lundi 28 janvier 2019 - par BretonEnColère

Jean-Pierre Denis empêtré dans une affaire d’évasion fiscale

Les dernières révélations de Mediapart sur l’évasion fiscale de Kering devraient finir de convaincre ceux qui douteraient encore que notre patron, Jean-Pierre Denis, est plus intéressé par ses finances personnelles que par l’avenir des salariés d’Arkéa.

Jean-Pierre Denis n’est pas seulement notre patron, il est aussi administrateur de l’entreprise française de luxe Kering, qui vient de faire l’objet d’un article très fouillé de Mediapart concernant le système d’évasion fiscale mis en place par la société.

« Le géant français du luxe, Kering, détenu par la famille Pinault, a économisé 39 millions d’euros d’impôts en payant au Panama l’ancien patron de sa filiale Gucci. Le groupe a menti à deux commissions d’enquête du Sénat sur ses pratiques d’évasion fiscale », révélait Mediapart le 25 janvier.

Jusqu’ici, certaines personnes de mauvaise foi pourraient arguer que Jean-Pierre Denis n’a rien à voir dans cette histoire et qu’il n’était sûrement pas au courant. Mais d’après un courrier datant de 2013 que s’est procuré Mediapart, le « comité des rémunérations » du conseil d’administration de Kering, dans lequel siégeait Jean-Pierre Denis, a validé le montant des bonus octroyés au patron de Gucci, qui transitaient ensuite par le Luxembourg et le Panama afin d’échapper à l’impôt. Un courrier particulièrement « embarrassant pour les personnalités qui siégeaient à l’époque dans ce comité », conclut Mediapart.

Notre bien aimé patron touche plus de 100 000 euros par an pour sa place au conseil d’administration de Kering, une somme rondelette qui vient s’ajouter aux émoluments plus que confortables qu’il perçoit pour « diriger » notre banque (1 573 356 euros en 2017).

Au regard des magouilles en vigueur chez Kering, pensez-vous qu’il en sera autrement dans notre banque si celle-ci n’est plus dans le giron du Crédit Mutuel ? Fini les sociétaires, les parts sociales, le mutualisme, bonjour le capitalisme, la fraude fiscale et les parachutes dorés !

Pour remplir les poches de quelques-uns, c’est l’avenir de milliers de salariés qu’on hypothèque ! Il est temps que cela cesse.



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