mercredi 28 mars 2018 - par Gabriel

L’enfant des rues

 

 Depuis 13h00 un grésil froid et pénétrant effectue un tango tournoyant. Un ciel gris se reflète dans les flaques et sur le bitume sale des trottoirs. Angelo, Simon, Rachid et Mirela, la bande des quatre gamins cherche refuge pour la nuit. Une station de métro, un parking, un abribus ou un hall de gare, qu'importe, dés l'instant ou ils ne seront pas transis par le vent ou trempés par la pluie, le reste n'est que détail. Ils avancent mécaniquement, leurs ventres ont crié famine toute la journée et leurs membres grelottent façon Parkinson. Ils ont bien essayé d'aller récupérer des restes de nourriture dans les bennes à ordure d'un supermarché mais, impossible, parce que les boss ont donné l'ordre à leurs employés zélés de cadenasser les poubelles. Parait qu'ils ont plein de bonnes raisons pour jeter et détruire les produits dont les dates limites ne correspondent plus à la sainte législation du commerce... Pour ceux qui l'ignorent ou s'en satisfont, un petit rappel est nécessaire, actuellement les lois sont faites pour et par les nantis : "Le Code pénal c'est ce qui empêche les pauvres de voler les riches et le Code civil c'est ce qui permet aux riches de voler et d'exploiter les pauvres..."

 Les vêtements déchirés, la semelle de leurs chaussures rêvant de se faire la belle, ils parcourent la rue comme un terrain de jeu avec comme règle principale : rester en vie. La maigreur et la crasse sont leurs compagnes à tous les quatre et l'état de santé de Mirela se détériore depuis quelques jours. Elle tousse, crache du sang et respire comme un vieil aspirateur, mais bon, pas le temps de s'attendrir, il faut chaparder, mendier la pièce pour faire taire les grognements de l'estomac et calmer les maux de tête qui en découlent. Hier, Angelo s'est fait tabasser par les vigiles du carrefour car il avait chapardé un paquet de biscuits. Ces abrutis se sont défoulés de leur frustration journalière sur le gamin. Quand on n’a pas le courage de faire face aux vrais responsables de sa condition, on finit toujours pas trouver un bouc émissaire plus faible que soi pour régler la note. Pour ces enfants la question est tout autre, quand les particules de votre corps réclament le carburant nécessaire à leur survie, pas le temps de philosopher, vous faites tout à l'instinct, celui de la conservation.

 Un enfoiré, la cinquantaine, a proposé à Mirela de l'emmener se réchauffer contre un petit câlin. Rachid du haut de ses douze ans lui a explosé les parties d'un coup de pied bien centré. Ils se méfient les enfants des rues depuis que le corps de l'un d'entre eux a été retrouvé pourrissant dans une décharge, violé, roué de coups et avec les reins en moins. Il est des choses qui ne changent pas, il y aura toujours des dégueulasses pour profiter de la faiblesse, de la détresse. Ils font attention à veiller les uns sur les autres. La misère crée des liens d'humanité indéfectibles, des amitiés qui ont la force et la chaleur des étoiles.

 Les gens passent, mais peu les voit, les regarde. Il faut dire qu'un enfant faisant la manche dans la rue, ça fout mal à l'aise, difficile de soutenir son regard qui semble vous demander pourquoi toi et pas moi ? Que s'est-il passé ? Honnêtement, on se sent tous un peu merdeux, un peu coupable... La plupart de ces enfants sont victimes de l'avidité d'un capitalisme sauvage, véritable machine à fabriquer du malheur, de la paupérisation. Souffre-douleur de violences familiales ou conjugales dont la mère a été contrainte de fuir le domicile. Parents disparus, au chômage, en fin de droit, SDF eux-mêmes, etc.... 

 La France pays riche compte environ 30 000 enfants SDF soit un quart de la population des sans-abris. Prés de 9000 d'entre eux vivent dans des bidonvilles. 20% présentent des troubles de santé mentale et 80% un retard de développement dû à la malnutrition. Pour se nourrir, ils fonts les poubelles ou les restes des MacDo et autres établissements aux bénéfices faramineux qui ne profitent qu'à une très petite minorité et dont les membres privilégiés, dirigeants et actionnaires principaux, sont atteints pour la plupart d'entre eux d'obésité ! 

