dimanche 18 mai 2014 - par André-Jacques Holbecq

L’avancée du 100% monnaie

Martin Wolf, éditorialiste du Financial Time, dans un article du 24 avril 2014 intitulé " Strip private banks of their power to create money " (que vous pouvez retrouver sur ce lien) pense que la prochaine crise verra la mise en place d’un système monétaire à réserves totales (100% money) : "This will not happen now. But remember the possibility. When the next crisis comes – and it surely will – we need to be ready" ("ceci ne va pas advenir aujourd’hui. Mais souvenez-vous de cette possibilité. Quand la prochaine crise arrivera – et ça aura lieu – nous avons besoins d’être prêts")

Il faut dire que depuis quelques années cette proposition imaginée par Irving Fisher en 1936 lequel tirait les conclusions de l’ensemble des débats entre l’École de la circulation et l’École de la banque (Currency school et Banking school) revient dans la réflexion des économistes et sans doute bientôt dans le public : nous ne pouvons que nous en réjouir.

En France Maurice Allais reprends la proposition de Fisher en l’améliorant (dans "la crise mondiale d’aujourd’hui") . Christian Gomez l’un de ses anciens élève devenu "grand banquier" écrit un article fondamental sur ce sujet ("Une "vieille" idée peut-elle sauver l’économie mondiale ?" Un réexamen de la proposition d’une réforme radicale du système bancaire : L’imposition d’un coefficient de réserves de 100% ") . Gabriel Galand (de "Chômage et monnaie") présente lors du colloque monnaie des économistes atterrés en mars 2012 "Une monnaie à garantie totale, une vieille idée qui fait son chemin" . Votre serviteur pour sa part tente une vulgarisation de ces propositions en lui attribuant un nom plus accrocheur : le SMART (Système Monétaire A Réserve Totales)

En 2012 toujours, deux économistes du FMI, Jaromir Benes and Michael Kumho, publient en anglais une étude extrêmement détaillée et approfondie " The Chicago Plan Revisited " que résume Gaël Giraud dans la "Revue Banque" sous le titre "Rendre le monopole de la création monétaire aux banques centrales ?", et dans lequel il explique que cette étude "montre [...] que le 100% money remplirait très probablement ses promesses s’il était mis en œuvre : réduction de l’amplitude du cycle du crédit, disparition du risque de bank run, réduction des dettes publique et privée".

Réserver à la collectivité les gains de la création monétaire
- L’émission et l’utilisation de la nouvelle monnaie – totalement gratuite (sans intérêts) – fait partie des prérogatives du Gouvernement, du Parlement et de la Banque Centrale, mais toute autre formule démocratique qui aurait son mot à dire sur la quantité de monnaie annuellement créée peut être mise en place (ie ; intervention de la Cour des Comptes par exemple). C’est en définitive le Trésor Public qui en est destinataire et ce montant annuel (de quelques pour cents de la masse monétaire déjà en circulation soit pour fixer une idée, entre 50 et 100 milliards d’euros annuels pour notre pays) correspondant à une recette de l’État. Celle-çi augmentera d’autant les capacités d’investissement collectives : on retrouve ici d’ailleurs une idée proche de celle du néochartalisme.

- D’autres avantages plus techniques sur lesquels je ne m’étendrai pas ici, et en particulier la possibilité (il s’agit d’un choix politique) de "geler" environ 2/3 de la dette publique.

Une organisation bancaire bien différente.

- Les banques de dépôt (les "Compagnie de Service Monétaire" ou CSM, dans la terminologie de Christian Gomez) devront observer un coefficient de réserves de 100 %. Tous les comptes de chèques ne pourront faire circuler que de la monnaie déjà "en caisse". Le but est d’aligner toutes les formes de monnaie bancaire sur les billets de la Banque Centrale et d’inverser la règle actuelle qui veut que "les crédits font les dépôts". La monnaie sera remise aux banques de dépôts contre la partie de leurs actifs qui correspond à leurs prêts : il y aura donc substitution de cette monnaie aux titres des banques et un coefficient de réserves de 100 % sera appliqué à tout moment.

- Les dépôts étant entièrement reliés aux réserves, tous les instruments de paiement se comporteraient comme s’il s’agissait d’une circulation de monnaie de Banque Centrale (monnaie fiduciaire) .

- L’épargne serait gérée par un autre type de banques, les banques de prêts, intermédiaires entre les emprunteurs et les épargnants, sans aucune capacité pour elles d’utiliser l’épargne pour spéculer ni de prêter des sommes dont elles ne disposeraient pas.

Cerise sur le gâteau

Nos amis Suisses de VOLLGELD INITIATIVE, terminent la préparation (100 000 soutiens nécessaires et un peu de moyens financiers) d’une "initiative monnaie pleine" qui devrait aboutir à une votation nationale (et on peut se poser une question à cette occasion : à quand la mise en place du Référendum d’Initiative Citoyenne qui nous manque cruellement en France, soit disant phare de la démocratie ?)

Lors du lancement officiel de l’initiative nous essayerons de donner le maximum d’impact médiatique à cette véritable révolution en préparation et de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour expliquer tous les avantages de ce qui se retrouve selon les pays sous les termes de "monnaie pleine", "positive money", "100% money", "monnaie utile", "pouvoir monétatif" et "SMART". Mais il s’agit toujours à quelques détails près de la même proposition : les entreprises privées ne doivent plus disposer du droit d’émettre la monnaie, notre monnaie.

Article paru le 13 mai 2014 sur le blog http://www.gaullistelibre.com/



117 réactions


  • Marc JUTIER Marc JUTIER 18 mai 2014 18:47

    Et qui est le seul candidat à l’élection présidentielle en France à proposer le 100 % monnaie ?

    - Plaidoyer pour un nouveau projet socialiste :

    . Version en ligne : http://bit.ly/H1eUB6 (+ de 5.000 views)

    . Version intégrale : http://fraternitecitoyenne.blog4ever.com (blog du cercle de réflexion à l’origine du programme)

    . Page fb du Plaidoyer pour un nouveau projet socialiste

    - Autres liens :

    . Pétition - Pour que l’argent serve au lieu d’asservir : http://chn.ge/MMb6En (1.148 signataires)

    . Bernard Maris dévoile le secret de la création d’argent par les banques : https://www.youtube.com/watch?v=B6H2v4DaEyo

    "Il existe de nombreuses manières d’organiser un système bancaire, celle que nous utilisons aujourd’hui est la pire de toutes" M. King, gouverneur de la Banque d’Angleterre de 2003 à 2013

    Chèr(e) concitoyen(ne),

    Je suis candidat à la candidature pour les primaires citoyennes organisées par le PS en 2016 en vue des élections présidentielles de 2017. Ces primaires auront très probablement lieu car « Au PS, le doute s’installe sur Hollande ». J’ai envoyé le courriel ci-joint aux 285 maires socialistes des villes de plus de 10.000 habitants ; pour être effectivement candidat à ces primaires, il faut en convaincre une quinzaine d’ici l’été 2016 de parrainer ma candidature.

    Au delà de cet objectif, nous ne négligeons pas de faire campagne auprès de tous nos concitoyens (la primaire est citoyenne et donc tous les citoyens français pourront voter). Merci de vous intéresser à ma candidature. N’hésitez pas à me demander une copie papier du programme, merci de le faire connaître ainsi que le courriel que vous avez sous les yeux. Si vous voulez faire partie des citoyens qui soutiennent ma candidature à l’élection présidentielle de 2017, merci de le confirmer par e-mail. Lettre en ligne ici : http://marcjutier.over-blog.fr/elysee2017.html

    Bien à vous & amitiés socialistes.

    Marc Jutier
    [email protected]

    °° Mandataire de la motion 4 pour la Dordogne

    °Site Articles Livres Vidéos Documents  Blog NC2012°

    °°°°°°°°°° « Rien n’arrête une idée dont le temps est venu » V. Hugo °°°°


    • clermontparis 18 mai 2014 19:46

      Votre projet est peut-être bon mais vous partez avec un handicap quasiment insurmontable aujourd’hui. Il contient dans son titre le mot « socialiste » .
      Pour qu’on vous lise vraiment proposez la reconnaissance du vote blanc comme suffrage ayant valeur identique aux suffrages exprimés .
      Et si vous rajoutez le référendum populaire je m’inscris sur les listes électorales ...


    • Marc JUTIER Marc JUTIER 18 mai 2014 19:51

      Cher Démostène,

      Cela va peut-être te surprendre mais je suis assez d’accord avec toi ! La question que je me suis longtemps posée c’est comment se débarrasser de cette clique vendue aux banksters ?

