lundi 3 juin 2019 - par Arnold

L’Afrique, un Eldorado vierge

L’AFRIQUE, UN ELDORADO VIERGE

 

Ce jour-là : le 15 novembre 1884, la conférence de Berlin fonde les bases de la colonisation à grande échelle de l’Afrique

 

Journée plus que révélatrice s’agissant du continent africain. Celle-ci marque l’ouverture de la conférence de Berlin, où les plus grandes puissances européennes se sont accordées sur une politique de colonisation massive de l’Afrique.

La scène se déroule à des milliers de kilomètres du continent africain, dans la froideur berlinoise du mois de novembre. Ce 15 novembre 1884, le chancelier allemand Otto von Bismarck (duc de Lauenburg et prince de Bismarck, né à Schönhausen le 1er avril 1815 et mort le 30 juillet 1898 à Friedrichsruh, est un homme d'État prussien puis allemand. Il est à la fois ministre-président du royaume de Prusse de 1862 à 1890, chancelier de la confédération de l'Allemagne du Nord de 1867 à 1871, avant d'accéder au poste de premier chancelier du nouvel Empire allemand en 1871, poste qu'il occupe jusqu'en 1890, tout en conservant sa place de ministre-président de Prusse. Il joue un rôle déterminant dans l'unification allemande), prononce le discours d’ouverture d’une conférence dont personne ne soupçonne encore les conséquences. Elle réunit les représentants des grandes puissances de l’époque : la jeune Allemagne, l’Angleterre toute puissante, sa rivale la France, l’Empire Ottoman, les États-Unis… Le but de la conférence, qui se tient en toute discrétion ? Organiser l’équilibre des puissances occidentales, pour éviter qu’elles s’affrontent. Et pour ce faire, les dirigeants, diplomates et autres émissaires, doivent s’accorder sur leurs ambitions africaines.

Joël Calmettes, auteur du documentaire Berlin 1885 : ruée sur l’Afrique, (https://www.youtube.com/watch?v=ZI5bBWZ7XxE) s’est plongé à travers son reportage dans les arcanes de cette conférence décisive pour le sort du continent africain. Il explique les raisons qui ont poussé les rivaux européens à se concerter plus qu’à s’affronter.

« À l’époque, la cicatrice de la guerre de 1870 est encore vive. Les trois grandes puissances que sont l’Allemagne, la France et l’Angleterre, craignent chacune de voir les deux autres s’allier contre elles. Elles cherchent toutes à limiter les risques de conflit. »

Dans cette optique, chacun tente d’accroître sa puissance. Et à l’époque, le meilleur moyen d’y parvenir reste d’étendre son territoire. C’est pourquoi le vieux continent a les yeux braqués sur l’Afrique, supposée vierge et vide. Durant de longues années, l’intérieur du continent africain, souvent difficile d’accès, n’a pas attiré les puissances européennes qui se contentaient d’y installer des escales ou des comptoirs de commerce. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, l’appétit des puissances européennes est attisé par la découverte de richesses insoupçonnées, à l’image des mines de diamants du Transvaal découvertes en 1867. Durant les années 1880, les prétentions des colonisations européennes en Afrique s’intensifient jusqu’à créer des tensions entre les différentes puissances. En 1830, la France occupe l’Algérie, le Sénégal, ainsi que le centre de l’Afrique du nord et en 1881, s’accapare la Tunisie, froissant au passage la susceptibilité de l’Italie, pose ses premiers jalons dans les territoires constituant l’actuelle république du Congo et asservit la Guinée en 1884. En 1882, le Royaume Uni s’empare de l’Egypte, une province de l’Empire Ottoman avant de se tourner vers la Soudan et l’actuelle région du Somaliland que les colonisateurs dénommeront en 1884 Somalie Britannique. En 1885, l’Italie prend possession de l’Erythrée, alors que l’Allemagne proclame en 1884 avoir pris possession du Togo, du Cameroun, du Sud-Ouest africain (l’actuelle Namibie) et de l’Afrique Orientale allemande en 1885. La conférence de Berlin fut convoquée de novembre 1884 à février 1885. À ce colloque fut décidé l’aménagement ordonné de l’Afrique et l’installation de façon durable de la colonisation de l’Afrique.

La concurrence engendrée par l’exploration du bassin du Congo (1884-1887) par Henry Morton Stanley (Né le 28 janvier 1841 à Dinbych (pays de Galles) et mort le 10 mai 1904 à Londres, est un journaliste et explorateur britannique. Il est connu pour son exploration de l'Afrique et sa recherche de David Livingstone), qui efface l'une des dernières terra incognita de la carte du continent, aboutir à l'organisation de la conférence de Berlin), appelée par le roi des Belges Léopold II afin d’envoyer des expéditions au Congo aux motifs de « civiliser » le continent africain. Elle conduit à la création de l’Association internationale africaine dès 1878. Le souverain Léopold II saisit l’occasion de la traversée du continent par HM Stanley pour l’inviter à se joindre aux travaux de la nouvelle association.