 Ces enfants non scolarisés, mal nourris, non soignés et avec une grave absence d'hygiène constituent une future armée de révoltés. Ils sont les produits des politiques de rigueur budgétaire privilégiant l'enrichissement individuel à l'épanouissement humain. Issus de conséquences sociales et sanitaires épouvantables, ils sont la honte dans nos yeux, la marque de parjure sur nos fronts et une véritable bombe à retardement pour l'ordre établi. Leur seule consolation c'est que, pour la plupart d'entres eux, ils ne vieilliront pas, ne s'attarderont pas dans ce monde pourri.

 Pendant ce temps, un gouvernement s'occupe de problèmes urgents tels que : la limitation sur les routes à 80 km/h afin de remplir le tiroir-caisse, la chasse au chômeur afin de créer de nouveaux pauvres et la énième loi contre le racisme et l'antisémitisme afin qu'on comprenne bien que les Français sont d'incorrigibles xénophobes et qu'il sera interdit une bonne fois pour toutes, à ceux qui ne l'avaient pas encore compris, de blasphémer certaines icônes religieuses, de critiquer la politique sioniste d'Israël et les frasques douteuses de ses représentants partout dans le monde.

 Le phénomène de la pauvreté infantile touche tout les continents. L’Europe, malgré ses moyens financiers et économiques importants, ne fait pas exception à la règle avec environ 2,6 millions d'enfants sous le seuil de pauvreté. Dans le contexte actuel, cette situation catastrophique des enfants devrait interpeller considérablement l’organisation des politiques publiques (sociales, familiales, de l’emploi, de l’éducation). Selon l'Unicef en 2015, il y avait environ 120 millions d’enfants à la rue dans le monde. C'est un enfant sur cinq ! Difficile pourtant de faire un recensement précis, mais ils seraient environ trente millions en Afrique, trente millions en Asie et le double en Amérique du Sud. La plupart sont des garçons exploités professionnellement ou sexuellement. Très vulnérables, ils sont les grandes victimes des maladies, d’une mauvaise alimentation, de la circulation et autres dangers de la ville. Conséquence : La moitié de ces enfants décèdent dans les quatre premières années qui suivent leur arrivée dans la rue. Comme si cela ne suffisait pas, dans beaucoup de pays, étant perçus comme des marginaux, ils sont pourchassés par la police. De plus en plus, cette situation inadmissible dans laquelle ils se débattent les pousse à se prostituer, à consommer de l’alcool, du cannabis ou autres drogues fournis par des dealers, des proxénètes ou autres négriers et, pour en finir avec cet enfer, certains se laissent mourir.

 Question :" A combien de vie d'enfant peut-on estimer le prix d'une bombe larguée accidentellement sur une école d'un pays producteur de pétrole ? "

 Un Dieu utopique a dit un jour cette phrase terrible et dramatique : " Ce que vous faites à un enfant, c'est à moi que vous le faites ... "

 



36 réactions


  • Nicolas_M bibou1324 28 mars 2018 11:38

    Merci pour votre article, qui m’a appris un phénomène don’t j’ignorait jusqu’à l’existence. Vivant à la campagne et ne fréquentant pas les villes, ça fait bien 15 ans que je n’ai pas croisé de SDF, enfant ou adulte.


    C’est quoi les solutions ? Le gouvernement actuel ne s’intéresse qu’à la théorie fumeuse du ruissellement, c’est pas près de s’arranger.

    • Gabriel Gabriel 28 mars 2018 12:27

      @bibou1324
      La solution se trouve peut-être dans un partage plus juste des richesses qui, malheureusement aujourd’hui, sont captées à 90 % par une minorité de personnes déjà hyper riche.


    • velosolex velosolex 28 mars 2018 23:51

      @bibou1324

      C’est vrai qu’en campagne, bien des problèmes « nationaux » : Délinquance, immigration, sdf, n’apparaissent pas au grand jour. Pour autant, la pauvreté existe, mais elle ne se montre pas. Et sans doute est elle relativisée car nous ne sommes pauvres qu’en nous comparant aux autres.
      L’enfer, c’est le regard de l’autre. 
      Et pire, l’absence de tout regard. 


  • Jean Roque Jean Roque 28 mars 2018 14:10

     
    Les communes qui accueillent les colons de l’oligarchie mondialiste auront le droit à 1000€, mais pas pour des sdf souchiens
     
    A noter que les colons ont des domiciles chez eux, où sont restés leurs nombreuses femmes et enfants qui font la guerre au dictateur.
     
