mardi 15 avril - par politzer

L’esclavage en 2025

Hommage à Maurice Allais, major de polytechnique, prix Nobel d'économie

 

La Dette publique française : une arme des banques contre la classe ouvrière (1973-2025)

Depuis 1973, la dette publique française, passée de 20 % du PIB à 100 % en 2025, n’est pas un simple chiffre : c’est une arme. Conçue pour enrichir les banques et paralyser la classe ouvrière, elle naît d’une logique historique où le Parti socialiste (PS), mandataire des financiers, joue un rôle pivot, relayé aujourd’hui par Jean-Luc Mélenchon, héritier d’un SOS Racisme dénoncé comme manoeuvre politicienne par Serge Malik. À travers les voix de Maurice Allais, Jacques Cheminade, Étienne Chouard, François Asselineau, et d’autres, cette histoire révèle un système qui enchaîne les peuples pour le profit des élites.

1973 : le mythe de l’article 25

Tout commence avec la loi du 3 janvier 1973, sous Georges Pompidou (ex-banquier Rothschild) et Valéry Giscard d’Estaing. Son article 25 déclare : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. » Pour ses détracteurs, c’est une bascule : l’État perdrait le droit de créer de la monnaie à faible coût, forcé d’emprunter auprès des banques privées à des taux élevés. Étienne Chouard parle d’un « coup d’État bancaire » : avant, l’État finançait écoles et usines sans intérêts écrasants ; après, chaque euro prêté enrichit les financiers. François Asselineau (UPR) chiffre le hold-up : depuis 1973, 2 000 milliards d’euros d’intérêts payés, assez pour mille hôpitaux.

Mais Jacques Cheminade (Solidarité et Progrès) tempère : l’article 25 n’interdit que l’escompte direct (prêts courts). Jusqu’en 1983, la Banque de France finance encore 15 % de la dette publique (rapport Sénat, 31 mai 2017). La loi de 1973 n’est pas la fin, juste un signal : l’État s’ouvre aux marchés, sous pression des financiers et d’une économie mondiale qui change (choc pétrolier, inflation).

1983 : Mitterrand et le tournant de la rigueur

Le vrai virage arrive en 1983, sous François Mitterrand (PS). Élu en 1981 sur des promesses ouvrières (retraites à 60 ans, nationalisations), il bascule avec la rigueur : austérité, désinflation, priorité aux marchés. Les avances de la Banque de France tombent à 0 % de la dette (Sénat, 2017). Plus d’emprunts publics à taux zéro ; l’État s’endette via des obligations (OAT) auprès de BNP Paribas, JPMorgan, ou fonds étrangers (BlackRock). Maurice Allais, Nobel 1988, fustige : « Sans contrôle monétaire, l’État devient esclave des banquiers. » La dette passe de 20 % à 40 % du PIB (1991), et les intérêts – 10 milliards de francs annuels dans les années 1980 – pèsent sur les ouvriers (impôts, chômage).

Le PS, sous Mitterrand, devient le mandataire des banques. Michel Rocard, Premier ministre (1988-1991), gère cette dette sans la remettre en cause, prônant le « réalisme » face aux marchés. Une rumeur lui prête une confession tardive (2016) : « La dette maintient les populations en esclavage. » Sans preuve, elle reflète un soupçon : le PS, loin de la gauche ouvrière, sert la finance. Les 50 milliards d’euros d’intérêts annuels en 2025 (2 % du PIB) confirment : les banquiers gagnent, pas les usines.

1993 et Maastricht : la fin de la souveraineté monétaire

En 1993, sous Édouard Balladur (droite), la loi du 4 août rend la Banque de France indépendante, interdisant tout prêt direct à l’État. Cheminade y voit l’entérinement d’une décision de 1983 : l’État, privé de monnaie, s’agenouille devant les marchés. Le traité de Maastricht (1992), poussé par Mitterrand, scelle le sort : l’article 104 (futur 123 TUE) interdit aux banques centrales (BCE, Banque de France) de financer les États, sous prétexte d’éviter l’inflation. Chouard accuse : « Maastricht livre les peuples aux fonds spéculatifs. » Asselineau calcule : sans ces règles, la France financerait 100 milliards de projets sans dettes.