En 1878, la Belgique érige l’Association internationale du Congo qui assigne des objectifs explicitement économiques ; elle reste toutefois en relation étroite avec l’Association internationale africaine qui lui offre un paravent philanthropique. Stanley est chargé de retourner au Congo, avec la mission secrète d’établir un état indépendant du Congo, dont il serait le chef au nom de l’Association internationale africaine.

Dans le même temps, la France affirme son intérêt pour la région : l’officier Pierre Savorgnan de Brazza (né le 26 janvier 1852 à Rome et mort le 14 septembre 1905 à Dakar est un explorateur italien, naturalisé français, officier de marine qui a ouvert la voie à la colonisation française en Afrique centrale), remonte le bassin du Congo pour fonder Brazzaville en 1881. Le Portugal, qui s’appuie sur des traités antérieurs signés avec l’Empire Kongo, revendique une souveraineté sur ces mêmes territoires. Il passe le 26 février 1884 un accord avec le Royaume Uni pour bloquer l’accès de l’océan atlantique à l’Association internationale du Congo. Le Portugal conçoit alors l’idée d’une conférence internationale pour le partage de cette région. L’idée fut immédiatement reprise par l’Allemagne avec le chancelier Bismarck qui convoqua à Berlin le 14 novembre 1884. 

Pierre Savorgnan de Brazza

Joël Calmettes décrypte ce regard que les dirigeants européens portaient alors sur le continent. « L’envie de s’étendre est bien là. Les Européens connaissent très mal l’Afrique, les cartes suivent seulement le cours des fleuves. C’est un territoire immense et inconnu qui commence à attirer ces États qui sont encore des start-up de la colonisation. Les puissances coloniales ont une administration peu structurée et très peu de fonctionnaires. »

Parmi les quelques territoires connus des Européens, l’embouchure du fleuve Congo dans le Cabinda (https://www.monde-diplomatique.fr/1986/10/MAS/39554), dont Portugais et Anglais se disputent la propriété. Ce litige est utilisé comme prétexte pour la tenue d’une conférence aux enjeux plus larges.

La réunion a officiellement pour but de lutter contre l’esclavage et la traite organisée en Afrique, mais l’agenda officieux est tout autre, comme l’explique Joël Calmettes : « La conférence de Berlin ne s’apparente pas à un partage de l’Afrique pur et simple comme on le dit souvent. C’est caricatural. Elle a plus servi à définir des règles de bonne entente, des lois à respecter pour s’accaparer un territoire. Une sorte de charte de la colonisation » (http://mjp.univ-perp.fr/traites/1885berlin.htm).

Et tout le monde veut sa part du gâteau, pour des raisons différentes. Jule Ferry, alors ministre des Affaires étrangères français à l’époque, estime que la colonisation constitue un projet essentiel pour maintenir l’unité nationale. C’est pourquoi il envoie le baron de Courcel (Alphonse Chodron de Courcel, né à Paris le 30 juillet 1835 et mort le 17 juin 1919, est un diplomate et homme politique français. Il est le fils de Jules Chodron (1804-1870), secrétaire de légation, et d'Henriette Boulay de la Meurthe (1809-1884), fille d'Antoine Jacques Claude Joseph Boulay de la Meurthe. Il épouse le 28 novembre 1866 Marie-Elisabeth Texier. Il devient baron de Courcel (de Port Courcel, sur la Seine à Vigneux, dans l'Essonne), grand diplomate de son temps, représenter les intérêts français à Berlin. Otto Von Bismarck, lui, est peu convaincu par l’expansion coloniale, mais s’implique malgré tout, de peur de voir les rivaux de l’Allemagne prendre le dessus.

Jules Ferry  créateur de l'école laïque gratuite et obligatoire

 

Léopold II, roi sans empire et mégalo

Aux côtés des géants européens, d’autres protagonistes tentent de tirer leur épingle du jeu. Parmi eux, le roi belge Léopold II (http://www.lisapoyakama.org/les-mains-coupees-du-congo-belge/), frustré de régner sur un royaume sans empire qu’il qualifie de « confetti ». Très impressionné par le récit de l’exploration de Stanley, parti à la recherche de Livingstone dans un célèbre voyage, il voit là l’occasion de se tailler un empire à sa mesure.

En 1878, il crée l’association internationale du Congo, officiellement organisée « à but philanthropique », à qui les membres de la conférence de Berlin reconnaissent une légitimité internationale lors des débats. Dès lors, le territoire annexé au Congo devient la possession personnelle de Léopold II. « Un cas exceptionnel dans l’histoire, puisqu’un seul individu détient alors 2,5 millions de kilomètres carrés et la force de travail de tous les habitants sur place, ce qui fait de lui « le principal vainqueur objectif de la conférence », juge Joël Calmettes.

