officier français d’origine alsacienne et de confession juive. Au final, le militaire fut innocenté, mais pendant douze ans, entre 1894 et 1906, cette affaire a bouleversé la société française, la divisant profondément en deux camps opposés, les « dreyfusards » partisans de l’innocence du capitaine Dreyfus et les « antidreyfusards », partisans de sa culpabilité.

La lettre écrite sous forme de pamphlet dreyfusard est envoyée le 13 janvier 1898 par Émile Zola à Félix Faure, alors président de la République de l’époque.

Sa version originale contient 39 pages. Elle s’inscrit comme un article cinglant et diffamatoire, mais plutôt innovant sur le fond et sur la forme.

Mais revenons en 2020 et aux nombreuses affaires qui préoccupent les Français à l’heure d’aujourd’hui. Les sujets d’inquiétudes sont multiples et si l’on en croit les échos de la rue, l’angoisse s’installe peu à peu dans les populations de la plupart des classes sociales.

Cette crainte est bien réelle chez nos concitoyens et elle se traduit notamment par une énorme anxiété pour le lendemain et le futur : peur de perdre son emploi, son logement ou ses moyens de vivre ; peur de l’avenir pour ses propres enfants ou pour sa descendance ; peur du terrorisme et plus généralement de l’insécurité qui règne dans les villes comme dans les campagnes ; peur du cataclysme écologique ; peur des migrations massives dont les conséquences risquent d’être graves pour la stabilité du pays ; peur de l’immoralité qui asservit la société ; peur des politiques qui trahissent le peuple au profit des grands intérêts financiers.

Mais la peur du moment est liée à la réforme des retraites qui prend une tournure dangereuse pour l’ensemble des travailleurs d’aujourd’hui, futurs retraités de demain.

Malgré les promesses du gouvernement, bien évasives d’ailleurs, les citoyens n’ont pas confiance en un système qui va appauvrir très sensiblement leur vie quotidienne, le jour où ils arriveront à l’âge de la retraite. D’après les calculs faits par la plupart des économistes sérieux et donc fiables, c’est une diminution qui pourra atteindre 25 à 40 % du montant de la pension selon le montant net de cette dernière. Autrement dit, la personne qui aura cotisé toute une vie pour obtenir une retraite décente, sera spoliée d’une partie de ses droits et se retrouvera dans une situation de quasi précarité dans un grand nombre de situations.

Aussi, en tant que citoyen, je partage mes inquiétudes avec celles de tous les Français et Françaises qui aiment leur Pays et qui défendent avec force les acquis sociaux et les vraies valeurs de la République.

Ainsi, se déroule devant nous le triste scénario de la débâcle de la France qui n’en est qu’à son début certes, mais un début qui présage le pire dans les semaines et les mois à venir.

Bien évidemment, le président Macron n’est pas le seul responsable de la faillite de la France. Avant lui, d’autres chefs d’État ont fait de graves erreurs de gestion : le président Giscard d’Estaing, largement démagogue, François Mitterrand, plus intéressé par son image que par les véritables avancées démocratiques, Jacques Chirac, fortement laxiste, Nicolas Sarkozy, corrompu par les « affaires », François Hollande, idéaliste, mais incompétent.

Et c’est ainsi qu’au fil des années, tous ces présidents avec leurs gouvernements successifs ont endetté considérablement la France, mettant ainsi notre pays dans une situation de plus en plus catastrophique qui du reste, ne s’est jamais améliorée. Pour être plus précis, on notera qu’à la fin du mois de septembre 2019, la dette publique s’est établie à 100 % du produit intérieur brut (PIB), soit 2415 milliards d’euros, en hausse de 39,6 milliards par rapport au trimestre précédent. Cette information a été rapportée le 20 décembre dernier par l’Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE).

Alors, pour revenir au temps présent et en dédouanant le président Macron des fautes commises par ses prédécesseurs, il n’en reste pas moins vrai que le chef de l’État doit assumer désormais ses propres responsabilités, d’autant plus qu’il exerce le pouvoir depuis deux ans et demi.

Depuis son élection en mais 2017, Emmanuel Macron n’a rien résolu des lourds problèmes qui grèvent notre société. Sur le plan économique, le chômage n’a guère reculé et le pouvoir d’achat des Français s’est largement détérioré. Quant au niveau politique, son arrivée au pouvoir a démontré un important recul de la démocratie, l’Assemblée Nationale étant composée d’une majorité présidentielle qui se veut la « chambre de validation » des décisions purement macroniennes. Autant dire que les députés LaREM sont de « vrais petits soldats » disciplinés et parfaitement obéissants, télécommandés directement par l’Élysée, Edouard Philippe, premier ministre n’étant que « l’homme de paille » de la situation.