      J’ai milité de 2005 à 2011 pour une primaire à gauche du PS avec le PC donc … peine perdu ! Je crois aujourd’hui que la seule stratégie possible pour devenir président et donc pour vraiment changer quelque chose à la politique économique de notre pays (étant donné notre constitution !) c’est de participer aux primaires socialistes. Je suis entré au PS pour ça en 2011. Aucun homme seul peut combattre des machines électorales comme celles du PS ou de l’UMP. Maintenant, si je ne trouve pas 15 maires socialistes de villes de plus de 10.000 Habitants (parmi 285 environ) assez courageux pour soutenir ma candidature et bien … tant pis pour la France !


    • Marc JUTIER Marc JUTIER 18 mai 2014 20:03

      Cher clermontparis,

      « la reconnaissance du vote blanc comme suffrage ayant valeur identique aux suffrages exprimés » Et « le référendum populaire » sont inclus dans les propositions que nous proposons dans notre programme. Vous les trouverez dans la section 1 – Démocratie & institutions.

      Quant au mot socialiste, même s’il a été profondément galvaudé, cela reste le mot qui s’oppose historiquement au mot capitalisme.

      Et vous l’avez compris, je crois qu’il devient urgent de se débarrasser du capitalisme !


    • Bergegoviers Bergegoviers 18 mai 2014 21:25

      « Quant au mot socialiste, même s’il a été profondément galvaudé, cela reste le mot qui s’oppose historiquement au mot capitalisme.

      Et vous l’avez compris, je crois qu’il devient urgent de se débarrasser du capitalisme ! »


      Soyez donc plus courageux dans votre message et dites le fond de votre pensée, cela plaira aux électeurs puisque c’est d’une simplicité religieuse : Au nom du Bien je lutterai contre le Mal.


      Cela vous permettra en effet de refuser tout débat avec le Mal (celui qui défend une opinion différente de la votre), sans quoi vous allez vite lasser en couinant que vous êtes « la vraie gauche » et autres balivernes malhonnêtes et incultes que, du PC au FN depuis la fille, la classe politique entière nous récite depuis des années.


      On ne change pas un système politique en proposant une variante d’une idéologie reconnue immonde par l’écrasante majorité de ceux qui ont vécu sous son joug implacable.


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 19 mai 2014 07:38

      Cette publicité politique sur ce sujet est insupportable... tu es un vrai coucou qui vient pondre ses oeufs dans le nid des autres et actuellement tu fais plus de mal que de bien à cette idée du 100% monnaie. Et non, tu n’es pas le seul « candidat à l’élection présidentielle »  à défendre le 100% M, car tu n’es pas candidat, tu es candidat à la primaire du PS ; c’est pas pareil. Tu le sera vraiment lorsque tu auras passé le cap des primaires socialistes et que tu seras donc le représentant des Pseudo Socialistes... et bonne chance !


    • Marc JUTIER Marc JUTIER 19 mai 2014 09:30

      Cher AJH,

      Je ne vois pas pourquoi je ferais plus de mal que de bien à l’idée du 100 % monnaie qui, d’ailleurs, n’est pas ta propriété ! ?

      Je sais, tu es fan de NDA (je suis d’ailleurs certainement plus gaulliste de gauche que lui !) Mais, 1/ il ne soutien pas le 100 % monnaie et 2/ il ne deviendra jamais président ! Bref, tu perds ton temps à soutenir ce mec. Maintenant, oui je suis candidat ! Et ce n’est pas parce que je n’ai pas gagné la primaire socialiste (ni même que je suis certain de pouvoir y participer) que je ne suis pas candidat !

      Quant au coucou, je ne vois pas le rapport ! Agoraravox n’est pas un nid et nous ne sommes pas des oiseaux !! 


    • kalon 19 mai 2014 21:43

      Plutôt pauvre comme réponse pour un homme qui souhaite faire de la politique.


  • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 18 mai 2014 19:38

    Si nous étions dans un monde rationnel, votre article serait engageant et de nature à donner espoir.
    Mais sommes-nous dans un monde rationnel ?
    Au moment où des décisions doivent être prises, qu’est-ce qui prime ?
    La raison ou la force ?
    Nous savons tous que c’est la force.
    « Might is right » comme on dit en langue anglaise.
    Et qui a le pouvoir ?
    Ceux qui ont l’argent et les médias.
    Qui a l’argent et les médias ? : les banques privées, qui, ne serait-ce que par les hommes qu’elles y placent, contrôlent aussi les banques centrales, n’est-ce pas ?

    Dès lors, quelle chance avons-nous que la vieille mais bonne idée du 100% monnaie fasse son chemin et devienne une réalité ?

    Aucune.
    Je pense qu’on a fait des guerres mondiales pour moins que ça.
    Nous n’avons pas d’homme politique apte à imposer ça « à froid », avant la catastrophe.
    Après, bien sûr, tous les espoirs sont permis.
    Mais peut-on encore appeler cela « espoir » ?


    • izarn izarn 18 mai 2014 20:09

      Pire que ça, l’idée est fausse...Sauf si vous avez de la monnaie qui sort de terre : Le pétrole.
      A ce moment la en effet, pas besoin de faire de la monnaie...


    • Rensk Rensk 18 mai 2014 22:01

      Les billets de banques ne viennent pas du fond de la terre comme le pétrole, ils sont fait d’arbres et de technologie « poussée »... la preuve ; (ils sont habitué comme avec bombardier et les wagons de train) le Canada (plein d’arbre de mauvaise qualité) a dépassé la date de livraison de son papier pour imprimer les nouveaux billet de banques de Suisse...

      Certain osent même penser que le pays est en relation direct avec la mafia qui imprime des faux billets de 100.-, histoire de se partager le magot sur le dos des autres !


    • kalon 19 mai 2014 05:05

      « La raison ou la force ? »

      La force de la raison ! smiley 


    • kalon 19 mai 2014 05:08

      En Islande, il a suffit de mettre quelques banquiers en prison pour que tout revienne dans l’ordre des choses.


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 19 mai 2014 05:20

      @ kalon

      Ce qui s’est passé en Islande s’appelle une révolution vu que c’est le peuple qui réécrit la constitution.
      En France rien de tel ne pourra arriver avant la guerre, civile ou autre...


    • kalon 19 mai 2014 06:45

      Bof, ce ne sont pas les mots qui comptent, ce sont les résultats !

      Et je ne pense pas qu’il faille modifier une constitution pour mettre un banquier en prison ! smiley


    • kalon 19 mai 2014 06:50

      Outre, qu’a mon avis, il n’y a rien de révolutionnaire a ce que le peuple écrive la constitution.

      Le fait même d’écrire une constitution doit être dévolu au peuple afin de se garantir ses droits face aux abus de pouvoir de ses élus.

      Faire écrire une constitution par les élus consisterait a faire écrire un règlement de chasse par les braconniers ! smiley


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 19 mai 2014 11:44

      @ kalon

      Je vois que nous nous comprenons. Vous avez dû écouter Chouard. Dès lors, vous pouvez imaginer qu’ayant laissé écrire notre constitution par les braconniers de la finance ou, plus exactement, leur laquais politiciens, c’est bien une révolution qui sera nécessaire pour mettre des banquiers en prison.

      Observez qu’en dépit de tous les scandales financiers aux USA, aucun banquier n’est allé en prison. Les politiciens corrompus font semblant de trouver acceptable que les banques payent des amendes (payées en billets tout droit sortis de l’imprimante) et tout le monde est content sauf le bon peuple.

      Conclusion, la révolution il la faudra !


    • kalon 19 mai 2014 17:54

      Chouard ? non, je ne le connais que de nom.

      En fait, j’ai beaucoup lu dans ma longue jeunesse et, aujourd’hui, il me semble que trop lire n’est pas l’idéal si l’on veut garder une certaine originalité d’esprit face aux multiples pensées uniques qui se font jour.

      En fait, j’essaye de voir et d’analyser le système de l’extérieur, d’en avoir une réfléxion « latérale » si je peux m’exprimer ainsi.

      Etant évident qu’un minimum d’information reste nécessaire mais plutôt sur la forme que sur le fond.