 

Le Congo belge de Léopold II

Cet accord intervient après quatre mois de débats, le 26 février 1885, date à laquelle se termine la conférence. Elle fixe des règles sur l’occupation du continent africain : pour décréter la colonisation d’un territoire, il faut prouver son occupation, ce qui se traduit souvent par une simple prise de possession symbolique. Joël Calmettes donne un exemple parlant : « En Namibie, c’est un commerçant allemand qui a conquis le territoire en l’achetant pour 100 livres et 200 fusils. »

Mais plus généralement, la conférence de Berlin a surtout entériné une conception de l’Afrique comme ressource que l’on peut exploiter. Cela demeure et, se perpétue quand bien même que les luttes panafricaines et indépendantistes tentent d’inverser la tendance.

Le pillage de ressources naturelles a détruit pendant deux siècles tout un continent, entrainant de facto un pillage culturel. La responsabilité des occidentaux a toujours été engagée ; et aujourd’hui davantage plus. Les accords commerciaux sont à revoir. Le mot « libre échange » ne correspond pas à ce pillage aux dépends du peuple africain. L’Afrique n’a plus besoin des accords non-accordés à ses intérêts, plus besoin des aides. Le continent a aujourd’hui besoin des accords de partenariats, où ses intérêts sont sauvegardés. Or, presque deux siècles après l’Acte général de la conférence de Berlin de 1885, les pays occidentaux, surtout les européens et les américains poussent vers la liberté de commerce, à n’importe quel prix. Si auparavant, c’était le commerce en dépit des africains, de leurs cultures, de leur dignité, aujourd’hui c’est le libre commerce ou « la guerre ». Car n’oublions pas sans les ressources naturelles africaines, plusieurs puissances occidentales seront en bernes et bien ternes.

 



32 réactions


  • Alexis 3 juin 2019 20:40

    « Le pillage de ressources naturelles (et culturelles) »

    Pourriez-vous donner quelques exemples précis et chiffrés ?

    Non que je ne vous crois pas, mais pour que l’on puisse comparer avec la richesse retrouvée de pays comme le Zimbabwe, un modèle du génie africain.


    • Arnold Arnold 3 juin 2019 23:02

      Bonsoir @Alexis,
      puis-je vous renvoyer vers cet article pour amorcer notre échange
      http://www.imagiter.fr/2016/07/sans-l-afrique-la-france-serait-un-pays-pauvre.html


    • Arnold Arnold 3 juin 2019 23:28

      @Alexis,

      Les pays riches ne se contentent pas de consommer dix fois plus de ressources par habitant que les pays pauvres. Cette consommation, d’eau, de minerais, de pétrole ou de produits agricoles, se fait aussi au prix de dégradations environnementales et de violations des droits humains, générées par les multinationales qui exploitent ces ressources. Des entreprises qui ne sont jamais tenues légalement responsables des conséquences de leurs activités, en raison de leur poids économique et politique et de l’attentisme des gouvernements et des populations.


      Pour fabriquer le caoutchouc nécessaire aux pneus, l’entreprise française Michelin exploite des plantations d’hévéas, via une filiale, la société internationale de plantations d’hévéas. Au Nigeria, cette culture, d’une superficie d’environ 3 000 ha, s’est traduite par la destruction de forêts primaires dans l’état d’Edo, au sud du pays, et la dépossession de leurs terrains des populations locales. Or, 20 000 personnes vivent dans cette zone, dont 80 % sont dépendantes de la forêt pour subvenir à leurs besoins.

      Ce pillage se manifeste par la fuite des capitaux, plus exactement les flux illicites. Les flux illicites sont définis comme l’argent gagné illégalement et transféré ailleurs, hors du continent.

      Les chiffres sont sans équivoques : entre 1980 et 2009, l’Afrique a perdu 1200 à 1400 milliards de dollars.

      Cela n’est qu’une petite partie émergée de l’iceberg, car il s’agit d’un système complexe aux mille ramifications.L’Afrique perd au moins 50 milliards de dollars par an du fait des transactions illégales. Le continent aurait ainsi perdu jusqu’à mille milliards de dollars au cours des 50 dernières années, selon l’ONG américaine Global Financial Integrity, spécialisé e dans les flux illicites, chiffre confirmé par la banque mondiale


    • Jonas Jonas 4 juin 2019 00:10

      @Alexis « Pourriez-vous donner quelques exemples précis et chiffrés ? »

      Faire juste attention, l’auteur de l’article est un suprémaciste africain et un anti-occidental.
      Il a déjà été démontré de manière chiffrée dans plusieurs livres et thèses, qu’il n’y a jamais eu de pillage de colonies africaines car beaucoup trop coûteux à mettre en oeuvre (lire Jacques Marseille en particulier, spécialiste de l’économie africaine)


