mercredi 25 juin - par rosemar

L’aliénation aux messages de WhatsApp...

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Il y a l'aliénation en série sur Netflix, l'aliénation aux vidéos de TikTok et voici l'aliénation aux messages de WhatsApp... Trop, c'est trop !

Un reportage au journal de 20 heures sur France 2 montre l'emprise de ce réseau social...

 

"Au petit-déjeuner, dans la rue, jusqu'au soir devant la télévision, les discussions groupées sur WhatsApp inondent les gens. Entre les groupes de famille, de bureau, ou encore d'amis, c'est une avalanche de notifications qui s'abat sur leurs smartphones. De quoi frôler parfois l'indigestion.

"Moi, j'en ai cinq" dit un jeune garçon... "Moi une dizaine...", témoigne une jeune fille. "Moi, je dois en avoir une trentaine..." surenchérit la mère des adolescents.

"Il y a tellement de notifications qu'on ne les lit plus", dit une jeune femme.

"Là, ce matin, j'en ai 421 sur un seul groupe de l'Université.", dit une autre.

 

Ces groupes : une charge mentale pour 40% d'entre eux...

Le phénomène est tel que certains humoristes s'emparent du sujet.

"Dans le groupe WhatsApp, celui qui me dérange vraiment, les amis, c'est celui des parents d'élèves... L'autre jour, à 23 heures 15, carrément, groupe WhatsApp du CE2, bing ! Maman Bérénice écrit : Alerte poésie !" ironise Gad Elmaleh. 

 

Quitter un maximum de groupes, c'est ce qu'a fait Marius Noël, étudiant. Entre la famille, les amis, les associations étudiantes, le jeune homme de 21 ans recevait parfois plus de 500 messages par jour !

"En terme de sollicitations pour le cerveau, déjà on ne déconnecte jamais, et ensuite ça prend du temps pour plein d'autres choses pour le travail, pour la famille, les amis. Là j'ai arrêté, je n'ai plus toutes ces sollicitations, là je me rends vraiment compte : le temps que j'ai libéré à ne plus répondre à des messages est faramineux !", témoigne le jeune homme.

 

Mais quitter un groupe, ce n'est pas toujours évident... car cela se voit, et il faut l'assumer, selon un psychologue.

"Notre travail, c'est parfois d'aider nos patients à quelque part s'affranchir de certaines relations de dépendance toxique avec un des parents qui n'est que relayé par WhatsApp. Donc, quitter le groupe, ce serait comme une manière de se dire : "ça y est, enfin, je suis libre."

 

Si la culpabilité de quitter définitivement le groupe est trop forte... il vous reste tout de même le mode silencieux..."

Et j'ajouterai : dans tous les cas, avec modération !

 

Le blog :

https://rosemar.over-blog.com/2025/01/l-alienation-aux-messages-de-whatsapp.html

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/whatsapp-les-groupes-une-charge-mentale-pour-beaucoup-d-utilisateurs_7006493.html

 

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38 réactions


  • Seth 25 juin 17:12

    Vous jacassez comme une pie borgne.

    Vous allez sur Watsapp vous ou vous n’y connaissez rien à part ce que vous en a dit francinfox ?

    Je ne suis sur aucun rézosocio perso mais pour prêcher encore faut-il en avoir l’expérience.  smiley


  • LeMerou 26 juin 05:22

    @Rosemar

    « Mais quitter un groupe, ce n’est pas toujours évident... car cela se voit, et il faut l’assumer, selon un psychologue. »

    A mon très humble avis votre psychologue évoque un groupe « physique » et non pas un groupe « virtuel », quitter une communauté « d’inconnus » numérique n’est absolument pas une difficulté en soi, n’entrainant aucun désordre psychologique et ne procure surtout pas un sentiment de « liberté », franchement ? C’est un acte libérateur ?

    Un « esclave numérique » est une personne dont la vie est « insipide », ne vivant qu’au travers des yeux des autres, partageant sans cesse ses « émois » de l’instant avec majoritairement des inconnus. C’est aussi une personne très influençable et là, certains l’ont bien compris... 

    Des milliers, des millions de gens vivent dans des « centres urbains » se croisant tous les jours, dans un parfait anonymat plus ou moins volontaire ou protectionniste, mais discutent « numériquement » entre eux, dans une sorte de quête à la « célébrité » pour certains, pour d’autre devant la « pauvreté » de leur vie, ils/elles ont un faux sentiment d’exister, ne plus être « seul ».

    Lire la suite ▼

  • ETTORE ETTORE 26 juin 11:20

    Rosemar, il va de soi que si vous tissez une toile, ,il faut savoir également ne pas en devenir la proie par excellence.

    C ’est pratique, car niveau coût, même en téléphonant à l’étranger, pas plus sur la

    facture, accepte plus de photos en transmission rapide, etc etc

    Quant à en devenir esclave des autres rameurs en galère de flottaison existentielle...Il appartient à tout le monde de vouloir, où pas, de mettre ....Les voiles.


  • Gollum Gollum 26 juin 13:28

    Mais quitter un groupe, ce n’est pas toujours évident...

    Oh que si... Suffit de quitter l’application et plus de problèmes... Pas belle la vie ? smiley


    • V_Parlier V_Parlier 28 juin 20:38

      @Gollum
      D’une manière générale, l’utilisation de tous les fils d’infos qui défilent linéairement et incessament est une véritable corvée. (Donc les groupes, pas les historiques de discussions séparés avec des interlocuteurs uniques). On a plus vite fait de rechercher ailleurs ce qu’on y a vu passer d’intéressant. Bilan : Je n’ai plus aucun groupe, ça m’a vite saoulé.


    • Gollum Gollum 29 juin 10:10

      @V_Parlier

      Perso j’ai juste un groupe familial, rien d’autre..

      Pas de facebook où on raconte sa vie de façon impudique et narcissique..

      Sinon c’est un esclavage en effet.


    • pemile pemile 29 juin 10:31

      @Gollum «  Perso j’ai juste un groupe familial, rien d’autre »

      Mais pourquoi nourrir Meta avec ces informations familiales ?


    • Gollum Gollum 29 juin 10:33

      @pemile

       smiley ça leur fait une belle jambe ! smiley

      Non on ne balance rien de fondamental sur ce groupe, pour les infos plus sérieuses on passe par le mail..


    • pemile pemile 29 juin 10:53

      @Gollum « Non on ne balance rien de fondamental sur ce groupe »

      Pour nourrir une IA et pour profiler les usagers tout est fondamental.

      « pour les infos plus sérieuses on passe par le mail.. »

      Pas par gmail j’espère ?


    • Gollum Gollum 29 juin 11:28

      @pemile

      Encore une fois qu’ils me profilent si ça leur fait plaisir...

      Sinon j’évite Google en général.


    • pemile pemile 29 juin 12:12

      @Gollum «  Encore une fois qu’ils me profilent si ça leur fait plaisir... »

      Ca leur fait très plaisir, ils sont affamés et ravis des millions (milliards ?) de cobayes volontaires.


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