     
    ONGs les collabos du capital
     


    • Gabriel Gabriel 28 mars 2018 16:10

      @Jean Roque
      C’est une façon de fabriquer de la misère et d’élever les nécessiteux les uns contre les autres pendant que les vrais voleurs eux, vous font les poches... Ne vous trompez pas de cible, ne vous trompez pas de colère.


    • Jean Roque Jean Roque 28 mars 2018 18:09

      @Gabriel
      Trop facile.
       
      Si l’oligarchie encourage la traite négrière, c’est que c’est une arme. La balle tirée par le fusil n’y est pour rien, certes, mais ça reste une balle.
       
      Et surtout ceux qui ne veulent pas l’arrêter sont des collabos du tireur.
       
       
      « Ne cédez jamais à une indignation morale » Marx
       
      « Le dominateur prêche la charité pour en couvrir sa marchandise » Kropotkine


  • ZenZoe ZenZoe 28 mars 2018 15:11

    Votre article est très (trop ?) dense et pourrait être découpé en plusieurs thèmes à mon avis. Vous parlez d’abord de la France, puis d’ailleurs dans le monde.
    Or le sort effrayant fait aux enfants a plus d’une cause, qui peuvent varier du tout au tout d’un pays ou d’un continent à l’autre. En vrac : développement économique, dérégulation de l’économie, mondialisme, politiques familiales et démographiques, politiques de santé et d’éducation, conflits localisés ou pas, cataclysmes naturels, schémas culturels, responsabilités parentales etc ...
    Cetaines causes peuvent être traitées au niveau d’un pays, ou d’un continent, d’autres ne peuvent être réglées qu’au niveau mondial....
    Que vouliez-vous dire en fait ? Juste un cri du coeur ?


    • Gabriel Gabriel 28 mars 2018 16:07

      @ZenZoe
      Restons en au cri du cœur, à cette abberation qui fait que des êtres faibles sont en souffrance parce que les adultes qui en sont responsables sont trop occupés à nourrir leur égoïsme personnel. Pour vraiment décrire cette absurdité démente il faudrait plus d’un livre. Nous savons que dans les pays pauvres ou (sous développés...) cela est courant et ne date pas d’hier mais l’anomalie flagrante vient que cela est ici et maintenant, chez nous, dans les pays riches où des ordures se gavent en pillant les familles, réduisant leurs enfants à la misère et tout cela, avec la complicité totale des gouvernements qui appliquent des politiques pour les plus fortunés aux détriments des classes petites et moyennes.


  • foufouille foufouille 28 mars 2018 15:34

    « La France pays riche compte environ 30 000 enfants SDF soit un quart de la population des sans-abris. »

    pourtant, les sans papiers mentent souvent sur leur âge pour obtenir aide et protection.


    • scorpion scorpion 28 mars 2018 16:22

      @foufouille
      Mentir sur votre âge oui et alors ? Vous n’êtes pas capable de reconnaître un enfant d’un adulte ?


    • Gabriel Gabriel 28 mars 2018 16:26

      @foufouille
      Difficile pour des enfants de se faire passer pour des adultes je pense. Là je ne vous parle pas de ceux qui veulent des papiers mais ceux qui, chez nous, sont à la rue. Ceux qui ne savent ou dormir, ceux qui n’ont pas de quoi se nourrir et encore moins se soigner.


    • foufouille foufouille 28 mars 2018 17:14

      @Gabriel

      sissi, je t’assure que c’est vrai quand ils sont juste limite des 18 ans. un mineur isolé n’est pas expulsable donc tu as droit a un hébergement et des aides.

      pour un sdf mineur de chez nous, on est plus proche de la fugue ou des problèmes mentaux.


    • foufouille foufouille 28 mars 2018 17:24

      @Gabriel

      ce n’est pas non plus par ce que tu fais la manche que tu crèves de faim. le gamin peut faire la manche pour ses parents ou se payer une console. certains sdf que j’ai connu, c’était pour se faire livrer des pizzas. un autre, des vêtements neufs, avait un téléphone portable a au moins 200€.


    • foufouille foufouille 28 mars 2018 17:25

      @scorpion

      ils sont examinés par un médecin car pas de vue à rayon x comme toi.


    • Gabriel Gabriel 28 mars 2018 17:41

      @foufouille
      Vous avez tout de même compris que je parle des enfants qui sont vraiment dans la mouise et pas de ceux qui font parti de réseaux mafieux ou autre. Je pense que vous vous centrez un peu trop sur les exceptions et celles ci, ne font pas la règle.


