vendredi 21 juin - par rosemar

L’agriculture à l’honneur !

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Une ferme grandeur nature, des produits du terroir, vins, bières, miels, confitures, huiles essentielles, safran, plantes aromatiques et médicinales, des animations gratuites pour ces Journées Méditerranéennes des Saveurs, qui se déroulaient à Nîmes, près des Jardins de la Fontaine...

L'occasion de découvrir des races variées de vaches, de moutons, de lapins, de poules, de canards...

Pour les vaches, l'Aubrac, la Limousine, la Salers, la Gasconne, la Charolaise, la Longhorn...

La Longhorn est la plus ancienne pure race britannique. Elle arbore une robe mouchetée rouge, noire ou rouanne avec une ligne dorsale et un ventre blancs. Elle porte de splendides cornes incurvées en roue vers la face. 

Pour les ovins, étaient présentées des brebis rouges du Roussillon, tête et membres roux...

 

On pouvait aussi admirer une ancienne machine à vapeur datant de la fin du 19 ème siècle, elle fut utilisée dans le Gard pour différents travaux agricoles jusque dans les années 30. En 1933, elle fut vendue en Lozère pour faire fonctionner une scierie.

Des engins agricoles étaient exposés : tracteurs, machines pour extraire le blé, l'orge, distillateur pour huiles essentielles, une machine à vendanger...

 

On découvrait le roseau de Camargue... Si les roselières abritent une grande diversité d’oiseaux, elles sont aussi une source de matière première avec la coupe annuelle du roseau, appelée la « sagne ».
C’est une activité traditionnelle que seules quelques dizaines de personnes continuent de pratiquer dans les marais de la Camargue.

 

Canards, poules, pigeons, lapins étaient exposés dans des cages : des canards de barbarie blancs, une magnifique poule pékin fauve de couleur rousse... ou encore d'énormes lapins californiens à la robe blanche, aux oreilles grises... une poule Araucana, originaire d'Amérique du Sud... des canards coureurs indiens capables de réguler les limaces au potager... des poules de Marans de couleur sombre, des poules Serama toutes blanches avec une crête d'un rouge vif...

Des poules Sabelpoot, petites poules hollandaises tachetées : on les surnomme “Mille-fleurs” à cause de leur plumage original. Leur nom, Sabelpoot, signifie pattes de vautour... plus loin des lapins tête de lion : une race vraiment unique, avec une crinière qui part du front, jusqu’aux oreilles, en passant entre les omoplates. 

Des pigeons lahore noirs, à l'apparence harmonieuse, plutôt hauts sur pattes, à l'allure fière...

Les enfants, émerveillés devant toutes ces découvertes, manifestaient leur joie et leur curiosité...

 

Les enfants étaient invités aussi à guider des ânes dans différents parcours, ils pouvaient s'initier à l'équitation sur des poneys ou des chevaux...

Une carriole tirée par des chevaux offrait aux enfants l'occasion d' une balade rustique...

De bonnes odeurs de campagne flottaient dans l'air environnant...

Ces journées ont permis à chacun de se reconnecter avec la nature, de percevoir la rudesse du métier d'éleveur, d'admirer toute la beauté de ces espèces animales que nous ne côtoyons plus.

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/2024/06/l-agriculture-a-l-honneur.html

 

https://www.lepoint.fr/video/decouvrez-le-romain-qui-va-sauver-la-planete-la-minute-antique-19-06-2024-2563444_738.php

 

Vidéos :

 



21 réactions


  • berry 21 juin 17:10

    Un article pour les veaux.


  • Com une outre 21 juin 23:38

    Super ! Des animaux en cages et obligés à transporter des crétins et leur descendance. Cela sent vraiment la campagne, pas de doute. Vous le faites exprès ou c’est naturel chez vous ?


    • Seth 22 juin 08:36

      @Com une outre

      Elle se reconnecte avec la nature (sic) dans les expos d’animaux en cage. Navrant.

      En plus quand on lit ce petit récit descriptif simplet on a l’impression d’être devant la rédaction d’un élève studieux de CM2 s’efforçant de bien faire la langue entre les dents. smiley


  • ETTORE ETTORE 21 juin 23:47

    J’en connais au gouvernement qui en ont autant de ces belles cornes.

    Tellement grandes d’ailleurs, qu’ils évitent de sortir par grand vent.

    Et si grandes, que, quand ils nous regardent, elle sont devant leurs yeux, et ils pensent que les cocus, c’est nous !