    • kalon 19 mai 2014 17:57

      Et puis, la plage serait ’elle sous les pavés ? smiley


    • Camille DESMOULINS Camille DESMOULINS 21 mai 2014 21:24

      Bonjour Luc-Laurent,
      Vous me semblez bien jeune sur la photo : pour vous, l’espoir n’est pas seulement permis, mais quasi-obligatoire ! smiley Je ne sais plus qui disait que le désespoir est une trahison envers l’avenir.
      Vous avez mis le doigt sur le nœud du problème : le pouvoir. C’est la raison pour laquelle nous tentons d’obtenir le référendum d’initiative populaire (www.article3.fr) comme en Suisse. Ça n’empêchera pas les riches de tenter d’influencer les votations, mais c’est quand-même plus difficile que le lobbying lorsqu’il ne s’exerce que sur une poignée d’élus corruptibles... (ils ont perdu, en mars 2013, quand 2/3 des citoyens ont voté pour l’interdiction des rémunérations abusives, par exemple, ou en 2005 quand le peuple a imposé un moratoire sur les OGM : Monsanto doit être content que le référendum d’initiative populaire ne soit pas universellement répandu... pour le moment !)
      Avec l’initiative « monnaie pleine », le pays des banquiers va peut-être renverser la dictature de la finance, sans effusion de sang, par un simple vote. Ce serait un comble, non ? smiley


  • izarn izarn 18 mai 2014 20:03

    Le hic de cette option, c’est que 100% de reserve ; on ne prete ce que l’on a, si cela empeche les crises, cela empeche toute augmentation de richesse. Fondamentalement c’est idiot, car sans fabriquer de la monnaie, pour investir, il faut bien prendre cet argent quelque part : Les travailleurs ! Petits salaires, gros dividendes, ce qui permet d’investir. Le bon capitalisme de grand papa ! Enfin, a-t-il jamais existé ? Sauf sous le III ieme Reich ?
    C’est l’erreur monumentale de Jorion, quand à Allais, il me semble qu’on l’interprete de manière étrange. Il a critiqué le trop de monnaie crée « ex nihilo ». En effet, plus le ratio est important, 2% d’actif pour couvrir 98% de crédit c’est du suicide annoncé. Sauf si les chefs de Kerviel avaient prévu à l’avance que Sarkosy sortirait en garantie pour les banques des centaines de milliards d’euros. Et hop ! l’Etat en otage !
    Aprés la IIieme guerre mondiale, il a fallu reconstruire. Il n’était pas question d’attendre que le capitaliste mette 40 ans avant de tout reconstruire en pressurisant un max le populo...Donc crédit obligatoire.
    Quand le Système a stoppé dans les années 80, on a commencé a faire deux stratégies : Attaquer les acquis sociaux et ensuite libérer un crédit démentiel pour faire croire que ça avançait encore.
    Désormais on est au bout du rouleau, et la reprise vous pouvez l’attendre encore 50 ans...
    Si on reste dans ce système.


    • Rensk Rensk 18 mai 2014 21:44

      C’est compliqué a souhait...

      En gros nous sommes déjà sur ce chemin, Bâle 2 n’est pas appliqué par les USA mais ils viennent « parler » a Bâle

      Concernant Bâle 3 avec ses 8% de fond propre nous avons déjà réveillé nos politiciens pour instaurer un fond propre de 19% en 2019 aux « too big too fail » et 12% pour tous les autres... en gros quoi car c’est justement compliqué a souhait !

      Concernant le crédit, vous parlez en tant qu’esclave de la propagande des lobbyistes bancaire et assureur (car les deux sont très liés)...

      Ici un exemple de la complication voulue par (et regardez le pourcentage utilisé par la FINMA) l’organisme qui doit légalement contrôler les banques...

      4.2.1.1.1
      Positions résultant de transactions non exécutées (art.76 OFR)
      Les positions résultant de transactions non exécutées qui se déroulent selon le principe « Livraison contre paiement » ou « Paiement contre paiement » sont, comme auparavant, enregistrées sur le formulaire SETT, puis les exigences de fonds propres sont reprises sur les formulaires CA (CASACH resp. CASABISIRB). Désormais, les positions ne sont plus déduites des fonds propres pris en compte,
      mais soumises à une pondération - risque de 1’250%. Pour les risques de règlement, cela signifie que les positions qui sont traitées d’une autre manière et pour lesquelles la contre-prestation n’est pas
      fournie dans les cinq jours (art.76 al.2 let.b OFR) font désormais l’objet d’une pondération-risque de 1’250% et que ces positions pondérées en fonction des risques doivent être enregistrées directement dans les formulaires CA (et non plus traitées par une déduction des fonds propres comme sous l’ancien droit).

    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 19 mai 2014 07:47

      " Le hic de cette option, c’est que 100% de reserve ; on ne prete ce que l’on a "

      Vous n’avez sans doute pas bien compris que la Banque Centrale (Banque de France dans notre cas) peut émettre et mettre en circulation dans l’économie (via le Trésor Public et pourquoi pas via les Banques de Prêts) toute la monnaie qu’elle veut (ce qui ne veut pas dire n’importe quelle quantité et si par hasard on s’apercevait qu’il y en aurait trop, il est facile et rapide au Trésor Public de ne pas remettre en circulation une partie des recettes fiscales : c’est le meilleur système de régulation de la masse monétaire).

      Pour ce que propose Allais, lisez donc ceci : http://osonsallais.wordpress.com/resume-des-propositions/


  • Tzecoatl Claude Simon 18 mai 2014 20:04

    La seule façon viable de faire du 100% monnaie est de donner ce droit à l’individu, l’entreprise et l’état en décorrélant symbole et valeur monétaires comme je l’ai expliqué ici :


  • Xenozoid 18 mai 2014 20:09

    c’est pour cela que les lois existent,pour mieux les contredire, ce que fait le pouvoir tous les jours,pauvre esclaves attachés dans des dédales de lois que seule c’eux qui les font savent contourner,pauvre peuple qui n’est rien,juste un point dans une banque .......


    • Bergegoviers Bergegoviers 18 mai 2014 21:29

      Vous semblez avoir de la situation une compréhension du monde actuel bien plus étendue que l’auteur de cet article bisounours.



  • Rensk Rensk 18 mai 2014 22:14

    @ André-Jacques Holbecq,

    Vous devez constater que peu de gens savent de quoi vous parlez... et que la vue sur les choses sont très différente d’un pays a l’autre...

    Il y en a qui « surfent » pour se présenter sans même parler directement de votre article (il renvoie a des lien, ailleurs quoi, pas lui mais d’autres)...

    Vous parlez de nous... Nos amis Suisses de VOLLGELD INITIATIVE, terminent la préparation (100 000 soutiens nécessaires et un peu de moyens financiers) d’une « initiative monnaie pleine »...
    Mais sachez que même chez-nous (qui avons l’habitude de voter des lois) il faut sacrément vulgariser pour que le peuple sache, dans les faits, ce qu’il vote au juste !


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 19 mai 2014 07:19

      Bonjour

      Sans doute exact, mais il y a 5 ou 6 ans peu de gens connaissaient l’arnaque de la dette publique et le fait que celle ci « contient » 75% d’intérêts cumulés (que nous aurions pu éviter par exemple avec le SMART) ... il y en a un peu plus maintenant.

      Mais il y a 5 ou 6 ans, peu de gens savaient qui fabriquait la monnaie ; il y en a un peu plus maintenant qui savent que ce sont les banquiers privés lors de monétisation d’actifs non monétaires.

      J’ai bon espoir pour le 100% monnaie / SMART : on relaiera aussi les étapes de la votation suisse (qui aura bien lieu , mes contacts me le confirment)


    • lsga lsga 19 mai 2014 10:15

      Rensk, tu ne m’as toujours pas dit si oui ou non tu crois à l’existence des camps d’extermination nazi ?


    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 19 mai 2014 11:52

      @ Isga,

      Le fait de poser une question aussi fermée, aussi peu « discutable » et aussi propice à la démonisation évoque la volonté de puissance typique des petits serviteurs zélés des totalitarismes.
      Etes-vous sûr de ne pas verser dans ce registre ?


    • lsga lsga 19 mai 2014 11:54

      pas compris Luc : penses-tu oui ou non que les camps de la mort ont existé ? 

       
      c’est très simple comme question, on y répond avec un oui ou un non. Je vais te la poser partout à toi aussi maintenant. 

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 19 mai 2014 17:11

      « Je vais te la poser partout à toi aussi maintenant. »

      Merci Isga de répondre si clairement à ma question.

      Tu es bien de ces petits serviteurs zélés des totalitarismes.

      Du temps de Staline, il y avait une foultitude de petits Staline dans l’administration soviétique qui cherchaient à exercer/jouïr au maximum le/du pouvoir dont ils disposaient. 

