vendredi 8 juin 2018 - par heber

L’autodestruction de l’Humanité - Suite - III - Modèle économique

             L’AUTODESTRUCTION DE L’ HUMANITE – SUITE - III

 

 Quel modèle socio-économique, plus équitable et plus efficace, pourrions-nous substituer au modèle capitaliste, financier et ultralibéral, qui règne sur le monde mais démontre, jour après jour, qu’il est désormais dépassé et à bout de souffle ?

 

Tout système social concentrant en permanence la richesse produite et accumulée entre les mains d’une minorité ultra-riche tandis que la quasi-totalité de l’humanité peine à vivre décemment ou subit des conditions extrêmes de pauvreté et de misère est par définition, un modèle suicidaire, condamné à disparaître dans la violence, la révolution, l’anarchie ou la guerre.

L’injustice et l’inégalité, lorsqu’elles atteignent un niveau inacceptable tout en étant connues de tous, ne peuvent qu’engendrer le malheur.

 Il apparaît donc hautement souhaitable d’examiner si, d’une façon douce, progressive et pacifique, il serait possible de transformer le modèle actuel en un nouveau système, aussi efficace mais plus juste - qui permette à chacun de trouver sa place dans un monde recomposé et plus équitable.

Ecartons d’emblée l’utopie qui chercherait à construire un monde totalement égalitaire. L’alignement ne pourrait se faire que vers le bas, personne n’étant motivé pour faire des efforts gratuits.

 L’échec répétitif de tous les modèles de sociétés collectivistes -illustré par le sort des malheureuses populations soumises aux systèmes soviétiques, cubains, vénézuéliens, nord-coréens et autres du même acabit - est là pour nous le rappeler.

Tous ces régimes finissent dans la dictature, la corruption et sous la domination d’une oligarchie militante. Ils écrasent d’une poigne de fer les libertés civiques sous des prétextes idéologiques et génèrent la pénurie de richesses et la pauvreté de la masse.

 Ils créent des sociétés grises, uniformes et tristes, sans initiative ni ressort, où toute différence de ressources et de mode de vie se trouve gommée pour le citoyen lambda tandis que l’oligarchie dirigeante prospère dans un monde à part.

A l’opposé, le modèle capitaliste a prouvé son incontestable capacité et sa supériorité pour créer de la richesse et de la prospérité réelle.

Malheureusement, il a également prouvé sa capacité à créer de l’inégalité, des besoins et des biens inutiles et à générer une prospérité artificielle, purement financière, sans aucune valeur ajoutée réelle.

Il s’agit d’un pur modèle économique dont l’ unique finalité est de créer du profit et toute considération morale ou sociale est, par définition, étrangère à un tel modèle.

Il est somme toute, normal qu’il en soit ainsi et ceux qui lui reprochent toute absence de moralité ou de sens social se trompent de cible.

Ce sont ceux qui l’exploitent sans y mettre aucun frein ni limite et qui l’utilisent au seul service d’une minorité au lieu d’ en faire bénéficier la collectivité entière qui doivent être blâmés.

Au lieu de tout détruire, il faudrait donc adapter le capitalisme actuel en utilisant et en préservant tous ses précieux atouts ( efficacité, motivation, initiative, reconnaissance des mérites et des talents ) pour le transformer en un nouveau modèle où tous les hommes trouveraient avantage et seraient en mesure de subvenir à leurs besoins ainsi qu’à ceux de leurs proches et où, à cet effet, des filets sociaux permettraient de prendre soin des plus faibles en vertu des principes de solidarité et de responsabilité sociale.

Pour cela, il faut d’abord mettre fin aux dérives de ces dernières 50 années où le capitalisme libéral est devenu de plus en plus abstrait, déconnecté de la réalité et de la vie quotidienne, sous la poussée conjuguée des fonds internationaux de pension et de placement ainsi que des entreprises et banques multinationales, en opérant et fonctionnant à l’échelle de marchés mondiaux et en s’affranchissant de toute responsabilité patronale ou considération sociale.

 De fait, les opérations et transactions financières ne sont plus assises sur une valeur ajoutée, réelle et tangible, basée sur des produits intellectuels, agricoles, industriels ou de services, réalisés par des employés identifiés et localisés, mais sur des plus-values réalisées à l’échelle mondiale, sur l’achat ou la vente d’actifs en Bourse et sur des opérations complexes effectuées sur les marchés financiers à partir de produits dérivés de plus en plus sophistiqués et abstraits.

Dans ces conditions, vendre ou acheter une société ou une entreprise, la délocaliser, l’ouvrir ou la fermer, engager ou débaucher du personnel, représentent autant de pions et d’instruments qui participent de décisions inspirées par une stratégie mondiale, froide,  globale et déshumanisée, où seule compte la capacité de maximiser le profit et de distribuer des dividendes substantiels et réguliers pour se concilier les faveurs des marchés internationaux et des actionnaires.