    • Arnold Arnold 4 juin 2019 03:28

      @Jonas, Il est plus que d ?plorable de d ?tourner le sujet de mon ex ?g ?te. D’autre part, il semblerait que vous faites dans la n ?gociation sans nul doute, en brandissant l’article de Jacques Marseille. ? l’or ?e du 21 ?me si ?cle d’aucun ne pourrait abonder dans le sens de Jacques Marseille, soutenant la non survenance de la d ?pr ?dation de l’Afrique, d’aucun. Alors de fait, pour vous je serai un supremaciste africain pour la bonne raison que j’expose un article sur la conf ?rence de 1885 et, l’optique dans lequel la fragmentation de l’Afrique entre les puissances de l’ ?poque ? eu lieu. Remettre ce colloque en question, l ? se trouve le supr ?macisme doubl ? de n ?gociationisme n’allant pas douter. Juste pour rappel, il est prohib ? d’en faire ?tat ici. Allons plus en avant, pourriez-vous le cas ?ch ?ant faire montre dans l’histoire de l’humanit ? d’un fait voir d’une ?re pendant laquelle, l’homme noir a asservit l’homme blanc sous son joug au nom d’une quelconque sup ?riorit ? ??? ? contrario, on pourrait passer nombres de jours, de mois, d’ann ?es ? disserter sur le supr ?macisme blanc dont les noirs ont d ? endurer. Juste ? votre endroit Le supr ?macisme blanc (ou supr ?matie blanche) est une croyance portant sur le fait que les blancs seraient sup ?rieurs par rapport aux autres gens ayant une couleur de peau diff ?rente. Parmi les groupes pr ?nant le supr ?macisme blanc, il y a le Ku Klux Klan, une organisation raciste des ?tats-Unis, il y a eu l’apartheid en Afrique du Sud, il y a eu l’esclavage, dois-je ?gr ?ner la liste ??? Sachez qu’il y a bien des points sur lesquels vous pourrez demander caution, ind ?niablement pas sur l’id ?ologie de la supr ?matie


    • Arnold Arnold 4 juin 2019 04:27

      @Alexis, s’agissant du pillage culturel la restitution des ?uvres issues des pillages coloniaux n ?est plus un tabou de nos jours , c’est connu et reconnu. Parmi les annonces du pr ?sident fran ?ais ? Ouagadougou, il en est une qui constitue v ?ritablement une avanc ?e historique. Emmanuel Macron a d ?clar ? : ? Le patrimoine africain ne peut pas ?tre uniquement dans des collections priv ?es et des mus ?es europ ?ens. Il doit ?tre mis en valeur ? Paris, mais aussi ? Dakar, Lagos, Cotonou [?]. Ce sera l ?une de mes priorit ?s. D ?ici cinq ans, je veux que les conditions soient r ?unies pour un retour du patrimoine africain ? l ?Afrique. ? Ceci ?tant dit, cette d ?cision faisait suite ? la campagne lanc ?e par le Conseil repr ?sentatif des associations noires de France (CRAN) en d ?cembre 2013. Depuis lors, le CRAN a publi ? plusieurs tribunes ou appels, pour demander que les tr ?sors africains pill ?s pendant la colonisation soient restitu ?s aux pays d ?origine. Cette campagne a ?t ? pr ?sent ?e au niveau de l ?Unesco et du Conseil des droits de l ?homme de l ?ONU et soutenue activement par Jean Gervais Tchiffi Zi ?, le secr ?taire g ?n ?ral du Forum des rois et leaders traditionnels d ?Afrique. Interpell ? dans ce contexte, le pr ?sident du B ?nin, Patrice Talon, a formul ? une demande officielle de restitution en juillet 2016. Il y a quelques jours, l ?Assembl ?e des rois de C ?te d ?Ivoire a exprim ? une requ ?te semblable, transmise ? l ?Elys ?e par le Cran. C’est tout un symbole qu’il convient de souligner.

      Ces efforts n ?ont pas ?t ? vains. La d ?claration d ?Emmanuel Macron r ?pond clairement ? la demande formul ?e. Comme l ?indiquait Aminata Traor ?, ancienne ministre malienne de la culture, plus de 90 % des biens culturels de l ?Afrique sont en dehors de l ?Afrique. Nicolas Sarkozy avait affirm ? que l ?homme africain ? n ?est pas assez entr ? dans l ?histoire ?, il aurait d ? dire : ? Nous avons vol ? l ?histoire de l ?homme africain ?, ce qui n ?est pas la m ?me chose. Redisons-le clairement : le dialogue interculturel ne peut pas se fonder sur le pillage interculturel. Aucun doute n’est plus permis. Certains objets africains ont ?t ? achet ?s de mani ?re l ?gale et ne sont donc pas concern ?s par la restitution. D ?autres ont ?t ? vol ?s ou pill ?s et doivent ?tre rendus aux Etats africains. D ?autres encore se trouvent dans une zone grise, leur origine n ??tant pas claire. Pour ceux-l ?, il faudra sans doute un examen au cas par cas.99 % des ?uvres d ?art classique africain sont aujourd ?hui hors d’Afrique dispatch ?s ici o ? l ? dans des mus ?es voir chez des collectionneurs.