La dette publique explose : 60 % du PIB (2000), 100 % (2025). Les intérêts – 50 milliards annuels – écrasent les ouvriers : moins d’écoles, plus de taxes. Allais le répétait : « La monnaie doit servir le peuple, pas les banquiers. » Mais les élites – PS, droite, BCE – choisissent les seconds.

Le PS, mandataire des banques

Le PS, dès 1983, trahit la classe ouvrière. Mitterrand orchestre la rigueur, Rocard la prolonge, et Pierre Bérégovoy (1992-1993) signe Maastricht. Leur discours – « moderniser », « intégrer l’Europe » – cache un choix : les banques avant les prolos. En 1981, le PS capte les ouvriers avec des promesses, mais les livre à l’austérité. Les nationalisations (1982) sont vite privatisées (1986, 1990s), et la dette finance les marchés, pas les usines.

SOS Racisme, créé en 1984 avec le soutien de l’Élysée, joue un rôle trouble. Serge Malik, cofondateur, dénonce dans Histoire secrète de SOS Racisme (1990) une manoeuvre politicienne : sous couvert d’antiracisme, le PS divise les ouvriers, accusant le PCF de racisme après ses propos anti-immigration (1980-81). Georges Marchais, qui voyait l’immigration comme un outil patronal pour diviser, est « tué » politiquement : le PCF, taxé de xénophobie, chute (15 % en 1981, 2 % en 2025). SOS Racisme détourne les banlieues du marxisme, affaiblissant la lutte des classes.

Mélenchon, héritier ambigu

Jean-Luc Mélenchon, ex-PS (1976-2008), prend le relais. En 1992, il vote Maastricht, verrou de la dette. Aujourd’hui, leader de LFI (Nouveau Front populaire), il dénonce le « capitalisme », mais reste muet sur la souveraineté monétaire. Son discours – pro-immigration, antiracisme – rappelle SOS Racisme : il capte des ex-ouvriers PCF sans relancer leur combat unitaire (français et immigrés contre les patrons). Mélenchon critique les banques, mais pas Maastricht ni la BCE, piliers de la dette. En 2025, sa LFI domine la gauche (10-15 %, sondages), tandis que le PCF agonise (2 %).

Cette ambiguïté sert les banques. La dette paralyse : 50 milliards d’intérêts détournés des ouvriers. Mélenchon, comme le PS, divise par l’immigration, pas par la classe, laissant les financiers intacts. La CGT, jadis fer de lance, s’effrite (500 000 adhérents contre 5 millions en 1970). Les gilets jaunes (2018-2019), cri ouvrier, sont matés.

Une coalition contre les ouvriers

De 1973 à 2025, une coalition se dessine : PS (Mitterrand, Rocard), droite (Balladur, Macron), Europe (Maastricht), et même Mélenchon (antiracisme sans classe). Leur arme ? La dette, qui enrichit les banques (2 000 milliards d’intérêts depuis 1973) et tue la lutte ouvrière (PCF, CGT). Allais l’avait prédit : « Sans monnaie publique, pas de liberté. » Chouard insiste : « Sortir de Maastricht, ou crever. » Asselineau propose : « Frexit, reprendre la Banque de France. » Cheminade rêve : « Un État créant pour le peuple. »

Mais en 2025, la dette gagne. Macron, président, pousse l’austérité (budget 2025 : coupes sociales). Mélenchon hurle, sans solutions. Les ouvriers, divisés, votent RN (40 %, 2022), qui ignore le capital. La coalition a réussi : les banques prospèrent, la classe ouvrière gravement blessée. Pourtant, la vérité d’Allais brûle : reprendre la monnaie, c’est reprendre la liberté.