 

Quelles seraient alors les premières mesures à prendre à l’horizon 2025 pour commencer à transformer le modèle économique actuel ?

3 domaines devraient être abordés et réformés en priorité.

A- Au niveau du système bancaire et financier, Il conviendrait de :

-séparer strictement les activités des banques de dépôts (gestion des comptes et prêts des PME et des particuliers) et des banques d’affaires ( gestion des très grandes entreprises et montages et opérations sur les marchés financiers internationaux).

-instaurer des ratios renforcés entre les montants de fonds propres et le montant des engagements et prêts.

-interdire les transactions sur tous les produits dérivés non assis sur une transaction réelle (achat-vente d’un actif financier ) et encadrer très strictement les opérations de titrisation ( notamment sur les titres /prêts immobiliers ).

-encadrer les banques et établissements systémiques ( dont la taille est telle que leur défaillance pourrait entraîner une crise financière nationale ou internationale par un jeu de domino ) par le biais des banques centrales et exiger la séparation obligatoire et étanche en leur sein des capitaux et actifs des filiales à activité de banques de dépôts et de banques d’affaires.

-interdire aux établissements financiers d’établir des filiales ou des fonds fiduciaires dans les paradis fiscaux.

- fermer les fonds vautours spéculant sur les dettes nationales des Etats en difficulté ou en situation de cessation de paiements.

-au niveau européen :

 a) mutualiser progressivement la gestion des dettes nationales en organisant l’émission d’emprunts européens conjoints entre plusieurs et/ ou tous les Etats Européens,

 b) autoriser la Banque Centrale Européenne à racheter directement les obligations d’état émises par les Etats-Membres jusqu’à concurrence d’un plafond fixé à 60% de la dette publique nationale et à 100 % de la PIB annuelle et à garantir le solde(40%) de cette dette jusqu’à concurrence de 150 % de la PIB.

 c) fixer le plafond de l’objectif d’inflation de la BCE à un pourcentage de 5 % maximum pour 1 an et à 15% maximum sur une période glissante de 5 ans ( soit 3% en moyenne annuelle sur 5 ans ) pour permettre une meilleure flexibilité du système en cas de brusque augmentation de certains coûts primaires ( par exemple dans le secteur de l’énergie) .

 d) instaurer une garantie européenne solidaire des dépôts bancaires des particuliers dans les banques européennes jusqu’à un plafond de 100000 euros détenus par personne et par banque.

e) lancer un grand emprunt européen collectif sous forme d’obligations perpétuelles à hauteur d’un montant renouvelable de 1000 milliards d’euros, destiné à la relance de l’économie verte et de l’agriculture bio, à la création d’emplois, au financement de la recherche appliquée, de travaux d’infrastructure, de projets de PME, de construction de logements, de travaux d’isolation et d’utilisation d’énergies renouvelables.

 

B-Au niveau des grandes entreprises( effectif supérieur à 1000 emplois ) :

-interdire les’’ rulings fiscaux’’ où un Etat accorde des avantages fiscaux spécifiques à une grande entreprise internationale.

- instaurer la déclaration et l’ imposition obligatoire des bénéfices dans l’état où la production est réalisée.

-interdire à une entreprise multinationale d’établir son Siège dans un paradis fiscal.

-interdire la mise en perte comptable artificielle d’une filiale en raison de transactions ou de prêts internes au groupe.

-taxer proportionnellement au chiffre d’affaires réalisé localement dans un pays donné toutes les entreprises du Net ( GAFA et autres ).

-en cas de fermeture, de départ et /ou de délocalisation avec perte d’emplois d’une entreprise, exiger le remboursement intégral de toute subvention, avantage financier ou avantage en nature ( par exemple terrain, raccordements, adductions ) accordés, au cours des dix années précédant la date de départ, par des autorités publiques ( Etat, Région, municipalité ).

- . En cas de fermeture de l’entreprise ou de perte d’emplois supérieure à 20% de l’effectif, taxation à 100% de toute distribution de dividende et de tout rapatriement de bénéfice vers l’étranger.

- limiter le recours à l’emploi de travailleurs indépendants à 10% du nombre de travailleurs employés directement par l’entreprise en CDD ou CDI.

-en cas de fermeture ou de réduction d’emplois supérieure à 10% de l’effectif total, gel obligatoire du salaire des cadres dirigeants et de la distribution supplémentaire de primes ou de parts ( actions /obligations), les bénéfices éventuellement réalisés sur les parts déjà possédées devant être également gelés.

- application similaire des conditions précitées au cas où les suppressions et/ou diminutions d’effectifs seraient étalées sur 2 ou 3 exercices consécutifs ou non consécutifs mesurées sur une période glissante de 5 ans.

- paiement aux travailleurs détachés de salaires identiques à ceux des travailleurs permanents de l’entreprise, à poste et niveau de qualification identique.