    • Jonas Jonas 4 juin 2019 08:02

      @Arnold "Parmi les groupes pr ?nant le supr ?macisme blanc, il y a le Ku Klux Klan, une organisation raciste des ?tats-Unis, il y a eu l’apartheid en Afrique du Sud, il y a eu l’esclavage, dois-je ?gr ?ner la liste ??? "

      Toutes les civilisations ont été esclavagistes et colonisatrices, la civilisation occidentale est LA PREMIÈRE AU MONDE à avoir aboli l’esclavage.
      On devrait plutôt la remercier, au lieu d’en avoir honte !

      Quant à la colonisation, même si évidemment elle n’est pas parfaite, loin s’en faut,  elle a permis à des populations de s’affranchir du joug de l’oppression et de l’esclavage, banalisé dans le monde non occidental jusqu’au XXème siècle.


    • Arnold Arnold 4 juin 2019 08:26

      @Jonas Ne faites-vous pas la nuance entre l’esclavage et le supr ?macisme ?? Est-ce du fait que l’abolition de l’esclavage est intervenue, que celui-ci n’a pas exist ? ?? C’est ce qui ressort de vos propos. Quant au colonialisme il demeure encore aujourd’hui de mani ?re diff ?rente, faut refuser de le voir pour ne pas l’accepter, par ailleurs comment peut-on avancer que le colonialisme ? permis la fin de l’esclavage, avec tout mon respect c’est d’une aberration sans nom.


    • foufouille foufouille 4 juin 2019 09:18

      @Arnold
      toutes les civilisations plus fortes comme les chinois ont colonisé les pays voisins mais c’est pas des blancs donc c’est pas grave.
      un sauvage noir va avoir du mal à dominer des blancs avec 2000 ans d’avance techniques.
      il a existé des esclaves blancs pour des maîtres arabes et la traite des blanches existe toujours.


  • Arnold Arnold 4 juin 2019 03:54

    Pour r ?pondre plus pr ?cis ?ment ? @Alexis, il demeure encore ? ce jour le franc CFA d ?signant la monnaie utilis ?e par plusieurs groupes de pays en Afrique (B ?nin ;Burkina Faso ;C ?te d’Ivoire ; Guin ?e-Bissau (depuis le 2 mai 1997 ) ; Mali (jusqu’en 1962 puis depuis 1984) ;Niger ; S ?n ?gal ;Togo) . Initialement, franc CFA signifie franc des colonies fran ?aises d’Afrique. Cette monnaie avait ?t ? institu ?e dans les pays contr ?l ?s par la France pour faciliter le commerce et les ?changes mon ?taires. Qui fabrique le CFA ??? La France et utilis ? en Afrique. Voici l’une des particularit ?s du franc CFA, aujourd’hui pr ?sent dans 15 pays africains. Cette monnaie est fabriqu ?e ? Chamali ?res, dans une imprimerie de la Banque de France entour ?e de grilles infranchissables. Pourrait-on avec ces faits nier l’ ?vidence ??? ? savoir la main mise sur l’ ?conomie, donc, ne favorise gu ?re la croissance des pays de la zone, ni les ?changes entre eux. De plus, un euro fort qui sur ?value le FCFA par rapport aux monnaies nationales voisines est nuisible aux exportations africaines. Par ailleurs, il prive des Etats souverains de toute possibilit ? de politiques mon ?taires telles les d ?valuations comp ?titives.


    • foufouille foufouille 4 juin 2019 08:31

      @Arnold
      ceux qui n’ont pas le franc CFA SONT DEVENUS RICHES ?
      il faut payer l’uranium dix fois plus que pour les autres car le noir est une race supérieure ?
      il existe des écrits attestant que l’esclavage était en l’an 1000 pour ta race supérieure.
      les blancs n’ont pas détruit les routes et les nombreux châteaux forts inexistants.


    • foufouille foufouille 4 juin 2019 09:12

      @Arnold
      @Arnold<br />le smic africain, quand il existe, tourne autour de 100€ donc plus compétitif est impossible. tu racontes des grosses conneries.<br />si aucune entreprise ne s’installe c’est par manque de travailleurs et pour l’instabilité de ces pays.<br />


    • Arnold Arnold 4 juin 2019 09:21

      @foufouille
      Les blancs auxquels vous faites allusion, participent à annihiler l’économie des pays qui utilisent le FCFA. Pourquoi persistez-vous à nier l’évidence ?? S’agissant de ceux qui n’ont pas le FCFA comme monnaie, leur économie se portent bien mieux de ceux qui l’ont prenez l’exemple du Kenya(https://www.afdb.org/fr/countries/east-africa/kenya/kenya-economic-outlook/
      Relatif à l’uranium, la politique mise en place est justement de payer l’uranium le moins cher possible et non pas au juste prix, c’est à dire au prix fixé par l’état souverain. Pensez-vous réellement que les états africains soient libres de leurs agissements concernant leur politique économique, financière etc..... ???