 

Maurice Allais, né le 31 mai 1911 à Paris et mort le 9 octobre 2010 à Saint-Cloud, est un économiste et physicien français,père épicier , mère femme de ménage.


24 réactions


  • Étirév 15 avril 11:18

    « Les gouvernants ont plutôt tendance à se distinguer par leur impéritie (c’est-à-dire par leur incompétence dans la profession ou plus souvent dans la fonction qu’ils exercent). C’est le peuple qui s’asservit, qui se coupe la gorge, qui, ayant le choix ou d’être serf ou d’être libre, quitte la franchise et prend le joug, qui consent à son mal. Plus que la peur de la sanction, c’est d’abord l’habitude qu’a le peuple de la servitude qui explique que la domination du maître perdure. Ensuite viennent la religion et les superstitions. Mais ces deux moyens ne permettent de dominer que les ignorants. Vient le « secret de toute domination » : faire participer les dominés à leur domination. Les théâtres, les jeux, les farces, les spectacles, les gladiateurs, les bêtes curieuses, les médailles, les tableaux et autres drogues de cette espèce étaient pour les anciens peuples les appâts de la servitude, la compensation de leur liberté ravie, les instruments de la tyrannie. » (E. de la Boétie)
    « Tous les systèmes de gouvernement seraient bons si l’homme était meilleur ou plus intelligent. Mais il faut qu’il soit extrêmement intelligent pour être à peu près bon. La clef de tous les malheurs des peuples, c’est leur stupidité. Toutes les explications politiques ou économiques ne sont que des ornements littéraires autour de cette stupidité foncière, à peu près incurable et qui ne s’est pas sensiblement amendée depuis les temps historiques. L’humanité ne semble pas menée par la raison, ni même par le sentiment, mais par des forces étrangères et inconnues. Peut-être subit-elle l’influence de certains climats cosmiques, de certaines zones éthériques qu’elle traverse au cours de son voyage dans l’espace et le temps ? Elle n’a en propre que sa stupidité collective qui l’empêche toujours de suivre les avertissements de ceux qui, instinctivement ou intelligemment, entrevoient où ces forces la mènent. » (M. Maeterlinck)
    « Le conseil le plus nécessaire demeurera inconnu, ou, s’il est connu, ne sera pas écouté. » (L. de Vinci)
    « Le monde est fait d’imbéciles qui se battent contre des demeurés pour sauvegarder une société absurde. » (J. Yanne)
    « Seule la bêtise humaine donne la notion de l’immensité. » (E. Renan)
    « Dans le « Mythe de la Caverne » de Platon, il est question d’esclaves enfermés dans une grotte très sombre ; ils y sont nés et ignorent totalement qu’il existe un autre monde, à l’extérieur. Or un jour, l’un d’eux s’échappe, il se détache de ses liens et, refusant la programmation cérébrale, découvre ce qui existe à l’extérieur : la lumière et d’autres créatures vivantes. Rien de ce qu’il voit ne ressemble à ce que les mythes de la caverne laissaient entendre : il découvre le monde réel, la Vérité ! Heureux de cette découverte il revient sur ses pas et avertit ses amis enchaînés à un bonheur factice, nébuleux. Il tente de leur expliquer que leur vision du monde extérieur est totalement erronée. Il parle de l’existence d’un soleil qui transmet une chaleur contrastant singulièrement avec le froid qui sévit dans la grotte. Il conte le bruissement agréable des feuilles sous le vent qui caresse la peau, le jeu d’une véritable symphonie où les sons et les couleurs se répondent. Mais ses efforts restent vains. Ses amis préfèrent leur condition d’esclave du mensonge ; ils refusent de ranger au musée des horreurs la quasi-totalité de la connaissance inculquée. Ainsi, l’esclave libéré est toujours seul. » (J. Delaroix)
    Pauvre humanité, tu veux des génies et tu martyrises ceux que le ciel t’envoie !
    Vulgus vult decipi, ergo decipiatur ?