-les entreprises utilisant du personnel détaché provenant d’autres Etats sont tenues de reverser à l’autorité publique compétente la différence de montant entre les charges sociales versées via la société opératrice employant les personnels détachés et les charges sociales existant dans le pays où les travailleurs détachés sont effectivement employés.

-

-la puissance publique du lieu d’établissement de l’entreprise ( établissement ou filiale ) dispose ’’ d’une golden share ’’, lui donnant uniquement droit de prendre part aux négociations et décisions de fermeture et / ou de délocalisation partielle de l’établissement situé sur son sol.

C- Au niveau des droits sociaux :

 

Dans les pays développés, pour toute entreprise :

- les contrats de travail sont divisés en 2 catégories.

-les CDD, contrats à durée déterminée ont une durée de 1 jour à 1 an. Quelle que soit leur durée, ils ne peuvent être renouvelés ( consécutivement ou non )plus de 3 fois. Les frais sociaux ( caisse maladie-chômage-retraite ) prélevés sur ces contrats en CDD sont majorés de 50%. Au-delà de 3 renouvellements, ces contrats deviennent automatiquement des CDI, contrats à durée indéterminée.

- les CDI, contrats à durée indéterminée, ouvrent droit à des indemnités de résiliation qui sont proportionnelles à la durée d’emploi. Chaque année d’emploi effectif ouvre droit à une indemnité de résiliation supplémentaire égale au montant d’un mois de salaire, jusqu’à concurrence d’un maximum de 45 mois de salaire( calculés sur la base du dernier mois de salaire). En cas de licenciement, l’employé en CDI disposant d’actions de la Société peut les revendre sur le marché sauf si l’entreprise préfère les racheter au cours du marché auquel cas , elle dispose d’un droit de préemption .

 

-Dans toute entreprise ayant un capital sous forme d’actions et employant plus de 50 employés, chaque salarié est intéressé au capital de l’entreprise à compter de sa 3 ème année de contrat en CDI. A cet effet, tout bénéfice annuel supérieur à 0,6 million d’euros, réalisé par l’entreprise, est réparti à hauteur du 1/3 entre les employés ( sous forme d’actions ), l’investissement et les actionnaires non salariés ou consacré entièrement à l’investissement dans l’entreprise.

-le personnel d’une entreprise de plus de 50 salariés peut devenir au fil du temps, propriétaire de 2/3 maximum du capital de l’entreprise.

-les salaires versés aux femmes comme aux hommes sont, à poste et compétence identiques,,strictement égaux.

-la couverture maladie devient universelle.

-les indemnités de chômage sont versées pendant 2 ans au niveau du dernier salaire perçu dans la limite d’un plafond égal à dix fois le Salaire minimum de base. Pendant cette année, le travailleur en recherche d’emploi doit chercher activement un nouveau poste et suivre, en cas de besoin, une formation personnalisée, adaptée et destinée à sa reconversion éventuelle .Au-delà de 1 an, l’indemnité versée est plafonnée à 50 % du dernier salaire perçu mais ne peut être en aucun cas inférieure au Salaire minimum de base. A l’échéance de cette deuxième année, le travailleur est tenu de prester 3 jours par semaine au profit de la collectivité territoriale où il réside pour des travaux d’intérêt général ou d’assistance aux personnes. Cette durée est portée à 4 jours par semaine à compter de la fin de la 3ème année en recherche d’emploi.

-mutatis mutandis, toute personne d’un âge supérieur à 18 ans qui est sans emploi et hors du circuit éducatif a droit à une indemnité égale à 80% du Salaire minimum de base à condition de suivre une formation ,adaptée à ses capacités et aux besoins du marché du travail. Cette formation est organisée à temps complet pendant au maximum 3 ans jusqu’à obtention d’une qualification et d’un emploi. Au-delà de ces 3 ans, si la situation de non-emploi perdure, le jeune bénéficiant de cette aide est tenu de prester 4 jours par semaine au profit de la collectivité territoriale où il réside pour des travaux d’intérêt général ou d’assistance à des personnes.

-Dans les deux cas précédents, les travailleurs au chômage ou jeunes sans emploi peuvent se voir proposer par l’Etat, en fonction des besoins et de leurs qualifications, des CDD pour effectuer des missions d’aide internationale dans les pays pauvres. Exceptionnellement ces CDD peuvent être immédiatement conclus pour une durée de 3 ans, non renouvelable. Les conditions financières sont adaptées et négociées au cas par cas en fonction du lieu de travail. Ces contrats peuvent, éventuellement, être suivis de CDI, en fonction des besoins et des résultats.

Dans les pays pauvres et en voie de développement :

-le travail des enfants est interdit au moins de 16 ans à compter de 2030 ( la scolarité devenant alors obligatoire jusqu’à cet âge pour les filles comme pour les garçons).