    • Arnold Arnold 4 juin 2019 09:28

      @foufouille,
      vous êtes d’après vos propos beaucoup plus enclin à vociférer des bêtises. Pourquoi croyez-vous que l’état de fait que vous citez existe t-il ??? Soyez pas naïf, je n’y crois pas d’autant plus, à l’opposé vous faites fi de la réalité, vous vous persuadez d’une chose dont vous savez bien qu’elle est plus que farfelue. Vous pouvez avancer d’autres arguments pour justifier ce qui se passe vraiment, mais ne NIEZ pas, cela n’honore pas votre accointance.


    • Arnold Arnold 4 juin 2019 09:37

      @foufouille
      voilà une ébauche de vérité que cela vous plaise ou non. Les relations économiques entre la France et l’Afrique sont caractérisées par une pluralité de facteurs liés à l’évolution des économies française et africaine mais
      également au passé historique colonial et postcolonial.
      Elles tendent à se relâcher en relation avec la marginalisation
      économique de l’Afrique et la concurrence des nouvelles puissances asiatiques, et avec la réorientation de la France vers l’espace européen et mondial. En même
      temps, la France reste au cœur de l’Afrique par sa présence militaire, culturelle, géopolitique mais également par ses intérêts économiques et le rôle des réseaux. On observe également un certain découplage entre les
      intérêts économiques et les enjeux géopolitiques dans la tradition de l’époque coloniale où dominait un capitalisme rentier bénéficiant des protections alors que le capitalisme dynamique s’investissait ailleurs. Durant la Guerre froide, la politique économique de la France vis-à-vis de l’Afrique subsaharienne reflétait, dans la tradition gaulliste, l’importance géopolitique que Paris attachait à cette région.


    • foufouille foufouille 4 juin 2019 09:41

      @Arnold
      aucun pays africain, surtout noir, ne sort du lot : pas comme l’asie.
      ton lien n’indique pas que c’est de la faute de la monnaie.
      les noirs ont le droit de vote dans tous leurs pays si c’est autorisé et la france n’a pas le droit d’intervenir sur ces votes.
      personne ne va acheter ton uranium plus cher que le canadien ou les autres producteurs sous prétexte que tu es un nazi noir.
      au sénégal les gens ont manifester pour ne pas vouloir payer des cotisations retraites et sécu.
      l’afrique fait trop d’enfants donc elle crève de faim et les africains sont toujours incapable de se nourrir, construire des routes, etc.


    • foufouille foufouille 4 juin 2019 09:46

      @Arnold
      et encore du blalbla, c’est de la faute des blancs. la france a fait de nombreuses remises de dettes mais les chinois ne le feront pas. vous serez stériliser en masse par les chinois et l’afrique appartiendra aux chinois.
      le noir n’a jamais eu besoin du blanc pour devenir cannibale.


    • foufouille foufouille 4 juin 2019 10:01

      @Arnold
      l’asie a bien été colonisé ? et l’amérique du sud aussi ?
      l’afrique est le seul continent qui ne s’en sort pas .......


  • Alexis 4 juin 2019 10:19

    @Arnold

    Vous avez mis du temps à devenir lisible ! Je ne sais pas quel éditeur de texte vous utilisiez, mais ce n’était pas le bon.

    J’ai beaucoup pratiqué l’Afrique, et une grande partie d’autres pays à travers la planète, et je suis donc en mesure de faire quelques comparaisons. Elles ne sont pas à l’avantage de l’Afrique noire.

    Vos affirmations ne sont pas sourcées, ou au conditionnel. SI le Franc CFA est aussi mauvais, pourquoi les pays ne l’abandonnent-ils pas ?

    Si leurs ressources minières sont mal payées, que ne les vendent-ils pas à d’autres pays ?

    Je compare toujours les anciennes colonies d’Afrique avec celles d’Extrême-Orient. En Asie, ces pays ont été bien plus détruits par nos guerres, et ils ne disposent pas de ressources naturelles. Au lieu de se plaindre sans arrêt comme le fait le CRAN, ou d’insulter les Français en général, ils bossent, s’en sortent, progressent, et nous dépasseront dans quelque temps. Sans compter que leurs immigrés ne se font pas remarquer comme certains autres...

    Je ne nie cependant pas que les multinationales essaient souvent de faire un max de fric ; mais c’est vrai dans tous les pays. Entre l’Afrique du Sud et le Zimbabwe, le premier pays survit (pour combien de temps ?) grâce à la présence des Blancs, 

    Mais tout cela ne fait pas de moi un supporter du colonialistme, auquel j’ai toujours été opposé.