  • Rinbeau Rinbeau 15 avril 11:34

    reprendre la monnaie, c’est reprendre la liberté.


    Vers la fin d’un discours extrêmement important
    le grand homme d’Etat trébuchant
    sur une belle phrase creuse
    tombe dedans
    et désemparé la bouche grande ouverte
    haletant
    montre les dents
    et la carie dentaire de ses pacifiques raisonnements
    met à vif le nerf de la guerre
    la délicate question d’argent.

    Jacques Prévert


  • Rinbeau Rinbeau 15 avril 11:37

    Les députains de la chambrée Nationale.. ne sont que les représentants de la ploutocratie financière occidentale..


  • Octave Lebel Octave Lebel 15 avril 12:07

    Ici le marécage  habituel où s’expose comme un rituel tout un amoncellement hétéroclite de contenus et procédés qui nous renvoient aux greniers de la longue histoire de l’extrême-droite et de sa propagande. Ce qui a le mérite d’instruire ceux peu au fait de la richesse de toute cette quincaillerie idéologique (quelquefois un peu désuète il est vrai) et ses élans les plus acrobatiques que l’on voit resurgir à l’occasion maintenant que la famille a à son service une chaîne d’info, une radio, de la presse écrite à foison parce qu’ il faut pouvoir meubler tout cet espace et ce temps. Et tout cela grâce à nos dévoués oligarques qui trouvent leur intérêt à la soutenir et nous entretenir dans toute cette confusion et division. Il faudra bien qu’un jour l’auteur nous explique ces liens fonctionnels et leur raison entre cette oligarchie et la roue de secours qu’elle met en scène et dont elle assure la visibilité de sa propagande et bien plus avec les outils de l’opinion publique qu’elle possède. Même si nous l’avons compris depuis un moment, ce dont l’auteur ne s’est visiblement pas aperçu.

    Ici le rossignol qui consiste à cacher sous de vieilles hardes censées figurer la gauche les poisons habituels de la désinformation et de la confusion. Un univers dans lequel il semble à l’aise comme un poisson dans l’eau. Bonne nage à lui.Nul doute qu’il trouvera des commentateurs réjouis de pouvoir ainsi nager dans son sillage.A chacun ses petits plaisirs.


  • Octave Lebel Octave Lebel 15 avril 12:23

    Je m’en voudrais de ne pas avoir signalé l’acrobatie suprême du jour, un petit chef-d’œuvre. Sortie des groupuscules et officines de la famille. Qui se répète comme un mantra, un signe de reconnaissance entre initiés qui se prouvent ainsi qu’après ça, tout est possible, on peut tout dire, tout tenter, on en est. L’état d’esprit qui a probablement inspiré MLP prise dans le piège qu’elle s’était tendu elle-même, se recommandant de Martin Luther King en pensant qu’avec ses électeurs elle pouvait  le tenter. Ce en quoi elle se trompe mais cela la regarde.

     

    « Mélenchon, comme le PS, divise par l’immigration, pas par la classe, »


  • Rinbeau Rinbeau 15 avril 12:48

    L’internationale vue par Karl Marx.. C’était d’aider au développement de tous les pays dans le monde ( sans colonialisme) pour éviter les grandes vagues d’immigrations des pays pauvres vers les pays riches.. Et l’arrêt de toutes formes de guerres et plus particulièrement les guerres du capitalisme.. Qui sont celles qui provoquent les migrations massives. Afin d’ éviter que ces masses deviennent la main d’œuvre à moindres coûts pour les industriels des pays capitalistes.. Le travail des enfants avait été régulé puis aboli.. Il fallait bien trouver autre chose..