      Tout porte à penser que tu aurais été le meilleur d’entre eux... smiley


  • Spartacus Lequidam Spartacus 18 mai 2014 22:23

    On est pétrifié de la bêtise de ces pseudo-économistes qui vous pondent des articles à toutes les sauces basées sur les théories Keynésiennes et Marxistes. 

    C’est toujours politiquement vendeur. Il y a les « méchants banquiers », et on peut s’abstenir de travailler et créer des richesses, et simplement en changeant de monnaie. Tellement simple ! Avec eux c’est presque caricatural, on rasera gratos. Plus de dettes, et le bonheur pour tous. 
    Tellement simple que les bobos y croient encore ! De l’argent tout frais sans valeur richesse derrière. N’est ce pas extraordinaire ? On se demande pourquoi depuis des siècles on y avait pas pensé avant. 

    Si quelqu’un a des doutes sur leur propension des Keynésiens a nous enfumer, vous devez aussi comprendre qu’ils sont aussi la cause des dettes. Selon eux, l’état peut dépenser sans compter des relances et relances, créer des dettes non remboursable pour que l’économie aille mieux. Ca fait 70 ans que les théories de politiciens adeptes de Keynes nous ont amenés ici.

    Bien entendu de la part de Keynésiens il faut que l’état soi la solution même si c’est absurde. Science Po, ENA, éducation nationale en sciences économiques sont les antichambres du prosélytisme de l’enseignement Keynésien. 

    L’argent n’est qu’un consommable comme un autre. Que l’émetteur de monnaie soit public ou privé, ne change rien. Le crédit n’appartient pas à la banque mais à celui qui l’achète. Absurde quand l’auteur explique que la monnaie serait « gratuite » parce que émise par l’état. On se demande qui achètera de l’argent qui rapporte zéro ? Assurance vie ? Obligations d’état ?livret A ? puisque les rendements de ceux ci sont les intérêts de la monnaie.

    Mais il y a une solution bien plus simple que toutes ces inepties ! 
    La monnaie privée, et en plus en concurrence. Émise par des privés comme le Bitcoin. Chacun choisit la sienne. Mais les Keynésiens élevés à la sauce socialiste ne pourraient pas l’accepter, vous comprenez ils sont étatistes et obtus.

    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 19 mai 2014 05:33

      « Que l’émetteur de monnaie soit public ou privé, ne change rien. Le crédit n’appartient pas à la banque mais à celui qui l’achète. Absurde quand l’auteur explique que la monnaie serait « gratuite » parce que émise par l’état. »

      Une telle masse d’inepties en trois lignes, c’est prodigieux.
      Avez-vous pensé à faire de la politique ou du journalisme économique ?


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 19 mai 2014 07:26

      Tissus d’absurdité...

      - La création de richesse est TOUJOURS postérieure à la création de la monnaie nécessaire pour la réaliser.

      - Les plus grands économistes ont proposé de nouveaux systèmes pour le réformer en cherchant à dissocier la création de monnaie et la distribution du crédit, afin que l’investissement s’ajuste au mieux à l’épargne et que soit ainsi mis fin à l’instabilité chronique des économies. La plupart d’entre eux sont fondés sur un principe : la monnaie en circulation doit être couverte à 100% soit par des espèces métalliques [Ricardo (1820), « Currency School » (1844), Walras (1892), Von Mises (1928), Hayek… Rothbard (1962), de Soto (1998)], soit par de la monnaie de base (« groupe de Chicago » (1933), Currie (1932,1934), Fisher (1935), Friedman (1959), Allais (depuis 1947, 1977), le privilège de la création monétaire étant récupéré dans ce cas là par l’Etat. Cherchez moi le pourcentage de keynésiens dans cette liste ...

      - Personne « n’achète » la monnaie émise par la Banque Centrale au bénéfice du Trésor Public. C’est le Trésor Public qui l’utilise comme il utilise une recette fiscale, un impôt. Et ensuite cette monnaie « circuitera » dans le circuit économique sans limite de temps puisqu’il ne s’agit pas d’une monnaie de crédit.

      - Je vous laisse le bitcoin ... LOL


    • kalon 19 mai 2014 07:30

      La, je ne vous suit pas car suivant votre raisonnement, l’épargne ne pourrait servir comme moyen d’investissement alors que c’est sa principale utilité ! smiley


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 19 mai 2014 08:04

      "La, je ne vous suit pas car suivant votre raisonnement, l’épargne ne pourrait servir comme moyen d’investissement alors que c’est sa principale utilité ! « 

      Vous n’avez réellement pas compris ce qu’est un circuit monétaire.
      Si la BdF (via le Trésor Public) émets 100 md€ de nouvelle monnaie cette année, celle ci sera utilisée dans les paiements de l’Etat (investissements souhaitables du montant émis puisqu’il ne s’agit pas d’un compte séparé avec celui du TP .. encore que ce serait souhaitable). Les 100 vont servir à payer les fournisseurs de l’Etat (entreprises privées sur appel d’offre) et leurs salariés et toute cette monnaie va continuer à circuler . Sur les 100 on aura, disons comme aujourd’hui ou plus ou moins peut être (ca dépends des taux d’intérêts principalement), 17 md€ d’épargne qui va s’ajouter à l’épargne déja existante (environ 600 milliards). Ces + 17 md€ déposés en banque de prêts vont bien servir comme moyen d’investissement ou prêt à la consommation et »le marché« déterminera l’équilibre entre les taux d’intérêts demandé par les épargnants et proposé par les emprunteurs/investisseurs. Et les 83 restant vont continuer à circuler dans l’économie réelle en tant que »monnaie liquide« (je parle de liquidité et non d’espèces) pour satisfaire les besoins de l’économie de consommation sur des cycles »éternels", fonction de la vitesse de circulation de la monnaie.


    • kalon 19 mai 2014 08:41

      J’admet que là ou mon raisonnement est utopique, le votre à l’avantage d’être pragmatique mais quand bien même une mise fond serait nécessaire en début de cycle, rajouter en permanence de l’argent crée « ex nihilo » ne sait que détruire le système par entropisation !

      Pour ma part, je pense qu’il faudrait créer différentes unités monétaires suivant l’usage qu’on en fait car actuellement il est anormal que le même argent serve en même temps a garantir les retraites et à spéculer sur les matières premières ou a financer des guerres.

      Il pourrait exister des passerelles entre ces différentes monnaies, ainsi, de l’argent gagné de façon spéculative pourrait retourné dans le circuit de l’argent nécessaire à la consommation courante mais en étant taxé différemment que de l’argent provenant du travail et placé dans un circuit de dépenses sociales.

      Soit :

      Euro rouge = argent spéculatif placé a haut risque

      Euro vert = argent employé dans la vie courante

      Euro jaune = argent placé dans les dépenses sociales, etc.

      Le système monétaire actuel mélange allégrement des pommes et des poires, d’où l’origine des crises conjoncturelles que nous avons connu.

      Il est anormal que les risques insensés pris par des banquiers douteux aient un impact sur les économies faites pendant toute une vie par un homme prudent !

      Aujourd’hui, il s’agit de plusieurs crises structurelles qui interagissent dont l’une a le système monétaire actuel comme cause mais il faut gérer les autres crises structurelles également ! 

      Pour ma part, je pense qu’il faut repenser tout le système économique depuis sa raison d’être originelle car le système actuel n’est plus réparable pour avoir trop servi ! smiley


    • kalon 19 mai 2014 09:31

      Il serait également utile de faire la distinction entre l’argent emprunté par l’état pour ses dépenses courantes de l’argent emprunté pour ses investissements et faire un rapport entre le rendement futur de ces investissements et la valeur d’amortissement de ces équipements !

      L’argent emprunté pour les dépenses courantes ne pouvant que s’assimilé à de la création de fausse monnaie ! smiley


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 19 mai 2014 09:51

      @Kalon
      Effectivement ce serait tout à fait souhaitable.
      A mon sens il faudrait bien séparer 3 budgets
      - la répartition sociale (santé, vieillesse, allocations diverses) dont se charge l’Etat , financé par les cotisations sociale et en partie par des recettes fiscales affectées.
      - le fonctionnement de l’Etat financé par les recettes fiscales (sauf en période de quasi récession où l’émission monétaire
      - les investissements collectifs qui devraient être financés par l’émission monétaire centrale nouvelle à hauteur de quelques pour cents du PIB annuellement (actuellement c’est de l’ordre de 3%)

      Dans un premier temps l’émission monétaire centrale devrait servir à payer les intérêts de la dette et une partie du capital emprunté, en gardant 20% pour les investissements.
      (sur 100 md€ nouveaux annuels, qui est le chiffre raisonnable de monétisation possible, 50 pour les intérêts, 30 pour le remboursement du capital et 20 pour les investissements)

      Mais in fine ce devrait être au peuple de décider de l’utilisation de cette monnaie collective

      Mais on peut aussi envisager les choses sous l’angle du néochartalisme et de la finance fonctionnelle de Lerner (voir ici un mémo d’un exposé sur ce sujet)


    • Spartacus Lequidam Spartacus 19 mai 2014 10:18

      Personne « n’achète » la monnaie émise par la Banque Centrale au bénéfice du Trésor Public. C’est le Trésor Public qui l’utilise comme il utilise une recette fiscale, un impôt. Et ensuite cette monnaie « circuitera ». 