-interdiction est faite aux entreprises multinationales d’employer les travailleurs locaux sans un contrat de travail prévoyant au minimum une couverture sociale et médicale, une cotisation à une caisse de retraite, des congés annuels et des indemnités en cas de licenciement (2025)

-obligation d’attribuer une partie du capital des entreprises créées localement par des firmes multinationales ( ou par toute autre firme étrangère ) selon des modalités identiques à celles exposées précédemment aux travailleurs locaux à compter de 2025.

-Transfert progressif et obligatoire à compter de 2025 ( soit par opérations de vente -rétrocession de parts- augmentation de capital) de 51% du capital de toutes les entreprises d’exploitation de matières premières, de sources /production d’énergie et de toutes les entreprises de productions agricoles / agroalimentaires à l’autorité publique de chaque pays concerné et/ou de ressortissants de ces pays, avec un délai maximum de 15 ans pour achever ce transfert( 2040).

-création progressive de filets sociaux ( assurance maladie, chômage, retraite ) en fonction du niveau de développement économique de chaque pays concerné avec alignement progressif des droits des travailleurs des pays pauvres sur les droits des travailleurs des pays développés selon les modalités précédentes ( période 2030-2050).

 * * *

 Il n’est pas possible, dans le cadre d’un article court et synthétique, d’aborder en détail l’ensemble des mesures successorales, fiscales, sociales, économiques et autres qu’il conviendrait d’adopter afin de transformer progressivement le modèle économique actuel en un modèle efficace, équitable et respectueux de l’intérêt de tous.

Les mesures évoquées dans ces quelques pages ne sont que l’ébauche des réformes profondes qu’il conviendrait d’apporter au fonctionnement économique de nos sociétés. La création d’un capitalisme social, solidaire et responsable qui réintègre le service de l’intérêt collectif au 1er rang de ses priorités suppose une véritable révolution, non pas dans les rues mais de nature intellectuelle.

Pour illustrer ce propos, nous prendrons un seul exemple, celui de la création d’emplois .Notre système actuel, ultra-libéral et financier, est censé, grâce à son efficacité économique extraordinaire, permettre la création continue de nouvelles mines d’emplois au fur et à mesure que l’évolution technologique robotise les tâches les plus simples en détruisant des emplois de niveau élémentaire. Selon ce dogme libéral, cette destruction d’emplois d’exécution s’accompagne de la création avantageuse de nouveaux emplois plus nobles, plus riches en contenu, mieux rémunérés et plus intéressants .

Pourtant, il est clair que :

- Le nombre nouveau d’emplois créés est bien inférieur à celui des emplois détruits.

-Les travailleurs dont l’emploi disparaît n’ont pas - la plupart du temps - le niveau de formation et de qualification nécessaire pour occuper les nouveaux postes créés

( on ne reconvertit pas un ouvrier peu qualifié en ingénieur sauf exception )

- tant que le système capitaliste ne recherche que la maximisation du profit en compressant au maximum les coûts, il est inévitable qu’il cherche à économiser le plus possible les coûts en personnel qui constituent le principal poste de dépense d’une entreprise.

 D’où une course effrénée et perpétuelle pour diminuer le nombre d’employés, d’abord au niveau le moins qualifié puis, au fur et à mesure que le progrès technique le permet, à des niveaux de plus en plus qualifiés.

Hier, les manœuvres, aujourd’hui les emplois de basse qualification, demain les techniciens, après-demain les ingénieurs ?

Les grands-prêtres du modèle financier et ultralibéral vivent dans une illusion totale et un aveuglement complet ( ou font preuve d’ un cynisme parfait ! ) lorsqu’ils prêchent que le modèle ultralibéral est le seul capable de créer de l’emploi pour tous, pour peu qu’ on le laisse fonctionner librement, sans aucune entrave ni règle étatique .

C’est, hélas, tout le contraire, ce modèle, aujourd’hui, détruit de plus en plus d’emplois et est de moins en moins capable d’en créer de nouveaux en quantité identique. 

 Ce qu’il faut donc changer , ce sont les objectifs et  valeurs du système .

 Le profit financier, le travail ,le mérite personnel qui sont autant de valeurs à la base du modèle ultralibéral doivent être complétés par les notions de profit social, de valeur ajoutée collective et de responsabilité personnelle et solidaire.

Dans un tel cadre, la destruction d’emplois n’est plus une priorité à condition que l’entreprise soit bénéficiaire. La préservation de l’emploi prime alors sur la maximisation du profit.

Nous n’irons pas plus loin à ce stade et nous réserverons à des développements ultérieurs à l’examen des conditions, des implications concrètes et des conséquences d’une telle transformation.

 



18 réactions


  • cémoi04 8 juin 2018 12:35

    Malheureusement réalistes, ces quatre articles devraient être lus par tous, et il en manque un cinquième, peut être déjà prévu, sur l’être humain lui même, avide de pouvoir et d’argent au point d’en devenir pitoyablement presque irrécupérable ! Merci d’essayer de changer les choses.