    • foufouille foufouille 28 mars 2018 17:58

      @Gabriel

      forcément, si tu es sdf, tu es dans la merde. un adulte aura beaucoup plus de difficulté pour s’en sortir car pas prioritaire. une femme avec enfants est prioritaire car elle a des enfants. un mineur isolé est encore plus prioritaire donc si il le veut, il aura un hébergement.

      pour les exceptions, en dehors de ceux qui ont des problèmes psy ou de drogue, j’en ai pas encore vu mais je ne dis pas que ça n’existes pas.


    • Cateaufoncel 28 mars 2018 18:15

      @Cadoudal

      C’est bizarre, cette habitude qu’ils ont de charcuter ailleurs que dans le muscle...

      https://pbs.twimg.com/media/DD59Xz6WAAAu3Nn.jpg

      https://twitter.com/LaetitiaAvia


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 29 mars 2018 02:55

      @Cadoudal
      salut déplorable one, une info hallucinnante de déplorable two...
      Mais carrémment halluccinnante ici :
       
      http://www.midilibre.fr/2018/03/28/montpellier-quatre-mois-ferme-pour-s-etre-fait-passer-pour-un-mineur,1647521.php
       
      Je cite la plaidoirie d’une avocate censée connaitre le droit, et qui évoque dans sa plaidoirie le racisme en mettant meme en avant les différents critères....
       
      Comme l’énonce son avocate,
       “ces tests sont à la base créés pour des personnes de type européen et non africain.
      Ils peuvent donc s’avérer quelquefois inefficaces ou inexacts.

       
      Le tribunal ne l’a pas mise en detention immédiate pour racisme caractérisé ?? smiley
       
      Si dire qu’il y a des différences génétiques (alors que l’on se tue à nous le rabacher à longueur de temps que tous les humains sonts strictements pareils, que les races n’existent pas, patati et patata ...droit de l’hommisme made ....)
       
      Elle ne peut etre que forcément coupable avec cette phrase de racisme profond qui précise que les races sonts différentes (type européen pas égal à type africain)
       
      Les connes immigrationnistes collaborationistes pro-remplacement des ONGs osent désormais absolument... T O U T  !.. c’est à cela qu’on les reconnais smiley smiley


  • Pauline pas Bismutée 28 mars 2018 17:41

    Un courageux cri du coeur pour les trop occupés a juste survivre.

    SDF en France : inacceptable. Ailleurs : pareil, mais sujet trop vaste.

    Enfants SDF : mais que dire ? quand les politiques et commentateurs ont l’air plus intéressés par l’héritage de Johnny que par les SDF qui crèvent de froid ?

    Faut tout recommencer. Ou s’occuper un peu de nos voisins, discrètement…


    • Gabriel Gabriel 29 mars 2018 07:21

      @Pauline pas Bismutée

      Les politiques se défaussent depuis des années sur les associations et en plus maintenant, ils suppriment les aides et les subventions.


  • cétacose2 28 mars 2018 19:18

    Derrière un pauvre gamin qui n’a pas demandé à subir un tel martyre il y a une femme et un homme irresponsables et inconscients ,aussi la ligature des trompes obligatoires serait le remède idéal ,mais voilà , il faut du courage pour oser....


  • Wildbill 28 mars 2018 21:23

    « L’enfant des rues » français est un privilégié,qu’il ne se plaigne pas,Il pourrait être un enfant des rues d’Afrique et être enrôlé de force dans je ne sais quelle milice trafiquant tout ce qu’il y a à trafiquer et pour qui la vie vaut moins que rien et à qui on fait passer un test de recrutement en égorgeant son copain de rue.
    Petit bourgeois va !
    C’est du xieme degré évidemment pour les idiots qui prendraient tout au premier.


    • Gabriel Gabriel 29 mars 2018 07:25

      @Wildbill
      Attention avec ce genre d’humour, certains pourraient y être profondément hermétique...


  • velosolex velosolex 29 mars 2018 00:12

    On est revenu tout simplement à l’époque du vieux Dickens. Ne manque même pas les dames de charité. On peut relire « les contes de noël » un bijou que j’avais dévoré à 11 ans, et qui m’a marqué. L’Angleterre à l’époque est le pays le plus riche d’Europe, avec un classe ouvrière et de crèves la fin s’entassant dans les taudis. De vieux pervers font leur choix dans les bordels de l’est end. 