      Donc l’acheteur d’assurance vie il n’achète pas la monnaie par l’intermédiaire du trésor, il « circuite » car il l’a acheté au trésor...sic ! 
      L’acheteur d’obligations devient donc un circuiteur.

      La monnaie « parole de l’évangile théorique » devient devient postérieure à la richesse, sauf si l’emprunteur a démarré le chantier sur le crédit fournisseur, comme dans 90% des cas d’emprunt dans la pratique.

    • Rensk Rensk 19 mai 2014 19:25

      choqué par votre proposition...
      Euro rouge = argent spéculatif placé a haut risque
      Euro vert = argent employé dans la vie courante
      Euro jaune = argent placé dans les dépenses sociales,

      C’est un peu marquer les gens comme avec une étoile jaune, allez voir ce que cela fait quand les communes donnent des bons aux pauvres (pour qu’ils ne puissent pas acheter ce qu’ils veulent et chez qui ils veulent)...

      Il est surprenant de voir combien les gens on un besoins de « supériorité » sur d’autres... même dans la classe ouvrière...


  • kalon 19 mai 2014 06:55

    Dans tout ces commentaires, je constate une chose ;

    Personne ne se référé à la vraie définition de l’argent qui n’est que la représentation acceptée d’un produit existant suivant la définition qu’en faisait Law, l’inventeur du papier-monnaie.

    Ainsi, créer de l’argent « ex nihilo » est déjà, en soi, une aberration car ainsi crée, cet argent ne représente rien d’autre que lui même soit rien du tout !


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 19 mai 2014 07:29

      Voir réponse ci dessus ... la création de monnaie précède toutjours la création de richesse ; c’est même indispensable pour payer ceux qui vont réaliser cette richesse réelle.

      ( « ex nihilo » ... c’est bien ce que font les banques actuellement en se faisant payer des intérêts)


    • kalon 19 mai 2014 07:31

      Voir réponse ci dessus ! smiley


    • Spartacus Lequidam Spartacus 19 mai 2014 10:07
      Allez donc chercher avec des phrases toutes faites qui ne veulent rien dire, la « création monétaire est postérieure à la création de la richesse » sur un remboursement de dette qui sert a payer un fonctionnaire....

      Dites au fonctionnaire du trésor, je vous donne de l’argent postérieur a de la création de richesse. Il va bien rigoler, ça fait 70 ans qu’il ne crée que des dettes.....

      C’est même la « raison » de la création monétaire privée. L’état n’utilise pas la monnaie pour créer de la richesse, mais utilise son pouvoir dirigiste pour brûler la monnaie en fonction des groupes de pression qui en réclament.

      Redonner à l’état le droit d’émettre la monnaie, c’est donner des allumettes à un pyromane.

    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 19 mai 2014 10:56

      @Spartacus
      Vous lisez à l’envers. La création monétaire (ou l’épargne) est TOUJOURS antérieure à la création de richesses réelles. Il ne peut y avoir de création de richesse s’il n’y a pas de crédits bancaires ou actionnarial.

      Pour la dette, en gros 75 % sont des intérêts cumulés dont nous aurions pu nous passer si l’Etat avait gardé son rôle régalien de création monétaire. La preuve c’est que, cumulés, de 1959 à 2008, les soldes primaires (soldes sans intérêts) des Administrations publiques sont positifs. Le décrochage du cumul des soldes primaires est postérieur à 2008.


    • Spartacus Lequidam Spartacus 19 mai 2014 22:49

      @A J Holbeck

      Vous en avez pas marre des phrases toutes faites de fausses certitudes ?

      Il ne peut y avoir de création de richesse s’il n’y a pas de crédits bancaires ou actionnarial.
      Oui ! On peut créer de la richesse, et sans passer par le crédit. Les entreprises de service ne font majoritairement que cela.
      Quand vous avez écrit votre bouquin vous vous êtes enrichit. Vous devez votre richesse à l’emprunt ou l’actionnariat ?

      Votre théorie des intérêts privés a elle aussi des bugs !! !
      En 2012 on vu en France des« intérêts négatifs »....
      Je vous oppose la théorie du cygne noir, une période durable de ce qui c’est passé en 2012 en France, ou comme entre 2002 et 2005 aux USA (3 ans), ou les taux d’intérêts payés par les banques à la FED étaient négatifs. La Suisse a eu régulièrement des intérêts négatifs...

      Dans le monde de Oui-Oui l’état est « responsable » dans le monde réel, l’état est dirigé par des politiciens qui n’ont comme objectifs que leur ré-election.

      L’état n’agit pas rationnellement mais sous la dictature des groupes de pression. 

      Si....Avec des si...
      Si on avait laissé faire à l’état Français le monopole de la création monétaire, nous serions l’Argentine ou le Vénézuéla, avec 500% d’inflation par an...
      Les politiciens de droite et gauche ce pays sont les enfants d’une éducation interventionniste post-collectiviste. Ils sont majoritairement des parachutés et en soumission a des groupes de pression.

      Ils auraient créé de la monnaie de singe en quantité pour payer des dettes et des promesses pour se faire élire.

      Rien que cette semaine Valls a rasé gratos pour 1 milliard, pour acheter des votes de ceux qui payent un peu d’impôts juste avant une élection.
      Vous imaginez ces gens capables de ne pas abuser du privilège monopolistique de la création monétaire ?

      Voila pourquoi, au contraire, la direction vers un monopole est une fausse bonne idée. 
      Si vous voulez des intérêts négatifs, créez de la concurrence, créez des monnaies....Et faites comprendre que la monnaie n’est qu’un consommable.

  • kalon 19 mai 2014 07:01

    Ainsi, dans le cas d’un prêt, ce n’est pas de l’argent qu’on prête mais sa confiance !

    Confiance que l’emprunteur respectera en créant autant de valeur réelle nécessaire à l’annulation de la confiance prêtée !


  • kalon 19 mai 2014 07:11

    Ainsi, la finance islamique me semble beaucoup plus cohérente que le système capitaliste.

    Si vous désirez une maison et que vous n’avez pas l’argent pour la payer directement, vous demandez à un tiers d’ acheter cette maison et vous lui rachetez la propriété du bâtiment suivant termes et convenances à définir entre les parties ! 


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 19 mai 2014 07:31

      et vous croyez vraiment que le système bancaire islamique n’émets pas de monnaie et ne se fait pas payer ? Vous êtes naïf.


    • kalon 19 mai 2014 07:53

      Je parle de l’origine de la théorie car, il est exact qu’actuellement cette théorie est recouverte d’un épais voile d’hypocrisie principalement dû au fait des pétrodollars et des dérives qu’ils ont apporté.

      « De l’influence néfaste de la finance Anglo-saxonne » smiley


    • kalon 19 mai 2014 07:54

      L’usure est interdit par le coran !


    • kalon 19 mai 2014 08:05

      Mais nous avons mieux que l’Islam !

      Acceptez de confiez la finance internationale à une équipe de vieux paysans et vous n’aurez plus jamais de crise économique ! soyez en certain ! smiley


    • Rensk Rensk 19 mai 2014 19:38

      Drôle de vue... dite moi alors pourquoi la Deutsche Bank a fait autant de bénéfice qu’ils ont augmenté le capital en 2010 et cette année encore une fois...

      Tout en sachant que le principal actionnaire est un pays très musulman (ils lui font d’ailleurs un truc « a part » pour qu’il reste le patron !)

      La première plus grande augmentation de capital dans l’histoire de la banque remonte à 2010 et s’élevait à 10 milliards d’euros, a indiqué Deutsche Bank. Cette augmentation comprend deux volets. Le premier prévoit l’émission de nouvelles actions pour un volume de 1,75 milliard d’euros. Ce paquet (environ 60 millions d’actions au prix de 29,20 euros) échoie à un seul investisseur. Ce dernier, qui compte rester un investisseur clé de l’institut, est la société Paramount Services Holding, contrôlée et détenue par un membre de la famille (mafia ?) princière du Qatar, Hamad Ben Jassem Al-Thani, indique la banque. Le second volet prévoit d’émettre jusqu’à 300 millions de nouvelles actions pour un volume de 6,3 milliards d’euros (pour les perdants !)


