L’assassin de Sarah HALIMI ne sera pas jugé. « La justice a des bouffées délirantes »
« La justice a des bouffées délirantes »
Le 4 Avril 2017 à Belleville, dans un HLM, Kobili TRAORE a agressé la cible qu'il avait choisie Sarah HALIMI. Pendant plus de 40 minutes il a frappé sauvagement cette dame de 65 ans. Pendant 40 minutes avec ses poings et à l'aide de son portable il a massacré et défiguré cette vielle personne.
Quand il a entendu la police arriver qui avait été alertée par les voisins, il a crié par la fenêtre
« il y a une vieille dame qui va se suicider » ,
pas si fou que ça Kobili !
il l'a alors portée jusqu'à la fenêtre et jetée dans le vide du 3ème étage alors qu'elle était encore vivante. »
Tout cela aux cris d'« Allah Akbar », entrecoupés d'insultes et de versets du Coran. Musulman pratiquant, Il fréquentait régulièrement une mosquée salafiste.
L’auteur des faits consommait une quinzaine de joints par jour depuis l’âge de 16 ans. Le tribunal a reconnu le fait d'antisémitisme, mais vu l'état dans lequel ces doses de drogue l'avait plongé, l'ont déclaré irresponsable. Comme si l'absorbtion de drogues interdites qui ést un fait aggravant devenait une circonstance atténuante.
L'appel en cassation n'a rien changé. Bouffées délirantes ponctuelles, ont déclaré les juges, qui auraient altéré son jugement, donc non lieu et pas de procès.
Sarah Halimi : pas de procès pour le meurtrier, son irresponsabilité pénale confirmée en cassation
Un non lieu, mot d'une cruauté indicible pour la famille de Sarah. C'est comme si on leur disait que le crime n'avait pas eu lieu.
Le meurtrier ne souffrant d’aucune maladie psychiatrique avérée, il pourrait être relâché dans les mois ou les années à venir, estiment les avocats de la victime. En effet, il ne dépend plus de la justice, mais des services médicaux.
Pourtant Macron avait dit en 2020 « Le besoin de procès est là »,
et avait ajouté que le caractère antisémite était indéniable.
Alors devant le rejet du procès, on est en droit de se poser des questions.
Quelles sont les raisons pour lesquelles la justice, a rejeté le procès qui aurait permis de connaître tous les détails de cet assassinat, et aidé la famille à faire le deuil quel qu'ait été le jugement final.
Éviter justement de connaître les détails de cette affaire, qui aurait sûrement fait beaucoup parler en France, et aurait ainsi contribué à atténuer le caractère antisémite de notre société ?
Le déni, le politiquement correct, le pas de vague, l'omerta seraient devenus la règle dans notre quotidien ?
On a des précédents, on a tous été surpris du nombre d'attaques au couteau dont les auteurs ont été qualifiés d'irresponsables.
Ne pas mettre les mots sur les maux n'est jamais la bonne solution. Le vivre ensemble ne peut se construire sur le mensonge et sur le silence complice.
La justice ne se grandit pas, elle est de plus en plus mise en cause dans ses décisions parfois surprenantes et dans ses manques de décisions répétitives.
La proposition de suppression partielle du jury populaire des cours d'assises faite par notre Garde des Sceaux devrait encore accentuer les ratées de notre justice.