lundi 15 avril 2013 - par Pierre JC Allard

Justin Trudeau ; l’homme né pour être Roi

Justin, fils de Pierre, a été oint comme candidat du Parti Liberal du Canada. C’était tout a fait prévisible. Une monarchie constititionnelle peut en cacher une plus profonde dans les esprits, comme en Corée ou au Gabon par exemple.

http://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201304/14/01-4640772-justin-trudeau-est-elu-chef-du-plc.php

J’en parle depuis des années et des années… Il aurait été impensable qu’il ne le devienne pas. Rien n’aurait pu l’empêcher, comme rien n’aurait pu empècher que John-John Kennedy devienne President des USA s’il n était mort dans une tragédie aérienne… Ce role était pour lui.

Vous avez-dit… “role” ? Est-ce que l’on n’est pas à tout ramener à une question d’image ? À voir cet homme comme un comédien ? Alors que, bien sûr, on cherche un leader, un homme de substance… Ce jeune sans experience a-t-il la profondeur que l’on attend d’un homme d’État ?

J’ai bien peur que ceux qui s’interrogent sur la competence et la profondeur de Justin aient dormi comme Rip Van Winkle depuis quelques décennies et ne comprennent pas ce qu’est devenue la démocratie. Ils en sont encore à De Gaulle, à Roosevelt, à Staline… à l’époque où un homme d’État était un CHEF, avec une pensée politique qui sortait tout armée de son cerveau et une vision qui le mettait deux coudées au-dessus de ceux qui le suivaient… L’époque de la noble solitude du pouvoir.

Cette époque est révolue. Le monde est bien trop complexe pour que QUI QUE CE SOIT gouverne seul. Croyez-vous que Obama puisse même comprendre ce qu’il lit sur son scripteur, allant de l’équilibre des resources naturelles mondiales à la delicate balance entre les sensibilitsé religieuses au Moyen-Orient et aux jeux financiers de Wall Street ?

S’il voulait divertir ne serait-ce qu’un instant pour en saisir les rudiments, il perdrait pied et ne pourrait plus remplir son véritable role qui est d’être l’image, le symbole auquel l’Amérique veut s’identifier. Être le COMMUNICATEUR, au sein d’une équipe à multiples talents

Etre le President des USA ou Premier Minjstre du Canada, c’est accepter d’être la photo en page couverture. Assumer la fonction-clef de representation, qui est un job à plein temps pour un acteur de grand talent…et ne pas croire une minute qu’on puisse AUSSI faire autre chose. Justin Trudeau, beau et charismatique, est l’image parfaite et rien ne laisse supposer qu’il ait l’hybris navrante de vouloir se mêler d autre chose. Il a tout pour être un grand homme d’État au XXIème siècle. Il devrait réussir.

Cela dit, ne riez pas. Notre famille royale n'est pas seulement plus belle que celles des prétendants au trône de l'Elysée ; Justin fera certes aussi moins de mal que Hollande ou Sarkozy. Vous aviez Villepin, vous l'avez raté. Avez-vous pensé à Rachida ?

Pierre JC Allard

 



7 réactions


  • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 avril 2013 17:12

    Dans la période de cynisme et de désespoir qu’elle traverse, la France n’a pas tellement besoin d’un Richelieu que d’une Jeanne d’Arc. L’Italie, avec Grillo, va dans cette voie. Y a-t-il des prétendants actifs au trône de France ?


    Je ne suis pas TOUT A FAIT sérieux, mais....


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 16 avril 2013 15:13

      @ Demosthènes


      Quand le pouvoir de battre monnaie est passé de l’État aux banquiers, on est entré dans la phase « moderne » d’exploitation de tous par une oligarchie, celle qui n’exige plus que le jeu dans le miroir monétaire. 


      Tout le reste s’ensuit et n’a été qu’un rééquilibrage des procédés de domination. On peut remettre les pendules a l’heure en redonnant son pouvoir à l’État et en redistribuant raisonnablement la richesse. 


      Mais nous sommes bien loin de Justin Trudeau et du thème de fond de cet article, qui est la nécessaire collégialité du pouvoir dans un monde complexe et la perte d’importance relative du « leader » qui devient un communicateur des décisions plutôt que leur initiateur

      PJCA

  • Pierre R. Chantelois Pierre R. Chantelois 15 avril 2013 17:17

    Une belle confusion de genres et de style. Un salmigondis qui ne mène nulle part. L’arrivée de Justin Trudeau ne ressemble en rien à Sarkozy, Hollande, Rachida Dati... Sinon, expliquez-moi ces analogies ? De la royauté à un régime présidentiel, entre un régime fondé sur la séparation des pouvoirs et un autre fondé sur le check and balance... Le rôle du chef peut varier en pouvoir et en intensité. D’autre part, role s’écrit : rôle.


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 16 avril 2013 15:20

      @ S.O


      Pas tellement une « vraie » démocratie, qu’un système où on conserve le plus de démocratie possible dans un monde où la complémentarité des compétences prend par consensus le pas sur une « égalité » idéale qui dans la réalité n’existe pas

      PJCA

  • Jean-Pierre Pfisterer Jean-Pierre Pfisterer 16 avril 2013 12:54

    Lucidité ! Hormis cette qualité que nous reste-t-il à nous, les isolés du troupeau ? Car, devant ces multiples complots des gouvernants, ces pseudo « chefs » et leurs adjoints-manipulateurs nous sommes si impuissants.


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