Depuis novembre 2018, la crise des Gilets Jaunes a permis de faire un constat sans équivoque : la France souffre d’une politique qui favorise le capitalisme et la grande finance au détriment du peuple et des plus démunis. La démocratie est malmenée et ce qui paraît en rester, n’est que la face visible de l’iceberg. La base est entièrement pourrie. Quant à la République, elle est meurtrie, bafouée, violée. Macron est-il un démocrate ? Sans doute pas et de toute manière aucunement dans le sens étymologique du mot.

Maintenant, la certitude réside dans un pouvoir macronien qui relève aujourd’hui plus d’un début de dictature que d’une gestion démocratique. Aussi, en tant que citoyen ayant reçu depuis le plus jeune âge une réelle éducation républicaine, je ne peux supporter que mon pays qui est la France soit blessé au plus profond de lui-même, dans ses valeurs et dans ses traditions issues de la lutte et de l’héroïsme du peuple français.

En conclusion, et sans vouloir imiter directement ou indirectement Emile Zola qui fut l’éminent journaliste et le talentueux écrivain que nous connaissons tous, je m’exprime dans ces quelques lignes en tant que républicain convaincu et soucieux de l’esprit voltairien qui m’a toujours animé.

Bien évidemment, mon réquisitoire touche le président de la République, mais s’étend aussi à ses proches collaborateurs, ministres, députés ou autres adjoints politiques.

J’accuse donc le président Macron de vouloir changer les valeurs de la France pour en faire un nouveau monde, dénué de tous sens et de toutes logiques.

J’accuse le président Macron de vouloir transformer la République en un État autoritaire, détenant un pouvoir oligarchique.

J’accuse le président Macron de ne pas défendre les intérêts économiques de la France et de privatiser certaines entreprises publiques, sans raison valable et sans aucune garantie.

J’accuse le président Macron de vouloir manipuler les citoyens français par la simulation, l’imposture ou la tromperie.

J’accuse le président Macron de favoriser les patrons de la finance et du grand capitalisme au détriment des travailleurs salariés ou indépendants à faibles revenus, des petits retraités et des personnes dans la précarité.

J’accuse le président Macron de ne pas vouloir faire évoluer rapidement la situation difficile dans laquelle vit aujourd’hui un grand nombre de nos compatriotes.

J’accuse également le président Macron d’avoir présenté une fausse réforme des retraites, défavorisant les travailleurs voués à subir à la fin de leur carrière les souffrances matérielles résultant de revenus modestes, si modestes que ces nouveaux retraités rejoindront rapidement les rangs de la précarité.

J’accuse le président Macron, d’arrogance, de mépris et d’absence de compassion pour ceux et celles qui souffrent chaque jour de l’indifférence qui habite les dirigeants de notre société.

J’accuse le président Macron de ne pas aimer la France et donc, de ne pas aimer les Français.

Enfin, j’accuse le président Macron, de faillir à ses principaux devoirs de chef de l’État et notamment de ses responsabilités républicaines, contrairement à tous les autres présidents de la Vème République qui l’ont précédé ou comme encore, et plus généralement, à l’ensemble des présidents qui ont représenté par le passé les précédentes républiques françaises.

Cependant, ces accusations ne sont pas destinées uniquement au président. Elles s’adressent aussi à tous ceux et celles qui soutiennent ses actions anti-démocratiques, nuisibles pour la citoyenneté, pour les droits de chacun et les libertés individuelles. Ces gens favorables à l’État Macron, je ne les connais pas, sauf pour les avoir vus ou aperçus dans les médias. Je n’ai donc contre eux, ni rancune ni haine. Et, reprenant une phrase d’Emile Zola, je dirai : « ils ne sont que pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. »

J’espère ici, pour tous les Français et les Françaises qui croient encore à la démocratie, que le président Macron reviendra bientôt à la raison afin de servir son pays et non les intérêts de la grande finance et du grand patronat.

Parmi les citoyens de notre Nation, certains demandent son départ, pendant que d’autres estiment qu’il a toute sa légitimité, puisqu’il a été élu au suffrage universel. En évidence, cette légitimité existe et doit être respectée. Mais si le président Macron possède des droits incontestables, il a aussi des devoirs, ceux que lui imposent ses fonctions au sommet de l’État.

S’il ne remplit pas les obligations qui lui incombent et s’il s’obstine à tout changement de politique, son honnêteté voudrait qu’il se retire comme ce fut le cas en son temps, pour un certain Charles de Gaulle.