  • kalon 19 mai 2014 07:26

    En soi, Bretton Wood a été la plus vaste escroquerie jamais réalisée car c’est a ce moment que les financiers américains ont acté que le dollar avait une valeur intrinsèque, ce qui est impossible.

    Aucune monnaie ne sait avoir de valeur en soi si elle n’est pas adossée à une valeur réelle et tangible.

     


    • kalon 19 mai 2014 13:15

      Ben, là ou l’état a tout foutu en l’air en perdant des centaines de milliards d’argent qui ne lui appartenait pas, personnellement, j’ai très bien réussi toutes les entreprises dans lesquelles je me suis investi et sans jamais rien emprunté ! smiley

      Bretton Wood a été une escroquerie, cela se savait même avant d’être signé mais, à l’époque, les Américains étaient les maîtres du monde.

      Alors appelons cela un chantage si tu aimes la subtilité des mots.

      Une autre escroquerie a été faite par Pompidou en refusant que la banque de France ne prête à l’état français, ce qui a amorcé la dette publique française inexistante à l’époque.

      Mais là aussi, on pourrait parlé d’un chantage fait par les « Rothschild » sur le général de Gaule !

      A oui, dernière précision, j’ai quitté l’école à 13 ans car j’ai eu vite fait de comprendre que c’est le meilleur endroit à fréquenter pour être certain de devenir un abruti ! smiley


    • Hervé Hum Hervé Hum 19 mai 2014 13:41

      En soi, Bretton Wood a été la plus vaste escroquerie jamais réalisée car c’est a ce moment que les financiers américains ont acté que le dollar avait une valeur intrinsèque, ce qui est impossible.

      C’est exact, et No Passaram n’aurait jamais dû faire plus d’une année en science éco pour le comprendre. En fait, il lui faudrait comprendre que les autres années d’études consistent à faire croire l’inverse de la réalité tout en pensant dire la vérité. Il faut bien plusieurs années d’études pour mettre tout cela en chiffres et théories fumeuses

      Aucune monnaie ne sait avoir de valeur en soi si elle n’est pas adossée à une valeur réelle et tangible. 

      Presque d’accord, car la seule valeur réelle et tangible est le temps de vie dédiés (travail ou activité). La valeur d’un bien ou service n’est que la somme du temps qu’il faut pour la produire, de quelque manière que ce soit. Les matières premières étant offertes donc gratuites par nature. Leur donner une valeur intrinsèque ayant pour but de faire travailler ceux qui en ont besoins ou les désires, à son profit personnel.


    • kalon 19 mai 2014 13:57

      On se rejoint car considérant que l’argent n’est qu’un étalon destiné à mesurer les différentes valeurs de l’échange.

      ainsi, dans un système tribal, l’argent n’est pas nécessaire vu que les différents acteurs vivant au sein de la tribu reconnaissent implicitement la valeur des échanges qui s’y font sans devoir symboliser cette valeur par une monnaie quelconque.

      Bien que, comme je l’écrivais plus avant, le tort de cette théorie monétaire actuelle est de mélangé des pommes et des poires et qu’une théorie plus saine serait de définir différents types monétaires en fonction de l’usage que l’on veut en faire.

      Et c’est ce fait de mélanger les pommes et les poires qui met nos commentaires en désaccord car nous ne parlons pas du même argent.


    • Rensk Rensk 19 mai 2014 19:51

      Wouhaaa, dites les mecs... si je vous comprends bien il n’y a que les mécanos, les paysans, les forgerons etc. etc. qui font survivre toute la société vu qu’elle est passée de l’esclavagisme aux travailleurs rémunérés (et plus pris en charge par le maître, habitation + nourriture) a aujourd’hui les « services » qui ne produisent rien d’autre que du vent...


  • christophe nicolas christophe nicolas 19 mai 2014 08:40

    J’avoue que ces histoires de monnaie me laissent un peu rêveur. A part le fait que la nation devrait maîtriser sa monnaie et ne pas être obligée de payer des taux, sauf pour les frais de fonctionnement de l’établissement qui gère la monnaie. Bon ce n’est pas mon truc.

    Mon truc, c’est la science et je me suis intéressé à la compréhension de l’E-cat d’Andréa Rossi. Pour ceux qui ne le savent pas, c’est un appareil à fusion froide. La théorie n’est pas comprise mais ça marche. Moi, j’ai l’explication grâce à mes théories dont la base est la Théorie de l’intrication mise à mal par les pontes de la science mais toujours dans le dos jamais en face. Je poursuis donc mon travail en solitaire puisque telle est ma peine pour les avoir contredit. La politique est un jeu pour les enfants à coté de la science.

    Bref, j’ai une nouvelle qui peut intéresser les économistes. J’ai compris les transmutations c’est à dire comment marchent les transformations d’éléments chimiques. Pour l’E-cat, au bout de 2,5 mois, il transforme 10% du nickel en cuivre et autant en Fer tout en fournissant de l’énergie gratuitement. Je peux vous dire que le pétrole est complètement une énergie du passé. Il y a eu de sacrée magouille, l’affaire a commencé en Grèce et a fini dans des programmes secrets Américains. A mon avis, votre crise Grecque à été montée artificiellement uniquement pour récupérer la fusion froide. Ils leur ont prêté du pognon à gogo puis il les ont planté avec Goldman Sachs comme architecte démoniaque et le pentagone en arrière fond, disons plutôt l’éternelle corporatocratie des USA dénoncée par John Perkins.
    Ce que je peux vous dire c’est qu’on peut transmuter un grand nombre d’éléments chimiques à condition de comprendre. Un kg d’or vaut 40000€, normalement, on pourra le produire pour dix fois moins. Ceci dit, il y aura un tel dégagement d’énergie qu’il va falloir une centrale nucléaire ou une utilisation quelconque pour la décharger, par exemple faire voler un avion pour la consommer. L’avantage est qu’il n’y a pas de radioactivité, au contraire, on dépollue une centrale radioactive qui fonctionnait à la fission. Il n’y a pas que l’or, on peut transformer beaucoup d’éléments chimiques. On peut sans doute faire des diamants par cette technologie.
    Si vous faites fonctionner votre chauffage par cette technologie, vous n’aurez que quelques grammes d’éléments transformés. A mon avis, tout cela est de nature à modifier durablement les cours des matières premières et de l’énergie, à la baisse. Je pense qu’il vaut mieux prévenir maintenant pour que les gens intelligents prennent leurs précaution afin d’anticiper les placements. On va tout de même entrer dans une spirale déflationniste avec une énergie quasi gratuite. Vous payez combien pour le chauffage, 3000 € ? Bon et bien vous produirez quelques grammes de cuivre pour 0 €. Et pas de taxe CO²....

    D’un point de vu politique, je conseille fortement de revenir à la souveraineté et à la royauté pour stabiliser les institutions. J’en ai un peu parlé là.

  • Hervé Hum Hervé Hum 19 mai 2014 09:22

    Bonjour,

    L’argent rend fou et fait donc perdre la raison.

    la monnaie exprime stricto sensu, la mesure de la valeur du temps de vie dédié. Avant j’écrivais du temps travaillé, mais c’est incorrect, puisqu’il faut tenir compte de tous les temps de vie dédié à une activité « échangeable. » Donc, le travail et toutes formes d’activités choisies échangeable. Mais fondamentalement, la monnaie d’aujourd’hui n’exprime que la valeur du temps de vie échangeable. C’est là la grosse différence entre les époques antérieures et celle que nous vivons. En effet, entre l’époque antique et jusqu’à l’abolition généralisé de l’esclavage, la monnaie servait essentiellement à l’échange de biens et services, mais suite à l’apparition de la monnaie fiduciaire, ce ne sont plus les biens et services qui sont échangeables, mais le temps de vie dédié des personnes. Seulement, ce passage de la fonction de la monnaie s’est faite lentement et surtout, les élites bourgeoises ont bien comprises l’intérêt de ne pas acter cette évolution pour des raisons évidentes de contrôle de la monnaie.

    Donc, le 100% monnaie va dans ce sens là, toutefois, c’est très largement insuffisant pour renverser les rapports économiques. Il faut nécessairement revoir ce qui décide de tout et tous, c’est à dire la propriété.