    • berry 16 avril 13:15

      @Rinbeau
      Vous rigolez, c’était une arnaque de l’Etat profond pour prendre le pouvoir et virer les derniers dynasties indépendantes d’Europe. Comme Daech était une arnaque pour virer le régime Assad en Syrie.
      Les chefs révolutionnaires communistes étaient les mêmes individus, tribalement parlant, que les milliardaires capitalistes qui dirigeaient déjà Londres et New-York. Ils on été payés et formés par eux.

      Les ouvriers russes ont servi d’idiots utiles, ils ont contribué à l’envahissement de leur propre pays et à sa destruction, au bénéfice de l’Etat profond.


  • Seth 15 avril 13:11

    A ne pas confondre avec Alphonse Allais, c’est tout autre chose.

    Fallait-il que je vous aimasse,
    Que vous me désespérassiez,
    Et qu’en vain je m’opiniâtrasse,
    Et que je vous idolâtrasse
    Pour que vous m’assassinassiez !


     smiley


  • Rinbeau Rinbeau 15 avril 13:13

    De nos jours.. On s’adapte.. On s’adapte.. C’est le travail qui devient migrant vers la main d’œuvre bon marché.. Et puis après, comme aux USA, on essaye de faire rentrer le travail à la maison.. Mais les patrons et surtout les banquiers ne sont patriotes qu’avec leurs portefeuilles.. Alors ça n’est pas facile !


    • titi titi 16 avril 00:30

      @Rinbeau

      "comme aux USA, on essaye de faire rentrer le travail à la maison.

      « 

      Le taux de chômage aux USA est à 4%.

      Je ne vois pas bien ce que »faire rentrer le travail à la maison" veut bien vouloir dire dans cette situation.


    • Jean Claude Massé 16 avril 08:41

      @titi
      Tout dépend de ce que l’on met derrière le chômage. Là encore, les esclavagistes savent modifier, selon les pays, les indicateurs pour faire passer les messages qui vont maintenir la masse dans l’obéissance.


    • berry 16 avril 12:27

      @titi
      Le chômage est à 4%, mais avec des emplois de livreurs de pizzas dégueulasses et de caissières à temps partiel.
      C’est pas la même chose que 4 % avec des vrais emplois productifs dans l’industrie, que ce soit au niveau des salaires ou du C.A. des entreprises. 


  • gdfontaines 15 avril 19:29

    ou comment tenter de faire du « lèche botte blues » pour Asselineau, l’homme de Londres....


  • La Bête du Gévaudan 15 avril 21:06

    La « loi de 1973 » est l’objet de pas mal de fantasmes... en vérité, auparavant il y avait l’étalon or ou l’étalon change-or, et nous empruntions déjà auprès des banques... tout au plus, la Banque de France pouvait faire des « avances sur recette » à l’état. 

    L’idée d’emprunter à taux-zéro, ou pire de « créer de la monnaie », est la route de la servitude. La Loi de 73 a probablement permis de limiter la gabegie inflationniste... sans cela, nous serions probablement partis en mode zimbabwéen... 

    La véritable souveraineté consiste dans la rigueur monétaire et budgétaire. De Gaulle a commencé par la rigueur monétaire et budgétaire, avec Pinay et Rueff. Pas de démagogie, donc. (et, en effet, retrouver notre monnaie).

    Les emprunts réalisés pour construire des infrastructures fondamentales n’ont jamais posé de problème de dette chronique. Ce sont quelques milliards (au pire quelques dizaines de milliards) remboursés, intérêts compris, en quelques années. Et rentabilisés.

    Le bazar actuel (3500 milliards de dette, et bientôt 4000 milliards) c’est de la dette de fonctionnement (assistanat d’en-haut et assistanat d’en-bas, corruption généralisée, bureaucratie, capitalisme de connivence, européisme, immigration de masse, délocalisations, démagogie, baisse de la productivité, déculturation, etc.).