Pierre Reynaud – www.lafranceliberee.fr

 



15 réactions


  • Samy Levrai samy Levrai 21 janvier 2020 20:08

     Quelles sont les lois qui s’appliquent à la France ?

    quelle est la justice qui s’applique à la France ?

    quelle est la monnaie qui s’applique à la France ?

    Quelle est la diplomatie de la France ?

    Qui dirige la France ?

    Le peuple est il souverain ?

    peut on voter à gauche ou à droite et avoir une politique différente en France ?

    C’est quoi une démocratie ?

    Quels sont les pouvoirs restants au président ? aux députés ?

    De qui se moque t on ?


  • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 21 janvier 2020 20:26

    Merci a l’auteur.

    Je pense grosso modo pareil, alorsd rien à ajouter de particulier.

    En fait il faut absolument sortir de cette histoire de représentant élus, représentants qui ne se représentent plus qu’eux-meme (et les interets d’une caste)

    Le seul moyen de retrouver notre légitimlité est le vote de tytpe direct

    (type RIC, votations Suisse, etc...)

    ou les lois sonts faites et votées par chaque citoyen qui veut ou désire y prendre part

     

    Continuer dans l’autre voie ne pourra que nous etre fatale, et ce quelqu’en soit le / les dirigeant(s) aux pleins pouvoirs.


  • Jamais de la main gauche Jamais de la main gauche 21 janvier 2020 23:37

    Ne vous excusez pas, Zola s’est fait rouler dans la farine et Dreyfus était coupable.

    C’était en quelques sortes les débuts des manipulations médiatiques.


  • Spartacus Lequidam Spartacus 22 janvier 2020 00:10

    « la France souffre d’une politique qui favorise le capitalisme et la grande finance au détriment du peuple et des plus démunis.

    C’est un grand n’importe quoi Marxiste cette phrase....

    Avec 57% du PIB prélevé par l’état d’un pays comministe qui s’ignore appeler ça »capitalisme« est une farce...

    Quand a la finance, y’a pas plus »régulé« anti-capitaliste qu’en France.

    Et le »peuple" il ne s’en sort que dans les pays capitalistes ou l’état arrete d’emmerder ses concitoyens pour tout et n’importe quoi


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 22 janvier 2020 02:08

      @Spartacus
      "C’est un grand n’importe quoi Marxiste cette phrase....

      Avec 57% du PIB prélevé par l’état d’un pays comministe qui s’ignore appeler ça »capitalisme« est une farce...

      Quand a la finance, y’a pas plus »régulé« anti-capitaliste qu’en France.

      Et le »peuple" il ne s’en sort que dans les pays capitalistes ou l’état arrete d’emmerder ses concitoyens pour tout et n’importe quoi"

       

      https://www.lesechos.fr/finance-marches/marches-financiers/versements-records-aux-actionnaires-du-cac-40-en-2019-1161373
       
      No comment ! smiley


    • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 23 janvier 2020 08:17

      @Spartacus

      Et ben mon brave gars, faudrait p’têt ben ouvrir les yeux..et l’esprit... (Je ne dit pas ça que pour vous bien sûr) : OUI, LE PAYS EST SIMULTANÉMENT NÉO-LIBÉRAL ET NÉO-COMMUNISTE. Le vécu de chacun influence trop souvent l’opinion, qui durcit, se cristallise, se ferme... Pas de quoi faire tant de bazar...

      Cordialement.


  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 22 janvier 2020 08:53

    Une faiblesse de votre réquisitoire est de concentrer vos accusations sur une personne dont vous surestimez la responsabilité. Nous n’en serions pas là s’il était seul à souhaiter cette destruction de la nation française. Il ne serait qu’un psychopathe désoeuvré de plus. En lui accordant une toute-puissance qu’il n’a pas, vous rendez service à ceux qui l’utilisent comme un paratonnerre.

    Accusez aussi les donneurs d’ordre : l’Union européenne, les Etats-Unis, les milliardaires, etc.

    Accusez aussi les collaborateurs de toutes sortes (journalistes, policiers, hommes politiques,...) qui participent à la destruction de la France pour quelques sous.

    Accusez ceux qui savent mais ne bougent pas.

    Accusez ceux qui ne se bougent pas assez pour savoir.


  • Attilax Attilax 22 janvier 2020 12:52

    Macron est une conséquence, pas une cause. Lutter contre les conséquences d’un problème ne sert à rien si on ne s’attaque pas aux causes du problème. C’est un homme de paille, comme Sarko ou Hollande avant lui. Le problème n’est pas spécialement Macron mais la représentativité qui montre enfin son vrai visage, celui d’un pouvoir n’ayant rien à voir avec le peuple ou l’intérêt général.