    La roue tourne et la mondialisation des marchandises, a mis les hommes maintenant dans sa cage d’écureuil. 
    Certains, chat perché, trouve que les pauvres l’ont bien mérité. 
    Ils n’avaient qu’à bien travailler à l’école, ne pas boire, naitre dans le bon quartier, dans le bon pays ou rester dans leur misère, de l’autre coté du regard. A un moment il fallait aller chercher ces vrai ces gamins des rues au bout du monde. SDF ne voulait rien dire...On disait les clodos. On les trouvait folklos. Un choix de vie ; Genre Boudhu sauvé des eaux !
    1975 : Je me souviens du train Madras-Dehli Une petite fille de dix ans à tout cassé frappe au carreau du compartiment où je me tiens assis. Elle tient son petit frère sur son dos, attaché par un bandeau. D’une main et d’un regard elle implore une pièce.....Je ne donnais pas toujours, on ne peut pas donner à toute la misère du monde. Je me blindais moi aussi.
     Mais là elle m’avait eu, j’ai ouvert la vitre et je lui ai donné quatre ou cinq pièces de monnaie. Mais elles se sont échappées de ma main et ont glissé sous les rails...La gamine sans hésiter est partie à quatre pattes....Le sifflet à retentit, et la vapeur de la loco a commencé à prendre son souffle. 
    La machine a commencé à glisser tout doucement sur les rails, et la fillette est sortie juste à temps, juste avant qu’une roue ne la happe....
    Voilà une des raisons que je ne fais plus ce genre de voyage. D’ailleurs la pauvreté elle s’est mise à voyager. 

    • Gabriel Gabriel 29 mars 2018 07:29

      Bonjour vélosolex,

      Comme vous, je crois que chez nous, cette situation va empirer avec la paupérisation des classes petites et moyennes et le vol des richesses produites par une très petite minorité.

      Bien à vous


  • jesaispas jesaispas 29 mars 2018 00:30

    Un Dieu utopique a dit un jour cette phrase terrible et dramatique : « Ce que vous faites à un enfant, c’est à moi que vous le faites ... »

    probablement pas un Dieu, un peu de compassion devrait suffire, a portée de notre main, celle qui tend vers le portefeuille, douloureux au possible.

    Sinon votre article est bien pensé, car il tire des traits d ’union entre tous le pbs societaux qui amènent a une telle infamie, la solution n’en est pas une, mais plutôt se résume a l’essentiel, invisible par nature, mais aussi palpable que notre âme asséchée


    • Gabriel Gabriel 29 mars 2018 07:31

      @jesaispas

      Vous avez raison, la solution est dans l’âme des hommes et le réveil des consciences. Merci à vous.


  • Fanny 29 mars 2018 02:29

    On ne parle pas suffisamment des enfants, d’une manière générale (et on n’en fait pas assez). 30 000 enfants à la rue, c’est 30 000  de trop. Dans un pays qui compte 10 000 suicidés, 20 000 tués par accidents domestiques, 20 000 morts suite à maladies nosocomiales, ces 30 000 enfants à la rue sont un problème marginal, mais qu’il faut absolument traiter (et qui doit déjà l’être en partie).

    Je ne crois pas que le « système », le « capitalisme et ses actionnaires » soient le problème. C’est un problème d’organisation dans l’Etat, dans les organismes sociaux qui font déjà pas mal de choses. De générosité publique aussi : plein d’associations pour le cancer, le Sida … mais l’on ne voit pas passer beaucoup de collectes pour les enfants de la rue. Si l’auteur a quelques suggestions pratiques dans la vie réelle en France, on accueillerait volontiers un second article sur ce problème.  


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 29 mars 2018 03:15

      @Fanny
      "On ne parle pas suffisamment des enfants, d’une manière générale (et on n’en fait pas assez). 30 000 enfants à la rue, c’est 30 000  de trop"

      +1 on ne fait pas assez d’enfants...
      Qu’on abandonnera ensuite à la rue, comme des bons parents irresponsables  smiley smiley

      Amis coucous, pondez, pondez, une autre éspèce bien conne les élèvera la nature est bien faite ....

      cf ici
      Certaines espèces déposent leurs œufs dans celui d’autres oiseaux, les laissant à s’occuper de leur progéniture à leur place.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Coucou

      Avec moi il n’y aurai plus d’enfants abandonnés à la rue.... tu veut une solution ? une vraie.