    • titi titi 16 avril 00:28

      @La Bête du Gévaudan

      Exactement.
      Dette ou pas dette ce n’est pas le fond du problème.

      Le fond du problème c’est la capacité à tenir un budget.

      Si le budget est tenu il n’y a pas de dette.

      Et ceux qui nous disent que c’était mieux avant avec la planche à billets, et que l’inflation ce n’est pas grave, ce sont les mêmes qui brayaient il y a deux ans quand l’inflation était à 8%.


    • véronique 16 avril 11:21

      @titi

      Donc même sans planche à billets il peut y avoir inflation. Donc vous avez en partie raison, ce qui importe c’est la manière dont on gère le budget. Mais pourquoi vouloir absolument payer des intérêts bancaires ?


    • berry 16 avril 12:30

      @véronique
      Pour engraisser les banksters qui ont mis les dirigeants politiques au pouvoir.


  • Confucius Confucius 15 avril 21:56

    Répétons une fois encore qu’il n’existe pas de prix nobel d’économie. Il existe un Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel. Créé en 1968, calqué sur le célèbre prix, il espère par le subterfuge de l’utilisation du nom Nobel en acquérir les fruits de la gloire qui lui est associée. 

    Au delà du clinquant, ce prix est d’abord un moyen de diffuser une idéologie : « X a eu le prix nobel, donc ce qu’il dit est la vérité ... » Biais d’autorité pour dominer. Au contremaître valeureux, nous délivrons ce joli hochet ...


  • titi titi 16 avril 00:21

    @L’auteur

    « Elu en 1981 sur des promesses ouvrières (retraites à 60 ans, nationalisations), il bascule avec la rigueur »

    Eh oui !

    Le Père Noel n’existe pas.

    Et nous payons encore aujourd’hui les choix politiques de ceux qui ont cru au Père Noel en 1981.


  • SilentArrow 16 avril 03:35

    L’état doit rembourser le principal, mais après avoir décompté les intérêts déjà payés. 

    Il est scandaleux que les banques puissent percevoir un intérêt en prêtant de l’argent qu’elles ne possèdent pas.

    Et si les banques rouspètent, nationalisez-les et pendez les banquiers.


  • L'apostilleur L’apostilleur 16 avril 15:57

    « ..la dette publique française... n’est pas un simple chiffre : c’est une arme.. »

    Que les financiers se gavent sur un placement sans risque semble évident.

    Manque dans l’article les causes répétées de cet endettement abyssal et l’obstination permanente des oppositions à soutenir une politique budgétaire qui laisserait un place à son remboursement.

    Quand nos finances publiques laissent entrevoir une embellie personne n’envisage de rembourser la dette, sauf Bercy. 

    Les corbeaux présentent leurs doléances avec menaces de grèves quant à la période des élections c’est la grande distribution.

    Notre pays sera incapable de se libérer de la dette jusqu’à la situation grecque...


    • berry 16 avril 16:28

      @L’apostilleur
      Un pays surendetté perd son indépendance, il devient tributaire de l’étranger pour ses fins de mois et il est possible de le faire chanter et d’influer sur sa politique en augmentant les taux des emprunts.
      Pour nos dirigeants mondialistes, c’est un moyen d’imposer leur politique, au même titre que la participation à l’Europe et à l’Otan par exemple. Le traitre Justin Trudeau a ainsi doublé l’endettement du Canada en quelques années, sans raison valable.
      Le jour où on veut changer quelque chose, ce n’est jamais possible, l’immigration dépend de l’Europe, la guerre en Ukraine de l’Otan et la politique économique des marchés financiers internationaux... Le président en est réduit à compter les fourchettes et les petites cuillères à l’Elysée.


  • papat 18 avril 15:09

    « Si j’imprime les billets, je me moque de qui fait les lois ! » Mayer Amshel Rothschild.

    quand les rothshilds font les lois , c’est jamais bon pour le peuple en général et pour l’ouvrier en particulier !


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