    J’aime bien écouter les joutes des cerfs, le bruit des bois qui claquent sec, qui s’entrechoquent....

    Nous avons actuellement, en politique, cette ambiance de sous bois brumeux, aux N(U)apPES vaporeuses ,où, brame et claquement résonnent, sous le regard de biches, prêtes à la saillie, pour la Renaissance de leur espèce, et l’oeil morne d’un chasseur RNbnb aviné .       .


  • Phil 22 juin 09:15

    Puisque le sujet vous intéresse, vous devriez déjà préparer vos bagages, on ne sait jamais cela peut produire un choc salutaire.

    La 31ème YugAgro a lieu en 4 jours de mardi, 19.11.2024 jusqu’à vendredi, 22.11.2024 à Krasnodar.

     : https://www.foiresinfo.fr/YugAgro-M2005/Krasnodar.html


    • Seth 22 juin 13:09

      @Phil

      Ca lui donnera une occasion de s’émerveiller chez Poutine. Elle devrait en revenir complètement changée... smiley


  • chantecler chantecler 22 juin 09:24

    Ouais !

    J’ai surtout entendu que ce gouvernement venait de signer des décrets pour favoriser les élevages intensifs :volailles , ruminants .

    Ceci en Bretagne , déjà énormément polluée .

    Paraît que c’est inévitable et lié à la concurrence de la mondialisation de l’ agriculture : tiens donc !

    Quant au « confort des animaux » faut repasser vite et à la vapeur .

    Manque un décret pour utiliser les pesticides à donf et ça c’est pas bon pour nos santés et le nombre de cancers .

    Pour l’industrie chimique , dont l’industrie pharmaceutique , c’est parfait !

    Vous pouvez préparer votre stylo , vous , la championne du passe droit sur ce site !


  • titi titi 22 juin 10:29

    @L’auteur

    L’occident a derrière lui plusieurs siècles d’amélioration des races et des méthodes d’exploitation.

    Rien ne vient pas hasard.

    Il y a des tas de pays qui n’ont pas cette histoire, ni cette expérience.

    Allez les visiter : regarder l’alimentation du bétail.
    Et aussi aller voir les abattoirs... quand il y en a, car souvent la bête est tuée sous vos yeux sur le marché pour vous montrer la « fraicheur » du produit.

    Vous verrez que ce qu’on fait en occident n’est pas si mal.

    "Une ferme grandeur nature, des produits du terroir, vins, bières, miels, confitures, huiles essentielles, safran, plantes aromatiques et médicinales

    "

    Huiles essentielles ? Safran ?

    Mon voisin dans sa ferme y’a pas d’huiles essentielles, ni de safran.
    Par contre il a un alambic... 
    Il y prépare des breuvages carrément médicinaux : jamais malade !


  • amiaplacidus amiaplacidus 22 juin 14:27

    C’est « Martine à la ferme ».

    .

    @l’autrice

    Votre prénom est-il vraiment Rose-Marie ?

    Ne serait-ce pas plutôt Marie-Chantal ?

    À moins que ce soit Marie-Antoinette ?


  • amiaplacidus amiaplacidus 22 juin 16:27

    @l’autrice

    Quelle mièvrerie votre description.

    Je vous propose un modèle :


    Les deux panneaux latéraux de la devanture, également peints et sous verre, représentaient de petits amours joufflus, jouant au milieu de hures, de côtelettes de porc, de guirlandes de saucisses ; et ces natures mortes, ornées d’enroulements et de rosaces, avaient une telle tendresse d’aquarelle que les viandes crues y prenaient des tons roses de confitures. Puis, dans ce cadre aimable, l’étalage montait. Il était posé sur un lit de fines rognures de pa- pier bleu ; par endroits, des feuilles de fougère, délicatement rangées, changeaient certaines assiettes en bouquets entourés de verdure.


    C’était un monde de bonnes choses, de choses fondantes, de choses grasses. D’abord, tout en bas, contre la glace, il y avait une rangée de pots de rillettes, entremêlés de pots de moutarde. Les jambonneaux désossés venaient au-dessus, avec leur bonne figure ronde, jaune de chapelure, leur manche terminé par un pompon vert. Ensuite arrivaient les grands plats : les langues fourrées de Strasbourg, rouges et vernies, saignantes à côté de la pâleur des saucisses et des pieds de cochon ; les boudins, noirs, roulés comme des couleuvres bonnes filles ; les andouilles, empilées deux à deux crevant de santé ; les saucissons, pareils à des échines de chantre, dans leurs chapes d’argent ; les pâtés, tout chauds, portant les petits drapeaux de leurs étiquettes ; les gros jambons, les grosses pièces de veau et de porc, glacées, et dont la gelée avait des limpidités de sucre candi. Il y avait encore de larges terrines au fond desquelles dormaient des viandes et des hachis, dans des lacs de graisse figée.