      C’est simple si tu fait un gamin, ce n’est NI pour l’abandonner à la rue ni pour le maltraiter.
      Si tu fait ceci, on te pend haut et court en place publique pour l’exemple
      Le problème est réglé du jour au lendemain.
      Et les gens réfléchiraient un peu plus ....

      Les quelques trop trop cons pour réfléchir sur un truc si basique....
      , bah ceuxs la on peut s’en passer dans notre société...

      Autant qu’ils servent comme pièces détachés pour les gens humains malades à qui il reste de l’humanité qui onts besoin d’une euxs greffe pour vivre,
       le reste (le cerveau piece gravement déficiente) on jette ca aux cochon.

      Parce que ....pour abandonner son mome dans la rue, faut avoir une grosse case en moins.


    • Gabriel Gabriel 29 mars 2018 07:48

      @Fanny

      Le système capitalisme et ses actionnaires sont une grande partie du problème car, quand pour vous l’argent est devenu un but, il n’est plus un moyen. Vous savez un moyen de faire vivre la communauté de manière la plus équitable possible et non un but pour quelques pervers égocentriques d’entasser 90% des richesses produites à leur seul et unique profit. Petit exemple, avec une œuvre d’art que vous achetez 150 millions € combien de famille avec leurs enfants pourraient vivre décemment ? Aujourd’hui, il y a des associations pour la défense et la protection de l’enfant, mais il faut savoir que, non seulement les dirigeants politiques se déchargent entièrement sur elles mais en plus, supprime petit à petit les aides financières qui leurs sont normalement allouées. D’ailleurs est il normal que ce soit des associations caritatives avec des bénévoles qui pallient aux manquements d’un état ? Celui ci n’est il pas là pour protéger ses citoyens et faire appliquer une justice sociale, financière et administrative ? Sachez que partout où il y a de la pitié, c’est qu’il y a une inégalité... 

      merci de votre lecture


  • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 29 mars 2018 03:23

    @L’auteur
    Le message ci dessus est aussi pour toi.
     
    Lorsque tu fait un gamin, tu en prends l’entière responsabilité pendant 20 ans.
     
    Un gamin, si tu n’en veut pas rien ne t’oblige à en faire, la contraception cela existe !
     
    C’est les memes qui prennent un animal et qui l’attachent ensuite à un arbre car celui-ci l’encombre pour ses cheres vacances ou confondent cela avec un objet.
     
    Pas de pitié pour ces criminels contre les gamins.
     
    Il faut etre intraitable avec les adultes, pour que les enfants ne morflent pas du aux irresponsabilitées collectives d’abrutis, pour euxs je remettrai bien la peine de mort,
    bouziller des gamins c’est l’acte le plus hautement criminel apres peut etre le génocide de masse.


  • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 29 mars 2018 03:45

    @L’auteur (gabriel) suite et complément

    En plus ce n’est pas une question d’argent mais bien d’etat d’esprit cradingue et abject d’abandonner ou d’exploiter ses gosses.
     
    Il n’y pas pas un peuple moins riche que les populations primaires d’amazonie, ils n’onts pas d’argent, pas un 1/4 de $ par jour, ils refusent l’argent et notre société folle.
    Il sonts ceuilleurs chasseurs.
     
    Ces peuplades gerent leurs tauxs de natalitées grace auxs plantes avortives.
     
    Car ils avent eux ce que la foret peutr supporter en « poid de population »
     
    Ces gens travaillent 2 heures max par jour.
     
    Ces gens ne tue pas, et n’abandonnent jamais un de leurs gamins.
     
    Et si par malheur la mere ET le père mourais en meme temps, ce qui dans ce cas n’est bien sur pas un abandon , c’est l’ensemble de la tribu qui s’occupe de ce gamin jusqu’a son age adulte.
     
    Si jamais un des membres de la tribu rejetais son gamin
    il est immédiatement rejeté et exclus par le reste de la tribu.

     
    Ce n’est donc ni une question d’argent, ni d’éducation (dans le sens école) car ce peuple possède une grande culture et de très grandes valeurs ...
    la peuve ils ne sonts pas « dépravés » comme certains qui abandonnent eux leurs gamins en étant infiniment plus riches qu’eux...qui n’ont rien.
     