    On peut tout résumer par cet aphorisme

    l’art ou génie du capitalisme, est de savoir vendre ce qui est gratuit, pour se rendre gratuit ce qui lui coûte.... Le temps !

    Si vous ne comprenez pas, cela signifie simplement qu’en s’appropriant la propriété de l’espace, premier capital d’épargne en absolu, le propriétaire se donne les moyens de vendre ou louer ce qui lui gratuit par nature en échange du temps de vie de ceux qui sont dépourvus de propriété ou capital.

    L’escroquerie intellectuelle consiste à séparer l’argent, la propriété et le temps de vie, alors que ces trois éléments forment un ensemble indissociable pour comprendre le jeu économique. J’ai oublié certains autres éléments volontairement.


  • Marc JUTIER Marc JUTIER 19 mai 2014 09:49

    La seule richesse est le travail humain (et les richesses naturelles, bien entendu) ! La monnaie, le capital, n’est qu’un instrument de manipulation de ce travail, de l’énergie humaine par la classe bourgeoise. En fait, la création de la monnaie fiduciaire par les marchands d’or au 17e siècle, rallonge de la monnaie marchandise « or », et le principal déclencheur de la civilisation de la marchandise (du capitalisme) dans laquelle nous vivons aujourd’hui.

    Je vous recommande ce document :

    http://fr.scribd.com/doc/66367429/MONNAIE (15.694 views)

    et ces articles :

    Crise finale du capitalisme ou 3e Guerre Mondiale ? Françaises, Français, réveillez-vous !

    http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/crise-finale-du-capitalisme-ou-3e-137789

    C’est la Crise finale !

    http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/c-est-la-crise-finale-89116


    • Hervé Hum Hervé Hum 19 mai 2014 12:52

      Marc Jutier

      La seule richesse est le travail humain (et les richesses naturelles, bien entendu)

      Sauf que vous oubliez une différence fondamentale entre la richesse crée par l’activité humaine et la richesse crée par l’activité de la nature. Seule la premier à un coût, la seconde n’en a pas en elle même. Tout ce que contient et produit la nature est gratuit, ce qui coûte, c’est sa manipulation par l’humain.

      Seulement pour cette dernière, le coût est supporté par le travailleur et non par le propriétaire du capital. Pour ce dernier, le travailleur représente LA plus valu. En effet, sans le travailleur, le capital seul ne produit aucune plus valu dégageant un bénéfice temps.

      Ainsi, il suffit de s’approprier l’espace pour pouvoir exploiter ceux qui n’en ont pas pour produire ce qui leur est nécessaire, pour survivre d’abord et vivre ensuite.

      Mais la division de la terre en propriété est la première et ultime forme du capital et donc du capitalisme privatif.


  • lsga lsga 19 mai 2014 10:18

    il faut vraiment être complètement imbécile pour croire que les symboles monétaires ont une influence forte sur la réalité économique.

     
    Hey : la Finance est une pseudo-science, on a jamais provoqué de révolution économique en manipulant des symboles sur des bouts de papiers.
     
    Le coeur de l’économie : c’est la structure économique, matérielle, l’appareil de production.
     
    Si vous n’êtes pas capables de lire Marx, lisez au moins Schumpeter. 

    • lsga lsga 19 mai 2014 10:33

      ce qu’il se passe en France à l’époque est ce qu’il se passe partout dans le monde : la révolution technologique de la Plasturgie qui va créer plus d’emploi que n’importe quelle réforme monétaire. 

       
      L’économie, ce n’est pas gérer des symboles, c’est gérer des infrastructures de production. 

    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 19 mai 2014 11:00

      @Isga

      Ai-je dit le contraire ? Mais même pour une création industrielle (suite à une destruction, si vous voulez) il faut des fonds (des prêts financiers) pour produire, simplement parce que la vente à lieu après la production .... simple, non ?


    • lsga lsga 19 mai 2014 11:03

      non, pour construire des usines, on n’a pas besoin d’écrire des chiffres magiques sur des bouts de papiers. On a besoin d’eau, de béton, de métaux, d’énergie, de compétences.

       
      Il faut abolir la Finance, et la remplacer par une gestion scientifique de l’économie :

    • joletaxi 19 mai 2014 12:26

      il me reste un dizaine de sacs de ciment, tu me les échanges contre un plein de gasoil ?


    • lsga lsga 19 mai 2014 12:42

      échanger ?

       
      non. 
       
      Distribuer. 

    • Hervé Hum Hervé Hum 19 mai 2014 13:25

      Cher auteur, outre le fait que vous vous abstenez de répondre à mon commentaire plus haut, vous répétez la connerie si bien apprise sur les bancs de l’école.

      @Isga

      Ai-je dit le contraire ? Mais même pour une création industrielle (suite à une destruction, si vous voulez) il faut des fonds (des prêts financiers) pour produire, simplement parce que la vente à lieu après la production .... simple, non ?

      Ben non pas si simple, si on considère que les fonds peuvent êtres crée ex nihilo. Car cela signifie que les fonds sont toujours disponibles et ne sont pas dépendant des financiers. Par contre, si la création de la monnaie dépend des banquiers, alors, il faut passer par eux, mais c’est là une question politique et non économique.

      Ensuite, la vente n’a pas forcément lieu après la production, ceci n’est affaire que de convention établies et pensées pour servir une classe sociale, autrement appelé bourgeoisie.

      En effet, tous les biens de premières nécessités sont vendus avant même la production des produits, tout simplement parce que leur planification est nécessaire si le but est de donner à chacun ce qui lui est nécessaire pour se nourrir, se vétir, se soigner, se loger. Ici, l’investissement, les prêts financier sont des arnaques, des escroqueries, n’ayant d’autres but que de créer ou maintenir l’état de carence voir de disette, perpétuelles des classes les plus pauvres.

      Vous pouvez toujours dire que la production des biens alimentaires n’est pas une science exacte en raison des aléas tant climatique qu’épidémiologique, mais dans une société en surproduction, c’est évidemment un mensonge.

      La question est de savoir si votre volonté est de réformer un système dépassé, inadapté et totalement inique, ou bien de leurrer vos lecteurs.


    • joletaxi 19 mai 2014 13:26

      pour le ciment pas de prob, vous avez un endroit où ils distribuent le gasoil ?


    • kalon 19 mai 2014 13:27

      J’ai toujours construit mes bâtiments sur fond propre avant de les vendre, l’opération est nettement plus saine et, accessoirement, plus rentable aussi.

      Pour les gros investissement d’infrastructure, je ne vois que l’état pour avancer les fonds étant entendu que le retour sur investissement doit profiter aux propriétaires de l’état, c’est à dire : Nous ! smiley

      Pour les investissements industriels d’une certaine envergure, je verrait bien une chambre de réflexion composée d’industriels ayant « pignon sur rue » et certainement pas de banquiers qui n’y comprennent rien en terme d’investissement !

      Je les soupçonne même de ne pas savoir étudier un bilan d’entreprise ! smiley


    • lsga lsga 19 mai 2014 13:50

      @OP : pour construire des usines, il ne faut pas de l’argent, non. Il faut des matières premières, de l’énergie, des compétences.

       


    • kalon 19 mai 2014 14:02

      Bon, faut payer les salaires aussi ! smiley


    • lsga lsga 19 mai 2014 14:07

      certainement pas !

       
       
      Aucun besoin de payer qui que ce soit. Il y a besoin d’organiser scientifiquement et démocratiquement la distribution. Ça ne se fait pas avec un marché, mais avec une démocratie de conseil. 

  • Dominique TONIN Dominique TONIN 19 mai 2014 12:04

    Cher monsieur,

    Sur le papier, cette idée est à la fois originale et salvatrice à différents égards.
    Sauf que, vous avez oublié que les banques privées ont mis plusieurs siècles pour en arriver aujourd’hui à maîtriser l’ensemble des crédits et à rafler, en passant, 1 800 milliards d’euros en moins de trente années ! Une paille ! Je ne les sent pas disposées à abandonner une once de ce privilège.
    Secundo, vous avez négligé le fait que les banquiers et les politiques sont caudataires, tantôt l’un a besoin de l’autre pour financer sa campagne et ses projets, tantôt l’autre a besoin du premier pour augmenter son capital et son hégémonie sur le système.
    Pour que votre idée prenne corps, il faudrait qu’en soient exclus les actuels acteurs politiques pour la majorité corrompus et caudataires de la finance. Ce qui n’est pas pour demain, à moins que le peuple reprenne les rênes du pouvoir, un jour de 2017 !

    • Rensk Rensk 19 mai 2014 20:38

      Cher monsieur...