  • Omnimus Omnimus 8 juin 2018 13:20

    stgeqgrrrrrrrrrrrrrr


  • Omnimus Omnimus 8 juin 2018 13:21
    Séide@hkln>cut 31.55.01 

    « Quel modèle socio-économique, plus équitable et plus efficace, pourrions-nous substituer au modèle capitaliste, financier et libéral, qui règne sur le monde »
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    Lithanie communiste (autoritaire ?) : dictature, corruption, oligarchie, blablabla, pénurie, pauvreté, uniformes, tristes...

    Litanie capitaliste (sauvage ?) : L’injustice et l’inégalité, le malheur, supériorité, richesse, prospérité, inégalité, inutiles, artificielle, financière, sans aucune valeur. bla bla bla.

    Le miel : douce, progressive et pacifique, blablalba, nouveau système, aussi efficace mais plus juste blabla recomposé et plus équitable.

    La proposition socialiste : le capitalisme actuel, motivation par l’argent, libre initiative, reconnaissance des mérites et des talents, avec des filets sociaux.

    Litanie de défaut du systéme actuel : Abstrait, déconnecté, fonds internationaux, entreprises et banques multinationales, marchés mondiaux, produits intellectuels, l’achat ou la vente d’actifs en Bourse, marchés financier, produits dérivés, sophistiqués et abstraits, foide, froide, déshumanisée, bla bla bla

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    Mesures à prendre....

    Banques, et bourses, actionnariat :
    - Séparer strictement les banques pour PME e particuliers des banques des grandes entreprises- Réglementer le fait de prêter de l’argent qu’on as pas
    - Réglementer a mort la spéculation immobilière.
    - Soumettre les grandes banques privés aux banques centrales.
    - Exiger la séparation des grandes banques privés en filiales (+ un bis de la 1)
    - Rayer les paradis fiscaux de la carte / criminaliser leur utilisation. (+ un bis d’en bas)
    - Placer les état en faillite sous contrôle du public fédéral, pas du privé mondial.

    Moi j’aime, hmmmm, l’Europe, ou « politique d’harmonistation du reich » :
    - Mutualiser la dette.
    - Donner le controle total a la BCE.
    - Détails technico-comerciaux sur le prix l’argent a la source.
    - Collectiviser les pertes !

    Blablabla l’économie verte et de l’agriculture bio, à la création d’emplois, au financement de la recherche appliquée, de travaux d’infrastructure, de projets de PME, de construction de logements, de travaux d’isolation et d’utilisation d’énergies renouvelables.

    Entreprises de plus de 1000 emplois :
    - Interdire les avantages fiscaux spécifiques.
    - Faire payer les impots.
    - Condamner la falsification des comptes.
    - Taxer les entreprise du web.
    - Taxation des dividendes.
    - Plus d’égalité salariale.
    -Une petite touche d’économie centralisée.

    Et Un quignon de pain pour les gueux, Un quotat anti mobilité fort mal écrit, Une maigre vengence pour les sans-dents, Détail technocratique multifactoriel baclé et finalement un Detail technicratique spécifique a 3K nantis.

    Au niveau des droits sociaux :
    - Une partie « tel est la tradition bureaucratique », je l’ai entiérement jeté.
    - Une interessante mais profondément a la légére proposition d’actionariat-salariat généralisé. 
    - Une contre-partie pour les koulaks.
    - La couverture maladie devient universelle ( obligatoire et payante, il veux dire)

    Chantage aux allocations de survie, travail forcé pour les réfractaires, multiples souplesses socialistes pour le travail forcé.

    Ordonner au reste du monde (en temps que civilisateur, pas colons, cela vas de sois) :
    -Interdire le travail des enfants de moins de 16 ans, la scolarité devenant obligatoire.-Imposer le système d’assurance payante et obligatoire.
    -Creer des crédit d’impôt, que j’ai interdit juste au dessus, des quota communistes, que j’ai diabolisé au dessus.
    -Nationalisation du secteur primaire.(51%)
    -Financer des filets sociaux pour les milliers d’exclus par les mesures ci-dessus.

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    « Il n’est pas possible, dans le cadre d’un article court et synthétique, d’aborder en détail l’ensemble des mesures » Mais cet échantillon pue, et tu peut de le garder, l’ensemble. J’en ai mare de toi, je te laisse avec la moitié du crane pas rasé.

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    Je pense que l’auteur est un esclavagiste et qu’il est raisonnable de le pendre a un lampadaire.*
    Pas un mot sur la gratuité de l’éducation, condition de égalité des chances a la fois dans la république et sur le marché ??? Je ne tire pas sur tes pied mon pote, je te laisse danser.*

    **Allégorie révolutionnaire, monsieur le juge.
    **Fait historique, monsieur le juge.

  • heber 8 juin 2018 15:56

    cémoio4 


    Merci de votre appréciation même si je me rends bien compte qu’il y aurait énormément de travail et d’amélioration à apporter à ces quelques ébauches de propositions bien imparfaites pour aller vers des programmes à la hauteur des enjeux et des problèmes de l’humanité .