  • Odin Odin 22 janvier 2020 14:34

    Cela ne sert à rien d’accuser des marionnettes.

    J’accuse la grande majorité des français d’être de dociles moutons, d’avoir compris beaucoup trop tard la prédominance de la finance sur le politique alors qu’une simple analyse du passé leur donnait les clés de cette supercherie.

    L’entrée de Rothschild dans la banque d’Angleterre 1815 / la création de la FED 1913 / Bretton Woods 1944 sur les grandes lignes du système financier international / avec Nixon, la fin de la convertibilité du dollar en or en 1971 etc…

    En France, le « non » au référendum du 27 avril 1969 et la démission du dernier président à défendre les souverainetés de notre nation.

    Le 20 juin 1969, élection de Pompidou, le 1er banquier de chez Rothschild à la présidence de la république.

    Le 03 janvier 1973, ce même Président banquier fait passer avec VGE cette loi dite Rothschild. Depuis cette date nous avons une dette de 2.145 milliards d’euros (100 % du PIB) et la conséquence pour les moutons français, ils ont remboursé au cumul depuis cette date la modique somme de  1.500 milliards d’euros que pour les seuls intérêts de cette dette à des banques privées.

    Le summum en 2017, les moutons élisent Micron, le 2ème banquier de chez Rothschild à la présidence de la république.. 

    Est-ce seulement les politiques que l’on doit accuser ?


  • lloreen 22 janvier 2020 15:42

    Depuis le 18 juin 2015, un collectif de français a créé un conseil national de transition en France, un outil juridique reconnu par le droit international afin que les français disposent d’un organe légitime pour retrouver leur souveraineté.

    Toutes les informations à ce sujet se trouvent leur le lien.

    https://www.conseilnational.fr/

    Ce conseil national de transition a élaboré un programme et créé une cour suprême qui se met en place suite au procès de Milan qui a eu lieu du 16 au 20 décembre 2019.

    https://www.conseilnational.fr/transition-programme/

    https://www.conseilnational.fr/proclamation-dune-cour-supreme-francaise/

    Procès de Milan.

    Le cadeau de la France à tous les peuples du monde :Mise en application en France du « Droit des Peuples à disposer d’eux-mêmes » décidé par l’ONU

    https://www.youtube.com/watch?v=5yVSGj0UEA8

    Mise en application de la cour suprême.

    https://www.youtube.com/watch?v=UPrtFTlRc7k

    Cet individu fait un excellent compte rendu de la situation mondiale en ce qui concerne la réalité de la lutte mondiale contre la pollution avec un constat sans appel:Tous les sommets organisés à travers la planète sont l’occasion pour une poignée d’élus du système pour voyager aux frais de la princesse pour un résultat nul.

    https://www.youtube.com/watch?time_continue=225&v=CObWH8938SE&feature=emb_logo


  • lloreen 22 janvier 2020 15:49

    Pour poursuivre dans l’esprit du titre de l’article de cet auteur, voici un autre accusateur, dénonçant les détournements et autres irrégularités commises par les hauts dirigeants français.

    https://www.youtube.com/watch?v=mBoHME4ksHY


  • Un des P'tite Goutte Un des P’tite Goutte 22 janvier 2020 19:31

    Bonjour,

    Macron changer ?, Revenir à la raison ? C’est du bisounoursisme C’est rêver. Comme d’autres commentateurs le soulignent, il y a derrière lui l’immense pouvoir de black rocks, think thanks, multinationales soit supra-nationales, de personnages cooptées, d’autres attendant retour d’ascenseur, etc., etc., l’innommable, le Léviathan, l’écœurant par excellence.

    Quant à sa légitimité représentative de la population, elle est infiniment inférieure à celle qui fait un président , du fait d’innombrables facteurs, médiatiques, manipulations d’opinions, relatif aux élections, aux votes blanc et abstentions, au report du 2ème tour, à l’injustice grotesque et obscène de la représentativité lrem résultante dans l’hémicycle, à la modification des avis des Français à son égard observés et recensés depuis son élection, etc., 

    Ce « J’accuse » n’est pas à la hauteur de la charge qu’il devrait porter, il n’est pas assez « à charge », dit autrement. Factuellement. Absolument pas.


  • Garibaldi2 23 janvier 2020 03:52

    Le titre de l’article de Zola était ’’Lettre au président de la république’’, ce n’était pas ’’J’accuse’’, ceci c’est le titre de l’article de L’Aurore, titre trouvé par Georges Clémenceau. L’Aurore a publié cette lettre au président de la république, lettre qui n’a jamais été expédiée à ce dernier.


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