    • Arnold Arnold 4 juin 2019 11:00

      @Alexis,
      c’est toujours intéressant d’avoir une contradiction quand bien même qu’elle viendrait à manquer d’objectivité. Pensez-vous vraiment être au fait de ce qui se passe en Afrique sous prétexte que vous y avez été un certains nombre de fois ???
      Si cela suffit pour se faire un opinion des us en place depuis des décennies, alors vous avez certainement raison. Je pense néanmoins qu’il faille dépasser votre vision. Je ne peux vous en tenir rigueur en l’espèce, parce que tout est fait pour vous obscurcir l’esprit et force est de constater que cela fonctionne à merveille, peut-être un peu moins qu’à l’endroit de fouifouille qui me traite de nazi noir, je suis catastrophé de lire ses propos. Cela prouve juste une chose et celle-ci est factuelle, c’est un négationniste définitivement . Pour revenir à notre sujet.

      Créée en 1939, la zone franc est un espace économique et monétaire d’Afrique subsaharienne, où vivent quelque 155 millions d’habitants. Deux sous-ensembles la composent : l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) et la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC).

      La monnaie commune à cette zone est depuis 1945 le « franc CFA » (signifiant « franc de la communauté financière africaine » dans l’UEMOA et "franc de la coopération financière en Afrique centrale« dans la CEMAC). Le »CFA", autrefois arrimé au franc français, est aujourd’hui lié à l’euro par un système de parité fixe.

      La zone franc comprend 14 pays d’Afrique subsaharienne : 8 membres de l’UEMOA (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal, Togo) et 6 de la CEMAC (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée-équatoriale, Tchad). Ces deux zones ont chacune leur banque centrale, basées à Dakar (BCEAO) et Yaoundé (BEAC).

      La zone franc compte par ailleurs un quinzième membre, l’archipel des Comores, dont la monnaie a toutefois une parité différente de celle des 14 autres pays, ainsi que la France, liée statutairement à l’ensemble de la zone.

      Comment fonctionne le système ?

      Du fait de sa parité fixe, la valeur du franc CFA évolue de façon parallèle à celle de l’euro. C’est Paris, à travers un accord de coopération monétaire, qui garantit la convertibilité du franc avec la monnaie européenne, de façon illimitée.

      En contrepartie, les banques centrales de la zone franc doivent déposer 50% de leurs réserves de change auprès du Trésor français, sur un compte dit « d’opérations ». En 2015, le dépôt de la BEAC et la BCEAO dans les coffres du Trésor représentait environ 14 milliards d’euros.

      Comment développer un politique économique digne de ce nom avec de telles assujettissements, vous voyez bien que c’est contrariant à souhait

      Soyons clair, je ne dis pas que tout est la faute de la France, mais bien évidemment qu’elle participe par sa politique envers l’Afrique à capitaliser plutôt ses intérêts qu’à faire en sorte que les pays liés au franc cfa puissent sortir de son étreinte.

       


    • Arnold Arnold 4 juin 2019 11:09

      @Alexis,
      pour vous faire part un peu plus en détail des inconvénients liés au franc cfa

      Le principal inconvénient est celui de la dépendance monétaire : le système du franc CFA prête le flanc au procès en néocolonialisme, du fait notamment de l’obligation de déposer 50% des réserves au Trésor français, même si ce dépôt ne rapporte rien à la France, qui les rémunère aujourd’hui au-dessus des taux du marché.

      Peut-on en l’état admettre que, ces dépôts « privent les pays concernés de liquidités » et leur fait perdre une partie de leur « souveraineté ». "Vous imaginez la banque centrale européenne déposer 50% de ses réserves à Washington ? Cela paraît impensable", il s’impose de le reconnaître.

      Autre problème : les gouverneurs de la BCEAO et de la BEAC n’ont pas les coudées franches pour faire varier le cours de leur monnaie, la parité avec l’euro les obligeant à calquer leur politique sur celle de la BCE. "Le sort du franc CFA se décide à Paris et à Francfort. Or les priorités pour l’Europe ne sont pas celles des pays africains", qu’y a-t-il de nazi noir à le dénoncer.

      L’arrimage à l’euro, enfin, fait subir au franc CFA les fluctuations de la monnaie européenne. Avec des conséquences parfois néfastes pour les exportations des pays de la zone, du moins quand l’euro est fort -


    • foufouille foufouille 4 juin 2019 11:38

      @Arnold
      je te traite de nazi noir car tu prétends que les noirs vivant en afrique ne sont pas du tout responsable de leurs conditions de vie et donc une race supérieure comme les nazis.

      déposer une garantie bancaire, en cash ou en or est assez normal car ça garantie une partie de la stabilité de la monnaie.

      l’argent n’est pas imprimé en afrique car personne ne sait le faire.

      c’est comme pour l’uranium, la mine appartient bien à l’état pour 51%, le smic est bien autour de 100€ et ce n’est pas en le faisant passer à 80 par une dévaluation que les exportations très faible vont s’améliorer.
      il faudrait construire des routes, électricité, eau courante, etc et aussi cesser de vous massacrer entre vous.

      c’est aussi de la faute des blancs si les routes pavées n’existaient pas ?