    Ce ne pourrait être que l’oeuvre d’un collectif d’ hommes et de femmes de bonne volonté décidant de réunir la puissance de leurs compétences, la variété de leurs expériences et la richesse de leurs idées.

    Pour le 5ème chantier, encore plus vaste, il est en cours .

  • foufouille foufouille 8 juin 2018 16:55
    "e) lancer un grand emprunt européen collectif sous forme d’obligations perpétuelles à hauteur d’un montant renouvelable de 1000 milliards d’euros, destiné à la relance de l’économie verte et de l’agriculture bio, à la création d’emplois, au financement de la recherche appliquée, de travaux d’infrastructure, de projets de PME, de construction de logements, de travaux d’isolation et d’utilisation d’énergies renouvelables."
    ça fait beaucoup mais ce nesra pas suffisant, en allemagne, c’est juste 500 milliards pour les ENR avec le prix de l’électricité x2.

  • foufouille foufouille 8 juin 2018 16:56
    " A l’échéance de cette deuxième année, le travailleur est tenu de prester 3 jours par semaine au profit de la collectivité territoriale où il réside pour des travaux d’intérêt général ou d’assistance aux personnes. Cette durée est portée à 4 jours par semaine à compter de la fin de la 3ème année en recherche d’emploi."
    ça sent le STO.


  • BA 8 juin 2018 17:50

    Climat : vers 4 à 5 degrés de plus à la fin du siècle à Paris.


    Météo France publie ses projections pour la capitale en fonction des scénarios d’émissions mondiales de gaz à effet de serre.


    Le 25 mai 1658 à midi, rue des Poitevins, dans l’actuel 6e arrondissement de Paris, il faisait 16 °C. La mesure est historique, car elle est la première à avoir été effectuée dans la capitale avec un thermomètre.


    Quelle sera la température, le 25 mai 2058, dans la même rue ? Aucun météorologue, ou climatologue, n’est, bien sûr, en mesure de le dire. Ce qui est certain, c’est que le climat de la métropole est aujourd’hui plus chaud qu’hier, et bien moins que demain. Selon les projections présentées vendredi 8 mai par Météo France, le réchauffement pourrait atteindre + 4 °C en hiver et + 5 °C en été, à l’horizon 2071-2100.


    Pour analyser cette évolution sur le long terme, l’établissement public s’appuie sur une série continue d’observations recueillies, depuis 1872, par la station météorologique de Paris-Montsouris, qui relève températures, pression atmosphérique, ensoleillement, précipitations, humidité, vent… En quelque sorte, la « mémoire » du climat parisien.


    Il apparaît qu’au cours du siècle écoulé les températures annuelles se sont inscrites en nette hausse (+ 1,4 % pour les minimales), avec une accélération depuis la fin des années 1950 : environ + 0,3 °C par décennie, l’augmentation étant plus forte en été (+ 0,4 °C par décennie) qu’en automne ou en hiver (+ 0,2 à + 0,3 °C).

    La courbe s’est encore accentuée depuis le début des années 1980. C’est ainsi que les cinq années les plus chaudes enregistrées depuis le début des relevés (dans l’ordre : 2011, 2014, 2015, 2017 et 2003) appartiennent toutes au XXIe siècle. Les trois printemps les plus doux ont été observés ces quinze dernières années, et les cinq étés les plus frais remontent tous à avant 1980. En revanche, il n’y a pas de signal clair en matière de précipitations, les automnes étant légèrement plus secs et les autres saisons un peu plus humides.


    Qu’en sera-t-il à l’avenir ? Pour le savoir, explique Raphaëlle Kounkou-Arnaud, responsable de l’équipe Etude et climatologie à Météo France, les chercheurs font d’abord tourner des modèles climatiques globaux (d’une résolution de 50 kilomètres) alimentés par les scénarios d’émissions de gaz à effet de serre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Ils les affinent ensuite avec un modèle régional (d’une résolution de 8 kilomètres), pertinent à l’échelle d’une grosse agglomération.


    « Ilot de chaleur »


    La conclusion est sans appel : « Sur la première moitié du XXIe siècle, les projections montrent une poursuite du réchauffement annuel jusqu’aux années 2050, quel que soit le scénario. » La hausse prévue pour l’Ile-de-France est de l’ordre de + 1 °C, qui s’ajoutera aux 12,4 °C de moyenne annuelle actuelle.


    Pour la seconde moitié du siècle, en revanche, le pire n’est pas encore certain. Tout dépendra de la trajectoire des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Si elles baissent fortement, le réchauffement sera maintenu autour de + 1 °C. Si elles sont stabilisées, il se rapprochera de + 2 °C. Mais si elles se poursuivent à leur rythme d’aujourd’hui, la surchauffe est inéluctable : les Franciliens doivent alors s’attendre à + 4 °C en moyenne à la fin du siècle, avec des hivers toujours plus doux et des étés toujours plus torrides.