    Si tu doutes de mes propos, verifie tu le constatera par toi meme.
     
    a +, ouam ,


  • Gabriel Gabriel 29 mars 2018 07:16

    Bonjour ouam,

    Je suis d’accord avec vous sur le fait qu’on ne dois jamais abandonner ses enfants. Maintenant sur le diagnostique je serais un peu plus modéré car il y a des causes multiples et certaines ne sont pas simples à analyser ou comprendre. La vie ne se résume pas au bien d’un côté et au mal de l’autre, ce n’est pas une feuille comptable avec une colonne débit et une colonne crédit, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Pour ce qui est du choix entre la contraception et faire des enfants dans certains pays comme l’Inde, les pays d’Afrique, vous avez les problèmes d’éducation, de culture et de religion qui sont profondément ancrés dans les têtes depuis des générations et qui gèrent les vies de ces peuples. Attention, je ne dis pas que cela est bien ou normal mais, le fait de naitre et vivre à une période et un endroit donné, fait que vous ne partez pas dans la vie avec les mêmes chances et les mêmes règles établies. Où je vous rejoins un peu plus c’est chez nous en Europe dans les pays dit « riches et développés » cette anomalie d’enfant à la rue, ne devrait pas exister. Pour finir, c’est tout de même en grand partie un problème de juste répartition des richesses car, les inégalités engendre la misère humaine, économique, sociale, éducative et culturelle.

    Merci de votre lecture et de vos interventions.


  • zygzornifle zygzornifle 29 mars 2018 08:36

    Ou sont ses parents ? Ha ils sont mort de froid a coté du sénat .....


  • lagnose 29 mars 2018 08:50

    ORIGINE PROFONDE DES MANIPULATIONS

    Retour sur  : Les Idées à l’Endroit

     

    Les adultes doivent mener les enfants sur le chemin de l’épanouissement, c’est le premier Droit de l’enfant.

    Les adultes ont comme responsabilités de mettre tout en œuvre pour développer au fil du temps les capacités physiques, intellectuelles, artistiques et morales de l’enfant. En plus des bases générales, une véritable éducation doit provoquer l’éclosion de ses facultés innées, comme la formation de ses capacités de réflexion, de jugement et de logique.

    Pour cela il est indispensable que l’adulte soit à la hauteur de ce qu’il enseigne. Il ne doit pas transmettre son ignorance, son parti pris, ses préjugés …Il ne doit pas sous-estimer le poids de son inconscient. Il doit être neutre. Il doit rester dans les limites de ses connaissances objectives, c’est-à-dire dans les limites de celles qui sont conformes à la Réalité. Pour cela il doit se remettre en question.

    Quand l’éducateur transmet des connaissances objectives, il élève l’enfant. Il le fait évoluer positivement. Ils forment ainsi le cercle vertueux de l’Education.

    Cette tâche est immense mais nécessaire car les enfants ne sont-ils pas l’avenir de l’humanité ?

    Parfaitement accomplie elle se situe dans le domaine de l’Absolu, comme celle indiquée par la devise de la République française, Liberté – Egalité – Fraternité, inscrite sur les murs des écoles républicaines. Il est donc bien évident que l’on ne peut que… tendre vers… de telles réalisations.

    Avec des éléments constitutifs fondamentaux qui correspondent au premier principe de la Méthode de Descartes : « …ne recevoir aucune chose pour vraie qu’elle ne soit connue évidemment être telle. », n’incluant pas évidement les concepts qui font polémiques comme par exemple celui d’âme, et un raisonnement de pure logique dont la structure rayonnante a pour but d’élever peu à peu  le lecteur vers la connaissance de la Réalité, Le Livre des Sept Sceaux (Le retour à l’Evidence) rejoint la finalité de la Sémantique Générale grâce à la préservation de la signification des grands concepts et à leurs transmission par une communication objective. Avec ce manuel vous disposez des bases essentielles pour vous repérer dans la vie, réfléchir…, et pouvoir ainsi vous soustraire aux manipulations mêmes  les plus pernicieuses.

    Publié en 2001, Le Livre des Sept Sceaux (Le retour à l’Evidence), Edition Lumière du Logos, 207 pages, est un ouvrage de synthèse. En étant fidèle grâce à l’étymologie au sens central des concepts, tout en explorant l’univers complexe du Réel, il délivre des bases solides. Il permet de défragmenter ce qui a été fragmenté. Il permet de reconstruire ce qui a été détruit. Il nous permet ainsi de renaitre…

    2001…, cela ne vous rappelle rien ?


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