    • Arnold Arnold 4 juin 2019 12:17

      @foufouille,
      merci foufouille pour ton éclairage, ta démonstration a finie par me gagner. Aussi je m’incline, tu as certainement raison. Dommage que tu sois pas africain tu ferais infailliblement un EXCELLENT chef D’État.
      Bonne continuation !! 


    • foufouille foufouille 4 juin 2019 12:20

      @Arnold
      https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89conomie_du_S%C3%A9n%C3%A9gal
      rien a voir avec la monnaie ............


    • Alexis 4 juin 2019 15:52

      @Arnold
      À propos du CFA, vous précisez que « ce dépôt ne rapporte rien à la France, » mais vous oubliez de dire que le maintien de la parité évite aux monnaies locales de s’effondrer sur le marché des changes.
      J’ai sillonné la planète pendant 35 ans ; cela ne signifie pas que je connaisse en détail tous les pays, mais pour avoir travaillé avec la majorité, je me suis forgé une opinion générale : ce sont les Asiatiques qui arrivent en tête, et de loin. Je mets l’Afrique noire (donc je ne parle pas des Arabes) au même stade que les pays d’Amérique centrale et du nord de l’Amérique du Sud.
      Si vous cherchez des infos sur la progression du PIB au cours des 15 dernières années, vous constaterez que l’Afrique noire se situe en tête, au même niveau que l’Inde et l’Extrême-Orient. Amha, ce n’est pas dû au simple travail des Africains. Comme vous mentionnez l’uranium, sa découverte et sa transformation (idem pour le pétrole et autres ressources minières) ne sont pas du fait des locaux.
      Pour terminer, je précise que, dans une discussion, j’ai une fâcheuse tendance à opposer systématiquement des arguments contraires à ceux de mon interlocuteur, sans reconnaître les vérités qu’il a écrites. Il vous faut donc modérer ce que j’ai écrit.


    • Arnold Arnold 4 juin 2019 21:14

      @Alexis
      s’agissant de vos arguments, je les reçois très bien. De prime abord c’est l’essence même d’un échange, arguments contre arguments tout en sachant que moi non plus je n’ai pas la science infuse. Il y a beaucoup d’expérience qui jaillissent de mes propos et, bien évidemment les infos glanées ici et là. Mais surtout les faits historiques qu’on ne peut soustraire, les survenances successives qui composent mon sujet sont avérées et, indéniablement participent à l’état de fait d’aujourd’hui, il y a là une réelle corrélation on ne peut le nier.


  • Ruut Ruut 4 juin 2019 16:22

    Ce qui flingue l’Afrique c’est la corruption a tous les niveaux, le copinage et le manque totale de volonté d’assumer ses propres choix et actions.
    Même au sein de vos familles vous vous trahissez et ne vous respectez pas.
    Je le vois tous les jours via le comportement de ma belle-famille entre elle.

    Tu aides financièrement un Africain à réaliser son projet industriel et il utilise l’argent reçus a autre chose que ce qui était prévu (et pas pour des questions de survie alimentaire).
    Bilan l’argent fournis n’as pas servi et le projet industriel, voir amélioration du lieu de vie, au Pays, n’as même pas commencé.
    Je ne parle même pas du vol d’argent entre membre de la famille lors des cagnottes de mariage etc….


    • Arnold Arnold 4 juin 2019 20:56

      @Ruut,
      vos assertions sont plus que recevables, néanmoins vous dressez la moral de certains africains, cela ne peut participer au fait que nombre de pays sous la zone CFA n’arrivent pas à se développer. Un fait implacable, la majorité des dirigeants en place sont des dictateurs protégés par la France, ce qui n’aide pas 


    • foufouille foufouille 5 juin 2019 09:46

      @Arnold
      des dictateurs avec des élections ?
      et en plus protégés par l’armée française ..........


    • Ruut Ruut 6 juin 2019 18:21

      @foufouille
      Tu parle de Macron ?


  • Ruut Ruut 4 juin 2019 18:31

    @Arnold
    Lorsque tu assiste à une agression aide tu l’agressé ou t’enfuie tu lâchement ?
    Lorsque tu remarques un acte malveillant l’empêche tu, le dénonce tu aux autorités ou fait tu semblant de ne rien voir.

    C’est le résultat de nos choix qui fait que notre lieu de vie est bienveillant ou malveillant.

    La bienveillance se cultive tous les jours, la malveillance est le cumul des incivilités et actes amoraux jamais ou mal réprimés.

    Bonne Journée.


    • Arnold Arnold 4 juin 2019 21:04

      @Ruut,
      vous mettez en avant là aussi la mentalité, la morale ce qui dans un sens me sied. Nonobstant en l’espèce cela n’explique pas le fait que c’est bien plus que l’éthique qui fera que ces pays puissent accéder à une indépendance totale leur permettant de mener leur propre politique économique. Les valeurs que vous citez sont aussi présentes dans tous les pays mais n’annihile pas leur croissance


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