    Le choc thermique risque d’être rude. Le nombre annuel de jours très chauds (plus de 30 °C de température maximale) pourrait passer d’une dizaine actuellement à une fourchette de dix à quarante-cinq ; et le nombre de jours extrêmement chauds (plus de 35 °C) grimper jusqu’à douze par an. Les vagues de chaleur s’étendraient de vingt et un à quatre-vingt-quatorze jours, contre sept présentement, et seraient « beaucoup plus sévères ». Quant au nombre de jours de canicule, il s’établirait entre trois et vingt-six par an. Météo France prévient même qu’un été caniculaire comme celui de 2003 – le plus chaud jamais mesuré à Paris avec une moyenne de 22,6 °C –, responsable de 70 000 morts en Europe, dont environ 15 000 en France, deviendrait… habituel.


    Pour les précipitations annuelles, quel que soit le scénario considéré, les modèles prévoient « peu d’évolution ». Mais les pluies d’une intensité extrême, génératrices de crues, devraient être de 1,5 à 2 fois plus fréquentes qu’à la fin du siècle passé. Cela n’empêchera pas « un assèchement important des sols en toute saison », au détriment de la végétation et des cultures non irriguées.


    Paris n’est évidemment pas la seule ville en alerte rouge. Mais la menace y est exacerbée en raison du phénomène de « l’îlot de chaleur urbain » : un microclimat créé par un tissu urbain très dense, qui se traduit par des températures nocturnes supérieures d’environ 2,5 °C à celles des zones rurales voisines (comme le Vexin ou la forêt de Fontainebleau), l’écart pouvant avoisiner 10 °C en période de canicule. « Cela ne veut pas dire qu’il va faire tout le temps plus chaud, souligne Raphaëlle Kounkou-Arnaud. Il y aura encore des épisodes de froid, auxquels nous serons d’autant plus vulnérables que nous n’y serons plus habitués. »


    Sol poreux


    Que faire ? « Nous avons toutes les données en main pour nous préparer et faire en sorte que Paris soit résistant au changement climatique. Il faut agir au triple niveau des citoyens, des espaces publics et des bâtiments », répond Anne Girault, directrice de l’Agence parisienne du climat, qui accompagne la ville dans ce domaine.


    Et de citer trois initiatives : le lancement, en juillet, d’une application mobile informant les habitants des « espaces de fraîcheur » (musées, jardins, berges de Seine…) les plus proches en cas de canicule ; l’aménagement expérimental d’une place publique à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) pour réduire l’îlot de chaleur, avec un sol poreux et des plantations d’arbres ; ou encore la sensibilisation des professionnels du bâtiment à l’importance d’une isolation thermique non seulement contre le froid, mais aussi contre le chaud.


    A plus court terme, Météo France annonce, dans ses prévisions pour juin, juillet et août, un été plus chaud et plus sec que la normale dans le sud-est de l’Europe et le Bassin méditerranéen, mais des températures proches de l’accoutumée sur la façade atlantique. Un relatif répit avant la fournaise.


    https://www.lemonde.fr/climat/article/2018/06/08/climat-vers-4-a-5-degres-de-plus-a-la-fin-du-siecle-a-paris_5311622_1652612.html



  • Claude Courty Claudec 8 juin 2018 18:33

    La failite de notre modèle économique est inéluctable parce que l’être humain est avant toute autre considération un consommateur, comme tout ce qui vit  ; sa condition s’en trouvant ramenée à la relation pouvant exister entre :

    - la production destinée à satisfaire ses besoins vitaux et superflus, puisqu’à la différence des autres animaux il sait s’en inventer,

    - l’accroissement incessant de la richesse collective résultant du profit réalisé sur la production et les échanges auxquels elle donne lieu,

    - la population de ceux qui, outre consommer, produisent et contribuent à quelque titre que ce soit à la distribution de ce qu’ils produisent et/ou consomment.

    La lutte des classes, ce combat, dont la rémanence des revendications de ceux qui le livrent a de tous temps et partout prouvé l’inefficacité (en dépit du fait qu’elle s’attribue abusivement des avancées sociales devant tout au progrès scientifique et technique) n’y changent rien, et pas davantage un libéralisme, trop occupés à pédaler le nez dans le guidon, à la poursuite du profit matériel. Ni l’un ni l’autre ne s’est jamais préoccupé d’identifier les vrais responsables de la situation, au-delà de la vision aussi romantique que sommaire qu’en a eu Marx, dans le contexte agité de l’industrialisation des activités humaines ; ce qui n’a pas empêché tous ceux qui l’ont crû – et y croient encore – d’en faire leur référence, qu’ils soient pour ou contre.