      Pendant des décennies, les banquiers ont considérés à Zurich et à Genève, le Conseil fédéral à Berne comme leur garçon d’étage qui a été cité à volonté, pour les informer des besoins de l’industrie bancaire.

      Ces messieurs de l’argent méprisaient les serviteurs de l’État - comme ils méprisaient l’Etat dans son ensemble. Marcel Ospel, le crash-CEO d’UBS, voulait même « apprendre la décence » aux politiciens il y a quelques années...

      Le Conseil fédéral va souvent voir Eric Holder aux USA... histoire de sauver les banquiers qui sont devenus très courtois tout a coup (ils ne font plus de vacances hors du pays, voir le banquier qui a été en Italie)...


  • joletaxi 19 mai 2014 12:24

    tiens revoilà Mr. jacques et sa marotte favorite des banques privées qui créent l’argent !
    je suis donc bien sur vomigorax.
    pas de reopen aujourd’hui , dommage.

    Et toujours les mêmes poncifs :
    la banque détient le dette publique
    la dette est constituée principalement des cumuls d’intérêts.
    et la solution, c’est d’imprimer de la monnaie.
    Notons au passage l’absurdité du propos.
    D’un côté, on imposerait aux banquiers de détenir 100 % d’avoir en regard des opérations de prêts.
    De l’autre, l’état imprime de la monnaie ex nihilo.
    Pourquoi ne pas imposer aux banques de mettre l’argent déposé dans un petit casier que chacun pourrait à loisir aller vérifier ?

    Comment faire pour en finir avec cette légende urbaine de création monétaire par les banques privées ?

    on aurait déjà franchi un grand pas dans la compréhension de cette mécanique complexe.
    Au passage, au Japon par exemple, près de 100 % de la dette est entre les mains des citoyens japonais, on fait comment alors ?
    Paraît que le budget grec a dégagé un boni cette année ?
    ce serait donc possible de gérer sans s’endetter outre mesure ?
    Ah ouais, au passage ça fait mal.

    allez les gars , déchaînez vous


  • baron 19 mai 2014 12:31

    Il faudrait expliquer ce dont s’agit parce que là je ne vois pas ??


  • kalon 19 mai 2014 13:38

    De fait, au début l’argent a pu solutionner l’équation « trois poules = un coq » de façon assez pratique

    Mais la venue du dollar a tout changer car avec le dollar, cette équation est devenue « trois poules = un dollar » et le coq a disparu ! smiley


  • Tzecoatl Claude Simon 19 mai 2014 16:21

    Merci pour ce cours de monétisation par la ponction publique, pour la ponction publique.


  • G.L. Geoffroy Laville 19 mai 2014 16:53

    Si je résume :

    Les Banques sont les lieux où on dépose notre argent. Les Banques ne peuvent pas accorder plus de crédit qu’elle n’ont de dépôt.

    Jusque là, le principe est clair et sain. Bien que cela ralentirait considérablement la croissance, l’investissement... Mais on ne peut pas avoir le Beurre et l’Argent du beurre non plus.

    A l’opposé, L’Etat (où plutôt des spécialistes désignés par celui-ci) peut créer de la monnaie ex nihilo en « faisant marcher la planche à billets » comme on dit. L’Etat a donc de quoi Beurrer ses tartines en créant l’Argent du Beurre...

    Stagnation du secteur privée (on a bien serré le robinet à fric quand même...) + Inflation dû à de la création monétaire = STAGFLATION.

    N’est ce pas là le risque d’une telle politique monétaire ?


    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 19 mai 2014 16:57

      Parce que actuellement vous avez de la croissance ?

      Dans le 100% monnaie, la masse monétaire reste identique à celle d’aujourd’hui, mais la croissance de la masse monétaire est régulée et passe en premier circuit par la création de richesses collectives.


    • Tzecoatl Claude Simon 19 mai 2014 17:01

      Privilégie la richesse collective au détriment de la richesse individuelle, et tu n’auras ni l’un ni l’autre.


    • Tzecoatl Claude Simon 19 mai 2014 17:34

      Et quels sont les projets au nom collectif que vous proposez ?


      Car pour l’instant, je ne vois que de la bureaucratie pour mettre ses copains, sa famille ou son réseau à l’abri de la mondialisation, et les entreprises du CAC 40, en détruisant les PME et les familles de ce pays.

      Quels sont les projets gaullistes ?

    • Tzecoatl Claude Simon 19 mai 2014 17:36

      ou keynésiens, ou rooseveltiens, ce qui revient au même ...


    • Rensk Rensk 19 mai 2014 21:18

      @ Claude... regardez déjà ce qui se fait, ce qui risque fort de changer beaucoup de chose dans pas trop longtemps...

      Un exemple, la Suisse et la Chine ont fait un accord de libre échange (les banquiers sont aussi derrière cela, les chinois sont bien meilleurs capitaliste que les suisses)...

      La visite du Président de Chine en Europe n’avait pas la même raison selon le pays visité, en Allemagne, la Chine a proposé de crée un chemin de fer... qui est déjà prévu et signé entre la Chine et Moscou... pour le prolonger jusqu’à Berlin (en Allemagne quoi, encore voir où le train finira réellement, peut-être dans le plus grand port intérieur de l’Europe qui est en Allemagne ?)...
      Au lieu de 5 semaines en bateau cela nous donne 2 jours en train... On appelle cela « la nouvelle route de la Soie »...


    • Tzecoatl Claude Simon 20 mai 2014 00:04

      J’ai bien peur que ce soit une marotte début XXème, du fait de la concurrence de l’avion.

      Mais bon, je ne suis pas expert dans les coûts et impacts.

    • Rensk Rensk 20 mai 2014 00:22

      Vous ne semblez pas connaître les chinois...

      Saviez-vous qu’ils ont plus de garçons que de filles (chez-nous c’est le contraire) et que les pays du sud de la Chine ont peur qu’ils viennent chercher les femmes...

      Il faut bien faire quelque chose avec autant de mecs sans nanas... certains pense a la guerre, d’autres au travail a l’étranger qui ont des putes en veux-tu en voilà (vu la décadence de l’occident)


    • Tzecoatl Claude Simon 20 mai 2014 02:30

      Oui, donc c’est un problème de culture qu’il faut résoudre par la culture.


      Le larouchisme sous-jacent, c’est autre chose, et la théorie des deux blocs US-EU vs Russie-Chine, c’est de la merde.

    • André-Jacques Holbecq André-Jacques Holbecq 20 mai 2014 09:28


      @Geoffrey Laville

      Bien sur que si, une banque peut évidemment accorder plus de crédits qu’elle n’a de dépôts. Lorsque vous faites un crédit, la banque a porté en actif la garantie de 100 que vous lui avez apporté (à l’actif de son bilan) et 100 au passif, sur votre compte. Le lendemain vous pouvez retirer ces 100 (en espèces ou en paiements) ... son bilan et , à votre sujet, déséquilibré.
      Mais, comme disait Keynes, les banques doivent marcher au même pas. Leurs parts de marché de crédit doivent être équivalents à leur part de marché de dépôts, sinon elle vont devoir « compenser » avec leurs concurrentes en monnaie centrale, celle qu’elles ne peuvent produire et doivent donc acheter.


  • kalon 19 mai 2014 18:35

    Cà, c’est le système actuel !

    http://lesmoutonsenrages.fr/2014/05/19/la-deutsch-bank-a-plus-de-sous-et-va-recapitaliser-et-se-vend-au-qatar/#more-63266

    Quand il n’y en plus, il y en a encore ! smiley


    • joletaxi 19 mai 2014 19:32

      faut d’urgence les mettre en contact avec notre auteur, qu’il explique comment créer un peu de monnaie.....


  • kalon 19 mai 2014 20:07

    En effet, comment voulez vous expliquer le fonctionnement d’un bassin fluviale avec des schémas représentant le fonctionnement d’une installation de chauffage central !

    Ok, dans les deux cas, c’est de l’eau qui y circule mais la comparaison s’arrête là et il en est de même pour l’argent ! smiley


    • Rensk Rensk 19 mai 2014 21:22

      Pauvre de vous... quand je ne pète et ne rote pas... je vole de l’argent au médecin qui ne fait que de rendre un « service » (Si je ne le fait pas j’ai mal au ventre et donc je vais « visiter » le médecin qui va me facturer sur un tarif autorisé, octroyé par l’État)


    • Rensk Rensk 19 mai 2014 23:23

      Pardon... quand je pète et rote... (ce doit être mon éducation qui fait que je n’ose avouer le faire !)


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