    Entre les assiettes, entre les plats, sur le lit de rognures bleues, se trouvaient jetés des bocaux d’achards, de coulis, de truffes conservées, des terrines de foies gras, des boîtes moirées de thon et de sardines. Une caisse de fromages laiteux, et une autre caisse, pleine d’escargots bourrés de beurre persillé, étaient posées aux deux coins, négligemment. Enfin, tout en haut, tombant d’une barre à dents de loup, des colliers de saucisses, de saucissons, de cervelas, pendaient, symétriques, sem- blables à des cordons et à des glands de tentures riches ; tandis que, derrière, des lambeaux de crépine mettaient leur dentelle, leur fond de guipure blanche et charnue.

    Et là, sur le dernier gradin de cette chapelle du ventre, au milieu des bouts de la crépine, entre deux bouquets de glaïeuls pourpres, le reposoir se couronnait d’un aquarium carré, garni de r
    ocailles, où deux poissons rouges nageaient, continuellement.

     

    Il est vrai que n’est pas Zola qui veut.


  • Montdragon Montdragon 22 juin 16:32

    Tout cela est tellement enraciné et rural que je soupçonne l’auteur d’être une Sissi refoulée, ou une Marie Antoinette de nos temps modernes.


  • SilentArrow 22 juin 19:03

    @rosemar

    Avez-vous été invitée à traire une vache à la main ?

     

    Pour les vaches, l’Aubrac, la Limousine, la Salers, la Gasconne, la Charolaise, la Longhorn...

    Et la camargaise ?


  • phan 23 juin 13:53
    Lotion de rasage : After Chèvre ...
    « 
    Un touriste se promène à la campagne et visite une ferme. Il demande au paysan de lui faire visiter. Ensemble, ils vont vers l’étable. Le touriste va vers une vache et se met à lui parler :
    - Bonjour madame la vache, avec qui faites vous l’amour ?
    - Avec le taureau bien sûr !
    Ils passent ensuite devant le poulailler :
    - Bonjour madame la poule, avec qui faites vous crac-crac ?
    - Avec le coq, bien sûr !
    Ils arrivent devant un pré où une chèvre est attachée et, avant même que le touriste ne pose une question, le paysan intervient :
    - Ne l’écoutez pas celle-là, elle dit que des conneries !
     »

    • Plus robert que Redford 24 juin 15:45

      @phan
      Une berline allemande cossue serpente gentiment sur une route des Pyrénées… Elle est contrainte à l’arrêt car un troupeau de moutons traverse paisiblement cette route. Le conducteur en descend et s’adresse au berger qui surveille le passage de ses animaux.
      Après quelques minutes d’observation , l’automobiliste élégant s’approche du berger…
      -Bonjour…
      -Savez-vous combien vous avez de brebis dans ce troupeau ?
      -Hé Bé… ?! Chais pas exactement… mais à peu près…
      -N’en dites pas plus. Je vous propose un marché : si je vous donne le nombre exact de vos brebis, est ce que vous m’en donneriez une ?
       Booh, Chuis pas à une près…. D’accord !
       Eh bien, vous en avez deux cent dix sept !
       Ah, ben on va compter alors !
      Ils comptent…. 217 tout pile !! L’automobiliste rigole et saisit une brebis qu’il installe dans son coffre (grand !). 
      Il est sur le point de repartir, mais le berger toque à sa vitre et lui demande à son tour :
       Si je te dis quel est ton métier, tu me la rends, ma brebis ?
      — Ha ha, dit l’autre, vous aurez du mal à deviner, je pense !
       Béh , tu arrives de nulle part, tu sais tout sur nos élevages, tu nous piques nos moyens de production, tu te salis jamais, et tu proposes des arrangements foireux…. Tu es fonctionnaire de la politique agricole à Bruxelles !
       Ah , ben, dit l’autre, quelle clairvoyance !!
      Il rend la brebis.
      Le berger ajoute :
       J’avais quand même un petit doute, mais j’ai été sûr, c’est quand tu a pris le chien…


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