    Or ces protagonistes sont les consommateurs-producteurs eux-mêmes, toutes conditions sociales confondues, et eux seuls, par leur prolifération incessante, depuis que le monde existe, pour atteindre la démesure et l’absurdité. La pyramidologie sociale en fait la démonstration, mais il suffit pour s’en rendre compte de savoir qu’à ce jour, pour chaque emploi créé dans le monde, deux demandeurs supplémentaires s’ajoutent à la liste d’attente. Et il naît quotidiennement 280 000 êtres humains supplémentaires, soit près de 100 millions par an.


  • heber 8 juin 2018 19:37

    foufouille oui mais 1000 milliards renouvelables ,c’est déjà très bien , car nous parlons essentiellement d’investissements ,qui plus est, créateurs d’emplois de nouvelle génération.



    Pour le travail au service de la collectivité, cela me semble normal ;dans le modèle de société auquel j’aspire,les notions de solidarité et de service au bénéfice de la collectivité sont intimement liées ;chacun doit contribuer au bien commun en juste proportion de ses capacités, talents et possibilités ;

    seuls en sont dispensés les malades et tous ceux qui sont trop faibles ou dans l’incapacité d’exercer aucune activité , pour qui la solidarité de la société doit être pleine et entière sans aucune contrepartie .Par contre, les gens en bonne santé et bénéficiant des filets sociaux ( dont ils sont  tout à fait normalement, et sans limite de temps bénéficiaires en cas de besoin comme  en cas de chômage par exemple) doivent eux-même participer au bien commun ; sinon , ce serait injuste , immoral et donc insoutenable

    • foufouille foufouille 8 juin 2018 19:47

      @heber

      non c’est pas grand chose, juste la moitié du budget allemand pour les ER.
      je ne suis toujours pas d’accord pour tes TIG vu que ce serait supprimer des emplois de gens qualifiés.
      pour ce qui est des dispenses pour raisons de santés, c’est à la tête du client donc c’est encore plus non.
      un chômeur a cotisé, il n’a pas à travailler en plus.


    • velosolex velosolex 8 juin 2018 23:32

      @heber
      Il faudrait s’interroger sur le sens du travail, son partage, les minimums vitaux et les droits indiscutables de chacun, , mais surtout les limites de prédation et de profit dont peut bénéficier chaque homme. 

      Un revenu maximum devrait être ainsi compris, assimilé, et dicté par la loi. 
      Tout autant qu’un droit de polluer, et l’usage de la voiture par exemple, devrait être au moins rationné. 
      Ca n’en prend pas le chemin, évidemment.... En fait le monde fait dans le déni le plus total, la caricature, et la régression, Trump en étant l’expression parfaite. 
      Mais la terre et le climat ne font pas de politique. Ils réagissent, c’est tout. En d’autres termes, l’addition nous est déjà présenté, tandis que les députés sont incapables de légiférer sur le glyphosate.

  • heber 8 juin 2018 19:40

    BA Merci pour ces précisions fort intéressantes sur les effets passés et à venir du réchauffement notamment à Paris


    • velosolex velosolex 8 juin 2018 23:23

      @heber
      Un système en effet tellement addictif aux profits obscènes, et à la mise en coupe de toute forme de vie maintenant, qu’il est incapable de dévier sa trajectoire.

       Pourtant pas un jour qui n’ajoute sa panoplie de nouvelles angoissantes, pour ne pas dire si affreuses qu’elles auraient à une autre époque relevées de la science fiction la plus noire. Le réchauffement n’est en effet que le corollaire de l’état infectieux de notre globe. 
      Aujourdh’ui on apprend que la méditerranéenne est condamnée, hier que les vers de terre disparaissent, que les poissons sont maintenant électrocutés par bancs entiers ( sans que les politiques interviennent), que les vers de terre disparaissent, que d’autres cannibales venus de chine font un ravage dans les jardins, que les oiseaux même eux disparaissent, sans compter les abeilles ; Combien de jours nous restent ils à vivre, alors que la bourse est au plus haut ?

  • Matlemat Matlemat 9 juin 2018 12:45

    On attend le crach pour revenir à des bases plus saines.


  • adeline 9 juin 2018 18:45

    et vous allez nous l’asséner combien de fois ce nartik claudec compatible ?


  • heber 9 juin 2018 21:56

    velosolex

    On peut effectivement redouter que la vision apocalyptique que vous décrivez avec talent marque la fin  de l’aventure humaine d’ici quelques décennies .Battons-nous pour changer ce cours des choses tant qu’il reste l’ espoir ,si infime soit-il , de stopper cet engrenage infernal.

  • heber 9 juin 2018 22:09

    ADELINE  Matlemat et Claudec ont  raison , un nouveau tsunami financier et une  crise boursière sans précédent et d’ampleur majeure sont inévitables si nous ne faisons rien pour contrôler les spirales infernales créées par les grandes banques systémiques, le maquis des produits dérivés  , la spéculation des grands prédateurs du type Soros , les raids des fonds vautours et la jungle des fonds spéculatifs cosmopolites, sans aucune attache ni morale, dont la seule loi est de maximiser le profit .


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